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orca
Aspirant genin


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MessagePosté le: Mer 25 Avr 2007, 3:16 pm    Sujet du message: Tranches de vie Répondre en citant

LAISSER MON CERVEAU SUR CETTE PUTAIN DE TABLE DE CHEVET

"Et bien voilà je rentre du boulot. Ah enfin chez moi dans le calme. La transition est saisissante entre le brouhaha de l'extérieur et la sérénité de ma demeure. Enfin je n'entends plus ce fichu patron qui me prend la tête "et fais pas si et fais pas ça". Enfin je n'entends plus mes collègues "et bla bla bla et bla bla bla". La nuit arrive et je me noie dans le noir. Je pose mon cerveau sur cette putain de table de chevet. Histoire de tout oublier. Encore une illusion de plus jusqu'au lendemain. Je le regarde et me fout de sa gueule à ce grand con qui se prend pour je ne sais qui. Je le verrai bien dans un bocal de formol posé sur une étagère et les gamins viendraient le voir et rire de lui. Lui dans ce bocal et moi qui sombre dans la folie. Je veux fuir le tumulte de la foule, de la cité, de la vie. Lui veut se battre, s'imposer, vivre. Et évidement c'est lui qui va gagner encore une fois. Demain il sera là à dire "chut tais-toi". Et moi je gronderai dans les tréfonds de ma carcasse. Lui la raison et moi la révolte. Lui et moi nous avons fait un pacte ; je le protège en échange il me raisonne et me laisse de temps à autre, pour ne pas faire exploser la soupape, hurler ma rage. Il est là sur cette putain de table de chevet et je l'observe et j'ai envie de le tuer pour le faire taire une bonne fois pour toute. Mais demain je le reprendrai et de nouveau il me donnera la place pour dire à tous ces biens pensants, à tous ceux qui pensent tout savoir, à tous ceux qui se la pètent, encore une fois et pas uniquement demain "je vous emmerde"."

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MessagePosté le: Jeu 26 Avr 2007, 7:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

HISTOIRE D'EAU

"Comme le bruit d'une goutte d'eau
Sur les dalles de ma salle de bain
J'entends une musique d'en haut
Qui me rappelle un air lointain

Telle une goutte de sang qui se noie dans l'eau de ma baignoire
Je te vois dans cet aquatique miroir
Telle une goutte de sang ressemblant à un pétale
Tu te noies dans mes pensées coulant dans un dédale"

Et il pleut sur ma ville........

Je lis et relis et relis......

Conclusion : je ne serai jamais une sirène car je ne cesse de me noyer.

Seconde conclusion : je ne serai jamais poète car je n'en aime pas les règles.

"Rêves à brader, pardons donnés gratuitement, monde à …. diluer… dans l’eau je me noie sous cette pensée d’un monde qui n’est pas le mien. Je rêve de sang, rouge écarlate, de rires bruyants. Je ne veux pas me bercer dans ce rêve laiteux que l’on veut m’offrir sur un plateau d’or. Rêve de tous, d’une humanité désabusée qui n’a rien demandé. Je m’extirpe de l’eau de ma baignoire pour regagner la réalité de cette vie. Machinalement je lève ma main gauche et me fais un coucou en me regardant dans le miroir de la salle de bain. Je me trouve ridicule et en ris de bon cœur comme un fou. Comme lla cinglée que je suis. Que je suis devenu. Au secours, je m’étouffe. Tellement je ris. Tellement je pleure. "

Conclusion : A l'arrêt du tram je bois tranquillement à la bouteille. Un type passe et me lance un "ce n'est pas bien de boire". C'est une bouteille d'eau minérale. Il croit quoi que j'ai mis de la vodka? Il y a un "o" alors voilà c'est peut-être encore une histoire d'eau......

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MessagePosté le: Ven 27 Avr 2007, 8:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

CE N'EST QUE LE DEBUT....

"Cela commence plutôt pas mal non? J'ai fais genre avec deux petits textes. Textes qui sont censés donner l'ambiance d'un thème qui donnera naissance à un livre. Enfin là je rêve. Comme je lis beaucoup je sais qu'en plus il faut mettre les dédicaces. Certains auteurs les mettent au début. D'autres à la fin. D'autres encore rajoutent les musiques qu'ils ont écouté durant la rédaction de leur livre. J'ai décidé de mettre ma dédicace au début. Accrochez-vous c'est parti :

A l'immortalité qui est longue surtout à la fin
A la lettre "D" comme décalée qui semble être une définition de ma personne
Au mot "résistance" dont il me semble que nous oublions de plus en plus la définition
Au mot "révolution" dont nous nous ne souvenons plus de l'origine et de sa vraie signification
Aux grands points d'interrogations qui jonchent le chemin de ma vie
A Scherlock Holmes qui même s'il n'a jamais existé a eut une influence notable dans ma vie
A tous ceux qui ne savent pas ce qu'ils sont
A tous ceux qui doutent
A la "tolérance" qui manquent cruellement à ce monde
A l'espoir toujours enfermé dans la boîte de Pandore
A la personne qui aura le courage d'ouvrir la boîte de Pandore
A tous ceux qui ont gardé une âme d'enfant
A tous ceux que je connais, même un peu
A tous ceux que je n'ai croisé qu'une fois
A tous ceux que je ne connais pas encore
A tous ceux qui se demandent si je vais parler des musiques que j'écoute
A tous ceux qui se demandent pourquoi j'écris tout cela
A tous ceux qui essaient d'analyser le pourquoi de cet écrit
A tous ceux qui trouvent que je suis bizarre
A tous ceux qui auront le courage de lire la suite "

Conclusion : la suite c'est plus loin.

Musique écoutée : les Cactus de Dutron

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MessagePosté le: Sam 28 Avr 2007, 5:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

LE CHAPITRE UN ET POURQUOI LE UN?

"Tout livre débute par le chapitre un. C'est d'un ennui. Alors voilà nous allons débuter par le dernier chapitre.

Alors te voilà devant moi. Tu tremble et tu ne sais quoi dire. Je vois ton grand étonnement de me voir là devant toi. Toi qui pensais sincèrement, bêtement que jamais je ne pourrai te faire du mal. Pourtant je t'avais prévenu et ce dès le début qui montra la fin pour toi. Comprends tu maintenant? Nous nous ne connaissions nullement et puis un jour nous nous sommes apprécié mutuellement. Enfin, c'est plutôt toi qui a fait le premier pas vers moi. Moi je n'aie fait que reculer à chaque fois. Et toi tu n'as eut de cesse que de continuer à avancer. Ce n'est pourtant pas faute de t'avoir prévenu. Peut-être que je n'étais pas assez clair pour toi. Décidément, je pense avoir un réel problème de communication. Et pas seulement avec toi. Cela m'amuse de voir les personnes s'interroger quand ils ne comprennent pas ce que je dis pourtant si simplement. A croire que la simplicité est source de difficultés. Dans la communication nous sommes deux. Un émetteur et un réceptionniste... réceptionneur? Je ne sais plus le terme exact. il faut dire que je suis tellement enthousiaste d'être là devant toi que j'en perds mon vocabulaire.

Mais où en étais-je? Oui. Je disais donc, qu'il faut être deux et quand l'un des deux ne veut pas entendre ou dire correctement les choses alors cela ne va plus. Cela m'a toujours fait beaucoup rire de constater que deux personnes peuvent se fâcher et dire qu'elles ne sont pas du même avis alors qu'elles disent la même chose mais avec des mots différents. Toute la difficulté est là ; dans les mots qu'on utilise. Comprend-tu? Non. Oui. Peut-être. Dans le peut-être il y a l'incertitude. Nous sommes entre le oui et le non. Un "je ne sais pas mais sans vouloir l'avouer". Pourquoi? Quand nous ne savons pas nous devrions le dire, non? Alors pourquoi ne pas l'avouer? Vous avez beaucoup de mal à avouer l'incertitude, le non savoir. Alors nous faisons semblant de savoir, d'être, aussi, pour paraître ce que nous ne sommes pas. L'humain est étrange. Je pense. Je ne le comprend pas toujours. C'est d'ailleurs pour cela que tu es là et moi devant toi.

