Bonjour/bonsoir,
J'ai décidé depuis quelques jours de me mettre à écrire. A écrire des nouvelles et des poèmes, du moins pour commencer. Je m'excuse d'avance pour la piètre qualité de mes textes et les inombrables fautes d'orthographes que vous pourrez trouver. Je ne vous demanderez qu'une chose : Donnez votre avis, qu'il soit positif ou négatif.
Je vous mets tout de suite une très petite nouvelle que j'ai écris à l'arrache ce soir sur un coup de tête :
Folie
Qui suis-je ? Où suis-je ? Que fais-je ? Je ne sais pas. De toutes ces questions existentielles je ne connais les réponses. Tout ce que je peux vous dire c’est que j’ai peur. « Peur de quoi ? » me diriez-vous. Peur de ces ombres qui bougent dans ma petite pièce blanche. Peur des cris que je peux entendre au loin. Peur de ces yeux qui m’observent en permanence. Je ne me sens pas en sécurité, je me sens prisonnier. Prisonnier de cet endroit, je me mets à rêver, à rêver d’un monde de liberté. Je m’échappe, je m’évade, je m’enfuis le plus vite possible sans me retourner, sans même penser. Je me retrouve dans une rue, dans le noir. Je ne suis plus enfermé mais j’ai peur. Je suis déboussolé, sans aucun repère, je me mets donc à courir sur ce petit chemin. J’aperçois au loin une lumière, elle se rapproche et je l’attends. La lumière est presque là, j’entends un bruit puis elle dévie. Je vois son émetteur, une sorte de machine, un homme en sort me hurlant dessus. J’ai peur, je ne comprends pas ce que j’ai fait de mal. Il se rapproche de moi, je me sens agressé. Je me jette sur lui, je le mords au cou. Un liquide rouge coule, il est chaud et me rassure. L’homme tombe, je suis content, la chaleur du liquide m’a réveillé. Il a réveillé en moi, un sentiment, un plaisir. Je me remets à marcher, à avancer dans les ténèbres. La peur revient et je cherche. Je cherche ma source, mon précieux liquide, si chaud et rassurant. Au loin j’aperçois, un amas de lumière. Je me rapproche et vois, de petits bâtiments. Des gens marchent, seuls ou à plusieurs. Ils discutent ou rêvassent et je cherche encore et toujours mon plaisir. Hommes, femmes, enfants, tous l’ont en eux. J’avance, j’observe, je cherche une proie tel un prédateur. J’attends. Il fait de plus en plus sombre, rares sont ceux qui sont encore dehors. Une femme, seule dans ma rue, marche tranquillement. Les lampadaires ne marchent pas, il fait sombre. Je m’approche silencieusement, je lui mets ma main droite sur la bouche, l’autre sur le ventre. Je l’emmène dans un coin. Je la jette violement sur le sol. Je vois une barre de fer, je la ramasse. Je la lui plante dans la gorge, son corps se vide. Je la soulève et la jette un peu plus loin. Je m’allonge dans sa marre de sang et je me roule dedans tout en hurlant de rire. Un rire démoniaque, le rire d’un fou. Je ferme les yeux et je pense, j’imagine. J’imagine un monde de carnage, des maisons en flammes, des gens mourant, le sol s’ouvrant.
Je rouvre les yeux et je hurle ! Je me lève et frappe contre les mûrs et la porte ! Celle-ci s’ouvre à la volée. Une dizaine de personnes en blancs entrent. Ils essayent de m’attraper, de me retenir mais je me défends. Je griffe, je mords je frappe et j’en blesse un à la gorge. Ils finissent par m’attraper et me piquent. Je sombre dans le sommeil, dans l’oubli. Me revoilà prisonnier, dans ma petite pièce blanche.