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. Fanfic : Inuzuka et Hyugaa Le lien secret
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Drielack
Aspirant genin


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MessagePosté le: Dim 28 Oct 2012, 5:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre  21: Loup et Serpent.


Orochimaru et Ryuga s'affrontaient déjà depuis un moment. L'oncle de Kiba n'arrivait à tenir le choc face au légendaire ninja qu'en ayant ouvert la cinquième porte. Mais le combat trainait en longueur. Les jutsus d'Orochimaru étaient supérieurs à ceux de son adversaire, mais la rapidité et la férocité de ce dernier compensaient.

Les attaques de Ryuga consistaient à donner des coups de griffes avec une telle vélocité que l'air devant lui était fendue et propageait le coup de griffes comme un projectile tranchant. Ayant perçu le risque, Orochimaru esquivait chaque attaque comme il pouvait en contorsionnant son corps tel un reptile.

Les deux belligérants stoppèrent leur assauts au même moment, tous les deux attirés par un phénomène assez inquiétant pour les alerter. Orochimaru n'arrivait pas identifier quelle était cette énergie si inquiétante qui s’élevait au loin du château, mais il ressentait une sensation malsaine au fond de lui, voir presque une peur.

Ryuga lui, s’était retourné en direction de la source d’énergie. Son visage blême reflétait une immense inquiétude. Totalement déconcentré, il était prêt à quitter le combat quand Orochimaru l'interpella.

– Ryuga-Kun, tu as l'air bien nerveux...Qu'est-ce qu'il y a, tu as peur qu'Alberick batte les troupes rebelles on dirait,persiffla Orochimaru de sa voix reptilienne.
– Orochimaru, je te pensais plus perspicace que cela, c'est bien pire que ça. Je vais devoir finir ce combat rapidement, je n'ai plus le choix.
– Et tu t'en crois capable, railla Orochimaru en lançant une myriade de serpents de sa bouche.

La nuée d'innombrables reptiles se dirigea en rampant rapidement en direction de Ryuga. Surpris par leur nombre et leur vélocité, Ryuga réagit tout de même rapidement en ouvrant une nouvelle porte céleste.

– Porte de la contemplation ouverte  !

Son corps s'entoura d'une puissante aura et l'air se mit à tournoyer autour de lui. Prenant une position d'assaut toutes griffes dehors, il effectua les mêmes attaques que précédemment mais en les multipliant et avec une telle rapidité que l'air fendue devenaient glaciale à cause de la vitesse. L'effet était telle qu'une myriade de griffes glaciales fondaient sur la masse de serpents, les déchiquetant et les gelant en même temps.

– Les griffes des loups des glaces...hurla-t-il.

Après que la majorité des reptiles ait été détruite par cette attaque dont l'efficacité et la violence surprirent Orochimaru, ce dernier ne trouva pas d'autre solution que d'invoquer Manda pour se surélever au dessus des griffes. Désormais sur la tête du grand reptile Orochimaru se moquait un peu de Ryuga.

– Oh oh, joli baroude d'honneur, jeune loup, mais totalement inutile comme tu peux le voir. Je t'avais dit dès le départ que le...Orochimaru sentit un choc dans la poitrine qui le bloqua dans sa phrase l'espace d'un instant. Il finit par reprendre sa phrase. Alors Ryuga que vas tu faire maintenant.
– Orochimaru...grogna le serpent...Tu m'invoques une nouvelle fois dans un lieu que je n’apprécie guère...il fait trop froid.
– Désolé Manda...Si tu arrives à m'aider à battre cet homme, il y aura de nombreux sacrifices pour t'honorer à la clef.
– J’espère que ce n'est pas une promesse en l'air  ! vitupéra Manda en frappant de la queue dans la direction de Ryuga.

Sa vitesse décuplée par l'ouverture des portes célestes, Ryuga n'eut aucun mal à éviter l'attaque du serpent en sautant dans les airs. Il mordit rapidement son pouce et invoqua lui aussi une créature qui retomba sur le sol face au serpent. Un loup gigantesque grognant entre ses énormes dents fixait le reptile de ses yeux jaunes.

– Oh puissant Freki, pardonne-moi te t'invoquer, mais j'ai besoin de ton aide,, lui dit Ryuga en retombant sur le sommet de son crane.
– Ryuga, ta fille a invoqué récemment mon frère jumeau, que se passe-t-il donc ici  ?
– Je crains que Fenrir se soit libéré.
– Impossible  ! hurla le loup.
– Il me faut me débarrasser de cet adversaire pour aller m'en assurer et régler cela au plus vite.
– Parfait, allons-y.

Le loup sans attendre un instant fonça sur Manda et tenta de lui planter sa mâchoire dans le corps. Mais le serpent plein de vélocité et d'agilité esquiva la mâchoire du loup et commença à l'entourer avec Freki qui,surpris par cette vitesse, réagit lui-même en plantant ses crocs juste derrière la tête du serpent en la lui plaquant au sol d'un coup de patte. Orochimaru avait eut le temps de sauter sur le sommet d'un rempart pour ne pas être écrasé sous les griffes du loup. Les deux animaux géants se retrouvaient mutuellement immobilisés, Manda par la gueule et la patte et Freki par la constriction du corps du serpent. Toujours sur le sommet du crâne du loup, Ryuga regarda Orochimaru.

– Orochimaru...Ce sera ma dernière attaque...je te préviens, seule deux personnes l'ont vu et survécu.
– Ohoh, qui sont ces privilégiés...railla le ninja au teint blafard.
– Gai mon disciple qui m'a vu la mettre au point. Et Minato qui a été le seul homme à la subir sans être oblitéré.
– Mais quel vantard tu fais, ria Orochimaru.

Sans répondre Ryuga plaça ses poignets l'un contre l'autre. L'index, le majeur et le pouce de chacune de ses mains formaient la gueule ouverte d'un loup. L'aura qui l'entourait s'intensifia encore de façon extraordinaire.

– Ouverture de la septième porte céleste, la porte de l'extase  ! Subis la fureur des crocs de Fenrir  !

Hurlant cela, le corps de Ryuga fut submergé par une vague intense de chakra et il la lança en direction d'Orochimaru la gueule formée par ses doigts. Une imposante vague d'air comprimée glaciale fondit en direction du rempart où se trouvait Orochimaru, elle avait la forme d'une immense gueule de loup ouverte et prête à avaler tout sur son passage.

Orochimaru réalisa rapidement qu'il avait sous-estimé son adversaire et que cette technique représentait effectivement un danger. Trop large et rapide pour être esquiver, il décida en une fraction de seconde de la bloquer en invoquant le «  Sanju Rashômon  ». A peine avait-il posé la main sur le sol qu'une énorme porte sortie du sol, mais soudain il ressentit un violent coup dans sa poitrine et plus aucun chakra ne coula dans son corps.

Aucune des deux autres portes ne put du coup sortir du sol. La gueule de loup emporta sans mal la porte et Orochimaru, qui hurla sous la puissance de l'impact. L'instant d’après Manda disparut dans un nuage de fumée, relâchant Freki qui s'effondra sur le sol. Épuisé par sa technique et l'ouverture de la septième porte, Ryuga s'allongea sur le sommet du crâne du loup géant le temps de récupérer.

Dans la forêt, l'immense masse d’énergie qui s’était échappée du corps de San, finissait de se matérialiser en immense loup. Dès que Fenrir prit une forme matérielle, il poussa un hurlement titanesque qui s'entendit très loin dans la contrée, glaçant le sang de tout ceux qui le perçurent. Kiba malgré la terreur que ce monstre engendrait, était surtout préoccupé par le corps de San restant inerte sous l’abdomen du montre. Son adversaire ne se souciait plus de lui, et ne cessait d'exulter dans des rires machiavéliques. Alberick s’arrêta néanmoins de rire et se concentra pour dégager une puissante vague d’énergie qui attira immédiatement l'attention du loup. Kiba profita de ce moment d'inattention de son adversaire et de Fenrir pour se relever et se précipiter pour récupérer le corps inerte de San et l’éloigner derrière le tronc d'un arbre.

– Fenrir, fils de Loki, je suis le descendant de ton père, un fils de Loki comme toi. Par l’héritage de ce dernier, je m'agenouille devant ta grandeur et t'implore de me prêter ta puissance. Alberick joignant les actes à ses paroles s'agenouilla humblement devant la créature.

Fenrir pencha la tête et renifla puissamment Alberick en grognant de façon menaçante. Il resta ainsi un moment, ce qui parut une éternité pour Kiba qui observait la scène de loin. Puis le grand loup s'allongea devant Alberick et poussant un hurlement moins agressif semblant signifier un accord.

– Ô puissant Fenrir, laisse-moi être le guide de la volonté de Loki. Ta puissance et mon esprit seront les fondements du crépuscule des dieux. Bientôt un nouveau monde renaitra, un monde façonné à la volonté de notre père.

Sasuke toujours l’épaule droite endolorie par l'attaque de Bald fixait son adversaire au-dessus de lui. Un gros orage se formait au dessus de leur tête et commençait à émettre des éclairs à une fréquence de plus en plus rapide. Quelques un des éclairs venaient par moment frapper le marteau de Bald qui tournoyait au-dessus de sa tête. Blad projeta violemment Mjöllnir directement au cœur du nuage. Un puissant craquement de tonnerre se fit entendre et le nuage fut soudainement zébré d’éclairs qui s’amoncelèrent à sa base. Ils commencèrent à s'assembler en prenant la forme d'un bras immense tenant un marteau.

Sasuke n'en croyait pas ses yeux, une telle démonstration de puissance le laissait sans voix. La panique s'emparait de lui, il ne trouvait pas la moindre idée pour contre-attaquer ou trouver une défense adéquate devant cette attaque qui s’annonçait titanesque. Un maelström d’émotions l'envahissait parmi lesquelles une admiration pour cette technique. Hypnotisé par ce spectacle, il restait là à fixer le ciel.

– Prépare-toi à mourir vermine, hurla Bald en brandissant sa main droite vers le ciel.

Dans un réflexe de survie, Sasuke effectua une invocation et fit apparaître un grand serpent, puis dans la foulée effectua rapidement un chidori dans sa main gauche faisant appel à toute la puissance de la marque maudite d'orochimaru. Le marteau de Bald retomba du ciel en venant se loger dans le creux de sa main. Le guerrier projeta son marteau en direction de la terrasse où se trouvait Sasuke et le grand serpent. En même temps, l’énorme main brandissant le marteau de foudre dans le ciel s'abattit sur la terrasse.

Non loin de là, à la base de la falaise sur laquelle reposait la forteresse royale surplombant la mer, Kabuto, qui volait une petite embarcation, aperçut l'explosion qui détruisit la terrasse dans un souffle d'énergie électrique et de poussière. Le binoclard aperçut le grand serpent être projeté loin dans la mer. Il décida d'aller voir le corps du reptile avec le petit voilier qu'il avait réquisitionné. Naviguant dans cette direction, il perçut un instant après, une autre détonation au dessus de lui. Un souffle d'air glacial en forme de gueule de loup venait de faire exploser le haut d'un rempart et il remarqua immédiatement le corps de son maitre se faire souffler en direction de la mer. Son esprit vif comprit que l'heure d'une retraite générale avait sonné. Il dirigea alors adroitement son embarcation en direction du corps d'Orochimaru qui flottait sur la mer.

Alberick se releva devant Fenrir toujours allongé le museau devant son nouveau maître. Un sourire narquois aux lèvres, Alberick brandit la lance d'Odin et hurla d’allégresse son triomphe. Kiba qui voyait cela, ressentait une rage immense ainsi qu'un désespoir terrible de ne rien pouvoir faire. Sa tristesse était d'autant plus grande qu'il avait compris que le corps de San n'avait plus le moindre signe vital. Il rêvait de se ruer sur son adversaire et de libérer sa rage sur lui, mais il n'arrivait pas à se décider, pétrifié par la terreur que lui inspirait Fenrir.

– Fenrir, nous allons commencer notre travail en éradiquant les héritiers des dieux qui t'ont emprisonné. Détruis les troupes de mes ennemis  !

Le grand loup se leva sur ses pattes et hurlant la tête pointé vers le ciel. Non loin de là, Naruto qui affrontait avec les derniers soldats rebelles encore en vie, des hordes de mort- vivant se relevant sans cesse, entendit le hurlement de Fenrir. Un long frisson lui parcourut la colonne vertébrale et il perçut l'espace d'un instant l'esprit de Kyubi.

– Narutooo sale gamin, fuis si tu veux vivre...Fenrir est libre.

Le blondinet secoua sa tête un instant pour chasser l'esprit du démon à neuf queue de son esprit.

Alberick brandissant la lance d'odin montra une direction à Fenrir.

– Abat ton souffle glacial sur les troupes de la princesse Brunhild, puissant Fenrir.

Le loup ouvrit sa gueule et une boule blanche commença à se former devant elle. Alberick poussa alors un cri plaintif, lâchant la lance et refermant les mains sur la pointe d'une lame qui sortait de son sternum.

– Qui...comment ...mon armure de mithrill transperçée...impossible....

Se retournant, il vit que Sigmund venait de le transpercer de sa lame.

– Espèce de lâche, me frapper dans le dos...toussa Alberick...je comprends que mon armure n'ait pas résisté à Balmung...
– J'utilise tes méthodes Alberick, une mort de lâche pour un lâche, ne soit pas surpris.
– Quel ironie du sort...mourir de la même façon que ma dernière illusion...Mais Sigmund, tu viens de faire la pire erreur de ta vie. Puisque je ne peux survivre à ce monde, je le souhaite anéanti...Fenrir...mon dernier ordre sera le suivant...Que le crépuscule des dieux soit  !

Alberick sentant sa vie s’échapper rapidement de son corps, prit une inspiration et dans un dernier effort, hurla à Fenrir «  RAGNAROK  »
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Drielack
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MessagePosté le: Lun 05 Nov 2012, 1:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 22  : Alliance contre Fenrir


Fenrir tendit son buste vers le ciel en poussant un hurlement plaintif. Son cri s'entendit jusqu'au château royal où Ryuga restait allongé sur le crâne de son loup.

– Ryuga, entends-tu ce cri  ? lui demanda Freki.
– Oui, je l'entends...
– Que comptes-tu faire  ? Veux-tu que je t’emmène là-bas  ?
– Non, je suis épuisé, je ne pourrais rien faire...En plus ma mission est ici, je dois rejoindre Bald et Hinata pour les aider.
– Mais tu as bien conscience de la gravité de la situation...
– Parfaitement, mais dans mon état je ne serais qu'une gêne...il y a là-bas d'autres combattants en qui je vais devoir placer ma confiance. Par contre, si toi tu pouvais t'y rendre...je t'en serais éternellement reconnaissant.
– D'accord je vais aller aider les guerriers qui osent affronter Fenrir. Le loup pencha la tête en laissant doucement glisser le corps de Ryuga. Puis s’élança par dessus les remparts.

Ryuga resta allongé sur les pierres froides de la cour du château, les yeux mi-clos, respirant lentement en attendant que son pouvoir de régénération restaure son corps meurtri par l'ouverture des portes célestes. Il bouillait intérieurement de ne pas pouvoir se lever et partir aider ses compagnons.

Naruto et ses alliés commençaient à ne plus voir le bout de leur peine, les mort-vivants continuant sans cesse de se relever et chaque nouveau soldat tombant sous leurs assauts venait les renforcer. Soudain le hurlement de Fenrir parvint jusqu'à eux. Tous se retournèrent en direction de la plainte du loup géant. Certains, le sang glacé par l'effroi, laissèrent tomber leurs armes et restèrent pétrifiés incapable de continuer à se battre. Au même moment, les mort-vivants cessèrent de bouger et retombèrent sur le sol, tous inanimés. Surpris par le phénomène, Naruto se retourna et aperçut la femme sur la colline qui se relevait et s'approchait d'eux rapidement.

De son côté, Kiba tentait désespérément de trouver un pouls à San. Mais rien n'y faisait, pas de pouls, pas de souffle, malgré toutes ses tentatives de massage cardiaque, San restait inerte. Sigmund lui reculait de quelques pas devant la gueule de Fenrir qui se penchait dans sa direction.

– Sale monstre, tu vas me le payer, hurla Kiba en sortant de derrière son arbre. Fou de rage et totalement inconscient de la situation, le jeune homme se mit en position d'attaque.

Entendant le cri du jeune homme, Fenrir tourna sa tête dans sa direction et ouvrit la gueule matérialisant une grande boule d’énergie blanche. Kiba prit soudain conscience de la gravité de la situation et sa colère s'effaça laissant place à la terreur. Immobilisé et paniqué, il regardait l'immense sphère d’énergie se former dans un tourbillon d'air glaciale. Le loup ouvrit d'un coup plus grand sa mâchoire et la sphère se transforma en un terrible rayon d’énergie fonçant sur Kiba. Sigmund se précipita devant lui et projeta un souffle d’énergie avec les paumes de ses mains pour contrer celui de Fenrir.

L'attaque de Sigmund ne put repousser celle du loup, mais elle permit tout de même d’empêcher le rayon de frapper Kiba et le corps de San en créant un cône de protection derrière Sigmund . Le faisceau d'énergie de Fenrir, avait glacé et coucher tous les arbres derrière eux. Sigmund était entouré d'une grande masse d’énergie prenant la forme d'un dragon autour de lui.

– Kiba, reprends-toi, je ne peux pas te protéger et l'affronter seul.
– Je...Je...bafouilla le jeune Inuzuka tremblant un peu.
– Bouge, hurla le prince nordique lorsqu'il sauta de côté pour éviter un coup de griffe titanesque de Fenrir.

Dans un réflexe de survie Kiba esquiva lui aussi le puissant impact qui éventra le sol gelé là où ils se trouvaient l'instant d'avant. Reprenant conscience du combat, Kiba bondit vers le corps de San et le prit dans ses bras pour tenter de l’écarter des assauts de Fenrir. Ce dernier tentait de frapper Sigmund qui se déplaçait autour de lui assez rapidement. Impuissant Kiba ne voulait pas lâcher le corps de San et voyait Sigmund se débattre seul avec la créature.

Soudain une autre créature immense atterrit aux côtés du grand loup, et d'un puissant coup d’épaule elle le chassa un peu plus loin. Un immense crapaud rouge venait de surgir du ciel et brandissait un imposant couteau tanto. Sur le sommet de sa tête Naruto se tenait avec dans ses bras une femme à la longue chevelure rousse bouclée.

Sautant du crapaud en direction de Kiba, Naruto déposa la jeune femme au sol et partit en direction de Sigmund effectuant un multi-clonage. Ses clones sautant, attaquant et distrayant le plus possible Fenrir qui attaquait de toutes parts à coup de griffes et de crocs. La femme se précipita vers Kiba.