Tu as mal. Tes liens te font mal. Normal, tu n'avais qu'à pas t'attacher à moi. Le mot "attacher" est plein de sous-entendus je trouve. Attacher, attachement,lien, entraves. Est-ce que l'union de deux personnes est un attachement ou une entrave? Que répondrais-tu toi qui dorénavant est dans l'ombre avec moi? Inutile d'hurler, personnes ne t'entendra. Il n'y a jamais personne qui vient ici. J'ai toujours été solitaire, sans personne, sans atttache. Tient ce mot qui revient. Comme d'autres d'ailleurs.

C'est vrai non? Le "nous", le "personne", le "pourtant", et une fois le "vous", souvent le "je". Mais une seule énigme qui nous lie. Tu as essayé de la résoudre et voilà où cela t'as mené. Là devant moi. C'est une phrase qui revient encore. Mais cela démontre bien de la situation qui perdure encore et encore. Oui, ta remarque est judicieuse. Je ne sais toujours pas écrire correctement les chapitres. Ma découpe est minable. En littérature il y a des règles. Mais il me semble que les règles peuvent être transgressées tant que nous ne nuions à personne. Transgresser les dîtes règles ne nuit à personne.; Alors je ne me gène pas pour le faire.

Bien, je te vois te tortiller dans tous les sens. Tu veux t'en aller? Tu n'as qu'à dire oui et je te laisserai partir. Aller je te libère. Mais pourquoi restes tu encore là? Cela devient du n'importe quoi cette histoire. Pourtant cela avait plutôt bien débutée. C'était comment déjà? Je ne m'en souviens plus. Toi , tu t'en souviens. Alors je vais m'asseoir et t'écouter. Attentivement. Tu n'auras plus qu'à me raconter en choisissant tes mots pour que je comprenne tout.

Donc finalement nous allons débuter pas le chapitre un. Formalisme quand tu nous tient. Nous sommes des êtres humains formatés par le système qui nous entoure. Comme si nous étions des machines qu'une entité programme et dès que le programme ne marche pas cela buggue. Et donc là on ne peut plus être dans le système puisque nous sommes considérés comme des virus. Et si je deviens un virus pour faire bugguer le système de programmation pour permettre une autre programmation. Et pourquoi une seule? Je pourrais en permettre plusieurs. Une infinité.

Oui, il faut que je me taise maintenant...."

Conclusion : Il était une fois..... 6 milliards de robots type Humain.

Musique écoutée : Gare au Jaguar de Joey Star

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MessagePosté le: Lun 30 Avr 2007, 2:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'EST A TOI DE PARLER...

Etes-vous bien installé? Nous y allons. C'est par là. Ecoutez bien.

" Nous sommes ce jour pluvieux où je me suis perdu dans cette ville que je connaissais à peine. Voyage dans le temps. Le passé devient le présent. Je déambule tranquillement mais avec une certaine angoisse tout de même car je ne retrouve pas mon chemin. Je demande aux personnes que je croise, mais elles m'indiquent des chemins contradictoires. De ce fait, je tourne en rond. Cela me permet toutefois de découvrir des boutiques intéressantes. Une épicerie asiatique, une librairie exposant de vieux livres, un magasin d'articles d'importation en tout genre.... J'ai le nez en l'air. je regarde une fresque sur un des côtés d'un immeuble. Elle représente une fille en mini jupe. Elle est souriante. Très colorée. Des lettres et des chiffres l'entourent. Cette représentation me questionne. Quel est le message? Les lettres ne forment pas un mot particulier. Les chiffres ne semble pas avoir un ordre précis. Le tout forme une spirale. Peut-être une allégorie de l'ADN. Et c'est à ce moment là que je t'aie rencontré pour la première fois. Tu était là immobile regardant la foule aller et venir autour de toi. Tu es en contradiction avec le monde qui t'entoure. C'est ce que je me suis dit en cet instant. Je t'aborde et te demande mon chemin. Tu me dis que le choix n'appartient qu'à moi. Je ne comprend pas. Je pense que tu te moque de moi. Je te le fais remarquer. Et tu dis ne pas comprendre. Et puis, ton regard change et tu me rétorques que je ne suis que comme eux. Invisible. Inutile. Futile. Tu m'indiques ma route pour rentrer chez moi. Tu me conseilles d'aller à l'Office du Tourisme pour avoir une carte de la ville. Je ne sais pas où c'est et tu m'y amènes. Tu me largues là au bout milieu de la queue.

Oui, oui, je m'en souviens. Tu avais un drôle d'air. Les cheveux ébouriffés, l'air totalement paumé. Le lien entre les deux? Je trouve qu'en général ceux qui ont les cheveux ébouriffés pour faire genre sont en fait paumés. Dans leur tête bien entendu. Ils veulent paraître ce qui ne sont pas et se fondre dans la masse. Aucune personnalité. Tu dis que je suis dur. Je dirai plutôt réaliste et c'est cela qui gène. C'est difficile d'entendre que nous n'avons aucune personnalité parce que nous faisons comme la grande masse silencieuse avançant comme des moutons de Panurge. Nous ne pensons plus, même si nous affirmons le contraire. Nous agissons sans réelle réflexion. Des exemples? D'accord. C'est la mode des chaussures compensées et voilà que toutes les donzelles en portent. Non parce que c'est jolie mais parce que la mode dit que c'est ce qu'il faut porter pour être dans le mouvement. Vive les problèmes de chevilles. Les kinés font fortune. Sans compter les problèmes de colonnes verticales qui se tordent car avec de telles chaussures il est impossible d'avoir une assise normale. Et en plus c'est franchement moche. Mais c'est la mode. Si un jour la mode dit qu'il est "in", de mettre sur sa tête un sac de poubelle, vous trouverez des idiots et idiotes pour le faire. Un autre exemple? Tu n'es pas convaincu? En voilà un autre plus sérieux. 2002. Environ 80% votent pour Chirac. 80% sont contre le FN. Seule une partie est pour Chirac. 2007. Premier tour. L'expérience de 2002 a laissé un goût amère. Alors nous votons en grande majorité pour les trois grands partis. Les petits partis en prennent pour leur frais car ils ne serons pas représentés à l'Assemblée Nationnale. Tout le monde dit ouf, nous l'avons échappée belle cette fois-ci. Le FN n'est pas au second tour. Mais je pose la question; et la Démocratie dans tout cela? Ainsi nous nous retrouvons avec une future disparition des petits partis. Dans un temps plus ou moins court nous aurons moins le choix. Quand la possibilité de choisir diminue c'est la Démocratie qui diminue. Nous sciions la branche sur laquelle nous sommes assis. Par peur nous sacrifions notre liberté de choix. "

Conclusion : dessine-moi la Démocratie.

Musique écoutée : Beck.... l'Anime pas le vrai groupe.

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MessagePosté le: Mar 01 Mai 2007, 10:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

DROLERIE.

