. Qui suis-je?

[Celtika]

Qui suis-je?

Prologue : Le réveil

J'étais dans un lit au chaud, pourtant j'avais froid. Je voulais me réveiller, mais je n'y arrivais pas. J'étais perdu dans le noir, j'étais seul. Il n'y avait rien autour de moi, le néant complet.

"Moi:_ Suis-je mort? Est-ce qu'il y a quelqu'un ? Personne ne me répond."

Le temps passe et j'erre dans ce monde sans lumière, sans bruit, sans vie. Après un long moment, quelque chose se produisit, je sentis comme une chaleur humide sur ma joue. J'aurais juré que c'était une larme, mais je ne pleure pas. Alors pourquoi cette sensation? Plus rien. Elle est partie... comme elle est venue. Je n'ai rien vu venir. Dommage, j'aimais bien cette nouvelle sensation. Le temps passe et je continue à avancer dans cette obscurité. Une voix, j'entends une voix. Soudain, elle revient, mais elle n'est pas seule, un bruit l'accompagne. On dirait un murmure... non, c'est un sanglot. Quelqu'un pleure... mais qui? Je ne comprends pas... d'où vient cette douce impression? Je me dirige vers la source. Trop tard, elle a disparu avant que je n'en trouve l'origine. J'attends... j'attends. Elle finira par revenir, j'en suis sûr. Pourquoi... pourquoi ne revient-elle pas? Cela fait maintenant une éternité que je l'attends. Je commence à désespérer. Enfin! Elle réapparaît... toujours avec cette chaleur, mais cette fois, j'attends inlassablement une phrase parmi les sanglots.

"Voix:_Je t'aime tellement....je ne veux pas te perdre....réveille-toi, je t'en supplie....ne me laisse pas seule...."

Je cours. Je cours à en perdre haleine, pour retrouver cette personne qui m'appelle. Une lumière, un tunnel. Je me précipite, je l'ai enfin trouvé. Je refuse de rester ici une seconde de plus. J'arrive de l'autre côté, puis cette lumière m'aveugle. Au bout de quelques secondes, je comprends que je viens d'ouvrir les yeux. J’ai dû les garder fermés trop longtemps. Il leur faut le temps de s'adapter à la lumière. Les sanglots s'arrêtent et quelque chose, ou plutôt quelqu'un, s'est jetée sur moi. Ils reviennent, mais cette fois, ils sont différents... on dirait des pleurs de joie. Pendant que la personne qui est accrochée à mon cou pleur, moi, je retrouve petit à petit ma vue. De ce que je vois dans cette pièce, j'ai l'impression d'être dans une chambre d'hôpital. Je sens que la pression qui était exercée sur mon cou commence à faiblir. La personne a arrêté de pleurer et me fait face, maintenant. Mais je ne vois pas son visage, caché pas ses cheveux couleur ébène. Elle dégage son visage en faisant passer ses cheveux derrière son cou, puis, en les laissant retomber sur son sein gauche.

Lorsqu'elle mit son visage à découvert, mon coeur se serra. J'étais complètement ébloui par ce que je voyais. Son visage éclairé par le clair de lune était rempli de douceur, ses yeux blanc brillaient d'une tendresse et d'un amour inouï, son sourire me procurait une chaleur, dont jamais, je n'eus souvenir d'en avoir ressenti une comparable, auparavant. Elle allait parler, mais je ne sais pour quelle raison, je ne lui laissai pas le temps :

"Moi:_ Qui es-tu ? Est-ce que tu es un ange, venu me chercher, pour m'emmener avec toi ?
Elle répondit d'une voix faible et effrayée:_ Na...Naruto...kun..."

Son sourire s'était effacé, au moment où j'avais parlé, et avait fait place à un nouveau sanglot. Sanglot, qui, je ne sais pour quelle raison, me déchirait le coeur. Au bout de quelques secondes, et sans réfléchir, je pris dans mes bras l'ange qui pleurait devant moi. Elle se blottit contre mon torse et arrêta de pleurer. Je me sentais bien, tout d'un coup, j'étais en paix. Je ne comprenais pas pourquoi le simple fait qu'elle soit toute contre moi, pouvait me procurer un tel bien-être intérieur... mais je voulais que ce moment ne s'arrête jamais.

[Celtika]

Qui suis-je ?

ATTENTION LORSQUE VOUS VERAIS CE SIGNE * C’EST QUE LE NARATEUR NE SERA PAS LE MEME QUE LORS DU CHAPITRE PRECEDANT.

Chapitre 1 : Le jour où tout a basculé

*S’il l’on m’avait dit il y a quelques années que ce jour, qui pourtant avait tout pour être parfait, allait être le premier d’une des périodes les plus noires de toute ma vie.

Ce matin là, je m’étais levée tôt pour aller m’entraîner. Il devait être quatre heures moins dix du matin. Personne chez moi n’était réveillé. Je venais donc de me lever et j’étais partie me laver. Ensuite je mis ma tenue de combat, coiffai mes cheveux puis je pris mon équipement. En sortant de chez moi, je fis un détour par les cuisines pour prendre de quoi manger. Je me dirigeai vers le terrain d’entraînement, en chemin je mangeai le sandwich que je m’étais préparé. J’arrivai à ma destination. J’avais de la chance, aujourd’hui c’était la pleine lune et même si le soleil n’était pas encore levé je voyais comme en plein jour.

Il y avait une légère brise venant de l’orient, dans la foret non loin, la plupart des animaux nocturnes rentraient se coucher et déjà certains oiseaux se mettaient à chanter. Il devait être quatre heures vingt. Je commence à m’échauffer, une centaine de pompes, dix minutes de course a pied, deux cents abdos, voilà j’étais fin prête pour m’entraîner. Je commençai par peaufiner mes différentes techniques de taijutsu, ensuite j’enchaînai sur le nijutsu et le genjutsu, je terminai enfin mon parcours par le dojutsu où je consacrai autant de temps que pour le reste de mon entraînement (en gros la moitié de mon entraînement est un entraînement au dojutsu). J’avais enfin fini et pour une fois il n’était que neuf heures quarante, il me restait donc une bonne demi-heure avant que mon père ne se réveille et vienne voir si j’étais bien dans ma chambre. Je ne préférais même pas imaginer ce qui ce passerait s’il venait à apprendre que je partais en plein milieu de la nuit. Mais pour cette fois j’avais tout mon temps, en général il fallait que je coure comme une déjantée. Il me faut plus d’un quart d’heure pour rentrer chez moi et d’habitude je dois faire ça en moins de cinq minutes alors que je suis complètement crevée.

Je me mis donc en route l’esprit léger. Pour une fois que j’avais tout mon temps j’étais bien décidée à en profiter. Je laissai mes pensées vagabonder entre mes amis, le paysage et lui. Comment ne pas penser à lui. Si je faisais tout ça c’était uniquement grâce et pour lui. Il était le seul qui arrivait à me donner confiance en moi même si on ne le voyait que très peu, j’avais changé. Ce qui avant me semblait impossible, me paraissait désormais tout a fait faisable. Je marchais tranquillement en direction de ma propriété lorsque j’entendis une voix que je connaissais bien.

« Naruto : - Bien !!! On file sans tarder !
Une seconde voix se fit entendre mais j’étais trop loin pour comprendre ce qu’elle disait, je n’entendis que la réponse de Naruto
Naruto : Ok !!! »

Je fus tout d’un coup prise d’une envie irrésistible de courir dans la direction du jeune homme mais j’étais complètement paralysée par ma timidité. Il me fallut cinq bonnes minutes avant de reprendre le contrôle de mes mouvements. Je me dirigeai timidement vers l’endroit d’où provenaient les deux voix. Lorsque j’arrivai a la source de la conversation dont je n’avais entendu que la fin, je vis Sakura entrain de pleurer en regardant quelqu’un qui devait se trouver de l’autre coté des portes. A coté d’elle se tenait Rock Lee qui essayait tant bien que mal de réconforter la jeune fleur. Comme j’avais entendu quelques minutes la voix de l’être qui m’est le plus chère au monde, j’ai tout de suite pensée qu’ils avaient eu une dispute tous les deux. Je décidai donc d’aller voir Sakura pour savoir de quoi il en retournait. En me rapprochant d’elle je pus voir qui était la personne qu’elle regardait. Comme je l’avais pensé elle regardait bien le soleil de ma vie, mais il y avait d’autres personnes avec lui. Il y avait donc Shikamaru, Chôji deux personnes que je connaissais rapidement mais sans plus, ainsi que mon grand frère Neji enfin c’est mon cousin mais je le considère comme mon grand frère et mon meilleur ami et membre de mon équipe Kiba. Je m’étais arrêtée et j’avais laissé mon imagination s’emballer. Je rêvais de mon avenir avec lui, mais mon rêve ne fut que de courte duré. Les sanglots de la fleur de cerise me ramenèrent bien vite à la réalité.

Il me fallut plusieurs secondes d’intense réflexion avant de me décider à aller parler à Sakura. Ni elle, ni Lee ne me remarqua jusqu’à ce que je parle :

« Moi : _Bon…Bonjour…Sa…Sakura-chan, Lee-kun, dis-je avec un petit sourire timide.
Lee : _Bonjour Hinata, dit-il toujours aussi enthousiaste qu’à son habitude!!!
Sakura : _Salut Hinata, murmura t’elle d’une voix faible. »

Elle n’allait vraiment pas bien, je fis signe à Lee de nous laisser entre filles. Et je proposai à la jeune fille d’aller nous assoire sur un banc non loin. Lorsque nous arrivâmes près du banc et que nous nous fûmes bien installées je décidai de me lancer afin de savoir ce qui se passait.

« Moi : _Euh…. J’aimerais te poser une question…s’il te plait, dis-je d’un ton qui laissait paraître malgré moi une pointe d’inquiétude.
Sakura séchant ses larmes sur sa manche : _ Oui… (Reniflement)…bien sur.
Moi, hésitante : _Bien voilà…j’ai entendu Naruto crier tout à l’heure et en… ensuite je… je t’ai vue entrain de…et lui entrain de partir…alors… (Prenant mon courage à deux mains) Es-ce que Naruto et toi vous vous étés disputés ? A-t-il fait quelque chose de mal ? »

Sakura, qui ne pleurait plus à présent et qui avait l’air très surprise par ma question, m’expliqua toute l’histoire. Elle me dit qu’hier soir malgré tous ses efforts Sasuke Uchiha avait déserté le village pour rejoindre Orochimaru un des senines légendaires et le plus dangereux car il était classé criminel de rangs S. Elle m’expliqua aussi qu’elle n’avait pas pu donner l’alerte plutôt car elle avait été assommée. Tsunade-sama avait confié à Shikamaru pour mission de ramener Sasuke avant qu’il ne soit trop tard. La jeune fleur expliqua aussi comment l’équipe avait été formée. Apres toutes les révélations que m’avait faites mon amie, j’étais à la fois rassurée et inquiète. Mes craintes que Naruto et Sakura aient eu une violente dispute n’étaient pas fondées, cependant même si j’avais tort sur ce sujet une grande peur était entrain de naître en moi. Orochimaru avait du envoyer au moins des chunin voir des junin alors comment un groupe de genin dirigé par un chunin qui exécute sa premier mission entend que chef, pourrai revenir indemne. Je ne m’inquiétais pas vraiment pour Shikamaru et Chôji après tout je ne les connaissais pas vraiment. Par contre trois personnes qui me sont chères dont une qui est plus importante que tout au monde pour moi faisaient partie de cette équipe. Mais pour le moment je devais faire quelque chose de beaucoup plus important que penser à eux. Je devais m’occuper de Sakura. Vu l’état dans lequel elle se trouvait je lui dis :

« Moi : _Sakura, je sais que même si on ne se connaît pas vraiment, on se ressemble quand même beaucoup. Je ne sais pas si tu l’as remarqué mais j’aime Naruto de tout mon cœur comme tu aimes Sasuke de tout ton être. Toutes les deux nous sommes seules, enfin il y a bien notre famille et nos amis mais au final le soir lorsque l’on va se coucher on a ce sentiment de solitude et on sait bien quelle en est la raison. Ils ne sont pas la avec nous. Ton problème c’est qu’il est trop obsédé par sa soif de pouvoir et son désir de vengeance, moi pour ma part mon plus grand problème vient de moi-même. Mon manque de confiance en moi et ma timidité m’empêchent de lui dire ce que j’ai sur le cœur. Voilà pourquoi je t’ai dit qu’on se ressemble beaucoup. Aujourd’hui j’ai pris conscience que je n’étais pas la seule à souffrir de cette solitude et dans un sens ça me réchauffe un peu le cœur. Maintenant je ne me ferais pas trop de souci à ta place, Naruto est une personne en qui on peut avoir confiance et étant donné que tu es son équipière tu dois mieux le savoir que moi. Neji même s’il a l’air froid comme ça, c’est une personne sensible et depuis son combat contre Naruto il est devenu beaucoup sociable. En plus Neji est considéré comme le plus jeune génie que Konoha ai connu depuis Itachi Uchiha. »

Je poussai un long soupir et elle me sourit. Bien que j’avais l’impression que le discours que j’avais prononcé était plus pour moi que pour elle je fus assez satisfaite de moi. Surtout que pour une fois j’avais réussi à aligner beaucoup plus qu’une phrase sans bégayer. Après ce constat durant lequel ni Sakura ni moi n’avions parlé, elle me proposa de passer l’après-midi chez elle. Je n’avais pas envie d’être seule aujourd’hui et elle non plus j’en étais persuadée. J’acceptais sa proposition, puis elle me conduisit chez elle. Une fois arrivées chez ses parents, elle me les présenta et puis nous allâmes dans sa chambre. Nous avions passé toute la journée a discuter de Naruto et Sasuke. Au début je me comportais avec elle comme avec n’importe qui mais bien vite mon bégaiement et ma timidité disparurent pour laisser la place à une amitié qui était entrain de naître. Sakura était ma première amie, j’avais bien Kiba et Shino mais ce n’était pas le même genre d’amitié. Nous discutâmes jusqu’au moment où la mère de Sakura nous appela pour prendre un thé. A ce moment je pris conscience de l’heure qu’il était et du fait que je n’étais jamais rentrée après mon entraînement. Je commençais à paniquer, mon père allait me tuer. J’expliquais rapidement à Sakura mon problème puis je lui dis au revoir, je saluai ses parents et je me mis à courir comme une folle jusque chez moi. Je me préparais psychologiquement à recevoir les foudres de mon père lorsqu’au moment où j’allais ouvrir la porte d’entrée j’entendis :

« Hyuga : _ Quoi !!! Vous plaisantez j’espère !!!
Voix : _ Monsieur Hyuga, calmez vous. Je vous le répète les meilleurs médecins s’occupe de Neji, Godaime-sama m’a demandé de vous informer régulièrement car elle sait que votre statut de chef vous empêche de vous déplacer pour prendre de ses nouvelles. »

Je ne pouvais pas en entendre plus. Neji mon cousin, mon frère était à l’hôpital et pour que mon père s’emporte comme ça c’est qu’il devait avoir plus que de simples égratignures. Je courus. Plus vite que jamais. Je ne sais pas comment mais je réussis à atteindre l’hôpital en moins de cinq minutes. Les larmes coulaient à flot sur mon visage, tout le monde me regardait mais je n’y prêtais aucune attention. Une infirmière me demanda ce que j’avais, je ne lui répondis pas. Je me dirigeai directement en zone de soins intensifs. J’avançais toujours dans la bonne direction lorsque je vis un homme qui ressemblait trait pour trait à Shikamaru, probablement son père pensais-je. Je continuai. J’allais bientôt être à leur hauteur lorsque qu’une voix se fit entendre :

« Voix : _Tsunade-sama, j’ai une bonne nouvelle Neji Hyuga est hors de danger….

La pression qui était sur mon cœur s’envola des qu’elle eu fini sa phrase mais elle fut de courte durée.