– Jeune homme, dis-moi, Alberick est mort n'est-ce pas  ?
– Euh oui, qui êtes vous  ?
– Je suis Birgit Helson, grande prêtresse de la déesse des morts. Donne-moi le corps de ton amie...dépêche-toi.
– Pas question, que voulez vous faire à San  ?
– Imbécile, ne discute pas...je suis ici la seule à stopper la folie destructrice de Fenrir. Si tu veux revoir ton amie en vie, écoute ce que je vais te dire.
– Vous pouvez faire cela...dites-moi comment faire...je ferais tout pour qu'elle revienne à la vie.
– Oui je peux, mais pour cela il va falloir que j'invoque la déesse Hel et que je confine de nouveau Fenrir dans le corps de cette fille. C'est la seule solution.
– Et que dois je faire  ? demanda fébrilement Kiba.
– Pose déjà son corps ici...Ensuite, tu vas aller récupérer du sang d'Alberick et me le rapporter, ordonna la femme en donnant à Kiba une petite flasque.

Kiba posa le corps de San sur le sol gelé et prit la flasque. Sans perdre un instant, il activa sa technique d'imitation de l'homme et de la bête. Alors que Gama-Bunta et Naruto attaquait Fenrir à coup de Tanto et de Rasengan, il se faufila avec sa vitesse décuplée en direction du corps d'Alberick. De son côté, Sigmund attaquait aussi le grand loup pour l’empêcher de se focaliser sur une cible, utilisant la puissance du Dragon Fafnir.

Kiba releva le corps d'Alberick et recueillit une petite quantité de son sang dans la fiole donnée par cette femme. Sans perdre un instant, il repartit la rejoindre. Elle avait posé le corps de San devant elle et s’était agenouillée. Elle lui prit rapidement la fiole de sang de ses mains.
– Jeune homme, tu sembles tenir à ton amie, n'est-ce pas  ?
– Bien sûr, plus que tout...
– Alors tu es prêt à m'aider encore.
– Pourquoi faites-vous cela, je vous croyais notre ennemie...répliqua Kiba.
– Mais regarde, tu ne vois pas...Fenrir est libre et plus sous contrôle. Je pourrais rester votre ennemi que cela ne ferait rien de plus que d’accélérer ma propre perte. J'ai besoin de beaucoup de temps pour réaliser ce rituel qui me permettra d'enfermer de nouveau Fenrir dans le corps de ton amie et lui permettre de retrouver la vie.
– Mais que puis-je faire de plus  ?
– Aider tes amis à maintenir Fenrir loin de moi pour ne pas interrompre le rituel et l’empêcher de nuire ou de s'enfuir.

Kiba regarda le combat qui faisait rage. Le grand crapaud sur lequel était perché Naruto venait de voir son couteau être bloqué dans la mâchoire de Fenrir, le grand loup le poussant en arrière. Les mouvements de Fenrir était d'une telle puissance que les arbres étaient souvent déracinés ou couchés et ses coups de griffes lacéraient le sol. Sigmund de son côté lançait régulièrement des vagues d’énergie sur les flancs de la créature, la repoussant un peu sans pour autant la faire souffrir.

Kiba voyant l'aspect titanesque de la bataille n'arrivait pas à imaginer comment il pouvait aider ses compagnons d'une quelconque façon. Il se retourna et vit que Birgit Helson venait de commencer son rituel, un pentacle lumineux violet venait d'apparaitre autour d'elle et du corps de San. La femme semblait en transe en psalmodiant des incantions incompréhensibles. Souhaitant sauver San à tout prix, il se décida et en appelant Akamaru ils effectuèrent tous deux un gatsuga sous la jugulaire de Fenrir. L'immense loup ne put l’éviter, occupé à bloquer dans sa gueule la lame de Gama Bunta.

L'impact ne fit rien à la créature. Pire, Kiba et Akamaru subirent le contre coup de leur charge en étant repoussés au sol. Assommés par le choc, les deux compagnons restèrent un instant sur le sol pour reprendre leurs esprits. Fenrir, d'un puissant mouvement de la tête, arracha le couteau de main du crapaud et le lança au loin. Profitant de la liberté de sa mâchoire, il tenta de mordre Gamabunta. Il faillit saisir le corps du crapaud mais au moment de le mordre, il poussa un hurlement de douleur. Son corps venait d’être énergiquement tiré en arrière par un grand loup qui lui mordait  la queue.

– Relève-toi Kiba, ordonna Sigmund en venant l'aider.
– A quoi bon, qu'est-ce que je peux faire...  ?
– Courage, il faut qu'on immobilise Fenrir...sinon ce sera la fin. Donne tout ce que tu as, nous avons une chance maintenant que Freki est arrivé. Birgit de la maison Helson doit tenter un rituel pour emprisonner de nouveau Fenrir dans San. Si seulement le frère jumeaux de Freki était là...deux loups géant ne seraient pas de trop pour l'immobiliser, marmonna Sigmund.
– J'ai une idée  ! lança Kiba en se relevant...Akamaru, nous allons faire notre jutsu le plus puissant. Prépare-toi...Sotorou  !

Kiba et Akamaru disparurent dans une explosion de fumée et à la place un immense loup blanc bicéphale en sortit. Sans attendre, le loup bicéphale fonça sur Fenrir, plantant ses crocs dans sa patte droite et dans son cou. Profitant de l'occasion, Gamabunta sauta d'un bond sur le dos de Fenrir, l’écrasant au sol.

Ainsi attaqué, Fenrir se trouvait dans l'incapacité de se mouvoir, il se débattait de toute ses forces mais les trois grandes créatures qui l'assaillaient résistaient. Les hurlements de fureur de la créature se transformèrent rapidement en son plaintif. Après quelques instants, le corps de Fenrir s’illumina et se transforma de nouveau en énergie et dans un maelström tourbillonnant, la masse d’énergie fut aspirer dans l'abdomen de San. Freki, Gamabunta et le loup bicéphale s’affalèrent épuisé sur le sol de la clairière engendrée par le combat.

Le corps de San s'arcbouta et un cri sortit de sa bouche suivi d'une quinte de toux, puis elle retomba sur le sol. Son visage avait repris des couleurs et une expression de plénitude ornait son visage. Birgit Helson se releva en chassant une mèche de cheveux de son visage mais blêmit lorsqu'elle vit Sigmund lui ordonner de ne plus bouger en la menaçant avec Gungnir la lance d'odin.

Pendant ce temps dans le palais du roi, Ryuga venait de rejoindre Bald qui tenait le corps d'Hinata dans ses bras.

– Que s'est-il passé  ! hurla l'oncle de Kiba en prenant à son tour le corps de la jeune fille dans ses bras.
– Désolé, Maitre-loup je n'ai pas pu l’empêcher. Elle s'est sacrifiée pour me permettre de me libérer de l'emprise mental du jeune guerrier.
– Elle a une plaie importante dans l'abdomen. Il faut que l'on trouve rapidement une prêtresse pour lui donner les premiers soins.
– Allez-y, moi je vais trouver le roi et lui refaire reprendre ses esprits grâce à Mjöllnir.

Le petit bateau volé par Kabuto naviguait lentement en s’éloignant de la côte. Le jeune ninja à lunettes avait réussi à récupérer son maitre à la surface de la mer ainsi que Sasuke un peu plus loin. Il prodiguait des soins à Sasuke qui était encore inconscient.

– Maître Orochimaru, comment avez-vous pu perdre contre cet homme  ?
– J'ai eu de terribles douleurs quand j'ai eu besoin d'une forte quantité de Chakra, Kabuto. Cela signifie que mon corps actuel est en train de me rejeter. Sans ces douleurs, j'aurai pu en venir à bout...Comment va Sasuke-Kun, ce n'est vraiment pas le moment de perdre son jeune corps...
– Ca va aller, il est juste un peu commotionné. Il devrait reprendre rapidement ses esprits.

Sasuke était déjà conscient mais simulait pour écouter tranquillement les propos de ces deux acolytes. Il rouvrit les yeux seulement un petit moment après pour ne pas éveiller les soupçons d'Orochimaru.

– Ah Sasuke-Kun, tu reprends tes esprits, c'est bien...siffla Orochimaru. Tu avais sans doute raison quand tu as dit que ce voyage dans cette contrée était une perte de temps.
– Je ne suis plus tout à fait de cet avis.
– Ah bon et pourquoi cela...répondit surpris Orochimaru.
– Ces combats m'ont fait prendre conscience de mes failles et cette attaque que mon adversaire a faite...Elle était si impressionnante et si destructrice, il faut que j'arrive à mettre au point une technique similaire...malheureusement je n'ai pas une capacité pour faire apparaître un orage comme lui, répliqua Sasuke en paraissant songeur.
– Mais dis-moi, comment as-tu échapper à cette attaque, demanda Kabuto.
– J'ai invoqué un serpent et puis en utilisant la force de la marque maudite j'ai pénétrer son abdomen avec un Chidori...ensuite j'ai pensé qu'en lançant mon chidori à pleine puissance dans le corps du reptile, je pourrais me protéger par un champs électrique de l'attaque de mon adversaire.
– Très ingénieux...Sasuke-Kun.

Sur ces mots, Orochimaru, Kabuto et Sasuke partirent en direction du large, s’éloignant de la contrée glaciale.

L'affrontement terminé, le roi ayant repris ses esprits, les rebelles purent stopper leurs attaques. Les blessés furent transportés au château où des prêtresses s’occupèrent des soins. Kiba, Naruto et Ryuga attendaient nerveux devant la porte d'une petite pièce. Une prêtresse en sortit le visage très sérieux.

– Maitre Ryuga, votre fille est tiré d'affaire, elle aura besoin de quelques jours de repos mais ses jours ne sont pas en danger.
– Merci et l'autre jeune fille...demanda Ryuga inquiet.
– C'est moins bon, elle souffrait d'une importante hémorragie interne, nous l'avons stopper, mais elle a perdu trop de sang...elle ne pourrait pas survivre dans ces conditions, nous sommes en train de la perdre.

Ryuga resta immobile le visage blanc, Kiba et Naruto hurlèrent qu'il fallait faire quelque chose, que cela ne pouvait pas finir comme ça.

– Jeunes gens, je vous dis la vérité, nous ne pouvons rien faire...la seule solution serait de lui transfuser du sang pour la sauver. Mais nous n'en avons pas qui pourrait faire l'affaire.
– Un instant prêtresse  ! s’écria Ryuga en la saisissant par les épaules. Qu'avez-vous dit  ?
– Maitre Loup, je viens de dire que la seule solution serait de lui transfuser du sang, mais que nous n'en avons pas qui puisse lui aller.
– Alors prenez le mien  !
– Mais Maitre Ryuga, c'est très risqué, si votre sang n'est pas compatible, elle en mourra...répliqua un peu affolée la prêtresse.
– Oui, c'est trop risqué mon oncle...
– Kiba si on ne fait rien, ton amie mourra aussi alors il faut au moins tenter...Mon sang a des propriétés de régénération. Qui sait, avec un peu de chance cela pourrait la sauver.

Sur ces mots, Ryuga et la prêtresse retournèrent dans la salle en laissant Kiba et Naruto à l’extérieur.
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Drielack
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MessagePosté le: Jeu 15 Nov 2012, 6:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 23  : Coma et fantasme


Allongée sur le sol froid de la salle du trône, les sens d'Hinata s'estompaient. La douleur de la blessure infligée par Sasuke s’atténuait en même temps que son ouïe et sa vue. Les dernières choses qu'elle entendit furent les cris de colère de Bald et le tonnerre. Sa vue s’assombrit comme lorsqu'elle s’était évanouie après son combat conte Neji. Elle savait que cette fois, la dernière image avant l'obscurité ne serait pas le visage de Naruto.

Après un moment d'obscurité et de silence totale où elle ne ressentait plus qu'une légère douleur, elle reprit conscience dans un long corridor sombre. Elle avança dans ce dernier et malgré le peu de lumière, elle reconnut parfaitement celui menant au dojo familiale. Devant l'entrée du dojo elle stoppa, entendant des bruits d'entrainements. Une angoisse monta en elle au souvenir de ce lieu. Alors qu'elle restait immobile, le panneau s'ouvrit et son père sortit, le visage sombre. Elle vit derrière lui sa sœur debout devant le corps de celle qu'elle était des années auparavant. Le sentiment de honte fut le même que le jour où elle avait vécu cette défaite face à Hanabi sa sœur cadette.

– Pardon Père...Pardonnez-moi de vous avoir déçu...sanglota-t-elle devant son père qui passait devant elle sans la remarquer.

Elle se retourna pour le suivre mais il n’était plus là, il n'y avait plus que ce long couloir. Elle avança et aperçut la silhouette du dos d'un garçon au fond du couloir. La coupe de cheveux et le symbole dans son dos ne laissait aucun doute, il s'agissait de Naruto. Elle accéléra le pas, mais la silhouette ne se rapprochait pas...

– Naruto-Kun, cria-t-elle d'une voix qui restait désespérément faible...Attends moi...s'il...S'il te plait.

Mais la silhouette restait toujours à la même distance. Malgré toute sa volonté, elle sentait que ses jambes étaient terriblement lourde. Une fatigue sans commune mesure avec ce qu’elle avait déjà connue l'envahissait inexorablement.

– Naruto...Kun, lança-t-elle une dernière fois.

La tête lui tourna et elle sentit qu'elle tombait en arrière. Elle tombait lentement ne sachant pas quand cela s’arrêterait. Soudain elle sentit son dos choir dans un matelas moelleux, elle ouvrit les yeux lentement. Une chambre d’hôpital qu'elle connaissait apparut devant elle. Sa mère était assise à ses côtés en lui tenant la main comme lors de son réveil trois ans plus tôt après avoir été soignée des blessures de son combat contre Neji. La fatigue avait disparu et une puissante sensation de chaleur envahit son corps. Pourtant la tristesse de ne pas voir son père présent dans la chambre lui revint comme à l’époque.

– Père...Où êtes-vous...gémit-elle.

Mais rien n'y faisait son père n’était pas là comme dans ses souvenirs. Une larme perla de ses yeux et elle la sentit couler sur sa joue.

– Pardonnez-moi d’être si faible père....
– Chutttt, entendit-elle dans le lointain.

Une chaleur sur sa joue et une main apparut lui essuyant sa larme.

– Père...c'est vous  ?
– Oui, chut...repose-toi.

Sa vue était trouble, mais elle aperçut le visage d'un homme se pencher sur elle. Elle reconnut celui de Hiashi, mais il avait un sourire bienveillant comme elle ne l'avait jamais vu.

– Pardonnez-moi j'ai encore perdu contre Sasuke-Kun.
– Non tu as été formidable, repose-toi ma petite chérie. Tu n'es plus en danger maintenant, répondit Hiashi en lui déposant un doux baiser sur son front.

La surprise était totale pour elle, de voir son père aussi tendre avec elle, l'entendre la félicité. La main d'Hiashi lui caressa les cheveux et la joue. Une chaleur douce envahit le cœur de la jeune fille et elle se sentit partir dans un sommeil doux et reposant.

Elle se retrouva dans le salon de la demeure familiale, agenouillée devant la table basse à servir des bols de riz. Devant elle se tenait Naruto un bol de riz dans une main et ses baguettes dans l'autre. D'un côté de la table, une jeune adolescente aux longs cheveux rouges et soyeux sermonnait un garçon d'une dizaine d'années aux cheveux noirs en pétard. Elle sentit la manche de son Kimono être tirée, elle tourna son visage et vit une petite fille à couette blonde lui tendre son bol «  je peux en avoir encore, maman  ?  ».



Elle comprit de suite qu'elle rêvait. Mais contrairement au précédent songe, ce dernier était magnifique, elle ne désirait pas en sortir. Pourtant les images s’estompèrent rapidement et elle sentit qu'elle s’éveillait à la réalité lentement. Elle n’était pas dans la chambre d’hôpital de Konoha comme dans son rêve, mais dans une pièce au mur de pierres épais. Elle tourna la tête et ne vit rien qui lui rappelait son village. La seule chose de familier qu'elle aperçut, fut le corps endormit de Ryuga sur le bord de son lit.

– Ryuga-San...dit-elle sans réponse de la part de l'oncle de Kiba qui dormait profondément.
– Il y a quelqu'un  ? S'il vous plait  ?

A peine avait elle dit ces mots un peu plus fort que la porte en bois massif de la pièce s'ouvrit en claquant. Naruto et Kiba entrèrent précipitamment, suivis d'une femme en costume blanc et derrière elle de San.

– Hinata tu es enfin réveillée, s’écrièrent les deux garçon de concert.
– QUOI...Cria Ryuga en se réveillant de son sommeil.
– Oui je suis réveillée, répondit-elle toute intimidée par tout ce monde. Que s'est-il passé  ?
– Tu nous a fait tellement peur...soupira Kiba.
– Bon allez tout le monde, je dois vérifier qu'elle va bien sortez tous, demanda la femme en blanc.

Tout le monde obtempéra, mais en partant Naruto la regarda d'un air sombre et lui demanda.

– Hinata, qui est-ce qui t'a fait ça  ?
– Euh.....C'est un garde...j'ai manqué de vigilance...bafouilla-t-elle.

Ryuga se retourna, surpris en entendant la réponse, et Naruto, lui, fronça un peu les sourcils l'air suspicieux. Finalement ils sortirent tous laissant la femme qui était une prêtresse. Celle-ci commença à examiner Hinata.

– Excusez-moi, que m'est-il arrivée  ?
– Tu as été très gravement blessé à l'abdomen, lorsque tu nous as été amené, tu avais perdu beaucoup de sang. Nous avons pu grâce à nos soins résorber ta blessure et ton hémorragie interne. Mais tu avais perdue beaucoup de sang et ton état était très instable, ton corps se fatiguait rapidement et nous avons failli te perdre. Mais nous avons pu te donner du sang, et cela t'a sauvé la vie.
– Vous m'avez donné du sang  ?
– Oui, devant la situation désespérée, Le maitre loup Ryuga nous a ordonné de te donner son sang. Il pensait que les facultés de régénération qu'il avait pourrait te sauver.
– Mais...si son sang n'avait pas été compatible...
– Il a prit le risque devant l'urgence de la situation...Et tu vois cela a fonctionné. D'ailleurs, cette capacité de son sang devrait te permettre de mieux résister dans l'avenir à ce type de blessure. En tout cas, c'est effectivement une chance que son sang ait pu être compatible avec le tien.
– Mais il dormait quand je me suis réveillée...il va bien au moins  ?
– Oh oui ne t’inquiète pas, il t'a juste veillé pendant ton inconscience. Bon j'ai fini, ton état est parfait, tu pourras te lever dès demain.

La prêtresse sortit et les amis d'Hinata entrèrent de nouveau. Ils n’arrêtèrent pas de lui parler de la bataille, lui relatant chaque fait d'arme. Seul Ryuga se tenait en arrière, adossé à un mur sans lui parler, il ne faisait que regarder songeur le petit groupe d'adolescents. Le soir venu, ils quittèrent la chambre à l'exception de ce dernier, qui vint s'assoir sur le bord du lit pour parler à Hinata.

