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. Mizukage [En Hiatus]
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naruto
Civil


Inscrit le: 26 Mar 2008
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MessagePosté le: Jeu 27 Mar 2008, 11:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Extraordinaire franchement terrible j ai adoré l histoire malgres que je suis comme tous le monde on attend la suite avec impatience mais comme je t ai dit je peut te trouver une personne pour t'es dessins c'est a toi de voir je peux toujour t envoié un dessin et apres tu vois repond moi en M.P

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Mikazuki
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MessagePosté le: Lun 14 Avr 2008, 11:44 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci à tous ! Merci, merci, merci ! Very Happy
Bon, après un mois sans "Mizukage", me revoici avec le tant attendu chapitre 9. Celui de l'assaut sur Kiri.
Il est plus court que le précédent, il y a moins d'action... En fait, cette action dont vous êtes fans viendra surtout aux prochains chapitres...
Cela dit, je vous laisse déguster. Smile
Ah oui, et puis, un petit résumé. Comme ça, ça vous évitera de devoir relire les chapitres précédents (sauf si vous y tenez ^^)...


Résumé des chapitres 1 à 8



Spoil:
Mizu no kuni, an 20. Le seigneur Mizukage le 1er, de son vrai nom Hakutachi, est assassiné sur le toit de son palais par un inconnu. Il laisse trois jeunes enfants orphelins : Fuujin, Kazejin et Hanako, âgés respectivement de six mois, un an et trois ans. Avant de disparaître, cet inconnu montre un tatouage sur sa clavicule à l'aînée de la fratrie, en espérant lui avoir donné un indice suffisant pour le confondre ensuite, car cet assassin éprouve malgré lui quelques remords.
Aussitôt, le Grand Conseil, présidé par Genryûmaru, lui-même ami du défunt Mizukage, veut élire un nouveau chef. Mais trop de gens, parmi celui-ci, ne parviennent pas à écarter leurs ambitions personnelles afin de préserver l'unité d'un pays qui vient de subir une bataille qui s'est révélée être une terrible défaite, un désastre même.
Six jours plus tard, alors que l'armée du pays de la Foudre est aux portes de Kiri, un homme prend le pouvoir par la force. Il fait bannir de la ville Genryûmaru et tous les membres du Conseil. Mais Genryûmaru, qui n'est pour rien dans cette inefficacité, emmène cependant les enfants de son ancien ami avec lui, ainsi que des hommes pour reprendre le pouvoir. Il fonde, à l'opposé de Kiri, une ville, Terasu.
C'est alors que Mizu no kuni se morcèle, car de nombreux hommes membres du Conseil imitent Genryûmaru.
Treize ans plus tard. Genryûmaru est prêt à reprendre le pouvoir.
Il désire aussi faire de ses enfants adoptifs des guerriers de grande valeur. Aussi, il les confie à un professeur, Fubuyuki, lui-même ancien élève de Genryûmaru.
Fubuyuki, sur l'ordre de son ancien maître, leur confie à chacun une épée permettant de contrôler une forme différente de l'eau. Ainsi, Fuujin pourra contrôler la neige, Kazejin, la glace, et Hanako, la mer. Ces épées appartenaient à Fubuyuki... Et il en a gardé une, permettant de contrôler la pluie. Mais il la maîtrisait tellement bien qu'il a gagné la possibilité de contrôler la neige lui aussi.
Ces épées ont été forgées par le légendaire Tsutachi. Elles étaient au nombre de six.
La cinquième est détenue par Genryûmaru. Il fait ainsi ce qu'il veut du brouillard. Quant à la sixième, c'était la plus puissante de toutes. Elle donnait accès à toutes les affinités des cinq autres épées. Elle contrôlait en effet la vapeur d'eau, à la base de toutes les autres manifestations de l'eau... Mais elle a été définitivement perdue. Détruite par son propre forgeron, devant témoins.
Alors que les trois adolescents apprennent à se servir de leurs lames, Terasu est attaquée par les hommes venus en masse de Mizukage le 2ème. Genryûmaru, la rage dans le coeur, met tous les bateaux à la mer. Il décide de se rendre pour quelques temps sur une autre île.
Mais en chemin, la flotte rencontre pour son grand malheur Sanbi, démon à trois queues. Il jette une malédiction à Fuujin et Kazejin : si Kazejin tue Fuujin, il deviendra immensément puissant. Mais si Fuujin tue Kazejin, même pour se défendre, il deviendra immensément faible, lui qui rêve tout comme Genryûmaru de devenir Mizukage, pour succéder à son père et réunifier le pays.
Finalement, la flotte débarque sur une île sauvage et dans une atmosphère pesante. Genryûmaru décide alors de séparer Kazejin et Fuujin et les place sous bonne garde, ce qui n'arrange rien. Pourtant, Kazejin jure sur la mémoire de son père Mizukage le 1er qu'il ne lévera point la main sur son jeune frère.
Pendant ce temps, Genryûmaru se consacre corps et âme à l'élaboration d'un plan pour prendre d'assaut Kiri. Y parvient : au printemps de l'année suivante, il décide enfin de marcher sur la capitale de Mizu no kuni.
Le chapitre 8 s'arrête à la dernière veillée de Genryûmaru avant l'assaut.