"Alors rien ne vous vient? Vraiment rien? Alors voilà il y a plusieurs hypothèses; la première est que votre cerveau a fait de lui même la transformation;vous n'avez pas fait attention ; vous vous êtes dit simplement qu'il s'agissait d'une erreur d'impression. Vous voyez vous êtes formaté par le système. Surtout si vous êtes dans la première catégorie. Cela ne vous fait pas peur? Cela ne vous questionne t-il pas? Je trouve que le cerveau est une machine extraordinaire. Toutes ces impulsions électriques pour envoyer des commandes dans tout le corps... Pourquoi avez vous fait la transformation du mot alors que vous en lisiez un autre? Parce que colonne va automatiquement avec vertébrale et non verticale. Pourtant une colonne si elle est bien construite est verticale. Nous sommes même dans la verticalité. Ce qui nous distingue depuis fort longtemps des primates. Homo Erectus. Au sommet de la verticalité se trouve le cerveau qui commande tout parce que programmé pour le faire. Ce n'est pas le coeur qui commande. Même quand nous parlons sentiments ce ne sont que des impulsions électriques qui font en sorte que notre coeur s'emballe, que nous avons les joues roses... signes distinctifs de l'attirance. Des messages envoyés à l'extérieur. C'est un peu comme quand nous sommes dans notre voiture et que nous mettons le clignotant. Personne nous voit faire le mouvement. Pourtant l'extérieur voit que nous allons tourner car il remarque le voyant lumineux. Les joues rouges ce sont les voyants clignotants qui indiquent qu'une commande est passée. Sacré machine non?

Tu dis que je me trompe. Que nous ne sommes pas uniquement des impulsions électriques. C'est vrai je te l'accorde. Nous sommes également une usine à gaz, une déchetterie, une usine de produits chimiques en tout genre et même très corrosifs, nous avons pleins de pistons pour faire tourner le tout dans un mouvement aussi précis qu'un métronome. Tout est calculé, aucun défaut à la base dans les rouages. Et quand cela grince et bien la machine dit stop et s'arrête souvent. Quand il y a un arrêt nous avons la possibilité de faire redémarrer le système. Mais cela ne marche pas toujours. Nous disons à ce moment là que le coeur était trop fatigué et patati et patata. En fait, c'est comme quand votre ordinateur rend l'âme. Quand cela devient obsolète et bien cela part à la casse. Tient c'est étrange non? De dire, de ce que nous considérons facilement comme une machine, qu'elle perd l'âme. Avez-vous remarqué que nous utilisons des termes qui sont utilisés pour des machines à notre attention? Je suis out. J'ai buggé. Je suis bon pour la casse. Il faudrait me changer les piles. Je suis rouillé. Et j'en passe. Curieux non?

Tu étais là au milieu de la foule, immobile... je t'ai revu..."

Conclusion : humain = machine

Musique écoutée : Viitaa "ma soeur"

Et mon frère?

Telles deux gouttes d'eau
Qui tombent dans mon seau
Pour se noyer dans l'eau
Oubliant tous les maux.

"On fait ça à armes égales...."

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MessagePosté le: Ven 04 Mai 2007, 1:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

NEANT

Tel aurait pu être le titre du film de ma vie.

« Qu’elles sont mélancoliques ces villes qui ne sont que cathédrales »… je ne sais plus qui en est l’auteur mais il avait raison. Il est vrai que Burgos, dont la cathédrale est une cité a elle toute seule, n’incite pas à prendre la vie par son côté le plus joyeux. Et elle me ressemble cette cathédrale qui m’a vu naître. Suprêmement castiza, de plus irréductible dans le caractère espagnol, d’austère et de farouchement conservatrice tels sont les symboles de cette ville grise.

Foi. Croyance. Attitude pieuse d’une foi inébranlable. Reflet de mon miroir embuée de larmes tant versées par mon cœur fanatique. Amour inavoué d’une pieuse image de crainte de la damnation. Maudit soi mon cœur solitaire ! Ange, prends moi dans tes bras pour me bercer et que tes plumes emportent au loin mon malheur.

Il est cinq heures du matin et je suis seul au milieu de la salle de réception. Un air me vient à l’esprit. Un air que j’entendais souvent dans mon enfance. Que le fado est triste. Cet air m’entête et m’entraîne dans une chorégraphie de flamenco. Me voilà fredonnant et tourbillonnant au centre du décor fleuri. Je prends au vol une nappe faisant tout tomber par terre. Les bouts de verre se mélangent avec les fonds de champagne et les pétales de fleurs. De cette nappe je m’en fais une compagne bien légère. Et je tourbillonne les yeux fermés jusqu’en perdre la tête. Je perçois une présence familière. En ouvrant les yeux je le vois là dans l’embrasure de la porte. Je continue ma danse tandis qu’il m’observe. Je lance un bout de la nappe vers lui. Il l’a saisit d’une main et je l’entraîne avec moi. Je tire et il suit. L’air entêtant devient plus clair dans ma tête et les paroles me reviennent. Je fais des cercles autour de lui et ainsi il se retrouve bien malgrè lui entravé par le tissus.

Pourquoi est-ce qu’un coeur desséché battrait-il encore ? Alors qu’aucune pluie ne peut le secourir. Un cœur naît d’un malheur ne peut connaître le bonheur. Y a-t-il un dieu ayant assez de courage pour changer ce qui est écrit ? Au cœur noir nulle pitié n’est accordée. Alors pourquoi le pleurer et l’aimer ?

Telle une écorce sans vie il se brise. Plus rien ne coule en lui, même pas une larme.

J’ai peuplé ma maison de fantômes absents du siècle qu’ils annulent. J’ai garni ma maison de miroirs anciens qu’usèrent tant de vies. Ils ne réfléchirent d’autres traits que les tiens par secrètes magies. Et je demeure au seuil de ce rêve éternel comme à quelque fenêtre où doit surgir un jour le visage irréel que je voudrais connaître.

J’ai de toi une image qui ne vit qu’en mon cœur. Là tes trais sont si purs que tu n’as aucun age. Là, tu peux me parler sans remuer les lèvres, tu peux me regarder sans ouvrir les paupières. Et lorsque le malheur m’attend sur le chemin, je le sais par ton cœur qui bat contre le mien.

Prenez-moi comme je suis ! Si vous ne pouvez vous débrouiller avec ce cœur misérable qui le pourra ?

Mon coeur est vide qui pourra le remplir.... Celui qui osera s'en épuisera. Savez-vous pourquoi? "

Conclusion : l'humain a besoin d'amour et ceux qui n'en ont pas besoin ne sont-ils alors pas humains?

Musique écoutée : Razorlight "America"

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MessagePosté le: Sam 05 Mai 2007, 10:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

DORMIR C'EST MOURIR

"J’entends sa voix si douce et suave chantonnant la douce vie filant entre ses doigts. Ses yeux si noirs, si profonds encerclés de longs cils de soie d’ébène. Son sourire que dessinaient ses lèvres pulpeuses d’un rouge sang. J’entends encore le bruit de ses talons sur les pavés de Naples. Je vois encore sa silhouette dessinée dans cette robe provocante d’un noir noyant dans l’obscurité le péché tellement désiré par tous ces hommes et si maudit par toutes ces femmes. Mais cela lui était bien égal. Elle compris très vite l’attrait qu’elle suscitait et en jouait. Elle était belle, si belle, si séduisante que nul ne pouvait se détacher de son regard. Tous désiraient se blottir dans ses bras chaleureux, de sentir son si doux parfum, de sentir ses lèvres se poser tendrement. Elle mettait du rouge de partout et en riait. Elle vivait nonchalamment sans se préoccuper du lendemain de crainte que sa chevelure bouclée de suie ne devienne de neige. Elle vécue parmi les mortels de la sorte avec pour tout compagnon son ange, son amour d’éternité. Elle ne savait faire que cela ; aimer. Mais à force d’aimer cela suscite la haine. Et dans son sein, enivré de son si doux parfum, son ange se blottit en imaginant les ténèbres de ses yeux cachés par ses blanches paupières. Le sang de ses lèvres était trop rouge en cet instant comparé à la translucidité de son visage. Son cœur ne battait plus pour les hommes. Il était ailleurs, dans le royaume des trépassés. Elle est là-bas, séduisante, enivrante, et ses talons martèlent, provocants, les pavés qui mènent au puit jaune dans lequel elle ne tombera jamais car son ange veille sur elle. La mort a un si doux parfum, des yeux si noirs et si profonds. Et je me sers contre elle, je m’enivre de sa chaleur et le frôlement de sa main m’étourdit. J’en redemande et j’entends son rire. Un peu trop réel sur le moment mais qu’importe je suis bien dans mon sommeil. Je me pelotonne plus fermement, plus profondément dans le creux de son bas ventre. J’entends un rire d’exclamation et une voix me demande de me réveiller.