Tsunade : _Mais ? Ne me fais pas attendre Shizune. Je vois très bien qu’il y a un problème quelque part.
Shizune : _ Et bien…c’est Naruto. Kakashi est revenu avec lui mais il est dans un coma profond.
Tsunade, hurlant de terreur : _ Quoi !!!! Où est-il ? »

A ce moment là je m’évanouis. Lorsque je ma réveillai, j’étais dans une chambre d’hôpital et Sakura était à coté de moi. La première chose que je voulus lui demander c’était des nouvelles de Naruto. Mais elle me pris de court et m’expliqua tout ce qui s’était passé après que je sois tombée dans les pommes. Elle me dit que Tsunade-sama avait fait tout ce qui était en son pouvoir mais que Naruto était quand même resté dans le coma et qu’il y avait très peu de chances qu’il se réveille. Elle m’expliqua aussi que dans le cas où il se réveillerait, il y aurait une possibilité que son cerveau soit endommagé. Les dégâts pouvaient aller de simples trous de mémoire à l’amnésie complète où même qu’il pourrait devenir un handicapé mental. Apres ce qu’elle venait de m’annoncer, je fondis en sanglot dans ses bras. Au bout de quelques minutes je réussis a murmurer emmène moi près de Naruto. Elle me porta a moitié car j’avais du mal à marcher. Lorsqu’on arriva dans sa chambre je me sentis tout d’un coups remplie d’une nouvelle force. Je fais signe à la fleur de me lâcher, puis je me dirigeai vers mon blond aux yeux couleur de l’océan. On aurait dit qu’il dormait en paix. Je m’allongeai à ses cotés et je m’endormis la tête sur son torse.

A partir de ce jour et pendant cinq ans, mes jours étaient partagés entre les missions et l’hôpital. Au début mon père refusait que je reste dormir dans sa chambre, mais je n’ai laissé le choix à personne. Pendant tout ce temps, je crus que je vivais un enfer. Le seul moment où je souffrais moins c’était lorsque Sakura passait nous rendre visite. Elle restait peu de temps généralement mais le peu qu’elle passait avec nous me procurait énormément de plaisir. Je passais mes soirées à pleurer contre son lui et je n’avait de cesse de lui dire combien je l’aimais, que je ne voulais pas le perdre. Je le suppliais de se réveiller, de ne pas me laisser toute seule, mais rien a faire, il ne me répondait jamais. Puis un soir, alors que j’étais en sanglot, je le sentis bouger. Je m’arrêtai de pleurer et je relevai la tête pour voir si j’avais encore une fois imaginé son réveil alors que rien n’était vrai. Mais cette fois c’était bien la réalité après plus de cinq ans il venait de se réveiller. Sans réfléchir une second je lui saute au cou tout en laissant des larmes de joie couler le long de mes joues. Au bout de dizaine de minutes j’arrêtai de pleurer et je commençai petit à petit à desserrer mon étreinte. J’étais désormais face à lui. C’est la que je réalisai que mes cheveux cachaient mon visage. Je dégageai donc ma figure afin qu’il puisse me voir et je lui fis le plus beau de mes sourires tout en lui adressant un regard rempli d’amour. Je m’apprêtais a lui dire tout se que j’avais sur le cœur lorsqu’il dit :

"Naruto : _Qui es-tu ? Est-ce que tu es un ange, venu me chercher, pour m'emmener avec toi ?
Je répondis d'une voix faible et effrayée : _Na...Naruto...kun..."

Je compris a ce moment qu’il m’avait oubliée et je me souvins alors de ce que m’avait expliqué Sakura. Mon sourire s’effaça et je me remis à pleurer de plus belle. Au bout de quelques secondes, il me prit dans ses bras. A cet instant je me blottis contre son torse en m’arrêtant de pleurer. Pour la première fois depuis longtemps je me sentais bien, un bien être que je pensais perdu à jamais. C’est dans cette position que je fini par m’endormir, heureuse qu’il se soit enfin réveillé et qui malgré le fait qu’il avait probablement perdu la mémoire, il ne m’avait pas repoussée bien au contraire.

[Celtika]

Qui suis-je ?

Chapitre 2 : Je ne veux plus être seul

*Un ange, c’est la seule chose qui me venait à l’esprit lorsque je la regardais. Je ne sais pas depuis combien de temps je la contemplais, mais je ne l’avais pas quittée des yeux depuis qu’elle s’était endormie dans mes bras. J’avais tout de même un peu de mal à la voir, la position dans laquelle j’étais commençait à me faire assez mal au niveau du cou. J’essayais donc de me redresser tout en veillant à ne pas réveiller l’ange qui était à mes cotés ou plutôt sur mon torse. Je dégageais un de mes bras pour prendre appui dessus afin de me caler contre le mur. Mais avant de faire cela j’avais mis un de mes bras de façon à ce que sa tête soit dans le creux de mon épaule et ma main sur ses hanches. Voila à présent je pouvais me redresser doucement sans prendre le risque de la réveiller. Je suis enfin dans une position bien confortable et je étais content parce qu’elle dormait toujours. Soudain elle s’est mise à bouger, j’avais peur de l’avoir réveillée malgré mes précautions. Mais en fait elle fit inconsciemment la même chose que moi, elle se mit dans une position qui devait être pour elle beaucoup plus confortable. A présent on était dans les bras l’un de l’autre.

Le soleil finit par se lever, éclairant son merveilleux visage. A ce moment je fus pris d’une irrésistible envie dégager les quelques mèches qu’il y avait sur son visage et de le caresser avec ma main qui était libre. Lorsque je posais ma main sur sa joue, je la sentis frissonner et resserrer son étreinte comme si elle avait peur que je parte loin d’elle. Elle avait la peau douce et encore humide des larmes versées la veille. Sous le passage de ma main ses joues devenaient de plus en plus chaudes, elles prenaient aussi une teinte rose et je sentais sa respiration s’accélérer. Je ne restais pas de marbre non plus. J’avais de plus en plus chaud, du mal à respirer et je sentais mon pouls qui s’emballait. Je ne sais pas pourquoi j’étais dans cet état. Je ne la connaissais même pas, enfin c’est vrai que mon plus vieux souvenir remonte à il y a quelques heures. Mais comment ai-je pus tomber amoureux d’elle en moins de quelques secondes. Parce qu’on n’avait échangé qu’un regard, qu’un sourire, qu’une phrase. Non je ne pouvais pas croire qu’en l’espace de ce laps de temps j’étais… Non je me refusais le droit d’y penser. Apres tout elle était peut être un membre de ma famille ou elle avait sans doute déjà un petit ami. Je ne pouvais pas m’offrir le luxe de tomber amoureux. Pas avant d’en savoir plus.

Et mon souhait allait bientôt être exaucé. En effet, pendant que j’étais perdu dans mes pensées une jeune femme était rentrée dans la pièce. Je ne l’ai remarqué qu’au moment où elle poussa un petit cri qui me fit sursauter et qui eu aussi pour conséquence provoquer un début de réveil chez l’ange qui avait pris mon torse pour son oreiller. Je tournais la tête en direction de la jeune femme qui avait émis ce cri. Je la détaillai juste avant de la fusiller du regard pour ce qu’elle venait de faire. Elle portait des bottes en cuir noir, une jupe noire qui lui arrivait une dizaine de centimètres au dessus des genoux. Elle avait aussi un débardeur rouge qui laissait apercevoir le peu de poitrine qu’elle possédait, au bout de ses mains il y avait une paire de gans noirs. Ses cheveux lui arrivaient juste au dessus de ses épaules, ils étaient rose bonbon. Je me demandais qu’elle genre de fille pouvait oser se faire une telle couleur sans avoir peur qu’on la surnomme malabar, chewing gum ou que sais-je encore. Elle avait des yeux verts et dans l’ensemble elle était mignonne mais sans plus. Pendant que je lui lançais un regard noir dont elle n’avait absolument rien à faire, la jeune femme qui dormais encore il y a quelques minutes desserra son étreinte sans pour autant me lâcher. A cet instant, en parfaite synchronisation, nous dirigeâmes nos regard l’un vers l’autre. La vision qui s’offrait à moi était sublime, en regardant à travers ses yeux blancs j’avais l’impression de tout savoir sur elle, de connaître chacune de ses pensées, de pouvoir anticiper chacun de ses gestes. Je voyais tous les détails de son visage, je sentais mon cœur s’emballer, je ne contrôlais plus aucune partie de mon corps. J’allais bientôt déposer un baiser sur ses lèvres, mais elle me prit de court. Elle avait déjà parcouru la moitié du chemin qui nous séparait et je m’apprêtais à faire le reste lorsqu’un toussotement se fit entendre. Par réflexe nous tournâmes tous les deux la tête dans la direction d’où provenait le bruit. L’ange qui me tenait toujours dans ses bras et vice versa dit :

« Ange : _ Bonjour Sakura-chan, avec une légère pointe de honte dans la voix.
Moi : _Bonjour, dis-je avec un ton qui laissait transparaître mon agacement et ma méfiance.
Sakura : _Bonjour Hinata-chan, dit elle d’un ton enjoué qui passa à un ton plus colérique lorsqu’elle s’adressa à moi. Bonjour monsieur le grinchon lorsque je me réveille !
Moi : _….
Hinata : _Je crois que…. tu devrais peut être…. prévenir Tsunade-sama…. non ?
Sakura : _Oui tu as raison, je vais la prévenir. A toute a l’heure, et faites pas de cochonneries pendant que je suis pas la, compris ? »

Elle sortit de la chambre en me fusillant du regard et un adressant un magnifique sourire à Hinata.

« Hinata : _Désolée… elle est un peu mère poule avec moi…
Moi : _ Ecoute je veux pas te faire de la peine mais….
Hinata : _Mais ? dit elle en laissant clairement sentir qu’elle avait très peur de se que j’allait dire.
Moi : _Voilà, je ne me souviens de rien, ni de toi, ni de la fille aux cheveux roses. Je n’ai aucun souvenir qui soit plus vieux que lorsque j’ai ouvert les yeux hier. »

Quelques larmes coulèrent le long de ses joues à l’entente de ma phrase. Lorsque je vis ces gouttes ruisseler sur son visage, je ressentis comme une lame qui me transperçait le cœur. Je ne supportais pas cette vision. Je pris donc un bout du vêtement que je portais pour essuyer ses larmes tout en lui demandant pardon. Elle posa sa main sur la mienne, retira le tissu que je tenais puis elle embrassa ma main. Je fus alors parcouru d’un frisson accompagné d’une bouffée de chaleur. C’est à ce moment qu’une bonne femme avec une poitrine prédominante, de longs cheveux blonds et une bouteille de saké à la main fit son entrée dans la pièce accompagnée par miss chewing gum.

« Bonne femme : _Alors c’était donc vrai, notre grand dormeur s’est enfin réveillé.
Sakura : _Hinata, tu viens avec moi je pense que tu a besoin de te refaire une beauté^^
Hinata : _Oui…j’a…j’arrive.
Moi : _.... *elle s’est pas vue celle la, c’est plutôt elle qui aurait besoin de se refaire une beauté*
Sakura : _On revient tout à l’heure ne t’inquiète pas, qu’elle me lança lorsqu’elle vis le regard noir que je lui avais lançais, Tsunade-sama, dit elle en saluant la bonne femme avant de sortir avec à son bras Hinata.
Tsunade : _ Bien maintenant qu’on est plus tranquilles, il va falloir que tu répondes à plusieurs questions et surtout que tu écoutes bien ce que je vais te dire.
Moi : _ Comme vous voulez, mais avant vous devez savoir une chose. »

Je pris une profonde respiration puis j’expliquai à la bonne femme que je ne possédais aucun souvenir. Elle écouta le peu que j’avais à dire puis comme elle n’était pas complètement convaincue de mon amnésie, elle me fit donc passer une bretelle d’examen. Une fois qu’elle était sûre que je n’avais aucun souvenir, elle m’expliqua les grandes lignes de mon passé. Je m’appelais donc Naruto Uzumaki, je trouvais que j’avais un prénom bizarre enfin c’était comme ça que je m’appelais donc j’allais bien devoir faire avec. J’appris que j’étais orphelin, là j’eus un sentiment contradictoire : d’un coté j’étais content parce que cela signifiait que la jeune femme avec qui j’avais passé la nuit n’était pas de ma famille, d’un autre j’étais triste car il n’y avait personne qui m’attendait chez moi et donc j’étais définitivement seul. Elle me dit aussi que je faisais parti des ninja de Konoha, là ça m’a scotché. À ma connaissance un ninja est une personne entraînée à exécuter diverses missions d’assassinat et autres. Elle me dit ensuite que demain je passerais un test pour savoir si j’étais apte a reprendre les mission. A ce moment là je lui dis :

« Moi : _ Euh…Je sais que je ne suis pas médecin mais lorsqu’une personne sort d’un coma profond, il ne faut pas attendre une certaine période afin qu’il puisse retrouver toutes ses fonctions motrices ? * D’où je sors tout ça moi ? Depuis quand je suis calé en médecine alors que je suis même pas fichu de me rappeler mon propre nom ?*
Tsunade : _ … ….
Moi : _ ???
Tsunade : _Sors de ton lit.
Moi : _Pourquoi ?
Tsunade : _Fais ce que je te dis et sors de ton lit. »

J’étais complètement étonné par sa demande mais je ne me fis pas prier plus longtemps. J’utilisai mes bras pour mettre au bout du lit. Puis je pris une profonde inspiration et me laissai glisser jusqu’au sol qui était a moins de cinq centimètres de mes pieds. Chose qui m’étonna, je tenais parfaitement sur mes pieds. Je fis un pas en avant puis deux, je n’en revenais pas. Comment pouvais-je marcher normalement a me voir on aurait dit que je venais de sortir d’une sieste tout ce qu’il y a de plus banal et non pas d’un coma qui avait duré plus de cinq ans.

« Tsunade : _Bien comme tu peux le constater tu es parfaitement capable de te déplacer. Je t’enverrai demain une personne qui te conduira la où tu passeras les tests.
Moi : _Madame Tsunade, puisque je peux marcher, serait-il possible que je rentre chez moi dès aujourd’hui ?
Tsunade, en soupirant : _ Quelqu’un passera en début d’après-midi avec des vêtements a ta taille et te conduira jusque chez toi.
Moi : _ Merci Madame. »

Je passai le reste de la matinée à penser à tout ce que j’avais appris sur moi et surtout je pensais à elle. A la douceur de ses joues, la tendresse de son regard, la chaleur que dégageait son sourire, son parfum enivrant qui c’était imprégné sur ma blouse d’hôpital. Je pensais à elle jusqu’à ce qu’une personne frappe à la porte. Je lui dis d’entrer, c’était bonbon rose. Elle venait me chercher pour m’emmener chez moi. Elle me donna un survêtement orange, c’était un truc horrible mais bon j’avais que ça à ma disposition. Apres m’être habillé tant bien que mal parce que mon gentil malabar n’avait pas été capable de me donner des vêtements à ma taille, nous sommes allés à l’accueil où je dus remplir plein de formulaires. Apres ça elle m’emmena jusque devant un restaurant qui s’appelait Ichimaru. Je me demandais pourquoi elle m’avait conduit là mais je préférais observer plutôt que de poser des questions. Je suivis Sakura à l’intérieur et compris très vite pourquoi elle m’avait emmené ici. En effet il y avait dans ce commerce une jeune femme d’environ dix-huit ans, un corps parfaitement proportionné, elle avait une paire de bottes noires, un jean bleu foncé, un débardeur noir avec un symbole dessus et une veste avec le même symbole au niveau des épaules et dans le dos. Ses cheveux ébène descendaient jusqu’au creux des reins, deux mèches encadraient son visage et faisaient ressortir ses merveilleux yeux blancs qui éclairaient mon âme tels des étoiles illuminant les ténèbres à la nuit tombée. A ses cotés se tenaient cinq jeunes hommes, deux personnes beaucoup plus mures et trois jeunes femmes.

Sakura fit les présentations et commença par les filles. Il y avait Temari, une belle blonde qui avait du caractère et qui était la plus âgée des jeunes femmes du groupe. Ino, une blonde avait l’air d’être la commère de service, Tenten était un vrai garçon manqué qui n’arrêtait pas de jeter discrètement des coups d’œil à un brun aux yeux blancs comme Hinata et qui d’après ce que m’avait dit Sakura s’appelait Neji est il était le cousin de mon ange. Il y avait aussi une personne habillée d’une horrible combinaison verte et qui se prénommait Rock Lee, on avait aussi Kiba et son chien Akamaru, Shino un passionné d’insecte, Shikamaru un feignant au QI de 200, Chôji lui avait l’air d’être un bon vivant vu qu’il n’arrêtait pas de manger. Les deux vieux était Kakashi Hatake un type qui portait un masque et qui lisait tout le temps un bouquin et enfin un sorte d’ermite qui avait les yeux souvent fixés sur les jeunes demoiselles présentes dans le restaurant. Ils voulaient que je vienne manger avec eux et bien qu’au début je refusai, mon ventre me trahit en se mettant à crier famine et le beau sourire d’Hinata acheva le peu de volonté qu’il me restait. Nous nous installâmes à une table et après un long moment de réflexion pour savoir ce que j’allais commander je finis par demander :

« Moi : _Euh…. Es-ce que vous pourriez me conseiller un plat s’il vous plait ? »

Ils me regardaient tous avec une tête genre je venais de dire une débilité.