Chapitre 9




Rien ne pouvait arrêter le cours inexorable du temps et les premiers rayons du soleil, qui cachaient à travers leurs si beaux rayons de ce doré particulier qu’est celui de l’aurore comme une promesse, succédèrent à la nuit et à la lune.

Le brouillard enveloppait encore Kiri, mais on le sentait défaillir. La lumière commençait à le transpercer, révélant ainsi les principaux édifices de la ville, d’une blancheur éclatante sous le soleil de mars.

Le jour, ce jour, était enfin arrivé. Aussi beaucoup de monde était tendu avant le moment fatidique de l’attaque de Kiri, à commencer par Genryûmau lui-même qui semblait beaucoup moins assuré que la veille au soir, lors de sa méditation avec la Lune. Il réalisait que malgré toute leur minutieuse préparation, la victoire n’était pas, malgré tout, entre leurs mains.

Des gens allaient peut-être mourir. Des gens que Genryûmaru avait côtoyé durant des années, des gens en qui ils avaient confiance, et réciproquement. Non, impossible, ils ne pouvaient pas mourir ! Alors que lui aurait, peut-être, eu la chance de survivre à l’affrontement ! Ce n’était que maintenant qu’il réalisait ou amplifiait l’épreuve que tous allaient subir du premier au dernier.

A présent, il fallait agir rapidement. Si le jour était trop lumineux, ils allaient être repérés et l’opération allait avorter. Les combattants rangèrent donc leurs affaires au plus vite, et se regroupèrent tous en un endroit précis du flanc de la colline, comme leur avait indiqué le chef.
Genryûmaru passa ses troupes en revue dans un silence de mort. Pour lui aussi, cela allait être difficile. Il allait quand même devoir affronter ni plus ni moins qu’un Mizukage, tout Suitora qu’il fut, l’homme odieux, le tyran haï, donné pour mort dans chacun des rêves du chef.

« Bonne chance, déclara-t-il. Suivez le plan et tout se passera bien. »

« Le » plan, ce n’était plus « mon » plan, comme si Genryûmaru cherchait à se dégager inutilement de la responsabilité d’un échec si celui-ci se produisait.

« Allons, en route » cria-t-il. Et les sept cents hommes qui constituaient ses troupes, dont Genryûmaru commençait à douter qu’il en reste la moitié au soir, débutèrent la marche de tous les périls. L’heure semblait en réalité en durer dix. Genryûmaru n’avait jamais été aussi tendu que maintenant.

A un moment, la tour de garde surgit de derrière le brouillard qui tombait. L’armée de rebelles retint alors son souffle. C’était maintenant. Personne n’osait vraiment marquer le premier pas, tous se fiant uniquement aux ordres du chef. On le regarda, et celui-ci, en guise de réponse, désigna de la tête quelques personnes qui allaient dès à présent attaquer Kiri.
D’un coup, quelques hommes débutèrent une course rapide vers les grandes portes de la ville, tel un signal, qui fut compris de tous. Celles-ci furent enfoncées et des cris s’élevèrent : c’était l’assaut !