Quand nous dormons, la vie continue mais nous sommes immobile, inerte, nous ne saisissons pas le temps qui passe. Le sommeil est comme une petite mort. Pourtant la mort est froide en apparence de ce que nous savons. Alors que quand nous dormons nous sommes entourés de chaleur.

Cependant, il y a des personnes qui même vivantes sont froides comme de la glace. N'utilisons nous d'ailleurs pas cette expression? Est-ce que cela signifie qu'elles sont en quelque sorte mortes? Ou est-ce qu'en fait elles montrent une évidence qui échappe à la majorité d'entre vous? Avoir la conscience que tout n'est que illusion, qu'un enchaînement de réactions chimiques, fait que nous sommes objectifs. La subjectivité n'a plus lieu d'être. Puisque même la subjectivité n'est que le fruit d'une réaction chimique ; l'amour, l'amitié, la peur, et autres sentiments ne sont que des impulsions électriques de notre cerveau.

En réalité même en dormant nous fonctionnons et nous sommes dans le temps qui passe. Puisque nous rêvons et par le rêve nous accédons à une dimension mélangeant souvenir, instants de la journée, sensations. Un jour j'ai fais le rêve que je tuais des personnes. Nous étions dans une maison et je tuais une à une toutes ces personnes tel que le ferai un tueur en série. Dans mon rêve je riais en même temps que je tuais. A mon réveil, j'étais hilare, bien, formidablement bien. Comme apaisé. En réfléchissant, j'étais énervée par un évènement, une attitude et donc j'ai expulsé cela par le rêve. Comme quand nous nous apercevons que la cocotte minute va exploser alors nous ouvrons le piston pour faire échapper la vapeur. Notre cerveau fait de même par le rêve. Je pense souvent à ce rêve. Ai-je l'esprit d'un tueur? Suis-je capable de violence? Ai-je été programmé pour cela? Et vous?"

Conclusion : Tuer. Tu es. Quoi? Qui? Comment? Où?

Musique écoutée : Pink "stupid girl"

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MessagePosté le: Dim 06 Mai 2007, 2:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

BIZARRE

"Cow-boy déjanté sur son cheval blanc tel Zorro qui avance sans se presser. Deux pistolets à la ceinture mais point de balles. Il ne faut pas que l'ennemi le sache car il pourrait bien en crever. Déambulant entre les cactus du désert il s'arrête net. Une chose étrange se dresse devant lui. Une soucoupe volante plantée là. Telle une tangente et le cow-boy veut la prendre. Il entend un bruit et un bonhomme vert lui fait un signe. Il descend de son cheval malgré la petite voix qui lui dit de se tailler vite fait bien fait. Mais sa curiosité est la plus forte. Le petit bonhomme vert est de la moitié de sa taille et là il se dit qu'il n'aura aucun mal à l'envoyer sur le tapis. Aussi fulgurent que cette pensée Wonder Woman débarque et l'envoie valdinguer dans l'espace. Il atterrit droit sur le vaisseau de Flash Gordon qui d'un coup de laser le renvoie sur Terre. Et oh misère il a oublié de retenir le temps et voilà notre cow-boy déjanté entourée de femmes vêtues de peaux de bête. La préhistoire n'a rien à voir avec ce qui se dit dans les livres. Ce sont les femmes qui prennent les hommes par les cheveux. Il essaye de s'échapper mais trop tard il se fait couper les couilles par une guerrière mal endimanchée. Il hurle et se retrouve dans son lit suant et puant. Ce n'était qu'un rêve. Il en rit et se lève pour boire son café. Il entend du bruit dans la salle de bain. Il ouvre la porte et là horreur voit la femme mal endimanchée baigner un enfant vert. Il hurle de nouveau.

L'infirmière se penche sur lui et prend son pouls. Il est rapide. Les impulsions électrique des appareils s'emballent. Elle appelle le médecin de garde. Tous deux décident d'une injection de tranquillisants. La fin de service arrive et ils vont pouvoir enfin passer leur soirée ensemble comme promis. Il n'a jamais su résister à ses formes généreuses. Elle n'a jamais su résister à ses yeux verts. Le patient semble enfin se calmer. Pourtant ses yeux sont toujours grand ouverts. Etrangement il fixe un point au plafond. Il est seul.

- Allons calme toi. Tu n'as rien à craindre.
- Qui êtes vous?
- Je suis toi dans la réalité. Toi tu n'es qu'un rêve.
- Non, c'est moi qui suis réel et je veux me réveiller.
- Un rêve ne peut se réveiller. Il ne fait que disparaître quand je serai réveillé.
- Alors ne te réveille pas.
- Trop tard.

Dans un dernier hurlement, les machines poussent un cri strident.

Quand le rêve meurt c'est un peu de nous qui meurt aussi.

Mais qui est mort dans cette histoire d'après vous?

Que dis-tu? Que j'en oublie le fil de l'histoire. C'est comme la vie. Nous en tenons un bout dès notre naissance et nous ne faisons que tirer sans savoir où cela nous mène. Cependant, j'en aie donné la fin. Nous avons le temps, non? Alors perdons nous un peu et suivons le chemin même s'il en est tortueux.

De toute façon tu vas mourir?

Qui? Toi
Quand? A la fin.
Comment? En connaissant la réponse à l'enigme.
Où? Devant moi."

Conclusion : Et moi? Emoi?... Qui? Quand? Comment? Où?

Musique écoutée : Michel Berger "Orange bleue"

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MessagePosté le: Mar 08 Mai 2007, 11:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

EMOI

"Cela m'est venu comme ça sans crier gare. Je me suis demandé si tout n'était pas en fait qu'une illusion, que quelque chose de programmée à l'avance mais totalement irréelle. Nous disons que dans la vie il faut faire des choix. Pourtant dès le départ je n'ai fait aucun choix puisqu'on m'a imposé de naître. De naître dans une famille, dans un pays. Pourquoi? Cela a commencé avec cette question. Pourquoi suis-je né dans cette famille? J'aurai pu être insouciant si j'étais né dans une autre famille. Une famille riche par exemple. Je trouve que ceux qui sont des fils et filles à papa sont insouciants et ne connaissent pas la vraie vie. Je pense que ces personnes là ne servent à rien si ce n'est à contenter leur égo. Aucune utilité. Bref, je reviens à ma réflexion. Une famille pas vraiment aisée, mais pas pauvre non plus. Une pseudo fratrie. Pourquoi pseudo? Pas du même père, pas de la même mère. Famille décomposée, recomposée, re-décomposée, re-recomposée..... Un véritable bordel au sens propre comme au figuré. Le tout sous fond d'histoires à n'en plus finir qui se transmettent de génération en génération. Comme quelque chose qu'il faut tous porter car c'est l'histoire de la famille. N'empêche que cette histoire, moi, je ne l'aie pas demandée. Je ne l'aie pas voulue. Alors pourquoi me l'imposer. C'est ce qui fait lien entre tous les membres. Encore ce mot ; lien. Attachement entre tous les membres d'une famille. Entrave entre tous les membres d'une famille. Si on se situe dans la première catégorie, nous pouvons dire qu'il n'y a aucun problème à cette imposition d'histoire préalable. Dans le second cas il me semble que cela devient plus compliqué. C'est là que débute ma révolte. Je ne veux pas être entravé. Donc je refuse de porter cette histoire que l'on veut m'imposer. Une décision qui m'a coûté quelques mauvais rêves. Plus j'oubliais et plus dans mes rêves les membres de ma famille venaient me hanter. Comme s'il fallait absolument que je n'oublie pas. Et puis à force de volonté, cela a cessé. D'autres personnes sont venues dans mes rêves. Des personnes que je ne connais pas, d'autres dont je connais le nom mais pas le visage alors inconsciemment je m'en suis fait une image. Je me suis inventé une histoire, une famille, plus en adéquation avec mes aspirations. Je ne téléphone plus à qui que cela soit. Je suis seul, mais avec mon histoire.