– Hinata, je suis vraiment désolé. J'ai mis ta vie en danger, je suis impardonnable...
– Ryuga-San, ce n'est rien, je suis une Kunoichi, je sais ce que cela implique, répondit-elle très douce.
– Tu as sans doute raison, tu sembles plus mature que moi à ton âge...j’étais toujours inquiet pour ta mère.
– Ryuga-San...bafouilla-t-elle, je...voulais vous demander  ? Est-ce que...
– Oui  ?
– Est-ce que vous aimez encore ma mère  ?
– Hmm, tu sais j'aimerais ta mère toute ma vie...Mais le destin ne nous a pas été favorable...C'est la vie. Moi aussi j'ai une question. Pourquoi as tu menti à Naruto sur le responsable de ta blessure  ?
– Parce que...Hinata marqua un temps avant de répondre. Je sais que Naruto-Kun tient énormément à ramener Sasuke-Kun à Konoha. Si je lui avais dit que son ami m'avait frappé sans hésiter, cela aurait pu altérer ses sentiments d'amitié. Je ne veux pas être responsable de ça.
– Tu es incroyable, pleine de compassion pour ceux que tu aimes, comme ta mère.
– Merci...Pourquoi m'avez vous donné de votre sang et veiller ainsi  ?
– Je n'avais pas le choix, il fallait que j'essaye tout ce que je pouvais pour te sauver. Je l'ai promis à Yukina...Allez repose-toi. Dans quelques jours nous allons repartir pour Konoha.


Ryuga la laissa seule dans la chambre. Une petite semaine passa et Hinata fut de nouveau sur pied. Le roi ayant reprit ses esprits, félicita les ninjas de Konoha pour leur participation à la bataille. Le retour pour Konoha fut préparé,et contrairement à l'aller, ils allaient utiliser un moyen de transport nettement plus rapide.

Grâce à une invocation de Bald, un char tiré par deux boucs gigantesques capable de voler dans le ciel fort rapidement, ils pourraient rentrer à Konoha en moins d'une journée. La veille du départ, Kiba s'ennuyait assis sur un tonneau de bière dans la cour du château.

– Tu en fais une tête dis-donc...
– San  ! S'exclama-t-il, surpris dans ses pensées.
– Alors on déprime...il n'y a pas de quoi, tu viens de remporter une grande victoire. Qu'est-ce qu'il y a  ?
– Oh rien, c'est juste que cette bataille ne s'est pas vraiment bien passé pour moi...
– Ah bon, dit-elle en s’installant à ses côtés en lui tenant le bras. On m'a pourtant dit que tu avais été héroïque pour me sauver la vie.
– Justement...j'ai perdu tout sang-froid...j'ai compris que...Oh et puis laisse c'est idiot...se renfrogna-t-il.
– Ne dit pas ça...Kiba qu'est-ce qui te tracasse  ?
– Ce qu'il y a...c'est que je suis fou de toi...que j'ai cru mourir quand je t'ai vu pendant la bataille...et que demain je vais de nouveau te perdre...Voila ce qu'il y a.
– Merci en tout cas...elle s'approcha de lui et l'embrassa.

Kiba se laissa entrainer dans l’étreinte affectueuse de San. Pendant quelques instants il sentit son cœur s'apaiser. Ils furent néanmoins dérangés par une discussion houleuse non loin d'eux.

– Ryuga, ne retournez pas là-bas. Nous avons besoin de vous ici...enfin j'ai besoin de vous.
– Princesse...Je dois régler certaines choses dans mon village natal.

Kiba et San s’étaient arrêtés et se cachaient pour assister à la scène entre la princesse Brunhild et Ryuga.

– J'ai le sentiment que si vous partez une nouvelle fois, je ne vous reverrai plus...
– Ce n'est pas impossible, souffla Ryuga. J'ai rendez-vous avec mon destin, je ne peux pas y échapper cette fois.
– Ryuga, ne partez pas, restez avec moi...vous n'ignorez pas mes sentiments, soupira-t-elle en se collant contre son dos.
– Non, je les connais Princesse...Je ne peux malheureusement pas y répondre pour le moment...Si je reviens, sachez bien que je les accepterai sincèrement. Mais je ne peux me tourner vers l'avenir sans avoir résolu les problèmes de mon passé.
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MessagePosté le: Jeu 22 Nov 2012, 5:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 24  : Retour en terre Ninja

Le lendemain matin avant le levé du soleil, Naruto, Hinata et Kiba se rendirent dans la cour du château. Un brouillard épais et glacial ne leur permettait de voir que la silhouette du char dont Bald leur avait parlé. En s'approchant, ils découvrirent un grand char couvert de runes finement travaillées, et auquel étaient harnachés deux immenses boucs. Bald baillait en tenant les rennes quand il les vit arriver.

– Hey les amis, prêts pour un voyage dans le char de Thor  ?Je vous préviens, c'est une expérience unique et un immense honneur pour des étrangers...Cela vous garantit presque le billet pour le Valhalla.

Les trois ninjas montèrent dans le char en souriant à l'enthousiasme de Bald. Ils furent néanmoins surpris que ce dernier reste là sans bouger.

– Bald...On y va pas  ? lui demanda Naruto.
– Ah non, on attend encore deux personnes.
– Deux personnes, reprit interrogatif Kiba, au moment même ou Akamaru aboya en direction de quatre silhouettes s'approchant du char.

Ryuga et son loup montèrent dans le char en souriant aux adolescents de Konoha, suivi, à la plus grande surprise de Kiba, de San et de sa louve. Elle s'installa sans un mot aux côtés de Hinata en se couvrant d'une grande couverture en peau de bête. Ryuga tendit une couverture du même genre à Naruto et Kiba et alla s'installer aux cotés de Bald.

– Seigneur Bald  ! Nous pouvons y aller.
– Alors allons-y. Tanngrisnir, Tanngnjóstr, par Mjöllnir montrez-nous le chemin des cieux, hurla le grand guerrier.

Les deux boucs s’élancèrent d'un bond en direction du ciel, entrainant le char dans le brouillard. Le voyage se déroula dans un silence étrange. A mi parcours, le char sortit des nuées pour enfin voler dans un ciel limpide. Naruto et Hinata se penchèrent pour admirer le paysage qui défilait dessous. San s'approcha de Kiba.

– Ça fait drôlement plaisir de voir comme ma présence te rend heureux...lui lança-t-elle avec une pointe de sarcasme.
– Oh ça va...tu aurais pu me le dire hier au lieu de me laisser dans le doute, répliqua-t-il en bougonnant.
– Hahaha...j'adore quand tu boudes en faisant le fier comme ça. J’espère que tu seras plus joyeux pour me faire découvrir ton village et ta famille.
– Ah...euh ma famille...déglutit Kiba en se demandant comment sa mère allait réagir à son retour.

Une heure plus tard, ils arrivèrent en vue de Konoha. Bald tourna dans le ciel deux ou trois fois puis fit atterrir son attelage devant la battisse de l'Hokage. En quelques instants, le char fut encerclé par une dizaine de membres de l'Anbu, prêts à défendre le village contre cet étrange agresseur. Mais Tsunade sortit en les sommant sur le champs de ne pas montrer de geste discourtois contre les arrivants.

Naruto et ses deux compagnons sortirent les premiers et se présentèrent devant le Godaime. Naruto se figea devant le regard réprobateur que lui lança Tsunade, il se rappela aussitôt qu'il avait quitté le village sans la prévenir. S'attendant à recevoir un savon bien mérité, il fut très surpris de la voir passer devant lui sans s'attarder et aller à la rencontre de Bald et Ryuga qui venaient de descendre du char.

– Mes respects Dame Tsunade  ! déclara-t-il en s'agenouillant devant elle dans un geste protocolaire. Moi Bald Thorson, je viens vous présenter mes hommages et le respect de mon souverain, ainsi que toute la gratitude de notre peuple.
– Merci, nous sommes très heureux de vous accueillir parmi nous, Seigneur du nord.
– Ma dame, vos guerriers n’étaient pas très nombreux mais les plus valeureux compagnons que j'ai connu. Mon roi et ma princesse, m'ont donné ce message pour vous. Ainsi que des présents pour honorer l'alliance de nos deux contrées.
– Nous acceptons vos cadeaux avec gratitude et sachez que cette alliance sera la bienvenue et toujours respectée par les gens de notre village.

Bald déchargea un coffre de l’arrière du char et l'ouvrit devant Godaime. Il en sortit une grande épée dans un fourreau magnifiquement ouvragé. Puis la présenta à Tsunade en posant un genou à terre. Le cinquième Hokage prit l’épée avec respect et dégaina une lame d'un blanc navré.

– Quelle étrange épée  ? Quel est ce métal  ? lui demanda-t-elle.
– Ha, ce n'est pas du métal ma Dame. Cette épée a été faite dans un des trophées de notre dernière bataille pour vous remercier de votre aide. Cette épée a été taillée dans une des griffes de Fenrir, que nous avons retrouvé sur le lieu de la bataille.
– Fenrir  ?
– Une créature similaire à nos démons à queue Godaime-Sama, expliqua rapidement Ryuga.
– Merci jeune homme pour ce magnifique présent.
– Cette épée porte les armoiries de notre famille royale, elle est aussi un sauf-conduit sur nos terres. Mais ce n'est pas tout, voici trois dagues pour vos jeunes guerriers, faits dans la même griffe.

Après le cérémonial, Bald, Ryuga et San furent invités à séjourner jusqu'au lendemain dans la demeure des Hokage. Naruto fit un bout de chemin en compagnie de Hinata qui termina de rentrer seule. Elle croisa son père entre la grande porte d'entrée du mur d'enceinte et la grande maison. Ce dernier lui adressa un bienvenu froid et terne avant de se diriger vers le bassin du jardin. Elle retira ses chaussures et se rendit dans sa chambre. Elle commença à se changer trouvant que ses vêtements sentaient fortement le bouc.

– Hinata ma chérie, je peux entrer  ? lui demanda sa mère qui attendait dans le couloir.
– Bien sûr maman, répondit-elle avec une certaine joie.
– Ma chérie, quel plaisir de te voir revenir saine et sauve...Alors dis-moi, cette mission s'est bien passée  ?
– Très bien maman. J'ai appris beaucoup de choses pendant ce voyage.
– Mais qu'est-ce que c'est que cette odeur...s'étonna Yukina.
– Ah ce sont mes vêtements, ils sentent le bouc à cause de notre moyen de transport...enfin c'est une longue histoire. J’étais justement en train de me changer.
– Oui donne-les moi...

Yukina aida Hinata à retirer le haut de ses vêtements et se retourna pour les poser sur un meuble quand elle aperçut dans sa parka une entaille. Yukina passa le doigt dessus et se retourna inquiète. Elle vit alors sur l'abdomen nue de sa fille une cicatrice très nette sur l'abdomen.

– Hinata... Qu'elle est cette cicatrice...
– Ah oui, c'est une blessure que j'ai reçu pendant la bataille, maman...
– Laisse-moi voir, lui dit Yukina en passant dans son dos. Mais dis donc c'est une plaie de lame et elle t'a traversée de part en part...Tu as même des traces de brûlure aux points d'entrée et de sortie de la lame.
– Maman comment le sais-tu  ?
– J'ai été formé aux arts médicaux ninjas quand j’étais jeune, soupira-t-elle d'un ton fort inquiet.
– J'ai failli succomber à cette blessure ...Mais ne le dis pas à père, je ne veux pas qu'il soit encore déçu par ma faiblesse. J'ai été bien soignée et puis l'oncle de Kiba m'a donné son sang pour me sauver.
– QUOI...s’écria Yukina en laissant tomber les vêtements qu'elle tenait dans ses mains.
– Euh oui, j'avais perdu trop de sang, alors il m'a donné son sang, c'est ce que la prêtresse m'a dit.
– Oui...j'ai compris, bafouilla-t-elle. Et qu'est-ce....que tu en penses  ?
– Ce que j'en pense ? Que j'ai eu beaucoup de chance qu'il ait été là.
– Ah oui, c'est sûr...
– Quelque chose semble te gêner maman?
– Euh non.....enfin si...n'en parle surtout pas à ton père.
– Pourquoi  ?
– Mais ne sois pas idiote. Comment crois-tu que Hiashi prendrait la chose. Savoir que tu as été blessé au point de recevoir une transfusion de sang. Et de plus que tu ais été sauvé par le sang de Ryuga...
– Ah mais oui, c'est vrai que vous avez été ensemble avant votre mariage. Je n'avais pas pensé à ça...
– Il ne t'a rien dit à ce propos  ?
– Il m'a un peu raconté que tu as été une source d'inspiration et de courage pour lui étant plus jeune. Et qu'il t'aimera toujours...bafouilla-t-elle en se sentant un peu rougir.
– Cela doit te paraître idiot toute ces histoires, c'est tellement loin tout ça.

Yukina finit de récupérer les vêtements de sa fille en paraissant nettement moins mal à l'aise. Hinata mit de nouveaux habits se sentant plus détendue ainsi. Elle prit une respiration et interpella sa mère qui s’apprêtait à sortir.

– Maman..Ryuga-San m'a dit de te dire quelque chose.
– Ah...je t’écoute, répondit-elle la voix nouée.
– Il m'a conseillé de te dire que je ne voulais pas de ce mariage avec Kenji et assuré que tu prendrais ma défense pour empêcher cela.
– Hinata...Je t'ai demandé si tu avais un garçon dans ton cœur et tu m'as dit que non. Hiashi ne laissera jamais ce mariage être annulé si je ne lui propose pas une alternative acceptable. A moins que tu es quelqu'un qui te sois cher?
– Oui...je...j'aime un garçon. Ryuga-San m'a dit que ce garçon était pour moi ce que tu avais été pour lui.
– Ah  ? Ne me dis pas que c'est ton ami Kiba...je ne pourrais jamais convaincre Hiashi d'annuler tes fiançailles à cause d'un Inuzuka.
– Oh non non ,ce n'est pas Kiba.
– Alors dis-moi qui est ce garçon et pourquoi Ryuga le compare à moi.
– Il m'a dit que comme toi, il est pour moi une source d'inspiration, qu'il me voit pas comme une raté...qu'il m'encourage et croit en moi.
– Oh ma chérie, tu sembles en effet très amoureuse...sourit Yukina les yeux brillants de larme. Alors qui est-ce  ?
– C'est Na...Naruto....soupira Hinata dans un effort surhumain pour avouer cela devant sa mère.
– Naruto Uzumaki  ? répéta Yukina en écarquillant les yeux.
– Oui, Maman...
– Ryuga a raison, le destin est parfois facétieux. Tu sais que Hiashi ne sera pas facile à convaincre surtout pour ce garçon...Naruto n'est pas ce que l'on peut appeler un bon parti pour le clan.
– Je m'en fiche maman, je l'aime, je l'admire et je veux être à ses côtés un jour.
– Oh Hinata...Viens là, dit-elle en la serrant dans ses bras. Ce voyage avec Ryuga t'a fait bien plus mûrir que je pensais. Tu sais qu'il n'y a que deux personnes au monde qui peuvent faire annuler des fiançailles au sein de notre clan...Ta mère et ton père sont les seuls personnes à pouvoir s'opposer à la décision du chef du clan.
– Mais comment, mon père est le chef du clan...Il refusera...
– Chut...j'ai mon idée ma chérie, je vais faire annuler ce mariage. Yukina lâcha son étreinte et s'en alla de la chambre.
– Maman tu es sûre que tu y arriveras  ? Je ne veux pas que tu te fâches avec père pour moi.

Yukina se retourna et sourit. Hinata découvrit un regard chez sa mère qu'elle n'avait encore jamais vu. Pour la première fois de sa vie, Hinata vit sur ce visage autre chose que celui d'une mère, les yeux qu'elle voyait à ce moment étaient ceux d'une kunoichi fière, déterminée et prête au combat.

– Ne t’inquiète pas ma chérie, il est temps que l'on brise les lois archaïques de ce clan. Temps que certaines vérités éclatent. Temps que les rivalités et rancœur du passé se règlent une bonne fois pour toutes...Je te jure sur mon honneur de Kunoichi que tu ne vivras pas ce que j'ai vécu. Et temps que ton père et moi agissions de concert pour t'accompagner vers l'avenir que tu souhaites et non celui que le clan t'impose.
– Où vas-tu maman  ? Qu'est-ce que tu comptes faire  ? paniqua Hinata.
– Rien de grave ma chérie...répondit Yukina d'une voix plus maternelle. Je dois rapidement voir quelqu'un. Sur ces mots elle ferma le panneau donnant sur le couloir et partit rapidement.

De son côté, Kiba avait longtemps trainé avant de rentrer chez lui, craignant les remontrances de sa mère. Après deux bonnes heures à flâner dans les rues de Konoha, lui et Akamaru rentrèrent chez eux. Sa mère ouvrit la porte avec violence en hurlant

– Kiba  ! Espèce de fils indigne  ! Comment as-tu pu me mentir de la sorte sur ta mission.
– Maman...dit il tout intimidé...je t'ai pas menti...je t'ai juste pas dit que...
– Tais-TOIIII...désormais je demanderais à chacune de tes missions de voir l'ordre écrit avant de t'y autoriser. Maintenant, file dans ta chambre...
– Mais Maman...
– Et toi ne viens pas te mêler de ça, cria-t-elle en regardant derrière Kiba.
– Tsume calme-toi...ton fils n'a fait que suivre son instinct et a voulutapprendre à me connaître un peu plus. Quel mal y a-t-il à ça  ?

Kiba se retourna et vit son oncle et San qui venaient d'arriver derrière lui.

– C'est bien le problème...Tu sais parfaitement que je ne veux pas qu'il suive ton influence néfaste.
– Mais maman, il n'a rien de néfaste pour moi...Sa lycanthropie n'est pas une malédiction au contraire c'est un atout de notre clan.
– Kiba ne te mêle pas de ça...Contrairement à notre père je n'ai jamais considéré son pouvoir comme une tare familiale. Pendant une période j'ai même été fière de lui et de sa maitrise...mais j'avais tord, il reste un animal sauvage.
– Maman, c'est faux
– Tu parles sans savoir mon fils...Ton oncle a mis notre famille dans une situation très délicate il y a seize ans. Notre père fut déshonoré et obligé de présenter ses excuses à la famille Hyuga. Tout ça pour une femme...
– Tsume, là tu vas trop loin  !
– Trop loin mon frère  ? Notre père et notre clan ont perdu beaucoup de crédibilité à Konoha quand tu as tenté de tuer Hiashi pour garder Yukina. Suite à ça, père a voulu se racheter en menant une attaque suicidaire lors de l'incident de Kyubi...
– J'ignorais cela...commenta tristement Ryuga.
– Et après tout ça, tu oses dire que tu n'es pas un assassin, une bête sauvage.
– Taisez-vous, hurla San en s’avançant.
– Qui es-tu fillette et pourquoi exhibes-tu les marques de notre clan, l’interrogea surprise mais sèchement Tsume
– Je suis San Inuzuka, la fille de Ryuga.
– Sa fille...
– Adoptive mais il n'en est pas moins mon seul parent, répliqua rageusement San.
– San, reste en dehors de ça s'il-te-plait...l'interrompit Ryuga en lui posant les mains sur les épaules.
– Va-t-en d'ici tu es la honte de notre clan...Père n'aurait jamais supporté te voir tourner autour de Kiba...