Cette fois-ci, c’était fait. Genryûmaru n’avait vécu que pour prendre la ville de Kiri, et à cet instant précis il se sentit libéré de tout. Enfin, la bataille débutait. Il allait peut-être mourir, beaucoup d’autres aussi, mais lui-même et ses partisans auraient vengé leur honneur, en grands guerriers.

Le flot de l’armée de Genryûmaru se sépara en deux parties distinctes, l’une menée par Genryûmaru, l’autre emmenant ses enfants adoptifs sous la direction d’un ninja de classe supérieure. L’une allait attaquer et l’autre défendre…

Un nuage de fumée annonçait leur passage, provoqué par le pas de centaines d’hommes sur le pavé sec de Kiri.

Genryûmaru, en voyant s’éloigner Fuujin, Kazejin et Hanako, espéra très fort qu’il ne leur arriverait rien de grave. Il craignait que ceux-ci soient attaqués par les forces armées de Suitora, et peut-être même pire… Qui sait si Kazejin n’attendait pas, lui aussi, ce moment, mais pour une toute autre raison, à savoir acquérir une puissance inégalable promise par le démon à trois queues en tuant son benjamin ?

Mais il préféra ne pas prêter garde à cette malheureuse éventualité et préféra se concentrer sur ce qu’il allait devoir faire : tuer Suitora.

Mizukage le 2ème… Serait-il assez puissant pour l’abattre ?

Pendant ce temps, ses unités progressaient, marchaient dans Kiri… Ils arpentaient les rues bordées d’arbres florissants et de maisons teintées de bleu et de blanc, rappelant maints souvenirs à Genryûmaru. Une promenade avec Hakutachi, une conversation avec quelques enfants, toutes ces choses banales mais qui ne pouvaient que l’égayer, lui qui n’avait plus vu cette ville depuis treize ans.

A un moment, il aperçut le palais du Mizukage. Son cœur fit alors un bond.
Il ordonna à ses hommes de marcher plus vite. Il voulait contempler ce palais d’abord, détrôner Suitora ensuite.

Mais il ne put contempler ce palais, pourtant magnifique, à sa juste valeur.


Dernière édition par Mikazuki le Lun 14 Avr 2008, 7:41 pm; édité 3 fois
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Mikazuki
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MessagePosté le: Lun 14 Avr 2008, 12:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En effet, c’était là-bas que toute l’armée de Kiri s’était massée. Ils étaient tous là, avec leurs vestes vertes et bleues marine, représentant la « bonne » force du village et du pays.

Ainsi, la tâche allait se révéler plus difficile que prévu. En effet, le plan reposait essentiellement sur le fait que les shinobis de Kiri fussent éparpillés à travers les ruelles du village, ce qui aurait pu paraître évident dans une situation jugée à l’avance confuse. Ainsi, Suitora aurait été prévenu de l’attaque ? Y avait-il un traître parmi les rangs de Genryûmaru, ses rangs ?

Et surtout, il était là, lui.

Suitora.

Il se tenait debout, sur le toit du palais, regardant fixement son adversaire, surplombant la cité d’un regard de faucon.

« Alors, te voici » dit-il calmement, mais d’une voix forte à Genryûmaru.

Celui-ci croisa son regard et adopta une expression impressionnante et significative. Il allait le tuer. Maintenant.

Suitora, par nécessité, détourna sa tête et s’adressa alors aux mercenaires.

« Et vous, pauvres lâches, vous avez trahi votre pays natal, vous avez soutenu ce criminel. Savez-vous que vous allez peut-être mourir ? Mourir pour un homme qui ne se soucie absolument pas de vous ? Vous devriez plutôt vous rendre. Ainsi, vous ne mourrez pas sous mes coups, et j’ai même mieux à vous proposer. Je vous pardonnerai, dit-il en accentuant ce dernier mot.

- Allons, Suitora… Mes guerriers n’ont que faire des sermons d’un homme qui a pris le pouvoir par la force. »

Mizukage le 2ème descendit alors d’un étage.

« Tu me fais rire, Genryûmaru. Que fais-tu en ce moment même ? N’es-tu pas en train d’essayer de prendre le pouvoir au moyen d’hommes bien entraînés et malheureusement inculqués à tes doctrines infâmes ?

