Good Job-bu
Kyouya Shinomiya rentre à peine au lycée qu'il se fait enrôler de force par le Good-Job, un club méconnu qui sévi dans l'ancien bâtiment de l'établissement. Il y fera la connaissance de la présidente Mao, de petite taille mais avec une grande bouche; de sa soeur Megumi qui est bien plus douce; de Shion qui est une génie ne sachant pas grand chose de la société ainsi que de Kirara, une fille mystérieuse qui passes son temps à manger. Renommé Kyoron par le club, c'est ici que Kyoron passera sa vie de lycéen.
Gj-Bu est un anime de l'hiver 2013 en douze épisodes. Nous sommes ici dans une pure comédie dans le genre school life. Inutile de chercher de la romance, de l'ecchi, une histoire ou quoi que ce soit d'autre, cet adaptation de Lignt Novel a pour seul et unique but de nous faire marrer avec le quotidien du club pendant une période de deux années.
Un des points forts de l'anime est de voir que Kyoron n'est qu'un jouet dans les pattes des autres membres du club. Ce n'est jamais bien méchant, toujours amusant, mais Kyoron est généralement incapable de se sortir des jeux proposés par Mao que ce soit de le forcer à abandonner sa personnalité réservé pour prendre le role d'un homme autoritaire ou le pousser à faire un concours de brossage de cheveux.
Les différentes situations sont très ordinaires mais sont présentée d'une manière très distrayante. Les épisodes sont généralement divisé en plusieurs partis nous montrant à chaque fois un gag en essayant de garder un certain équilibre en chaque personnage. Un humour simple mais très efficace. L'anime ne possède pas de scénario à proprement parlé mais se donne un épisode entier pour créer une bonne fin pour tout conclure.
Les personnages par eux-même ne sont pas extraordinaires, mais possèdent ensemble une bonne cohésion et ne sont pas utilisés de manière banale. Par exemple Mao dans bien d'autres animes auraient pu être réduites à un role de mini Tsundere ce qui n'est pas le cas ici. Elle taquine Kyoron dès que la moindre occasion se présente n'hésitant pas à les provoquer elle-même si elles n'arrivent pas. Kyoron est quand à lui un personnage assez effacé la plupart du temps mais se met à prendre toute la place quand il prend gout au délire ambiant. Son Oreman par exemple est terriblement trippant.
Pour ce qui est de la réalisation là ce n'est pas terrible. L'animation est bonne, néanmoins les designs sont assez simples, le décor de l'anime se résume à 95% de la salle du Gj-Bu et les musiques passent inaperçues sauf celle de l'opening mais pas en positif. Ce n'est de toute façon pas le genre d'anime sur lequel on attends une réalisation à couper le souffle.
Bref, Gj-Bu est une bonne comédie de ce début d'année. On se laisse porter sans se lasser par le quotidien de ce club pas comme les autres.