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Akiko-Inuzuka
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MessagePosté le: Mer 16 Mai 2007, 4:40 pm    Sujet du message: Il était un fois... Répondre en citant

Il était une fois …

Chapitre 1 : Lavinia

Il était une fois, il y a bien longtemps, dans une petite chaumière perdue au milieu de la forêt, une jeune fille. Elle rêvait sans cesse du Prince Charmant. La pauvre idiote, si elle avait su que les Princes Charmants n’était que des racontars destinés aux filles dans son genre. Idiote, rêveuse, amoureuse et pauvre. Mais elle, sombre crétine, y croyait corps et âme ! Aussi, elle décida de quitter la petite masure de ses parents (et de ses nombreux frères et sœurs) pour trouver l’homme de son cœur. Elle fit son baluchon, où elle mit un peu de nourriture et son plus bel atour (une vieille robe en toile brune un peu (pardon, beaucoup) élimée sur le bas). Il faut ajouté que c’était avec ça qu’elle comptait plaire à l’élu de son cœur, et pour tout vous dire, elle n’était en plus pas franchement belle : grande, maigre, avec les joues creuses, les yeux marrons, les cheveux filasses, d’un blond et d’une propreté douteuses. De plus, elle n’était pas très … comment dire … spirituelle. Autrement dit, c’est la parfaite nunuche. Moi, je lui conseillerais de se laver. Youhou !! Tu m’entends ?!
- Hein ?? dit la blonde. (Pour plus de faciliter, je dois vous révéler qu’elle s’appelle Lavinia)
- Deuxième édition : je te conseille de te laver !!
- Mm… mais ? Qu… Qui parle ?
- Le narrateur, banane.
- Le narrateur banane ???
- Nan !! Le narrateur c’est moi et la banane c’est toi. Ok t’as compris ??
- Oui mais… c’est quoi un narrateur ??
- Bon, on va dire que je suis ta conscience…
-Roooooooooooooooooooooooooh !!! J’ai une conscience !!
Oui, chose étonnante. Mais bon c’est une histoire inventée donc même les blondes ont des consciences. Bon, je commence par me présenter. Je suis le narrateur, mais ça vous avez dû le comprendre (à moins d’être blonde car vous, lecteurs, vous n’êtes pas dans une histoire, donc les blondes ne suivent rien … euh … sur ce coup, c’est moi qui suis blonde. Car bien sûr, les blondes n’auraient pas pu lire jusque là, elles sont toujours au premier mot ! Haha …), et je suis moi. Ça vous va ?? … … … … … … Comment ça non ? Je n’ai rien d’autre à ajouter. Faudra s’en contenter.
- Oui. Et je te conseille toujours de te laver, je lui dis.
- Ah ! Oui, c’est vrai !!
Là-dessus, elle se dirige vers ce qui ressemble à une mare. L’eau est légèrement boueuse et quand elle en sortit, je ne pouvais pas dire si le résultat était mieux ou pire qu’avant. Pire plutôt. Enfin, Lavinia se sentait propre. Beurk.
- Voila, je suis prête ! dit elle, je pars par où ??
- Bah… comme tu veux…
Elle partit vers le sud. Ce qu’elle ne savais pas (et que je n’avais aucune envie de lui dire), c’est qu’elle s’enfonçait encore plus dans la forêt. Mais cela lui importait peu. Elle était sûre de trouver le Prince Charmant. Donc, elle marchait, marchait, marchait. Ses vieux sabots lui bousillaient les pieds, pieds qui ressemblaient désormais à de la compote. Avec des pustules. Et un ongle incarné.
C’est en maudissant sa compote de pieds que Lavinia remarqua qu’elle n’était pas seule. Elle releva les yeux. Tiens ! Je n’avais pas remarqué qu’elle louche sensiblement. Elle releva donc les yeux et découvrit…
- 3 petits cochons !!
- Zut de flûte ! Elle nous a remarqué ! s’écria le petit cochon n° 1.
- C’est de ta faute !! mugit le petit cochon n° 2.
