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. Mille et une histoires de shinobis
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Ared Tekenshi
Genin


Inscrit le: 29 Juin 2010
Messages: 362
Localisation: Devant mon Ordi

MessagePosté le: Mar 21 Avr 2015, 11:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Mizuki_tiger a écrit:
J'adore ! Vraiment !

Thanks Very Happy

Citation:
Autant le début ne m'avait pas trop convaincu (car ressemblant beaucoup à l'histoire originale), d'autant plus que tu traitais une partie de l'histoire qui ne me plaisait pas spécialement à la base... Mais au final, tu as magnifié la chose, plus on s'éloignait de l'original et plus j'aimais.
C'est le risque quand on lance ce genre d'histoire, il faut souvent repasser sur des passages du manga avant de s'éloigner petit à petit.
Mais je suis ravi que l'avancement t'ai plu (alors que ce n'était apparemment pas ton arc préféré).

Citation:
La fin est superbe, épique...
Peut-être Est-ce à cause de la "marionettisation" de Sakura (même pas le droit à ses funérailles Twisted Evil) ; la possible libération de Kurama (tant que Minato s'en mêle pas) ; et l'annonce du clash entre Sasori/Deidara VS Orochimaru/Kabuto (les paris sont ouverts) qui rend la fin "épique" ^^

Citation:
(et j'ai adoré le clin d'œil Wink )
Rassure-moi que cette mystérieuse force est une entité doté de conscience. Sinon j'aurai l'air idiot si il s'agissait d'un phénomène naturel Laughing
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Mizuki_tiger
Sennin


Inscrit le: 29 Mar 2012
Messages: 2216

MessagePosté le: Mar 21 Avr 2015, 1:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ared Tekenshi a écrit:
C'est le risque quand on lance ce genre d'histoire, il faut souvent repasser sur des passages du manga avant de s'éloigner petit à petit.
Je ne peux que comprendre ! Very Happy
Citation:
Mais je suis ravi que l'avancement t'ai plu (alors que ce n'était apparemment pas ton arc préféré).
Disons que non seulement, je n'aime pas ce passage du manga mais en plus, je n'aime pas Sakura et Temari ne m'intéresse pas, donc autant te dire que t'as vraiment assuré pour me faire adorer ça au final ! Cool

Citation:
Peut-être Est-ce à cause de la "marionettisation" de Sakura (même pas le droit à ses funérailles Twisted Evil) ; la possible libération de Kurama (tant que Minato s'en mêle pas) ; et l'annonce du clash entre Sasori/Deidara VS Orochimaru/Kabuto (les paris sont ouverts) qui rend la fin "épique" ^^
Et la citation de fin, magnifique (sinon, je parie sur les 2 Akamens Razz ).

Citation:
Rassure-moi que cette mystérieuse force est une entité doté de conscience. Sinon j'aurai l'air idiot si il s'agissait d'un phénomène naturel Laughing
Tu en sauras bientôt plus, car je m'y remets (malgré un défaut de fichier qui m'oblige à retaper le dernier chapitre, arf).
J'espère que toi aussi. Twisted Evil

_________________
Ma fic (click Wink ) :
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Ared Tekenshi
Genin


Inscrit le: 29 Juin 2010
Messages: 362
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MessagePosté le: Lun 29 Fév 2016, 7:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Vous vous êtres jamais demandé pourquoi Lee n’arrive pas à utiliser les sorts ninja ? Ou comment a-t-il pu réussir à être diplômé de l’Académie là où l’examen final demande justement à réussir un sort ninja ? Cette "fictory" (théorie exposée sous forme de fiction) va tenter de répondre à ces questions, ainsi que d’apporter certains approfondissements sur le personnage de Lee.


Aoi yajū no tanjō
(La naissance du Fauve de Jade)


« Un homme sans passion est un roi sans sujet. »
(Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues)


*** Aux alentours de Konohagakure ***

Réfugiée dans les bois, une petite créature se terrait au pied d’un arbre. Terrifiée, elle observa les alentours dans l’espoir d’avoir échappé à son prédateur. La simple idée de se faire rattraper par cette bête était inacceptable, lui réservant un sort pire que la mort. Malheureusement pour elle, il n’était pas loin…

Tapie dans les hautes herbes environnantes, la bête observa intensivement sa proie. La fatigue l’envahissait. Cela faisait plus d’une heure qu’il traquait sa cible avec acharnement, par-delà les plaines, par-delà les sentiers rocheux, par-delà les espaces boisées… Pourtant il ne renonçait pas à la traque, ses doigts assoiffés de l’envie d’empoigner cet animal.

Sous ce soleil de plomb, la chance souriait pour la proie et son chasseur : le premier pensait avoir semé cette créature, alors que ce dernier avait réussi à le retrouver à son insu.

Retenant son souffle haletant, il se mit à contracter les muscles de ses jambes avant de bondir vers l’animal malchanceux.

Il lui a suffi de quelques dixièmes de seconde pour que l’animal vit ce monstre.
À cet instant, ses sens et son esprit étaient perturbés par la terreur ; son corps paralysé par la frayeur ; son rugissement libérait sa peur.
"Ce monstre" était-il un fauve ?!

*Bruissement lourd*

▬ AÏE !

Non…
Juste un jeune humain qui s’est lamentablement trébuché au sol.
Un humain appartenant à l’espèce des gejimayu (gros-sourcils) : Rock Lee.

Relevant ses yeux, le jeune garçon constatait que sa proie en avait profité pour s’échapper. C’est alors qu’il entendit un miaulement, sa cible était nichée sur la branche d’un arbre.

Sa proie était le véritable fauve des deux.
Un félidé apparentant à l’espèce des chats : Tora.

Dans un cri d’aigreur, Lee s’empressa de rejoindre le chat reconnaissable par le ruban rouge qui orne son oreille droite. Toutefois, un obstacle de taille s’imposa entre lui et sa cible : la hauteur qui les sépare ! N’étant diplômé de l’Académie que récemment, l’aspirant ninja n’avait pas la fameuse compétence qui lui permettait de marcher sur la surface d’un arbre.

Malgré tout, le garçon aux proéminents sourcils ne baissa pas les bras et tenta de grimer par la force de sa volonté…sans aucun succès. Mais il ressaya, encore et encore…

▬ Nnngg… Bon sang ! lâcha-t-il avec une pointe de découragement.

▬ C’est pitoyable, fit soudainement une voix. Tu prétends devenir un ninja et tu n’es même pas capable de grimper à un arbre… Tu ferais mieux d’abandonner cette voie.

Ce ton empli de mépris, le jeune Lee en avait été bercé depuis son enfance mais il reconnaissait celui-ci entre mille. Elle venait de son grand rival mais aussi de son coéquipier prodige : Neji Hyūga, de la branche secondaire du clan éponyme…

Jetant un regard à son partenaire, Lee remarqua un détail qui le choqua.
Ce n’était pas le fait que Neji se tenait sur la branche, pas même le chat qui se débattait dans son bras gauche…
Son attention était tournée sur autre chose…

Les vêtements de Neji étaient telles qu’elles étaient depuis le début de la mission : indemnes.