« Moi : _Je vous rappel que j’ai perdu la mémoire, alors je ne connais pas mes goûts et même les goûts des plats comment voulez vous que je puisse faire un choix ?
Hinata : _Habituellement tu commandais des ramènes.
Moi : _Merci Hinata. »

A ce moment tout le monde regardait Hinata comme si elle venait d’accomplir un miracle en me répondant. Apres tout redevint normal enfin je pensais que tous étaient redevenus normaux bien que je ne savais pas s’ils se comportaient de cette manière habituellement. Il me fallut peu de temps pour cerner le caractère des personnes m’entourant. Shikamaru comme me l’avait dit Malabar était feignant, mais il n’avait aucun problème pour suivre et participer au divers débats qui eurent lieu lors du repas. Chôji parlait peu, il était trop occupé à manger pour discuter. Neji, lui, était un véritable mort je ne l’ai entendu parler que trois fois durant tout le repas et son visage était toujours dénué de tout sentiment. Shino était comme Neji mais parlait un peu plus. Kiba lui n’arrêtait pas de sortir plein de blagues plus ou moins drôles, il devait être le comique de la bande. Lee parlait sans cesse de la jeunesse du printemps avec Tenten qui essaye de faire parler Neji. Ino sermonnait Chôji sur le fait qu’il devait manger moins tout en discutant avec Sakura, Hinata et moi. Temari écoutait les différentes conversations et de temps en temps elle tapait Shikamaru. Quand à Kakashi et Jiraya, ils débattaient sur la femme idéale. A la fin du repas j’avais englouti trois bols de ramène et on avait tous bu du sake sauf Lee. Il commençait à se faire tard et la nuit n’allait pas tarder à tomber. Les personnes les moins bourrées s’organisaient pour savoir qui allait ramener qui. Sakura fut ramenée chez elle par Lee, Neji raccompagna Tenten, Chôji parti avec Ino, Shikamaru s’occupa de Temari et Kiba ramena Kakashi et Jiraya qui étaient de loin les plus saouls. Hinata quant à elle qui n’avait pas abusé de l’alcool me proposa de me montrer où j’habitais car heureusement pour moi Malabar n’était plus en état de me guider.

[Celtika]

Nous partîmes donc ensemble. Sur la route elle me raconta l’histoire de Konoha et des divers lieux que nous croisions. Au bout d’une petite demi-heure, nous étions arrivés devant mon appartement, il devait être dix-huit heures environ. Elle allait me laisser pour rentrer chez elle mais je réussis à la convaincre de rentrer prendre un verre. Bien que je m’attendais à ce que l’appart soit un peu poussiéreux, je fus forcé de constater que j’étais loin de la réalité. En effet, on aurait dit que toutes les pièces étaient des entrepôts. D’horribles combinaisons oranges traînaient, la vaisselle était empilée dans le lavabo, de la nourriture pourrie était éparpillée un peu partout. Le tout était recouvert d’une épaisse couche de poussière. Je lui demandai pardon pour le désordre et de m’accorder quelques minutes pour que puisse mettre un peu d’ordre chez moi. Apres plusieurs minutes de bataille acharnée pour tout ranger Hinata me proposa son aide. Je refusai dans un premier temps prétextant qu’elle était mon invitée et que par conséquent elle n’avait pas à m’aider à ranger. Mais au bout de dix autres minutes elle revint et je fus forcé d’accepter son aide car il m’était impossible de rendre cette endroit correct assez rapidement tout seul. Nous nous mettions donc au travail. Apres plus de six heures de lessive intensive ce qui était une véritable décharge ressemblait maintenant à un beau petit studio. Comme j’avais au début invité Hinata pour à boire un verre, je lui en servis un. Pendant qu’elle buvait un silence pesant s’était installé. Ne pouvant plus supporter cette atmosphère elle me dit qu’il se faisait tard et qui allait falloir qu’elle rentre. J’eu un pincement au cœur lorsqu’elle prononça ces mots. Je la raccompagnai puis lui dis au revoir et elle partit. Voilà, à présent j’étais chez moi, tout seul. Rien que moi et ce studio sans vie. Dès que cette pensée me traversa l’esprit, j’eus une révélation. Je sortis de chez moi en courant pour rattraper Hinata qui heureusement pour moi, avait pris tout son temps pour rentrer chez elle. Elle venait à peine de sortir de l’immeuble en réalité lorsque je criai :

« Moi : _Hinata, attends s’il te plait !!!
Hinata : _Na… Naruto-kun ?
Moi : _Euh… Je sais que se que je vais te demander va te paraître bizarre mais… pourrais tu dormir chez moi s’il te plait ?
Hinata rougissante : _ Je… je…
Moi : _Je sais que ma demande peut être gênante, mais je… je ne veux plus être seul. Mais je comprendrai que tu préfères rentrer chez… »

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase qu’elle avait posé deux de ses doigts sur mes lèvres pour me faire taire et avait dû par conséquent du se rapprocher de moi. Nous n’étions qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Bien qu’il devait faire environs dix degrés je mourrais de chaud. J’avais une envie folle de la prendre dans mes bras et de sentir de nouveau son merveilleux parfum ainsi que la chaleur que dégageait son corps. Elle se rapprocha un peu plus de moi tout en retirant tous doucement sa main de ma bouche et dit qu’elle était d’accord pour dormir chez moi ce soir. Il me fallut plusieurs minutes avant que l’information n’arrive jusqu’à mon cerveau qui était trop occupé à admirer la beauté angélique d’Hinata. Apres avoir retrouvé le contrôle de mon corps nous rentrâmes chez moi. Nous avions dû passer une bonne heure à discuter avant de décider d’aller dormir. Comme je n’avais qu’un simple lit à une place je dis à Hinata de prendre le lit et que j’allais dormir sur une chaise, n’ayant pas de canapé. Elle refusa tout simplement de prendre le lit, après un long débat je fini par céder. De toute façon même si elle avait eu le dernier mot, j’avais déjà mon petit plan pour la faire dormir dans le lit et que je puisse récupérer les chaises. Elle partit se laver puis j’en fis de même une fois la salle de bain libre. Ensuite nous partîmes nous coucher. Lorsque qu’il fut dans les environs d’une heure du matin et que j’étais sur qu’Hinata dormait. Je sortis du lit et je la portai doucement dans mes bras afin de ne pas la réveiller. Elle avait une peau extrêmement douce et blanche, on aurait cru voir une poupée en porcelaine. Je venais de la poser dans le lit et je m’apprêtais à aller me coucher sur une chaise lorsque je sentis une pression autour de mon cou. Je relevai la tête et je vis deux magnifiques yeux blancs.

[Celtika]

Qui suis-je ?

Chapitre 3 : Le test

*Nous étions là entrain de plonger nos regards l’un dans l’autre. Tendresse, amour, peur, incertitude, voila ce que je lisais dans ses yeux bleutés. Naruto s’approcha tout doucement de moi, trop doucement à mon goût. Les secondes qui passaient semblaient être des heures, les minutes des mois. Tout mon corps marchait au ralenti et à toute vitesse en même temps. J’avais chaud, je sentais mes lèvres brûler d’un désir ardent. On n’était plus qu’à quelques millimètres l’un de l’autre. Je frissonnais au contact de son souffle chaud sur ma peau juste avant de me donner corps et âme à lui au moment où nos lèvres se rencontrèrent. Aucun mot ne pouvait décrire ce que je ressentais à ce moment là, une seule chose était sûre. J’étais, pour la première fois de ma vie, heureuse. Toutes ces années que j’avais passées à l’admirer de loin puis à l’attendre lors de son coma, tout ce temps passé prenait enfin un sens. Je n’avais plus aucun doute, je lui appartiendrais jusqu’à ma mort car il était l’homme de ma vie. Après de longues minutes qui m’avaient semblées pourtant très courtes, nous dûmes nous séparer à mon grand malheur. J’ouvris mes yeux pour être sûre que je ne rêvais pas. J’étais sûre d’être dans un autre monde, bien que je voyais tout l’amour qu’il y avait dans cet océan bleuté. C’était trop beau pour que j’arrive à y croire. Une de ses mains me caressa la joue et je ne pus m’empêcher de fermer les yeux afin de savourer pleinement cette caresse. Il s’était à présent allongé contre moi tout en continuant ses caresses. Je me blottis alors contre son torse musclé avant de m’endormir.

Le soleil venait à peine de se lever que je m’étais déjà réveillée. Cela devait faire une bonne heure que je le regardais dormir. Il dormait si paisiblement, ses cheveux blonds qui lui arrivaient jusqu’aux épaules étaient coiffés comme il y a cinq ans toujours en bataille. On aurait pu le confondre avec Yondaime s’il n’avait pas ces petites moustaches qui le rendaient si craquant. J’étais perdue dans ma contemplation lorsque je sentis les premières lueurs du jour réchauffer ma peau. A contre cœur je me séparai des bras de mon bien aimé tout en veillant à ne pas le réveiller. Je me dirigeai vers la salle de bain, pour me préparer, rien de tel qu’une bonne douche pour se remettre les idées en place. Une fois que j’étais fin prête, j’allai regarder s’il y avait de quoi faire un bon petit déjeuner. Malheureusement ce n’était pas le cas. Je pris la décision d’aller acheter de quoi faire à manger pendant qu’il dormait. Je laissai quand même un mot pour qu’il ne s’inquiète pas de mon absence au cas où il se réveillerait pendant mon absence. Je déposai un baiser sur son front et je posai la lettre bien en évidence à coté de lui. Il était environ sept heures du matin et la plupart des commerces ouvraient entre six heures et huit heures. Je trouvais rapidement une épicerie et il me fallut moins d’une demi-heure pour prendre ce que j’avais besoin. Sur le chemin du retour je croisai ma meilleure amie Sakura. Elle se rendait justement chez Naruto et fut bien surprise lorsque je lui racontai notre petite soirée en tête-à-tête. A notre retour chez Naruto nous vîmes que ce dernier dormait toujours. Sakura et moi préparions le petit déjeune lorsque mon beau dormeur se réveilla. A ce moment je laissais Sakura pour me jeter dans les bras de mon amour qui ne comprenait pas tout de suite ce qu’il se passait. Après avoir repris ses esprits il me fit un tendre sourire avant de déposer un baiser sur mes lèvres qui fut de courte durée puisque Sakura nous rappela sa présence en toussant. Elle avait l’air un peu gênée par la situation. Naruto étant en caleçon et moi j’étais allongée sur lui avec mes mains qui se baladaient sur son torse.

« Naruto : _Bonjour Hinata et…Sakura… dit-il tout étonné de voir Sakura chez lui.
Hinata : _Bon…jour Naruto… kun, dis-je gênée par la situation.
Sakura : _Bonjour Naruto, je suis ravie que tu t’aperçoives de ma présence, dit-elle d’un ton soulignant qu’elle était vexée qu’il ne l’ait pas remarquée plutôt.
Naruto, qui avait repris son sérieux : _Que fais-tu ici ?
Sakura, encore plus vexée par cette question : _Rien j’étais juste venue voir comment s’était passée ta première nuit en dehors de l’hôpital et comme tu dormais j’étais entrain de te préparer ton petit déjeuner mais on dirait que j’aurais mieux fait de ne pas me soucier de toi.
Naruto : _Hum… Merci… »

Il m’embrassa puis partit se laver. Moi j’étais encore gênée par la scène qui venait de se passer. Sakura me fit un grand sourire pour me dire qu’elle ne m’en voulait pas de l’avoir oubliée lorsqu’il s’est réveillé. Je me remis donc à la préparation du petit déjeuner avec elle. Dix minutes plus tard tout était fin prêt et Naruto avait fini de prendre sa douche mais je l’entendis soupirer lorsqu’il ouvrit son armoire pour s’habiller. A première vue il semblait qu’il n’y avait aucun vêtement à sa taille et en plus il n’y avait que ses veilles combinaisons oranges que je trouvais pourtant très belles sur lui. Il prit donc son petit déjeuner avec seulement un tee-shirt ne voulant pas mettre le reste des vêtements trop petits et moches d’après lui. Sakura nous expliqua qu’elle était venue pour dire à Naruto où il devrait se rendre en début d’après-midi pour passer le test dont lui avait parlé Tsunade-sama. Comme on avait du temps je proposai à Naruto de sortir lui acheter des vêtements plus à son goût mais surtout à sa taille. Nous partîmes donc au magasin de vêtements le plus proche après que Sakura soit partie pour voir Tsunade. Dans le magasin Naruto choisit diverses tenues qui contrairement à son ancien jogging étaient loin d’être entièrement oranges. Apres plusieurs essais au cours desquels Naruto n’avait cessé de me demander ce que je trouvais qu’il lui allait bien. Ce qui pour moi était absurde puisque je trouvais que quel que soit ce qu’il portait ça lui irait toujours à merveille. Il finit par acheter cinq jeans en noir ou en bleu, sept tee-shirts dont deux noirs, deux bleus, deux rouges et un orange. Il prit aussi une veste en cuir noir ainsi que des chaussettes, des caleçons, trois ceintures et une paire de vans. Il ne s’inquiétait par trop du prix que ça allait lui coûter car après cinq ans sans toucher à son argent, son compte en banque s’était assez bien rempli. Nous profitâmes de cette sortie pour acheter au passage de quoi remplir le frigo qui était un peu vide. Une fois rentré Naruto partit se changer pendant que je rangeais les courses. Je venais de finir lorsque je sentis deux bras forts m’enlacer suivis d’un tendre baiser dans mon cou. Après plusieurs minutes de tendres baisers Naruto me proposa d’aller faire un petit pique-nique dans la clairière dont Sakura nous avait parlé ce matin. J’acceptai et en quelque seconde le temps de prendre de quoi faire deux trois sandwichs, nous étions sortis. Nous marchions l’un dans les bras de l’autre ma tête sur son épaule.

La clairière était assez vaste et un ruisseau la traversait. Nous nous installâmes à la lisière de la forêt. Nous discutions de tout et de rien en mangeant. J’évoquais mes souvenirs et il m’écoutait attentivement en faisant parfois des commentaires qui me faisaient mourir de rire où alors je devenais toute rouge. Le temps passa très vite et nous ne remarquions pas l’arrivée de nos amis jusqu’à ce qu’ils décidèrent de nous faire savoir qu’ils étaient là.

« Kakashi : _Yo les jeunes, on ne vous dérange pas trop ? dit-il en nous montrant toute la petite troupe qui était derrière lui. »

Je virai au rouge en me voyant que Neji était là, ainsi que plusieurs de nos amis. Il y avait Shikamaru, Sakura, Lee, Tenten et Kiba.

« Naruto : _Salut, dit-il d’un ton ne laissant transparaître aucune émotion.
Moi : _Bonjours…tout… le monde. Vous…allez…bien ? dis-je me sentant un peu honteuse de m’être laissée surprendre.
Tous sauf Neji, Kakashi, Naruto et Moi : _Bonjour, disaient-ils d’un ton plus ou moins enthousiaste.
Kiba, avec un regard légèrement pervers : _ Lors, vous ne traînez pas en besogne les… Il n’eu pas le temps de finir sa phrase que Sakura l’avait déjà envoyé par un coup de poing manger un arbre.
Kakashi : _Sakura tu devrais sérieusement penser à apprendre à te contrôler, tu finiras par le tuer si tu le frappes à chaque fois qu’il va dire une connerie.
Sakura : _Je sais mais c’est plus fort que moi, dit-elle en souriant.
Kakashi : _ Bien si nous commencions, dit-il en s’adressant à Naruto ?
Naruto, en se relevant : _J’écoute.
Kakashi : _ Alors laisse moi t’expliqué. Tout d’abord Lee va te faire passer divers tests et ensuite tu feras un petit combat contre Neji. Une fois que tout cela sera fait, je t’expliquerai la suite. »

Lee fit une batterie de tests à Naruto allant d’une course à pied sur vingt kilomètres en moins de 10 minutes à cinq cent pompes en 6 minutes et plein d’autres tests dans ce genre où Naruto n’arriva pas à faire mieux que la moitié de ce qu’il lui était demandé. Kakashi lui laissa dix minutes de pose puis son combat contre Neji commença. Ils étaient tous les deux mis en position de combat. J’avais très peur pour Naruto et la fleur de cerise me disait de ne pas m’en faire. Mais je connaissais bien Neji et je savais que même si c’était un test il n’irait pas de main morte contre Naruto. Bien qu’il était reconnaissant à Naruto de lui avoir ouvert les yeux, il avait quand même mal digéré sa défaite. Le combat débuta et malheureusement j’avais raison. Neji enchaîna les coups ne laissant jamais le temps à mon ange de se remettre en position de défense. Cela faisait maintenant un quart d’heure que je voyais mon blond se faire battre sans que je ne puisse rien faire. Neji pour une fois avait arrêté de le frapper et il attendait que son adversaire se relève. Mais il ne bougeait plus, il était allongé au sol immobile. J’allais demander à Kakashi-sensei d’arrêter ce combat sans sens mais je vis à ma grande surprise que Naruto se relevait. Il cracha un peu de sang qui était dans sa bouche puis se mit en position face à Neji attendant son attaque. Mon cousin ne se fit pas prier donna un voilant coup de poing dans l’estomac de celui qui lui faisait face. Naruto avait du mettre toutes ses forces pour ne pas être projeté par la violence du coup qu’il venait de recevoir. Il était à présent penché sur Neji et je pouvais voir un fil de sang couler depuis sa bouche jusqu’au sol. Je fus surprise de voir apparaître à ce moment là un sourire sur le visage de mon bien aimé. Il releva la tête tout en gardant ce sourire pour voir Neji qui tout comme moi et les autres personnes présentes ne comprenait pas pourquoi il souriait. Soudain alors que tout le monde était occupé à s’interroger sur son sourire il envoya un violent croché du droit que Neji ne pus éviter à cause de sa trop grande surprise et du fait que Naruto se trouvait à la base à moins de quelques centimètres de lui. Sur le coup Neji fut sonné et Naruto enchaîna divers coups avant de l’envoyer mordre la poussière avec un upercute. Ensuite Naruto s’écroula parterre. Il nous fallut à tous plusieurs minutes avant de réaliser ce qu’il venait de se passer. Naruto avait réussi à battre Neji uniquement grâce à une ruse. Il avait volontairement laissé Neji lui asséner ce coup de poing dans l’estomac pour être sûr qu’il ne pourrait éviter son attaque et son sourire était là uniquement dans le but de le déstabiliser. Autant dire que sa stratégie avait correctement fonctionné.

