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Hyuuga Neji
Sage des six chemins
Sage des six chemins


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MessagePosté le: Sam 28 Déc 2013, 11:30 pm    Sujet du message: Y+M(18+) Répondre en citant

Y十M


Auteur(s) : Yamada Fuutarou (scénario), Masaki Segawa (dessins)
Genre(s) : Action, Arts Martiaux, Fantasy

7 femmes voient leurs proches massacrés par une bande de guerriers assoiffés de sang et de pouvoir, ces femmes désespérées décident de se venger et pour cela elles pourront compter sur l'aide de Yagyu Juubei, un samouraï extrêmement doué.

Y十M ou The Yagyu Ninja Scrolls est un manga inspiré de la série des Ninpocho de Fuutarou Yamada, l'auteur Segawa Masaki a adapté une de ces histoires qu'est Y十M en manga après Basilisk. Il peut donc être considéré comme une séquelle à Basilisk puisque l'univers est le même et il y a également un personnage commun aux deux histoires, il n'est cependant pas nécessaire d'avoir lu/vu Basilisk pour comprendre The Yagyu Ninja Scrolls.

Huit contre sept et demi

Une fois n'est pas coutume, ce sont les kunoïchis qui sont mises en avant, à priori le début du manga ne le laisse pas présager : un samouraï, sept femmes innocentes issues d'un autre clan de samouraï, où sont les ninjas là-dedans ? Si l'on fait un minimum de recherche sur l'histoire de Yagyu Juubei (wikipedia suffit largement) on peut voir que durant sa vie de samouraï, il a été soupçonné d'être un ninja pendant une douzaine d'années et c'est justement sur cet aspect que l'auteur s'est concentré : pour que sept jeunes femmes qui ne connaissent rien de l'art du combat puissent se venger de sept samouraïs puissants et aguerris, les différentes techniques ninjas sont parfaites, si le manga ne le dit pas explicitement, on peut tout de même voir que les sept héroïnes se comportement comme des kunoïchis : déguisement, attaque en traitre, stratégies, savoir se cacher... Juubei fait ainsi en sorte de former de vraies kunoïchis capables d'atteindre leurs objectifs, mais soyons réaliste ça ne peut pas se faire en un claquement de doigt et il reste donc le personnage principal, lui aussi use des techniques ninjas. A l'image de Basilisk on voit l'affrontement de deux camps : d'un côté Juubei et ses sept élèves, de l'autre Akinari, un daimyo, et ses "Sept lances" qui sont les auteurs du massacre du clan Hori, le fameux clan auquel appartient les jeunes femmes. On est rapidement plongé dans l'histoire, c'est avant tout un manga d'action, les combats se basent sur la stratégie, la différence avec Basilisk c'est qu'il y a moins de place pour la fantasy (bien qu'elle soit présente) et Y十M a plus un côté traditionnel, les combats se font avant tout au katana. Dans le développement des affrontements, le manga laisse peu de place aux hasards, c'est bien calculé, Juubei et ses élèves sont capables d'exploiter la moindre faille pour mettre au point un plan : environnement, météo, caractère d'un ou plusieurs personnages, contexte politique... Les objectifs du groupe d'Hori sont élevés et au fur et à mesure du récit on en est que plus curieux de voir comment un samouraï/ninja expérimenté et sept kunoïchis débutantes vont faire pour mettre à mal les sept lances d'Aizu. Le défi est d'autant plus grand que Jubei ne s'autorise pas à tuer Akinari ou un guerrier des sept lances, il laisse cette tâche aux sept femmes d'Hori, estimant que ainsi la vengeance pure et dure sera faite.