Pas la moindre saleté dans sa chemise beige à col roulé, pas la moindre écorchure dans son short brun foncé, pas la moindre ébouriffure sur ses longs cheveux de jais attachés… Pire encore, il n’était même pas essoufflé.
Comme si cette mission était une simple promenade de santé pour lui.

Tandis que chez Lee c’est tout l’inverse : la blancheur de son dobak souillé par la poussière et la boue ; le tissu de son pantalon noir souffrant de multiples éraflures ; et ses cheveux autrefois recourbés à ses extrémités sont à présent méconnaissables… Sans parler de la bosse naissante sur la joue de sa bouillie ronde.
Un véritable rescapé d’un parcours du combattant chūnin.

Nous avons là l’image représentative de la frontière entre le "raté" rampant au sol, et le "génie" qui le dévisage du haut d’un arbre.
Une frontière que garçon aux yeux charbons s’était donné l’objectif de la franchir par l’effort et la persévérance.

▬ Wahhh ! poussa Lee pour échapper sa frustration. Comment ça c'fait que tu es arrivé là-haut ?!

▬ Voyons Lee… tu sais bien que Neji est un génie…
répondit, haletante, une voix féminine.

En cet instant, deux nouveaux protagonistes fièrent leur entrée.

Celle qui venait de parler était une jeune fille brune-chocolat coiffée en deux petits pains sur chaque côté de sa tête. Elle était vêtue d’une qipao rose quelque peu salie durant sa course qui n’a pas dû être de tout repos. Il s’agissait de Tenten, la dernière genin de l’équipe.

Le second pourrait être le parfait sosie de Lee en version adulte. À ceci près qu’il portait le gilet protecteur des Konoha-nins recouvrant un spandex vert épousant "horriblement" sa silhouette d’athlète. Gai Maito est son patronyme. Jōnin-sensei de nos trois jeunes protagonistes est sa profession.

▬ Le génie n’a rien n’avoir dedans, Tenten, annonça le sensei. Votre camarade a réalisé ce que n’importe quel ninja est capable de faire, pour peu qu’il sache contrôler son chakra. Et au vu de cette mission, je pense qu’il est grand temps de vous apprendre ce que Neji vient de faire. À savoir : marcher sur une surface grâce au chakra.

▬ C’est vrai Gai-sensei ?!
s’enquit Lee avec enthousiasme.

▬ Mais sensei, intervient l’unique représentante féminine, nous savons même pas que le chakra nous permet de faire d’un tel exploit. Comment Neji a-t-il pu apprendre une chose qui n’est pas enseigné à l’Académie ?

Le concerné, qui resta silencieux depuis, se mit à descendre de son perchoir pour répondre à la question de sa coéquipière.

▬ Le destin a voulu que je sois né dans le clan Hyūga, déclara-t-il acide, comme s’il était écœuré d’être de cette vérité. Là-bas, savoir contrôler son chakra est indispensable pour l’exécution de notre style de combat. Ce que je viens de faire est juste une banalité.

Intérieurement, Lee s’enragea et envia le cliché des individus issus d’une puissante lignée.
De tous les illustres ninjas qui ont laissé leur trace dans l’Histoire, un grand nombre possédait un talent exceptionnel, et bien plus nombreux encore faisaient partie d’un clan aux pouvoirs inscrits dans leur sang.
Rock Lee n’avait rien de tout cela. Son talent shinobi était inexistant et sa lignée ne lui apportait rien de plus.

Ses parents sont de simples civils originaires du Pays du Dragon, dont les horreurs de la Troisième grande guerre les ont conduits à s’émigrer au Pays du Feu. Le couple avait dû surmonter de nombreux obstacles pour finalement être intégrés à la communauté de Konoha.

« Il faut travailler dur pour être reconnu. » Tel est la doctrine que Punk Lee inclua à son fils né dans un havre de paix. Une leçon qui a permis de forger le caractère persévérant du jeune homme qu’il est aujourd’hui.

Et quel meilleur moyen pour lui d’être reconnu pour son labeur : la voie du shinobi.

Être distingué comme un illustre shinobi sans pouvoir servir du ninjutsu ou du genjutsu…
Prouver au monde que l’effort et la passion sont des valeurs surpassant le talent inné…
Devenir un modèle pour toutes les personnes nées « sans talents » rêvant d’avoir une place dans ce monde…

C’étaient ses objectifs. Son nindō. Son rêve.

▬ Quand même… soupira soudain Tenten. Qui aurait cru que nous mettons autant de temps à attraper un chat, malgré le byakugan de Neji et la ténacité de Lee.

▬ Je l’aurais pu l’avoir facilement si quelqu’un ne s’amusait pas à l’effrayer en s’agitant n’importe comment
, déclara froidement le préadolescent aux byakugans.

▬ Répète ce que tu dis ! s’emporta ledit « quelqu’un » en se relevant brusquement du sol.

▬ Calme-toi, Lee, fit le jōnin, récupérant l’animal agité des bras de l’Hyūga. Et toi Neji, cesse de vexer ton camarade alors qu’il a mis toute son ardente jeunesse pour accomplir sa tâche. Quoi qu’il en soit, la mission « Récupération Tora » est un succès ! annonça-t-il, le sourire scintillant, en prenant la pose du nice-guy, imité de près par son sosie juvénile.

La « Récupération Tora »… Bien que classé rang D – la difficulté la plus basse possible pour un shinobi – cette mission est tristement réputée parmi les Konoha-nins. En effet, depuis près de cinq ans, chaque équipe de genin fraichement promue a eu un jour ou un autre l’assignation de cette mission, cet animal s’évadant de sa prison dorée au moins une fois par semaine. Cette mission a donc fait l’objet de nombreuses rumeurs :

On raconte qu’il existerait un arrangement secret entre l’Hokage et les nobles maîtres de Tora visant délibérément laisser échapper l’animal. Cela dans le but d’augmenter l’activité des genins et le budget militaire du village – dont certains estiment même que la rémunération quotidienne de cette mission représentait 10 à 15 % des dépenses mensuelles de l’Académie.

D’autres disent que le Sandaime, par amusement, aurait établi une liste des records sur le temps que mettent les genins à accomplir cette mission, tellement le nombre de fois où ce chat s’était enfui. Cette fameuse liste lui aurait servi de repère d’évaluation et d’évolution des équipes de genins, déterminant également lesquels avaient un avenir dans les missions de pistage et de recherche.

Mais la plus célèbre des rumeurs suppose que Tora, ou l’un de ses parents, était un Ninneko (chat ninja). Ce qui expliquerait comment un chat puisse mettre en difficulté tout un régiment de genins qui le pourchassait… Enfin… si on peut le qualifier de chat étant donné que son nom pouvait se traduire par « Tigre » ; un nom fort bien approprié quand on voit avec quelle fureur il lacérait le visage des malheureux qui ont pu l’attraper.