Une demi-heure après ce combat plus que bizarre Sakura avait soigné nos deux blessés enfin surtout Naruto qui était dans un piteux état. Neji, lui, était surtout blessé dans sa fierté de s’être laissé avoir comme un débutant. Moi j’étais à présent dans les bras de mon homme et je le félicitais en l’embrassant tendrement pour sa victoire plus que surprenante. Kakashi voyant que tout le monde était enfin rétabli prit la parole.

« _Bien, Naruto comme je le pensais tu es loin d’être au niveau au quel tu étais il y a cinq ans. Malgré le fait que tu sois toujours capable de sortir un plan farfelu dont tu es le seul à avoir le secret. Maintenant que les tests sont finis je vais pouvoir t’expliquer ce qui va se passer pour toi tout au long du prochain mois…
Naruto : _ Ok, dit-il en souriant pendant que Kakashi marquait une pose.
Kakashi : _ L’hokage m’a chargé de mettre au point par rapport aux résultats du test que tu viens de passer, un programme de remise à niveau. Comme tu le sais tu as perdu la mémoire mais je dois t’apprendre qu’il existe un mémoire physique que…
Naruto : _ Dis-moi, es-ce que cette fameuse mémoire physique expliquerait le fait que j’aie pu faire deux trois techniques de taijutsu alors que je ne me souviens pas de leur nom ou même de les avoir apprises ? Et cela expliquerait aussi mes abdos par très durs certainement mais qui sont quand même présents sur mon corps ? dit-il en coupant Kakashi.
Kakashi, en souriant : _ C’est exactement ça.
Naruto : - …
Kakashi : _Bien comme tu as compris cet état de fait je vais pourvoir passer directement à ton programme. Pendant un mois à partir de demain tu vas suivre le plan que je vais te donner. Tous les matins tu t’entraîneras avec Lee et Neji au taijutsu pendant trois heures. Ensuite tu seras avec Tenten, elle t’apprendra le maniement des différentes armes du shinobi. Après tu auras une pose d’une demi-heure pour manger et ce sera au tour de Shikamaru de t’enseigner les stratégies de base que se doivent de connaître les ninja de niveau moyen. Son cours durera jusqu'à seize heures. Sakura et Hinata s’occuperont de te faire maîtriser ton chakra et elles te montreront les nijutsu et genjutsu de base pendant trois heures. Kiba lui t’entraînera le vendredi et le samedi à l’art de la filature ou de la traque comme tu préfères. Le dimanche sera une journée de repos pour toi. La dernière semaine sera différente des précédentes car je serai ton unique sensei à ce moment là et je t’expliquerai pourquoi uniquement dans trois semaines. Une fois ce mois d’entraînement fini tu passeras de nouveau des tests beaucoup plus durs que ceux d’aujourd’hui. »

Après avoir donné toutes les informations à Naruto, Kakashi et les autres partirent. Il ne restait plus que Sakura, Naruto et moi. Nous prîmes nos affaires avant de rentrer à notre tour mais avant nous fîmes un détour chez moi pour que je puisse prendre deux trois vêtements. Une fois arrivé mon bel apollon se dirigea vers la salle de bain pour se doucher. La fleur de cerise et moi nous mirent d’accord sur l’heur à laquelle nous devions nous revoir le lendemain pour préparer nos cours. Ainsi je la reverrais tous les jours où nous aurons cours chez elle à dix heures afin de nous préparer. Lorsqu’elle fut partie je commençai à faire le dîner. J'entendais l'eau qui coulait dans la salle de bain pendant encore quelques minutes jusqu'à ce que le robinet fut tourné dans un bruit sourd. Peu après je le vis sortir avec pour seul vêtement un jean et une serviette avec laquelle il se séchait les cheveux. Comme il n’avait pas mis de tee-shirt j’ai une vue imprenable sur son torse dévoilant ses formes parfaites ce qui me fit rougir fortement. Il me regarda tendrement ce qui me gêna encore plus. Il posa la serviette autour de son cou puis il s'approcha de moi, me bousculant doucement, prenant au passage le couteau que je tenais faiblement. Il me dit alors qu’il m’avait fait couler un bon bain qui n’attendait que moi. Il ajouta qu’il allait finir ce que j’avais commencé si je lui laissais des instructions. Bien que surprise par toute l’attention dont il me faisait part je réussis à lui expliquer ce qu’il devait faire sans trop bégayer. Une fois que j’étais sûre de lui avoir tout dit, je partis prendre le bain qu’il m’avait préparé. J’étais tellement bien que je ne vis pas le temps passer, je dus rester une bonne heure avant de sortir. Je mis un shorty noir avec de la dentelle rouge, ainsi qu’un soutien gorge de la même couleur et une petite robe mauve qui m’arrivais à mi-cuisse avec de fines bretelles, cintrée et douce au toucher. Je me fis une tresse et je me regardai une dernière fois dans le miroir. J’avais peur d’en avoir trop fait. Qu’allait-il penser en me voyant sortir comme ça alors qu’il ne portait qu’un simple jean noir ? Au moment de sortir de la salle de bain je n’eus pas la force de garder les yeux ouverts.

Pour lire la Fin du chapitre 3

[Celtika]

Qui suis-je ?

Chapitre 4 : Une demande qui sort de l’ordinaire

Ce matin là nous nous sommes levés de bonne heure, bien qu’il nous ait fallu beaucoup d’efforts pour nous séparer. J’étais encore toute chamboulée par ce qui c’était passé la veille. Je n’arrivais tout simplement pas à réaliser et Naruto était dans le même état que moi. On se posait plein de questions et on ne savait pas quoi se dire. On avait dû se contempler pendant un long moment avant que je ne réussisse à dire un mot, à le remercier pour ce qu’il m’avait offert hier. Il me sourit puis il me murmura :

« Ne me remercie pas, car tu es la femme que j’aime et qui me remplit de joie. Tout ce que je ferai à présent, je le ferai pour te rendre heureuse. Telle est la promesse que je te fais aujourd’hui. »

Sur ces mots il me donna un tendre baiser et il partit prendre une douche. Je restai allongé, songeuse aux derniers événements qui s’étaient produits dans ma vie. Tout avait l’air d’être un rêve, d’être le rêve que je faisais depuis qu’il était dans le coma. Mais ce n’en était pas un. Je me levai et je me mis à la recherche de mes sous-vêtements. Une fois que j’avais mis mon shorty et mon soutient gorge, je jetai un rapide coup d’œil sur le dîner que Naruto nous avait préparé et que finalement nous n’avions pas eu le temps de manger. Je fus assez surprise de voir qu’il s’en était très bien sorti. Je mis ce qui était conservable au frais et je jetai le reste avant de ranger un peu la maison que nous n’avions pas vraiment épargnée lors de nos ébats. Je venais de finir et Naruto sortit de la douche à croire qu’il s’était arrangé pour que je fasse tout le boulot. J’allais lui dire qu’il aurait pu m’aider, lorsque je remarquai la façon dont il me regardait. C’était un regard de désir rempli de tendresse. Je m’aperçus alors que j’avais oublié de mettre ma robe et mes joues prirent soudain une teinte rose. Il s’avança vers moi me prenant dans ses bras. Il déposa un léger baiser sur mes lèvres puis il me sourit en me disant qu’il allait faire le petit déjeuner et que je pouvais aller me laver. Apres quelques secondes, je lui obéis et je me fis couler un bon bain. Une fois mon bain fini je m’habillai d’un jean noir avec un débardeur de la même couleur et par-dessus un tee-shirt quelconque assez large pour cacher les formes de mon corps. Le petit déjeuner se passa rapidement Naruto avait été à la boulangerie acheter des croissants et des pains en chocolat pendant que je prenais mon bain. Il m’avait demandé pardon pour ne pas avoir fait un vrai petit déjeuner mais comme il devait partir pour commencer son apprentissage il n’avait pas pu mieux faire. On avait discuté sans dire un mot pendant le repas. On parlait sans vraiment communiquer, c’était comme un jeu dont nous étions les seuls à connaître les règles. Un jeu de regards, de gestes, de sourires, un jeu de deux amoureux. Lorsqu’il fut huit heures Naruto partit prendre sa première leçon avec Lee et Neji, moi je restai à l’appartement faire un peu de rangement avant de partir rejoindre Sakura.

Dix heures, j’étais arrivée exactement à l’heure prévue. La fleur me fit entrer chez elle et je saluai ses parents avant de monter préparer nos cours. Mon amie avait déjà commencé à mettre au point nos cours pendant que j’étais en chemin. Elle allait m’expliquer ce qu’elle avait déjà fait mais je l’interrompis. C’était plus fort que moi il fallait que je lui dise ce qui m’était arrivé la veille. Elle ne m’interrompit à aucun moment, buvant chacun de mes mots ne perdant pas une seule miette de mon histoire. Lorsque j’eus fini mon récit elle me regarda comme si j’étais évadée d’un asile pour fous. J’étais étonnée de la réaction de mon amie, je pensais qu’elle serait heureuse d’apprendre ce qui m’arrivait mais au lieu de ça :

« Sakura : _Je… Comment…Comment as-tu pus faire une chose pareille ?
Moi : _....Je….
Sakura : _Tu ne te rends pas compte de ce que tu as fait ? Ce type n’est pas Naruto ! Naruto est mort il y a cinq ans ! Il faut que tu le réalises. Le Naruto que tu aimais a disparu et il ne reviendra pas. L’homme avec qui tu as couché à peut être la voix de Naruto et il lui ressemble mais ça ne fait pas de lui Naruto. Cette personne est froide et distante, je suis désolé de te dire ça Hinata-chan mais je suis certaine qu’il a compris dès le premier soir que tu avais un faible pour la personne qu’il était avant et qu’il en a profité. »

Les mots qu’elle venait de prononcer étaient pour moi comme un couteau qu’on m’aurait planté en plein cœur. J’avais envie de pleurer mais je réussis tant bien que mal à me retenir. Après un long silence, nous finîmes par nous mettre au travail. Vers midi je partis de chez Sakura pour allez chercher d’autres vêtements chez moi afin de m’installer chez Naruto. Je passai toute la journée à réfléchir à ce qu’elle m’avait dit. Je ne savais pas ce que je devais croire. M’aimait-il ? Avait-elle raison ? Moi qui étais persuadée qu’il m’aimait, à présent je doutais. Lorsque je fus de retour chez Naruto avec mes vêtements je ne pus m’empêcher plus longtemps de pleurer. J’étais déchirée entre mon amour qui me disait que je ne devais pas croire Sakura mais que je devais faire confiance à Naruto et ma raison qui elle disait le contraire. Je finis par m’endormir dans cet état. Lorsqu’il fut quinze heures, je me réveillai et je pris une bonne douche froide pour me remettre les idées en place. Je mis mes affaires dans l’armoire et je partis au terrain où je devais faire mon cours avec Sakura. Je n’avais pas envie de les voir mais je n’avais pas le choix. J’arrivai là bas avec plus de vingt minutes d’avance. Je m’allongeais sur le sol en regardant les nuages pour oublier l’espace d’un moment mes soucis. Sakura fut la première à me rejoindre suivie de Naruto après quelques minutes. Les voir arriver l’un après l’autre avec quelques minutes d’intervalle m’avait pour je ne sais quelle raison fait très mal. Naruto n’était pas très beau à voir, mon cousin ne l’avait pas épargné et Shikamaru avait l’air de bien l’avoir fatigué mentalement. Nous lui expliquâmes rapidement comment allait se dérouler nos cours. Nous avions décidé que Sakura s’occuperait de toute la partie théorique pendant que moi je lui montrerais ce que cela donnait en pratique. Le cours alla plus vite que nous l’avions imaginé la fleur et moi, il ne fallut que une heure et demi à Naruto pour comprendre ce qu’était le chakra et comment le malaxer. Comme nous n’avions pas prévu qu’il apprenne aussi vite nous nous retrouvâmes sans cours et nous décidâmes donc d’exceptionnellement finir le cours plutôt aujourd’hui.

Après avoir ramené la jeune Kunoichi chez elle, Naruto et moi rentions. Sur le chemin personne ne parla jusqu’à notre arrivée où il me demanda ce qui n’allait pas. Je ne sus quoi lui dire. Après un long moment je lui racontai ce qu’il c’était passé et les doutes qu’il y avait en moi à présent. J’avais de nouveau envie de pleurer, j’allais craquer une nouvelle fois. Il me prit dans ses bras lorsqu’il vit le combat que je menais pour ne pas pleurer devant lui. Il me dit ensuite que je ne devais pas me renfermer et que devant lui je pouvais me laisser aller. Il ajouta aussi que ce que Sakura m’avait dit était, selon lui, juste une manière de prendre soin de moi. Parce qu’elle tenait énormément à moi. Elle voulait me protéger, parce qu’elle devait sans doute avoir peur qu’il me fasse du mal. Mais il me jura que les craintes de Sakura n’étaient pas fondées et qu’avec le temps il me prouverait qu’elle s’était trompée sur lui et ses intentions à mon égard. Ses paroles avaient apaisé mes craintes mais elles ne les avaient pas effacées. Comme Naruto me l’avait demandé je m’étais laissée aller dans ses bras. Il ne parlait pas, il voulait me laisser évacuer ma peine. Voyant que je commençais à tomber de fatigue il me porta jusque dans notre petit lit et je m’endormis.


Le lendemain je me réveillai sur les coups de neuf heures et demi. Naruto était déjà parti mais il m’avait laissé une lettre dans la quel il expliquait qu’il n’avait pas voulu me réveiller parce qu’il pensait que j’avais besoin de me reposer. Il avait pris soin de me préparer un bon petit déjeuner que je dévorai en quelques minutes. La journée se passa bien mieux que celle qui l’avait précédée. J’avais pris soin de ne rien dire à la jeune fleur de la discussion que j’avais eue avec Naruto de peur qu’elle ne recommence à me faire douter ou plutôt qu’elle ravive mes craintes. Pour le cours de mon blondinet nous avions, contrairement à la veille, fini exactement dans les temps, ni plus tôt, ni plus tard. La semaine se passa exactement de la même manière. Naruto et moi n’avions pas eu l’occasion de faire l’amour car son entraînement l’épuisait beaucoup trop ce qui me rendait légèrement triste. Néanmoins nous discutions énormément et je sentais que l’on était de plus en plus proches l’un de l’autre.