Des personnes disparaissent et leurs proches lancent des appels de recherche. Et si ces personnes ne voulaient tout simplement que rompre les entraves avec cette famille qu'ils n'ont pas choisi? Tu dis qu'il y a d'autre façon de faire. Tu te vois dire à ta famille "je n'aie plus envie de vous voir, de vous parler, de savoir que vous existez, alors je m'en vais loin de vous, vivre autre chose, sans vous" ? Faites le pour voir ce que cela donne. Non ne part pas! Mais pourquoi? Que t-a t-on fait? Dis nous ce qui ne va pas? C'est justement parce que tout va bien que je m'en vais. Et là grand silence. Incompréhension totale. Le système a buggé. Deux réactions quand cela bugge; l'explosion de colère et l'indifférence. Fais ce que tu veux et quand tu auras fini ta crise ne viens pas pleurer! Un même mot vient pour les deux réactions ; égoïste. De choisir sa vie? D'en faire ce que l'on veut? Oui. Et alors?

Plus j'avance et plus je me dis qu'il faut combattre ce qui est programmer à l'avance. Voir toutes les possibilités que s'offre à nous et choisir la plus difficile, la plus incompréhensible, celle qui fait le plus réfléchir. Surtout ne pas s'endormir sur ses lauriers dans un ronronnement bien huilé. Tel le mécanisme dans lequel nous nous installons bien sagement dans un conformisme imposé par le système. Si au début je m'efforçais à être différent, à penser différemment, cela est maintenant très naturel. J'aime entendre qu'on me dise "quand tu ouvres la bouche on ne sait pas à quoi on s'attend". La surprise. Prendre les personnes au dépourvu. Les forcer à réfléchir, à penser différemment que la majorité des personnes.

Voilà la réponse à ma question ; pourquoi suis-je né? Pour faire en sorte que les personnes pensent différemment que la majorité. Ce n'est pas leur inculquer, comme le fait le système, une forme de pensée. C'est juste leur montrer qu'il y a d'autres formes et qu'ils peuvent développer des formes à penser. Plus nous avons conscience qu'il n'existe pas une seule forme unique de penser, d'action et plus nous sommes libre d'esprit.

Je suis libre.

"Non" me dit la voix dans ma tête."


Conclusion : la liberté n'est qu'une illusion du système

Musique écoutée : "T.N.T" ACDC

Et si je faisais tout exploser? Ma cervelle? Non la votre.

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MessagePosté le: Jeu 10 Mai 2007, 3:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

JE NE SUIS PAS ACCEPTE PAR LES AUTRES CAR JE LES REJETTE

Nous nous disons qu'il est bien d'aimer son prochain. Tradition chrétienne. Aime ton prochain comme s'il était une partie de toi. Et quand nous nous aimons pas, nous faisons comment? Alors voilà, toi tu étais là et tu persistais à vouloir me connaître. J'avais beau te rejeter, te blesser, rien a y fait tu t'es accroché. Mais tu n'aurais pas dû car comme je me hais et bien considérant que je dois te considérer comme une partie de moi et bien je te hais. Comme je veux mourir et bien je vais te tuer. Comment? Je n'ai pas encore réfléchi. Mais je pense à une mort lente et non douloureuse en tout cas physiquement pour pas laisser de traces. Je trouve qu'il n'y a rien de plus dégueulasse que des traces de blessures sur le corps. Cela fait sale. Vraiment. Un corps est beau quand il n'y a pas de tâches, de cicatrices. Sinon, les mannequins en auraient et toutes les pétasses, oh pardon, toutes les filles et garçons qui ne vivent que pour plaire aux autres s'en feraient. Je deviens politiquement correcte, non?

Politiquement correcte? Je trouve cela antinomique et d'une grande fausseté. Il n'y a pas plus incorrecte que la politique. De plus mensongé. Cela vient peut-être de là d'ailleurs. En étant politiquement correcte nous devenons mensongés, hypocrites, juste pour plaire à la galerie. Plaire, plaire, toujours plaire. Le fer de lance de cette société pourrie, décadente, dont les personnes qui l'a composent sont de plus en plus cons. Au fait au cas où vous ne l'auriez pas remarqué je parle de vous aussi. A non pardon il faut que je sois politiquement correcte. Il ne s'agit bien entendu que d'une partie de la population qui ne réfléchie plus car n'en aillant peut-être pas les moyens, ou tout simplement désabusée, écrasée par le poids des responsabilités personnelles et qui font que cette partie de la population se centre sur elle même pour essayer de préserver le peu qu'elle a en matière de biens, de choix.... Cela va mieux comme cela? Cela vous choque moins? Votre égo est préservé?

Que dis-tu? Tu veux savoir qui je suis? Je suis ton voisin, ton amie, ta femme, ta mère, ton fils, ton mari, ton père, ton patron, ton boucher, ta boulangère, ta prof de maths, ou celui de philo. Le type que tu croises dans la rue pour la première fois. La voisine que tu n'abordes jamais et qui te fait fantasmer les nuits d'hiver. Le contrôleur dans le TGV. Le flic qui a arrêté ton meilleur pote. Cela fait flipper de savoir que tu vas mourir de mes propres mains mais que tu ignores qui je suis. Personnellement j'en ai des frissons. Et bien oui. J'écris et toi tu lis. Une connection décalée pour une relation désaxée. Pourras-tu empêcher cela? Comment? Dis-le moi. "

Conclusion : M, N deux lettres pour deux mots diamétralement opposés et pourtant si proches.

Musique écoutée : "Since I don't Have You" Gun's and roses

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MessagePosté le: Dim 13 Mai 2007, 4:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

ALCHIMIE

"J'aime beaucoup ce mot ; Alchimie. L'alchimie des corps correspond à une symbiose unique, magique surtout quand nous nous aimons. L'alchimie est l'art de transformer quelque chose en une autre chose que nous pensions inenvisageable au début. Alors pourquoi quand nous parlons d'alchimie entre deux personnes tout le monde se dit qu'ils étaient fait l'un pour l'autre comme si c'était joué d'avance ? Nous devrions être surpris à chaque fois non? Ce ne peut être de l'alchimie. C'est une chose convenue, qui rentre dans les moeurs, dans la logique imposée, dans la logique inculquée depuis l'enfance. Regardez votre compagnon, votre mari, votre épouse. Tout, chez cette personne, est selon des critères socialement acceptés et adaptés. Grand, mince enfin pas trop non plus, cheveux longs, élégante, maquillée de partout, faisant attention à son poids.... Banal en somme. Rien qui sort de l'ordinaire, qui fait qu'il y a un quelque chose de troublant, d'inconnu. En fait votre banalité appelle une banalité. Vous êtes conforme à la masse alors vous ne trouvez que du conformisme. Ce qui est inconnu inquiète, fait peur, déroute. Et vous ne voulez pas être dérouté. D'ailleurs il n'y a pas plus déroutant que d'être accosté par quelqu'un qui ne correspond pas à vos critères de sélection. Car il s'agit bien de cela. Critères de sélection. C'est comme quand vous feuilletez un magazine à la recherche d'un objet précis. Celui-ci est intéressant mais il ne rentrera pas dans mon appart. Celle là est bien mais elle est trop colorée pour aller avec le mobilier.

