Toujuushi Bestialious
Auteur : Kakizaki Masasumi (Rainbow, Hideout, Green Blood)
Première Parution : 2011
Statut : One Shot + série
Genre : Shonen Action fantasy Histoire
Editeur Original : Shogakukan
A noter que depuis août 2013 dans le Weekly Shonen Sunday, Kakizaki sérialise cette histoire. Le manga est toujours titré Toujuushi Bestialious et est basé sur le Oneshot présenté ici.
L'histoire :
An 70 : Rome commence à conquérir l'Europe avec toute la puissance de ses légions. En Ablion, afin de protéger leur patrie, les courageux Wyvern mènent une bataille sanglante contre l'envahisseur ...
An 85 : Albion. L'Empire romain a encore face à lui des poches de résistance mais s'est implanté et a imposé sa culture des combats d'arène. Des combats d'esclaves gladiateurs sont régulièrement organisés, avec des humains (des criminels, mais aussi des orphelins), ainsi que des semi humains ou des bêtes. C'est là que notre héros, Jin intervient, lui qui n'a jamais connu sa terre de naissance et qui voudrait bien y retourner. Souhait que partage le Wyvern (dragon) Durandal, avec qui débute une relation d'amitié. Durandal refuse de se battre, au grand dam de l'Empereur Domitien...
Les personnages principaux :
Fin
Jeune gladiateur, élevé et formé par Durandal, le dernier wyvern vivant. Il est devenu un orphelin à l'âge de 4 ans. Il est agé de 19 ans quand débute cette histoire et il n'a connu que les combats d'arène, n'étant jamais sorti voir le monde extérieur. Il veut rejoindre sa terre d'origine.
Durandal :
Dyurandaru est le dernier wyvern sur Terre. Il est né en terre d'Albion, à Hebden Valley. Il a donc connu la conquête romaine et a été capturé.
Il refusait de se battre dans l'arène, mais sa rencontre avec Fin, dont il a connu le père, va déjà le décider à former le jeune garçon.
L'Empreur va lui proposer la liberté contre un combat.
Dominatius :
En gros, l'Empereur Domitien. Son kiff est de voir les combats d'arène, il ne va pas hésiter à faire s'affronter le maître et son disciple juste pour se payer un combat qui vaut la peine. Et il sera déception, mais je ne vous en dit pas plus.
Planches au hasard :
Mon avis :
Trop court !! Deux chapitres de 37 pages seulement. On reste clairement sur notre faim. Le potentiel pour faire une bonne série (de petit format quand même, je pense ) est là cependant.
Du coup j'attends d'avoir des nouvelles de la sérialisation. Parce que n'importe comment, la fin est épique comme du Brave Heart. Et le dessin de Kakizaki Masasumi aura forcément plus d'assurance et de soin vu ce qu'il nous a aligné depuis cet OS.
En attendant j'ai apprécié la relation entre ce dragon et ce jeune homme. ce n'est pas tous les jours qu'un dragon est une figure paternelle ^^
L'Empereur est peut-être un peu trop archétypal, trop chargé en perversité, mais ne cherchez pas la vérité historique (c'est déjà du fantasy, avec des demi hommes et un dragon quoi...). Pour ceux qui s'intéressent à l'authentique condition des gladiateurs sous l'Empire romain, vous repasserez avec cet OS, même si la base d'esclave qui achète sa liberté est véridique, on a pas grand chose d'autre à se mettre sous la dent ^^
La conquête d'Albion, les créatures, le back ground des personnages principaux et la relation qu'ils entretiennent, la figure de l'Empereur, les combats de gladiateurs et leur vie quotidienne, la quête du héros, autant de choses à développer.