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. Fanfic dont vous êtes le héros : mon grand-père Naruto

 
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fanfic-Jeu : Quel personnage incarne le grand-père ?
Naruto
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kakashi
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Bee
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Shikamaru
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Gaara
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Autre (expliquez votre choix, chuis pas devineresse)
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Total des votes : 7

Auteur Message
Hecchima
Sennin


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MessagePosté le: Dim 16 Oct 2011, 12:38 am    Sujet du message: Fanfic dont vous êtes le héros : mon grand-père Naruto Répondre en citant

Bien le Bonjour/Soir/Nuit !

Je me propose de faire une sorte de fanfic dont vous êtes le héros :

Pour ceux qui ne savent pas - ouep... toi ! Au fond ! Sens ton inculture te peser avec le poids de mon regard de mépris poser sur toi !- ce sont des livres, avec plusieurs récits dans le récit et des numéros qui vous permettent de choisir le déroulement de l'histoire et sa fin.

Ceci est l'introduction et n'est donc là que pour vous donnez un départ neutre, j'ai donc pris le parti de la faire raconter par le biais d'un échange entre un grand père et sa petite fille, qui peut aussi évoluer vers un autre type de texte plus direct.

Le but étant de déterminer dans un premier temps par vos votes, si toute fois il y en a, la suite de l'histoire, les différents protagonistes....

Bien que je me suis permise de commencer le récit, toute personne motivée à écrire une partie est la bienvenue, en sachant qu'il lui faudra alors prendre en compte les choix des votants et la contrainte du récit qui se devra d'avoir une fin ouverte sur différentes possibilités de votre choix, pour permettre un vote pour vos lecteurs.

Surtout m'avertir par Mp pour savoir qui se propose pour ne pas avoir plusieurs récits concurrent en même temps, quoique ça serait intéressant ^^ si on y met les scénario en compétition, ou alors de faire voter les gens entre les différentes personnes qui se proposeront de le poursuivre.

Je le lance donc, sans trop d'espoirs que ce soit une réussite, mais y parait que ça fait vivre... fin pas la réussite... enfin si, mais je parlais de l'espoir...

Les critiques sur l'histoire et l'écriture sont les bienvenue aussi : j'allègerais les descriptions si vous les trouvez lourde, soignerais mon mauvais français par les pansement de vos remarques (ou l'antidote... le logiciel, si ça m'exaspère de vous entendre rabâcher que je suis franchement nulle de ne savoir me corriger).

_________________


Dernière édition par Hecchima le Lun 31 Oct 2011, 9:36 am; édité 5 fois
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Hecchima
Sennin


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MessagePosté le: Dim 16 Oct 2011, 12:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 1


Le commencement
(oui, je suis pas originale, c'était soit ça, soit "introduction"...)

Spoil:
J’avais dans les 8 ou 9 ans quand mes parents décidèrent qu’ils étaient temps que je rencontre mes grands-parents paternels.

Ce n’est pas par animosité entre mon père et eux qu’ils ne s’étaient pas vus depuis longtemps, mais à cause des obligations de diplomate de mon père qui les avaient séparés depuis si longtemps.

J’étais donc née dans un pays, loin de mes racines paternelles, d’une femme de ce peuple que mon père considérait aujourd’hui comme de sa propre famille.

Du moins en apparence, c’était l’explication de cette séparation prolongée que l’on me donnait, car même si aujourd’hui il se refusera de l’admettre ; en grandissant, j’ai fini par comprendre que cette place qu’il s’était empressé de prendre loin de sa patrie, avait pour qualité première de se soustraire d’une ombre pesante dans laquelle il avait grandi ; celle de cet homme qu’il respectait et aimait pourtant plus que tout, mais qu’il l’avait bien malgré lui par sa vie, étouffait, condamnait à mettre la barre toujours plus haut et n’ayant pour tout espoir d’y parvenir, qu’une grande tragédie se produise, où il pourrait s’illustrer pour prouver sa valeur aux yeux de ses compatriotes.

Mon père a donc choisi de s’éloigner, pour tracer ses propres sillons en droite lignes de celles de l’auteur de ses jours, en renforçant la paix qu’il avait contribué à apporter ; assez distant l’un de l’autre pour que toute comparaison entre eux soit la moins fréquente possible, où être un « fils de » était plus facile à vivre.

Avait-il trouvé satisfaction ? Je me plais à le croire. Pour ma part, je suis très fière d’être la fille d’un diplomate dont la réputation d’efficacité n’était plus à faire. Et aux nombres de témoignage d’affections de part et d’autre qu’il recevait, ne faisaient que me conforter dans l’idée qu’il avait pris la bonne décision. Tout comme j’étais fière d’être une des résultantes de ce choix.

Cela n’est pas le propos de mon témoignage, cependant je ne peux m’empêcher de faire un parallèle, qui expliquerait pourquoi j’ai tant envie de raconter la rencontre et la relation que j’entretenais avec ce grand-père ; d’égratigner un peu la légende pour vous laissez voir un peu de l’être humain que je voyais respirer devant moi ; bien plus palpable que les statues et les traces qu’il avait laissées dans l’histoire pour le comprendre et le connaitre pleinement, qu’en rien il n’était pesant à être de sa descendance et de son sang, si ce n’est dans les yeux des personnes presque déçues de nous voir si communs et mortels, tant ils le glorifiaient ou le maudissaient peut-être.

Tout comme mon père, j’étais la « petite-fille de ». Bien que ma condition de femme ne me mette pas dans une telle position de « compétition ». Dans le monde où je vis, la place la plus logique d’une femme est prés de ses enfants et de son mari, on attend de nous pas plus que cela, même si rien nous interdit à vouer notre vie à d’autres ambitions, de s’affranchir de ce rôle que notre société se plait à nous attribuer. Je n’avais donc pas à avoir une reconnaissance avide de mes contemporains. A cette époque là, je n’en avais pas tout du moins, n’ayant pas conscience du réel poids de l’héritage que l’on me laissait à porter.
Je me contentais d’être la « petite-fille de », fille d’un diplomate respecté et aimé, qui allait pour la première fois rencontrer son grand-père, qui, bien qu’elle savait célèbre, n’en avait vu que quelques rares photos montrant un jeune homme volontaire et préoccupé, mais tellement loin de l’image d’un« papi » qu’elle voulait « gâteau », au point de les voir si peu en accord avec la vision qu’elle s’en faisait, l’a porté plus vers l’indifférence que vers l’intérêt, tout au plus un haussement d’épaule d’ennui pour les avoir trop vu.

Je ne connaissais pas celui du côté maternel, mort quelques années avant ma naissance, celui-là se devait d’être parfait, puisque tout le monde le considérer comme une légende. C’était donc moi qui attendais qu’il me prouve sa valeur en tant que grand-père et n’en était pas du tout intimidée. Et comme tout enfant d’un certain âge, donnant l’aspect quelque peu d’être ingrat, j’étais bien plus excitée par le long voyage en lui-même que par la destination. Il y avait tant à voir, tant de péripéties espérées, que les quelques mois où l’on m’envoyait vivre chez mes aïeux, me semblait n’être qu’une anecdote dans ce périple.

Cela me fait sourire en y repensant, car les ans passant, je constate que je dois faire un effort pour me souvenir du voyage qui m’y a conduit, mais une simple odeur, une expression, un mot ou un son me renvoient à ce séjour, avec tendresse, instantanément.

La dernière journée, la route avait été longue et ennuyeuse, j’avais donc parcouru la dernière ligne droite en somnolant et c’est donc toute endormie que je sortis du véhicule que le gouvernement avait mis à la disposition de mon père, pour me faire connaitre la nation qui l’avait vu naitre. Entre deux eaux, le regard trouble, je me frottais les yeux, quand je le vis pour la première fois.

Ma première constatation fut qu’il était vieux, cela me plut, après tout c’était en concordance avec l’image d’Épinal que je m’étais construite. Sa peau était un parchemin où l’on pouvait lire, grâce aux rides du front et celles dites « du lion », qu’il avait eu pas mal de soucis ou de problèmes à résoudre, mais cela ne lui avait pas pour autant aigri le caractère, si on en croyait les rides d’expressions profondes autour de ses yeux qui témoignaient de sourires fréquents. Son regard, à cette instant précis, était comme le miens : interrogatif.
Quelques secondes d’un flottement faite d’incertitudes gênées de pouvoir confondre une personne que l’on a jamais vu, mais que l’on se doit de reconnaitre d’emblée pour ne pas se sentir indigne ; puis il se pencha pour se mettre à ma hauteur et me dit très sérieusement, avec le ton de quelqu’un qui énonce une évidence universelle, sans parvenir à cacher un air malicieux :
_C’est toi !
_ Oui, c’est moi ! rétorquais-je avec le même aplomb.
Et j’eus l’étrange sensation que nous nous étions toujours connus.