L'alchimie est la notion de transformer et non pas de prendre quelque chose qui ferait que vous vous confortiez dans votre immobilisme et dans vos préjugés. Quelqu'un qui ne correspond pas à vos critères vous accoste et bien allez y. Vous ferez sûrement une belle histoire originale, surprenante.

L'alchimie est la notion d'échange équivalent. Je veux ceci en échange je donne cela. De même valeur. Je veux être aimé alors je donne ma liberté. Et bien oui. Nous voyons ce que cela donne quand on ne cède pas sa liberté. Et bien moi, je ne te donne pas ma liberté. Tu veux que je t'aime alors c'est toi qui devras donner ta liberté. Moi? Quoi? Que je donne quelque chose? Rien. Je n'ai pas besoin d'être aimé pour vivre.

Et si l'alchimie était une notion appliquée par le système comme une loi fondamentale mondiale. Je m'explique. Vous souhaitez être riche. Vous le souhaitez vraiment. Plus que tout. Et bien quelqu'un dans le monde sera pauvre. Très pauvre pour vous permettre d'être riche. Vous voulez être heureux alors quelqu'un sera malheureux dans le monde. Si nous arrêtons de souhaiter quelque chose alors dans le monde il n'y aura plus de pauvres, de malheureux, de malades....

Je veux mourir pour que quelqu'un vive.
Je veux être pauvre pour que quelqu'un soit riche.
Je veux être malade pour que quelqu'un soit en bonne santé.
Je veux être malheureux pour que quelqu'un soit heureux.
Je veux être laide pour que quelqu'un soit beau.

C'est cela l'alchimie. Souhaitez le meilleur pour l'autre quel qu'il soit."

Conclusion : M tue? Moi?

Seconde conclusion : Et si nous sortions du système pour mieux le comprendre et ainsi le contre carrer?

Musique écoutée : "Californication" RHCP

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MessagePosté le: Mar 15 Mai 2007, 2:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

DIEU CRIE MAIS LES HUMAINS SONT SOURDS

"Et Dieu dans tout cela? Nous en parlons souvent. Nous lui donnons une multitude de noms. Nous lui donnons des pouvoirs mystiques. Nous faisons des choses en son nom. Nous tuons en son nom. Et pourtant nul ne sait ce qu'il veut. Personne ne l'a vu. Personne ne sait où il vit, ce qu'il fait. Et si ce dieu ne souhaitait pas ce que nous disons qu'il souhaite? Et si ce dieu nous criait aux oreilles d'arrêter de tuer, de haïr, de faire ceci et cela? Car ce dieu ne nous a peut-être rien demandé après tout. Certaines personnes bien intentionnées cela va de soit, soyons politiquement correct, tuent au nom de dieu en disant que les personnes qu'elles tuent sont contre ce dieu. Mais ces personnes là n'en apportent jamais la preuve. Je trouve qu'il a bon dos ce dieu. Il a suffit que des types écrivent un texte, long pour que nous nous y perdions, pour que cela sert d'excuse à des personnes qui sans cela ne serraient jamais excusées et encore moins écoutées. Car évidemment, il y a des personnes qui croient en ce qu'eux disent et les soutiennent comme si réellement ces personnes étaient portées par une volonté divine. Les fers de lance de ce dieu.

Et si ce dieu, et quelque soit le nom que nous lui donnons, n'avait de cesse de hurler à nos oreilles qu'il souffre de voir qu'on utilise son nom pour faire le mal. Dans tous les textes, ce dieu souhaite que nous nous aimions tous. Les humains ont créés à partir delà l'amour vache !

Tous les textes, disent qu'il ne faut pas voler. Les humains ont créer une façon très personnelle de l'idée de propriété.

Tous les textes disent qu'il est interdit de violer. Ce dieu aurait du dire "il est interdit de violer les femmes, les enfants, les hommes, tout être vivant que cela soit par l'introduction du sexe, d'un objet, d'une partie du corps dans la bouche, dans le sexe, dans l'anus, que cela soit en temps de paix qu'en temps de guerre". Peut-être que là cela aurait été plus clair. Car les humains dans leur globalité sont contre cet acte qu'ils jugent odieux. Mais, en temps de guerre et fanatisés par l'idée d'être des fers de lance de ce dieu, qu'il vénèrent plus que tout, ils oublient tous. Ils oublient tous même les textes que leur dieu a écrit.

Même les théologiens se questionnent et et certains remettent en question certains écrits. Le suspens demeure sur l'identité du Christ. Je devrais plutôt dire de celui qui est représenté sur cette croix. Joshua Barabas, plus communément appelé Jésus Christ. Vous êtes étonnés? En hébreux Jésus se dit Joshua et le titre "fils du père" se dit "barabas. Barabas... cela ne vous dit rien? L'un des deux autres types crucifiés se nommait Barabas. Le voleur. Les chefs des juifs ont clairement dit aux romains de ne pas mettre cette inscription disant " roi des juifs". Et si c'était vrai? Si ce type qui est représenté sur cette croix n'était en fait qu'un voleur quelconque. Et si l'explication de sa résurrection était tout simplement liée à une erreur judiciaire. Meaculpa. Nous n'avons pas crucifié le bon. Il s'est échappé, nous avons retrouvé sa trace dans un drap de lit et maintenant il s'en est enfuie. Et depuis tout ce temps nous adorons une icône, alors que ce dieu dit qu'il ne faut pas être en adoration envers des icônes, qui en fait représente peut-être un voleur. Ce qui expliquerait beaucoup de choses. Et bien oui. Nous sommes voleur donc nous faisons le mal, donc nous sommes sournois, mesquins, hypocrites. Que de synonymes! Donc il apparaît évident maintenant qu'il est normal que nous faisions ce que nous faisions en ce moment. Tuer, violer, blesser, son prochain, son ennemi. CQFD.

Ennemi? En voilà un joli mot. Vous ne trouvez pas? Quelqu'un vous dit que celui qui est en face est votre ennemi et voilà que vous le croyez en fermant les yeux. Pourtant celui d'en face ne vous a rien fait. Mais vous vous battrez contre cet ennemi parce qu'on vous a dit qu'il était votre ennemi. Et puis après? Vous voyez des amis mourir. Vous voyez des membres de votre famille mourir. Et au final vous vous retrouvez seul, meurtri dans l'âme. Alors qu'au départ vous n'avez rien demandé et que si nous étions pas venus vous chercher vous auriez encore tous vos amis, votre famille, tout ceux et celles que vous aimiez. Mais non vous avez choisis de perdre tout ceci pour un type qui a dit que celui d'en face était votr ennemi alors qu'il ne vous avait rien fait. Décomposons ce mot: ENNEMI... N-MI... N... HAINE... MI... La moitié de la haine... Deux choix donc qui font que nous devons garder notre lucidité dès que quelqu'un veut que nous mourrions pour lui. Que l'on sert de chaire à canon pour ceux qui restent dans leur fauteuil à l'abri. Nous pauvres bougres qui les croyons, et qui défendons une cause juste, nous nous battons, nous voyons nos amis mourir, nos frères mourir. Et puis après que ce passe t-il? Ceux qui sont dans leur fauteuil décident un jour de discuter ensemble. Pendant ce temps là, nous continuons à nous battre, à voir nos frères mourir, nos amis mourir, nos pères mourir. Et après que ce passe t-il? Ils discutent , discutent, discutent, discutent, discutent. Et que ce passe t-il pendant ce temps? Pour les pauvres bougres que nous sommes. Rien. Car nous sommes morts.