- Quand on se sait rétablir la justice par le dialogue, réhabiliter les hommes innocents, victimes des ambitions des autres, il n’y a que la force qui peut remédier à ce problème. Et puis, mes hommes me sont fidèles.

Suitora releva la tête et afficha une expression à mi-chemin entre l’outrance et l’écoeurement, sans regarder le quinquagénaire.

« Et c’est toi qui dis ça ? C’est toi qui vantes la fidélité de tes hommes, mets en avant cette qualité ? Cela est bien indigne de toi.

- Indigne de moi ? Et pour quelles raisons ? » répliqua Genryûmaru en saisissant son épée.

Suitora se décida enfin à regarder Genryûmaru et déclara alors d’une voix lente :

« Quand on sait les crimes que tu as commis, qui ont menacé et brisé le pays de l’Eau, je pense que tu devrais éviter de tenir des discours sur la fidélité entre un chef et ses guerriers, et surtout entre deux amis. Genryûmaru… Tu es le plus fourbe des malfrats qui ont déserté ma cité. Alors, soumets-toi maintenant, avoue tes exactions à genoux devant moi ou tu mourras de ma main. »

Blessé dans son orgueil, l’autre reprit : « Ce n’est pas à moi qu’il faut attribuer l’inefficacité du Grand Conseil il y a treize ans bien que j’en ai été le chef. Cependant, puisque tu es décidé à ne rien entendre, je préfère laver dans un bain de sang l’insulte qui m’a été faite pendant toutes mes années d’absence. Laissez-nous seuls », ordonna-t-il à ses hommes.

Ceux-ci obéirent et se dispersèrent en tous sens, détruisant ainsi l’unité de l’armée de Kiri voulue par Suitora.

« A nous deux, maintenant, déclama Genryûmaru. Allons sur ce toit où Mizukage le 1er fut assassiné, je veux me battre à cet endroit même. Après ta mort, je prendrai le pouvoir, rétablirai mon honneur, et vengerai l’offense que tu as faite au fondateur de Mizu no kuni en t’appropriant son œuvre à laquelle il a consacré sa vie. »


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Je ne sais pas quand arrivera le chapitre 10 (10, déjà !) : bac blanc, plein d'autres fics, CNote à faire, etc.
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Tsoing
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Messages: 204
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MessagePosté le: Mar 15 Avr 2008, 7:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Iceberg 9 droit devant !

ou (version moins Titanic ) :
Chapitre 9 droit devant !

ou bien (pour allier les deux):
Iceberg chapitré 9 droit devant !

1 mois sans Mizukage, pauvres de nous culs-gelés !

(bon je stoppe mon délire glacé)

Vraiment que dire .... très bien très bien et pour changer très bien !
Genryûmaru contre Suitora. L'un qui méprise l'autre et l'autre qui méprise l'un. Et puis :
Citation:
"A nous deux, maintenant, déclama Genryûmaru. Allons sur ce toit où Mizukage le 1er fut assassiné, je veux me battre à cet endroit même. Après ta mort, je prendrai le pouvoir, rétablirai mon honneur, et vengerai l’offense que tu as faite au fondateur de Mizu no kuni en t’appropriant son œuvre à laquelle il a consacré sa vie."

o_O
Tu as l'art de tourner tes phrases de manière admirable (il n'y a qu'à voir Neko !)
Vivement le 10 !

Sinon pour la critique :
Ils ont pénétré un peu trop facilement dans la ville à mon goût ... l'armée était peut-être plus loin mais bon ... (dans ce cas tu aurais (à mon avis) dû insister sur ce vide de la ville.)

Et puis j'imagine bien Suitora et train de hurler pour ce faire entendre du haut de son toit ! (détail minime c'est juste que ça m'a faite sourire !^^)
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Sugar
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MessagePosté le: Ven 18 Avr 2008, 11:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens de finir de lire !

Rien à redire, j'adore Very Happy

GG.

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Casse toi pauvre con
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Musashi Miyamoto
Étudiant à l'académie


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Messages: 64

MessagePosté le: Lun 12 Mai 2008, 12:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon chapitre, comme d'habitude.