Des fables populaires chez les genins comme chez les jōnins, mais que nul ne put prouver leur véracité…

*** Espace d’entraînement de Konoha ***

L’avantage lorsqu’on est un shinobi de Konoha c’est qu’on a accès à des zones aux environnements et aux climats les plus variés du continent. Forêt, prairie, grottes, terre battue, lacs, rocheux… Idéal pour des exercices ninja. Et parmi ces lieux d’entraînement, l’équipe de Gai se trouvait dans une zone où arbres régnèrent en maîtres dans un espace délimité par un fin grillage, empêchant les visiteurs indésirables de s’y rendre facilement.

▬ Bien mes chères élèves ! s’écria Gai. Je vous ai parlé de la théorie de cet exercice, il est enfin temps de commencer la pratique !

▬ Haï, Sensei !
ralla de ferveur le jeune Lee.

▬ Neji ! Pendant que tes camarades vont faire parler leur jeunesse, nous allons faire quelques passes d’armes entre hommes ! On va aussi faire cinq cents fois le tour du village, histoire d’améliorer ton endurance ! On enchaînera ce programme jusqu’à ce que tes camarades auront accompli l’exercice.

▬ Compris…
soupira la victime de ces exercices saugrenus. Et connaissant son équipier aux sourcils faramineux, il craignait que tout ceci pourrait durer des jours, voir des semaines…

Et il avait raison…

***

… cinq jours s’étaient écroulés depuis le début de l’entraînement.
C’est le temps mis par Tenten pour réussir à maîtriser complètement le Ki Nobori no Shugyō, au grand dam de cette dernière de devoir reprendre les manœuvres farfelues de son sensei.
Et c’est également le temps mis par Lee pour atteindre sa millième tentative… son millième échec.

Malgré tout ce temps, sa détermination ne faillit point.

À chacun de ses essais, l’aspirant ninja superposa l’image de son arrogant rival au sommet de son objectif ; le motivant davantage de rejoindre le territoire du génie.
À chacun de ses échecs, il repensa aux paroles de son mentor d’il y a quelques jours : « Tu es un génie de l’effort ». Ses mots l’avaient profondément touché. Jamais personne ne lui avait accordé des paroles si attentionnées lui qui était sujet de railleries à l’Académie, aussi bien des professeurs que des élèves.
Le tout galvanisé par la philosophie de sa famille et de son nindō : travailler dur pour être reconnu.

Bref, le jeune Lee était loin de baisser les bras.
Suscitant l’intérêt de son équipier aux Byakugans.

▬ Quel idiot, lâcha-t-il incisif, observant au loin « l’idiot », en compagnie de Gai et de Tenten, revenants tous trois de leur entraînement. S’il est incapable d’utiliser son chakra c’est qu’il en est ainsi. Sa détermination est louable mais personne ne peut aller à l’encontre son destin. Il marqua une courte pause avant de reprendre. On perd du temps et en efficacité avec lui dans notre équipe. C’est à se demander comment on a pu diplômer quelqu’un comme lui.

Et il avait tort… à deux reprises…
Et Gai le savait sur quels points…

[~~~]

*** Hôpital de Konoha, bureau du Dr.Masukawa, quelques semaines auparavant ***

Le docteur Masukawa est l’un des meilleurs médecins traitants du Pays du Feu. Ses compétences en la matière n’égalent certes pas la légendaire Tsunade, mais sont suffisamment adéquates pour être l’objet d’une requête venant du plus grand pratiquant du Taijutsu de Konoha, Gai Maito.
Cette requête consistait à examiner un certain élève de l’Académie qui avait intrigué le jōnin renommé. Et aujourd’hui, le diagnostic est tombé.

▬ Alors docteur ! Quels sont les résultats ?! demanda Gai, impatient de la réponse.

▬ Eh bien je dois avouer que je n’avais jamais vu un cas pareil, répondit le médecin en se raclant la gorge, se préparant pour l’explication qui va suivre. Normalement, lorsqu’une personne initiée à l’art shinobi tente d’exécuter un jutsu, il obtient un résultat, que le sort soit une réussite ou un échec. Mais dans le cas du jeune Lee rien ne s’est produit, comme vous me l’avez annoncé.

L’élève en question était bien Rock Lee. Confié au Dr.Masukawa, sous prétexte d’un examen de santé routinier,
pour tenter de faire le voile sur cette affaire "d’anomalie" qui l’empêchait de réaliser le moindre jutsu.

▬ En plus de lui avoir demandé de réaliser tous les sorts qu’on lui a enseignés, je lui ai fait subir différents tests d’adresse gestuelle, et les résultats sont tous concluants. Cependant, les examens ont révélé que certaines de ses zones cérébrales sont perturbées lorsqu’il tente d’exécuter des mudrās. D’après mes conclusions, je pense que ce jeune garçon est atteint de dsyinzō.

▬ De quoi ?
lâcha le jōnin devant ce mot inexistant de son vocabulaire.

▬ De dsyinzō, répéta le médecin. Vous connaissez sans doute la dyspraxie ? Il s’agit d’un trouble qui affecte la capacité d’une personne à exécuter des gestes qui pour nous sont automatiques. Eh bien la dsyinzō est une forme très rare de dyspraxie qui affecte seulement la faculté à réaliser correctement les signes incantatoires. Jamais dans l’histoire de Konoha on n’a recensé un cas pareil. Je crains fort qu’il lui soit difficile, voire impossible, de devenir un ninja conforme.

Ça lui faisait mal pour Gai de l’admettre mais il avait raison. Dans la Péninsule Élémentaire, il est coutume de dire que l’important pour le ninja d’aujourd’hui est de savoir utiliser des jutsus pour mener à bien sa tâche. Et pour réaliser un sort, il faut passer par les gestes incantatoires. On peut donc dire que ce qui fait le ninja d’aujourd’hui n’est pas le fait qu’il sache lancer des jutsus, mais qu’il puisse réaliser des mudrās.

Les mudrās ont deux fonctions : réguler le chakra malaxé et le transformer en ninjutsu/genjutsu. Si les signes sont mal exécutés, le sort perd en efficacité. Pour vous mieux réaliser l’importance de la chose, imaginez que le chakra c’est de la pâte, et les sorts du pain : la pâte est obtenue grâce aux mélanges de différents ingrédients (c’est-à-dire le « malaxage du chakra » en langage shinobi) et prend forme grâce au pétrissage (les mudrās en d’autres termes).

Si effectuer correctement les mudrās est une action routinière pour un ninja, un individu souffrant de dsyinzō aura beaucoup de mal. Exécuter correctement ces gestes lui demandera une attention considérable, ce qui lui entraina une fatigue croissante. Or, il est indispensable pour un shinobi de savoir rester calme et de former des signes rapidement et précisément en toutes circonstances.

Un handicap mortel qu’est le dsyinzō dans la vie d’un lanceur de jutsu.

▬ Et il n’existe pas de rééducation ? demanda Gai, espérant une note positive malgré le flot de mauvaises nouvelles.

Le Dr.Masukawa prit un instant de pause pour méditer sur la question.