Quel grand père ?

On peut aussi déterminé la grand-mère en fonction de vos commentaires.
Et merci au courageux qui se sont pris la peine de lire.

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bob lorris
Jounin


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MessagePosté le: Dim 16 Oct 2011, 10:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

Comment veux-tu que l'on t’accompagne si tu met la barre aussi haute hechima ? Laughing
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Mat
Jûbi


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MessagePosté le: Dim 16 Oct 2011, 12:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ta signature nous prévient et les fautes ne pénalisent pas vraiment la lecture. Une introduction bien détaillée qui a déjà permis de répondre à pas mal de questions que j'avais en tête.

J'ai quelques questions, demandes de précision afin de bien saisir ce qui est en jeu (pour ma compréhension personnelle). Pardon d'avance si elles apparaissent naïves :

Il s'agit de faire quelque chose traitant de l'après manga ? D'introduire des personnages totalement nouveaux ou alors à partir de ce début de remonter le temps ? Est-ce que cette fiction se veut réflexive ou bien des affrontements peuvent s'y dérouler ?

J'ai voté pour Gaara afin de traiter d'une branche de l'histoire qui soit liée à Naruto mais qui, en même temps, possède une autonomie (et puis vu l'histoire familiale de Gaara, voir ses descendants n'est pas inintéressant).


Edit : Merci pour tes réponses. Wink


Dernière édition par Mat le Mar 18 Oct 2011, 12:25 pm; édité 1 fois
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Isumi
En cierto modo
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MessagePosté le: Dim 16 Oct 2011, 12:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La griffe du lion, la réflexion, la diplomatie du pèreainsi que le coup de l'épouse d'un autre peuple, je pense volontiers à Shika.


Pour autant, le côté barre très haute, héros et l'évocation des statues, amènent plutôt vers Naruto..Lle rire aussi.
Le père diplomate aussi, finalement, puisqu’il serait drôle que le fils de Naruto se soit lancé dans la diplomatie (perpétuant le chemin de paix que tu as évoqué) en hommage aux capacités de retournement de cerveau no jutsu qui auraient pu se transmettre. Laughing
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Hecchima
Sennin


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MessagePosté le: Dim 16 Oct 2011, 2:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, j'avoue que ça va être un peu casse-tête de transposer le système du livre-jeu pour qu'il colle au format d'un forum et que l'histoire reste attractive, c'est pour ça que les passages devront être quelque peu détaillé pour ne pas rester sur sa faim, en attendant la suite, et surtout de trouver les choix que je mettrais à votre disposition. Il pourrait en avoir plusieurs, genre :
Quel personnage, quel scénario vous préférez, qui gagne contre qui si c'est un combat, mais qui ne tente rien n'a rien comme on dit !



bobby a écrit:
Comment veux-tu que l'on t’accompagne si tu met la barre aussi haute hechima ? Laughing


je sais pas comment je dois prendre ta question, un compliment ou tout l'inverse Laughing étant une complexée, de mon propre aveux, le texte est pas franchement motivant pour avoir envie de le poursuivre pour certains... et ma syntaxe est quelque peu indigeste :s j'en ai bien peur...

Donc y a plusieurs manières de te répondre Bobby :

Spoil:
Mode assurance : Et moi qui croyais que vous aimiez relever les défis ?

Mode doute existentialiste : c'est vrai que c'est très bourratif comme texte... j'ai mis un peu trop de digression sur les réflexions de la petite-fille. C'est pas plutôt pour moi qu'elle est trop haute la barre ?

Mode Démago : Je prends pas mes lecteur pour des cons, moi monsieur !

Mode Vérité : j'ai tiré un bout de langue, tellement je me suis appliquée sur le texte, elle a fini par craqueler par manque d'humidité, et comme j'aime approfondir la psychologie des personnages, j'ai tendance à en foutre par tout ! En plus je suis influencée par ce que je suis en train de lire : Le Tambour... et niveau descriptions et digressions, ça envoie du lourd !!! Puis mon talent d'écriture est assez aléatoire, donc le niveau des textes suivent la courbe de mon inspiration du moment et de mon envie de bien faire, surtout....




Citation:
Il s'agit de faire quelque chose traitant de l'après manga ? D'introduire des personnages totalement nouveaux ou alors à partir de ce début de remonter le temps ? Est-ce que cette fiction se veut réflexive ou bien des affrontements peuvent s'y dérouler ?


Je ne trouve pas tes questions naïves, mais si elles le sont, elles ont au moins le mérite d'éclaircir les possibilités :

Oui c'est un après manga, ce qui permet une plus grande liberté quant aux histoires qui peuvent se situer à la suite, de mettre de nouveaux personnages, d'ouvrir d'autres horizons.... ce qui n'empêche pas de raconter des anecdotes qui se passerait pendant et avant le récit existant, sur les personnages que nous connaissons, d'imaginer des explications que le manga n'aurait pas fournir sur certains,ou par le grand-père, celui-ci pourrait même avoir des anecdotes historique sur la genèse du monde shinobi qu'il aurait appris au cours de sa vie, bref d'étayer un peu plus l'univers de kishimoto.
Et bien entendu, cela peut prendre plusieurs formes diverses et variées pour les expliquer : le dialogue entre la petite fille et son grand père, permettrait d'y mettre justement la manière de pensée de chacun. Ou directement des flash back, qui n'aura pour but que de raconter l'anecdote en question.

Je suis pas très douée pour les descriptions de combat et l'histoire de chakra et techniques à mettre en action, et les rendre captivant, mais vu l'univers shinobiesque, je serais bien obligée d'en passer par là, ça me parait inévitable ( d'ailleurs si quelqu'un peut m'aider à ce moment là ^^ il aura droit à toute ma reconnaissance éternelle et un mars à sa demande Very Happy)

Citation:
La griffe du lion, la réflexion, la diplomatie, l'épouse d'un autre peuple, je pense à Shika.


Qu'est ce que tu entends par "griffe du lion" ?

C'est vrai que shika colle beaucoup à la description, du coup, Isumi tu me fais comprendre que ça pourrait prêter à confusion.

Pour que tout le monde le comprenne bien : là on ne parle pas de lui, quand on parle de "femme d'un autre peuple", de diplomatie, ça serait son hypothétique fils. Et la réflexion est de la petite fille.
Cela dit ça n'empêche pas que ce soit lui le grand-père.

Citation:
Pour autant, le côté barre très haute, héros et l'évocation des statues, amènent plutôt vers Naruto..Lle rire aussi.
Le père diplomate aussi, finalement, puisqu’il serait drôle que le fils de Naruto se soit lancé dans la diplomatie (perpétuant le chemin de paix que tu as évoqué) en hommage aux capacités de retournement de cerveau no jutsu qui auraient pu se transmettre


pas forcément, car tous on contribuait à la paix, ou indirectement si ce n'est pas Naruto de choisi, ils ont travaillé avec lui à l'apporter, ce qui expliquerait la chose et si c'est sasuke qui est choisi je trouverais bien une manière de l'expliquer.
Et les héros légendaires ne manque pas dans Naruto, il en a pas l'exclusivité ^^, surtout avec un recul générationnel.

En tous cas, grand merci aux modos de donner l'exemple ^^

_________________


Dernière édition par Hecchima le Dim 16 Oct 2011, 4:33 pm; édité 2 fois
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Isumi
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MessagePosté le: Dim 16 Oct 2011, 3:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Qu'est ce que tu entends par "griffe du lion" ?


ça:
Citation:
Sa peau était un parchemin où l’on pouvait lire, grâce aux rides du front et celles dites « du lion », qu’il avait eu pas mal de soucis ou de problèmes à résoudre
.

Au temps pour moi si c'est pas son appellation orthodoxe.

Citation:
Pour que tout le monde le comprenne bien : là on ne parle pas de lui, quand on parle de "femme d'un autre peuple", de diplomatie, ça serait son hypothétique fils. Et la réflexion est de la petite fille.
Cela dit ça n'empêche pas que ce soit lui le grand-père.


C'était bien verstanden Wink

Mais ça m'a amené quand même Shika car ça participe au réseau symbolique que m'évoque ce perso et l'histoire de sa famille en découlerait.