Les hommes et les femmes sous tout leurs aspects

D'un point de vue global c'est un manga complet sur son thème principal : les femmes. Et là aussi l'image des deux camps est utilisé, le camp d'Akinari les maltraitent (viols etc...) tandis que Juubei les respecte et les aide, le manga est plutôt varié à ce sujet sur l'aspect mental, des femmes faibles, d'autre plus fortes, sournoises voir violentes, cela reste dans un contexte médiéval donc à cette époque, l'homme est vu comme "supérieur" (utilisation du suffixe sama par exemple, trafique de femmes) bien que ça ne soit pas toujours le cas (hommes violés...). Sur l'aspect physique, la différence entre les principaux protagonistes féminins est évidente, en revanche pour les personnages féminins lambda ça n'est pas vraiment le cas, toutes des brunes avec la même coiffure. Masaki Segawa utilise une technique de dessin particulière (à l'aide d'un ordinateur) et cela peut donner de très belles planches comme celle-ci :



Cependant malgré l'époque, les comportements des personnages et les évènements du manga montrent bien que Futaro Yamada voulait mettre en place une satire du misogyne qui devait être tout sauf rare à cette époque. Ainsi certains hommes pervers sont tournés en ridicule et certaines femmes se montrent intimidantes voir effrayantes, mais pas que, les évènements peuvent être vu sous différents angles et du coup l'histoire parait à la fois réaliste mais originale selon le point de vue où l'on se place. Et la satire de l'homme misogyne se voit notamment à travers le groupe d'Akinari : pervers, brutaux, trop sûrs d'eux... Et malgré ses faiblesses ils n'en reste pas moins intelligents lorsqu'ils sont lucides, ainsi leur crédibilité est sauve et la force qu'on leur prête n'est pas exagérée.

Le rôle de Yagyu Jubei

Au milieu de ces hommes et femmes qui vendent chèrement leur peau pour leur survie, le héros, Yagyu Jubei. Issue d'un célèbre clan de samouraï, les Yagyu qui sont des proches du shogun et ont donc un statut social important, son double statut de samouraï-ninja est original et intéressant, les deux fonctions sont pourtant bien différentes et l'intérêt autour de ce personnage est de le voir combiner les deux. Le ninja doit être malin voir sournois, agit dans l'ombre, tente de réussir sa mission peu importe ce qu'il en coûte alors que le samouraï classique suit la voie du bushido (code d'honneur), se bat souvent en face en face et use moins de la ruse. Jubei se pose comme le juste milieu entre les personnages extrémistes du manga : les femmes qui détruisent les hommes, les hommes qui voient les femmes comme des objets... Jubei, lui, est un homme qui respecte les femmes. Voici donc ce que l'on peut interpréter comme étant son code d'honneur en revanche il n'hésite pas à être sournois, Jubei est un personnage très malin, que soit en un contre un ou à un contre plusieurs ou pour agir dans l'ombre (infiltration, attaque surprise...), le Yagyu possède les caractéristiques des deux fonctions qu'il occupe, l'action n'en est que plus intéressante car face à un défi qui semble insurmontable, Jubei se pose comme la plaque tournante d'un projet fou dont la réussite est loin d'être garantie. Il apporte également une touche d'humour à la série, se montrant souvent moqueur à l'égard de ses adversaires.

Y十M est un manga qui se déroule à un rythme plutôt soutenu qui offre un bon mélange action/stratégie avec un peu de fantasy, des personnages principaux plutôt variés et une intrigue assez originale.

Les personnages

Le sensei


Yagyu Jubei Mitsuyoshi

Les sept femmes du clan Hori

Ochie
Ofue


Sakura
Osawa

Oshina
Otori

Okei

Quelques couvertures


_________________


Dernière édition par Hyuuga Neji le Ven 05 Sep 2014, 1:20 am; édité 9 fois
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Isumi
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MessagePosté le: Jeu 02 Jan 2014, 11:58 am    Sujet du message: Répondre en citant

Décidément j'aime bien les adaptations de Futura Yamada par Masaki Segawa !

On reconnait bien le trait du mangaka, qui a gagné en légèreté sur les cils :p, mais qui s'est ingénié à dessiner les très vilains vraiment très vilains
Spoil:
au départ, je rêvais de voir cette bande de gruiks finir en pâtée pour chien, mais au final, ce n'est rien face à la trogne et les troubles psychologiques de leur chef Akinari oO).