Le 3ème petit cochon poussa un bref « groink» plaintif. Et oui. Vous avez compris. Notre amie Lavinia vient de rencontrer les trois petits cochons de l’histoire. Vous savez, celle avec le loup qui veut les manger. Si, si, si !!! D’abord, le cochon se cache dans une maison en paille, le loup la souffle. Ensuite le cochon se cache chez son frère dans sa maison en bois, que le loup détruit de la même manière. Après, les deux cochons se planquent chez le 3ème frère, dans sa maison en brique. Le loup, après avoir sprinté pour rattraper les deux gorets, était totalement épuisé et n’arriva pas à souffler la maison. Il passa donc par la cheminée et se retrouva le postérieur dans le bouillon. Il sortit donc de la cheminée en hurlant et les trois cochonnets ne le revire plus jamais. Enfin, je m’égards…
- Argh !! Mais qu’est ce que ci que ça que j’entends ?! Les porcs parlent !!! meugla notre blondasse.
- Eh ! Regarde, grand frère ! La blonde parle ! On n’a jamais vu ça depuis Boucle D’or !
Et bien… J’étais sûre que Boucle D’or avait rencontré les trois Ours… Bon, et puis après tout, qu’est ce que ça change ? Rien du tout. M’enfin …
- Mais c’est normal que les blondes parlent !! éructa Lavinia.
- Hmfff… pas toujours, lui répondit obligeamment le petit cochon n° 1, enfin, blonde ou pas, tu ne dois pas traîner dans le coin, Roger le loup va se ramener bientôt.
- Roger le loup ? C’est votre copain ?
Je me demande bien pourquoi j’ai décidé d’écrire sa vie, à Lavinia. Parce que, franchement, c’est pas glorieux. Un loup qui serait copain avec des cochons. C’est pas que ça ne lui plairait pas, mais vous comprenez, leur amitié serait éphémère… Dans tous les sens du terme. Alala… Elle est vraiment cruche, c’te fille.
- Ben non. Tu te sens pas bien dans ta tête, toi. On ne peut pas être ami avec cette brute ! On serait désintégré ! Il gagne tout le temps ! Et nous, on en réchappe de peu. A chaque fois, il met la pâtée !
- Oh ! Bah, excusez-moi, je ne savais pas.
- Eh ! Frangin ! J’crois bien que Roger se ramène !! trompeta le petit cochon n°3, Faut filer en vitesse !
Je crois bien qu’il a raison. Les buissons remuent fiévreusement. Ça m’étonnerait que se soit quelqu’un qui recherche un coin tranquille pour faire sa petite commission. Car il hurle furieusement. A moins que se soit très pressant. Enfin, c’est bien Roger le loup qui sort du bosquet.
- Grrrrrrrrrrroooooooooooaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrrrr !!!!!!! Je vous ai enfin retrouvé ! Sales petits verrats, vous pensiez m’éviter encore longtemps ??
- COUREZ !!!!!! hululèrent les trois petits cochons dans un ensemble parfait.
Et ils partirent à fond le train, plantant notre blondasse. Cette dernière regardait le loup, ses genoux cagneux s’entrechoquant. De même pour ses chicots branlant. Tiens, je fais des rimes, moi !!
- Mais cours !!!! Rejoins les cochons !!! Prends pas racine ici !! je lui hurle.
- Conscience !! Tu es là !! Que dois-je faire ?? demande Lavinia.
- T’es bouchée ou t’as un grain !?!? J’t’ai dis de décamper !!! Et plus vite que ça !
Enfin elle se mit à courir, Roger à ses trousses. La peur a dû lui donner des ailes car, en moins de deux, elle rattrapa les cochons. Mais eux, ils n’en avaient rien à faire d’elle. Donc, quand ils rentrèrent dans leur maison (en brique), ils lui claquèrent la porte au nez. Elle, qui arrivait toute azimute derrière eux, eu la bonne surprise de ne rencontrer que la porte. Cela fit « splatch» quand elle entra à son contact. Hmfff, elle a dû avoir mal.