@ Mat
Citation:
D'introduire des personnages totalement nouveaux ou alors à partir de ce début de remonter le temps ? Est-ce que cette fiction se veut réflexive ou bien des affrontements peuvent s'y dérouler


T'as l'air bien parti sur les bonnes questions pour la fic dont je tairais le nom Razz Mais celle-ci pourrait nous fournir un entraînement. Mr. Green
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Hecchima
Sennin


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MessagePosté le: Dim 16 Oct 2011, 3:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
T'as l'air bien parti sur les bonnes question pour la fic dont je tairais le nom Razz Mais celle-ci pourrait nous fournir un entraînement. Mr. Green


je ne sais pas de quoi vous parlez, mais je n'attends que ça ! Very Happy
Que ce soit un entrainement, que vous preniez part, si vous avez la motivation, de vous mettre à écrire une des anecdotes du grand-père. Puis par les règles imposée, ça sera un jeu pour certains ou un exercice d'écriture avec contrainte ^^

Citation:
C'était bien verstanden


j'avais compris que tu m'avais compris, pour que tu comprennes que je t'avais compris, mais comme j'étais pas sûre que les autres avaient compris ^^ je récapépéte

Isumi: depuis le bédut Very Happy Sinon, Hechima, avec plaisir pour écrire au moins une anecdote, pourquoi pas ?
@isumi : c'est pas tombé sous l'oeil d'une aveugle Very Happy

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bob lorris
Jounin


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MessagePosté le: Dim 16 Oct 2011, 5:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'était un compliment parce que c'est bien écris. Mais si tu payes avec des mars peut-être que j'essayerais. Razz


Pour le grand-père je n'imagine pas Naruto car je ne le vois pas mettre la pression à son fils pour qu'il réussisse. Mais c'est mon avis. Bonne continuation en tout cas.
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Hecchima
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MessagePosté le: Dim 16 Oct 2011, 6:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Pour le grand-père je n'imagine pas Naruto car je ne le vois pas mettre la pression à son fils pour qu'il réussisse. Mais c'est mon avis. Bonne continuation en tout cas.


Ce n'est pas le grand père qui met la pression sur son fils, mais ses exploits ou le fait d'être un puissant ninja avec de grand pouvoir et la légende renvoie constamment au fiston par la comparaison de ce qu'il est ou ce qu'il fait, qu'il n'est pas à la hauteur.

Citation:
C'était un compliment parce que c'est bien écris. Mais si tu payes avec des mars peut-être que j'essayerais. Razz

Merci Smile

xp de charisme : 1
xp de complexée : 0
:p
'
Cool pour ta proposition !

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Hecchima
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MessagePosté le: Lun 31 Oct 2011, 9:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

AAAAAAAAAh ! Comme ça fait du bien d'aller au boulot à 6h du mat et de bosser plus d'une heure pour des prunes, parce qu'en fait les madames collègues te disent doucement que c'est demain que tu dois travailler, pas aujourd'hui. Ce qui est nul, mais finalement, ça m'arrange, j'ai pas dormis de la nuit, donc tout ça pour dire que pour passer le temps, jusqu'à la soi-disant heure, où j'aurais pas du partir de chez moi en fait, j'ai écris le 2ième morceau ! (Et non, j'ai pas oublié !)

CHapitre 2


Et parce que je suis une fille bien, je mets une musique d'ambiance, ou un générique au choix (mouhahaha) :




A la découvert de Gakane


Première partie :

Spoil:

Mon grand-père et moi, étions assis, à même le parquet polis de la galerie, à siroter un jus d’orange bien frais, pressés et préparés par ses soins.Grand-mère nous avait laissé seuls ; appelée par une amie pour une quelconque aide qu’elle devait lui fournir, dont je ne me souviens plus les raisons précises.

Mes grands-parents habitaient depuis quelques années, en dehors de l’enceinte protectrice de Konoha, dans cette petite maison atypique dans la région, entourée d’un petit bois, bien calme. Par cette position excentré, elle n’avait pas subit les outrages connus par celles du village lors de l’attaque de Pain, les réduisant en un tas de ruines fumantes de poussières, alors qu'elle était restée bien à l'abri, puisque pour y parvenir, il fallait emprunter un chemin sinueux qui passait derrière la montagne qui surplombait Konoha, où l’on pouvait admirer les immenses portraits sculptés, à même la roche, des hokages.

" _ Tu vois, c’est une petite maison, car ta grand-mère et moi, se faisons vieux pour entretenir la grande qu’on nous avait offert à notre mariage, on a préféré la laisser à ta tante. Puis cette vieille bicoque est encore plus vieille que nous, ce qui nous donne la sensation d’être encore jeune. me répondit-il quand je me suis étonnée de voir l’endroit où il vivait. Ça doit te changer de l’endroit où tu vis, hein ?"

Personne ne connaissait le pays de ma mère à l'époque de sa redécouverte par mon grand-père. Le monde shinobi n’en avait gardé que de vagues évocations sur des bouts de parchemins, parsemés aux quatre coins des différents pays. Oublié de tous, au mieux un pays pris pour une des nombreuses légendes qui pullulaient déjà leurs contrées, du moins, jusqu’à ce que mon aïeul ne s’entête à le retrouver. Très peu de shinobi, y a avait eu accès depuis. Le travail de mon père était donc important pour aplanir les différences, et nous permettait de vivre au plus proche des hautes sphères du pays, avec des appartements vastes et plutôt luxueux où vivre, non par goût de la richesse, car à vrai dire, nous restions la plupart du temps dans 3 pièces, les plus petites ; le restes ne servant que pour recevoir les personnes de haut rang, que la diplomatie obligeait mes parents à côtoyer fréquemment, sans pour autant avoir honte de leur logis, ni être méprisés de certains qui accordaient au train de vie d’un diplomate, une importance qu’ils jugeraient plus ou moins influent dans leurs relations par la suite, pour ceux là, il fallait toute l'apparence que le pouvoir permet d'obtenir.

« _ Dis moi grand-père, comment tu as fait pour venir jusqu’au pays Gakane ? demandais-je avec curiosité »

Bien que j’avais déjà eu quelques explications de mon père, mais celui-ci était à peine plus vieux que moi, lorsque tout a commencé.
Il s’embrouillait toujours sur les réels pourquoi, comment, avec la version officielle, qu’il répétait inlassablement lors de rencontres avec des dignitaires de passage qui lui posaient la même question. Papa pour couper court à mes interrogations, finissait toujours par me pousser hors de son bureau en prétextant un rendez-vous important, ou une chose à faire capitale. Mais devant mon insistance à lui demander des précisions, une fois qu’il était entrée à la maison après sa longue journée, il soupirait en maudissant le sang d’Uzumaki qui coulait dans mes veines, qui ne me faisait jamais lâché un morceau que je convoitais et m’avouait, penaud, ne pas en savoir d’avantage, cependant, là non plus, je ne voulais pas le croire à son grand dam.

« _ Comment j’ai connu le pays Gakane ? Hum… »

Devant le long moment de réflexion, le menton prit dans sa mains, comme pour stabiliser sa tête, les souvenirs s'entrechoquant à l'intérieur, au risque de la faire tanguer, comme une barque sur un flot tumultueux ; une expression rétrécissant ses yeux en petites fentes bleus, scrutant un passé qui avait l’air lointain - en tous les cas, du haut de mes 8 ans, cela me parait être une éternité - Je commençais à m’inquiéter qu’il ne puisse s’en souvenir, en trop vieux loup de mer, fatigué de lutter contre les éléments, qui n'arrivait plus à capter le bon courant, lui permettant de remonter le fil de ses pensées.

Soudain, il me fit sursauter en frappant du poing la paume de son autre main, comme s’il avait enfin trouvé une solution ardue qu’il cherchait en vain :

« _ Bon autant te dire la vérité ! Après tout Nanoka, tu es ma petite-fille, j’ai pas besoin de faire le beau devant toi. Tu sais quand on a été hokage, on est obligé de se faire passer pour plus respectable que l’on est, pour le faire croire aux autres personnes et les impressionner. Tu comprends ?

_ Oui, papa dit toujours que la diplomatie passe par le théâtre ! proclamai-je de mon ton le plus grandiloquent, tant ça me paraissait un sujet sérieux.