Une voix féminine froide et déterminée interrompit Tsume.

– Peut-être que si ton père nous avait soutenue, il y a seize ans contre Hiashi et mon clan, alors il n'y aurait pas eu de déshonneur.

Tsume regarda en direction de la voix et son visage se contracta de rage. Tous se retournèrent pour voir qui venait de parler. Ryuga resta un instant les yeux écarquillés n'y croyant pas.

– YU...KI...NA, gronda nerveusement la mère de Kiba.
– TSUME  ! répliqua froidement Yukina.
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MessagePosté le: Mar 27 Nov 2012, 6:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 25  :Le lien secret des clans



Le lendemain du retour du petit groupe à Konoha, San se rendit vers la demeure familiale des Hyuga. Ayant rendez-vous avec Hinata pour une visite en règle du village d'origine de son père adoptif, San se pressait avec impatience dans les rues. Elle se présenta à la porte où un membre du clan la regarda avec dédain avant d'aller prévenir une personne à l’intérieur.

Piaffant d'impatience dans la ruelle aux côtés de sa louve Hilda, elle se figea lorsqu'un homme de l'âge de son père, au visage froid, sortit à sa rencontre. Ses yeux blancs la fixèrent intéressement, la scrutant sans le moindre tact.

– Qui es-tu  ? On vient de me prévenir qu'un membre du clan Inuzuka demandait à voir Hinata, mais qu'il ne s'agissait pas de Kiba son équipier. Je ne te connais pas, tu ne portes même pas l'insigne du village, sans parler de tes vêtements.
– Je m'appelle San Inuzuka monsieur, répondit-elle très poliment malgré un ressentiment envers l’absence de tact de son interlocuteur.
– San...Je ne connais aucune femme de ce nom dans votre clan. Que veux-tu donc à ma fille.
– Père...excusez-moi, il ne fallait pas sortir...j'allais arriver, souffla Hinata en arrivant au pas de course.
– Hinata, qui est cette personne  ?
– Père, c'est San la cousine de Kiba. Nous avons sympathisé lors de ma mission. Elle vient de Midgard, je lui ai promis de lui faire visiter le village.
– La cousine de Kiba  ? C'est impossible vu son âge...Tu serais la fille de Ryuga..cracha-t-il avec mépris en la regardant. Quel âge as-tu  ?
– Seize ans monsieur, lança-t-elle sèchement en tenant Hilda par le cou pour l’empêcher de grogner contre Hiashi.
– Tu ne peux pas être la fille de Ryuga...
– Vous êtes perspicace mais je vous trouve fort inconvenant de me le faire remarquer aussi durement. Je suis sa fille adoptive.
– Adoptive...mais avec la même rudesse, tes manières ne saurait mentir sur tes origines. Hinata, je n'approuve pas la compagnie de cette personne pour toi, mais comme il s'agit d'une invité du village, je ne peux pas m'y opposer. Sur ces mots, il rentra dans la grande demeure sans la moindre marque de politesse envers San.

Hinata un peu honteuse de l'attitude de son père, marcha un moment aux côtés de San et sa louve sans oser dire un mot.

– Pas commode ton père dis donc...
– Oh oui, excuse-moi, j'aurai du arriver plus tôt.
– Arrête donc de t'excuser tout le temps, tu n'es pas responsable des paroles de ton père.

Hinata fit visiter les lieux historiques et pittoresques de Konoha à son amie. Elles mangèrent chez Ichiraku où elles rencontrèrent un Naruto déprimé car il venait d'apprendre qu'il était consigné au village jusqu'à nouvel ordre.

– San, il va falloir que l'on rentre, dit Hinata alors que le soleil déclinait à l'horizon.
– Oui je n'ai pas vu le temps passer, tu as raison...
– Je te ramène chez Kiba  ? demanda Hinata en marchant.
– Chez Kiba...non pourquoi  ? Je loge avec mon père et le seigneur Bald dans la demeure de l'Hokage.
– Ah bon, excuse moi, je pensais...bafouilla Hinata.
– Tu es perspicace...Moi aussi j'aurai aimé passer du temps avec lui, mais sa mère et mon père ne s'entendent pas très bien. En plus depuis le jour de notre arrivée, mon père passe ses journées seul, à méditer. Je ne l'ai jamais vu ainsi.
– Ah, pareil pour moi, depuis votre retour, j'ai du mal à reconnaître ma mère. Elle est tout le temps occupée en dehors de la maison et ne parle plus à mon père.

Continuant leur chemin en direction de la demeure de l'Hokage. Kenji et des jeunes membres du clan vinrent à leur rencontre.

– Hinata, tu sais que tu m'as manqué ma douce, lança son jeune fiancé.
– Kenji-Kun...J’étais en mission, je suis désolée...
– Tu viens un peu avec nous, j'aimerais bien qu'on passe un peu de temps tous les deux, renchérit-il goguenard.
– Je peux pas, je dois accompagner mon amie...
– C'est qui cette fille, une Inuzuka  ? Franchement Hinata, tu devrais passer plus de temps avec les gens du clan qu'avec ces dresseurs de chiots.
– Kenji-Kun...
– Je ne suis pas une dresseuse de chiots, répliqua San en souriant avec crispassion. Je dresse les loups mon petit...
– Oh oh les loups, mais c'est qu'elle voudrait nous faire peur la sauvageonne...ria un des compagnons de Kenji.
– LA QUOI...cria San.
– San laisse tomber, viens on y va, lui demanda Hinata en la tirant par le bras.
– Oui tu as raison...conclut San en commençant à partir.
– Hinata va falloir que tu arrêtes avec les Inuzuka...j'ai pas envie que tu sentes le chien mouillé comme ton ami Kiba pour notre nuit de noce, s’esclaffa Kenji, déclenchant un éclat de rire chez ses deux compagnons.

San se retourna et une violente décharge d’énergie glaciale s’échappa de son corps. En un éclair elle se retrouva à quelques centimètres de Kenji. Surpris, ce dernier n'eut pas le temps de parer le violent coup de poing qu'il reçut dans le ventre, ni le coup de tête que San lui assena ensuite. Les deux autres Hyugaa tentèrent de l'attaquer mais deux vagues d’énergie bleues pales en forme de grosses pattes de loup jaillirent de San et les repoussèrent. Kenji s’écroula sur le sol, sous le regard dur de San et la panique de Hinata.

L'aura de San se dissipa et elle partit d'un pas rapide suivie par Hinata et sa louve Hilda. Les deux compagnons de Kenji vinrent vérifier l'état de leur ami rapidement puis crièrent en chœur dans la rue.

– Oh mon dieu, elle a tué Kenji...Espèce d'enfoirée.

Le lendemain en début d’après midi, la salle de réunion de l'Hokage était préparée pour recevoir du monde. Tsunade attendait assise avec Shizune auprès d'elle. Quelques minutes plus tard, un ninja annonça l'arrivée de la délégation du clan Hyugaa. Hiashi entra avec prestance suivi de trois membres du clan plus âgés dont le père de Kenji. Après une salutation suivant l’étiquette, ils s'assirent d'un côté de la grande table. Puis le même ninja fit entrer à son tour Tsume et Ryuga qui s'assirent en face des Hyugaa. Les regards se plissèrent et l'ambiance sembla soudainement plus lourde.

– Chers membres du clan Hyugaa, chers membres du clan Inuzuka, je vous ai réuni aujourd'hui suite à une demande de médiation.
– Tsunade-Sama, pourrions-nous savoir quelle est la nature de cette médiation  ?
– Hiashi-San, nous allons y venir. C'est un peu compliqué en fait, car il y a plusieurs choses qui se recoupent et s’entremêlent, répondit Tsunade en sortant un dossier et le feuilletant. Voilà, il y a seize ans de cela, Ryuga Inuzuka fut déclaré mort suite à son agression sur votre personne Hiashi-San. Les témoignages et l’enquête de l'époque avait conclu à de la légitime défense de votre part et de vos camarades dont deux d'entre eux avaient succombés aux coups de Ryuga. C'est bien cela.
– Tout à fait  !
– Bien, l'ennui c'est que Ryuga Inuzuka vient de faire une demande pour que cette version soit révisée. Lui, affirme que c'est vous et vos amis qui l'avez menacé et agressé ce jour-là.
– Mais c'est ridicule. L'accord entre nos clans avaient été clair, il ne devait plus être fait état de cette affaire. Le clan Inuzuka serait-il en train de manquer à sa parole  ?
– Hiashi, lança Tsume, cet accord c'est fait entre mon père et votre clan et sans aucune version contradictoire. Ryuga était porté disparu et son témoignage n'avait pas pu être entendu.
– Et alors, ton père a accepté les conclusions...Il connaissait bien son fils, c'est donc sa parole qui a fait foi dans cette histoire. Tout ceci est ridicule, il y a prescription. J'en ai assez entendu. Venez, dit Hiashi en commençant à se lever.
– Restez assis Hiashi  ! C'est moi qui mène les débats  !
– Pardon Godaime-Sama, mais tout ceci n'est pas sérieux...Cette affaire avait été résolu par vos prédécesseurs, pourquoi y revenir.
– Parce qu'il y a du nouveau, j'y viens. C'est une affaire compliquée...bien, une tierce personne m'a demandé d'organiser cette entrevue pour régler en plus un problème interne au clan Hyugaa. Les deux affaires semblent liés.
– Tsunade-Sama les lois de notre clan ne vous concerne pas...c'est interne.
– Faites-la entrer.

Sur les mots de Tsunade, le ninja ouvrit la porte et laissa entrer Yukina. Hiashi la voyant entrer fut d'abord surpris puis horrifié de la voir s'installer du côté des Inuzuka et plus particulièrement Ryuga.

– Yukina...qu'est-ce que ça veux dire  ?
– Hiashi, je suis là pour demander quelque chose au clan.
– Et alors, cela pouvait se régler entre nous...à quoi rime cette mascarade  ?
– Je veux que nous annulions les fiançailles de Hinata.
– Quoi...s’écria le père de Kenji avant de se raviser quand la main de Hiashi se posa sur son bras.
– Yukina, je m'y oppose fermement. En tant que père et chef de clan, j'ai le droit de refuser ta requête, déclara-t-il visiblement nerveux.
– Godaime-Sama, puis je intervenir, demanda calmement Ryuga.
– Tsunade-Sama...s’écria Hiashi visiblement paniqué...ne laissez pas..
– Allez-y Ryuga-San.
– Je me joins à Yukina Hyugaa pour demander l'annulation des fiançailles de Hinata Hyugaa.
– Je vous demande pardon, demanda Tsunade.
– Ça suffit  ! cria Hiashi. Qu'il se taise...Yukina fait quelque chose, tout ceci est honteux.
– Ryuga-San, votre demande est déplacée, vous ne pouvez demander une telle annulation...
– Godaime-Sama, je réitère ma demande d'annulation de ce mariage et ce en tant que père de Hinata Hyugaa.
– MENSONGE, hurla Hiashi en se levant, les byakugans activés.

Tsume regarda Ryuga et Yukina avec une stupeur indescriptible dans le regard. Tsunade se prit le front en secouant sa tête comme pour conjurer une situation inextricable. Quant aux deux autres membres de la famille Hyugaa, ils regardaient Hiashi avec craintes et étonnements. Ryuga les bras croisés fixaient avec haine Hiashi.

– Ryuga-San, ce que vous dites est lourd de sens...avez-vous bien mesuré les conséquences d'une telle déclaration, demanda Tsunade.
– C'est de la calomnie...Hinata est ma fille, vous entendez  !
– Taisez vous, Hiashi  ! hurla Tsunade le visage en colère. Maitrisez-vous.
– Godaime-Sama...J'avance que Hinata Hyugaa est ma fille. Yukina et moi sommes les parents biologique de cette jeune fille. Yukina pourra confirmer et s'il le faut des analyses peuvent être faites...cependant mon loup a reconnu mon odeur chez Hinata, et mon sang est compatible avec le sien...pour ma part cela me suffit comme preuve pour attester ce que m'a dit Yukina.
– Yukina  ? Qu'elle est votre version  ?
– Tsunade-Sama, répondit-elle d'une voix calme mais ferme. Je confirme..
– Yukina, comment oses-tu, tu déshonores le clan...
– SILENCE HIASHI  ! hurla Tsunade en frappant la paume de sa main droite de son poing gauche
– Je disais donc, il y a seize ans, lorsque l'affaire d'agression a eut lieu, je vivais en couple avec Ryuga contre l'avis de nos parents respectifs. Nous comptions nous marier mais le clan Hyugaa préférais me marier avec Hiashi pour garder la pureté du clan. Le différent entre Ryuga et Hiashi est du à cela. Quand Ryuga a été déclaré mort, je me suis retrouvée seule face à la volonté de mon clan. En plus j’étais enceinte à ce moment là. Seules cinq personnes étaient au courant de cela...
– Qui était au courant Yukina, l'interrogea Tsunade.
– A part moi, il y avait Yondaime et Sandaime, Hizashi et Hiashi Hyugaa. Même le clan n'a pas su, Hiashi ne voulait pas que cela puisse s’ébruiter.
– Hiashi  ? Qu'avez-vous à dire à ce sujet  ? Hiashi  ?

Tsunade regarda l'homme qui vitupérait quelques instants auparavant. Il n’était plus que l'ombre de lui-même. Le visage entre ses mains, il penchait la tête en direction de la table, visiblement abattu par le poids d'une vérité trop lourde à supporter. Elle l'interpella de nouveau. Prenant sa respiration, il se redressa un peu.

– Tsunade-Sama, ceci n'est pas honorable et ne concerne que moi et mon épouse...
– Non, c'est un problème plus important, alors je vous somme de répondre.
– Ce qu'a dit mon épouse est la vérité...Hinata n'est pas ma fille...
– Mais pourquoi l'avoir cacher. Yukina...pourquoi n'avoir rien dit à mon père...intervint Tsume.
– Parce que ton père détestait Ryuga, j'avais peur qu'il ne m'accepte pas après ce qui s’était passé...je ne pouvais pas me retrouver seule avec un enfant et le clan Hyugaa contre moi...j'ai préféré assurer à ma fille la sécurité de mon clan. Essaie de me comprendre, Tsume.
– Yukina...répondit-elle d'une voix douce, je te comprends parfaitement, je ne sais que trop bien ce que c'est que d’élever des enfants seule...Si nous avions su, je suis sûre que mon père vous aurait adoptées...toi et Hinata.
– C'est ça oui, les Inuzuka auraient pu récupérer un Byakugan, la bonne affaire, lança froidement Hiashi apparemment remis de ces émotions.
– Et alors, vous avez apparemment bien arrangé la vérité sur votre affrontement avec mon frère et caché la vérité sur Hinata...C'est une Inuzuka  ! Si nous avions su, nous n'aurions pas accepté l'accord tel quel il y a seize ans. Ça change tout.
– Tsume, ton clan n'est pas digne d'un Byakugan et de compter Hinata dans ses rangs. Hier encore votre incapacité à contrôler vos pulsions bestiales a engendré de graves blessures à Kenji, le fils de Kosuke ici présent.
– De quoi tu parles Hiashi...
– La fille adoptive de Ryuga a lâchement agressé un membre de notre clan, qui est le fiancé de Hinata. Tout comme ton frère nous avait agressé il y a seize ans.
– Hiashi...Je ne vous ai pas agressé, vous êtes venu à six pour m'intimider et me faire rompre avec Yukina. Et ce n'est pas en bête féroce que je me suis battu ce jour là, mais en homme amoureux. Quant à San, elle a effectivement rossé ce Kenji, parce qu'il a manqué de respect envers notre clan, nous comparant à des éleveurs de chiots et en insinuant que nous sentions le chien mouillé...Ma fille n'est pas une personne que l'on peut insulter facilement.
– Hiashi, c'est scandaleux, des membres de votre clan insultent le notre. Vous nous avez caché les origines de Hinata, vous nous mentez depuis des années et juste pour conserver votre image de clan parfait de Konoha.

Les insultes commencèrent à voler entre Tsume et les membres du clan Hyugaa. Même Tsunade n'arrivait pas à les faire taire. Chacun accusant l'autre dans un brouhaha infernal d’être le responsable. Ryuga et Yukina se regardaient dépités et apparemment déçus...

– Yukina, je suis désolé...je pensais que cela pourrait se régler à l'amiable...
– C'est moi qui suit navrée de t'entrainer là-dedans...mais je connais cette expression sur ton visage, tu comptes faire quelques choses de grave...Qu'est-ce que tu as en tête  ?

Ryuga se tourna vers les Hyugaa et grogna en commençant lentement à se métamorphoser. Malgré les cris et les insultes, tout le monde s’arrêta devant ce spectacle. Ryuga interrompit en soufflant profondément sa transformation en loup-garou.

– Pardonnez-moi cette démonstration inutile Godaime-Sama, mais j'ai au moins l'attention de tout le monde. Je crois que nous perdons de vue le but de cette médiation...Le mariage de Hinata. Puisque les rancœurs entre nos deux clans se réveillent à cause de Hiashi et moi, je propose que l'on règle cela selon une vieille loi de Konoha.
– Ryuga-San à quoi faites-vous allusion  ?
– Godaime-Sama, Je demande un duel d'honneur entre Hiashi Hyugaa et moi-même...le vainqueur aura le droit de décider de l'avenir de Hinata et des divergences entre nos deux clans.
– Ridicule...le clan Hyugaa n'a aucun tord, je refuse, dit lentement Hiashi en croisant ses bras.
– Tu dis cela, mais c'est la peur que je décèle dans ta voix. Tu as peur de perdre contre moi. La dernière fois vous étiez six et j'en ai tué deux d'entre vous. Je comprends parfaitement que toi seul, tu trembles à l'idée de m'affronter.
– Hmpf, c'est ridicule...
– Tu as raison, c'est ridicule d'imaginer le leadeur du plus puissant clan de Konoha avoir peur d'affronter en duel, le marginal d'un clan de dresseur de chiots...Ce n'est pas grave, je révélerai donc la vérité sur Hinata à tout le village et ruinerait la réputation de ton clan, je te volerais ta femme, ta fille, comme tu as volé ma vie.
– Tes menaces sont vaines...Hinata est ma fille et Yukina ma femme, tu n'y peux rien, le village ne croira jamais tes diffamations.
– Tu crois  ? Nous verrons bien...Tsume, Yukina, allons-y, nous ne pouvons rien faire de plus face à ce couard. Dame Tsunade  !