▬ … Comme je l’ai dit, il s’agit d’un trouble très rare, et donc peu connu. Ce qui expliquerait pourquoi jusque-là personne n’a identifié ce problème chez ce jeune garçon. Et comme il est le premier cas recensé à Konoha, il faudrait – avec l’accord de ses tuteurs légaux – lui faire subir bon nombre d’examens… Ce qui risque de prendre du temps. Et même si on réussit à traiter son trouble, il y a très peu de chances qu’il puisse intégrer les forces Konoha-nin pour antécédents médicaux.

▬ J-je vois…
grinça des dents le ninja à la tenue moulante. Merci de m’avoir reçu, s’inclina-t-il avant de se préparer à quitter la pièce.

▬ Vous semblez très intéressé par cet enfant, constata le médecin devant la réaction du ninja aux énormes sourcils.

▬ … C’est qu’il me rappelle moi-même à mes jeunes années…

Depuis que le jōnin avait émis le désir d’enseigner à la nouvelle génération, occasionnellement, il occupa son temps libre à observer les élèves de l’Académie s’exercer dans la cour. Voir « éclore la future jeunesse prendre leur envol ». Souvent, il vit le jeune Rock Lee. Ce garçon lui attira une attention toute particulière, tant par les efforts qui l’anime que par sa ressemblance physique avec le Maito. C’était comme s’il visionnait son enfance au travers d’un vidéo-souvenir. Il avait même un jour approché l’étudiant pour lui donner la motivation de poursuivre ses objectifs avec passion, alors que ses professeurs et camarades ne l’avaient rien fait pour l’aider.

Oui… Ce garçon lui est très spécial à ses yeux…

Puisque l’Académie et le service médical n’arrangeaient pas les idéaux du jeune Lee, il ne restait plus qu’a Gai une dernière carte à jouer.

*** Palais du Hokage, quelques minutes plus tard ***

Ce n’était pas de tout repos pour le vieil Hokage qu’est Hiruzen Sarutobi. Depuis la mort de son successeur, toutes ses journées se résumait à trois choses : la paperasse, les débats administratives, et… encore plus de paperasse. Avec l’examen académique qui s’approchait, il risquait d’avoir fort à faire en s’acquittant le devoir de répartir les futurs diplômés selon les rapports et les appréciations de leurs professeurs. En prévision de cette tâche, le Sandaime s’était permis un moment de détente par le thé et la peinture. Mais hélas, des bruits sourds mirent fin à cette quiétude. On toquait à la porte.

▬ Entrez ! grogna le doyen, frustré d’être dérangé dans sa pause inopinée.

▬ Sandaime-sama, s’exclama l’arrivant en entrant. Puis-je vous parler un instant ?

▬ Oh… Gai
, approche, invita Hiruzen d’un signe de main. Que me veux-tu ?

▬ Ce serait vous demander une faveur Sandaime-sama…
commença-t-il d’un sérieux peu coutumier. … Je vous en prie ! Accordez-moi la permission de prendre en charge la formation de l’étudiant de l’Académie, Rock Lee !

Le Sarutobi haussa les sourcils devant le comportement de son visiteur. Non pas pour sa formalité si inhabituelle, mais pour la posture qu’il à adoptée. L’homme à la coupe au bol implorait à genoux, la tête fermement courbée au sol.

▬ Le jeune Lee dis-tu… fit le Sarutobi songeur. J’ai eu vent de cet enfant : « un étudiant incapable produire le moindre sort ». Et récemment, on m’a rapporté qu’il souffrait d’un trouble l’empêchant de réaliser des signes incantatoires.

Le Maito était surpris par cette annonce. Le Sandaime était donc au courant du problème de Lee. En fait, ce n’était pas si surprenant. Étant le dirigeant du village, tous les bilans médicaux concernant shinobis et étudiants devraient être passés par l’Ombre du Feu en priorité. Le jōnin au spandex n’était que la seconde personne prévenue par le Dr.Masukawa.

▬ Néanmoins, continua le vieil homme, avant de te donner une réponse, j’aimerais connaitre tes raisons. Pourquoi tiens-tu à former un jeune étudiant dont l’avenir en tant que ninja semble compromis ?

▬ Hmmm… Pour être tout-à-fait honnête avec vous
, commença le Maito, la voix inconsciemment amoindrie, je me revois en cet enfant. Par un curieux coup du sort, nos apparences sont semblables, et il a subi les mêmes moqueries et les mêmes difficultés que j’ai traversées à l’Académie. Mais lui… quelques larmes commencèrent à perler ses yeux, il a eu la malchance de souffrir d’un trouble qui menace ses idéaux. Les mêmes idéaux que j’ai aspirés à son âge. Je ne souhaite pas qu’il connaisse le malheur que moi-même j’ai failli subir… sa voix était chargé d’émotion. C’est pourquoi, je pense être le plus capable d’épanouir le potentiel du jeune Lee ! Je saurais lui fournir un apprentissage adéquat, celui-là même qui m’a permis de devenir le puissant et valeureux ninja que je suis ! Je saurais l’aider plus que quiconque, si vous lui donnez la chance de faire ses preuves !

Le Sandaime resta un moment silencieux. Cette ferveur lui rappela le feu Shodai Hokage, Hashirama Senju, qui était aussi connu pour ce genre de déférence avec son entourage, amis comme ennemis. Il comprit donc que cette demande était d’une importance capitale pour ce homme au bord des larmes.

▬ Hmm… Tu es résolu. C’est une bonne chose, approuva le doyen des Konoha-nins.

▬ Ça veut dire que vous acceptez ?! s’exclama le Maito, la tête promptement relevée, dévoilant ses yeux scintillants d’espoir et de gouttelettes.

▬ … Tes arguments sont valables mais ne satisferont pas le Conseil et les professeurs de l’Académie juste pour ton empathie avec cet enfant.

▬ Mais, Sandaime-sa… !

▬ Je n’ai pas terminé, Gai !
coupa le Sarutobi d’un ton ferme. N’oublie pas que je représente l’autorité suprême du village. Ils peuvent me désapprouver mais c’est à moi que revient la décision finale.

▬ Donc, vous m’autorisez à prendre Lee sous mon aile ?
demanda le jōnin, reprenant espoir.

▬ Cesse de tirer de conclusion hâtive, répliqua le Sarutobi. Je suis certes le Hokage mais j’ai des responsabilités envers les règles établies par mes prédécesseurs. Et les conditions de réussite à l’Académie sont catégoriques : si un étudiant n’est pas en mesure de réaliser correctement le sort demandé pendant l’examen final, il sera recalé. Tu peux comprendre que si j’accède à ta requête, je serai l’objet de plaintes et être accusé de favoritisme. C’est pourquoi… j’émettrai quelques conditions.

▬ Tout ce que vous voulez, Sandaime-sama !
s’écria le spécialiste du taijutsu, rabaissant sa tête.

▬ Bien. Premièrement, le jeune Lee devra quand même passer l’examen final, par égard des autres élèves. Je m’arrangerai avec ses professeurs pour qu’il passe uniquement l’épreuve théorique et le dispenser de l’épreuve pratique. Deuxièmement, même s’il réussit cet examen et ton test genin, il ne sera pas considéré en tant que tel. J’exigerai donc du jeune Lee de prouver sa valeur au cours d’un mois essai avec ton équipe. Si les rapports de mission sont satisfaisants à son égard, alors je lui octroyai officiellement le titre de genin. Enfin, sache que sera la seule opportunité que je lui offre. Elle ne se renouvellera pas en cas d’échec. Je te demande donc de faire abstraction de pitié, Gai. Si tu estime qu’il ne mérite pas sa place en tant que ninja, alors il en sera ainsi.