Ce dieu a bon dos et nous aussi. Alors qui d'autre tire les ficelles pour faire en sorte que le monde tourne ainsi? Voici l'énigme. Ma quête."

Conclusion : Je perds la mémoire avec le temps car le système ne veut pas que je trouve la réponse à l'énigme.

Musique écoutée : L'Hymne à la joie de Beetoven

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MessagePosté le: Jeu 24 Mai 2007, 10:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'AUTRE

"Qu'il est difficile de se mettre à la place de l'autre. De cet autre étrange qui déstabilise, qui est différent de soi. Parfois on cherche chez l'autre cette différence pour bien lui signifier sa différence et la non acceptation de cette différence. Tout ceci amène à notre rencontre où nous faisons un pas vers l'autre. Mais je ne me prends pas au sérieux, alors que toi qui lit tu prends au sérieux ces lignes que tu lis et tu penses qu'elles ont le reflets de mes pensées alors qu'elles ne sont que la jouissance de te tromper. Tu penses savoir, tenir les rennes d'un jeu que tu as mis sur la place, mais tu te trompes. De ce jeu plaisant et tellement prévisible, je m'en suis complais et en fais mien pour mieux te manipuler en te faisant croire que j'en savais rien. Tu vois le système est simple en fait. Il n'est basé que sur le paraître de l'autre qui pense savoir, maîtriser le jeu, être mieux. Et l'autre pense de même de toi. La base est le paraître né de l'hypocrisie. Tout le monde s'en défend mais tous sont hypocrites à un moment donné faisant preuve d'une la pseudo adresse dans le camouflage. Mais voilà, le système fait que nous sommes quasiment incapables de se dire les choses qu'elles soient blessantes ou non. Parce que nous voulons toujours avoir une bonne image aux yeux de la galerie et à nos propres yeux. Nous préférons être aveugle de notre stupidité.

Mais bon sang que suis-je fatigué........

Qui voudra me relever? "

Conclusion : ce que je sais : souvent les gens sont cons à vouloir être à la place de l'autre

Conclusion seconde : si on se met à la place de l'autre où est-ce qu'il ira. Lacan.

Mmmm Troisième conclusion : Mes écouteurs de MP3 sur mes oreilles je marche tranquille sur le boulevard. Je vois des gens courir dans tous les sens, d'autres tomber au sol, les visages sont déformés. Je vois une voiture filant à grande vitesse et des bras sur les côtés. Je l'observe quant elle passe près de moi. Je ne la quitte pas du regard tout comme doivent le faire les types dans la voiture qui les poursuit. Ils tiraient de toute part. En conclusion ; ce n'est pas ce jour que je vais mourir. Alors je vais aller jouer au loto.

Musique écoutée : "Tiens le fil" Superbus

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MessagePosté le: Ven 25 Mai 2007, 6:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

ET DE DEUX....

"31 août 1874

Ma Juliette,

Nous sommes sortis victorieux de la tempête du Cap Horn. Ce cap maudit, sans phare. Si tu savais, oh, combien tu me manques. Dans chaque paysage, je ne voie que ton visage lumineux. Encore six mois sans toi! Les compagnons sont des frères et ensemble nous noyons nos chagrins et notre misère de n'être que les sombres héros de l'amer. Le Capitaine, sévère mais juste, nous a offert du vin pour ce soir. Il faut dire que nous n'avons pas dormi sur ces deux jours de tempête de ce Cap Horn. Oh, comme tu me manques ma Juliette. Je me noie, non, dans la mer, mais dans l'amertume de ne point pouvoir t'embrasser. Mais, il me suffit de fermer les yeux pour voir ton sourire, ton visage grossis par l'extase des devins. Dernière nouvelle annoncée par le second du capitaine; nous n'avons plus de gouvernail. Comment allons-nous naviguer par les chemins sensibles sans gouvernail? Nous sommes perdus au milieu de la mer où les soleils sont mouillés. Je t'écris ces dernières lignes, désemparé par la nouvelle et enivré par le vin velours où râlent les rires des mourants étouffés par le silence maudit de l'immensité. Saches, Ma Juliette que je n'aurai de cesse de t'aimer même si la vie nous sépare à jamais. Ton Arthur."

Conclusion : les histoires d'amour finissent toujours mal. Y'en a un des deux qui meurt avant l'autre.

Musique écoutée : "communiqueur d'amour" les Rita Mitsouko

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MessagePosté le: Mar 29 Mai 2007, 1:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pas le temps... Pas le temps...
Désolé, pas le temps de tout lire d'une traite, je n'ai pour le moment lu que les 2 premiers textes et les remerciements (j'ai vu que tu avais écrit le premier chapitre en écoutant du Joey Starr, ça apr contre c'est une fausse note :p). J'éditerai quand j'en aurai lu plus pour donner un avis plus globale de ton oeuvre Wink.

En tout cas pour le moment j'ai bien aimé les deux premiers textes. Le premier tout simplement car il traite de quelque chose qui nous concerne tous, c'est simplement écrit, dans le sens que ça se lit bien, c'est pas super original on va dire mais ça m'a quand même plu.

Le deuxième texte est plus intéressant déjà je trouve, déjà la forme coulée du texte épouse le thème du texte donc il y a une osmose agréable entre le fond et la forme. Le rythme est relaxant comme peut l'être un bain, et il y a une poésie dans le choix des mots et de leur agencement (Ça me fait penser que dans le premier texte, il y a quelques écarts de style de langue je trouve, mais rien de bien gênant).
Bon par contre je dois avoir l'esprit vraiment mal placé mais bon quand j'ai lu la goutte de sang dans la baignoire et qu'après tu parles de règles... bref, on oublie les connections cérébrales de mon cerveau qui ont l'air sérieusement atteintes...

Les remerciements, ça reste assez classique, avec des petites références à des citations cultes, mais qui font toujours plaisir Wink Ça fait un petit peu fleur bleue quand même (l'espoir, la rébellion tout ça), mais le tout ne manque pas d'honnêteté donc bon... Wink

Je lirai la suite quand j'aurai plus de temps!
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MessagePosté le: Dim 03 Juin 2007, 1:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

PERPETANEUS...

"Pierre de taille tenant toute l'épaisseur d'un mur et ayant deux parements.... Intéressant je trouve. Tu dois être bien solide pour tenir le monde tel Atlas.

Petite grenouille verte et jaune
Allant deci delà au milieu des nénuphars
Riant de Démétane au regard morne
Petite grenouille sautant sur les nénuphars
Agitant, secouant et titubant
Ivre du nectar des dieux
Noyant sa joie en regardant les cieux
Groak fait le crapeau....^^

Nullité absolue
d'une pensée tordue....

Etonnée de lire ton intervention un peu polissonne... ^^
les règles... quelle drôle d'idée je n'y avais pas pensé... ce sera pour la prochaine fois ^^ ce sera comme dans cet épisode de Friends où Chadadalala^^ assiste à une pièce de théâtre et là la fille balance tout de go "Mes premières règles!!!!!!" MDR.

