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. La place de la langue française sur les forums, les irc, ...
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Deblateur
Genin


Inscrit le: 20 Juin 2009
Messages: 368
Localisation: Dans le ghetto des illettrés.

MessagePosté le: Lun 18 Fév 2013, 11:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'admets que le combat est lancé.
Mais il ne tourne pas en notre faveur. Sur le net, il y a sûrement quelques millions de français, sans parler des habitants de pays francophones.
Un simple exemple, les MMORPG, même s'il n'englobe pas la France d'internet, il y a une majorité de jeune qui ne se souci jamais de savoir s'ils sont compris, s'ils s'expriment convenablement, et s'ils n'écrivent pas comme un immigré vieux de 3 leçons de français.

Pour ma part, je n'ai aucun problème face aux gens peu soucieux d'avoir une écriture correct.
Ce qui me chatouille les parties sensibles, c'est de savoir que malgré le peu de connaissance nécessaire pour former une phrase juste, la plupart des jeunes font l'impasse car il est soit trop dur d'écrire avec un minimum de faute, soit pas assez " swag " d'écrire comme un vieux.

J'expose là deux extremes que j'ai pu entendre, mais sachez que ce combat ne se gagnera pas à la force de notre persevérance.
Quand bien même il y aurait un minimum de sanction, je pari sur les intermitants des fautes d'orthographes car ils sont dors et déjà plus nombreux chaque jour.

La solution ?
Liquide vaisselle dans les yeux pour tous !

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Myraan
Étudiant à l'académie


Inscrit le: 21 Juin 2010
Messages: 96

MessagePosté le: Mar 19 Fév 2013, 12:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a aussi de nombreuses personnes sur ce fofo, ou sur les jeux en ligne, qui ne se sont jamais vraiment souciés de savoir ou non formuler une phrase juste. Le soucie, voilà la clé.
Et puis, j'en connais qui ne font pas la moindre faute mais qui ne le feront que sous la contrainte scolaire ou professionnelle.

Ecrire est pourtant devenu quelque chose de capital avec les réseaux sociaux mais nous n'avons pas tous les mêmes relations sociales. Certaines valoriseront la bonne expression écrite sans quoi il n'y aurait aucune crédibilité donnée aux propos, d'autres - comme l'a souligné Déblateur - prôneront la "swaggance". On veut plaire au cercle auquel on appartient, n'est-ce pas ? Alors, la plupart des hommes s'adaptera à son entourage sans se poser de question.

Donc, quel est cet entourage ne portant pas d'intérêt au fait que le deuxième e du mot "intérêt" s’écrive avec un accent circonflexe ?

Et, il ne faut pas oublier qu'il y a de très jeunes membre de fofo - n'ayant pas encore accordé assez d'importance à ce qu'ils maîtrisent peut être, l'ortho - ou d'autres venant de famille négligente à ce sujet, et donc n'élevant pas leurs enfant dans cette optique.

Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, ça a déjà dû être évoqué.
Tout le monde ne vient pas d'une famille mettant en valeur le fait de s’exprimer dans un bon langage à l'écrit, même aussi simple que celui que nous employons. Certaines ne s'en soucient pas, ni même de la scolarité de leur enfant. Ca pourrait choquer des âmes candides et naïves, mais oui, ça existe. La famille étant l'environnement qui nous influence le plus, c'est chaud-chaud. Aussi, bien entendu, les personnes appartenant à une famille dont les parents ne sont pas francophones sont désavantagées dans l'apprentissage de la langue française. Comment aider son enfant à faire quelque chose que l’on ne maîtrise pas ?

D'où on vient a donc plus ou moins une influence sur notre orthographe. Le contexte socio-familiale a un rôle très important dans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.

Je n'apprends rien à personne ; la qualité des écoles, des cours donnés est mauvaise dans certains endroits tandis qu'ailleurs, elle est excellente. La possibilité d'accéder à des cours particuliers, à ces bonnes écoles, etc, n’est pas assurée. L’égalité face à la scolarité ? Un beau rêve près d'une fontaine. (je diverge, oui).