Il s’apprêta à sortir, suivi de Tsume et Yukina. Le ninja ouvrit la porte et Ryuga la franchit. C'est alors qu'Hiashi lui dit d'une voix morne.

- Très bien, j'accepte ton marché...je relève ton duel d'honneur.
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Drielack
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MessagePosté le: Dim 02 Déc 2012, 3:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 26  : Elle n'est même pas une Hyugaa

Hinata et Hanabi avaient mangé toutes les deux, surprises que les serviteurs de la famille n'attendent pas l'arrivée de leurs parents. Les deux sœurs parlèrent à peine sentant que quelque chose d'anormale était en cours. Leur repas rapidement terminé, elles se retirèrent dans leur chambre.

Plus tard dans la soirée, Hinata qui avait fini par somnoler sur les tatamis de sa chambre fut réveillé par les cris d'une dispute. Au début, elle se demanda si ce n’était pas un cauchemar, car il n'y avait jamais eu de dispute dans sa demeure. La curiosité prit le pas sur la surprise et elle se glissa lentement en direction des sons. Arrivant près du salon, elle reconnut immédiatement la voix de son père. A la différence de son ton froid habituel, il parlait avec nervosité et agressivité.

– Yukina, tu es allée trop loin...Tu déshonores le clan...As-tu imaginé les conséquences de tes actes  ?!
– Parfaitement, nous avons vécu dans le mensonge trop longtemps...Les conséquences de mes actes seront le bonheur de ma fille.
– Le bonheur d'une enfant....Hinata a des devoirs envers le clan bien plus importants qu'un bonheur futile d'adolescente. Tu ne veux pas la voir se fiancer avec Kenji...et après, avec quel idiot va-t-elle se retrouver  ? Elle n'est pas capable de faire un choix, elle est trop timorée.
– Hinata est plus mûre que tu le crois, elle est juste timide. Elle a un rêve et je ferai tout pour qu'elle ait au moins la possibilité de l'accomplir.
– Ah ça y est...hurla-t-il avec véhémence. J'ai compris, elle est amoureuse de ce Kiba...et tu te projettes sur elle. Cela te rappelle ton idylle avec ce minable.
– Montre-lui un peu plus de respect  ! Ce minable a plus d'empathie pour le bonheur de Hinata que toi. Et non, je te rassure, Hinata n'a pas jeté son dévolu sur un Inuzuka. C'est le jeune Uzumaki qui a son affection...
– Encore mieux...continuons dans les idioties...HORS DE QUESTION qu'elle aille avec ce gamin...Ce voyou n'entrera jamais dans notre clan. Il ne souillera pas le sang et la réputation de notre clan  ! Moi vivant jamais.
– Dis-moi mon cher...est-ce le symbole des Hyugaa que les ninjas de Konoha arborent sur leur veste  ? répondit-elle très calmement.

L'argument fit taire un instant les hurlements de Hiashi que Hinata écoutait caché dans le couloir.

– Une gloire futile et passée qui ne représente plus rien...Notre sang, notre don héréditaire ne sera pas encore dispersé au quatre vent. Le byakugan doit être sauvegardé dans notre famille. Alors ce n'est pas ce cancre de Naruto qui pourrait convenir à Hinata, répliqua Hiashi un peu plus calme.
– Ce cancre...N'est-ce pas lui qui a battu Neji au tournoi des Chuunins  ? Ce garçon n'est pas un cancre, il n'a juste pas eu ses parents pour l’éduquer et le soutenir.
– Peu m'importe tes arguments, la loi du clan est immuable. Notre sang doit rester pur, le Byakugan...
– Au diable le Byakugan...et la loi du clan. Tu vas finir par faire les même erreurs que les Uchiha avec ton obsession de pureté et de Dojutsu. Et les règles du clan, tu les suis quand cela t'arrange. Tu as bien dérogé pour Neji en le prenant sous ta protection alors qu'il est un membre de la Bunke.
– Et alors, ce jour-là tu ne m'as pas contredite pour ma décision.
– Bien sûr que non, espèce d'idiot, je t'ai admiré...Tu as fait passé tes sentiments par dessus les lois rigide du clan. Pourquoi ne le fais-tu pas pour Hinata  ?
– Je t'interdit de les comparer, Neji a le talent d'un Hyugaa, il est le fils de mon défunt frère. Qui est mort à cause de Hinata...à cause de sa faiblesse...hurla avec violence Hiashi.
– Elle n'avait que trois ans...dit doucement Yukina atterré par les propos de son époux.
– Hinata est une raté et sera toujours une raté..., TAIS-TOI ne la compare plus à Neji  ! .Elle n'est même pas une Hyugaa  !

Hinata crut vomir après avoir entendu les dernières phrases de son père. Elle ne put se retenir de hurler sa souffrance et partit en courant à toutes jambes dans le couloir. Bousculant sa sœur qui venait de sortir de sa chambre, elle s'enfuit de la demeure et se précipita dans les rues sombre de Konoha. Les paroles de son père l'avaient souvent fait souffrir, humiliée et rabaissée mais cette fois s’était sans commune mesure.

Courant en pleurant à grands cris de détresse, elle ne se rendit pas compte où elle passait ni où elle se dirigeait. Après une course essoufflante, elle dut ralentir sentant un point de côté près de la blessure infligée par Sasuke. Ses cris de larmes se muèrent en sanglots plaintifs et sa course ralentit au point de devenir une marche lentement vacillante. Arrivant dans un square de jeu pour enfants, elle ne put continuer et s'installa sur un banc en se recroquevillant les bras serrant ses jambes contre sa poitrine.

– Hinata...Qu'est-ce qui t'arrive  ? demanda une voix qu'elle ne reconnut pas au travers de ses sanglots.
– Laissez-moi...
– Hey, non, ne me dit pas ça...Je t'ai jamais vu dans un tel état... Il t'est arrivée quelque chose de grave  ?
– Laiss...commença-t-elle en relevant la tête dans un effort avant de stopper en voyant Naruto assis en face d'elle sur une balançoire.

Honteuse de se montrer dans un tel état devant le garçon de ses rêves, Hinata cacha son visage dans ses bras sans oser répondre. Naruto, la regarda un instant sans lui parler ne trouvant pas les mots, se sentant désarmé devant la détresse de la jeune fille. Par le passé, il avait essayé d'estomper les larmes de Sakura en lui promettant de ramener Sasuke, mais cette fois, c’était différent. Il n'avait aucune idée des raisons des pleures de Hinata ni même d'un début de solution pour l'aider.

– Hinata...Qu'est-ce que je peux faire pour toi  ? Demanda-t-il.
– Rien, sanglota-t-elle.
– Tu ne pleures pas à cause de ce qui s'est passé à Midgard j’espère. Tu sais même- moi je ne fais pas le poids face à lui.
– Quoi  ?
– Je sais bien qu'une fille aussi douée que toi n'a pas pu être blessée par un simple garde.
– Je...non, je...excuse-moi Naruto, pleurnicha-t-elle.
– Ne t’inquiète pas, ne pleure pas. Dis-moi juste pourquoi tu as voulu me cacher qu'il t'avait blessé.
– Je ne voulais...pas te faire de la peine...reniflant ses derniers sanglots, Hinata commençait à penser à autre chose que les paroles de son père.
– De la peine  ? Pourquoi m'aurais-tu fait de la peine en me disant la vérité  ?
– Parce que ton lien d'amitié pour Sasuke-Kun semble si fort que je ne voulais pas te dire qu'il m'avait frappé...Je ne voulais pas être à l'origine d'une déception pour toi.
– Hinata...Naruto s'approcha lentement et s’assit à ses côtés sur le banc. Je ne suis pas naïf, Sasuke m'a frappé bien plus durement qu'il ne la fait avec toi lors de notre affrontement...et notre lien d'amitié est bien plus fort que la considération qu'il peut avoir pour toi...C'est très gentil de ta part d'avoir voulu m'épargner une désillusion de plus.

Naruto ne comprit pas le silence de son amie qui restait dans la même position prostrée sur le banc.

– Tu es une fille formidable tu sais...Tu penses toujours aux autres avant de penser à toi. Plus je te connais et plus tu m’étonnes.
– Merci...bafouilla-t-elle.
– Y a pas de quoi je suis sincère. Tu t'en es bien sorti face à Sasuke, même mieux que moi tu sais.
– Je ne penses pas...Tu es si fort Naruto. Tu n'abandonnes jamais, tu n'es pas un raté comme moi...
– Tu es pas une raté...s’écria-t-il un peu agacé.
– Si j'en suis une...mon père a raison...Je suis pas comme toi, je n'arrive pas à me surpasser comme tu le fais...
– Hinata...
– Personne ne tient à moi à part ma mère...Mon père me déteste, ma sœur me méprise et je suis la responsable de la mort du père de Neji...
– Tu sais, je n'ai pas de famille...je ne peux pas comprendre ce que tu vis au sein de la tienne. Mais je sais une chose, Kiba et Shino t’apprécient. Pendant notre mission, l'oncle de Kiba lui aussi semblait avoir beaucoup d'affection pour toi aussi...Si tu ne trouves pas le bonheur et l'amour dans ta famille, tu es comme moi, tu as des amis qui sont là pour toi.

Hinata redressa son visage pour regarder Naruto, elle vit son sourire enjôlé et sentit sa tristesse diminuée.

– Naruto-Kun...Tu es toujours si joyeux...
– Allez Hinata, reprends-toi. Tu as dit que tu n’étais pas capable de te surpasser comme moi. Veux-tu que je te dise un secret que m'a donné un garçon dont je me souviendrai toute ma vie  ?
– Euh oui...
– Il m'a dit que l'on pouvait devenir très fort lorsque l'on protège quelqu'un que l'on aime.
– Protéger quelqu'un que j'aime...si seulement je pouvais...
– Tu le pourras j'en suis certain. Un jour, Hinata, tu devras protéger quelqu'un que tu aimes et ce jour-là tu seras aussi forte et courageuse que moi, même plus qui sait.

Naruto ne trouva plus de mots à dire à la jeune fille et regarda les insectes tournés autour d'un lampadaire qui surplombait le banc. Puis il se leva.

– Hinata, je vais devoir y aller, Kakashi-Sensei m'a donné rendez-vous demain avec le capitaine Yamato. Il m'a dit qu'il pourrait m'apprendre une nouvelle technique. Il faut que je sois en forme.
– Oui, oui je comprends, ne t’inquiète pas, tu m'as remonté un peu le moral. Merci Naruto-Kun.
– Pas de problème, dit-il le pouce levé dans la pose du mec cool enseigné par Gai- Sensei.

Commençant à s'en aller du parc, sans se retourner, il dit avant de partir.

– Au fait, Hinata, Il n'y a pas que Shino et Kiba...moi aussi je t'aime bien.

La jeune fille sentit son cœur bondir dans sa poitrine en entendant les mots de Naruto. Son visage s'empourpra, était-ce un rêve ou bien ne parlait-il que d'un sentiment d'amitié  ? Pour Hinata l'espoir était mince, mais en voyant le dos du jeune adolescent s’éloignant après cette déclaration, elle se souvint de quelques années auparavant lorsque dans la même position, il lui avait déclaré cette petite phrase à laquelle elle se raccrochait dans les moments de solitude et de doute «  Tu sais j'aime bien les filles dans ton genre.  ».

Restant là sur ce banc, partagée entre la douleur provoquée par les paroles de son père, et le réconfort apporté par Naruto, elle ne se rendit pas compte qu'une personne venait de l'approcher et se tenait debout à côté du banc.

– Hinata  ! Tu dois rentrer maintenant.

Une voix froide et stricte qui raisonna dans le silence de ce petit parc en pleine nuit. Elle reconnut immédiatement cette voix, tournant la tête pour avoir la confirmation que ces mots étaient bien ceux de son père.

– Père...que faites-vous ici  ?
– Je suis venu te chercher...
– Pourquoi me chercher...Je ne suis rien pour vous...soupira-t-elle tristement.
– Je sais que tu m'as entendu, j'imagine que mes paroles ont dû te blesser. Sache que je m'en excuse, je n'ai dit cela que sous le coups de la colère.
– Mais vous avez dit que j’étais responsable de la mort de votre frère...Que je n’étais même pas une Hyugaa...commença-t-elle à sangloter.
– Tu n'as entendu que ce passage  ? Je l'ai dit sans réfléchir, parce que ta mère m'a mis en colère...Tu n'es pas responsable de la mort de mon frère, seul Kumo est responsable de ça...
– Je sais que je suis faible et que je vous déçois, mais de là à dire que je ne suis pas de la famille...Vous le pensez vraiment, père  ?

Hiashi parut un instant surpris et décontenancé par la question directe de Hinata. Peu habitué à une telle franchise de la part de sa fille ainée, il en perdit sa verve. Décroisant les bras, il cherchait une réponse adéquate. Une attitude que Hinata n'avait pas l'habitude de voir chez son père.

– Hinata, si j'ai dit cela c'est parce que tu ne te comportes pas comme une Hyugaa, lança-t-il en se raclant la gorge.
– Je sais, je ne suis pas assez douée...
– Certes, mais je ne pensais pas à cela...Tu ne suis pas les traditions du clan, comme un membre de la famille principale se doit de le faire. En refusant le mariage avec Kenji, tu romps les traditions, voilà la raison de ma colère de tout à l'heure.
– Mais...je n'ai rien demandé...j'ai juste dit à maman, que je rêvais d'un autre garçon...
– Je sais que c'est ta mère qui a organisé tout cela...Je te l'ai dit, mes propos n’étaient pas logiques, mais influencés par ma colère.
– Qu'a fait maman pour vous mettre dans une telle colère  ? Mes fiançailles sont annulées  ?
– Pas encore...ta mère a mêlé des personnes extérieures au clan dans cette affaire. Ce qui devait se régler entre nous, va être étalé au grand jour.
– Père, pouvez-vous m'expliquer  ?
– Après demain, un duel d'honneur va se dérouler entre moi et une tierce personne. De ce duel dépendra le sort de tes fiançailles...
– C'est quoi un duel d'honneur  ?
– Un affrontement entre deux représentants de clan du village pour régler un désaccord..une ancienne tradition. L'affrontement se fait devant les habitants du village qui sont témoins du combat afin d’empêcher toutes contestations.
– Mais...qui allez-vous affronter  ? Ce n'est pas maman tout de même...Je sais qu'elle veut casser les fiançailles, mais je veux pas que vous vous affrontiez pour moi...
– Rassure-toi, je ne vais pas affronter ta mère. C'est Ryuga Inuzuka qui sera mon adversaire.

Hinata tombait des nues. Son père commença à s’éloigner du banc en direction de la sortie du parc. Il se tourna vers elle, attendant visiblement qu'elle le suive pour rentrer chez eux. Elle se leva du banc et le suivit laissant quelques mètres entre eux. Elle prit une profonde inspiration et interpella son père.

– Père...Pourquoi est-ce Ryuga-San qui vous affronte pour faire rompre les fiançailles, cette histoire ne concerne en rien le clan de Kiba. Cela n'a pas de sens.

Hiashi s’arrêta net, les poings crispés sans se retourner, il répondit d'un ton agacé.

- Je n'ai pas de réponse à te donner. Si tu veux connaître les raisons de tout ce cirque adresse-toi à la personne responsable...Demande à ta mère  !
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Drielack
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MessagePosté le: Mar 04 Déc 2012, 11:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 27  : Le voile se déchire.

Le jour du duel arriva. Une grande partie des villageois vinrent assister à cet affrontement comme dans le temps. On disait dans les files d'attente que cette tradition tombée en désuétude était née suite au duel entre Senjuu Hashirama et Uchiha Madara. Les rumeurs allaient bon train. De-ci de-là, on entendait des rumeurs sur le fou qui osait provoquer le clan Hyugaa. «  La bête sauvage des Inuzuka est revenu pour humilier les Hyugaa  » disaient certains, «  les Inuzuka veulent récupérer le Byakugan  » répliquaient les autres.

C'est dans cette ambiance tendue que Tsume, Kiba et Hana Inuzuka arrivèrent au stade dans lequel les duels de l'examen des Chunins avaient eu lieu. Les regards méprisants se tournaient vers eux, ce qui agaça Kiba. Tsume lui dit de marcher fièrement la tête haute, qu'il devait faire abstraction. Quand ce fut le tour de Hinata, Yukina et Hanabi d'entrer à leur tour, les expressions agressifs dans l'assistance se changèrent en murmures.

Pendant que les spectateurs s’installaient dans les gradins, Ryuga dans un vestiaire restait assis les mains sur ses genoux, les yeux fermés et respirant avec calme. Saïto, son gros loup gémissait d'angoisse à ses pieds.

– Saito...Calme-toi, j'irais seul...je te l'ai déjà dit fidèle compagnon...

C'est à ce moment-là qu'on frappa à la porte. Ryuga redressa la tête et dit d'entrer. Il vit Tsume entrer seule malgré Kiba et San qui tentèrent d'entrer derrière elle, sans succès.

– Tsume  ? Je ne m'attendais pas à te voir...
– J'imagine, répondit-elle avec un ton doux que Ryuga n'avait que peu entendu.
– C'est l'adieu aux morts, railla-t-il.
– Idiot...cria-t-elle avant de se reprendre. Si je viens te voir c'est pour m'excuser. Je t'ai mal jugé, j'ai cru les paroles des Hyugaa...et je t'ai maudit alors que je te croyais mort...
– Ce n'est rien...Tu ne pouvais pas savoir. Les absents ont toujours tord, j'aurais dû revenir et faire éclater la vérité il y a seize ans...mais j'ai préféré fuir...je suis aussi fautif...Ce n'est pas le moment pour se lamenter, tu ne crois pas.
– Je sais bien, je t'ai amené deux choses que je veux que tu portes pour ce combat.
– De quoi parles-tu  ? demanda-t-il d'un air soupçonneux, la voyant fouiller dans ses poches.
– Lorsque l'on fait un duel d'honneur, c'est entre habitants du village...Voici la seule chose que l'on a donné à notre père après ta disparition...Je veux que tu le portes.

Tsume sortit de sa poche un symbole de Konoha. Ryuga le regarda les yeux écarquillés...

– Mon bandeau...Je l'avais perdu lors de mon affrontement avec les Hyugaa...
– C'est exactement ça...Tu affrontes Hiashi en tant que ninja du village et tu te dois de le porter, lui dit-elle en le lui attachant au front. Mais aujourd'hui tu n'es pas seulement un ninja de Konoha...Sortant une boite de sa poche et l'ouvrant, elle passa rapidement son index dessus, puis sur les joues de Ryuga...Tu es un Inuzuka, mon frère.