_ Ouais, ça prouve que mon fiston tient beaucoup plus de sa mère que de moi, parce que j'ai mis plusieurs années à le comprendre ça…. Bref, si j’ai connu l’existence du pays Gakane et de la fameuse barrière kemutai, c’est simplement par flemme de lire les dossiers. soupira-t-il presque gêné. »

Devant mon incompréhension, il me demanda avec un sourire malicieux :

« _ Ton père ne t’a pas dit, qu’un bon commandement passe par une délégation efficace ?

_ Euh non, ça veut dire quoi ? »

« _ Ben que j’aimais pas lire, comme mon sensei adorait ça, je lui refilais les dossiers en cours. Pis, il me disait ce que j’avais à savoir, en m’expliquant d’une manière que je comprenne parfaitement les problèmes à gérer ou les besoins à satisfaire, pour donner mes ordres.
Mais un jour Sakura, m’a pincé en train de dormir sur le bureau, pendant que Kakashi lisait les dossiers pour moi sur le canapé, et elle m’a foutu une de ses raclées ! s’exclama-t-il, les yeux levé aux ciel, il prit soudain un moue de mépris et une voix aigue : Quel flemmard tu fais Naruto ! T’es un Hokage maintenant ! Tu es la honte du pays du feu ! N’importe qui aurait pu rentrer dans l’bureau ! »

Puis s’arrêtant, il prit certainement l’air le plus sérieux, que je ne lui vis plus jamais réussir à prendre aux cours des mois suivant :

« _C’est ce jour là, que j’ai compris l’importance de l’apparence d’un hokage pour qu’on le respecte, d’ailleurs. Faut dire que Sakura a toujours su me donner des explications que je percute vite. remarqua-il en faisant semblant de s’émerveiller et se frottant un endroit où le souvenir cuisant d’une de ces explications se faisait encore sentir à leurs simples évocations. Donc, à partir de ce jour, j’ai fait semblant de lire mes dossiers ou des bouquins qui trainaient çà et là, surtout quand elle était dans les parages, mais tout en continuant le petit stratagème avec Kakashi. Le traitre, qu’en j’y repense ! Même pas il a cherché à me défendre face à Sakura, il s’est contenté de m’enfoncer encore plus, en riant sur le fait que c'était lui qui devrait être à ma place, mais que finalement, c'était bien pour lui, s'il y avait quelque chose qui n'allait pas, c'était moi qui prenait des roustes. Et …

_ Mais c’est quoi le rapport avec Gakane ? l’arrêtais-je sur cette digression.

_ j’y viens, madame impatiente, bouscule pas le vieux ! s’indigna-t-il, puis avec l’impression de me scruter des pieds à la tête : toi, c’est pas de ta grand-mère que tu tiens, c’est certain… »

Puis avec un long soupir, il prit tout son temps pour reprendre, en savourant du coin de l'oeil, mon énervement d’attendre la suite, et il me tapota l’épaule en me faisant un clin d’œil complice :

« _ C’est énervant, hein ? Moi aussi, je déteste quand on me fait ça. Bon, reprenons. Et bien en fait, un jour, j’ai pris un vieux manuscrit, qui se trouvait dans la bibliothèque privée des hokages, mais j’ai été attiré par le nom du Rikkudo Sennin qui m'avait sauté au yeux, quand j'ai commencé à faire semblant de le lire, devant Sakura.
A peine j’avais mis le nez dedans, que je l’ai lu pour de bon. C’est comme ça que j’ai appris l’existence des Gakane, de la barrière que le sage avait mis en place pour préserver une terre de l’ancien temps… c’était passionnant à lire ! mais court. J’ai passé bien 3 semaines à rechercher tout ce que je pouvais trouver sur le sujet, ne serait-ce que pour vraiment lire : le temps passait plus vite que de faire semblant. Mais il n’y avait pas grand-chose, j’ai laissé tombé un petit moment. Une année peut-être bien, avant de tomber sur un vieux dossier, un peu par hasard, qui parlait d’un Gakane parmi nous. J’ai donc demandé qui étaient les descendants directs, mais personne ne le savait, puis il a fini par se dénoncer lui-même quand j’ai découvert un autre dossier beaucoup plus parlant. C’est là, qu’être hokage donne de sérieux avantages. J’ai farfouillé dans les rapports et j’ai découvert qu’à la création de Konoha, le seigneur de l’époque, à Gakane, s’était inquiété de l’importance que ça prenait le système des villages cachés. Alors, il a envoyé un de ses fils, pour créer une sorte d’alliance avec nous, en restant et en nous aidant à nous défendre, tout en donnant les informations à son pays de ce qu’il se passait au cas où.
Hashimara avait consenti à tout ça, à la condition que les Gakane leur fournissent un asile, si cette histoire de village caché devait mal finir. Cela dit, ils devaient cacher qu’il y avait un Gakane au village, pour ne pas non plus insultait les autres clans. C'était un peu comme si les senju avouaient qu'ils ne croyaient pas vraiment à leur propre projet et qu'ils ne leur faisaient pas totalement confiance, en ayant un plan de secours. Pis beaucoup de shinobis auraient considéré ça comme une alliance contre-nature, avec des gens qu’ils considéreraient comme étranges.

_ Étranges ! Contre-nature ! Mais c’est idiot ! Ici, y en a bien qui se transforment en flaque d’eau ! hoquetai-je devant un tel affront fait à mes origines maternelles, au point de me faire monter les larmes aux yeux. »

Grand-père me fit un large sourire, où je ne sus lire si cela était de la satisfaction ou de la fierté. Me caressant doucement ma tête pour calmer ma colère :

« _ C’est exactement ce que j’ai dit aux personnes me sortant cette excuse pour ne pas les contacter. Ils me voyaient comme un taré, à l'époque, tu sais ? Jusqu’au jour où j’ai trouvé le pays Gakane et leur ai fait voir kemutai ! Là, par contre, il n’y avait plus personne pour me dire que j’étais un fou de croire une pareille bêtise, bon pour faire un contes pour enfant, selon eux. Aller va ! On va aller piquer quelques Azuki, sans attendre qu’ils refroidissent, pour te calmer. Le but du jeu c’est de ne pas se faire prendre : Ta grand-mère est très forte à repérer les filous de notre espèce, qui se faufilent pour voler dans la cuisine, comme elle vient juste de rentrer, ça risque d’être amusant. »


/ !Attention \ il y a deux questions pour la poursuite de l'histoire, donc pas de sondage, il faut me répondre directement ^^ :


Qui est donc le descendant Gakane ?

-Sarutobi Konohamaru
-Hatake Kakashi
-Inuzuka Kiba
- Autre (précisez j'ai toujours pas de dons de clairvoyance)


Qui est la grand mère de Nanoka Uzumaki ?

-Sakura
-Hinata
-Ino (ben quoi ? Y a pas grand choix)
- Autre (précisez... voir le premier autre, qui vous dit pourquoi !)

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Dernière édition par Hecchima le Dim 23 Déc 2012, 9:47 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Jeu 10 Nov 2011, 6:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce qui est bien avec ma fanfic, c'est que tant que vous ne votez pas, je suis en vacances Razz

Donc si vous m'aimez pas ou que vous m'en voulez, faut voter pour me punir.

Et ceux qui m'aime bien, vous pouvez aussi je suis pas rancunière ^^

bon je vais de ce pas aller lire quelques fanfics à mon tour


Isumi; ne m'en veux pas, mais j'ai beaucoup de mal avec ta narration, cette fois. La ponctuation, toussa. Faudra justement que je sois en vacance :p

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MessagePosté le: Jeu 17 Nov 2011, 1:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le récit avance et les premières restrictions s'observent, en lien avec la réponse à la première question. Cette histoire de la terre préservée est pas mal, il était fort ce Sage !

La deuxième question va engendrer des polémiques. Very Happy

Les deux questions ne sont pas aisées à trancher. Pour le descendant Gakane j'avais comme idée de mettre Lee mais cela me bloque. Voter pour Konohamaru pourquoi pas, surtout que son grand-père a été l'élève des premiers Hokages mais cela lui offrirait une visibilité pouvant entrer en contradiction avec ce qui peut être dit dans le chapitre (quoique cela pourrait expliquer pourquoi Danzô et le conseil pouvaient l'influencer, notamment dans l'affaire des Uchiwa...). Du coup cela relance Hatake Kakashi... et je crois que je vais rester sur ce dernier.