Bien sûr, on peut penser que ça n'est pas représentatif de la totalité des personnes faisant des fautes d’orthographes mais c’est une partie à souligner et à ne pas négliger.

Il y a aussi le niveau scolaire français qui diminue sans arrêt. A chaque réforme, les professeurs sont contrains à devenir moins exigeants. Lorsque je lis mon voisin de 70 ans ayant quitté l’école en troisième pour travailler avec son père dans une conserverie, je lis un ministre si ce n’est Diderot lui-même. Alors qu'en troisième, je ne savais même pas écrire le mot "interférer".

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Doughnut
Genin


Inscrit le: 30 Juin 2012
Messages: 449

MessagePosté le: Mar 19 Fév 2013, 2:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'autre jour en colle de français je suis tombé sur un texte à propos de la baisse de niveau à l'écrit, plus précisément du fait que les gens se mettent à écrire comme ils parlent, et que cela pose problème dès qu'ils sont dans une situation où un ton formel est d'usage.

J'ai enchainé dans mon commentaire en partie avec les arguments de Mat et Ssk, mon examinateur a grave kiffé, c'est l'expression, mais passons, il est revenu pendant l'entretien sur quelques pistes assez en rapport avec le sujet ici. Notamment :

On entend toujours tout le monde déplorer la détérioration du niveau d'orthographe, et puis en fait c'est pas seulement l'orthographe, le niveau scolaire en France n'est plus ce qu'il était, les correcteurs sont devenus beaucoup trop indulgents blah blah blah.

Les parents de mon examinateur, ils avaient une orthographe en béton. Bon. Et c'était pareil pour tous leurs camarades de classe. Soit. Mais à côté il faut aussi regarder ce qu'on enseignait à l'époque : on leur apprenait à lire, à écrire, à calculer et puis c'était tout en gros. Pas étonnant alors qu'ils étaient des bêtes là-dessus. Avec la mondialisation et que sais-je encore les programmes d'éducation ont beaucoup changé, pas nécessairement diminué : aujourd'hui par exemple on donne des cours d'informatique dès l'école primaire. L'apprentissage de l'anglais est devenu beaucoup plus important. Une plus grande diversité laisse moins de place à la maîtrise spécifique.

Quant aux chiffres, on leur fait dire ce qu'on veut. Il y a un siècle, c'était pas la même catégorie de gens qui allait à l'école. Les gens non issus des classes bourgeoises, on les comptait pas dans les sondages pendant qu'ils bossaient sur les chemins de fer. Parions, à tout hasard, que sans internet leur illettrisme était moins manifeste. Aujourd'hui l'école est beaucoup plus accessible, ce n'est plus le privilège d'une classe réduite, pas besoin de faire un dessin pour voir où je veux en venir. Qui peut alors attester d'une baisse globale du niveau d'orthographe à l'échelle d'un siècle (non parce que si on remonte encore plus loin c'est pire) ?

Dernier point, qui m'a semblé le plus important mais que je vais exposer de façon très succincte : des études ont prouvé que, tout jargon qu'il soit, le langage employé même par le plus paumé des campagnards vivant dans le trou le plus perdu de France n'est pas moins riche que notre belle langue française. Dès lors présumer qu'on s'exprime mieux en parlant le beau français relève purement de la prétention. La perte de son usage vue sous cet angle relativise un peu les choses.

Bon après je prétends pas parler en connaissance de cause. Je ne fais là que rapporter des propos qui me paraissent bons de garder à l'esprit.
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Acqs
Étudiant à l'académie


Inscrit le: 03 Fév 2006
Messages: 91
Localisation: Urbog

MessagePosté le: Mar 19 Fév 2013, 3:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

parler comme on écrit? désolé mais quand je vois des gens mettre "twa" pour toi ,mwa/moi etc, ou autres "hypeword" qui utilisent exactement le même nombre de lettre pour la meme prononciation , il n'y a pas d'excuse c'est du je m'en foutisme, j'ai été faire le "tour" vite fait sur certain forum/irc de team de fansub , et le constat est assez horrible , le pire étant irc , sous prétexte qu'ils font des efforts sur le forum ils n'en ont juste rien à foutre je dirais que c'est juste un reflet de la société/jeunesse actuelle qui n'en a juste rien à faire d'une quelconque autorité

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lâme
Étudiant à l'académie


Inscrit le: 09 Aoû 2010
Messages: 86

MessagePosté le: Mer 20 Fév 2013, 6:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pensez-vous qu'écrire correctement sur internet soit inutile ?