- Ouvrez-moi !!!! S’il vous plait !!! pleurnicha Lavinia.
- Même pas en rêve !! lui répondirent aimablement les trois voix de nos amis cochons.
- Grrroooaaarrr !!! Viens ! Viens avec moi !!! Tu seras sûrement meilleure que ces porcs !
- Non ! Pitié !
J’aimerais vraiment qu’elle se fasse bouffer, mais ça pourrait choquer les âmes sensibles. Alors, il faut que je trouve une parade. Qui serait réalisable par Lavinia. Oh ! Une maison !
- Eh ! Lavinia ! Cours par là ! Y a une maison !
- Où ça ?!
- A droite !!!
Elle se mit à courir, en se prenant toutes les branches basses en pleine tronche. Roger lui collait aux sabots. Enfin, elle aperçu la bicoque que je lui avais indiquée. Elle se jeta sur la poignée, la tourna, ouvrit la porte et entra. C’était maintenant au loup de s’exploser contre la porte. Il hurla de douleur et de rage :
- Non !!!!!!! Pourquoi ??? Pourquoi personne ne veut jouer au volley avec moi ???????!!!!!!!!!
Et le pauvre Roger s’en fut. Lavinia, elle, remarqua qu’en fait, elle aurait bien voulu faire une partie de volley avec le loup. Aussi violent soit il. Car Lavinia avait devant elle la propriétaire de la demeure. C’était une femme encore plus monstrueuse que Lavinia. Si possible. Pour tout vous dire, c’est une sorcière. Avec le nez crochu, la verrue dessus et tout le patacaisse destiné aux femmes de ce genre.
- Bonjour ma mignonne, que vient tu faire chez moi ? demanda la sorcière d’une voix suave.
- Euh… Bah… C’est le loup… Il me poursuivait… Et euh… Voila…
- Et bien, approche ! Je vais faire du thé. C’est pas souvent qu j’ai de la visite !
- Vous… Vous… Vous… êtes une sorcière ?
- Oui. Ça te dérange peut-être ?!
- Oh !! Non, non, non, non, non !! Pas du tout ! C’est juste que les sorcières sont méchantes dans les histoire et je croyais qu’elles n’existaient pas ! C’est tout…
- Mais… Nous ne sommes pas dans une histoire ! Alors tu n’as rien à craindre de moi !! D’ailleurs, si tu veux, je peux te faire un filtre d’amour. Tu le bois et hop ! Le gars que tu aimes tombera automatiquement amoureux de toi !
- Vous pourriez faire ça ??!!
- Bien sûr ! Assieds toi donc en attendant, minauda la sorcière.
Malheureusement pour cette cruche de Lavinia, nous sommes dans une histoire. Les sorcières sont donc méchantes. J’espère que celle-là va lui préparer un truc horrible. Un poison si possible. J’en ai marre de raconter son histoire pourrie. Si au moins il pouvait ce passer quelque chose de marrant… En tout cas, la sorcière sortit son chaudron, ces fioles, et commença à concocter une potion. Ça avait l’air vraiment dégueulasse (marron vert, avec des grumeaux… beurp !! Où sont les toilettes ?!) mais Lavinia le but d’un trait. La blonde devint blanche, puis verte, et pour finir, quasiment noire (je tiens à rappeler que cette histoire n’est pas raciste). Et là, il se passa un truc intéressant. Plutôt marrant. Voir totalement hilarant.
- Hiiiiiiiiiiiiiiii !!!!! hurla notre idiote de première, qu’est ce que c’est que ça ?????!!!!!!!
Comme notre pseudo héroïne n’est pas très explicite, je vais vous expliquer ce que c’est que ça. Ça est en fait deux fleurs. Qui prenaient racines dans ses narines. Hmmm… C’est très mignon… Le bleu lui va bien au teint.
- Enlevez moi ça tout de suite !!!!