La mère-grand de Nanoka : j'hésite entre Karui et Hinata. La première permet d'introduire une nouveauté et elle a un caractère pas facile. Du coup, ce n'est pas sûr que cela marche avec Naruto donc il aura divorcé d'elle pour se mettre avec Hinata. Va pour Hinata.
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Hecchima
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MessagePosté le: Jeu 17 Nov 2011, 5:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

@Mat tu m'aimes pas ... je le savais !!!!! Laughing
1) kakashi
2) Hinata
Vote pris en compte ^^

Karui... le(s) pauvre(s), pas étonnant qu'ils aient divorcé !
En tous cas, j'aime bien ton cheminement de pensée pour exposer tes choix.

@isumi : j'avoue qu'en me relisant, j'aurais pu remanier pas mal le texte; pour qu'il coule tout seul, supprimer certaines phrases (je l'ai écris pour passer le temps sans vraiment le mettre en forme :x), vais voir ce que je peux faire, corriger les nombreuses fautes, puis la ponctuation a toujours été un point faible dans leurs subtilités, j'ai du mal ^^, tu risques de revoir ces erreurs dans les prochains textes.
(j'avais pas vu que tu m'avais répondu en te faufilant bleuâtement dans mon post ^^)

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MessagePosté le: Dim 23 Déc 2012, 4:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mieux vaut tard que jamais ^^

Bon, comme le jeu de vote n'est pas très prisé (merci à Mat) je choisis pour ce chap, de ne pas en faire pour avancer un peu (et aussi que je me suis lancée sans faire gaffe de laisser une ouverture... mais chuteuh !)

Bon j'ai comme l'impression qu'il est un peu ennuyeux, je sais plus a force de reprendre des parties, j'ai plus de recul, bonne chance au courageux...

Chapitre III :


L'heure entre chien et loup


Spoil:
Hashirama avait longtemps pesé le pour et le contre des négociations en cours, avec cette étrange personne qu'était Akrilone, tant il la mettait mal à l'aise depuis quelques temps.
Non qu'elle était d'un abord désagréable, au contraire, mais malgré son expression calme, sa voix posée et douce avec un léger accent qui la rendait encore plus exotique ; dès que leur regard se rencontraient, les pupilles de la jeune femme lui donnaient l'impression de deux petites furies noires dans leur robe d'or, entraînées dans une danse nerveuse et scrutatrice du moindres de ses faits, gestes ou même pensées, prêtent à le déchiqueter aux moindres faux pas qu'il pourrait faire, dans un rythme qu'elles seules semblaient maîtriser parfaitement.

Akrilone attendait tranquillement un peu à l'écart des deux hommes qui discutait de son avenir dans leurs projets. Les « deux furies » fixaient l'horizon, donnant l'occasion au Senju de la contempler, sans à avoir à les affronter.
Sa chevelure d'un blanc laiteux, tout comme sa peau, prenaient la couleur de l'aurore, dans ce champ éloigné du village de Konoha.
Charmant tableau, qu'il aurait pu admirer longtemps ainsi à la dérobée, s'il en avait eu le loisir, mais les paroles de Madara lui revenant en mémoire, lui fit baisser instantanément les yeux sur l'herbe scintillante de rosée.

_Une beauté presque animal, mais pas d'un gentil animal qu'on domestique, si tu veux mon avis, Hashirama. Je dirais qu'elle est une belle louve prête à tout faire pour son petit par temps de famine...
Telle fut la description sans compromis de Madara la seule et unique fois qu'il l'avait vu. Par la suite, les rares fois où ils avaient abordé le sujet, ce n'était plus qu'en l'appelant la louve.

Madara avait toujours eu le chic pour donner son avis de manière imagée. C'était aussi le roi pour donner des surnoms aux gens qu'il croisait.

Surnoms qui passaient généralement à la postérité à l'instar du sien, le "Senju de la forêt", bien qu'il ne s'était pas creusé la tête pour trouver celui-là. Rarement respectueux d'un adversaire, donnait un surnom était sa manière bien à lui de reconnaître une existence et surtout la valeur d'un combattant à ses yeux.
Hashirama pensait surtout à celui de son ami Sasuke. Ne faisant parti d'aucun clan, et à part celui de sa mère, qu'il gardait secret pour lui éviter des représailles, ce dernier n'avait aucun nom propre à donner. Ses origines honteuses, le faisaient bouillir de rage, à chaque fois qu'une personne le lui rappelait en l'appelant l'"issu de guerre", c'était une expression consacrée alors, pour tout enfant né des suites d'un viol commis par un ninja durant une guerre.
Sasuke s'était enrôlé très jeune dans un de ses innombrables groupes, plus mercenaires que ninjas, qui sillonnaient le monde, se louant au plus offrant : tantôt aux clans, tantôt directement aux seigneurs du coin. Il avait eu ainsi le secret espoir d'y faire ses preuves, de s'aguerrir et de pouvoir un jour venger l'honneur de sa mère.

Hélas pour lui, c'était justement la vengeance de l' « issu de guerre » qui avait fait de lui une sorte de légende, qu'on se racontait entre shinobi dans les tavernes, ou les soirs de tour de garde ennuyeux.
Au gré des imaginations, Sasuke pouvait devenir un géant musculeux ou un nain chétif ; il pouvait avoir affronter 1 à 100 adverses ; ce paternel, dont il se serait bien passé, pouvait devenir roi d'un pays ou être le dernier des mercenaires, mais la seule et unique chose qui restait invariable, c'était ce surnom qu'il détestait.
Pourquoi fallait-il que le monde entier ne fasse que pointer du doigt, à chacun de ses pas, ce qu'il avait justement essayé d'effacer pour de bons en envoyant ad patres le vil auteur de ses jours ?

Cette célébrité amer était devenu son lot quotidien, jusqu'au jour où "Sasuke l'issu de guerre" devint le Sarutobi dans la bouche du dangereux Uchiha.
Madara l'avait estimé aussi facétieux, agile et malin qu'un singe, car il fut l'un des rares ninjas à s'approcher assez près d'un de ses précieux sharingan, au risque de le lui crever.
Il ne fallut pas longtemps pour que le reste des ninja, amis ou ennemis, le surnomment ainsi aussi.

A l'évocation de se souvenir d'une période périlleuse mais tellement plus simple pour lui qu'aujourd'hui, Hashimara sourit, mais ne put retenir un soupir de soulagement, de savoir son ami loin d'ici. Si Sasuke était un génie du ninjutsu, il l'était aussi dans l'art de savoir mettre de l'ambiance partout où il se trouvait, et pas forcément celle de circonstance.

Sasuke es-tu toujours aussi fier de porter ce surnom aujourd'hui ?

_Tu m'écoutes ? demanda Tobirama sur un ton de reproche, qui nous dit que la louve n'est pas là pour compromettre le plan ? Les Gakane n'ont aucun intérêt à voir le monde shinobi s'unir.

_Madara l'a déjà bien compromis. Puis arrête de l'appeler la louve, C'est lui qu'il l'avait surnommée comme ça.

_ Voyons, tu connais comme moi la légende du Rikudô Sennin , je vois pas en quoi ça l'insulterait ?

_ Ça fait tellement longtemps qu'ils vivent derrière leur barrière, qu'ils ont peut-être une toute autre version de l'histoire.

Puis ce n'est qu'une légende...

La légende du Rikudô Sennin, n'était parvenu des temps anciens que par bribes décousues, éparpillées dans le monde. Une partie de ces textes étaient d'ailleurs inaccessible pour le commun des mortels, s'il n'était pas pourvue du sharingan. Et les connaissances qu'ils pouvaient en retirer, les Uchiha se gardaient bien de les partager. Même aujourd'hui, leur tablette était un objet sacré, vénéré, mais caché au reste du monde.
Hashimara se demandait souvent, s'ils pouvait voir les écrits grâce à leur pupille, pouvaient-ils les comprendre, malgré tout ?
La plupart des textes étaient dans une langue que peu de personnes déchiffraient. Et le peu qu'il y avait, était si nébuleux, que beaucoup ne s'y fiaient pas, tant les interprétations étaient diverses et variées, sur un personnage qui avait incontestablement existé, mais dont la part du vrai et du faux sur ce qu'il avait fait, était encore sujet à débat.
Les légendes, le temps et surtout le « bouche à oreille » avaient tendance à grossir les traits et à les déformer.
Comme cette histoire de clan au chakra au mille couleurs. Akrilone s'était présenté comme en faisant partie.
Le Senju s'était imaginé un merveilleux chakra scintillant comme un prisme, lorsque sa mère leurs en avait parlée, quand ils n'étaient encore que des enfants, mais aucune personne n'avait jusque là présentait cette particularité, encore moins un clan entier.
C'est du moins ce qu'il pensaient, jusqu'à ce que cette jeune femme lui fasse remarquer que dans la lumière, l'absence totale de couleur donnait le noir, l'inverse donnait le blanc. Le chakra au mille couleurs n'était qu'une forme poétique pour dire chakra de lumière blanche.
Akrilone avait un chakra d'un blanc pur, chose qu'il n'avait jamais vu auparavant non plus, la plupart tirant sur le bleu, le vert, le rouge ou le jaune.

