Synopsis :
« Le joueur Kyoda demande votre aide !
Rejoignez vous aussi le Darwin’s Game et volez à son secours !”
La vie de Kaname Sudo bascule le jour où ces quelques mots a priori inoffensifs s’affichent sur son portable. Il a le malheur d’accepter l’invitation. Aussitôt mordu au cou par un serpent virtuel surgi de l’écran, il est désormais l’esclave d’un jeu impitoyable, le Darwin’s Game, véritable arène urbaine dans laquelle des participants interconnectés via un réseau social s’affrontent dans des duels à mort.
Très vite, le lycéen doit se rendre à l’évidence : même s’il essaie de se soustraire au jeu, ses adversaires, attirés par l’appât du gain et le frisson du combat, sont prêts à tout pour le retrouver… »
Ce que je peux vous en dire après avoir lu 7 chapitres :
Ça commence assez fort. Vous êtes prévenus. On pourrait se dire d'ailleurs que la catégorisation seinen choisie par Ki-oon est justifiée à ce moment là. Mais passons.
Notre personnage masculin principal est plutôt du genre posé et réfléchi, alors quand il a connaissance de jeu dans son lycée, son premier réflexe est de rester dubitatif.
A social network game huh … ?
Nah, c'est chiant un énième jeu. Au début c'est gratuit, mais ils finissent toujours par vous demander de payer à un moment ou à un autre...
Mais, as-tu bien le choix, Kaname ?
Pas vraiment. A présent tu te retouves avec l'équivalent d'une marque maudite en forme de code barre dans le creux de ton joli cou.
Quand tu te réveilles, rien ne te sembles si anormal.
Mais c'est juste un jeu n'est-ce pas ?
Vraiment ?
Tu vas pourtant adorer ton nouveau jouet. Dans ce jeu dont il ne faut pas prononcer le nom.
Un jeu dans lequel les pandas ne sont pas tes amis
Et où de jolies filles peuvent te donner rencart dans une usine désaffectée
Ah, les filles, d'abord, elle vous trouvent mignons, ensuitent elle veulent vous tuer, puis elles finissent par vouloir fonder une famille.
Mais que fait la police dans cette histoire ? Bah elle arrive, paniquez pas...
Ou pas, ça dépend...
Oui, là vous pouvez pâââââniquer.
Parce que toute la ville va devenir un immense terrain de survival game. Les gamers arrivent comme des mouches sur une charogne et ils ont la dalle. Ils disposent de sigil (armes et pouvoirs). Le but est d’accumuler des points. Les points sont tout. Ils font augmenter de rang mais aussi permettent d'avoir du cash à la banque (bôôôôcoup d'argent, c'est super bien payé) ou de progresser plus confortablement dans le jeu. Un jeu de crevard, comme dans tous les SG, mais avec en plus ce fric à se faire et ces trésors à gagner (ce qui va bien sûr m'évoquer Liar game sur le principe), mais avec l'option on se fritte en mileu urbain.
Une façon de sortir d'un combat : gagner.
Une façon de sortir du jeu : gagner.
Le mot de l'éditeur : "Entre Gantz et Battle Royale, un jeu de mort implacable sur fond de bataille urbaine 2.0 !"
Honnêtement je ne m'avancerais pas là dessus. Pour l'instant ça ne m'évoque absolument ni l'un ni l'autre. Survival game 2.0 serait déjà plus objectif.
Il y a pas mal de SG sur le marché, espérons que celui-là saura trouver son originalité. Le perso masculin principal a l'air prometteur. L'inspecteur, arf, pas encore, mais tout vient à point à qui sait attendre... la sélection naturelle