Excites-toi un peu pour le 10. Very Happy

_________________
Temi: Ouais! c'est pas tout ça mais quand est ce qu'on baise ?

Vanina: Nico, biensur pendant la nuit. je vais venir te sucer. obliger



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Mikazuki
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Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 1245

MessagePosté le: Jeu 29 Mai 2008, 7:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai été long.
Très long. Mais je vous avais prévenus Smile
Dixième chapitre donc, à moins d'un mois de mon bac' de français. L'occasion de vous prévenir que vous en aurez peut-être un avant le 23 juin, mais je ne promets rien.
C'est également l'occasion de revenir sur la fic' en général. Quelle opinion en avez-vous ? A quoi vous attendez-vous (n'allez pas croire que je suis en panne d'idées pour la suite, c'est absolument faux) ? Que pensez-vous de mes personnages ? Je vous invite à répondre à ces questions (je me suis déjà fait une opinion sur ma fic'... Pas réjouissante d'ailleurs) après la lecture de ce qui est la première scène de combat que j'écris.


Chapitre 10



La lutte s’engagea immédiatement entre le souverain de Kiri et le chef des rebelles.

Les coups en cent lieux fusaient. Ils montraient bien la haine qu’opposait ces deux hommes, l’un ayant été contraint à l’exil par l’autre et qui en guise de vengeance voulait le renverser.

Les jutsus pleuvaient également. Des pluies, des raz-de-marée s’abattaient sur les deux hommes et inondaient la cité.

La bataille n’était pas moins violente entre les armées respectives des deux chefs. Les hommes de Genryûmaru brûlaient tout ce qui était susceptible de s’opposer à eux sur leur passage, tuaient si la chose devenait inévitable, les gardes de Suitora.

Fubuyuki avait été nommé commandant des troupes de Genryûmaru. Celui-ci se défendait avec acharnement des coups qui lui étaient portés tout en donnant des ordres à ses combattants qui se dispersaient en tout sens, malgré l’unité voulue par le chef, mais cette dislocation avait été prévue et anticipée.

Les trois enfants de Genryûmaru se servaient eux aussi à merveille des armes qui leur avaient été décernées. Hanako se débrouillait sans mal pour faire jaillir l’eau du sol, et il en était de même avec la glace de Kazejin et la neige de Fuujin, barrières efficaces pour protéger l’armée.
Cependant, eux aussi se retrouvèrent contraints à se séparer du maître pour accomplir la tâche qui leur avait été attribuée, accompagnés d’une petite dizaine de guerriers. Il fallait à présent partir à la rencontre des civils et les ramener en lieu sûr.

Soudainement, le ciel devient sombre, d’une noirceur inquiétante, contraste choquant entre la couleur bleue claire des belles journées. Mais ce qui frappait plus que tout, c’était la rapidité avec laquelle la voûte céleste s’était amoncelée de gros nuages noirs. L’orage allait-il éclater ?
Et en effet, la foudre déchira le ciel un instant, suivie très peu de temps après du vacarme assourdissant déclenché sur le tonnerre. Un grand cri venu du palais ne se fit pas non plus attendre… On ne parvenait pas à déceler de quelle bouche avait-il été émis. Etait-ce Genryûmaru qui agonisait, ou un synonyme de la chute de Suitora, une chute qui était la raison d’être de bon nombre de personnes ?

Mais il était impossible pour tous d’accourir près du palais.

Les populations civiles devaient été secourues. Cet ordre n’avait pas à être remis en question. Kazejin et Fuujin oeuvraient de toute façon main dans la main pour aider leur père adoptif. Les habitants étaient certes conduits sans ménagement, mais sans violence non plus. Il y avait certes quelques hommes qui voulaient se battre à mains nues contre les envoyés de l’homme banni. Même si le groupe mené par Hanako voulait leur survie, cela n’enlevait pas moins la suspicion qui régnait autour d’eux, une confiance irrecevable venant d’eux, une réputation sulfureuse provoquée par trois épées légendaires réunies. Aucun homme, aucune femme, aucun vieillard n’avait eu la chance d’en apercevoir ne serait-ce qu’une seule. Genryûmaru, treize ans plus tôt, ne la dévoilait qu’exceptionnellement. Une épée aux pouvoirs si impressionnants que la sienne n’aurait pu que susciter la convoitise, et sa puissance reposait d’ailleurs en partie sur cette lame. Pas question donc de courir le risque d’un larcin.