La légende parlait brièvement d'une union contre nature entre une humaine et un esprit de la forêt, dont la forme de prédilection était celle d'un énorme loup blanc. Leurs descendants auraient fondé le clan au chakra au mille couleur, faisant d'eux une sorte de peuple de l'entre deux monde.

Loin d'être respecté par les autres hommes, qui ne voyaient en eux que des êtres corrompus par les esprits, dont le juubi; ils furent longtemps craints, mis à l'écart ou pourchassés par les plus vindicatifs.
Mais le Clan qui n'était pas encore un peuple à part entier, avait été les premiers et les plus fervents des fidèles du sage des six chemins.
En contre partie de leur loyauté, le Rikudô Sennin, leur avait légué un monde à leur mesure et le soin de veiller sur son tombeau, l'entourant de la barrière Kemutai.
En dehors de celle-ci, les hommes exterminèrent, volontairement ou non, presque toutes traces de l'ancien monde, mise à part les bijuu et quelques esprits qui en étaient les derniers témoins.

Quels êtres fabuleux pouvaient encore se cacher sur ces terres ? A quoi pouvait bien ressembler ce tombeau ? Avait-il encore des restes à examiner ? De l'A.D.N a prélevé ?
A toutes ses questions, Akrilone et les siens n'avaient répondu à aucune, et n'y répondraient certainement jamais.

_Écoutez, avec tout le respect que je vous dois, je ne suis pas là pour parler du passé, mais du présent. éluda la jeune femme lors de leur première rencontre. Nous avons fait un long chemin pour venir jusqu'à vous... Un long chemin coûteux en temps et en vie. Nous étions 28 à être envoyé par Abane, notre seigneur. Et comme vous pouvez le constater, nous ne sommes seulement que 4 à avoir atteint vos terres. Mes compagnons ont été décimé par une épidémie pour la plupart... Il y a si longtemps que nos peuples sont séparés, dit-elle en guise de rapide explication. Mon mari fait partie des disparus. C'est à lui qu'incombait normalement la tâche de prendre contact avec vous. Je ne suis pas une spécialiste de ses questions. Je ne peux que louer les esprits d'avoir pu guérir, que la vie que je portais en moi à ce moment là, ait continué à grandir, et d'être parvenu jusqu'ici, avait-elle conclu la gorge serrée.

A cette époque là, Hashimara pouvait encore répondre au regard de la jeune femme, sans sourciller. Bien qu'elle n'avait pas été marqué par les malheurs qu'ils l'avait frappé, il avait pu lire la sincérité de sa tristesse dans ses grand yeux.
Madara avait, quant à lui, finit par émettre des doutes sur son histoire, tant cela lui paraissait invraisemblable, lui posant de multiples questions, tant et si bien que le senju écourta cette première entrevue ,qui tournait en véritable interrogatoire, de peur de voir l'Uchiha activait son sharingan et provoqué ainsi l'hostilité des hommes qui accompagnait Akrilone.

Plus tard dans la journée, Hashimara lui avait demandé s'il y avait quelques chose sur la tablette des Uchiha à leurs sujets, pour qu'il réagisse ainsi.

_Qu'est-ce-que la tablette à avoir la dedans ? demanda nerveusement l'Uchiha, en remuant le contenu de son verre.

_ Je me demande juste s'ils représentent un danger...

_De toute manière, c'est inacceptable comme compromis, tu l'sais non ? s'emporta-t-il. Qu'est ce qui te fais douter de ton fabuleux plan tout d'un coup ?

_ Bien sûr que je le sais, pourquoi je t'en aurais parlé sinon et je n'ai aucun doute, Madara, les Gakane n'en n'ont pas non plus apparemment. Sortir de Kemutai, histoire de voir ce que nous faisons, passe encore ! Mais ils vont jusqu'à prendre contact avec nous. Ça n'était jamais arrivé, jusque là.

_ Drôle de coïncidence.

_ Non, c'est normal, tant qu'on se faisait la guerre pour tout et pour rien, on était trop occupé pour ce soucier d'eux. Tu devrais comprendre que je m'inquiète et cherche toutes pistes qui pourraient me donner des éléments de réponses sur leur dangerosité, même sur cette tablette.

_ Seconde drôle de coïncidence...

_ Mais enfin, Madara ! Explosa le Senju, Qu'est ce que tu entends par là ? Tu ne crois quand même pas que je me sers d'eux, pour voir une tablette dont je ne suis même pas foutu de percevoir le moindre contenu ?

_ La louve venue de « trou du cul de légende » apparaît subitement et tu penses directement à la tablette des Uchiha. C'est qu'un constat Hashimara, un simple constat !

_ Nous ne sommes plus ennemis maintenant, quand est-ce que tu le comprendras ? La tablette est la seule chose du temps du Rikudô Sennin en notre possession, s'exaspéra Hashimara, en se levant de table, vexé et décidé à partir rapidement de la pièce pour couper court à ces insinuations.

Mais au moment d'ouvrir la porte pour sortir, Madara l'interpella à nouveau.

_ Notre possession ? fit Madara en formant des guillemets fantomatique avec ses doigts.
_Votre possession si tu préfères.
_Non, ce n'est pas si je le préfères. Ça aussi c'est un constat.

Depuis ce jour, l'histoire des Gakane n'avait été qu'un jeu pour agacer Hashimara pour Madara. Et puis...

Est-ce que c'est ça qui t'as décidé ou est-ce que c'était déjà perdu d'avance avec toi Madara ? Si seulement je ne t'avais pas écarté des autres rendez-vous avec eux...

A ce moment là, Akrilone se retourna vers lui, plantant ce regard si particulier dans le sien, mais pour une fois, il ne s'en détourna pas. Cherchant en eux la réponse de ce malaise qui le tenaillait subitement depuis que l'Uchiha y avait semer le doute.

Une autre vérité au fond de ses pupilles qui le fixaient intensément, l'étouffait presque par moment : sa détermination sans faille pour survivre, elle et son enfant, par tous les moyens possibles. C'était la vérité d'un animal traqué, que seul le clignement de ses paupières pouvaient encore caresser dans sa cage d'or et de noir. Mais aussi beau soit-il, il ne donnait pas envie d'approcher. C'est ce que Madara avait vu en elle à cette époque, qu'il arrivait à percevoir aujourd'hui.

« ...une belle louve prête à tout faire pour son petit par temps de famine, avait dit Madara, presque en écho à ses propres pensées. On ne peut faire confiance à cette sorte de désespérées, ils n'ont rien à perdre... »

Des désespérés avec ce même regard, il n'y avait que ça sur les champs batailles, pourquoi celui-ci m'atteint plus que les autres ?

« La louve » finit par tourner son regard vers l'orée du bois bordant le champ, Hashirama fit de même.
Le petit en question était là. Bien qu'elle parlait ouvertement de son existence, c'était la première fois qu'elle osait l'amener à une de leur rencontre, tant la méfiance était partagée.
Il dormait tranquillement dans les bras d'un des fidèles de sa mère, couvé par les regards protecteurs des 2 autres compagnons qui se tenaient à proximité. Tous avaient les cheveux et la peau aussi laiteux que ceux d'Akrilone.
De temps à autre, ils lançaient vers le champ, une expression inquiète, presque de défi.
Bien que Hashimara et son frère ne s'y étaient pas essayés, ils savaient instinctivement, qu'un pas de trop vers leur direction et les 3 hommes auraient bondi armes au poing, prêt à se sacrifier pour le bambin. Dès qu'ils avaient compris que l'enfant étaient ici, les deux senju s'étaient même interdit le moindre coup d'oeil vers eux de peur d'une mauvaise interprétation de leur part sur leur intention.