Beaucoup plus intéressant

"Sous cette pluie battante, dans cette grange abandonnée
Je me suis trés vite abrité
Sur cette paille chaude, j'ai dormi
En oubliant tous mes ennuis
Au matin, arrêté par la maréchaussée
Dans leur geôle, ils m'ont enfermé
Je n'ai aucune maison, qu'une passion
C'est de me promener en toute liberté
Il m'ont emprisonné sans aucune raison
Vêtu de mes sales guenilles toutes trouées
Je leur fait seulement pitié
Un bol de soupe pour me réchauffer
Avant de me laisser filer
Un paquet de cigarettes, glissé
Dans une poche non trouée
Je ne suis qu'un pauvre clochard en quête
De sa douce vie de bohème
Mon toit pour dormir, c'est la nuit
C'est comme celà que j'aime ma vie"

A la revoyure."

Conclusion : et ben pas de conclusion

Musique écoutée : pas de musique .... il faut que je change mes goûts^^

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MessagePosté le: Jeu 07 Juin 2007, 4:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

COMMENT AS-TU PU FINIR AINSI ?

"J'en est plein le cul de cette vie. Cela vient de plus en plus dans ma tête. De jour et de nuit. Tous les jours c'est la même rengaine. La même chose. Je me lève, me lave, m'habille, avale un semblant de petit déj, et je part au taf. Comme d'habitude disait la chanson. Y'en a marre. Comment vais-je pouvoir m'en sortir? Comment vais-je pouvoir y mettre fin? Et ça vire et tourne dans ma tête. Cela en fini jamais. J'ai de plus en plus de mal a supporter les gens. A les entendre se plaindre à longueur de journée pour des bêtises. "Oh je peux pas faire trois services de nuits d'affiler ....." Y'en a qui seraient contents d'être à ta place ma vieille! Tu gagnes 1600 euros par mois pour 36 heures par semaine! Alors ne te la ramènes pas! Fais ton job et ferme là! "Oh je suis fatigué" et ben t'as qu'à pas sortir si t'es pas capable d'assumer! Ta gueule! Petits nantis de médeux! Abrutis! Les gens sont de plus en plus cons!

"Dis tu peux pas me remplacer ?" Tu me prends pour qui? Mère Thérésa? Je suis pas sympa? Je ne suis pas né pour l'être! Cela te pose un problème? Tu veux en discuter? Non tu vas te plaindre au chef. Gamin incapable de parler en face! De toute façon avec mon putain de caractère le chef il me dit rien. Je l'envoie chier à chaque fois. Mes collègues sont étonnés, n'arrivent pas à me parler, dès que je râle tout le monde se tait. Et j'ai l'art et la manière de dire des choses qui font taire.

Pas d'amis, vit seul.... et travaille de plus en plus seul en service... le panard!!!!!!!!!!!!!! Je fais ce que je veux, je gère comme je veux non seulement ma vie mais mon travail. Là est la solution. Pour être heureux il faut être seul. Personne ne vous prend le choux à discutailler durant des heures pour ne rien dire, à brasser de l'air pour rien si ce n'est faire croire au chef qu'on à plus une minute à soi.

Enfin de compte c'est pas si mal et cela aurait pu mal se terminer.... "

Conclusion : l'ennemi c'est l'Autre....

Musique écoutée : Les canons de Pachebel

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MessagePosté le: Lun 18 Juin 2007, 3:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

MOTS.....

"Sono le vacanze. Infine, è la gioia per me. I will benefit from the sun after having to work all this time locked up. Das wird mir die Ideen ändern. Der Urlaub ist dort für das. Mich in der Sonne und allem zu vergolden zu vergessen. Viva el verano y sus gamas eso hace canción para los niños. Muy flor azul. Eso no hace nada. Ik word niet voor de vreemde talen begiftigd. Ik de manies om me te amuseren. Maar ik spreek erover geen enkel. Trovo ciò molto che diverte. Immagino le vostre teste. Non comprendete nulla. Tout le monde part. Vous vous partez loin. Moi je part dans ma tête. Comme beaucoup de personnes. Why? Because I am in a prison. Vous vous en foutez. Vous pensez que c'est bien que je sois incarcéré. Mich denke ich an meine Mutter, die alle Tage weint. Und Sie? An wer denken Sie? Je ne suis pas de ceux qui n'osent pas avouer leur faute. J'ai tué quelqu'un. L'assassino della mia sorella. Il l'a violé et ensuite étouffée. Ils auraient voulu que je reste sans rien faire. Era mi hermana. Dann? Ich habe hatte Recht oder nicht? Somos quanto nesta situação. Cela vous énerve que je passe d'une langue à une autre. Dans quel état croyez vous que je suis. I am tired. I have fact what seemed to me right. They say that I had twists. Vous croyez qu'il y avait une autre solution. Vraiment? A black girl who is made violate by a white. How much was there chance that this man is condemned. Mentez vous à vous même mais moi je sais. Vous m'écrirez parce que votre conscience vous travaille. Ik doe u pitié. Je vous laisse là. Je vous dis à bientôt sous le soleil exactement. Comme dit la chanson de Gainsbourg. Mais c'est pour se faire baiser. Remarquez cela ne changera pas grand chose pour moi. "

Conclusion : restez à l'ombre....

Musique écoutée : Sous le soleil de Gainsbourg

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MessagePosté le: Mer 18 Juil 2007, 12:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

LA PAIX!

"Avant, il y avait Montand, qui passait son temps à nous faire la morale pour les erreurs qu'il avait commises. Mais bon, c'étaient des coups de gueule et c'était Montand. Maintenant, il y a les nouveaux philosophes, les nouveaux intellectuels, les nouveaux psys, les nouveaux journalistes. Moi, je pensais naïvement depuis Rabelais, Voltaire et les autres, que le but des philosophes était de m'apprendre à penser, de provoquer dans ma petite tête un débat d'idées, pas de me dire à longueur d'interview que je suis un imbécile parce que je suis contre la guerre en Irak, pour ou contre l'Europe et, que je dois voter pour l'un et non pour l'autre. Alors s'il vous plaît, faites vos erreurs dans votre coin, admettez-les au lieu de nous les imposer, laissez-nous réfléchir et faire les nôtres comme des grands."

"Les personnes qui m'entourent sont tellement peu sûr d'elles, ont un tel problème d'égo, que dès que tu n'es pas d'accord avec elles, elles finissent par t'agresser, et te dire que t'es con. On fini toujours par ne plus pouvoir échanger avec elles. Elles veulent imposer leurs idées même si elles sont fausses. Ou pas totalement justes et se fondant que sur une vision de la situation, du problème. De ce fait elles ont un regard étriqué. Et si jamais, elles voient avec le temps qu'elles avaient tords au lieu de le dire, de la reconnaître, elles disent que c'est les autres qui sont cons, qu'ils sont toujours aussi bêtes et que ce n'est pas comme cela qu'il faut faire. Elles auront toujours raison quoiqu'il arrive, même si on leur prouve par A + B qu'elles se sont trompées."

"Cela rassure certains de se ranger là où il y a le plus de monde. Faire comme tout le monde donne la sentiment d'appartenance dans un groupe. On se dit consciemment ou non, puisque la majorité pense ainsi je dois penser ainsi pour faire parti de la majorité. Ainsi on a le sentiment d'être fort car appartenant à la majorité. Hors cela est faux bien entendu. Des faits historiques montrent que même une minorité peut faire avancer les mentalités; Martin Luther King, Gandi... Si l'avancée du monde tenait à la taille d'un groupe alors nous serions tous sous l'influence de la Chine et non des Etats-Unis."

Conclusion : 5 milliards de chinois et moi et moi....

Conclusion 2 : et si effectivement nous étions sous l'influence chinoise sans nous en rendre compte puisque nous regardons que les states?

Musique écoutée : "Blue" Cowboy Bebop

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