- Rêve !!! Tu croyais franchement que j’allais être gentille avec toi !! Que tu es niaise !! Te voilà bien punie, jeune péronnelle !! Hahahahaha !!! mugit la sorcière en éclatant d’un rire diabolique.
Lavinia eut un geste idiot. Elle arracha les fleurs. Ces dernières repoussèrent aussitôt. En double. Ça veut dire qu’au lieu de deux fleurs, elle en avait quatre. Même geste. Même résultat. En double toujours. Elle avait maintenant huit fleurs. Et, comme Lavinia n’est pas un crack côté intelligence, elle continua. Elle arrachait, arrachait, arrachait… Bientôt, elle eut un bouquet sur le visage, lui cachant la vue. Hahaha !! Ridicule !!! Si vous pouviez la voir !!! Lavinia, hurlant toujours, sortit de la maison en se payant tous les murs.
- Conscience, que faut-il que je fasse maintenant, pour les fleurs ??
- Je te conseille de les arroser. Sinon elles vont faner.
- Mais non !!! Pour les enlever !!! T’es nulle comme conscience !!!
Tiens !!?? Maintenant elle m’insulte ?! Il ne faut pas oublier que c’est moi qui raconte l’histoire et que j’écrie ce que je veux. Donc, je décide qu’un énorme bloc de granit (un petit bijou de trois tonnes) apparaît au-dessus de sa tête.
- Je le laisse tomber ??? Ce serait marrant, ça ferait de la purée.
- Non, non, non, non, non !!! Par pitié !! J’étais juste un peu énervée !! Tu es la meilleure conscience que j’ai jamais eue !!!
- Bah voila, quand tu veux !! Bon, pour les fleurs, met de l’engrais. Euh !! Nan !! Va voir le magicien !! Il pourra sûrement t’aider.
- J’aime mieux ça. Et il est où ton magicien ? demanda Lavinia sur un ton dédaigneux.
Je crois que je vais craquer. Pour qui elle se prend ?? Non mais franchement. C’est moi le chef ici. Je vais le lui faire comprendre. Le coup du bloc de granit n’a pas marché. C’est vrai que c’est un peu démodé mis la plus part du temps efficace… Il va falloir mettre la double dose. Je vais bien m’amuser. Oui, oui, oui. Let’s go.
- C’est par là, lui dis-je en lui un château qui venait, ô miracle, de surgir du néant.
- Ce n’est pas trop tôt. Je commençais à me demander ce que tu manigançais.
- Moi ?? Rien du tout…
Hihihi !! Si elle savait !! Je vais la traîner dans la boue jusqu’à la fin !! Lavinia commença à marcher vers la gentilhommière (j’aime bien ce mot…), qui se trouvait en bas de la colline où notre délicat pélican était posé. Lavinia entama donc la descente et, malheureusement, se prit le pied dans une racine particulièrement perverse. Elle se retrouva le nez (et les fleurs, il ne faut pas l’oublier) dans la bouse, puis dévala la pente en roulant lamentablement. Elle fut arrêtée, un peu brutalement certes, par un rocher légèrement pointu qui lui défonça le dos. Lavinia se releva, la colonne vertébrale en plus des pieds, en bouillie. Elle se traîna, plus qu’elle marcha, jusqu'à la porte de la gentilhommière (vous ne trouvez pas que ce mot est génial ?). Elle frappa et la porte, dans un grondement titanesque, lui tomba dessus. Un gros nuage de poussière se mit en place. Chic !! Débarrassée !!
- Ouaaaaaaaaaa !!! meugla Lavinia.
- Quoi ?!?!?! meuglais-je à mon tour.
- Aïe, aïe, aïe !! Ouille, ouille, ouille !!
- Co… comment ? bredouillais-je
C’était bien simple. J’avais mal calculé la trajectoire de chute de la porte. Elle avait juste réduis en bouillie sa compote de pied. Bon, ce n’est pas totalement ce que je voulais, mais le résultat est assez plaisant.
- Pourquoi la porte m’est tombée dessus ?? demanda bêtement Lavinia.