Si ça ne tenait qu'à moi, mes posts seraient rédigés en SMS; seulement je respecte les règles du Forum...

Après soyons franc : ki n'ariv pa à lir 7 phrs?

(S'il vous a fallut plus de trois secondes pour décrypter, ne vous en faites pas: le coup de main est très vite pris pourvu qu'on ne fasse pas de blocage.)
Rappelons que le SMS n'est pas né pour piquer les yeux, mais faire gagner du temps/de l'argent quand le nombre de caractères par message comptait encore et j'estime qu'en cette qualité, il est admissible.


Pensez-vous qu'il est aujourd'hui trop vieux jeu d'apprécier écrire avec un beau français, une pincée de figures de style et juste ce qu'il faut de rhétorique ?

L'apprécier non mais l'exiger des autres est ridicule. Je pense qu'il faut faire une distinction entre la littérature et le langage utilisé pour communiquer simplement. Tout n'est pas art. Cette section par exemple doit théoriquement faire place aux idées. Ainsi je rejoins ce bon vieux Platon sur la critique qu'il fait des sophistes ; la rhétorique use de persuasion et détourne donc de la vérité (c'est très synthétique, on est d'accord). Qui n'a jamais vu, dans des commentaires YouTube par exemple, un pauvre gars, faisant une critique pourtant pertinente de la vidéo, se faire lyncher par un crétin pour avoir écrit "giraffe"?


Pensez-vous que le français est voué à disparaître à l'heure ou le verbe "kiffer" est maintenant dans le dictionnaire ?

Voué à disparaître ? Existe-t-il quelque chose qui ne soit pas voué à disparaître x)?

En tout cas, je ne pense pas que la place du verbe "kiffer" dans le dictionnaire mette en jeu la survie de la langue. Cela ne fait que l'enrichir. On me reprendra si j'ai tord, mais il me semble que les grands rhétoriqueurs du XVème puis les humanistes ont crée de nombreux néologismes à partir de termes grecs ; lesquels constituent aujourd'hui -en partie- la richesse du français.



Pensez-vous que le fait que les jeunes lisent de moins en moins jouent sur le fait qu'ils ne sachent plus écrire ?


J'ai 16 ans (suis-je encore considéré comme jeune?) et je déteste lire. Mais très franchement je ne pense pas que le problème central soit celui de l'orthographe. Ce qui fait réellement que je maudit mon allergie à la lecture, c'est la conscience que j'ai du nombre de portes qui me sont fermées. J'aimerais me plonger dans des oeuvres comme "L'Etranger","Lolita" ou "Le Rouge et le Noir" mais ça m'est impossible. Je crois en somme que le fait qu'on lise de moins en moins est surtout préjudiciable pour la culture. (Autre exemple: je n'ai fais que survoler les posts précédents, et je fais sans doute de la redite. Laughing )



Pour élargir un peu: je crois qu'internet (et particulièrement l’avènement des réseaux sociaux) permet un renouveau de la rhétorique; les petites phrases assassines sur twitter quand on parle politique en sont exemple

Autre point: personnellement, je suis absolument scotché par les phrases humoristiques que je lis parfois sur Facebook; ces phrases qui commencent par "Ce moment où..." ou qui finissent par "...Bref". Je les trouves absolument géniales! Dans un sens, elles me font penser aux haïkus qui avec une nombre de mots extrêmement limités tentent de saisir une vérité (bon, d'accords, ça va loin, mais quand même !).

Enfin, je tiens à préciser que (pour ma tranche d'âge tout du moins) le SMS est de moins en moins utilisé ; même dans les textos on retourne (ou on tente de retourner) à une orthographe correcte.