▬ Bien compris, Sandaime-sama !
se leva t-il, droit comme un I, presque au garde-à-vous. Vous ne serez pas déçu ! Je ferais de cet enfant un ninja accompli dans la fine fleur de la jeunesse. Un ninja aussi vigoureux et aussi fougueux que je suis !

▬ Je n’en doute pas…
sourira l’Hokage, bien qu’il espère que le jōnin n’en fasse pas un "Gai-bis". Un seul lui était déjà assez exaspérant, comme pour un bon nombre des habitants du village… Ah, une dernière chose avant de disposer, reprit-il de son sérieux. Ne parle de notre conversation à personne, surtout au jeune Lee, y compris du trouble dont il souffre. Si je me souviens bien… son dossier indique qu’il est très acharné. Cependant c’est aussi son plus grand défaut, car il se démoralise très facilement devant l’échec de ses efforts. Je crains que lui annoncer son cas ne risque d’enrayer sa motivation pour sa période d’essai.

Compréhensif, l’homme à la tenue moulante acquiesça de la tête puis, d’un salut respectueux, prit congé de son supérieur. Fier de son coup, il lui résidait plus qu’à prier la réussite de son… futur protégé ?

[~~~]

*** Aux alentours de Konohagakure, un mois après la formation de l’équipe Gai ***

Réfugiée dans les bois, une petite créature se terrait au pied d’un arbre. Terrifiée, elle observa les alentours dans l’espoir d’avoir échappé à son prédateur. La simple idée de se faire rattraper par cette bête était inacceptable, lui réservant un sort pire que la mort. Malheureusement pour elle, il n’était pas loin…

La bête l’avait retrouvée.

L’animal chétif tenta de lui fausser compagnie, mettant à profit son incroyable adresse innée en grimpant un arbre. Elle avait une fois réussi à semer son poursuivant de cette manière, découvrant qu’il était incapable d’escalader une surface verticale. La proie, dénommée Tora le chat, se sentait donc en sûreté.

Pourtant, le félin sentit une présence hostile.
Elle émanait de cette chose.
De ce monstre qui était juste à côté de lui.

À cet instant, ses sens et son esprit étaient perturbés par la terreur ; son corps paralysé par la frayeur ; son rugissement libérait sa peur.

"Ce monstre" était-il un fauve ?!

– ROOOOOOOOAAAAAAA !!!

Oui…
Un humain en combinaison vert qui rugissait de plaisir d’avoir attrapé sa proie, avec l’agilité et la férocité d’un fauve.
Un humain répondant au nom de Rock Lee !

▬ Je l’ai eu ! Je l’ai enfin réussi ! Regardez Gai-sensei ! hurla de joie le « fauve », exposant le chat agité vers son sensei qui venait de le rejoindre avec ses équipiers.

▬ Oh, Lee… Je suis si fier de toi ! replia ce dernier, déversant un torrent de larmes de ses yeux.

▬ Gai-sensei… ! répéta l’enfant qui se mit également à pleurer.

▬ Lee… !

▬ Gai-sensei… !


Et ils continuèrent ainsi jusqu’à que les deux finissaient par s’enlacer l’un sur l’autre. Un spectacle si viril qui écœurait les deux derniers membres de l’équipe, en dépit de la redondance du phénomène ces derniers temps. Mais les genins n’étaient pas les plus à plaindre, surtout quand ils virent le "pauvre" chat qui se débattait en vain dans l’étreinte fusionnelle de ces deux hommes en spadex. Heureusement, la "torture" de Tora cessa finalement, sombrant dans l’inconscience…

▬ Bon bah… mission accomplie… ? ajouta Tenten, prise de pitié pour le malheureux animal, espérant qu’il soit en vie, ce qui signerait l’échec de la mission dans le cas échéant.

Oui… Enfin une mission accomplie pour Lee. La toute première. Sans l’aide de personne.

Cela fait voilà quelques jours que le garçon aux énormes sourcils avait réussi l’exercice de la marche sur l’arbre. Une vingtaine de jours. Voilà le temps qu’il du se consacrer à cet exercice. Ceci n’est guère étonnant lorsque la clé de cet entraînement réside en la concentration, un concept antonyme dans l’esprit du jeune acharné.

L’exercice de la marche sur l’arbre est la méthode employée chez les Konona-nins pour augmenter le contrôle de leur chakra. Elle leur apprend à concentrer une quantité correcte du chakra au bon endroit, et à l’y maintenir. Toutefois, fournir ladite quantité est un travail très subtil. Il lui faut être très précis dans le dosage, ce qui requit donc un esprit détendu et focalisé sur un objectif. C’est en cela que, dès l’apprentissage du Ki Nobori no Shugyō, les instructeurs prennent soin de faire une démonstration en commençant tout d’abord à exécuter un signe pour malaxer son chakra avant de grimper. Ce signe n’est pas un mudrā comme les ninjas doivent effectuer pour lancer un sort, c’est d’ailleurs un geste accessoire à l’accomplissement de l’exercice. En réalité, ce signe est un moyen pour les débutants d’accroître leur concentration et fixer l’image de leur action. On appelle cela une routine préparatoire dans le langage sportif.

Prise de considération pour son compagnon acharné, Tenten avait bien tenté de lui prodiguer des conseils mais fût empêché par Gai. Ce dernier, déclarant à contrecœur, que son protégé devait trouver la solution par lui-même, pour son propre bien.
Il a longtemps fallu pour Lee de saisir toute l’importance d’un esprit concentré sur le malaxage du chakra, et bien plus encore pour y trouver la quantité idéale à doser.

Mais malgré tout cela, Lee pouvait se vanter d’avoir maîtrisé le Ki Nobori no Shugyō. De plus, il fût récompensé de ses efforts en recevant l’une des "fameuses" combinaisons moulantes de son sensei…
Non… Au fil du mois, le Maito était devenu plus qu’un professeur pour Lee, mais un modèle à suivre. Un symbole comparable à un dieu… Si bien que l’enfant aux énormes sourcils s’était empressé d’adopter le culte et l’apparence du jōnin.
Ce mois-là, la pire des craintes du Sandaime Hokage devient réalité. Ce mois-là, un Gai-bis venait de naître…

*** Bureau du Hokage ***

▬ …bon travail, équipe Gai, fit le Sandaime à l’adresse de ladite équipe qui se tenait face à lui, posture droit. Neji, Tenten… Prenez congé je vous prie. Je souhaiterais parler à votre camarade et à votre sensei en privé, les rejeta-t-il souriant.