- Va savoir… Peut-être qu’elle ne t’aime pas… ou alors, elle est trop vielle…
- Trop drôle…
- Tu sais que tu deviens désagréable…
- Pffff… T’es pas ma mère…
- Peut-être, mais je suis ta conscience !!
Toc, un point pour moi !! Dans son langage, on dit plutôt « cassé » ou « broken »… Enfin, ma blonde rebelle de la life entra dans l’enceinte de la gentilhommière. Il n’y avait personne. Elle s’aventura un peu plus dans la cour et découvrit le magicien. Il n’était pas en position de force. Car il était ficelé comme un saucisson. Pas trop appétissant, le saucisson. Lavinia, avec son sens de l’observation ultra développé, n’avait rien remarqué. Elle l’interpella :
- Hé !! Toi, le magicien !! Tu peux me débarrasser de ces fleurs ? Et plus vite que ça !! J’ai un Prince Charmant à trouver, moi !!
- Euh… Il est attaché.
- Comme un saucisson ???
Enfin le magicien décida qu’il était temps d’en placer une. Il se tortilla dans tous les sens, en faisant de drôles de grimaces pour enlever le bâillon qui lui obstruait la bouche. Avec un « A » un peu exagéré, il l’eu dans la bouche. Avec un « I » tout aussi ridicule, il se retrouva avec le bâillon sur les dents. Il fit suivre le « I » d’un « O » et le bâillon tomba. Pour un magicien, faire cela sans magie relevait de l’exploit.
- Sauvez moi !! Je suis Zébulon, un magicien très puissant, mais le dragon Pollux m’a capturé !! Délivrez moi et j’annulerais le maléfice que t’a jeté la sorcière !!

A suivre !!


Dernière édition par Akiko-Inuzuka le Ven 27 Juil 2007, 2:31 pm; édité 1 fois
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Akiko-Inuzuka
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MessagePosté le: Mar 24 Juil 2007, 6:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

A ce moment là, des bruits de pas se firent entendre, suivi d’un rugissement à faire pâlir Godzilla. Ce dernier n’était pas le seul à pâlir : Lavinia faisait de pareille. Même son bouquet de fleurs devenait blanc. Phénomène intéressant, non ?
- Argh !! s’étrangla Lavinia, qu’est ce que c’est que si que ça que je vois ???
- C’est POLLUX !!! mugit Zébulon.
Et Pollux apparut. Il était… grand. Et… gros. Mais le petit détail qui accrochait l’œil était… ses poils. Ils le recouvraient des dents à la queue, et ils étaient très, très longs.
- Oho ! Mais que vois-je là ?? Un autre morceau de sucre mouvant !! J’en ai déjà attrapé un pour l’entrée, celui-là servira de plat de résistance !! roucoula le dragon, qui ne ressemblait pourtant pas à un pigeon.
- Eh !! Conscience !! Je ne ressemble pas à un morceau de sucre ? s’inquiéta la blonde fleurie.
- Ah, non !! Tu ressembles plutôt à un morceau de gâteau qui aurait trempé trop longtemps dans du chocolat chaud !! lui répondis-je mielleusement.
Lavinia ne releva pas la remarque et interpella le dragon. Celui-ci était en train de faire une sorte de danse du ventre en remerciant la déesse Margotte de lui donner autant de morceau de sucre en un seul jour. Lamentable.
- Eh ! Le dragon !! Tu délivres le magicien !!! Ou sinon… euh…
Le dragon s’arrêta dans un magnifique déhanché du bassin vers la gauche. Il approcha ses gros yeux globuleux de son bout de sucre gesticulant.
- Pardonnez moi, vous avez dit ? s’excusa le dragon en sortant un cornet de ses poils et en se le fourrant dans l’oreille.
- Tu délivres le magicien !!! Ou sinon… euh… répéta Lavinia.
- Ou sinon, tu ??
- Sinon je… Bah je sais pas ! Conscience ?? Dit moi se qu’il faut faire !! ordonna Lavinia.