Samedi comme je n’avais pas de cours à donner à mon amour, je m’étais programmé une sortie entre filles. J’avais rejoint Temari, Tenten, Ino et Sakura devant le parc et nous sommes allées faire le tour des boutiques de la ville. Après avoir visité la plupart des boutiques nous sommes allées prendre un verre au restaurant Ichimaru. Nous parlâmes de nos dernières missions et de nos amours. Toutes les filles sauf la fleur de cerisier furent très enthousiastes lorsque je leur dis pour Naruto et moi. Les filles me harcelèrent alors de questions assez embarrassantes, bien qu’Ino qui elle changeait régulièrement de mec fut moins curieuse que ne l’était Temari et Tenten. Après avoir répondu à leurs questions, Temari me confia que d’après elle j’avais de la chance de ne pas avoir un petit ami fenian. Tenten soupira en disant qu’elle aimerait tant que Neji lui fasse ce que Naruto m’avait fait. Ino et Sakura quant à elles ne firent aucun commentaire. Lorsque l’on eut fini de parler, nous nous dîmes au revoir et nous partîmes chacune de notre coté. Lorsque j’arrivai chez Naruto, je fus surprise de le voir. Il me raconta après m’avoir embrassée qu’il avait une surprise pour moi et que je devais fermer les yeux. Curieuse de nature, je fis ce qu’il me disait. Il déposa dans mes bras une sorte de boule de poils et il me dit que je pouvais ouvrir mes yeux. Je vis alors dans mes bras un magnifique chiot, un berger allemand d’après ce qu’il me disait. Naruto m’expliqua que Kiba le lui avait donné, qu’il s’appelait Zedd et qu’il allait désormais vivre avec nous. Je fus assez surprise d’apprendre ça, Kiba m’avait expliqué il y a longtemps que seuls les membres de son clan pouvaient se voir attribuer un chien et que seulement dans de très rares occasions une personne ne faisant pas partie de son clan pouvait recevoir un chiot. Kiba avait du faire passer énormément de tests à Naruto et il avait du faire de grands sacrifices au près de sa famille pour qu’elle accepte de donner un chien à mon homme.

La soirée fut assez bonne, nous nous racontâmes notre journée tout en jouant avec Zedd. A mon grand bonheur nous pûmes enfin laisser nos corps se lier ce soir là car le lendemain ni lui ni moi n’avions quelque chose de prévu. Dimanche nous décidâmes d’aller pique niquer au parc avec Zedd. Naruto passa le plus clair de son temps à jouer avec son nouvel ami. Son visage était rayonnant de vie et de joie. De temps en temps il s’arrêtait de jouer pour me regarder lire et lorsque nos regards se croisaient nous pouvions deviner tout l’amour que nous avions l’un pour l’autre. Nous dûmes rentrer tôt car demain l’entraînement de Naruto allait reprendre de plus belle et lui, tout comme moi, avait besoin de dormir. Cette semaine s’écoula exactement comme la précédente à la seule exception que Naruto progressait tellement vite que Sakura et moi, nous retrouvâmes avec plus aucun cours à donner pour moi océans de tendresse. Comme on avait plus rien à apprendre à Naruto, nous décidâmes de mettre fin à ces cours alors qu’il restait encore une semaine et demi d’entraînement. Ce soir la Naruto me fit une demande à laquelle je n’étais pas préparée :


« _ Hinata…je…euh...
_Moi : Oui ? Dis-je étonnée de le voir si hésitant.
_Naruto : Voilà…comme tu…enfin comme Sakura et toi vous n’allez plus me donner de cours es-ce que… tu pourras…m’apprendre…le jutsu Hakke Rokujyuyonshô* s’il te plait ?
_Moi, choqué par sa demande : Je…je…
Naruto me regardant avec des yeux de chien battu : S’il te plait, me supplia-t-il.
_Moi, toujours sous le choc : Je…je ne peux pas… Seuls…seuls les membres…de ma famille…peuvent apprendre ce jutsu… et il te faut le byakugan…
_Naruto, légèrement déçu par ma réponse : Je sais mais… ce jutsu même sans le byakugan reste une technique très puissante… et j’ai pensé…que même si je ne pouvais pas être suffisamment précis pour que la circulation du chakra chez mon adversaire soit stoppée… elle m’aurait apporté une grand vitesse et elle reste malgré tout une technique qui ferait énormément de dégâts à mon adversaire.
_Moi, mal alaise : Naruto…Je…d’accord… je vais te l’apprendre. »

Lorsqu’il entendit ma réponse il me pris dans ses bras et il se mit a tourné sur lui-même en me disant merci un nombre incalculable de fois avant de s’écroulé parterre à couse du tournis. Le voir si heureux m’avait complètement convaincue que j’avais fait le bon choix même si je savais les répercussions que ma décision allait engendrer au sein de mon clan. Pour entraîner Naruto je décidai que nous allions garder les horaires qui étaient prévus pour les cours de ninjutsu et de genjutsu. Les cours particuliers que je lui donnai étaient assez étranges. Il était capable d’être extrement sérieux un moment et puis quelques secondes plus tard on était passés de l’entraînement à un jeu plus intime qui ne durait que peu de temps. Il arrêtait assez souvent de jouer pour que l’on puisse reprendre son apprentissage. Ce jeu me procurait de drôles de sensations. Je faisais mon cours avec tout mon sérieux mais intérieurement je n’attendais qu’une chose et cette chose était de pouvoir reprendre notre petit jeu la où il l’avait arrêté. C’est ainsi que se passèrent tous les cours jusqu’à la date qu’avait fixée Kakashi. Le samedi, je le passais avec les filles et le dimanche nous sortions en amoureux accompagné par Zedd. Un jour Naruto rentra avec un bâton accroché à son dos il m’avait dit que c’était un cadeau de Tenten une sorte d’arme mais je n’en sus pas plus. Puis se fut la fin des trois semaines que Naruto devait passer avec Neji, Lee, Kiba, Tenten, Shikamaru, Sakura et moi. La semaine où il était exclusivement avec Kakashi me parut bien longue. Il partait tellement tôt le matin et revenait si tard que c’était à peine si je le voyais. Le peu de soirs où il était rentré tôt nous ne fîmes pas grand-chose car il était trop épuisé pour faire quoique ce soit. Kakashi ne lui laissa même pas une journée de repos cette semaine là.

Ce lundi, Kakashi m’avait convoquée ainsi que tous mes amis au terrain d’entraînement. Lorsque nous arrivâmes sur place personne ne savait pourquoi il nous avait convoqués. Nous trouvâmes Kakashi avec Naruto et Jiraya, il semblait qu’ils venaient de finir leurs exercices. Après que tout le monde se soit salué Kakashi commença à expliquer les raisons de nos convocations :

« _Comme vous le savez tous il y a un mois, j’ai distribué à chacun d’entre vous une tâche pour remettre à niveau Naruto. Maintenant que le délai est écoulé nous allons pouvoir passer au test final qui nous dira si oui ou non Naruto pourra réintégrer mon équipe. Ce test nous dira aussi qui se sera montré parmi vous le meilleur sensei et par conséquent qui se verra attribuer une équipe d’aspirants ninja ainsi que pour ceux qui ne l’on pas encore le titre de junin.
La déclaration de l’ex-anbu laissa tout son auditoire bouche bée.
_Le test que va passer Naruto est en réalité un tournoi et plus précisément le tournoi de l’examen de chunin qui aura lieu demain. Godaime m’a chargé de vous dire que pour ceux qui le souhaitent vous pourrez aller voir le résultat de vos cours au tournoi. »

Kakashi partit, nous laissant tous troublés par la nouvelle sauf Naruto qui de toute évidence était depuis longtemps au courant. Lorsque j’eus repris mes esprits, j’interrogeai mon homme sur toute cette histoire. Il me dit qu’il était au courant depuis une semaine mais qu’il ne m’avait pas mise dans la confidence car il avait reçu l’ordre de ne pas en parler tout comme l’entraînement que lui a donné Kakashi même s’il ne souhaitait qu’une seule chose, se confier à moi. Ses paroles ne m’avaient pas complètement convaincue mais je m’en étais contentée. Nous passâmes une journée assez calme et une soirée plutôt courte afin de ne pas fatiguer Naruto avant le tournoi. Le lendemain mon océan bleuté avait l’air en pleine forme. Il s’était équipé de son bâton, des shurikens et des kunaïs de Tenten. Il m’avait demandé de garder Zedd pendant le tournoi. D’après lui Zedd était trop jeune et pas assez expérimenté pour qu’il puisse l’emmener avec lui. J’étais tout à fait d’accord avec Naruto sur Zedd mais j’étais certaine qu’il était trop tôt pour que Naruto commence déjà à se battre alors qu’il venait juste de finir son apprentissage. Je ne lui avais pas dit quelles étaient mes craintes pour son premier véritable combat. J’avais pensé qu’il valait mieux lui montrer que je le soutenais et l’aimais plutôt qu’autre chose. Le tournoi commençait à dix heures, Naruto était parti à neuf heures pour rejoindre les autres concurrents. Zedd et moi sommes allés à neuf heures et demi à l’arène où nous retrouvâmes mes amis. En attendant que le tournoi commence nous nous étions installés et les filles ne cessèrent de s’extasier devant Zedd en criant des « Oh qu’il est mimi !! ». Elles s’arrêtèrent lorsque Tsunade prit la parole. Cette dernière répéta le discours habituel mais il y eut un changement à la fin. Elle expliqua que cette année il y aurait onze ninja au lieu des dix habituels et que le onzième ninja ne participerait pas au premier round ni au second. Mais elle ajouta qu’il participerait à la demi-finale et peut être à la finale. Après cette déclaration le tableau du tournoi fut affiché.


Je fus complètement surprise de lire le nom de ma soeur sur le tableau des participants. Neji qui avait remarqué que j’étais en état de choc, m’expliqua que mon père avait annoncé qu’Hinabi participerai au tournoi il y a deux semaines. Il ajouta aussi que j’étais la seule absente à ce moment là et qu’Hinabi avait très mal pris le fait que j’étais toujours au chevet de mon « Baka », comme elle l’appelait. J’étais déjà angoissée avant que Neji ne vienne m’expliquer pourquoi j’ignorais que ma sœur devait participer mais maintenant j’étais terrorisée. Hinabi pouvait se montrer beaucoup plus violente que Neji lorsqu’elle avait une dent contre quelqu’un. Et pour elle, Naruto était le responsable de toutes ses souffrances. Avant qu’il ne tombe dans le coma, nous étions très proche l’une de l’autre même si nous devions nous cacher pour que notre père ne remarque pas qu’on avait de l’influence l’une envers l’autre. Après le jour où il s’est endormi, j’avais complètement délaissé ma famille pour être à ses cotés. J’étais persuadé que si elle en avait l’occasion, elle se déchaînerait sur lui.

Le premier round se déroula sans qu’il y ait grand-chose à voir. Nagasaki Ikki de Kiri battit sans difficulté Egawa Gekko d’Oto en cinq petites minutes. Kinoshita Rina de Suna battit Yoshida Teika de Konoha en cinq minutes elle aussi. Ma petite sœur et Sagara Tsuki battirent leur adversaire respectif en moins d’une minute.

[Celtika]

Qui suis-je ?

Chapitre 5 : Pour nous… Pour elle… Pour toi.

Tout était confus, j’étais partagé entre diverses émotions. La peur, l’excitation, l’angoisse, l’envie de savoir ce que je valais et de lui faire honneur. Qu’elle soit fière de moi. C’était avant tout pour elle que je n’avais pas protesté lorsqu’ils m’avaient dit que j’allais participer à leur tournoi. D’ici peu j’allais affronter mon premier véritable adversaire et elle serait là pour me voir. Cette attente me paressait interminable, j’avais préféré me mettre dans une pièce où il me serait impossible de voir les combats précédant le mien. J’avais deux raisons pour justifier mon choix la première étant par respect envers mon adversaire. Comme je combattais seulement à partir de la demi-finale j’aurais pu voir mes futurs concurrents se battre et j’aurais eu un avantage sur eux. Car j’aurais eu un aperçu de leur jutsu alors que eux ignoreraient les miens. La deuxième raison était que je ne voulais pas fuir. Je craignais que voir mes adversaires combattre ait pour effet d’augmenter mes angoisses ainsi que mes peurs et je ne pouvais pas me le permettre. J’entendais les exclamations des spectateurs qui se trouvaient dans les gradins et Tsunade qui annonçait un quart d’heure avant la reprise du tournoi. Je me demandais combien de temps il me restait à patienter et j’obtenus rapidement une réponse. Tsunade était venu m’annoncer que le prochain combat serait le mien. J’allais affronter une certaine Kinoshita Rina du village de Suna. Tsunade était repartie et j’avais commencé mon échauffement. Je vérifiais mon équipement. Tout était à sa place. Pour me rassurer je composai les signes de mes jutsu pour être sûr que je ne les avais pas oubliés.

C’était l’heure. Je partis sur le terrain. Elle était déjà sur place. Au fur et à mesure que je pénétrais dans l’arène je sentais ma peur grandir. Le stress m’avait complètement envahi mais j’avais réussi à ne rien laisser transparaître. Alors que je venais d’atteindre le centre, j’entendis les voix des amis d’Hinata qui m’encourageaient. Je jetai un rapide coup d’œil dans leur direction. Les voir me redonna confiance en moi. L’arbitre nous rappela les diverses règles et nous demanda si nous étions prêts. Nous lui répondîmes oui d’une même voix. Il s’éloigna, puis donna le signal du départ. Au même moment je reçus un violent coup dans l’estomac qui me propulsa à l’autre bout de l’arène. J’étais à présent allongé au sol. J’entendis mon adversaire dire à l’arbitre qu’il pouvait la déclarer vainqueur. L’espace d’une seconde je fus heureux. Je m’étais dis que si je ne me relevais pas le ninja la déclarerait vainqueur et je n’aurais pas à me battre. Mais à cet instant Hinata me cria de me relever. Je me souvins alors pourquoi j’étais venu ici. Je me relevai pour lui faire honneur. Mais si j’étais sûr d’être incapable de battre Rina il fallait que je tienne un minimum. Je me redressai sur mes jambes et je fis face à mon adversaire attendant sa prochaine attaque. Elle ne se fit pas désirer m’envoyant une volet de shuriken que j’évitai sans difficulté. Profitant du fait que mon attention était distraite par les étoiles, elle m’attaqua au corps à corps. Je réussis de justesse à parer son attaque, et elle se lança dans un enchaînement de coups. Je parais tant bien que mal, mais chaque coup était plus puissant que le précédant. Plus je résistais et plus je pouvais constater que mon adversaire commençait à prendre notre combat au sérieux. Cela faisait deux minutes que je parais toutes les attaques, lorsque je vis enfin une ouverture dans sa défense. Je n’hésitai pas une seconde, elle se prit un bon coup qui la projeta au centre de l’arène. Elle se releva rapidement et elle prit une pose de défense. Il était temps pour moi de mettre en pratique mes cours de stratégie.