Les deux genins s’incèrent légèrement avant de répondre à la requête de leur supérieur. De quoi voudrait-il leur parler ? Tenten était assez curieuse à ce sujet, tandis que l’Hyūga semblait avoir une idée sur la question. L’Hokage prévoit-il de sceller le destin de son coéquipier en tant que shinobi ? Mais au fond de lui, cela n’avait aucune importance…

▬ Bien… débuta le patriarche, fixant durement Lee, sous le déglutit craintif des deux individus aux sourcils broussailleux. Ça va faire exactement un mois que tu es diplômé de l’Académie, et pourtant… tu n’as accompli que deux missions par tes propres moyens. Quant à tes compétences globales, elles sont en deçà de ce qu’on attend d’un ninja ton rang, annonça-t-il d’une voix reprochant. Malgré tout, tu persistes à vouloir devenir un « illustre ninja ». Or, il est coutume de dire qu’un ninja se doit de maîtriser des sorts, ce qui est hors de tes capacités semble-t-il…

Le genin abaissa le regard, honteux ; croulant sous le poids du monologue du vieil homme, n’osant plus lui faire face. Face à la dure réalité.
Le Maito, lui, bouillonnait d’angoisse de ce que l’Hokage réservait à son protégée. Ce dernier avait-il échoué ? Serait-ce la fin de sa carrière ?

▬ Mais avant de conclure, j’aimerais te poser une question… dit-il sombrement, joignant les mains et entrelaçant les doigts devant son visage. Penses-tu pouvoir continuer la voie du ninja malgré tout ce que je viens de t’énoncer ?

Lee leva vivement la tête, dévoilant un visage sérieux à l’entente de cette question.
Cette question… il ne comptait plus le nombre de fois où on lui avait posé, sous différentes formulations, à travers moult personnes. Et ce n’est pas la période qu’il venait de traverser, ni l’autorité de l’interrogateur qui va changer sa réponse… Sa devise… Sa philosophie :

▬ C’est vrai, je ne peux pas utiliser le ninjutsu ou le genjutsu. Mais même sans cela, j’aspire à devenir un grand ninja ! Je surmonterai mon handicap en perfectionnant mon taijutsu ! Je monterai ainsi à tous que l’on peut devenir un grand ninja si on redouble d’efforts et en s’entraînant d’arrache-pied ! C’est mon unique but dans la vie !

Le tout avait été dit d’un ton et d’un regard emplis de détermination, ce qui a valu d’arracher des larmes chez la personne de Gai, ainsi qu’un léger sourire au visage de l’Hokage.

▬ Vois-tu mon garçon, un grand homme m’a dit qu’un ninja est avant tout une personne qui surmonte l’adversité pour atteindre ses objectifs , annonça le Sarutobi, repensant à ce fameux « grand homme » qu’est Hashirama Senju. Les techniques seules ne définissent pas un ninja. La vaillance et la détermination sont des qualités importantes pour devenir un grand ninja. Et ces qualités, tu les possèdes déjà.

L’Histoire a maintes fois dévoilé le ninja comme « Celui qui pratique le ninjutsu », ou « Celui qui agit dans l’ombre », ou « Celui n’abandonne jamais », ou « Celui qui abstient ses émotions »…
Bref, avec le temps, la notion du ninja se multipliait au fil du temps. De ce fait, nombreux oublient quelle était l’étymologie première du mot « ninja ». Un terme datant de l’ère où les hommes n’apprivoisent le chakra…

Ninja
忍者

« Celui qui endure »

▬ J’avoue avoir quelques inquiétudes sur tes aptitudes. Aussi, je voulais tester ta détermination au travers ce mois abrupt et mes paroles froides. Et je suis satisfait qu’elle reste toujours aussi ardente. La Volonté eu Feu brûle en toi, continua-t-il toujours souriant, avec un hochement de tête destiné au Maito, certifiant que son protégé a rempli les conditions pour devenir officiellement genin. Tu peux disposer, et tâche de faire de ton mieux pour devenir un grand ninja de Konoha.

▬ Haï, Hokage-sama ![/i] salua Lee qui avait du mal à contenir sa joie et ses larmes.

Le vénérable chef du village ria de bon cœur devant la réaction des deux hommes qui partagèrent les mêmes émotions.
Mais en ce jour, Rock Lee devient plus qu’un Genin de Konoha.
Sa passion et son énergie débordante firent de lui…

Spoil:
Le resplendissant – et autoproclamé – fauve de jade de Konoha


*** Épilogue ***

Le Soleil se couchait à l’horizon de Konoha, la journée s’achevait pour les travailleurs du village, sauf pour Hiruzen, cela ne fait que commencer…

Confortablement installé dans son bureau, il fit face à son plus terrible ennemi, immortel et inévitable : la paperasse administrative.

▬ « Vivement la retraite… » songea-t-il en allumant une pipe.

Tous ces documents à lire n’étaient décidément plus de son âge. Il enviait presque le Yondaime Raikage d’avoir à sa charge une secrétaire pour s’acquitter de cette tâche, mais ce n’était pas dans le moral du Sarutobi de confier ses devoirs à une tierce personne.

Avant de s’attaquer à ses fonctions, le Sandaime sortit un parchemin d’un tiroir et le déroula sur sa table de travail. Plusieurs lignes d’idéogrammes y figuraient, suivit d’une série de chiffres. Pinceau de calligraphie à la main, le vieil homme se met à écrire une nouvelle ligne :

マイト ガイ 班 (二回目) 、 38分
Équipe Maito Gai (deuxième tentative), 38 minutes

Comparant ce qu’il venait de marquer avec le reste de la liste, l’Hokage ne put s’empêcher d’esquisser un sourire.

▬ « Ho ho ho… C’est un nouveau record. Le jeune Lee semble promis à un bel avenir en tant que shinobi. »

_________________________

Pause théorie :

Cette fois-ci pas de pause culture. À la place, je vais vous expliquer mon raisonnement qui m’a conduit à la "dyspraxie" de Lee.

Rock Lee a toujours été décrit comme une personne ne pouvant utiliser du ninjutsu et du genjutsu, sous-entend donc par beaucoup ne pouvant se servir du chakra. Mais sachant qu’il a été examiné par Tsunade (réputée comme la meilleur ninja médical au monde), et a longtemps côtoyé Neji (possesseur de Byakugan), son problème n’impliquerait pas une quelconque malformation ou perturbation de son système de chakra ; sinon saurait été déjà signalé.

De plus, l’ouverture des portes de chakra lui demande de libérer justement du chakra. Et puis, on peut voir Lee l’utiliser pour marcher sur l’eau lors de son combat contre Kisame et dans le chapitre 262 :

Spoil:
Avant tout, je tiens à mettre les choses au clair, le Suimen Hokō no Gyō (la marche sur l'eau) et le Ki Nobori no Shugyō (la marche sur l’arbre) ne sont pas du ninjutsu ! Explication en deux arguments…

La preuve par les kanjis (et le databook)

Note : La preuve qui va suivre ne vient pas de moi, elle à été cité sur un autre forum qui avait noté Lee à la manière des databook (en revanche, je ne retrouve plus le post de l'auteur).

