Sekai Seifuku Sekirara Jogakkan
Fumizuki Mai vient d'aménager dans une nouvelle ville et débute sa première année de lycée dans un établissement pas comme les autres. Les leçons n'ont rien à voir avec le cursus logique d'une lycéenne, ici tout est fait pour qu'une femme réussisse dans la vie. Cela passe par des leçons de combats, de séductions, d'investigations, de menaces ou d'espionnages. Tout est porté à l'extrême. Se rendant compte que ce lycée est fait pour créer les femmes les plus incroyables de la planète, Mai tente tant bien que mal de s'adapter avec un groupe de 4 amies tout aussi dingues les unes que les autres.
Sekai Seifuku Sekirara Jogakkan est une comédie en trois volumes par Asato Mizu. Nous plongeons tout de suite dans de l'humour absurde avec une héroïne qui jouant tout d'abord celle qui a les pieds sur terre finit par sombrer dans l'ambiance comme tous les autres personnages.
Autant dire tout de suite que le manga n'est pas terrible. L'auteur a déjà fait de bien meilleures choses avec ses petites mains que ce manga là. La raison étant que ce manga est déjà presque essoufflé au bout d'un seul tome, et que les deux derniers volumes sont limites un calvaire dans la mesure ou l'évolution de l’héroïne et du groupe est déjà bouclé.
La comédie absurde fonctionne un moment. Voir une bande de lycéenne se lancer dans du stalking, des vitesses de déshabillages d'homme, faire du blackmailing, en voir une aller dresser un ours avec sa pure violence et mettre en exécution tous les coups de vices imaginables, c'est marrant. Franchement. Le premier volume est une bonne éclate. néanmoins il semblerait que l'auteur soit tombé en rade d'idée à partir de là.
Nous avons donc pour compenser aussi une partie sérieuse ou ce qui est appris est mis à exécution. Nous avons de la prise d'otage, de la trahison et tout ce qui va bien dans le domaine. Néanmoins c'est assez mal mis en scène à cause de l'absurdité de la série qui ressort si tant et si bien que ça termine par tomber à plat. La série s'arrête au bout du troisième tome, et c'était franchement pas plus mal au vu de la dérive de plus en plus grande qu'elle connaissait.
Sekai Seifuku Sekirara Jogakkan est une comédie qui s'est planté en cours de route. Magré un bon démarrage dans son genre elle finit par se prendre les pieds dans ses propres gags avant de s'effondrer. Assez dommage quand on sait de quoi est capable l'auteur.