Sentir le doigt de sa grande sœur tracer les marques rouges du clan sur ses joues émut Ryuga aux larmes. D'un revers du pouce, Tsume les sécha rapidement.

– Ne pleures pas, tu vas faire couler les marques. Sois digne mon frère.
– Merci grande sœur.

Il se leva et sortit fièrement du vestiaire, prenant San dans ses bras pour la rassurer avant de partir pour le terrain de combat. Il entra sous les sifflets du public et d'un puissant cri d’encouragement de Bald qui était assis aux côtés de Tsunade dans la tribune des notables. Face à lui se tenait déjà Hiashi qui visiblement l'attendait depuis un moment. Sans plus attendre, Tsunade annonça officiellement le début du duel qui devait marquer par son vainqueur la fin de toute tension entre les deux clans. Les deux adversaires se mirent immédiatement en garde en s'observant.

Hinata était assise avec sa sœur et sa mère sur les gradins. A côté d'elle l’équipe de Gai au complet se tenait là. Neji regardait sa tante avec insistance, mais cette dernière ne lui adressait aucun regard visiblement trop nerveuse quant au déroulement du combat. Gai expliquait à Lee que ce combat allait être très instructif pour lui, qu'il allait voir un affrontement entre deux styles proches du sien et de celui de Neji.

Hinata, elle, n’était pas aussi calme qu'à son habitude, elle agitait nerveusement une de ses jambes. L’hésitation de demander à sa mère les raisons de la présence de Ryuga dans l’arène la torturait autant que de savoir l'issue du combat. En voyant le visage crispé et les mains nouées entre elles de sa mère, elle n'eut pas le courage d'ajouter plus de stress à l'angoisse de Yukina.

Les yeux de Ryuga se muaient lentement en ceux d'un loup et ses griffes poussaient de paire à mesure que son chakra augmentait. Hiashi de son côté se mettait en garde, son Byakugan pleinement activé.

– Tu sais que je vois que tu ouvres les portes célestes avec mes yeux, Ryuga. Si tu comptes me surprendre c'est futile.
– Savoir que j'ouvre mes portes célestes n'a jamais été un élément de surprise, par contre ce qui en résulte...

Avec une vitesse inhumaine, Ryuga fondit sur Hiashi qui malgré sa maitrise du combat au corps à corps ne put éviter une série de coups enchainés. Plusieurs fois frappé au visage il perdit légèrement l’équilibre l'espace d'un instant, laissant à Ryuga l'opportunité de lui balayer les deux jambes dans un mouvement rotatif qui fit pousser un cri à Lee.

– C'est la tornade de Konoha...
– Exactement Lee, confirma Gai...Ryuga-Sensei ne lui avait pas trouvé de nom...j'ai pallié à ce petit oubli.

Ryuga sauta sur Hiashi au sol la main droite sur serrée sur sa gorge et la droite griffes acérées prêtent à trancher en l'air.

– Abandonne Hiashi, déclare forfait ou je te t'égorge  !
– Jamais, je ne suis pas un lâche et tu ne me feras pas perdre ma femme et mon clan.
– Je ne veux ni ta femme, ni ton clan, je veux que tu libères Hinata de vos lois.
– Tu es vraiment un idiot, tu aurais mieux fait de me frapper au lieu de me menacer.

Soudain une puissante décharge de Chakra fusa du corps de Hiashi, propulsant Ryuga en arrière.

– Ton hésitation va te coûter la victoire, Ryuga...
– Que tu crois, ton petit tour ne me surprend pas et tu n'es pas capable de rivaliser avec ma vitesse.
– Plus le kunai vole vite, plus les dégâts qu'il subit sont grands...
– Arrête ta philosophie...hurla Ryuga en chargeant de nouveau.

Cette fois son assaut se brisa contre le Kaiten de Hiashi. L'impact fut d'autant plus violent que sa charge était véloce. Il fut projeté au sol avec une puissance égale à la violence de sa charge.

– Plus le kunai vole vite, plus les dégâts qu'il subit sont grands, ria Hiashi en stoppant son tourbillon. Le Kaiten retournera tes assauts avec autant de force que tu les lanceras.

Hinata ne comprenait toujours pas les motivations de Ryuga, elle avait beau cherché au plus profond de son esprit, elle ne trouvait rien. Elle avait bien vu que l'oncle de Kiba avait eu une opportunité de battre son père, pourquoi donc avait-il hésité à le frapper au sol. A ses côtés, Yukina serrait les poings nerveusement contre sa bouche. En la scrutant attentivement Hinata aperçut des larmes perlées aux bord de ses paupières. Cela devenait trop dur pour Hinata de se sentir responsable de cette lutte entre son père, l'oncle de Kiba et de voir la douleur de sa mère. Ce maelström de sentiments la submergea soudainement et son habituelle réserve éclata.

– Maman...arrête tout ceci...je ne veux pas qu'ils se battent, s’écria-t-elle à la grande surprise de ses proches qui ne lui connaissait pas ce genre d’écart.
– Hinata...répondit surprise Yukina. Je ne peux plus les stopper... Tu dois respecter leurs volontés ma chérie.
– Je sais pourquoi père se bat...il veut défendre les lois du clan, mais pourquoi Ryuga-San se bat pour annuler mes fiançailles avec Kenji, cela n'a pas de sens. Il ne me doit rien...il ne vous doit rien...
– Hinata...Yukina regardait sa fille avec stupeur, ses lèvres tremblotaient ne trouvant pas les mots. Ryuga se bat parce que... Yukina s’arrêta en voyant derrière Hinata, Hanabi, Neji, Gai, Lee et Tenten se pencher pour entendre sa réponse...
– Répond-moi maman! insista Hinata à bout de nerf.
– Parce que...Yukina ferma les yeux et prit une grande inspiration. Parce que Ryuga fait ce qu'il aurait voulu que son père face pour lui il y a seize ans, répondit-elle.
– Mère, je ne comprends rien...

Yukina tourna la tête en serrant son poing gauche et ne parla plus. Le combat continuait et Ryuga ouvrait une porte céleste de plus se préparant à un nouvel assaut contre Hiashi.

– Tu es fou...Tu as déjà subit un choc important en m'attaquant avec la quatrième porte céleste ouverte et tout ce que tu en conclus, c'est d'ouvrir une nouvelle porte...Tu souffriras encore plus...Ton entêtement n'a d’égal que ta bêtise, railla Hiashi.
– Ne sois pas aussi sur de toi. Je vais briser ton Kaiten et montrer à tout le village sa faille. Nous verrons qui sera le plus idiot des deux. En garde Hiashi.
– KAITENNNNNNNNNN.

Déclenchant son tourbillon, Hiashi ne se ménagea pas en créant une demi-sphère plus importante que la première fois. Ryuga se mit à courir en direction du Kaiten et sauta juste avant de le percuter. D'un bond majestueux, il se plaça juste au dessus de l'axe de rotation du tourbillon.

– Hiashi, prépare-toi, je vais briser ton précieux tourbillon divin grâce à une technique de mon clan...GATSUGA

Concentrant du Chakra dans ses griffes comme il l'avait montré à Kiba lors de leur séjour à Midgard, Ryuga effectua le gatsuga (morsure de l'homme bête) en plongeant à la vertical dans le tourbillon. L'impact fut d'une grande violence. Mais le résultat engendra des cris de surprise lorsque le Kaiten se brisa et que Hiashi fut projeté quelques mètres au loin. Au centre du cercle laissé dans la terre par le Kaiten, se tenait Ryuga debout essoufflé, le visage un peu tuméfié et les mains ensanglantées.

Pendant ce temps, Hinata qui ne suivait pratiquement pas le match se tenait le front, réfléchissant sur le sens des paroles de sa mère. Hanabi la regardait inquiète, surprise de voir sa grande sœur si douce et calme habituellement faire preuve d'autant de nervosité.

«  Il fait ce qu'il aurait voulu que son père fasse il y a seize ans...  »

– Il y a seize ans...se répétait-elle...Et d'autres paroles surgirent de sa mémoire  :

«  Tu sais qu'il n'y a que deux personnes au monde qui peuvent faire annuler des fiançailles au sein de notre clan...Ta mère et ton père sont les seules personnes à pouvoir s'opposer à la décision du chef du clan.  » D'autre bribes de phrases s’assemblèrent les unes aux autres. «  Il est temps que ton père et moi agissions de concert pour t'accompagner vers l'avenir que tu souhaites et non celui que le clan t'impose.  » Ensuite ce furent les paroles de la prêtresse de Midgard. «  Le Maître-loup vous a donné son sang, par chance il était compatible.  »


Aux mots, des images vinrent s'imposer à son esprit  : Ryuga l'entrainant, lui caressant la joue après qu'elle ait réussi sa nouvelle attaque. Ryuga dormant épuisé sur son lit d’hôpital. Saito son loup qui lui posait les pattes sur ses épaules en tentant de lui lécher le visage, la réplique énigmatique de San rapidement interrompu par Ryuga.

Hinata avait l'impression que les gradins tournaient autour d'elle, les cris du public raisonnaient fort dans sa tête. Soudain une évidence s'imposa dans son esprit, tout s’arrêta de tourner et elle eut l'impression de se sentir seule au monde Elle regarda les deux hommes dans l’arène, Hiashi qui se redressait péniblement après le choc, elle entendait les phrases toujours aussi dur de ce dernier. «  Elle n'est même pas une Hyugaa.  » La réplique raisonna encore dans son esprit. «  Elle n'est même pas une Hyugaa  ». Elle se remémora les paroles qu'elle avait entendues le jour où il l'avait confié à Kurenaï qui lui faisait pourtant remarqué les risques encouru par un Genin  : «  Fait d'elle ce que tu veux. Un déchet plus faible que Hanabi sa cadette de cinq ans n'est d'aucune utilité pour la famille Hyugaa.  » Vinrent ensuite les paroles de Neji lors de leur duel de l'examen Chuunin  : «  Hinata-sama tu es en fait une enfant rejetée de la famille principale.  »

Plus ses souvenirs s'enchainaient dans son esprit, plus sa mâchoire tremblait et ses yeux s'emplissaient de larmes. Il lui semblait que le brouillard qui l’empêchait de comprendre la douleur de son destin se levait rapidement. Elle fixa alors Ryuga qui saignait abondamment des mains et dont les lèvres laissaient aussi filer du sang. Les mots qui revinrent dans son esprit en le voyant était d'une toute autre nature...

«  Hinata, j'ai cru te perdre...Je n'aurais pu le supporter.  »

Elle se souvint des caresses de cet homme sur sa joue, de la tendresse, de l’intérêt qu'il avait eu pour son entrainement. Tout l'opposait à Hiashi. La conclusion qui s'imposait dans son esprit était si impossible et à la fois si incontestable. La bouche ouverte, elle voulait crier sa colère, sa détresse, mais elle n'y arrivait pas, pas plus que fondre en larme.

Le combat n'attendait pas pour autant. Visiblement, Ryuga avait beaucoup souffert malgré la réussite de sa tentative pour briser le Kaiten. Hiashi qui venait de se redresser le comprit rapidement.

– Tu es doué, mais tu as fait un mauvais calcul...

Ne lui laissant pas le temps de se reprendre Hiashi enchaina des attaques de Hakke à distance sur Ryuga qui ne put les esquiver. Le souffle coupé, il ne put contrer une attaque des deux poings d'Hiashi au plexus. L'attaque du Hyugaa ressemblait terriblement à celle mise au point par Hinata, l'impact du Juken était puissant et propulsa Ryuga très loin. Son pouvoir de régénération ne suffisait pas à compenser de tels dégâts.

– Alors dis-moi Hiashi, toussa-t-il pour gagner du temps. Ca fait quoi de voir ton Kaiten brisé devant les gens de ton village.
– Rien, puisque c'est toi qui est en train de perdre.
– Il n’empêche que ta défense parfaite ne l'est plus...et c'est un Inuzuka qui l'a brisé...tu dois en rager, n'est-ce pas  ? Et tu n'as encore rien vu, ma prochaine attaque te sera fatale.
– Tu crois que je n'ai pas compris comment tu as brisé mon Kaiten  ? Quand j'ai vu que tu attaquais l'axe de rotation, le point où la puissance de rotation est la plus faible, je savais que tu allais réussir à m'atteindre, j'ai alors rapidement pencher mon corps pour changer l'axe de rotation. C'est pour ça que tu as reçu autant de dégâts et que moi je m'en suis plutôt bien sorti. Cela s'est joué à une fraction de seconde, mais la prochaine fois je serais plus réactif et tu te briseras de plein fouet sur mon tourbillon.
– Je sais bien, c'est pourquoi ma prochaine attaque sera une attaque à distance.
– Aucune chance que tu brise le kaiten à distance, tu es vraiment stupide.
– Nous verrons bien, merci en tout cas pour cette petite conversation qui m'a permis de me reprendre. Tu ne seras pas déçu. Ouverture de la sixième porte céleste.

Le chakra de Ryuga explosa autour de lui. Dans le public, Gai secoua la tête dans un signe de désapprobation. Le voyant, Lee lui demanda ce qui se passait.

– Lee, Maitre Ryuga, va utiliser une attaque qui te rappellera une des miennes...le problème c'est que son corps n'est actuellement pas en état de la supporter. Une chose est sûre, les deux vont mourir...

Hiashi se mit en position de Kaiten. Ryuga plaça ses mains pour former une forme de mâchoire devant lui. Hurlant de douleur, il ouvrit la septième porte céleste. Au même instant, Hiashi lança un tourbillon géant qui se propageait rapidement dans l’arène.
– Futile, quelque soit la taille de ton Kaiten, rien ne pourra arrêter l'attaque de mes crocs. Que les crocs de Fenrir te dévore.

La puissante attaque de Ryuga fondit sur le tourbillon le frappant dans un explosion titanesque.

– Maitre Gai...on dirait votre Hirudora...
– En effet Lee, je me suis inspiré de l'attaque de Maitre Ryuga pour mettre au point mon Hirudora. Le kaiten, bien que très puissant ne peut bloquer une pareille force.

Les mots de Gai furent vérifiés dans l'instant. Le tourbillon frappé sur le côté, se stoppa net et fut balayé d'un seul coup. La gueule de loup poursuivit son chemin en oblitérant tout un pan du mur de l’arène. La poussière dégagée par l'onde de choc disparut lentement, laissant au public la possibilité de voir Ryuga à genoux sur le sol totalement immobile.

Des murmures parcouraient les gradins. Yukina se leva nerveusement en se précipitant vers la rambarde. Hiashi sortit du nuage de poussière en souriant cruellement. Il se prépara à charger en entourant sa paume droite de Chakra.

– Attaque impressionnante, j'en conviens  ! Mais tu m'as raté et cela va te coûter la vie R-Y-U-G-A...
– Hiashi, non  !!! cria Yukina en vain du haut des gradins.
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MessagePosté le: Lun 10 Déc 2012, 11:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre  28 : Mensonge

Ryuga releva légèrement le visage pour regarder son adversaire qui se préparait à l'achever d'une attaque fatale de juken. Le corps trop meurtri par l''ouverture de la septième porte céleste, il était incapable de se redresser.

– Ryuga s'en est fini de toi  !! hurla Hiashi en chargeant vers son ennemi.

Ce dernier le regarda en souriant serein, les yeux fermés. Une violente déflagration de poussière s'interposa entre les deux belligérants. Le public médusé ne comprenait pas, la seule chose qu'il avait pu percevoir avait été le bruit du tonnerre l'instant avant l'explosion. Légèrement soufflé par l'explosion, Hiashi avait reculé de quelques mètres et semblait aussi désappointé que l'ensemble de l'assistance. Une fois la poussière retombée sur le sol, il put apercevoir, un marteau de combat planté au centre de l'impact.

– Godaime  ! Qu'est-ce que cela signifie, hurla-t-il.
– Hiashi-San, le combat est terminé. Je déclare un match nul, lança calmement Tsunade d'une voix ferme en se levant.
– Je proteste, c'est contre l'usage. A qui appartient cette arme qui a interrompu ce duel  ?
– C'est mon arme, proclama Bald, sous les sifflements et les huées du public.
– Dame Tsunade, cet étranger intervient dans un combat entre deux membres du village, faites quelque chose, demanda Hiashi en la regardant.
– Il est intervenu sous ma demande  !

La stupeur dans les gradins remplaça les cris de protestation. Yukina reprenait un peu son sang froid et commençait à se calmer alors que Hanabi et Neji l'avaient rejoins inquiets de la voir dans cet état. Hinata, elle aussi les avait suivi à quelques mètres derrière. Elle semblait plus préoccupée par l'issue du combat que par l’état de sa mère.

– En tant que Godaime, je déclare ce match terminé et le résultat est un match sans vainqueur.

Elle fit un geste et deux équipes de soigneurs rentrèrent dans l’arène. La première allongea rapidement Ryuga sur une civière et l'emmena. La seconde tenta de soigner les blessures de Hiashi qui les poussait en vitupérant de le laisser et en réclamant de voir le hokage refusant de sortir de l’arène.

Dans les gradins, Yukina posa sa main sur sa poitrine en soupirant de soulagement, un sourire remplaçant son visage tendu et anxieux.

– Mère, tout va bien, tenta de la rassurer Hanabi...Père va bien.
– Merci ma chérie, dit-elle en souriant à sa fille cadette.
– Tu lui as demandé de ne pas le tuer...n'est-ce pas  ? lança sèchement Hinata surprenant tout le monde par la froideur de sa voix.
– Hinata, ne dis pas de bêtise, Ryuga ne s'en est sorti que par chance, rétorqua Neji.

La jeune fille ne répondit pas et fixa sa mère. Pendant ce temps, Tsunade venait de rejoindre Hiashi dans l’arène.

– Hiashi-San, vous souhaitez des explications, c'est parfaitement légitime.
– Évidement, vous venez de rompre la tradition du duel d'honneur. Ce manque d'impartialité n'est pas digne de vous et de votre poste.
– Avant de vous répondre, j'aimerais que vous rentriez avec moi à l'infirmerie...
– Hors de question...Hiashi s’arrêta net de vitupérer quand Tsunade vint lui parler prêt de l'oreille.

Apparemment convaincu, il suivit le chef du village accompagné de l’équipe médicale. Yukina voyant cela se tourna vers ses deux filles.

– Les filles, rentrez à la maison, je vais aller voir votre père.
– Lequel, murmura Hinata entre ses dents avant de tourner le dos et de commencer à partir.

Hanabi la rattrapa pour rentrer avec elle, étonnée de voir sa sœur si brusque dans sa démarche. Hinata, marchait sans se préoccuper de sa sœur ou des personnes autour d'elle. Un sentiment nouveau remplissait lentement sa poitrine, à l'instar de la tristesse quel éprouvait régulièrement, ce sentiment lui donnait envie de hurler, de frapper, de courir. Sa mâchoire se contractait toute seule, ses poings étaient serrés à en devenir blanc. Malgré cela, des larmes coulaient des yeux, mais sans le moindre sanglot.