Si on traduit en kanji les techniques que les genins apprennent à l’Académie et qu’on les compares avec les deux styles de marches, on peut remarquer quelque chose d’intéressant :

- Suimen Hokō no Gyō (水面歩行の) - Kawarimi no Jutsu (変わり身の)
- Ki Nobori no Shugyō (木登り修) - Henge no Jutsu (変化の)

Dans ce qui nous intéresse, le kanji est présent à la place du kanji ! « » peut être traduit par "travail" ou "pratique" ; alors que le « » signifie littéralement "jutsu", lui-même traduit par "art" ou "sort".

De plus, le premier Databook ne les classifie pas en tant que Ninjutsu, contrairement au Henge (le clonage) et au Kawarimi (la permutation), mais en tant que compétence générale. Ceci semble se confirmer en voyant le terme "Jutsu" apparaître dans le nom de certaines techniques (surtout dans la FG, où l'auteur est encore très pointilleux dans son œuvre). Dès lors, il me semble qu’il y a bien une différenciation à faire entre ces deux catégories.

Le Suimen Hokō no Gyō et le Ki Nobori no Shugyō découlent donc de la pratique et non d'un sortilège.

La preuve par Ebisu

Pour commencer, voyons cette illustration qu’employa Ebisu dans le chapitre 90 :


Comme vous le voyez, le ninjutsu et le genjutsu ne sont qu’utilisables qu’après exécution de signes incantatoires. La « marche sur l’eau » et la « marche sur l’arbre » demande au ninja d’utiliser son chakra sous forme brute (c’est-à-dire non altérée par des mudrās). Par ailleurs, le signe qu’a utilisé l’équipe de Naruto avant de monter aux arbres n’était pas un mudrā ! C’était juste un geste qui leur permet de mieux se concentrer pour malaxer le chakra, une sorte de routine préparatoire comme le pratique certains golfeurs avant un tir. Une fois qu’un ninja contrôle bien son chakra, il peut s’en passer de ce geste.

Ainsi, le ninjutsu et le genjutsu sont des sorts dont le chakra a été transformé via les mudrās (bien qu’il existe des exceptions comme le Rasengan), que ce soit au niveau de la nature (Seishitsu Henka) ou de la forme (Keitai Henka). Le problème de Lee viendrait donc au niveau des signes incantatoires.

Partie hypothèse : Lee + mudrās = ERROR !

Comme je l’ai conclu sur la partie précédente, Lee ne peut transformer le chakra à cause des mudrās.

Si encore son problème était similaire à celui de Naruto à l’époque de l’Académie, à savoir une mauvaise gestion sur le dosage du chakra, Lee serait en mesure d’obtenir des résultats (qu’ils soient réussis ou non), ce n’est pas le cas si vous comparez bien ces deux scènes :

Spoil:

Spoil:
Naruto et Lee tentent tous deux d’exécuter une transformation (en plus d’un clonage pour Lee), un sort qui demande un enchainement de trois mudrās : chien, sanglier et chèvre. Cependant, Naruto a réussi le henge (même si il est foiré) contrairement à Lee où absolument rien ne s’est produit. Et pourtant, ils ont tous deux exécuté le signe du chèvre que l’on peut voir sur les deux images.

D’après les propos de Kakashi dans les chapitres 17 et 18, « produire trop ou peu de chakra entraînera une diminution des effets du sort ou, dans le pire des cas, un échec » (comme c’est le cas avec le Henge de Naruto) mais jamais il n’a été mention que le sort ne se produit pas. Tout cela ramène donc au fait que Lee ne peut se servir du ninjutsu et du genjutsu à cause des mudrās.

Après il est vrai que rien ne dit que Lee ne puisse pas en utiliser à son niveau actuel, mais cela serait contraire à ses principes et son rêve.

Et voici l’hypothèse qui va conclure ce petit dossier :
Lee est très souvent reproché comme naturellement peu doué aux sorts ninjas. Aussi, comme son problème vient des signes incantatoires, je le soupçonne d’être un dyspraxique des mudrās.

_________________________

Quelques anecdotes :

• Nombreux confondent au sujet du prénom du personnage de Rock Lee et pensent souvent que c’est "Lee". Mais c’est bel et bien "Rock" son prénom ! D’une part, son fils s’appelle Métal Lee, on voit bien que "Lee" est leur nom de famille. D’autre part, la tradition japonaise veut que le nom de famille soit cité avant le prénom de la personne, et Rock et le seul personnage à ne pas être présenté selon cette procédure. C’est à cause de ça que dans le manga et l’animé il est toujours appelé Lee, nous incitant à tort que c’est son prénom. J’aurais pu donc le nommer Rock dans ma fic’ mais j’ai préféré laisser Lee vis-à-vis des lecteurs qui sont habitués à ce prénom.

• J’ai remarqué un petit jeu de style avec les prénoms des Lee qui peuvent appartenir au champ lexical de la musique : rock et métal... C’est pourquoi j’ai décidé de suivre cet exemple pour le père de Rock Lee en le nommant Punk (prononcé « Pan-ku » pour nos amis nippons) :

 Punk Lee (Panku Rī = パンク•リー)
 Rock Lee (Rokku Rī = ロック•リー)
 Métal Lee (Metaru Rī = メタル•リー)

• Petite étymologie pour conclure, Dsyinzō est issue du grec ancien dys et du japonais inzou (印相, litt. « mudrā »).


Dernière édition par Ared Tekenshi le Dim 05 Juin 2016, 9:18 am; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mar 12 Avr 2016, 4:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hashirama no satsujin-sha
(Le meurtrier d’Hashirama)


« La vie est une bougie dans le vent. » (Proverbe japonais)


Senju Hashirama.
Quand on connaît le parcours de cet homme, il n’est pas exagéré de lui attribuer l’épithète de Shinobi no Kami (Dieu des Shinobi).

Il a été le plus jeune chef du clan Senju, le co-fondateur de Konoha, l’instaurateur du Système Shinobi, l’unique utilisateur connu du Mokuton et le tout premier Kage de l’Histoire.
Son charisme était tel que les gens, amis comme ennemis, lui vouèrent un respect sans précédent et une crainte sans limite.
Sa puissance est à même de remodeler à sa guise les paysages, de régénérer spontanément ses blessures, de dompter les bijūs et de surpasser le pouvoir d’Uchiha Madara.

Cet homme a marqué l’Histoire Ninja au fer rouge, à un point que son existence est reléguée au stade de mythe par les générations futures.

Cependant, il y a un évènement de la vie d’Hashirama que l’Histoire n’a daigné de répondre : sa mort.
Quand ? Comment ? Où ? Dans quelles circonstances ? Tant de questions qui entourent cet épisode funeste…

Serait-il tombé au combat ?

Aucun être n’a revendiqué la mort du Shinobi no Kami. Même la peur des représailles ne saurait taire la bouche de celui ou celle qui aurait accompli cet exploit. De surcroît, ses compétences avaient déjà le niveau d’un ninja aguerri, avant même d’avoir pu atteindre la puberté. Son éventail de techniques était suffisamment varié pour faire face à toute type d’opposant, et remarquablement puissant pour s’occuper des légions entières à lui seul ; sans oublier que le Shodai Hokage avait reçu la bénédiction du Senjutsu des Forêts.

L’aurait-on assassiné ?

