Tokyo Akazukin
Tokyo Akazukin est l'histoire d'une fille d'environ 11 ans qui porte le nom du petit chaperon rouge, Akazukin. Elle est obsédée par une entité appelée le loup et n'a que pour but de se faire manger par lui afin d'achever son immortalité. Akazukin a perdu la mémoire et ne se souvient même pas qui elle est vraiment. Tout ce dont elle se souvient est son désir résidant au plus profond de sa conscience de rencontrer le loup pour qu'il en fasse son repas.
Tokyo Akazukin est un manga terminé en 4 tomes par Benkyo Tamaoki. Si vous aimez le gore, les scènes obscènes, les combats façon boucheries le tout avec des personnages allant de l'humain lambda au monstre, ce manga est fait pour vous. Si un de ces éléments vous gênent, il vous faudra passer votre chemin car ils sont omniprésent tout au long des 27 chapitres de cette bizarrerie psychotique.
Car ouais, ce manga c'est avant tout une boucherie. Au niveau du scénario ça ne vole pas très très haut malgré quelques efforts de l'auteur dans la seconde partie du manga pour tenter d'imbriquer les évènements. En gros au début on découvre les personnages sous leur différents aspects, souvent sales, et dans la seconde partie on enchaine l'histoire.
Les personnages sont pour la plupart d'entre eux plaisants à suivre. Entre le tenancier de la boucherie de viande humaine ou l'assassin à quatre bras qui apprécie pouvoir jouer de l'immortalité de l’héroïne nous nous ennuyons pas. D'autant plus que Akazukin en elle-même prends une place énorme. Que ce soit dans les scènes ecchi/hentai qui finissent par tourner dans le gore ou alors dans la façon qu'elle a de plonger ses adversaires dans un monde ou elle va jouer avec eux jusqu'à ce qu'ils se brisent. D'ailleurs de ce côté là elle ramasse énormément la jeune fille. Découpage en règle, démembrement, la tête qui explose, le corps qui vol en éclat, elle peut se faire écorcher, éventrer, bref tout ce qui est possible de faire façon bifteck elle aura le droit de le manger.
La fin est mindfuck au vu de son contenu néanmoins ça s'accorde plutôt bien au reste de ce carnage ambulant. D'ailleurs les graphismes qui sont assez moyens quand on voit le design de certains personnages prend tout à coup en qualité quand il s'agit de dessiner des entrailles humaines. Heureusement que ça jalonne l'ensemble des 4 tomes de l'oeuvre pour en faire quelque chose de beau.
Histoire de le préciser même si ça parait évident, c'est le genre de manga que l'on trouverait dans un emballage plastique en magasin, donc les plus jeunes, pas touche