Coup de coeur immédiat pour le personnage de Jubei, super charismatique et franchement bien avisé d'apprendre à ces femmes/filles de bonnes volonté mais clairement à une galaxie de la puissance de leurs adversaires, des stratégies de dissimulation, d'embuscades, d'intimidation, des attaques de groupes vs un et tout le potentiel du ninpô (je crois que tu as bien fait de préciser qu'il était présumé avoir été shinobi, ça m'a fortement incliné à attaquer la lecture sans traîner). C'est très très bon !
Sa façon d'être instructeur est démente, j'adore. Réussir à développer le potentiel individuel de ses élèves de cette façon était un défi qui paraissait insurmontable. Et c'est bien géré, jamais on ne crie à l'abus scénaristique ou au cheaté des capacités. J'ai bien aimé aussi sa motivation à participer à cette histoire ahah !
La princesse Sen dégage quelque chose de vraiment fort aussi, ainsi que le vieux maître Takuan (top class elder).

Là, j'en suis au volume 8, chap 61.
Cela va commencer à devenir très très intéressant : Akinari est "occupé" avec Oyura (clairement aussi barré que lui oO) et c'est le "vrai" antagoniste qui prend le relai, à l'heure où les lances
Spoil:
ne sont plus que deux ! Comment j'ai kiffé l'élimination du gros et le coup du bonhomme de neige kufufufufu. Tu me diras, il ne reste que les meilleurs, d'ailleurs, je trouve Kouro Ginshiru assez intéressant, j'aime son côté colérique et ses idées malsaines mais avisées, un bon gros sal**** comme il en faut quoi
.
Une sympathique révélation vient d'être faite
Spoil:
le secret des frères jumeaux antagonistes
et clairement la tension monte sur le terrain.

Ce que j'ai aimé aussi pour l'instant est la toile de fond politique mode limite inextricable. Yamada s'y entendait vraiment pour décrire toute la complexité de cette période, les limitations posées par les codes claniques, les rapports de parenté, les hiérarchies de pouvoir qui se neutralisent, le rôles des temples et des moines là-dedans.
Dans cette société codifiée, la moindre faille est exploitée par les protagonistes, le moindre contournement est envisagé, ils se jettent dessus comme la misère sur le peuple (et d'ailleurs ils se jettent sur le peuple aussi, c'est une cruellissime époque). C'est juste passionnant.
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Hyuuga Neji
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MessagePosté le: Jeu 02 Jan 2014, 8:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Content que ça te plaise Very Happy Oui le couple Akinari-Oyura est clairement obsédé et fou, le premier étant la vraie tête à claques du manga.

Sinon Juubei est aussi le personnage que j'ai préféré, du charisme, il est même capable de troller un peu ses adversaires et ça nous glisse un peu d'humour en plein combat, ça m'a plu aussi.
Spoil:
J'aime bien aussi le fait qu'il la joue pas "enseignant dur mais qui vous aime très fort au fond" trop longtemps, il va à l'essentiel et explique les choses de façon brève et concise.


Concernant les filles, y a un bon équilibre entre leurs capacités et la façon qu'a Juubei de les utiliser et ça c'est le gros point fort du manga. Mon avis sur la fin :

Spoil:
C'est dommage... La fin est bonne sans plus, pas à la hauteur de ce qui se faisait durant la plupart des tomes, le concept de laisser les filles se charger des sept lances est passé à la trappe et Juubei a dû définitivement s'en mêler, le secret des jumeaux je l'ai trouvé intéressant mais j'ai du mal à voir une explication crédible : si l'un meurt, l'autre aussi. Pourtant le jumeau noir s'est planté dans le coeur et les deux ont survécu, mais d'un coup il meurt tué par Juubei et pourtant sa volonté de vivre était forte, visiblement c'est la volonté du jumeau blanc qui est devenue plus forte, c'est un peu confus. Mais comme je l'ai dis, la fin n'est pas mauvaise, Y+M aurait pu dépasser Basilisk à mes yeux avec une meilleure fin, son prédécesseur a eu un virage final que j'ai trouvé énorme, Yagyuu Ninja Scrolls s'est contenté d'une fin simple et heureuse (je voulais pas qu'elle soit malheureuse, juste que les kunoïchis soient pas mises de côté d'un coup comme ça et qu'en plus elles survivent toutes face à des guerriers impitoyables, c'est logique qu'elles survivent à la fin puisqu'elles ont été tenues à l'écart...).

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MessagePosté le: Ven 03 Jan 2014, 2:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Yop !