Rares sont ceux qui ont pu approcher le Dieu des Ninjas sans être détecté ses "anges gardiens" que représentent son frère, Senju Tobirama, et son épouse, Uzumaki Mito. Même le plus grand assassin de son époque, Kurotaki no Kakuzu (Kakuzu de la Cascade Noire), n’a pu lui ôter la vie.

Serait-il victime d’une maladie, d’un malaise ou d’un empoisonnement ?

Pas impossible mais peu probable. Non contant d’être de la lignée des Senju, réputés pour leur force vitale singulière après les Uzumaki, l’Ombre du Feu a eu la chance d’avoir à ses côtés des experts de la médecine comme le clan Nara*.

La vieillesse l’aurait-il emporté ?

Hashirama a été invoqué par l’Edo Tensei, le fameux kinjutsu pouvant rappeler l’âme d’un défunt tel qu’il était au crépuscule de sa vie. Et le co-fondateur de Konoha fût réanimé sous l’aspect d’un homme à qui les ravages du temps ne semblent pas l’avoir affecté, et vêtu de son armure de guerre. Ce qui nous renvoie aux récits relatant la fin du Senju durant la Grande Guerre.

Aurait-il délibérément mis fin à ses jours ?

Le destin a tellement sacralisé cet homme que personne ne l’imagine mourir de la main de l’homme ou de la nature. Alors il reste le suicide… Toutefois, il avait une famille : Konoha. Sa mort aurait provoqué un immense chagrin à ses proches, surtout à sa petite-fille qui lui apportait tout le bonheur du monde. De plus, en ces périodes de troubles, le village avait besoin de son pilier. Hashirama n’avait donc aucune raison d’arriver à un tel acte.

Un sacrifice volontaire alors ?

De nombreux shinobis ont choisi de se sacrifier pour la survie d’autrui ou au nom d’une idéologie, cela fait d’ailleurs partie de leur code de vie ; et Hashirama est tout a fait le genre de personne qui offrirait sa vie pour ses valeurs, l’Histoire a d’ailleurs prouvé plus d’une fois. Mais si le Shodaime avait connu une telle fin, pourquoi son sacrifice n’a-t-il pas été loué ? L’Histoire a retenu le sacrifice de Senju Tobirama, de Sarutobi Hiruzen, de Namikaze Minato pour ne citer qu’eux… pourquoi pas celui-ci d’Hashirama, si tant est qu’il ait pu commettre cet acte ?

Nous avons fait le tour des principales causes de décès courants chez un ninja, et aucun ne semble concorder.
Néanmoins, toutes les annales s’accordent à dire que le destin du Senju prit fin au cours de la Première Grande Guerre Shinobi.
On est alors à se demander pourquoi la cause de sa mort a été scellée dans le néant. Et surtout, comment un être comme Hashirama, survivant et grand figure du Ninken Taisen*, a-t-il pu périr dans un conflit de moindre envergure comparé au Sengoku-jidai* ?

Toutes ces réponses sont détenues par un seul homme : Senju Tobirama, l’unique témoin du trépas de son frère.

C’était au cours d’une bataille opposant Konoha face à des envahisseurs d’une autre nation. Les ninjas de la Feuille devaient défendre une forteresse limitrophe d’une valeur stratégique capitale. Malgré la présence des frères Senju, le siège fût rude. Les deux camps comptaient de nombreux morts et le château à moitié ravagé.

Alors qu’il repoussa ses ennemis, Tobirama, récemment Hokage sous la demande de son frère, ressentit soudainement le chakra de ce dernier s’éteindre. Alarmé, l’expert en Suiton se précipita vers son prédécesseur en un éclair. Et ce fût avec bouleversement qu’il découvrit le corps sans vie d’Hashirama, avec, tout près de lui, son meurtrier :

.
.
.
.
.
.
KAWARA
.
.
.
.
.
.



C’est ainsi que sont désignées, dans le langage nippon,… les tuiles !

Vous ne rêvez pas, vous avez bien lu, c’est bien une tuile qui a eu raison de la vie du Dieu des Shinobi !

Une plaquette de terre cuite pesant à peine trois kilos et tombant d’une hauteur d’une soixantaine de mètres, détachée de la toiture endommagée du tenshukaku*, tout droit sur la tête du Senju, provoquant sa mort par traumatisme.

Pour ne pas entacher la réputation que fut le symbole de Konoha, Tobirama faussa ce funeste évènement par une version où son frère est tombé sous le coup d’une attaque surprise. Le second Hokage fit de son précurseur un martyr duquel il parvint, par un habile discours, à galvaniser ses troupes et à ainsi remporter cette bataille malgré cette lourde perte.

Mais la mort d’Hashirama, aussi biscornu soit-il, montre qu’un homme n’est pas à l’abri des accidents les plus banals de la vie, indépendamment du talent qu’il pouvait posséder. Après tout, la vie est aussi instable que la flamme d’une bougie.

_________________________

*Pause culture

• Ça vaut ce que ça vaut… mais c’est le premier databook qui mentionne la mort d’Hashirama lors d’une bataille postérieure à la création des villages ninja.

• Il ne faut pas oublier qu’en plus de la manipulation des ombres, le clan Nara se distingue dans le domaine thérapeutique. Ils sont les auteurs et gardiens d’une immense encyclopédie où sont recensés toutes sortes de médicaments (dont les pilules sécrètes du clan Akimichi), leurs préparations et leurs effets. D’ailleurs, l’animé (épisode FG 146) montre que les Nara disposent d’un centre de recherche où créent et stockent des médicaments.

• Le Ninken Taisen est le nom donné à la guerre des clans, tandis que le Sengoku Jidai (litt. "l’âge des provinces en guerre") est l’époque où s’est déroulée cette même guerre clanique. Par ailleurs, la période Sengoku se réfère également la période de guerre civile qu’on connut la Chine (Ve siècle av J.-C. – IIIe siècle av J.-C.) et le Japon (XVe siècle – XVIe siècle).

• Le tenshukaku désigne à la fois le donjon principal et la tour centrale d’un château japonais.

• Petite anecdote, on retrouve dans les prénoms des Senjus le champ lexical de l’architecture. Par exemple, Hashirama signifie « l’espace entre deux piliers ». D’ailleurs Kawarama, le jeune frère d’Hashirama, signifie « l’espace entre deux tuiles ».


Quant aux pro-Hashirama, avant de lancer des tuiles, je vous laisse méditer sur cette image :
Spoil:
...
Pas convaincu ? Rolling Eyes
J'aurais au moins essayé Very Happy
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Boruto
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MessagePosté le: Mer 27 Avr 2016, 10:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

yo! tiens! cela faisait un petit moment que je n'avais pas posté sur ce site!

Eh oui! L'énigme de la mort de Hashirama. Dommage que l'on ne connaisse pas la raison de sa mort.

Quant à ta version...

*Jette une grosse tuile dans le visage d'Ared! Laughing

T'en encore vivant ou t'es "mort" comme Hashirama? Laughing

Impressionnant tout ce que tu arrives à trouver sur la culture japonaise et sur le manga!

A la prochaine! Wink

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