Mais perdu dans ses pensés, Hashimara avait perdu toute retenu à leur égard, les dévisageant presque chacun leur tour, pour s'arrêter sur celui de ce gamin. Le sentiment de malaise qu'il ressentait devant cette scène ne fit que s'amplifier : voir ses trois hommes armés, gardant l'innocence personnifiée dans cet abandon complet au sommeil, dont seuls les enfants étaient capable, lui rappela les longues minutes à contempler les siens dormir. C'était selon lui, l'instant qui lui donnait le plus grand sentiment de paix.
Du moins, ça avait été le cas, mais depuis que Madara avait trahi, il évitait soigneusement de le faire.
Au lieu de la paix recherché, c'était une terreur profonde qui lui vrillait le corps de milliers de questions sur leur devenir qui le poursuivait jusque dans ses propres cauchemars. Il se réveillait alors, trempé de sueur, un hurlement avorté qui lui brûlait la gorge de n'avoir pu naître.

Il sut, dès ce moment, qu'il n'aurait plus la force de leur dire de repartir de là où ils venaient. Regarder ces deux « furies », maintenant qu'il comprenait leur danse, qu'il pratiquait bien malgré lui, sans le savoir, c'était comme faire face à ses propres peurs, depuis que Madara avait mis toutes ses certitudes en l'air, presque hypnotisé, il ne pouvait plus s'y soustraire qu'en acceptant ce qu'elles proposaient, pour enfin apaiser leurs doutes et les siennes.

Une louve prête à tout faire pour son petit... Pour l'avoir reconnu au premier coup d'oeil... autant d'hostilité envers elle, cette peur t'habitait-elle déjà aussi Madara ?

_Tu es sûr de toi Hashimara ? demanda son jeune frère après que son aîné lui est fait part de sa décision.

_ Nous n'avons rien à perdre. Il y a encore quelques mois, je n'aurais jamais conclu un tel pacte, mais après ce qu'a fait Madara et la situation où il nous a mis, il nous faut un plan de replis. La guerre gronde, nous...

_Imagine un peu que les autres clans l'apprennent ? coupa Tobirama, si même toi, tu te mets à douter de la réussite de Konoha, comment veux-tu leur demander de te suivre dans une voie que tu considères sans issue ?

_ je le sais, mais on n'est pas forcé de les mettre au courant.

_ Un jour où l'autre, ça se saura... ils le prendront pour une trahison. Ce qui m'inquiète le plus ,ce sont les Uchiha. Ils ont déjà du mal à nous faire confiance. Ils sont constamment sur le qui vive, de peur d'être mis dans le même sac que Madara.

_Et qui nous dit que ce n'est pas le cas ? Le pays Gakane nous permettrais de pouvoir avoir un asile pour les plus jeunes des nôtres. Nous ne sommes pas éternels, Tobirama, on finira aussi par mourir et qui sera là pour les protéger ?

_ Cette histoire de pays unifié, de village où les clans vivraient ensemble... Mettre le serpent dans le nid, voilà tout ce que nous avons fait.

_ Non, ne dis pas ça, nous n'avons même pas l'ombre d'une preuve. Ce qu'a fait Madara m'a juste démontré à quel point je pouvais être naïf. Il faut parer à toutes éventualités... "

Hashirama suspendit sa phrase et se tourna quelques instants vers la jeune femme.

Lequel de nous deux est le plus desespéré ?

_ Parer a toutes éventualités ? chuchota Tobirama presque pour lui même... Hum... Rien ne nous dit qu'elle dit la vérité, ça aussi c'est une éventualité, non ? se moqua son cadet en levant les yeux au ciel. Et tu me parles de naïveté, Hashimara.

_ Sasuke a vu Kemutai. Tu te moquais même de lui, dès qu'il nous en parlait.

_ Oui, mais j'étais pas le seul à mettre ses paroles en doute, si mes souvenirs sont bons, surtout après qu'il nous ait montré ce fameux endroit et qu'il n'y avait strictement rien. Tu n'étais pas le dernier a t'en moquer.

_ Et je ne le ferais plus jamais, concéda l'aîné avec agacement. Bien avant qu'Akrilone et ses sbires fassent leurs apparitions, il m'avait raconté qu'il s'était lié d'amitié avec un jeune Gakane trop curieux, qui après avoir passé la barrière, n'avait pu rentrer chez lui, une maladie l'avait tuer. Sa description concorde, sans parler de cette mystérieuse maladie qui les terrasse tous une fois passé la barrière.

_Ça me fait penser, que Sasuke devra être mis au courant qu'une bande de Gakane se ballade au village avant qu'il ne gaffe en les voyant.

Les deux s'approchèrent de la jeune femme qui se retourna avec un sourire qui se voulait chaleureux, sans pour autant réussir à effacer son appréhension.

_Nous acceptons le marché, déclara Hashimara. Bien entendu dés aujourd'hui, il nous faudra les preuves concrètes de...

_ Il n'y a aucun problème, coupa la jeune femme, il faut bien commencer par se faire confiance. Mon fils sera élevé parmi vous, j'espère que cela aplanira nos différences.

_A ce propos, quel est son prénom ?

_ Il n'en a pas, dans mon pays nous donnons un prénom à un enfant qu'à l'âge de 4 ans.

_ Et bien, il faudra lui en donner un, et vous trouvez un nom à tous... plus... shinobi, si vous voyez ce que je veux dire ? rajouta Tobirama. Vous comprenez, ce pacte pourrait être mal interpréter.

La jeune femme embrassa d'un regard circulaire une dernière fois le champ qui se réchauffait doucement sous les premiers rayons du soleil matinal. Elle qui avait passée sa vie entre différentes forteresses, grandi dans les méandres politiques de son pays, cette nouvelle vie commençait plus humblement.
Ce champ avait été le lieu des rencontres entre les Senju et eux, depuis leur deuxième rencontre, ce qui remontait à un peu plus d'1 an. Elle le savait piégé a quelques endroits, surtout par leurs soins, mais elle l'aimait à force d'en avoir parcouru la moindre parcelle pendant les très longues entrevues. Il n'avait pas de nom, mais « champs » au fil des mois avait fini par rimer avec espoir dans son esprit.

_ Qui irait chercher des descendants d'un esprit de la forêt dans un champs ? demanda-t-elle en montrant d'un geste ce qui symbolisait ce nouveau départ. Hatake sera parfait pour le nom de notre Clan.

_ Plutôt ironique comme choix en effet, crut bon de s'en amuser Tobirama. Surtout avec un senju ayant le mokuton à nos côtés.

_ Savez-vous pour quel raison le vieux sage a acquis la loyauté indéfectible de notre peuple ?"

Après un moment de réflexions, aucun des deux ne purent répondre à cette question.

_Il avait justement le pouvoir de faire pousser des forêts, comme vous Hashirama, révéla la jeune femme, en plantant son fameux regard, si dérangeant quelques instant auparavant, dans le sien. Mais cette fois, le senju ne ressentit que de la bienveillance à son égard. A une époque où les Hommes et les esprits s'affrontaient pour la moindre parcelle de terre, il était un signe de bonne augure, conclut-elle. On dirait que l'heure entre le chien et le loup est bientôt terminé, fit-elle pensivement, en faisant signe à ses compagnons de les rejoindre.

_ Permettez moi de vous corriger, dit Hashirama après un instant d'hésitation, étant donné que ce n'est pas votre langue maternelle. On dit l'heure entre chien et loup et c'est surtout à la tombée de la nuit qu'on utilise cette expression, juste avant l'aurore c'est parfait aussi. Mais le soleil est déjà là, l'heure est passé depuis longtemps.

_ Merci pour votre précision, je m'en rappellerais. Cependant, je parlais juste de savoir distinguer l'ennemi de l'ami.

_Alors dans ce cas, dans le monde shinobi nous vivons perpétuellement une heure entre chien et loup, soupira Hashimara en souriant malgré tout.

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MessagePosté le: Dim 23 Déc 2012, 11:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Bon j'ai comme l'impression qu'il est un peu ennuyeux, je sais plus a force de reprendre des parties, j'ai plus de recul, bonne chance au courageux...


T'as assuré !
J'ai lu ça d'une traite, je ne me suis pas ennuyée du tout.
Je ne sais pas trop quoi dire, j'adhère à tout.
Prendre la suite va être ardu par contre...
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yahiko
Genin


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Messages: 446

MessagePosté le: Dim 23 Déc 2012, 11:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je découvre cette fiction.

Tout d'abord, bravo pour cette initiative originale. L'exercice n'est pas simple.
Contrairement à ce que j'ai pu lire dans ton premier post, tu as une bonne orthographe. En tout cas, rien qui empêche la lecture.

Pour rattraper mon retard, je vais faire une rétro des chapitres.

Chapitre 1
Le "pitch" est original. Dans le milieu de la diplomatie. Je ne crois pas avoir déjà lu une fiction dans ce domaine.
On sent que tu y mets de ta personne, que tu es à fond.
Ce n'est pas une critique, au contraire. Ca dynamise le lecteur, c'est bien.