Une épée dont toute la puissance était utilisée en ce moment même contre Mizukage, deuxième du nom.

Celui-ci ne pouvait cacher la douleur lancinante qui le réduisait énormément. Pourquoi ? Qu’était-ce donc ? Le ciel, après une parodie d’incantation de Genryûmaru, s’était assombri, la foudre avait frappé… Mais surtout, il cherchait à comprendre pourquoi quelque chose, qui ressemblait à un corps, un corps aux formes circulaires et elliptiques, semblait être surgi de l’arme employée par Genryûmaru, et que ce corps semblait avoir un court instant quitté cette lame pour frapper Suitora. Celui-ci avait alors senti quelque chose d’extrêmement douloureux se déverser en lui au contact de la chose. Comment était-ce possible ? Il avait certes entendu parler d’une soi-disant épée magique dominée par Genryûmaru, mais il ne l’avait jamais vue de ses yeux jusqu’alors, faute de l’avoir très peu connu avant de le bannir.


Mais qu’était ce sentiment ? Il lui semblait que la chose, sans même parler, lui aurait intimé l’ordre de ne pas blesser Genryûmaru… Elle semblait être protectrice de Genryûmaru. C’était très différent de tout ce qu’il avait ressenti jusqu’alors. Il avait certes connu la blessure. Mais l’agresseur n’interdisait en aucun cas de répliquer, alors que cette fois, bien qu’il fût en possession de tous ces moyens, Suitora semblait avoir reçu l’ordre moral de ne pas attaquer Genryûmaru…

Lui se tenait debout. Il était essoufflé certes, avait les mains sur sa fameuse épée, mais n’était pas blessé lui. Suitora, lui, était à genoux, essayant de penser avec sa seule main une blessure profonde d’où coulait le sang sur son bras gauche, luttant contre la souffrance. Il ne savait pourquoi il n’hurlait pas à cause de celle-ci. Peut-être parce qu’il ne voulait pas être humilié devant cet ennemi tant haï… La haine ! C’était la haine qui le faisait tenir, c’était la haine qui le faisait tenir stoïquement face à l’autre.

Le sang ruisselait sur les membres du Mizukage. Le bras, puis l’avant-bras… Une goutte tomba finalement sur le toit bleu foncé du palais, sous les yeux des deux adversaires qui ne se battaient alors plus. Cette goutte claquait contre les tuiles, suivie par d’autres, et cela semblait être un spectacle inouï.
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Mikazuki
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MessagePosté le: Jeu 29 Mai 2008, 7:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L’avantage était à Genryûmaru. Il fallait le reconnaître.

Mais le Mizukage se redressa. Son bras gauche était un lourd handicap pour lui. Ses lèvres tremblaient. Il voulait peut-être dire quelque chose.

« Pourquoi ? lâcha-t-il enfin.
- Parce que tu es le plus faible de nous deux, voilà pourquoi, Suitora. »

L’intéressé afficha alors un sourire ironique.

« Et l’autre fois alors ? C’était comme ça aussi ?
- Quelle autre fois ?
- Ne fais pas plus bête que tu l’es, Genryûmaru. Tu sais bien de quels crimes tu t’es rendu coupables » répondit le Mizukage en faisant des signes incantatoires, et prononçant une formule inintelligible.

Il ne réfléchissait plus qu’à un bon moyen de défense, le temps de pouvoir se protéger de la lame de son agresseur et peut-être aussi pour se rassurer, donner une explication rationnelle à ce qu’il avait vu. Alors aussitôt, toute l’eau répandue sur les toits du palais revint à Suitora. Il semblait heureux se s’imaginer le dieu de cette matière, et ce fut presque un sourire joyeux aux lèvres qu’il assista au spectacle des courants d’eau tournoyant autour de lui à une vitesse telle que c’était une sphère aqueuse qui se créait. Ainsi, il était probablement protégé. Cette eau allait à si grande allure qu’elle aurait tranché n’importe quel corps qui s’en serait imprudemment approché.