PS: Après une petite relecture, je me rends compte que ma réponse est assez décousue ; j'espère quand même m'être fait comprendre. Rolling Eyes
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Spathi
Étudiant à l'académie


Inscrit le: 09 Fév 2009
Messages: 96

MessagePosté le: Dim 05 Mai 2013, 9:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je poste ma nouvelle intervention ce sujet, mais cela traite d'une certaine manière je crois la théorie du genre.

Voici cette adresse d'un site d'analyse cinématographiques, il s'agit de la charte de contribution au site pour devenir rédacteur :

http://www.lecinemaestpolitique.fr/contribuer/

C'est un site que j'apprécie beaucoup, remplis d'études pertinentes. C'est aussi un site qui se veut contre le sexisme dans le cinéma, dans la culture et aussi dans la langue

C'est ce dernier point que je voudrais aborder, en commençant avec cette citation :

Citation:
Ce site s’inscrivant dans une perspective anti-patriarcale, veuillez s’il vous plait féminiser au maximum vos articles. Des exemples pour vous aider : elle/il, elle/lui, étudiantEs, étudiant-e-s, étudiant.e.s, coureur/coureuse, coureur-euse, coureuSEs. Toutes ces formes de féminisation seront acceptées. Veillez aussi à éviter toute terminologie sexiste, raciste, gayphobe et lesbophobe ou spéciste.


C'est la première fois que j'entends parler sur internet de neutralisation des genres dans la langue.
Je conçois qu'il puisse être intéressant, dans une optique d'égalité des sexes, de construire un langage plus ou moins asexué étant donné que la langue française est construite depuis des lustres sur une prédominance du masculin. Cependant j'aurais peine à m'exprimer avec ce langage aujourd'hui, car cela pose tout de suite des problèmes grammaticaux, peut-être quelque part de sonorité (Non pas que le mot "écrivaine" par exemple pose un problème concret, je le prononce normalement, avec aisance et sans problème particulier) mais surtout de richesse du vocabulaire et donc de compréhension.
Les deux choses donc qui me titillent seraient surtout les engrenages grammaticaux (il faudrait réformer, et pas qu'un peu, la langue française) et la richesse du vocabulaire. En supprimant les spécificités de genre comme "il(s)" et "elle(s)" et en les remplaçant par un pronom neutre (il n'en existe pas, du moins dans notre langue), on réduit considérablement le nombres de mots dans le dictionnaire.

La langue serait certes plus épurée, plus simplifiée mais ce qui me chiffonne c'est que ça part d'une thèse de neutralisation des genres donc d'une thèse conceptuelle ou abstraite, ça ne part pas d'une volonté de rendre notre langue plus utile et plus compréhensive, je pense qu'au contraire notre langue serait plus difficile à comprendre.

Bon, je suis en train de commenter tout simplement l'opinion d'un site internet (il ne s'agit pas d'un mouvement de masse) mais tout de même, si vous lisez leurs articles et leurs messages, la plupart sont en phases avec cette méthode linguistique. Étonnant !
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Saharienne
Sennin


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Messages: 2189
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MessagePosté le: Lun 06 Mai 2013, 9:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

Cette transformation de la grammaire est réclamée par pas mal de féministe notamment yep. Elles argumentent que la langue refléte les moeurs (ok jusque là) et qu'elle doit évoluer. Cependant ce qu'elle oublie c'est que la langue suit les moeurs, elle ne la précède pas. Transformer la langue pour plus de féminisation c'est imposer un projet politique à la langue, ça me dérange pas mal parce que ça norme la langue dans ce qu'elle "devrait être" au lieu de ce qu'elle est. Je ne suis pas linguiste mais je ne suis pas sure que la langue se prête à ce genre de programme de vaste envergure...

D'autant plus que ce fameux masculin qui l'emporte sur le féminin est le résultat du neutre latin (qui souvent se décline comme le masculin sans en devenir pour autant grammaticalement) plus que du masculin latin. Je crois me souvenir que quelques fois il y avait par contre un truc pas con à savoir "l'accord au plus proche", par exemple : cet homme et cette femme sont belles.
Cf le mots le plus proche étant au féminin. Pour le coup je crois me souvenir que c'est une pratique plutôt ancienne... Mais y revenir là encore serait artificiel.