- Je suis ta conscience, pas ton cerveau !! Moi, je te conseille juste !! lui expliquais-je.
- Tu me conseilles de faire quoi, conscience ???
Pfiou, elle est futée, pour une blonde. Je ne m’attendais pas du tout à ça !! Mais je ne laisserais pas abattre !! Elle va voir !! Je suis plus maligne qu’elle !! Bon, faut trouver la réplique qui tue…
- Je te conseille de trouver vite une solution !!
- Grmbl…
Et voila !! Ce n’était pas difficile, en fin de compte !! Pendant ce temps, le dragon se grattait la tête. Il ne comprenait pas pourquoi son morceau de susucre se mettait à parler tout seul. D’ailleurs, ça ne parle pas les susucres… Donc, ce n’est pas du sucre. Mais alors, pourquoi ce morceau de sucre qui n’en est pas un ressemble à un morceau sucre ?? Oulala, il ne comprend plus rien, le pauvre petit dragon. C’est trop en un seul jour pour sa petite caboche. Il avait l’impression d’avoir oublié quelque chose, en plus… Mais quoi ?? En tout cas, Pollux a faim. Autant gober le morceau de sucre pendant qu’il est occupé à discuter avec personne (enfin vous, très chers lecteurs, vous savez bien que Lavinia parle avec moi). Il se dandina jusqu’à elle et la regarda d’un air débile en tournant la tête.
- Bon, tu le délivre oui ou non ??? Dépêche toi, j’ai un Prince Charmant à trouver, moi. Et un bouquet de fleurs à faire disparaître, grommela Lavinia, un poil exténuée.
- Non. J’ai faim, répondit le dragon en bavant abondamment par terre.
Sur ce, il la goba tout rond. Gloups. Il ne la mâcha même pas. Pourquoi ??? Parce qu’il n’avait pas de dents, tout simplement. A force de manger du sucre sûrement. En tout cas, il avait l’air heureux. Il se tortillait dans tous les sens. A moins que… A moins que… A moins qu…
- Beeeeeuuuuuuurkkk !!!! C’est pas un morceau de sucre !!! Ouin !!! C’est pas bon, ça gigote !!! Bouhouhou !!! Maintenant, je sais ce que j’ai oublié !!! Mes binocles !! bouboula Pollux en sortant de sa poche (poche ??? De ses poils, pardon) une immense paire de lunette qu’il cala sur son nez avec une pince à linge gigantesque.
Pendant ce temps là, dans l’œsophage de Pollux, Lavinia hurlait de toutes ses forces. Elle se voyait déjà (non, pas en haut de l’affiche) transformée en bouillie, aspergée par les sucs gastriques. Puis une métamorphose s’opèrerait et elle se transformerait en gigantesque fumier. Ce qui ne s’éloignerait pas trop de l’état d’origine, si vous voulez mon avis. Surtout côté odeur. Ah, tiens ! La voila qui entre dans l’estomac. C’est maintenant que ça va être marrant. J’entends déjà les acides faire pschitt sur sa peau. Je vois déjà la chair se dissoudre et… Quoi ?! Qu’est ce que… Je dois vous expliquer. Lavinia est belle (non, moche, mais regardez la suite !) et bien dans l’estomac mais ça ne fait pas pschitt. Elle ne se tord pas de douleur. Et pourquoi ?! Parce que Pollux a le gosier sec et vide. Tout juste un peu de salive, dégoulinant sur les cheveux déjà pas très propre de Lavinia. Je crois que je ne suis pas la seule à être surprise. Lavinia, les bras en croix au-dessus de la tête en signe de défense (bien maigre défense, illusoire presque), regardait d’un air débile autour d’elle, ne comprenant pas pourquoi elle n’avait pas mal. Elle n’eut pas le temps de poursuivre ses investigations. Les muscles de l’estomac de Pollux commencèrent à la pousser vers les intestins. Bon, euh… c’est ici que je la laisse. Chers lecteurs, le temps qu’elle… sorte, je vais vous raconter une petite histoire.