Flash back

Cela faisait maintenant deux heures qu’on avait commencé. La tension était palpable, le stress, l’angoisse, la peur. Je ne voyais aucune échappatoire. Je devais me rendre à l’évidence, il allait me massacrer. Deux choix s’offraient à moi, abandonner ou essayer de limiter la casse. Je réfléchissais à cent à l’heure, finalement je décidai de continuer et je l’attaquai avec un komoku. Peine perdue il ne prêta aucune attention à mon attaque et il lança une offensive sur mon tengen. Je me défendais comme je le pouvais mais rien à faire il venait de prendre mon dernier espoir de sortir la tête haute de ce combat. Contraint d’affronter la réalité, je pris une profonde respiration et dit :

« _J’abandonne…
Shikamaru : _Bien tu as progressé mais tu as encore du mal à t’arrêter lorsque tu vois que tout est perdu pour toi.
Moi : _ Je peux te poser une question s’il te plait ?
Shikamaru qui soupira : _ Oui, pose moi ta question.
Moi : _ En quoi jouer au Go et au Shogi va m’aider à devenir un bon stratège ? Je me posais cette question depuis un long moment mais je n’ai pas trouvé de réponse.
Shikamaru : _ Galère… Bon écoute moi bien je n’ai pas envie de me répéter. Ces deux jeux sont des jeux de stratégie qui pour te permettre de développer ton potentiel. Lorsque tu joues au Go tu apprends a voir plus loin que ta simple personne. C’est un jeu basé sur le territoire. Le goban représente le monde. Un grand chef comme l’Hokage doit être capable de savoir analyser tous les types de situation. A chaque fois que tu poses une pierre, tu dois t’imaginer que c’est une équipe de ninja. Plus tu progresseras dans ce jeu plus tu seras capable d’analyser correctement les plans de bataille. Ainsi tu sauras où envoyer les troupes mises sous tes ordres dans le cas où tu deviendrais un comandant. Pour le Shogi, tu seras plus proche du combat. Contrairement au Go où tu donnes des ordres mais où tu ne vas pas sur le terrain. Ce jeu te permettra de développer ta stratégie qui te sera utile lors de combats solo ou à plusieurs. Par exemple dans les missions d’escorte la personne ou l’objet qui est sous ta responsabilité sera le Roi. Tu as compris ?
Moi : _ Oui, je crois…
Shikamaru, soupir : _ Aller pars, c’est fini pour aujourd’hui.
Moi : _ A demain Shikamaru-san. »

Fin du flash back

Avant de mettre au point une quelconque stratégie, je devais tester ses capacités. Elle m’avait montré ses talents en taijutsu offensive. J’allais donc la tester sur sa défense. Je lui envoyai plusieurs petites séries de shuriken. Elle esquiva sans grande difficulté, mais je remarquai qu’elle commençait à s’épuiser à force de sauter dans tous les sens. J’allais passer à un combat plus rapproché lorsqu’elle fit rapidement une série de signes. Le vent se leva et se mit à souffler extrêmement fort sur l’arène créant une monstrueuse tempête de sable. Je ne voyais pas plus loin que le bout de mon nez. Je savais qu’elle n’aurait pas besoin de beaucoup de temps pour m’attaquer dans cette tempête. Je décidai donc d’utiliser l’une des plus vielle stratégie du monde à savoir un leur. J’utilisai un jutsu de camouflage de bas niveau mais qui dans cet environnement serait bien suffisant pour passer inaperçu. J’eus beaucoup de chance car quelques secondes après m’être caché, Rina s’attaqua à mon leur qui n’était en fait qu’un simple clone. Elle lui avait fait une clé pour l’empêcher de faire un quelconque mouvement et elle avait mis un kunaï sous sa gorge. Le vent arrêta de souffler et elle dit :

« _ Arbitre, ce combat est fini. Vous devez me déclarer vainqueur ou je serai contrainte de le tuer.
Mon clone : _ Non. Attendez avant de prendre une décision tout n’est pas fini.
Rina, riant : _ Non, dit-elle toujours en riant. Et comment pourrais-tu me battre maintenant que tu ne peux plus bouger et même si tu pouvais, je te trancherais la gorge avant que tu n’aies pu m’attaquer.
Mon clone : _ C’est très facile regarde… »

Pendant qu’ils discutaient, je m’étais placé dans le dos de mon adversaire. Je saisis fermement le bâton que m’avait donné Tenten laissant mon chakra couler à l’intérieur comme coule la sève dans le tronc des arbres. Ceci avait pour effet de multiplier par dix la puissance de mes coups. N’attendant pas que Rina comprenne ce que lui racontait mon clone, je lui assénai un violent coup au niveau des côtes. Elle fut projetée sur le bord de l’arène et mon clone disparut par la même occasion. Ne lui offrant pas l’opportunité de reprendre ses esprits je m’étais précipité sur elle. Elle résista un petit moment à mes enchaînements de coups avant de s’écrouler de fatigue et de douleur. Je m’éloignai d’elle afin de laisser l’arbitre vérifier qu’elle était bien hors d’état de combattre. Lorsqu’il me déclara vainqueur la foule qui observait silencieusement mon combat depuis le début, laissa échapper plusieurs cris de joie ce qui me fit chaud au cœur. Je saluai les spectateurs et je partis me reposer dans mon vestiaire. Lorsque je rentrai dans la pièce je fus surpris de voir tous mes sensei ainsi qu’une personne que je ne connaissais pas. Ils me félicitèrent chacun à leur tour pour mon premier combat qui selon eux avait été magnifique. Je n’étais pas vraiment convaincu que mon combat était si magnifique qu’ils le disaient. Pour moi si j’avais gagné c’était uniquement car mon adversaire avait utilisé un jutsu de camouflage. Si elle n’avait pas déclanché cette tempête, j’étais sûr que le combat n’aurait pas fini ainsi. Après qu’ils m’aient tous félicité, ils repartirent pour me laisser me reposer sauf l’inconnu et Hinata. Hinata s’avança vers moi pour m’enlacer. A chaque fois qu’elle se trouvait dans mes bras j’étais envahi par une sensation de bien-être, de paix intérieure. Ce seul présent suffisait à réchauffer mon âme, son visage angélique et la douceur de sa peau apaisaient toutes mes craintes, toutes mes peurs. Après l’avoir longuement contemplée, je ne pus résister à l’appel que ses yeux m’envoyaient. Déposant un léger baiser sur ses lèvres pour ne pas risquer de la casser comme si elle était en porcelaine. Elle répondit avec tendresse le prolongeant ainsi le plus longtemps possible. Nous dûmes nous séparer à contre cœur car l’inconnu nous rappela sa présence parmi nous. Hinata rougit en regardant l’inconnu, elle déposa un rapide baiser sur mes lèvres, puis elle me laissa avec l’homme sans me laisser le temps de lui demander des explications.

L’homme était de ma taille et il avait sans doute le même âge que moi. Il portait une tunique couleur sable et une sorte de jarre était accroché à son dos. Ses cheveux rouges étaient en bataille, il n’avait pas de sourcils seulement deux grosses cernes noires qui entouraient ses yeux bleus. Un charisme impressionnant émanait de lui et je ne savais pour quelle raison mais je ressentais un profond respect pour cet homme. Après ces quelques secondes d’observation j’étais presque sûr qu’il devait être une personne de haut rang. Une fois que je finis de rassembler des informations sur la personne qui me faisait face, celle-ci parla :

« _ Bonjour, dit-il sans laisser transparaître une quelconque émotion dans sa voix comme sur son visage.
Moi : _ Bonjour, dis-je avec la même impassibilité.
L’inconnu, toujours aussi impassible : _ Sais-tu qui je suis ?
Moi, continuant dans mon imitation : _ Non.
L’inconnu : _ .....
Moi : _ .....
L’inconnu : Je m’appelle Gaara.
Moi : _ .....
Gaara : _ .....
Moi : _ Je suis Naruto.
Gaara : _ ..... »

Cette conversation continua ainsi jusqu’au moment où Kakashi entra dans la pièce pour m’informer qui serait mon prochain adversaire ainsi que pour m’emmener sur le terrain. Sur le chemin menant au centre de l’arène, je ne pouvais cesser de regarder le nom de mon adversaire sur le tableau que m’avait fourni mon guide.Bien que j’avais gardé mon impassibilité, le fait d’affronter une Hyuga m’excitait énormément. J’avais grâce à mon entraînement avec Neji et Hinata une bonne idée des capacités des Hyuga. J’espérais qu’elle serait aussi forte que Neji car grâce à Hinata et Tenten j’avais pu mettre au point un plan qui devait me permettre de battre n’importe quel Hyuga de la force de Neji. L’arbitre nous rappela les règles puis s’éloigna en donnant le signal de départ. Hinabi tout comme son cousin, Gaara ou même moi à présent, avait choisi d’être impassible à croire que c’était à la mode. Après une minute d’observation mutuelle, la Hyuga passa à l’attaque. J’utilisai mon bâton pour parer ses offensives. Grâce à ce dernier j’arrivais à la maintenir à distance évitant ainsi tout contact avec elle et donc évitant par la même occasion les éventuels dommages internes qu’elle pourrait me faire subir si je venais à la frôler. De plus à chaque contre-attaque que je faisais, même si grâce au byakugan elle parvenait à les éviter la plupart du temps, lorsqu’elle se retrouvait obligée de parer, elle encaissait un coup d’une extrême puissance. Si le combat avait continué ainsi elle aurait fini par perdre mais, je ne sais pas comment elle s’y était prise, elle réussit à me désarmer. Nous étions à présent l’un face à l’autre. Il m’était impossible de récupérer mon arme sans battre la Hyuga. Elle s’élança sur moi à une vitesse assez surprenante. J’esquivais tant bien que mal et je parais tous ceux qu’il m’était impossible d’éviter. Comme je le craignais le peu de coups que je parais ne me faisait aucun dégât apparent mais je ne pouvais pas dire la même chose de mes organes. Je n’avais plus le choix je devais l’utiliser si je voulais gagner. J’attendis une ouverture, j’attendis l’ouverture qui me permettrait d’utiliser son jutsu. Elle arriva enfin et je n’hésitai pas une seule seconde. Je concentrais mon chakra comme lors de mon entraînement afin d’obtenir en moins de cinq secondes la vitesse qu’il me fallait pour ce jutsu. Malheureusement je savais que je n’avais droit qu’à un seul essai car cette technique allait absorber la quasi-totalité de mon chakra. Maintenant que j’avais la bonne vitesse je commençai mon enchaînement. Chaque coup que je lui portais était plus violent que les autres. Malgré le fait que tout se passa en moins d’une minute j’eus le temps de voir la surprise dans ses yeux lorsqu’elle réalisa quelle technique j’étais entrain d’utiliser sur elle. J’arrivais à la fin du jutsu et pour le dernier coup je ressemblais toutes mes forces et je la frappai. Elle fut projetée à l’autre bout de l’arène sous la violence du soixante-quatrième coup. J’étais complètement épuisé mais heureux car elle ne bougeait plus à présent. L’arbitre se dirigea vers Hinabi pour voir si elle était encore en état de combattre. Pendant ce temps j’avais fermé mes yeux et j’essayai de reprendre mon souffle. Au bout de quelques secondes, n’entendant pas l’arbitre me déclarer vainqueur je rouvris les yeux. Je vis à ma grande surprise qu’Hinabi s’était relevée.

Je m’apprêtai à tenter une dernière attaque pendant qu’elle reprenait ses esprits lorsque je vis ses yeux. Elle qui avait un visage si impassible à la base, était entrain de me dévisager avec une telle haine que j’en fus paralysé sur place. Elle s’avança vers moi tout en gardant ce regard et lorsqu’elle fut à mes cotés elle commença une série de coups qui était d’une violence sans précédant. Alors que je subissais toute sa haine, le monde autour de moi s’assombrit. Je ne voyais plus que ses yeux. Puis j’entendis des voix qui venaient de nulle part. Elles me disaient :

« _ Tu n’es qu’un monstre !!
_ Idiot !!
_ Faible !!
_ Abruti !!
_ Alors, pas trop de bobos, espèce de trouillard ?
_ Démon !!
_ Sale renard !!
_ Meurt !! »

Toutes ces voix étaient accompagnées par des yeux remplis de haine, de mépris, de colère, de pitié. Je les voyais défiler devant moi me lançant leur venin. Je cherchais tant bien que mal à savoir à qui appartenaient ces regards et leurs voix mais à chaque fois que je m’approchais de l’un d’entre eux je recevais un violent coup qui me projetait au sol. Ils commencèrent à se rapprocher de moi, je recevais de plus en plus de coups. Ils ne cessaient de répéter les mêmes phrases. Je sentais la peur m’envahir. Je voulais fuir, fuir loin d’eux. Mais je n’arrivais pas à me relever. Ils m’en empêchaient. J’étais complètement effrayé. Ils tournaient autour de moi en continuant à me rouer de coups en me crachant leurs insultes. Puis tout s’accéléra. Bien que j’étais à terre, j’eus l’impression que je faisais une chute. Puis plus rien. Je me relevai. Je jetai un coup d’œil aux alentours. Tout était noir. J’entendis alors des pleurs. Je me dirigeai alors vers la source de ces pleurs. Sans que je m’en rende compte, je me retrouvai devant l’académie. Je la contournai pour trouver qui pleurait. Je le vis enfin. C’était un enfant. Il était assis sur une balançoire. Il y avait des silhouettes qui l’entouraient. Je ne pouvais voir que leurs yeux et les entendre. Ils lui jetaient le même regard que ceux auxquels j’avais eu droit. Ils lui disaient la même chose. Dans la foule il n’y avait qu’une personne qui ne le regardait pas avec haine, une personne qui ne lui disait pas de méchancetés. Je m’approchai pour savoir qui c’était mais ils disparurent. Je me retrouvai alors sur le palier de mon appartement. Il y avait encore ces pleurs. Je rentrai chez moi. Il était la, sur le lit. Je m’avançai vers lui. Lorsque je posai ma main sur lui pour qu’il se retourne, il s’arrêta de pleurer. Il se redressa puis se retourna. En voyant son visage j’eus un mouvement de recul.

« L’enfant : _ Pourquoi ?
Moi : _ euh…
L’enfant : _ Pourquoi m’as-tu oublié ?
Moi : _ Qui…qui…qui es tu ?
L’enfant : _ Voyons, dit-il d’une voix malicieuse, tu sais qui je suis.
Moi : _ Je…euh…non…je…
L’enfant : _ Je suis ton passé, celui que tu as oublié.
Moi, sous le choc : _ C’est impossible…
L’enfant : _ Pourquoi ? Pourquoi m’as-tu trahi ?
Moi, n’arrivant plus à parler : _ ….
L’enfant : _ On avait fait une promesse. Tu as vu ce que j’ai subi, ce que j’ai connu.
Moi : _ Je… Que dois-je faire ?
L’enfant : _ Tu le sais.
Voix venu du néant : _ Je ne reviens jamais sur ma parole…
Autre voix venus du néant : _ Je n’abandonnerai jamais…
Troisième voix venus du néant : _ C’est comme ça que je conçois mon nindô…
L’enfant : _ Tu nous as fait une promesse. Tu leur as fait une promesse. Tu as fait une promesse à… »

Le décor changea alors subitement et je me retrouvai avec l’enfant dans mon appartement mais à mon époque. Je me vis alors avec Hinata dans mes bras.

« L’enfant finissant sa phrase : _ …la seule personne qui nous a aimé jusqu’à présent.
Moi : _ Je… je ne comprend pas.
L’enfant : Même si tu ne te souviens pas…Tu dois tenir tes promesses… Tu dois tenir ta promesse… Pour nous… Pour elle… Pour toi. »

Cette dernière phrase eut l’effet d’un déclic sur moi. Je fermai les yeux l’espace d’une seconde et lorsque je les rouvris j’étais de retour dans l’arène et j’allais me prendre un coup de pied en pleine figure.

[Celtika]

Qui suis-je ?

Chapitre 6 : Demoiselle d’honneur

*Je tenais Zedd dans mes bras. Quelques minutes auparavant, j’étais avec mon homme. J’avais dû le laisser à contre cœur, car Gaara voulait lui parler. Lorsque j’étais revenue à ma place, tout le monde m’interrogeait sur ce que j’avais bien pu faire avec Naruto, pendant dix minutes. Il m’avait fallu autant de temps pour leur expliquer qu’on s’était juste embrassés, que le temps du baiser lui-même. L’arbitre annonça le début de la finale. Naruto et ma sœur abordaient tous les deux, un visage impassible. L’arbitre avait donné le coup d’envoi, mais ils s’observèrent pendant une bonne minute avant qu’Hanabi ne passe à l’attaque. Naruto se défendait bien et aucune des attaques d’Hanabi ne le touchait. Tout le monde autour de moi avait commencé à prendre des paris. Moi, j’avais préféré ne pas me prononcer, même si tout le monde savait qui je soutenais. Ce qui me surprit le plus, fut le choix de Neji et de Sakura. Neji, qui depuis le début soutenait Hanabi et descendait Naruto à la moindre occasion, ne fit pas comme les garçons, lorsqu’ils parièrent sur Hanabi, juste parce qu’ils avaient laissé leurs côtés pervers prendre le dessus. Sakura, elle, fit comme Neji et prit l’inverse des filles, donc elle soutenait Hanabi. Nous avions tous était surpris par son choix et on s’apprêtait à lui poser plein de questions, pour savoir pourquoi elle soutenait ma sœur, lorsque le bruit que faisait la foule jusqu’à présent, disparut. Mon manque d’attention au match m’avait empêché de suivre l’action. Tous ce que je pouvais dire, était que ma frangine avait réussi à désarmer mon homme. Elle s’élança à tout vitesse. Il esquivait tant bien que mal et parait tous les autres coups. Au bout de cinq minutes de ce petit jeu, Naruto passa enfin à l’offensive. Comme je lui avais apprit, il exécuta le Hakke Rokujyûyonshô, propulsant ainsi ma sœur dans le décor. Vu la force des coups qu’elle avait reçu, je fus assez étonné qu’elle réussisse à se lever. Son visage avait changé, il était déformé par la haine, et celui de Naruto était complètement figé, comme son corps, il ne bougeait pas d’un millimètre. Hanabi le chargea, elle commença un enchaînement de coup mais il ne se défendit pas.