Arrivé dans l'infirmerie Hiashi s’assit sur un brancard alors que quelques mètres à côté Ryuga recevait des soins d'un ninja médecin.

– Tsunade-Sama, maintenant puis-je avoir votre explication, puisque j'ai cédé à votre menace.
– Un instant...Alors l’état du patient  ? demanda-t-elle au médecin en charge de Ryuga.
– Cela ira, j'ai soigné les plus grosses lésions internes préoccupantes. Son pouvoir de régénération est impressionnant et fera le reste.
– Est-il en état de parler  ?
– Bien sûr dame Tsunade, répondit Ryuga d'une voix faible.
– Parfait dans ce cas, nous allons pouvoir mettre les choses au point. Laissez-nous, demanda-t-elle au médecin qui sortit.
– Il serait temps, lança froidement Hiashi. Pourquoi arrêter le combat  ?
– Pour deux raisons, je ne suis pas un arbitre. Je suis le Godaime, ma mission dépasse vos petites mésententes familiales. Ryuga est un dignitaire d'un royaume avec qui nous venons de passer une alliance. Il est hors de question que nos relations diplomatiques soient perturbées à cause de ce type de différents.
– Il s’était engagé sur l'honneur...protesta Hiashi. C'est un peu facile de se cacher derrière l'immunité diplomatique.
– Hiashi, vous êtes un homme intelligent. Alors écoutez-moi. J'ai stoppé un match où vous alliez achever un homme incapable de se défendre. Pensez-vous que l'honneur des Hyugaa aurait été sauf avec une pareille victoire  ?
– S'il n’était plus en état de se défendre, c'est parce que sa stratégie était mal adapté et qu'il me sous-estimait...
– Votre orgueil vous aveugle Hiashi-San... Ryuga vous a épargné par deux fois.
– Mensonge  ! lança-t-il avec mépris.
– Vous croyez  ? Moi j'ai nettement vu Ryuga-San vous demander d'abandonner lors de son premier assaut au lieu d'enchainer une frappe mortelle sur votre carotide.
– C'est...déglutit Hiashi qui se rappela la scène, ne trouvant pas de contre-argument.
– Lorsqu'il a utilisé son attaque des crocs de Fenrir, je l'ai vu intentionnellement viser l’extérieur de votre tourbillon. Dans le cas où il aurait centré son attaque sur vous, le mur d'enceinte n'aurait pas été le seul à être détruit.
– Ryuga, tu ne vas laisser dire cela...c'est indigne de notre affrontement.
– Hiashi, c'est la vérité...toussota-t-il
– Je ne te crois pas, tu dis cela pour justifier ta défaite. Cela n'a pas de sens, tu n'avais aucune raison de m’épargner. Tu me hais...Tout ceci est inepte.
– Hiashi...Tsunade a raison. Je ne voulais pas te tuer et j'ai mes raisons.
– Lesquels, explique-toi, sale menteur.

La porte de l'infirmerie claqua et Yukina entra.

– Parce que je lui ai demandé.
– Yukina, qu'as-tu fais  ?
– Je l'ai imploré de te laisser la vie sauve.
– Mais pourquoi donc  ?
– Crois-tu sincèrement que je souhaite ta mort  ?
– Je pensais que tu voulais quitter le clan avec lui et Hinata...Vous vous êtes tous deux ligués contre le clan. Yukina, je pensais que tu ne désirais plus rester avec moi, répondit Hiashi décontenancé. Si tu détestes le clan pourquoi lui demander de m’épargner.
– Je n'aime pas spécialement les règles du clan, mais tu n'es pas le clan, tu es Hiashi Hyugaa, mon mari et le père de mes filles.
– Je ne suis le père que de Hanabi, maugréa-t-il.
– Hiashi, l’interrompit Ryuga, Hinata ne sait rien de cela. Si j'ai fait tout ceci c'est uniquement pour que vous ne lui imposiez pas ce mariage qu'elle ne souhaite pas... Je n'ai pas l'intention de lui révéler quoi que ce soit, je n'ai jamais voulu te l'enlever ou me venger...
– Mais...cette mission, le fait que tu aies voulu qu'elle vous accompagne...
– Hiashi, peux-tu comprendre que je souhaitais passer un peu de temps simplement avec elle et découvrir qui était l'enfant de l'amour que Yukina et moi partagions à l'époque  ?

Hiashi allait de surprise en surprise, il n'arrivait pas à croire que toutes ses inquiétudes et ses soupçons sur son rival de jeunesse étaient infondées. Il regarda Yukina qui se tenait devant lui.

– Que voulez-vous donc  ? Je n'arrive plus à comprendre vos intentions  ?
– Chéri, c'est très simple. Nous souhaitons juste que tu annules les fiançailles de Hinata. Que tu brises les lois du clan comme tu l'as fait pour Neji, soupira doucement Yukina, visiblement soulagée.
– Et que tu montres un peu plus tendre et tolérant envers elle...

Pendant ce temps, Hinata marchait à vive allure dans les rues de Konoha. Un sentiment de trahison emplissait son cœur, la poitrine gonflée prête à exploser en sanglot ou de rage en un instant. Suivie par sa sœur, qui n'osait rien dire totalement sous le coup de la surprise de voir sa grande sœur si douce et réservée d'habitude faire preuve d'une telle rage.

Hinata s’arrêta sur l'un des ponts enjambant la rivière du village. Elle s'approcha de la rambarde et regarda le flot en dessous. Hanabi s'approcha et murmura  :
– Grande-Soeur, tu es sûre que ça va  ?

Sans répondre Hinata leva ses mains derrière son cou. Sous le regarde médusé de sa sœur, elle détacha son bandeau de ninja et le regarda un long moment. Puis brusquement d'un geste rageur, elle le lança dans la rivière en criant «  Mensonge  !  ». Hanabi lui saisit le bras avant qu'elle ne finisse son geste.

– Grande-soeur Hinata, arrête c'est interdit.
– NE ME TOUCHE PAS  !

Hanabi sentit au niveau de sa main une légère décharge de chakra qu'elle retira immédiatement. Hinata tourna la tête vers sa sœur, les veines près de ses yeux saillantes. Pour la première fois de sa vie, Hanabi sentit une menace dans le regard de sa sœur ainée. La surprise était trop grande pour qu'elle réagisse avec calme et réflexion, elle se recula rapidement de quelques pas, regardant passivement sa sœur jeter son insigne dans la rivière.

Alors que la pluie commençait à tomber de façon éparse, Hinata ignorant la présence de sa sœur, partit en direction de la maison. Sans hésiter, elle se dirigea dans sa chambre et saisit son sac à dos de mission. Y enfournant quelques affaires rapidement, elle n'attendit pas plus longtemps pour sortir malgré la pluie qui avait redoublé pour sortir dans le jardin de la demeure. Rapidement, elle se faufila et sauta par dessus le mur d'enceinte pour partir discrètement dans les ruelles de Konoha.

Plus tard dans l’après-midi, alors que la pluie tombait fortement, obscurcissant le ciel, Ryuga était rentré dans la demeure des Hokage où il séjournait. Bald, San et lui avaient décidé de partir le lendemain après-midi. Bald et Ryuga étaient dans le petit salon de leurs appartements, San s’était absentée après le rétablissement de son père. Les deux hommes parlaient du combat, et d'autres choses. L'homme du nord ne tarissait pas d  'éloge sur Tsunade qu'il décrivait comme l'incarnation d'une valkyrie. Alors qu'ils discutaient et riaient, Bald fronça les sourcils.

– Ryuga, tu as de la visite mon ami, lui dit Bald en se levant.
– De la visite  ?

Se retournant, il vit dans l'embrasure de la porte derrière lui, Hinata qui se tenait debout le visage fermé. Surpris, Ryuga se leva et s'approcha de la jeune fille, découvrant qu'elle était trempée par la pluie, il l'invita à entrer. Silencieusement, elle entra dans le salon, Bald apporta une grande serviette de bain et le tendit à Ryuga avant de s’éclipser. Ryuga enroula la jeune fille et l'essuya tendrement.

– Hinata, je peux savoir ce que tu viens faire ici  ?
– Je voulais absolument vous voir.
– J'imagine oui, vue la pluie que tu as dû affronter. Cela ne me dit pas les raisons de ta venue. En plus tu imagines que cela pourrait provoquer des problèmes après le combat de ce matin...
– Oui je sais, j'agis égoïstement, dit-elle timidement comme à son habitude.
– Ce n'est pas grave mais je pensais que ton père suite à notre discussion d’après match t'aurai parlé. Yukina et lui sont d'accord pour annuler tes fiançailles, ils te l'ont dit, n'est-ce pas  ?
– Non ils ne m'ont rien dit...dit-elle le ton morne.
– Et bien à quoi il pense ton père, nous étions d'accord...
– Justement, j'aimerais savoir à quoi pense mon père, répondit-elle en le regardant les yeux plein de tristesse.
– Hinata, qu'est-ce que tu veux dire...
– Si je suis venue, c'est pour savoir ce que pense mon père...
– Hinata...fronçant les sourcils Ryuga mit un temps avant de trouver ses mots. Qui te l'a dit  ?
– Per...sonne, Ryuga-San....personne, je l'ai compris, se mit elle à sangloter sous les yeux attendris et tristes de Ryuga.
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Drielack
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MessagePosté le: Mer 19 Déc 2012, 12:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 29  : La fierté de mon père.

Hinata et Ryuga restèrent un long moment assis en se regardant, l'un comme l'autre n'osant ou ne trouvant pas les mots à dire à l'autre. Même sans se parler leurs regards se croisaient intensément, exprimant nombre d’émotions les unes après les autres. Ce fut Hinata qui brisa timidement ce silence.

– Pourquoi ne m'avez vous rien dit  ? Pourquoi maman n'a rien dit  ?
– Hinata...je n'ai appris ton existence qu'à partir du moment où je suis arrivé à Konoha...et je ne voulais ni t'effrayer ni briser un secret vieux de seize ans. M'aurais-tu cru d’ailleurs  ? C'était tellement inattendu pour moi, que pour toi cela n'aurait pu être qu'un mensonge...
– Peut-être acquiesça, tristement Hinata. Mais quand est-ce que vous me l'auriez dit...n'avais je pas le droit de savoir  ?
– Si bien sûr...mais le secret de ta naissance pouvait te faire plus de mal que de bien vois tu.
– Comment ça plus de mal...c'est n'importe quoi, s'emporta Hinata en se levant d'un geste du sofa. Mon père me méprise, ma mère me ment...le clan me considère comme une ratée...comment cela aurait-il pu me faire plus de mal  ? Arrêtez de tous me mentir, hurla-t-elle en se prenant les côtés de la tête avec ses mains.
– Hinata, je t'en prie calme-toi...dit doucement Ryuga en se levant alors que Hinata agitait sa tête et son buste en hurlant.

Surpris de cette crise de la part de sa fille qu'il avait découvert pendant le voyage si douce et calme, Ryuga tendit la main pour la poser sur son épaule, mais cela ne l'a calma pas, elle se détourna brusquement. Ryuga prit une décision rapidement, il enlaça Hinata , la serrant fort contre sa poitrine, sans violence mais avec tendresse.

– Calme-toi ma petite Hinata....chutttt.

Hinata malgré sa crise, fut surprise par cette embrassade chaleureuse de la part d'un adulte. Elle ressentit pour la première fois la chaleur des bras d'un père qui l'avait toujours froidement méprisé au plus loin de ses souvenirs. Les hurlements firent place à des petits hoquet de surprise qui se finirent en gros sanglots ininterrompus. Hinata sentait sa colère s'effacer et sa tension nerveuse se relâcher à force de pleurer. Ryuga lui frottait le dos doucement d'une main en lui caressant l’arrière de la tête de l'autre.

– Chut ma chérie, lui dit-il avec douceur. Pleure si cela te fait du bien. Tout va bien allez maintenant...tentait-il de la rassurer.

Les pleurs étaient plus fort que jamais et les larmes coulaient abondamment. Les sanglots s’espacèrent au fur et à mesure, entrecoupés de quelques respirations haletantes. Lentement Hinata se calma dans la chaleur de cette tendresse paternelle qu'elle n'avait jamais connu. Doucement elle cessa de pleurer et soupira calmement que cela allait maintenant. Ryuga relâcha doucement son étreinte et Hinata se rassit sur le sofa en séchant ses larmes du dos de sa main.

– Excusez-moi Ryuga-San, dit-elle avec sa voix habituelle.
– Hé ne t'excuse pas, lui dit il avec un sourire. C'est tout naturel avec ce que tu vis en ce moment. Tu peux tout me dire, sois franche et ne te retiens pas par timidité.
– Est-ce que vous partirez avec ma mère pour Midgard  ?
– Euh...Ryuga marqua un temps d’arrêt, bluffé par la franchise de la question. Sache que j'y ai pensé et je lui ai demandé.
– Et alors...demanda-t-elle impatiemment
– Sa réponse a été «  non  », sourit-il
– Mais pourquoi  ? Elle vous aime, vous êtes son premier amour...
– C'est plus compliqué...cela aurait pu si je l'avais fait il y a seize ans. Mais maintenant il y a plusieurs facteurs qui compliquent l'affaire.
– Mais lesquels si elle vous aime  ?
– Hinata, ta mère et moi nous ne sommes plus les jeunes adultes amoureux que nous étions. Nous sommes des adultes avec des responsabilités. Je comprends parfaitement le refus de Yukina.
– Pas moi...
– Yukina m'aime encore, mais avec les années elle s'est mise à tenir sincèrement à Hiashi. Et puis, il y a toi...
– Mais moi je veux vous suivre loin d'ici à Midgard.
– Allons ne dit pas de bêtise...Ta mère ne pourrait pas choisir entre toi et ta sœur. C'est un choix impensable pour elle, et Hanabi ne l'aurait pas suivi, comprends-tu  ?
– Un peu...conclut-elle le regard pensif. Mais alors pourquoi n'a-t-elle pas simplement refusé de ce marier il y a seize ans  ?
– Elle me croyait mort...
– Elle pouvait rester seule et m’élever, je n'aurais pas été aussi détestée par mon père et le clan...Je n'aurai pas été enlevée et le père de Neji n'aurait pas eu à se sacrifier...toute ces souffrances, je ne les aurais pas eu...
– Hinata, tu parles avec ton cœur. C'est très touchant et bien normal. C'est justement le cœur qui a poussé ta mère à ne pas faire ce choix et à accepter la proposition de Hiashi.
– Mais elle savait qu'il allait me mépriser...me détester, sachant que j’étais votre fille.
– C'est vrai, je ne vais pas te mentir. Tu es en âge de comprendre. J'en ai parlé l'autre soir chez ma sœur avec ta mère. Je ne sais pas si tu peux comprendre et imaginer son dilemme à l’époque. Soit elle acceptait de devenir la femme de l’héritier des Hyugaa en protégeant son enfant au sein d'un clan puissant. Soit...
– Soit choisir l'amour et le bonheur de sa fille à son confort...marmonna Hinata un peu agacée.
– Je t’arrête Hinata...ta mère n'a pas choisi le confort. Pense un peu à sa place. Accepter de vivre et de se forcer à aimer celui qui était responsable de la mort de son fiancé, pour la sécurité de sa fille. Tous les jours mentir à ses proches, à sa propre fille, la voir être rejetée et ne pas pouvoir lui dire la raison...crois-tu que ta mère ait choisi le confort  ? Tu veux que je t'explique un peu ce que cela aurait pu être si elle avait choisi l'autre solution  ?
– Je veux bien, dit-elle persuadée de la réponse, une réponse où elle s'imaginait vivant avec joie, insouciance et complicité avec sa mère.
– D'abord Kumo, t'aurait sûrement kidnappé pour ton byakugan,et seule, ta mère n'aurait pu te protéger comme la fait Hiashi. Tu aurais été tuée par ces gens et tes pupilles auraient fini sur l'un d'eux, dit-il froidement. Mais imaginons que cela ne soit pas arrivé...tu aurais vécu avec une mère éreintée, obligée de faire des missions très dangereuses pour vous faire vivre...En permanence absente de la maison, tu ne l'aurais que peu vu. La solitude aurait été ta seule compagne, craignant chaque soir que l'on te rapporte le décès de ta mère en mission.

Hinata visionnait lentement la situation, la description de Ryuga était féroce mais tellement réaliste qu'elle ne savait pas quoi répondre. Ce rêve fugace d'une vie douce avec sa mère aimante et sans les regards méprisants de son père s'envolait pour laisser place à la description de Ryuga.

– Ta mère pour avoir vu ce que j'ai vécu suite à l'incident de l’examen chuunin et la révélation de ma lycanthropie, savait ce qui t'arriverait si elle t'avait élevée seule. Je ne sais pas si tu pourras comprendre. Tu aurais été une enfant rejetée par tout le village, les gens t'auraient considérée comme une anormalité, une bâtarde fille illégitime d'une bannie de son clan et d'un assassin de Hyugaa. Les murmures dans ton dos, les regards méprisant sur toi, l'impression que ta présence seule est de trop dans le village. Les autres enfants t'auraient évitée sous les conseils de leurs parents, qui n'auraient pas voulu que leurs petits anges jouent avec la bâtarde fille d'assassin. Une fois de plus la solitude aurait été ta seule compagne et le mépris que Hiashi a eu pour toi, aurait été celui de tout le village...Peux-tu seulement imaginer ce que cela fait  ?

La description était d'une telle similitude que Hinata en tremblait intérieurement. Si Ryuga pensait à lui en racontant tout cela, Hinata quant à elle ne voyait qu'une personne, Naruto  !

Elle se souvenait des paroles des gens quand il criait dans la rue pour se faire remarquer. Les conseils de son garde du corps et précepteur de ne pas l'approcher sans d'autre explication valable. La solitude et la tristesse qui émanait de lui après la remise des diplômes alors que tous les parents étaient présents et qu'il était seul assis sur la vieille balançoire.