Un petit bémol (parce que j'aime bien critiquer hein) :
- On a l'impression que tu essaies plusieurs formulations pour dire la même chose. Je ne sais pas si c'est un effet de style volontaire où si c'est parce que toi même tu hésites. Cela résulte dans des phrases longues, difficiles à lire.

Il n'empêche que j'ai relevé quelques fulgurances bien trouvées comme celle-ci
Citation:
égratigner un peu la légende pour vous laissez voir un peu de l’être humain que je voyais respirer devant moi ; bien plus palpable que les statues et les traces qu’il avait laissées dans l’histoire


Chapitre 2
J'ai aimé l'humour qui se dégage de ce chapitre. Le côté toujours enfant de Naruto malgré son grand âge désormais.

Cette phrase m'a faire sourire :
Citation:
Sakura, m’a pincé en train de dormir sur le bureau, pendant que Kakashi lisait les dossiers pour moi sur le canapé


Chapitre 3
Un gros pavé ! L'effort est louable.

On note une nette amélioration dans la longueur des phrases. Il y a nettement moins de phrases qui font plusieurs lignes. C'est plus facile pour moi ^^

Quelques passages "shocking", mais c'est juste parce que je ne m'y attendais pas. Je ne suis pas puritain rassure-toi :
Citation:
enfant né des suites d'un viol commis par un ninja durant une guerre


Une description de Akrilone faisant souffler le chaud et le froid
Citation:
une belle louve prête à tout faire pour son petit par temps de famine


J'ai été surpris au début par la personnalité originale de Madara et Hashirama, mais ensuite on s'y habitue.

Voilà,

L'intrigue est intéressante,

Bonne continuation, bon courage, et bonnes fêtes !
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Mat
Jûbi


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Messages: 5451

MessagePosté le: Lun 24 Déc 2012, 1:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ces longues "vacances" n'ont pas entamé ton inspiration. A l'instar des deux commentaires précédents, j'ai bien apprécié ce chapitre.

Spoil:

Déjà pour le chakra blanc et les Hatake j'étais content de voir cette hypothèse - survenue au début du chapitre - se réaliser. Madara en donneur de surnoms c'est pas mal aussi. J'ai trouvé que tu avais essayé de montrer un peu l'attraction/répulsion qui semble les caractériser et que le rendu était pas mal. Je ne m'attendais pas à ce qu'Hashirama se fasse autant bousculer mais c'est une très bonne surprise pour "humaniser" la légende. Idem pour les passages concernant la stèle, le Sage, etc. Tes descriptions sont pertinentes et je n'ai pas eu l'impression d'avoir affaire à des digressions où on se perd en cours de route. Au contraire, le tout tient bien et les lignes défilent sans qu'il soit besoin de se demander "on en est où là ?" En somme un bien joli chapitre (dire le contraire aurait sans doute était risqué vu la mine de ton avatar Laughing).

Juste une petite question : j'ai été surpris que Mito ne soit pas mentionnée à une seule reprise. C'est un choix volontaire de ta part ou bien vu les personnages déjà en présence elle pouvait être "éjectée" ? Very Happy
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Hecchima
Sennin


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MessagePosté le: Ven 28 Déc 2012, 4:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci à tous les trois ^^ désolée de l'attente de la réponse ! j'espère que vous avez passé un bon Nowel... moi je le fête pas donc bon...
Isumi a écrit:

Prendre la suite va être ardu par contre...


yep, Isumi j'ai déjà plusieurs petite idée, j'en ai déjà travailler une cela dit.
mais c'est surtout de laisser une ouverture à un vote... j'ai beau cherché j'en trouve pas. chuis trop prise par l'histoire que j'invente

En plus, je veux mettre en place pleins de petit détails sur la société ninja d'avant, pour donner une idée des changements qu'à apporter le système de village caché, et la manière dont ça a été fait.

Je me suis mise dans la merdasse, je crois XD



Yahiko a écrit:
Un petit bémol (parce que j'aime bien critiquer hein)


Ben ça va, c'est pas une critique gratuite en plus, et tu mets le doigts là où ça fait mal XD

Citation:
- On a l'impression que tu essaies plusieurs formulations pour dire la même chose. Je ne sais pas si c'est un effet de style volontaire où si c'est parce que toi même tu hésites. Cela résulte dans des phrases longues, difficiles à lire.


Disons que c'est volontairement involontaire XD, dans le sens où j'hésite parce que j'ai peur de ne pas être comprise, j'en suis parfaitement consciente, mais je peux pas m'en empêcher...
ça fait un style alambiqué et bourratif, je trouve, ça peut avoir son charme, y en a qui aime, d'autre qui n'aime pas.

Moi perso, ça me chagrine quand je me relis, j'aimerais savoir taper dans le mille en toute simplicité, mais :
1) j'ai pas ce talent.
2) c'est amplifié par mon manque de confiance en moi à l'écrit.

Donc ça va pas dans le sens de ce que j'aimerais, je t'avoue.

Cela dit je me soigne, tu as pu le constater ^^
j'ai suivit les conseilles de stephen king, que j'ai lu dans sa semi auto-biographie : tu écris d'un seul jet, et tu le mets de côté, tu reviens après dessus quand tu l'as oublié, en supprimant tout ce qui te parait superflu, et si par malheur tu rajoutes des trucs, comme ça a été le cas avec le chap 3, ben j'ai du le refoutre de côté.
Bref, ce chap était sur mon ordi depuis au moins 2 ou 3 mois, je sais plus, je le retouchais quand ça m'en prenait l'idée (donc les fautes d'orthographe sont d'autant plus impardonnables ^^ je les vois maintenant que je ne le travaille plus sur le fond... )


en fait la seul parti que j'ai rajouté à chaud avant de poster, c'est le dialogue entre Madara et Hashimara.
Je voulais surtout suggérer les tensions entre les deux, sans faire dans l'explicite et ni dans les menaces... C'est un peu raté, je trouve.


Citation:
J'ai aimé l'humour qui se dégage de ce chapitre. Le côté toujours enfant de Naruto malgré son grand âge désormais.


tu n'as peut-être pas lu la description du jardin qui ouvrait ce chap, que j'ai enlevé, parce qu'elle était vraiment pas nécessaire, quand je l'ai relu après avoir posté le chap 3 ^^
Faut dire merci à S. King, parce qu'elle m'a juste donné envie de refermer la balise spoil direct, alors que c'est pourtant mon texte XD

Citation:
Quelques passages "shocking", mais c'est juste parce que je ne m'y attendais pas. Je ne suis pas puritain rassure-toi


J'ai pas d'éditeur collé à mes fesses, moi ^^ de pouvoir exploiter un côté plus "seinen" : youpi c'est la fête !


Je pense pas que je "dénaturais" l'histoire du manga si je garde le message final en lui même.
Mais mon intérêt de faire une fan fiction sur le monde shinobi pour moi, c'est de justement pouvoir aussi se libérer du côté lisse du manga, surtout ces derniers temps...
Je savais dès le départ que ça s'adresse pas à des gens de mon âge quand je me suis mise à le lire, mais quand on voit tout le potentiel qu'on peut en retirer, rien qu'en lisant la section Hypothèse et théorie, s'en est presque frustrant de ne pas jouer un peu avec ^^ pourquoi s'en privait ?

donc tu risques d'avoir d'autre passage shocking, mais pas gratuite.

Mat a écrit:
Je ne m'attendais pas à ce qu'Hashirama se fasse autant bousculer mais c'est une très bonne surprise pour "humaniser" la légende.


^^ merci, puis pour te situer le moment ce "malmenage" de la part de Madara c'est avant l'élection de kage, donc ils sont encore sur un pied d'égalité dans leur rapport.


Citation:
(dire le contraire aurait sans doute était risqué vu la mine de ton avatar)


Tinquiète ! il ne réagit qu'à la présence d'une magic girl !
Tant que Madara ne se met pas à pratiquer sa passion secrète pour le cosplay en sailor moon aux yeux de tous, (je sais de source sûre cette information ! même si son plan avec la lune... le trahi un peu..) et que tu le mets en avater, tout va bien Laughing
Citation:

j'ai été surpris que Mito ne soit pas mentionnée à une seule reprise. C'est un choix volontaire de ta part ou bien vu les personnages déjà en présence elle pouvait être "éjectée" ?


Non elle n'est pas éjectée, elle n'est pas encore arrivé... wait and see !

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