Tout en réfléchissant à sa prochaine attaque, Suitora se questionnait aussi sur la manière d’éviter l’attaque qui lui avait déjà blessé gravement un bras.

Fubuyuki, au milieu des jônins de Kiri, qu’il dominait en tous points avec son unité, connaissait la réponse.

Il était même impressionné par le phénomène qui s’était produit. Il pensait que tout ce qu’on avait raconté sur la source des pouvoirs des épées n’était qu’une pure affabulation. Et cette fois, non ! Genryûmaru lui-même devait être surpris, même s’il n’en laissait rien paraître. Les esprits habitant les épées ! L’épéiste était persuadé de la véracité de ses pensées.

Mais il préférait se concentrer sur le déluge de coups auquel il devait faire face. Il aurait tout le temps d’en rediscuter avec le chef ensuite. S’il y en avait un…

Quant à ses élèves, ils effectuaient toujours aussi consciencieusement la tâche qui leur avait été ordonnée. Le groupe de genin dont il faisait partie arpentait chaque rue avec les civils qu’ils devaient mener en lieu sûr.

Cependant, Kiri était un immense labyrinthe et il n’était pas toujours évident de se repérer. Ce fut ainsi que la route bifurqua à un moment vers trois directions différentes. Les genin n’osèrent demander à la population quelle direction prendre pour la bibliothèque, but final de leur escapade, de crainte que parmi eux se trouvèrent des hommes à jamais fidèles à leur Mizukage et qui préférèrent les mener vers un endroit où ils auraient été sûr de trouver des ninjas de Kiri suffisamment puissants pour les tuer jusqu’au dernier.

Douze jeunes adolescents constituaient le groupe. Il fut en réponse au problème décidé, et ce de manière périlleuse, que les civils et les genin se séparèrent en trois unités différentes, composées chacune de quatre personnes et d’un nombre à peu près égal de civils.

Leurs supérieurs ignoraient bien entendu cette décision.

Mais c’était le système de sécurité proposé par Genryûmaru pour protéger ses trois enfants adoptifs qui s’effondrait. Hanako, Fuujin et Kazejin étaient séparés sans aucune surveillance, ou presque. Ils avaient certes trois compagons chacun, mais étant donné l’avantage évident qu’ils détenaient par rapport à ceux-ci grâce à leurs lames respectives, il était facile de s’en débarasser dans le pire des cas. Et chacun ne pouvait s’assurer des bonnes intentions de l’autre.

Le plus grand péril occasionné par l’assaut de Kiri venait de se nouer.
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yagami
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MessagePosté le: Dim 01 Juin 2008, 5:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Magnifique. On peu dire que tu as à la fibre littéraire. Le récit est excellent. J'adore les fanfic où une grande partie de l'intrigue tel que les personnage et certains évènements proviennent directement de l'imaginaire de l'auteur. C'est toujours très intéressant à lire. Le style est excellent, très fluide et l'intrigue est très bonne aussi. J'ai hâte lire la suite
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Jordi Uchiwa
Aspirant genin


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MessagePosté le: Dim 08 Juin 2008, 11:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Lo que es fenomenal!!!!

J'avais lu les 3 premiers chapitres il me semble, j'ai lu la suite aujourd'hui ben...magnifique, comme d'hab' quoi Cool

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Tsoing
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MessagePosté le: Jeu 12 Juin 2008, 3:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Honnêtement je préférais les chapitres précédents.
Celui-ci aussi était bien mais ... j'ai moins accroché.

Un peu trop embrouillé, on a du mal à saisir certaines images.
Les passages d'un personnage à l'autre sont trop rapides. Un coup on se retrouve du point de vue de Genryûmaru puis à Suitora et à Fubuyuki etc. Tu l'indiques bien mais bon ... les changements sont trop rapprochés à mon goût.

"Lui se tenait debout. Il était essoufflé certes, avait les mains sur sa fameuse épée, mais n’était pas blessé lui. Suitora, lui, était à genoux, essayant de penser avec sa seule main une blessure profonde d’où coulait le sang sur son bras gauche, luttant contre la souffrance."

Un peu trop de "lui" dans cette phrase.

Sinon j'attends la suite avec impatience !
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