Voilà maintenant dix minutes qu’on me retenait, dix minutes qu’on m’empêchait de mettre un terme à ce combat, dix minutes pendant lesquelles, j’assistais au déchaînement de ma sœur sur l’homme que j’aimais. Tout le monde voulait intervenir mais personne ne faisait rien, car selon eux, ils devaient respecter les règles. Seule Sakura ne semblait pas être dérangée par ce spectacle. Au contraire, elle avait l’air de se délecter. Je ne pouvais rien. Elle allait le tuer et je ne pouvais rien faire. Alors qu’elle allait lui porter un coup en pleine figure, Naruto le bloqua, de son pied. Il lui asséna un violent coup dans l’estomac en se relevant, cette dernière atterrit au centre du terrain. Elle se releva rapidement pour faire face à son adversaire, mais elle, comme toutes les personnes présentes dans l’arène, fut surprise de ne pas voir Naruto, face à elle. Nous regardions de partout, mais rien, il avait complètement disparu du terrain. Soudain, Hanabi eut un mouvement de recul, en regardant dans la direction où se tenait l’arme de Naruto, quelques secondes auparavant. Personne ne savait ce qui s’était passé, mais tout comme Naruto, son bâton avait disparu. Hanabi se retourna alors, dans la direction de Tsunade, mais elle ne regardait pas l’Hokage. Elle regardait Naruto, qui se tenait debout, sur le toit, dos à l’arène, avec dans sa main, le cadeau de Tenten. Personne n’osait parler, tout le monde regardait fixement mon blond. Une chose attira mon attention, mais pour en être sûre, j’activai mon byakugan. Je fus extrêmement surprise! Les pieds de Naruto ne touchaient pas le toit. Il y avait environ deux centimètres entre ses pieds et le sol. Du chakra était concentré dans ses pieds et dans son bâton. Avant qu’Hanabi, qui avait constaté tout comme moi se qui ce passait, ne puisse se reprendre de sa surprise, Naruto se retourna à une vitesse inimaginable en abattant son bâton dans l’air, comme s’il voulait donner un coup d’épée à quelqu’un, alors qu’il n’y avait personne. À ce moment, il y eut comme un coup de tonnerre, qui raisonna dans l’arène, suivi d’un vent, d’une puissance inouïe, puis d’une sorte de tremblement de terre. Nous regardâmes alors dans la direction où Naruto regardait. Hanabi était ancrée dans le mur de l’arène. Ce dernier portait une grande faille en diagonale, allant de haut en bas, au centre de laquelle, se trouvait Hanabi. Ses vêtements avaient été complètement déchiquetés, elle s’était protégée le visage avec ses bras qui avaient subi le même sort que le mur et son torse. Sa peau avait disparu à certain endroit. Elle se dégagea tant bien que mal du mur, avant de s’effondrer au sol. L’arbitre, qui s’était caché pour éviter l’attaque de Naruto, sortit de sa cachette et se dirigea vers ma sœur, bien qu’il avait lui aussi été touché par le jutsu utilisé par mon homme. Il se retourna vers Naruto pour le déclarer vainqueur, mais une fois encore, il avait disparu. Il ne nous fallut que quelques secondes, pour voir où il se trouvait cette fois. Il était descendu du toit, pour se tenir à présent, juste derrière l’arbitre. Ce dernier sursauta légèrement, en voyant Naruto derrière lui. Il finit par le déclarer vainqueur et ma sœur fut emmenée d’urgence à hôpital. Tsunade félicita tous les participants du tournoi pour leur prestation et leur annonça que seuls, Hanabi, Rina et Naruto, étaient promus au rang de chuunin.

Après l’annonce de l’Hokage, nous étions tous parti fêter sa promotion chez Ichimaru. Naruto n’était pas très bavard, ce soir là, et personne n’osa lui demander comment il avait réussi à battre Hanabi et avec qui, il avait apprit ce jutsu. À un moment dans la soirée, Naruto me demanda de le suivre. Nous allâmes dans un lieu plus tranquille pour parler.

« _ J’aimerais que tu me dises la chose que tu as sur le cœur s’il te plaît ?
Moi en l’embrassant : _ Je t’aime.
Naruto, un sourire aux lèvres et un regard rempli d’amour : _ Non c’est pas….
Temari, nous interrompant : _ Euh…. Désolé de vous interrompre mais j’aimerais te parler, Hinata.
Moi : _ Je t’écoute.
Temari : _ Euh…
Naruto : _ On continuera cette conversation plus tard, dit-il avant de m’embrasser, puis de nous laisser toutes les deux.
Moi : _ Alors ? Que voulais-tu me dire qui soit si important, pour que Naruto soit forcé de nous laisser en tête à tête ?
Temari : _ Ben voilà, j’aimerais savoir si tu…
Moi : _ Si je…
Temari : _ Si tu accepterais d’être ma demoiselle d’honneur ?
Moi : _ Oui, bien sûr, dis-je, avant de comprendre ce qu’elle me demandait. D’être quoi??
Temari : _ Je vais me marier et j’aimerais que tu sois ma demoiselle d’honneur.
Moi : _ Mais… Avec qui et… pourquoi moi ? Sakura n’aurait pas été mieux que moi, dans ce rôle ? Ou Ino ou Tenten ?
Temari : _ Ben… je vais épouser Shikamaru. De toutes les filles que je connais, tu es de loin la seule que je peux réellement appeler mon Amie. Sakura est une gentille fille, mais en ce moment, elle est bizarre, et puis, elle a du mal à supporter que les autres soient heureux, alors qu’elle attend toujours le retour de son criminel d’Uchiha. Si je demande à Ino, elle va s’emballer et elle va essayer d’organiser elle-même, le mariage alors que c’est à moi et Shikamaru de nous en occuper. Quant à Tenten, je ne la connais presque pas. Elle passe tellement de temps à observer Neji, qu’on n’a jamais vraiment eu le temps de devenir des amies.
Moi : _ Je….Euh…
Temari : _ S’il te plaît, me dit-elle, avec un regard de chien battu.
Moi : _ Très… très bien…. Je serai ta demoiselle d’honneur.
Temari : _ Merci, dit-elle, avant de me serrer dans ses bras. Viens, on va rejoindre les autres. »

On a passé une excellente soirée, car Shikamaru avait annoncé leur mariage. Il semblait qu’il n’attendait que ma réponse pour le déclarer officiellement. À cause de la fête, nous étions rentrés bourrés. Enfin, j’étais rentrée bourrée. Naruto, lui, n’avait aucun symptôme laissant montrer qu’il avait bu autant que moi. Le lendemain, Tsunade m’avait convoquée, avec Naruto. Elle nous expliqua que le mariage entre Temari et Shikamaru devait être placé sous haute surveillance. Ce mariage permettra de marquer un tournant, dans l’alliance qui unit Suna et Konoha. Or, le fait que les deux plus puissants villages cachés du continent se rapprochent autant, ne plaît pas à tous les villages rivaux, ainsi qu’à certaines factions, comme l’anbu racine et d’autres, de Suna. L’Hokage rajouta aussi, que Konoha sera sans aucun doute tenu pour responsable, s’il arrive un quelconque problème, durant les festivités. Même si le Kazekage fait parti de nos amis, le conseil de Suna l'obligerait à prendre des mesures contre le village de la feuille, en cas de problème. Après nous avoir rabâché les enjeux de ce mariage, elle finit par nous dire pourquoi nous étions là. Elle avait décidé de nous affecter secrètement, aux effectifs de protection. Me voilà chargée de la protection rapprochée de Temari. Si Tsunade-sama m’a choisie, c’est pour deux raisons. D'abord, parce que je suis la demoiselle d’honneur de la mariée: cela me permettra de passer tout le mois prochain, avec la sœur du Kazekage pour l’aider à organiser le mariage, sans éveiller de soupçons, d’éventuels agresseurs. Et puis, j'appartiens au clan Hyuga. Clan qui a réussi la quasi-totalité de ses missions de protections. Naruto va encore être l'élève de Kakashi, pendant un long mois, afin d’être formé correctement, à la fonction de chuunin. Parallèlement à la formation que Kakashi va lui donner, le ninja copieur fera parti des ninjas affectés officiellement à la sécurité du mariage. Naruto, quant à lui, sera aussi dans les troupes de protection, mais seuls Kakashi, Tsunade, Gaara et moi sommes au courant. Mon homme est chargé de me faire parvenir les données dont j'ai besoin, pour faire mon travail correctement, tout en assurant lui aussi, la protection d’une personne, qui est le Kazekage lui-même.

Après cet entretien, Naruto m’emmena nous promener. Pour qu’on puisse enfin avoir un moment à nous. À midi, nous allâmes chez Temari. Elle nous avait invité à manger dans son appartement. Naruto et Shikamaru n’ont pas été très bavard, pendant le repas. L’organisation du mariage était loin de les intéresser, ce qui fit crier Temari, sur son futur époux. D’après elle, si il ne voulait pas se prendre la tête avec les préparatifs, il n’avait qu’à pas la demander en mariage. Moi, je riais intérieurement de ce spectacle. J’aurais aimé être à leur place, mais ça ne faisait qu’un mois que j’étais avec Naruto. Jamais il ne me demandera de l’épouser, en tous cas, je savais que c’était trop tôt pour y penser. Lui, contrairement à Shikamaru, réussit à s’éclipser, en prétextant qu’il devait passer voir si Zedd allait bien, et qu’il voulait voir Kakashi pour connaître son planning, pour le prochain mois. Avant de partir, il m’avait murmuré quelques mots doux, à l’oreille. J’étais restée plantée devant la porte d’entrée, à me demander comment j’avais fait pour passer toutes ces années, sans l’avoir à mes côtés. Je fus sortie de ma rêverie par le jeune Nara, qui disait qu’il ne fallait pas rêvasser, car il y avait beaucoup de boulot à faire. À peine avait-il fini de prononcer sa phrase, que sa future femme lui décrocha un violent coup d’éventail sur la tête, en lui disant qu’il était mal placé pour me critiquer. Nous passâmes l’après-midi à discuter sur les décorations, la salle qui sera réservée pour le banquet et le bal, les hôtels qui seraient réservés pour les invités et tout les autres sujets que comporte l’organisation d’un mariage. Le seul point dont nous n’avions pas débattu, était le repas. Shikamaru avait fait preuve d’une autorité insoupçonnable envers Temari. Il avait déclaré qu’il s’occuperait lui-même du repas avec son témoin, Chôji et qu’on ne devait pas intervenir. Après plusieurs heures dans cette ambiance, je laissai les futurs mariés pour rentrer.

La semaine suivante passa assez rapidement, j’étais tous les jours avec Temari. Elle me demandait mon opinion sur presque tout ce qu’elle choisissait. En bonne maîtresse de maison, elle avait décidé de s’occuper de la déco et de la liste des invités. Le reste avait été délégué à Shikamaru, qui, pour ne pas changer à ses bonnes habitudes, avait répondu par son éternelle galère. Temari était extrêmement pointilleuse sur les moindres détails, mais il y avait une chose qu’elle prenait un grand soin de cacher, et qui était son manque de confiance en elle. Non pas lorsqu’il s’agissait de se battre, où, dans ce cas elle en avait à revendre, non… elle avait peur de ne pas avoir les compétences requises pour organiser des réceptions, et encore moins des mariages. Les jours défilaient, et pour mon plus grand malheur, je ne voyais que très rarement Naruto. On se parlait à peine le soir, juste quelques mots sur la sécurité, pour nos futurs mariés et deux trois mots doux avant d’aller se coucher. Une nuit, vers deux heures du matin, je m’étais réveillée sans savoir pourquoi mais j’avais gardé les yeux fermés. Je m’apprêtais à me rendormir et instinctivement je me retournai vers Naruto, pour me blottir contre son torse. Du froid, voilà ce que je sentis, à l’endroit où devait être mon amour. Du froid et du vide, c’est tout ce que trouvèrent mes bras. J’ouvris les yeux pour constater que je ne rêvais pas, et que malheureusement, c’était loin d’être un rêve. Au début, j’ai pensé qu’il avait dû aller répondre à un besoin naturel, mais cette idée fut vite chassée de mon esprit. Si ça avait été le cas, sa place serait encore chaude, ses vêtements seraient encore là et la lumière des commodités serait allumée. Prise de panique, j’activai inconsciemment mon byakugan. Il ne me fallut que quelques secondes pour le trouver. Il était dans le couloir dehors et il se dirigeait vers l’appartement. Sans savoir pourquoi, je m’étais recouchée comme si de rien n’était, attendant qu’il me rejoigne. Il se glissa dans le lit, m’enlaça et il déposa un baiser sur mon cou avant de s’endormir.

Le lendemain, je fis semblant de dormir, pour voir s’il allait repartir, à un moment, dans la nuit, ce qu’il fit. Pendant une semaine, j’assistais sans réagir à la même chose. À minuit, il sortait du lit, se rhabillait, partait et revenait deux heures plus tard. Cette histoire me tracassait, mais je n’avais pas la force de lui poser la question en face pour savoir où il allait. Ce n’était pas la première fois que je faisais un blocage devant lui, j’avais déjà eu ce blocage lorsqu’il s’agissait de lui avouer mes sentiments à son égard. C’était la même peur qui me paralysait, la peur qu’il me rejette, qui me laisse seule. Comment allait-il réagir, en comprenant que j’espionnais ses allées et venues, dans l’appartement, le soir ? Mais c’était plus fort que moi, il fallait que je sache. « Que faisait il pendant deux heures ? Est-ce qu’il y avait une autre femme ? Me fuyait-il ? » Autant de questions sans réponses, qu’il me fallait résoudre. C’est pour cela qu’un soir, je ne me contentai pas de l’attendre. Grâce à ma pupille, je réussis à le suivre, sans qu’il ne puisse s’apercevoir de quoi que ce soit. Il avait une bonne demi-heure d’avance sur moi, mais le byakugan me permettait de le garder à vue d’œil, sans qu’il puisse me détecter. Il avait marché jusqu’à une petite clairière, au-dessus de la montagne. Il s’était recroquevillé au bord de la falaise, ses bras entouraient ses jambes, et il avait posé son menton sur ses genoux. Il regardait Konoha sans bouger, sans ciller. Lorsque je finis par le rejoindre, il n’avait pas bougé d’un pouce. J’étais restée cachée et j’avais désactivé ma pupille, afin de ne plus utiliser de chakra. Je ne tenais absolument pas à ce qu’il comprenne que j’étais là. J’avais l’impression qu’il disait quelque chose, mais j’étais trop loin pour entendre correctement, d’autant plus qu’il ne parlait pas à voix haute, il murmurait. Lorsqu’au bout d’un quart d’heure, je compris ce qu’était ce murmure, mon sang se glaça, la frayeur me gagna et je culpabilisais de n’avoir rien vu !

[Celtika]

Qui suis-je ?

Chapitre 7 : Un fantôme

C’était décidé, je devais agir. Mais que pouvais-je faire toute seule ? Je le savais très bien je n’avais pas les compétences pour l’aider, je ne pouvais que le soutenir mais cela ne me suffisait pas, ça ne m’allait plus. Je devais changer cette situation.

Il fallait que je trouve une personne qui pourra répondre à mes questions. Mais qui ? Ma famille ne voudra pas m’aider. Sakura peut-être ? Malheureusement depuis son retour je ne pouvais plus compté sur elle. Ne trouvant aucune solution j’avais fait le chois de retourner me coucher.

Le temps s’écoulait très rapidement le jour mais la nuit était horriblement longue. Etant prise par les préparatifs du mariage le jour, je n’avais que peu de temps pour chercher une solution.
Naruto lui faisait bonne figure devant tous le monde y comprit devant moi. Et tous les soirs lorsqu’il était convaincu que je mettais endormi il partait. Et toutes mes nuits je le suivais et je pleurais de mon impuissance à pouvoir agir.

Le jour du mariage arriva enfin. Une grande cérémonie avait été organisée par Shikamaru au grand malheur de la future mariée. La chose qui m’avait le plus étonné venait du comportement de Shikamaru et de Temari. Si l’on me l’avait dit plusieurs mois aux paravents je ne l’aurai pas crus. Le plus intelligent des feignants c’était transformé, plus actif que jamais, il avait été sur tous les fronts gérant les invités officiels ainsi que les amis et la famille.
Il faisait tous pour que ce mariage soit le plus grand évènement du siècle. Et pour la première fois de sa vie Temari c’était effacée devant son grand amour. Au point que même Naruto c’était senti obligé de sortir une petite blague sur ce sujet, ce qui m’avait fait très plaisir.
Il fallait dire que depuis qu’il était sortir du coma il avais perdu son éternel gaîté qui le caractérisait tant.

Le mariage c’était fait exactement comme la tradition le voulait et à mon grand soulagement nous n’avions eu aucune attaque des villages voisins ou des radicaux comme l’anbu racine qui ne voyait pas d’un très bon œil le rapprochement entre Konoha et Suna. Le soir venu le village caché de la feuille était complètement en effervescence, les anciens disent qu’ils n’avaient pas vus pareille fête depuis le triomphe de Yondaime ou encore lorsque la paix fut déclarée il y a 15 ans. Pour ma part je n’était pas restée bien longtemps faire la fête. J’étais heureuse pour Temari et Shika mais je ne pouvais m’empêcher de penser aux questions qui me rongeaient. A cause de cela je m’étais éclipsée dès que m’a présence n’était plus nécessaire.