– Les deux clans t'auraient rejetée, une souillure Inuzuka pour les Hyugaa et la fille du loup maudit pour les Inuzuka...Enfin je pense pas que tu puisses imaginer à quel point cela peut-être douloureux.
– Si je vois très bien... lui répondit-elle en pensant aux yeux parfois si triste qu'elle décelait chez Naruto. Personne ne semblait voir cette teinte de mélancolie qu'il avait parfois au fond du regard, car il était toujours à faire le pitre, mais elle l'apercevait depuis si longtemps.
– Dans ce cas, tu comprends le choix de ta mère. Elle l'a fait pour toi. S'il-te-plait ne rejette pas ta colère sur ta mère, ce qui est arrivé n'est que ma faute et celle de Hiashi. Yukina n'a pas cessé de vouloir t’épargner.
– Mais non ce n'est pas votre faute...C'est celle de mon père...
– Hinata tout n'est pas aussi tranché et binaire. Ma lâcheté a engendré cette situation. Si j'avais eu le courage de défier le clan Hyugaa et ton père en revenant il y a seize ans, j'aurais pu vous récupérer toi et ta mère. J'aurais pu me battre pour faire la lumière sur les fausses accusations à mon encontre. Mais j'étais trop jeune, trop impulsif et immature...quand j'ai vu que ta mère avait épousé Hiashi, je n'ai pas cherché à savoir les raisons, à la voir. Anéanti, j'ai préfèré fuir mon destin. Si j'avais su qu'elle t'attendait, tout aurait été différent...Pardonne-moi ma lâcheté...
– Je n'ai rien à vous pardonner, au contraire je veux partir avec vous à Midgard, je ne veux plus rester à Konoha, dit-elle très sérieusement. C'est vous mon vrai père et je ne veux plus retourner vivre chez les Hyugaa. Ma vrai famille maintenant, je veux que ce soit vous et San.
– Hinata tu n'es pas sérieuse  ? s'affola Ryuga.
– Si, vous êtes plus gentil que ne l'a jamais été mon père. Je me sens plus proche de San que de Hanabi qui me méprise.
– Je suis désolé, je ne peux te laisser faire cela, répliqua Ryuga en se levant pour regarder par la fenêtre.
– Mais pourquoi  ? Vous aussi vous ne m'aimez pas  ? N'aurais-je donc jamais le droit à un père qui m'aime  ?
– Hinata, soupira-t-il tristement, lui tournant le dos pour ne pas qu'elle voit ses larmes coulées. Je ne suis pas ton père  ! Je ne suis qu'un fantôme du passé. Se forçant pour contrôler sa voix et ne pas montrer ses émotions il continua. Hinata, je n'ai pas été ton père et je ne le serais jamais, je ne suis que celui qui ta donné la vie, ton père c'est Hiashi.
– Mais il me déteste et me méprise...
– Pardonne-lui, car il sera toujours ton père...Celui à qui tu veux montrer ta valeur, c'est lui...ton style de combat est le Juken celui qu'il t'a enseigné...ton modèle, c'est lui pas moi... Moi je ne suis qu'un vieux loup solitaire qui ne t'apportera rien.
– C'est faux, vous m'avez aidé à mettre au point ma technique des paumes jumelles...répliqua-t-elle désarçonnée par la réponse inattendue de Ryuga.
– Comme un capitaine d’équipe l'aurait fait à tout membre de son équipe...se força-t-il à mentir.
– Vous avez donné votre sang pour me sauver, vous m'avez veillée à l’hôpital...
– Uniquement pour tenir ma promesse à ta mère...
– Je comprends...dit-elle avec douceur, apercevant dans le reflet de la vitre l’éclat des larmes sur les joues de Ryuga. Comprenant qu'il se forçait à la détromper pour qu'elle revienne sur sa décision. Ryuga-San...Arrêtez de faire ça, ce n'est pas la peine de me mentir plus, dites moi juste la vrai raison.
– Hinata...s'exclama-t-il surpris. Tu es aussi perspicace et compréhensive que ta mère. Excuse-moi, mais je ne peux pas accepter de te laisser partir d'ici. Ta mère serait morte de chagrin, je ne peux le concevoir. Et puis ta vie, tes amis sont ici,...A Midgard, il n'y a rien pour toi. Vis ici, lutte pour changer ton destin, gagner le respect de ton père...

Hinata pencha légèrement sa tête et son buste sur le côté en affichant un sourire doux et serein pour la première fois depuis son entrée dans la pièce. Ryuga fut surpris de voir ce changement d’état, elle semblait avoir retrouvée une paix intérieur.

– Ne l'ai je pas déjà  ? lui répondit-elle avec ce sourire tendre.
– Tu es merveilleuse ma fille, dit-il essuyant une larme sur sa joue creusée par l'âge. Bien sûr que tu l'as, mais je parlais de ton autre père, montre-lui que tu es digne d’être une Hyugaa.
– J’essaierai...Et si je n'y arrive pas, je serais juste une kunoichi de Konoha.
– Et puis si tu partais avec moi, que deviendrait tes sentiments pour le jeune Naruto...Je n'ai tout de même pas fait ce duel avec ton père, pour rien.
– Ah mais je...se mit-elle à bafouiller en rougissant.
– Je te l'ai déjà dit, ne cache pas tes sentiments, tu ne dois pas en avoir honte. Un jour tu pourras lui dire ce que tu ressens, mais si tu partais avec moi tu n'auras jamais l'occasion. Si tu es timide comme je l’étais plus jeune, j'imagine que tu as du mal à le faire, mais un jour viendra où cela te semblera naturel.
– Je....sais pas trop. Comment avez-vous fait, vous, pour le dire à ma mère, si vous étiez timide  ? osa demander Hinata d'une petite voix.
– Haha, c'est une bien vieille histoire. Je n'osais pas lui dire quoi que ce soit sur mes sentiments pour elle. Je me doutais pourtant qu'elle partageait ces sentiments, mais aucun de nous n'arrivions à le formuler. Il y eu un déclic, un jour lors d'une mission pendant la troisième grande guerre ninja. Yukina était en grande difficulté face à l'ennemi, je suis intervenu profitant de mon pouvoir de régénération pour faire bouclier contre une pluie de kunaï. Me voyant criblé, à la limite de mon pouvoir de régénération, elle m'a demandé pourquoi j'avais fait pareille folie. Vois-tu ce jour là, j'ai pris conscience que nos vies ne tenaient qu'à un fil. Je n'avais rien à perdre, il fallait que je lui dise car je venais d'entrapercevoir sa perte et cela était insupportable pour moi, je n'ai donc ressenti aucune timidité de lui avouer que j'avais fait cela par amour pour elle...
– Cela semble si simple, répondit-elle morose.
– Ne crains rien, le jour où tu réaliseras que la perte de celui que tu aimes t'est plus insupportable à envisager que ta propre mort, ce jour-là tu sauras que c'est lui et tes doutes s'envoleront. Ta timidité disparaitra et les mots viendront naturellement, fais-moi confiance.

Hinata écoutait attentivement le récit de son père et se demandait si un jour, elle arriverait à une telle situation. Si elle pourrait faire preuve d'un tel courage. Tous les deux restèrent silencieux un moment en se regardant, partageant des émotions sincères sans pour autant se parler. Apaisée, Hinata percevait dans son regard, la tendresse et la fierté qu'elle inspirait à son père biologique. Un vide dans son cœur se comblait lentement à mesure qu'elle prenait conscience qu'elle pourchassait une chimère en voulant rendre Hiashi fière d'elle.

Elle conclut que les deux hommes dont elle voulait la reconnaissance était Ryuga qui représentait son passé, l'homme dont l'amour pour sa mère avait été la genèse de sa vie et Naruto qui serait son avenir. Un poids sur sa poitrine s’évapora et l'avenir lui sembla enfin clair.

– Hinata, je pense qu'il serait temps que tu rentres...ta mère va se faire du soucis pour toi...
– Oui vous avez raison...Je viendrais vous voir demain avant votre départ, je vous le promet, Ryuga-San.
– Je l’espère bien, dit-il avec douceur.

Hinata prit donc congé et repartit en direction de la demeure familiale.
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Drielack
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MessagePosté le: Sam 29 Déc 2012, 11:19 am    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre 30  : Au revoir papa...

Hinata arriva rapidement devant la demeure de sa famille, croisant son précepteur totalement affolé qui fut immédiatement soulagé en la voyant. Prévenant rapidement tous les membres du clan qui la cherchait visiblement, il lui conseilla d'aller parler à ses parents qui se faisaient énormément de soucis dans la pièce principale de la maison. Prenant une profonde inspiration, elle se décida à affronter le regard et les paroles de Hiashi. Elle fit glisser un des panneaux de la pièce et entra, voyant assis à la table basse son père et sa mère.

Cette dernière, le visage angoissé, se mit à sourire soulagée de voir sa fille entrer, alors que Hiashi resta le visage impassible les bras croisés.

– Hinata, installe-toi et dis-nous où tu étais passé...
– Bien père, lui répondit-elle surprise elle-même de l'assurance de son ton. J’étais partie pour rejoindre mon vrai père, déclara-t-elle calmement en s'asseyant.
– Qui te l'a dit ma chérie, s’interrogea sa mère.
– Personne, j'ai compris seule en réfléchissant. Et je sais que c'est la vérité, Ryuga-San n'a pas démenti, bien au contraire.
– Et voilà...Cet homme a obtenu ce qu'il voulait...briser l'unité de notre famille.
– Père, vous vous trompez, l'interrompit Hinata d'une voix calme mais sans hésitation.

Hiashi resta sans voix devant la détermination dont Hinata faisait preuve, il n'avait jusqu'à présent connue qu'une jeune fille pleutre qui n'osait pas lever la voix ou interrompre quelqu'un, surtout pas lui. Elle profita de ce petit moment de flottement pour poursuivre.

– J'ai longtemps parlé avec Ryuga-San, je lui ai demandé de partir avec lui...
– Voila Yukina, qu'est-ce que je t'avais dit à propos de cet homme...
– Non père, détrompez-vous, Ryuga-San au contraire m'a convaincu de rester à Konoha.
– Je te demande pardon  ? demanda Hiashi.
– Ryuga-San pense que ma vie est ici, ma seule et véritable famille est dans cette maison. Mes amis et le garçon que j'aime sont à Konoha, je ne veux pas quitter tout cela, même si tous ces mensonges m'ont fait du mal...
– Hinata, ma chérie, nous n'avions pas le choix...
– Maman, je sais parfaitement quels furent vos choix...je vivrais avec et je continuerai d'avancer en portant ce fardeau...tel est mon nindo, sourit-elle en repensant à toutes les fois où Naruto scandait son credo.
– Hinata...c'est une sage décision que tu prends, mais il faudra garder tout ceci pour toi, le pourras-tu  ? La renommée du clan dépend de ce lourd secret, en as-tu conscience...
– Père, je ne le ferai qu'à une seule condition. Hinata fixa son père avec un regard plein de conviction.
– Tu me ferais un chantage  ? à moi  !
– Oui père, si vous voulez que je garde tous ces mensonges que vous m'avez imposée pendant toutes ces années, tout ce mépris que j'ai dû subir parce que vous ne voyez en moi que la fille de Ryuga-San, j’exige que vous fassiez une chose en contrepartie.
– Laquelle, demanda Hiashi en plissant les yeux.
– Je veux que demain pour le départ de Ryuga-San et de San, vous veniez tous les deux. Je veux que vous fassiez table rase du passé avec lui, en lui serrant la main et que les dissensions entre nos deux clans soient oubliées pour toujours. Je ne veux plus être un lien de discorde...
– Hinata, soupira sa mère même aux bords des larmes.
– Je me suis toujours sentie rejetée et méprisée par vous, père  ! Sans jamais comprendre pourquoi, je cherchais votre respect...et je le chercherai toujours. Cependant je me sens plus sûre de moi depuis que je comprends la raison de ce mépris et puis j'ai le respect de Ryuga-San et je ferais tout pour avoir celui de Naruto-Kun. Mais surtout je veux être le lien d'amitié entre notre clan et celui de Kiba. Voila ma condition père...

Hiashi silencieux se leva et partit en direction du panneau coulissant, il le tira pour l'ouvrir.

– Hinata, ma fille...Tu as grandi et tu as changé. Aujourd'hui de nous deux, tu es sûrement celle qui montre le plus de sagesse...Quand ce sont les enfants qui montrent la voix aux parents alors ces derniers ne peuvent qu'abdiquer...Tu es aussi forte que ta mère.

Sur ces derniers mots, Hiashi s'en alla dans le couloir en refermant le panneau derrière lui. Yukina qui restait seule avec sa fille versait une larme en s'approchant d'elle.

– Ma chérie, tu n'en as sûrement pas conscience car c'est une première, mais ce que tu viens de voir chez Hiashi est l'expression retenue de sa fierté. J’espère qu'un jour tu pourras nous pardonner, à nous trois...
– Je me dois d'aller de l'avant si je veux rattraper Naruto-Kun. Je n'ai plus de rancœur, je me sens plutôt apaisée de connaître la vérité.

Le lendemain en fin de matinée, Bald et son attelage était prêt au départ dans la cour intérieure de la bâtisse du Hokage. Ryuga attendait tranquillement adossé à un mur. Plus tôt dans la matinée, il était allé saluer son ancien disciple. Naruto venait d'arriver pour le saluer et le remercier d'avoir tenter de stopper Sasuke. Alors qu'il lui serrait la main, Hinata, sa mère et Hiashi arrivèrent à leur tour.

Ryuga marqua un temps d’arrêt avant de les saluer, surpris par la présence de Hiashi. Ce dernier n'attendit pas et vint lui serrer la main.

– Hiashi  ? Qu'est-ce qui te prend, lui demanda étonné Ryuga.
– Je viens sceller la fin des dissensions entre nos clans et tirer un trait sur le passé.
– Ah et bien...oui avec plaisir mais tu me surprends...
– C'est la volonté de notre fille, termina Hiashi en fixant Ryuga dans les yeux en lui serrant la main.

Il y eut un instant de flottement, les deux hommes se toisèrent du regard. Ils semblaient échanger entre eux plus qu'une simple poignée de main. Elle se termina lorsque les deux hommes esquissèrent un sourire fier au coin de leurs lèvres.

Hinata vint à son tour pour dire au revoir à Ryuga-San. Elle s'approcha de lui et se précipita dans ses bras en l’enlaçant avec tendresse.

– Ryuga-San vous allez vraiment me manquer...Merci encore pour tout.
– Moi aussi tu vas me manquer...mais je reviendrais ne t’inquiète pas, je serais là le jour où tu réaliseras ton rêve avec ce jeune homme, dit-il en tournant la tête vers Naruto qui regardait la scène un peu étonné. Avant de partir, dit-il en s'agenouillant devant elle, j'ai un présent pour toi...
– Oh non ce n'est pas la peine...
– J'ai bien vu hier que tu ne portais plus ton bandeau de Konoha...je ne sais pas ce que tu en as fait, mais je pense que tu ne l'as plus. Alors voici le mien, ma sœur me l'a rendu il y a peu...Je n'en ai plus l'utilité, je retourne à Midgard. J'aimerais que tu le portes en souvenir. Ryuga noua le bandeau autour du cou de la jeune fille qui se mit à rougir comme à son habitude. Il se releva et elle se serra de nouveau dans ses bras.
– Merci...papa, dit-elle avec un sanglot dans la voix.

Ensuite ce fut le tour de Yukina qui vint saluer Ryuga avec respect en s'inclinant devant lui. Quelques minutes plus tard, Tsume, Hana, Kiba et San les rejoignirent. Ces deux derniers se tenaient la main et vinrent près de Naruto pendant que Tsume et Hana allèrent dire au revoir à Ryuga. Naruto fixait Kiba et San avec une expression de surprise et de curiosité... Kiba le regardait tout fier, en le narguant de ce petit rire qui lui était si particulier.

– He He Naruto, cette fois c'est moi qui t'ai dépassé...
– De quoi tu parles, répliqua Naruto agacé...
– Il parle de ça Naruto, répliqua San avant d'embrasser Kiba fougueusement devant le regard incrédule de Naruto.

Ces deux là eurent beaucoup de mal à se séparer au moment des adieux, mais le petit groupe finit par partir dans le ciel de Konoha sous les cris d'au revoir des ninjas présents. Les trois jeunes ninja partirent ensemble ensuite, Kiba harcelé de question par Naruto sur ce qui s’était passé entre lui et San. Hinata elle se sentait un peu triste du départ de son père biologique, mais elle voyait l’avenir avec joie. Elle souriait même de voir Naruto et Kiba se disputer.

Le petit groupe finit par croiser Shino qui rentrait de mission avec son père.Surpris de voir ce petit groupe ensemble, il leur demanda ce qui se passait. Hinata et Kiba se turent en se regardant alors que Naruto, lui, s’écria  :

– On a fait une mission de folie dans le grand nord et Kiba est sorti avec une fille...
– Quoi, dit il de son ton morne et froid...Hinata, Kiba j'ai encore été mis de côté...il va me falloir des explications...

Les trois amis se reculèrent un sourire crispé aux lèvres devant les lunettes noires de Shino qui les fixaient.


Épilogue


Quelques semaines plus tard, le village de Konoha subissait sa plus terrible attaque depuis des décennies. Un adversaire terrible venait de raser tout le centre du village. Hinata aux côtés de son précepteur et garde du corps, pouvait voir grâce à ses pupilles que Naruto affrontait un adversaire terrible et qu'il se retrouvait dans une position délicate.

Elle voulait faire quelque chose, mais hésitait, surtout que son garde du corps ne cessait de lui dire que ce combat n’était pas de son niveau et qu'elle gênerait plus Naruto qu'autre chose. Elle sentait bien que le garçon de ses rêves, celui qui l'inspirait avait sa détermination sans faille qui faiblissait. Que pouvait-elle donc faire  ? Elle se sentait tirailler par son envie d'agir et les recommandations de son garde du corps.

Elle cherchait une issue à ce choix. Une scène s'imposa à son esprit, elle revit ce moment dans le square avec Naruto, quand il lui expliqua ce qui lui donnait son courage et sa capacité à se surpasser. Les mots de Naruto raisonnèrent de son esprit.

«  Un jour, Hinata, tu devras protéger quelqu'un que tu aimes et ce jour-là tu seras aussi forte et courageuse que moi, même plus qui sait.  »

Elle comprit qu'aujourd'hui, elle avait l'occasion de le protéger et elle prit sa décision en se précipitant à son secours. Elle n'avait pas le moindre doute, pas la moindre peur face à ce terrible adversaire, tout ce qu'elle voulait c’était protéger la vie de celui qu'elle aimait plus que tout. Les protestations de Naruto ne la firent pas changer d'avis pour autant. Elle commença à lui expliquer son geste et en même temps les paroles de son père biologique lui revinrent.

«  Ne crains rien, le jour où tu réaliseras que la perte de celui que tu aimes t'est plus insupportable à envisager que ta propre mort, ce jour-là tu sauras que c'est lui et tes doutes s'envoleront. Ta timidité disparaitra et les mots viendront naturellement, fais-moi confiance.  »

Ses paroles étaient désormais très claires. Face à Pain elle risquait de mourir et pourtant elle préférait l'affronter et risquer sa vie que d'imaginer perdre Naruto. Si bien qu'avant de charger l'homme qui tentait de tuer l'amour de sa vie, elle n'eut aucune difficulté à avouer à Naruto, les sentiments qu'elle éprouvait.


FIN
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