La féminisation des noms de profession dans les années 80 a eu la suite assez pathétique que l'on connait : quand c'était joli à l'oreille à la rigueur on a bien voulu l'apprendre et encore, pour le reste ça a donné des semi monstre disparu depuis sacrifié sur l'autel de l'égalité mais ça n'a pas comblé les 20 pourcent de salaire en moins et n'a pas vraiment changé le monde du travail en général.

Bref, jouer avec la langue pourquoi pas, en prétendant changer le monde de l'injustice grâce à sa splendide vision égalitaire, je suis beaucoup plus sceptique.

De façon générale, et là encore souvenir de discours de prof et donc pas forcément exact exact, mais la langue va vers deux choses : la simplification et la précision.
Par exemple les fameux verbes irréguliers sont les verbes en réalité les plus courant déformé par l'usage, ça nous fait chier à apprendre en anglais mais fut un moment où ces déformations étaient plus "simples" au quotidien sous la langue.
Alors si des "féminisations" étaient apparue comme plus "simples" on les aurait surement gardée, le vocabulaire d'une époque est peut être macho (bonne femme, voir le fameux mademoiselle) la grammaire elle est surtout feignant : tout au masculin c'est tout simplement... plus simple. Pas pour rien que le subjonctif plus que parfait est parti en France aux oubliettes...
Du coup non seulement modifier la langue pour des raisons politiques, je trouve ça chelou, mais la complexifier pour des raisons politiques, c'est carrément relou.
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Le Cousin
Kage


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MessagePosté le: Lun 06 Mai 2013, 10:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis aussi passablement contre cette volonté de réforme afin d'éliminer un possible ''message de supériorité de l'homme''. Si je n'ai aucun problème avec la féminisation des postes (je suis heureux de dire que j'ai une première ministre), les fameux ''étudiant-e-s'' me donne l'urticaire. Comment rendre un texte encore plus lourd qu'il ne l'est déjà!

Et c'est un fléau au sein de l'élite étudiante bien pensante du Québec. Dans la plupart des assemblés, on nous oblige à utiliser le féminin et le masculin... Disons qu'après 15 minutes, les ''étudiantes et étudiant'' nous sortent par les oreilles.

Le français est une langue sexué contrairement à bien d'autre langue, et sans genre neutre il est nécessaire de donné une priorité, ne serait-ce que pour rendre l'écriture et la lecture plus agréable et moins lourde.

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hulk_
Chuunin


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MessagePosté le: Mer 08 Mai 2013, 10:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vous dîtes pas "étudiante" au québec ?

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Le Cousin
Kage


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MessagePosté le: Mer 08 Mai 2013, 11:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, on dit étudiante.

Mais l'exemple que je donnais est lorsqu'on parles des étudiants (comme groupe). Normalement, la règles veut que le masculin l'emporte dès qu'il y a un étudiant, mais plusieurs associations étudiantes réfutent cette règles, utilisant à outrance le ''étudiant et étudiante'' ou le ''étudiant-e-s'' dans les textes, pour ne pas ''véhiculer d'idée sexiste''.

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Saharienne
Sennin


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MessagePosté le: Jeu 09 Mai 2013, 10:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

Camaaaaraaaade camaaaaaraaaaaade
Citoyeeeeens citoyeeeennes
Chers frèèèères chères soeuuuurs

J'ai l'air de rire mais il me semble que c'est bien dans le mouvement communiste qu'est né cette différenciation à l'outrance.
Ce qui est rigolo quand on sait que le mouvement communiste à tendance à détester les féministes qui font trop "bande à part" et en travaillant on servi le capitalisme en des consommatrices comme les autres. Stun combat trop "égoïste" à côté de celui pour le prolétariat.
Ce qui ne les empêche pas, en période d'élection et autres grands discours, de se découvrir une passion pour la cause des femmes à travers ce genre d'outils de langage Very Happy

C'est pour ça que derrière toute manipulation du langage plutôt que d'y voir une volonté purement "des femmes" ou "des féministes" il faut y regarder les enjeux politiques derrières...
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