Je vagabondais seul dans les rues, je marchais sens savoir où j’allais de tout façon ça n’avait aucune importance. Tout le monde était occupé à faire la fête qui allait faire attention à moi.
Décidément ces interrogations me gâchaient le vie mais je savais que les ignorait me coûterai beaucoup plus.

Perdu dans mes pensait je fini par percuter une personne et me retrouva le cul par terre. Aussitôt je réagi comme mon caractère me le dicté. Je baissai immédiatement la tête, mes joues viraient au rouge et j’essayai de m’excuser tant bien que mal. La personne en question n’écouta même pas mes excuses et me tendit sa mains pour m’aider a me relevé. Confuse je pris sa main pour me relever tout continuant a fixé mes pieds. Alors que j’allais retenter de présenter mes excuses il posa deux doigts sur mes lèvres. L’effet ne se fit pas attendre. Mon regard passa directement de mes pieds au son visage et la se fut un choque. La personne que je venais de percuté n’était trop que lui, l’homme qui obsédait mes plus intimes penser. Il me souriait si tendrement mais maintenant je savais ce qui était caché derrière ce sourire. Ce qui ne fit qu’augmenter le chagrin qui était le mien. Il me susurra quelque mot doux puis il m’emmena danser.

Au début je faisais semblant de m’amuser jusqu’à il me dise que je ne devais pas m’inquiéter pour lui et que tout aller bien. Mais si je ne l’avais pas crus ces mots réussirent cependant a me faire oublié pendant quelques heure toute la peine qui était la mienne. Ainsi j’ai pu m’amuser avec Naruto et tous mes amis. Nous dansions, nous chantions, certain jouais aux cartes d’autre faisait des concours plus stupide les un que les autres et enfin deux personnes avait choisi de consommer leur mariage mais bon on était tous heureux. On avait tous nos problèmes plus ou moins important et on savait tous qu’on les retrouverait demain a notre réveille mais qu’importe nous profitions de cette soirée et même Sakura ne fit pas exception. L’espace de cette nuit nous eûmes tous l’impression d’être revenu à cette époque avant la trahison de Sasuke et de son coma. Alors que la soirée se terminait et que nous nous apprêtions à rentré Kakashi-san passa tout en nous souhaitant une bonne nuit avec à son bras une Anko plus que bourré.

Pendant la nuit je me mis à faire des rêves plus que troublant passant de la soirée, à mes différents fantasmes que je pouvais avoir concernant Naruto, ainsi que des souvenirs de mon enfance et l’événement qui m’avais profondément marqué il y a peu. Puis je ne sais pour quels raisons mais je revu dans un de mes rêve ce soir la Kakashi-san et alors qu’il me saluait, j’entendait tout les questions que je m’étais posée. C’est ainsi que je compris ce que je devais faire.

Le lendemain je fus agréablement surprise de voir qu’il avait passé la nuit à mes cotés. Je dus rester une bonne demi heure à le contempler avant de partir discrètement me laver. Je ne pris pas de petit déjeuné en fait je n’avais même pas faim. C’était complètement sorti de mon esprit. Il était le seul présent dans ma tête, je l’admirai encore quelques instants avant de déposer une petite lettre sur la table pour éviter qu’il ne s’inquiète. Au moment où j’allais parti quelque chose m’attrapa la jambe. Je ne pus m’empêchais de sourire à la vus des yeux de cette boule de poiles. Zedd voulait m’accompagner et je ne trouvais ni de raison, ni l’envi pour qu’il ne m’accompagne pas.

Ainsi moi est Zedd marchions dans les rues calmes de la ville et malgré l’heur matinal les commerçants étaient déjà au travaille. Nettoyant les saletés faites hier soir mais avec le sourire des beaux jours de printemps toujours accompagné des brises revivifiant. Ce climat apaisait légèrement mon âme et me rendait sereine. En les voyant si heureux je me disais qu’un jour Naruto et moi nous pourrions connaître ce même bonheur, cette même paix dont ils étaient tous rempli aujourd’hui. Je fini enfin par arriver devant l’appartement de Kakashi-san. J’étais assez mal alèse. Respirant à plein poumon pour me détendre je franchi enfin le pas en tapant sur la porte. Au bout de cinq minute la porte finie par s’ouvrir laissant apparaître une Anko plus que légèrement vêtu avec un corps qui n’avait rien a envié aux autres femme. Sur le coups de la surprise de nous retrouvé face à face aucune de nous deux ne réussi à parler pendant quelques minutes. Anko qui habituellement n’était gêné ni choqué par quoi que ce soit commençait à prendre une teinte dont mes joues avait l’habitude de prendre contrairement à l’ancienne élève d’Orochimaru. Coup de chance ou de malchance, Zedd sauta sur Anko pour la lécher maintenant fin à cette situation peu banale. La femme serpent eu du mal à ce défaire de l’animal mais au moins ce dernier avait réussi la ramener dans son état normal.

Kakashi, éyant entendu le vacarme que provoquait Zedd, c’était précipité dans le hall et lorsqu’il vu la position dans la quel se trouver Anko et mon chien il ne pu s’empêcher de me rejoindre dans mon fou rire. Ce qui énerva la femme au plus au point. Après cette violement débarrassait du berger elle s’occupa plus énergiquement de son homme, le remettant ainsi à la place qui était la sienne.

Une fois Kakashi-san remit du traitement de la brune, il vint me faire rentrer alors que je poireautais depuis une demi-heure sur le seuil de l’appartement. S’excusant l’un pour m’avoir laisser sur le pallier et l’autre pour être venu de si tôt ce matin alors que la soirée avait été bien remplie. Le ninja copieur m’invita à m’asseoir sur son canapé et me proposa quelque rafraîchissement pour me faire patienté le temps qu’il s’habille. En effet, il n’était vêtu que d’un simple caleçon et de son éternelle masque. Le fait de le détaillé me fit légèrement sourire mais je me ressaisi bien vite. Le sujet qui m’amenait était plus que sérieux, ainsi de nouveau maître de moi, je pus expliquer les raisons de ma visite à l’épouvantail une fois que celui-ci avait ramené sa douce mais loin d’être tendre petite amie jusqu’en bas de l’immeuble.

Une fois avoir dit ce pourquoi j’étais venus Kakashi me demanda de tous lui raconté sur Naruto afin de pouvoir nous aider au mieux. Et je dus malgré moi raconté ce qui s’était passé ce soir la et ceux à quoi j’avais assisté. Il fut aussi atteint que moi par mes révélations. Bien sur il n’était pas dupe et savait que Naruto faisait s’emblant de se réintégré au monde des vivants mais jamais il n’aurait pensé que cela soit dans de tels proportion.

Pendant l’espace d’un instant je crus bien voir une larme couler sous le bandeau du junin. Ce dernier ne resta ainsi bien longtemps. Il partit dans sa chambre à la recherche d’un quelconque objet pensais je. Je me disais qu’il devait avoir au tant de mal que moi à digérer la nouvelle qu’il dut s’atteler à une autre tache pour réussir à remettre de l’ordre dans ses idées. Mais je me trompais, il me demanda de partir de chez lui et de ne pas m’inquiéter qu’il viendrait bientôt me voir et qu’il aura sans aucun doute une solution à nous proposer. Cependant il devait mettre au claire quelque petite chose avant cela.

C’est donc légèrement déçu que je laissais Kakashi-san, pour rejoindre, avec Zedd, notre blond préféré à l’appartement. Lorsque je fus arrivé chez nous, je pus constater qu’il était levé et qu’il prenait sa douche. Je me mis à mon aise et je commençai à me détendre afin de prendre du recul sur les événements de ce matin. Je repassais en boucle les images de cette matinée depuis mon départ de l’appartement à la dernière phrase qu’avait prononcé le junin. Mais alors que j’étais perdu dans mes songes l’image de Kakashi en caleçon et d’Anko en petite tenu me traversa l’esprit. Et je sentis une bouffée de chaleur m’envahir à l’idée des choses qu’ils avaient du faire tous les deux. Voyant que je n’arriverais sans doutes plus à réfléchir dans cette état j’essaya de me calmé en buvant un verre d’eau froid. Et malheureusement pour une autre pensée traversa mon esprit en voyant le du robinet coulait. Il était juste à coté de moi, un rien nous séparait et après tous il était normal d’avoir envie de l’homme qu’on aime.

C’était donc avec plusieurs idées perverses plein la tête que je me déshabillais pour rejoindre mon beau blond. J’entrouvris légèrement la porte pour pouvoir l’admirer, L’eau ruisselait sur son corps finement tailler tel une pierre précieuse. J’auscultais chaque détaille de son corps comme si je le voyais pour la première fois nu. Il était si beau et ses yeux remplient de tristesse me donnaient l’impression de voir un ange venus pour supportait tous les malheurs des hommes sans jamais ce plaindre. Afin que ceux-ci puissent vivre heureux. La vie n’avait pas était juste pour lui et je voulais le rendre heureux.
J’ouvris lentement la porte, lui ne m’avait pas entendu et me tournait le dos finissant de se laver. Retirant la serviette qui couvrait mes formes je pénétrais dans la salle de bain et continuant mes pas je le rejoint sous l’eau. Il était toujours de dos, je l’enlaçais doucement avant de commencer à laisser quelque larme couler. Naruto avait été parcouru par des frissons lorsqu’il me sentit le prendre dans mes bras.
Il se retourna pour me faire face tous tant veillant à se que mon étreinte ne soit pas interrompus. Il me vit alors la tête basse poser sur son torse. Comprenant que quelque chose n’allait pas il caressa mon visage profitant de se geste pour dégager mon visage dont mes cheveux avaient été plaqué par l’eau. Doucement je relevais mes yeux inondé de larme emportait pas le ruissellement de l’eau sur ma peau. Il ne lui fallut pas plus qu’un regard dans mes yeux pour comprendre se que j’avais.
Son regard changea alors du tout au tout, sa tristesse fit place à de la tendresse et je nu nulle besoin de mot pour comprendre que son amour en vers moi était sincère. Il accompagna se tendre regard de quelque mot. Me demandant pardon pour se qu’il m’avait fait pendant plusieurs jours. Je ne laissa pas continué d’avantage, posant quelque doigt sur sa bouche afin de le faire taire, si quelqu’un devait demander pardon c’était bien moi et non l’inverse cependant ces quelques mots m’avaient complètement apaisé.

Spoil: Nous restâmes quelques seconds ainsi à plonger nos regards l’un dans l’autres sans n’être plus réellement maître de nous même. Petit à petit nous nous étions rapproché et sans même nous en rendre compte nous nous embrassions tendrement, laissant nos yeux se fermer pour savouré l’un l’autre le bien qu’il nous procurait. Naruto fut parcouru de quelque frison lorsque mes mains se mirent à explorer chaque centimètre de son corps. Lorsque nous rompîmes notre baiser il me regarda tendrement mais avec une petite lueur qui montrait combien il en avait envie. Ma réponse à sa question sans mot ne se fit pas attendre. Continuant à nous caresser mutuellement je vint parcourir son torse de baiser, l’excitant encor plus. Petit à petit je descendais pour rejoindre mes mains qui s’occupaient déjà de la bête. Arrivait à la bonne hauteur je regarda mon jouer bien gonfler de plaisir signe évidant en plus de la respiration roque et saccadé de mon partenaire que je mis prenait bien. J’avais envie de jouer, de faire durée le plaisir. Je commençais alors par lui faire de petite caresse lente et légère tout en approchant ma bouche mais en veillant à ce qu’elle reste à quelque millimètre de sa peau. A chaque une de mes respirations son membre bougeait légèrement et son propriétaire laissait échapper de petit gémissement. Lorsque je jugea qu’il avait assez patienté, je saisi délicatement son héritage que je recouvris de baiser avant de m’en emparait complètement. Je sentais tous son corps ce crispait de plaisir sous le caresse de ma langue et alors que je me laissais guidé par mes envies et mon plaisir je sentis la mains de Naruto sur mon épaule ce crisper pour m’avertir. Cependant l’envie de goûter ce précieux nectar comme il m’avait lui-même goûter auparavant était trop grand et je continua donc accélérant même le mouvement pour qu’il ne puisse pas ce retenir plus longtemps. Son corps tout en tiers se crispa et je sentis le précieux liquide encor chaud envahir ma bouche. Je termina de jouer avant remonter vers celui que j’aime pour savoir s’il avait aimé. Son regard me remplit de bonheurs l’acte en lui-même ne m’avait pas déplus bien au contraire mes le fait de voir Naruto si heureux même si ce n’était que pour quelque minute me faisait un bien fous. Naruto quand à lui décida de prendre le chose en mains et de me rendre se bonheurs au quel je lui avait fait goûter. Il parcourut chaque millimètre de ma peau tout en mordillant et en embrassant tout les partis érogène de mon corps. Cependant il prit un malin plaisir à évité mon intimité ce jouant ainsi de moi comme je l’avais fait avec lui. Il finit par cédé m’offrant une fois de plus le paradis mais alors que j’allais bientôt cédé sous le poids du plaisir Naruto s’arrêta quelques instants afin de faire retombé la pression avant de reprendre de plus belle. Il continua ainsi pendant une bonne vingtaine de minute avant de me laisser enfin lui délivré mon nectar afin qu’il puisse pleinement me savouré. Il remonta alors me rejoindre pour nous laisser aller l’un l’autre à notre amour. Nous nous embrassions langoureusement, passionnément et amoureusement. J’étais remplie d’amour et de désire pour lui et laissant mes mains parler pour moi je fis comprendre à Naruto que j’étais prête. Celui-ci me demanda toute fois la permission du regard avant de laisser ses mains descendre le long de mes hanches avant de saisir délicatement mes jambes et de me plaquer contre la paroi de la douche. Nos regard ne s’étaient pas lâcher une seul seconde depuis qu’il avait commencé à me porter. Je pouvais sentir son sexe chaud gonfler de plaisir contre ma peau. Mes bras étaient désormés au tour de son cou et je le sentis de nouveau rentrer en moi. Nous ne faisions plus qu’un et je pouvais sentir les vagues de plaisir parcourir mon corps à chaque mouvement qu’il faisait, s’intensifiant à chaque fois. Mon corps était en feu malgré l’eau qui ruisselait sur nos corps enflammés. Je ne pouvais plus me contrôler et je laissais mon plaisir s’exprimer par de puissant gémissement qui, j’en étais sur, n’était pas passé inaperçu. Nous finîmes par atteindre le summum de l’extase et laissant chaque un se reposer sur l’épaule de l’autre.

L'après-midi Naruto m’avait proposé d’aller avec Zedd et lui rendre une petite visite à nos jeunes mariées. Ravie de pouvoir aller discuter avec Tema-chan pour savoir comment notre flemmard attitré sans était sorti. Nous fûmes très bien accueilli et prétextant devoir aller faire dut thé L’ambassadrice et moi nous nous étions retirées pendant que les garçons vaquaient à leur occupations. Nous nous racontions mutuellement nos dernières aventures qui étaient pour la jeune mariée sa première fois. Alors que nous rejoignions nos compagnons avec le breuvage quelqu’un frappa à la porte Shikamaru poussa comme à son habitude un petit « galère » avant d’aller ouvrir la porte. Le jeune homme laissa entrer la personne qui n’était autre qu’un anbu venu nous portait un message. L’Hokage convoquait Naruto et moi dans son bureau. Nous dûmes laisser nos amis pour répondre à l’appelle de notre supérieur laissant Zedd au amant afin de ne pas la faire attendre.

Lorsque nous arrivâmes au bureau de Tsunade l’anbu dit à Naruto de resté dehors pendant que j’écouterai se qu’elle avait à me dire. Là, dans son bureau, je vis Kakashi à coté de la princesse. Je savais désormer pourquoi j’étais là et une angoisse venait soudainement de m’envahir. Kakashi m’expliqua qu’il avait trouvé une solution pour aider notre ami cependant c’était très risqué car si nous tentions cette expérience plusieurs problèmes se poseront. La première étant que pour le bien de cette mission je serai la seule personne qui pourrait accompagné Naruto, la seconde était que nous serions tous les deux officiellement déclaré déserteurs bien qu’en réalité nous resterons des ninja de Konoha et que seul l’hokage et lui serait au courant, la troisième était qu’ils seraient sans doutes poursuivit sans relâche par l’Akatsuki des qu’ils seront que Naruto à qui le village et enfin le point le plus problématique était que pour aidé Naruto il devrait retrouver un fantôme et le convaincre de l’aidé.

Je restais muette après cette déclaration cependant s’il n’y avait pas d’autre moyen pour aider celui qu’elle aime elle n’hésiterai pas une seule seconde de plus…