Spoil:
Je l'ai terminé hier et pareil, j'ai préféré la fin ouverte de Basilisk, mais je me dis qu'on ne peux pas vivre deux fois une chute aussi réussie. Là c'était plus happy end, comme tu dis. Dommage en effet, j'étais moi aussi en train de penser que je pouvais préférer Y+M à Basilisk, mais non Very Happy. Mais bon, ça me va, je me dis que ce n'est pas une tragédie mais une épopée. Je partage néanmoins ton regret de voir les filles mises de côté, encore qu'on a une Otome assez déterminante sur l'arc final et contre toute attente une Oyura au coeur de la résolution de cette histoire. Là je ne m'attendais pas à cela, même si j'avais clairement envisager qu'un homme comme Jubei ne manquerait certainement pas de lui plaire.
Du côté "féminin de la force", Senhime qui vient représenter le pouvoir de très belle façon et qui annonce un châtiment (qu'elle a sans doute elle-même suggéré au Shogun son frère), particulièrement gratiné huhu.
La main passe, disons.
Et puis, il fallait sans doute "préparer" le futur noviciat des 7 filles ? La violence s'arrête globalement pour elle au moment où les 7 moines meurent, il me semble (quoi que pas pour Sakura et Ofue, qui sont décidément les guerrières) faut-il y voir une sorte de parallèle ? dès lors elles emblent plus tournée vers le sacrifice, comme eux. Un symbole de leur conversion spirituelle ? Ce qui est sûr, c'est que vers la fin elles deviennent plus plus craintives du sort de leur sensei, auquel elle se sont vraiment attachées (d'ailleurs à moment donné il y avait des allusions à sa préférence présumée pour Okei, parce que pardi le raid qu'ils avaient fait avait de quoi les rapprocher, hein, mais on a aussi une qui semble limite tomber amoureuse de lui aussi, je crois que c'est Oshina). Bref, elles se spiritualisent sur la fin et le rossignol en est d'ailleurs un joli signe (au Japon on considère que son chant évoque le sûtra du Lotus).

Petits détails en vrac, j'ai surkiffé que Jubei punisse Akinari par là où il avait toujours pêché :p et aussi le délire avec Uruchido le bretteur à la perspective d'un duel. Puis Takuan, ce vieux m'éclate !

Pour le secret des jumeaux, je te rejoins. Ce qu'il se passe avec ces katanas dans le coeur est un peu confus, mais je pense comme toi qu'il s'agit juste du blanc qui est devenu plus fort que le noir. Genre, le bien est plus fort.

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Hyuuga Neji
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MessagePosté le: Ven 03 Jan 2014, 3:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En effet pour la punition d'Akinari :
Spoil:
Elle est parfaite ! C'était assez drôle de le voir se promener avec son gros bandage ridicule.


Sur le manga en général :
Spoil:
Oui, j'ai l'impression que la mort des moines a égratignée la soif de revanche des cinq filles, là où les deux autres étaient avec Senhime qui est beaucoup plus combattive et violente que les moines (dans ses propos du moins) et elles étaient donc déterminées à se battre, c'est vrai qu'il y a un parallèle : les deux groupes de femmes ont été influencé par l'attitude des aînés à qui elles avaient affaire.

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Isumi
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MessagePosté le: Ven 03 Jan 2014, 9:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Akinari
Spoil:
Citation:
Elle est parfaite ! C'était assez drôle de le voir se promener avec son gros bandage ridicule.


Tellement vrai ! Une situation indiquée pour un tel type. Le pompon c'est aussi quand le vieux lui a appris que la belle Oyura était avec Jubei :p



En tout cas c'était vraiment plaisant à lire, j'aime bien la période et suis bon public pour le genre, en principe, mais je crois quand même que le support de base donné par Yamada est de bonne qualité aussi, limite ça me donnerait envie de lire ses romans.
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Hyuuga Neji
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MessagePosté le: Ven 03 Jan 2014, 10:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai déjà lu un manga de Segawa, c'était Onikiri Jyuzo... Les dessins à l'ordi passaient moins bien (c'était assez flagrant par moment, ça donnait une impression d'image collée grossièrement sur la planche pour certains monstres) et l'histoire aussi donc de ce que j'en ai lu je te rejoins, Yamada a probablement donné de sacrés supports.

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