Petit intermède.
Il était une fois, dans la ville de Foix, une marchande de foie qui vendait du foie, elle se dit « ma foi, c’est la première fois et la dernière fois que je vends du foie dans la ville de Foix ». Passionnant. Foie… Berk. Une autre alors. Il était une autre fois, en Antarctique, un yéti nommé Georges. Sa passion, les boules de glaces. Au citron. Il en donnait à tout le monde. Mais, comme il faisait froid d’avance en Antarctique, personne n’en voulait, et Georges le yéti retrouvait souvent dans sa boîte aux lettres ses boules de glaces au citron. Pauvre Georges !! Voila ! Fin !!!
Voyons voir du côté de Lavinia. Ah… Hum… Beurk… Ça vient de faire sploutch. Mm… Dégoûtant. Un beau marron vert l’habille. Lavinia se relevait avec difficulté, glissant sur le purin bien frais. Elle se remit enfin d’aplombe en pleurant et en maudissant le mauvais sort qui s’abattait sans cesse sur elle. C’est alors que –ô miracle- le bouquet de fleurs la décorant disparut dans un éclat de petites étoiles brillantes de mille feux (comme c’est mignon). Lavinia, stupéfaite, se tâta le nez avec un air ébahi. En fin de compte, la chance avait peut-être tournée ! Ça m’étonnerait, mais on ne sait jamais.
- Hé ! T’as vu ? Les fleurs ont disparu, s’écria la blonde odorante.
- J’ai des yeux, merci, répondis-je, cassante.
- Bon, puisque j’ai plus besoin de magicien, on se tire.

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Akiko-Inuzuka
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MessagePosté le: Mer 05 Sep 2007, 11:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

Aussitôt dit, aussitôt fait. Son baluchon sur l’épaule (tient, elle ne l’as pas perdu celui-là ?), elle partit vers un je ne sais où. Dans son dos purée, on entendait Zébulon hurler de le libérer. Il m’énerve lui. Dans cette histoire, il ne sert à rien. Tout juste à faire enter en scène Pollux. J’aurais pu m’en passer. Je vais le faire disparaître. Et dans le dos compote de Lavinia, on entendit un plop. Et plus de hurlement. Soulagement. Je souffle. Lavinia, avec son sens de l’observation développé à l’extrême, n’avait rien remarqué. Pour l’instant, elle chantait à tue-tête. Cette expression est très véridique dans le cas présent. Sa voix abominable me bousille franchement la cervelle.
- Un jour mon prince viendra, un jour on s’aimera…
- La ferme !!!!! Je ne peux pas supporter ta voix de –bip- (censuré) !!! Espèce de –bip- (censuré aussi) !!! Je ne peux plus voir ta tronche de –bip- (censuré, censuré et censuré) !!! Fille de –bip- et de –bip- (encore et toujours censuré) !!!! B***el de m**de, m’exclamais-je.
Pour ceux qui ne comprennent pas. Les mots sont censurés ou étoilés pour que les plus jeunes lecteurs/trices ne soient pas choqués à vie. Et pour que les parents ne viennent pas se plaindre devant moi parce que leur fifils ou que leur fifille les ont répétés en public ou en disant bonjour à la voisine. Je ne veux pas être responsable. Vous comprenez ? Bien, merci.
- Quoi ? J’ai rien compris, dit-elle avec un drôle d’air.
- Normal, c’est censuré. Pour les esprits sensibles.
- Ah ! Tu trouves que j’ai un esprit sensible ? demanda-t-elle avec des étoiles dans les yeux.
- Non. C’est pour les lecteurs.
- Hein ?
- Rien, laisse tomber…
Soudain. Ah ! Mais ça ne va pas du tout ! Pourquoi il y a un point ? C’est pas ça qu’il faut ! N’importe quoi. Soudain ? Non plus… quoi que… Soudain ! Non ! Mais t’es vraiment nul ! Soudain : C’est bien, tu vas faire toutes les touches avant de trouver. Soudain § Hé, c’est quoi ce truc ? Vas y, dernière chance. Soudain, (félicitation !) un bruit de galop se fit entendre, se rapprochant peu à peu de nous. De elle surtout. Moi, je ne suis qu’un esprit, je suis nulle part et partout à la fois. Passons. Lavinia se retourna, et vit… Mais, t’es vraiment à côté de la plaque ! Il n’y a pas besoin de virgule si tu mets un « et » après ! Monsieur le scribe qui retranscrit mes pensées sur papier, vous êtes viré. Dégagez. Tout de suite ! Pour votre paye, vous pouvez toujours courir. C’est cela, mettez-vous au sport. Allez, plus vite ! Vous êtes en train de casser totalement le rythme ! Bien. Donc Lavinia se retourna et vit un chevalier en armure sur son canasson lancé dans un galop effréné. En arrivant à sa hauteur, le chevalier tira sur les rênes à en faire sauter le dentier de son destrier. Le cheval en question pila en soulevant une tonne de poussière. Quand elle retomba (je ne dit pas qui, si vous avez suivis, vous devez savoir… la poussière, bien sûr), le cheval était assis sur son arrière-train et sous sabots, ses fers fumaient, bien qu’ils ne soient pas à repasser… Le chevalier descendit de sa monture et sortit un mètre ruban d’une de ses poches et commença à mesurer Lavinia. Cette dernière ne savait pas trop comment réagir. Pour une fois, j’aurais fait comme elle. C’est vrai, vous auriez fait quoi si, en vous baladant dans la rue, vous êtes abordé par un mec que vous ne connaissez pas et qui commence à vous mesurer sous toutes les coutures ? Voyons voir la suite…
- Monsieur, je ne vous permets pas ! s’insurgea Lavinia.
- Mumoumoumumumummmm, répondit-il explicitement.
- Hein ?
- Mmoumou : mumoumoumumumummmm !
- Ah, ouais… J’ai rien compris ! Vous parlez l’étouffé ?
Le chevalier, apparemment énervé, essaya d’enlever son heaume. Coincé. Ah ! C’est marrant ! Au bout de quelques minutes de contorsion en tout genre, le heaume quitta sa tête avec un joli petit plop. Bon, troisième édition…
- J’ai dit : selon le code 328, vous êtes un monstre.
- Pardon ? s’étrangla-t-elle.
Petite annonce qui n’a rien à voir avec l’histoire. Depuis le début de cette histoire, j’ai écrit 604 points et 303 virgules. Ouah… Quatre points en plus… Plus trois… Plus trois encore ! 611 ! C’est fantastique, tout le monde s’en fout, mais bon, moi aussi je m’en fiche de ce que vous lecteurs, pensez.
- Vous êtes difforme et votre taux de laideur est hors norme. Je vous embarque. Mon seigneur sera content d’avoir une nouvelle pièce pour sa galerie des horreurs…
Sur ce, il sortit de sa poche sans fond un super rouleau de corde ultra solide et maxi long. Monsieur le nouveau scribe, pouvez-vous éviter de mettre des « super, ultra, maxi » à tout bout de champ ? T’es viré aussi. Au suivant ! Ah, une dame ! Asseyez-vous. Et maintenant, écrivez ce que je vous dis. Parfait. Attendez deux secondes, je vais me chercher un café… Mais, faut pas écrire ça ! Hé ! Stop ! Arrête ! Tout de suite ! T’es virée ! Y en a marre. Tout ceux qui attendent derrière la porte, vous pouvez vous tirer ! Je reprends les commandes. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Le chevalier sortit de sa poche extensible un gros rouleau de corde et ficela Lavinia bien proprement. Avec des nœuds bien fait comme il a appris à l’école. Buissonnière. Et il la jeta sur le dos de son cheval qui s’écroula sous le poids de la blondasse. Plus celui du chevalier en armure complète. Un bon coup de talon lui explosa les côtes mais le remit dans le droit chemin.
- Avance, Hercule !!! hurla le chevalier.

A suivre...

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