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. Baudelaire, Les Fleurs du Mal

 
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Sei
Chuunin


Inscrit le: 19 Nov 2008
Messages: 680

MessagePosté le: Mer 24 Déc 2008, 3:14 pm    Sujet du message: Baudelaire, Les Fleurs du Mal Répondre en citant

Le Léthé,
Charles Baudelaire

Viens sur mon coeur, âme cruelle et sourde,
Tigre adoré, monstre aux airs indolents ;
Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants
Dans l'épaisseur de ta crinière lourde ;

Dans tes jupons remplis de ton parfum
Ensevelir ma tête endolorie,
Et respirer, comme une fleur flétrie,
Le doux relent de mon amour défunt.

Je veux dormir ! dormir plutôt que vivre !
Dans un sommeil aussi doux que la mort,
J'étalerai mes baisers sans remord
Sur ton beau corps poli comme le cuivre.

Pour engloutir mes sanglots apaisés
Rien ne me vaut l'abîme de ta couche ;
L'oubli puissant habite sur ta bouche,
Et le Léthé coule dans tes baisers.

A mon destin, désormais mon délice,
J'obéirai comme un prédestiné ;
Martyr docile, innocent condamné,
Dont la ferveur attise le supplice,

Je sucerai, pour noyer ma rancoeur,
Le népenthès et la bonne ciguë
Aux bouts charmants de cette gorge aiguë
Qui n'a jamais emprisonné de coeur.




Madrigal triste

Que m'importe que tu sois sage ?
Sois belle ! et sois triste ! Les pleurs
Ajoutent un charme au visage,
Comme le fleuve au paysage ;
L'orage rajeunit les fleurs.

Je t'aime surtout quand la joie
S'enfuit de ton front terrassé ;
Quand ton coeur dans l'horreur se noie ;
Quand sur ton présent se déploie
Le nuage affreux du passé.

Je t'aime quand ton grand oeil verse
Une eau chaude comme le sang ;
Quand, malgré ma main qui te berce,
Ton angoisse, trop lourde, perce
Comme un râle d'agonisant.

J'aspire, volupté divine !
Hymne profond, délicieux !
Tous les sanglots de ta poitrine,
Et crois que ton coeur s'illumine
Des perles que versent tes yeux !

II


Je sais que ton coeur, qui regorge
De vieux amours déracinés,
Flamboie encor comme une forge,
Et que tu couves sous ta gorge
Un peu de l'orgueil des damnés ;

Mais tant, ma chère, que tes rêves
N'auront pas reflété l'Enfer,
Et qu'en un cauchemar sans trêves,
Songeant de poisons et de glaives,
Eprise de poudre et de fer,

N'ouvrant à chacun qu'avec crainte,
Déchiffrant le malheur partout,
Te convulsant quand l'heure tinte,
Tu n'auras pas senti l'étreinte
De l'irrésistible Dégoût,

Tu ne pourras, esclave reine
Qui ne m'aimes qu'avec effroi,
Dans l'horreur de la nuit malsaine,
Me dire, l'âme de cris pleine :
" Je suis ton égale, Ô mon Roi ! "

Voilà mes deux poésies préférées de Baudelaire,
Inscrivez y vos favorites, dites pourquoi.
Moi je les aime pour la manière assez manichéenne, ce mélange de bien et de mal finalement peu délimité, ainsi que le bonheur caché, ce malheur retourné en bonheur pour Charles, un paradoxe sadique (Madrigal Triste) perpétuel que développait l'auteur, dont je suis artistiquement amoureux.


Dernière édition par Sei le Mer 24 Déc 2008, 4:05 pm; édité 1 fois
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Mikazuki
Dramaturge des forums
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Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 1245

MessagePosté le: Mer 24 Déc 2008, 3:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oh, un sujet sur les Fleurs du Mal...
Par contre, Seirokyu, tu devrais peut-être ajouter une petite présentation sur les Fleurs du Mal, le scandale qui a eu lieu à la parution dudit recueil, le procès, etc... Non ? Smile
_____________________________________________________________

J'ai lu les quatre-vingt premières Fleurs du Mal.
D'ailleurs, cela va vous amuser mais, même en connaissant le recueil c'est lors de l'écoute d'un disque de Murat que j'ai découvert quelques poèmes issus ce celui-ci.

Mon préféré, de très loin, n'avait pas de titre.
Je vous le montre :


Avec ses vêtements, ondoyants et nacrés,
Même quand elle marche on croirait qu'elle danse,
Comme ces longs serpents, que les jongleurs sacrés,
Du bout de leurs bâtons agitent en cadence.

Comme le sable morne et l'azur des déserts,
Insensibles tous deux à l'humaine souffrance,
Comme les longs réseaux de la houle des mers,
Elle se développe avec indifférence.

Ses yeux polis sont faits de minéraux charmants ;
Et dans cette nature, étrange et symbolique,
Où l'ange inviolé se mêle au Sphinx antique,

Où tout n'est qu'or, lumière et diamants,
Resplendit à jamais, comme un astre inutile,
La froide majesté de la femme stérile.



J'ai tout bonnement adoré ce poème, dès la première lecture (ou plutôt, dès la première écoute, plus précisément). D'ailleurs, je n'ai pas fait de copier-coller, j'ai tout récité, puisque je l'ai appris. Smile
Quand ma prof' de français, l'an dernier, m'a donné la définition du sonnet, j'ai vu que celui-ci lui correspondait parfaitement, surtout sur la question de la chute au dernier vers.
Et puis ces métaphores ! Et puis ces comparaisons ! Rien à faire, on peut me montrer n'importe quel autre poème de Baudelaire, celui-ci restera à jamais mon préféré...
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Sei
Chuunin


Inscrit le: 19 Nov 2008
Messages: 680

MessagePosté le: Mer 24 Déc 2008, 4:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le 7 juillet, la direction de la Sûreté publique (de nos jours, il s'agirait du ministère de l’Intérieur) saisit le parquet du délit d’« outrage à la morale publique » et pour « outrage à la morale religieuse ». Cette dernière accusation est finalement abandonnée. Le 20 août, le procureur Ernest Pinard, qui avait également requis contre Madame Bovary, prononce un réquisitoire devant la 6e Chambre correctionnelle, la plaidoirie est assurée par Gustave Louis Chaix d'Est-Ange. Le 21 août, Baudelaire et ses éditeurs sont condamnés respectivement à 300 et 100 francs d’amende, ainsi que la suppression de six pièces (sur les cent que compte le recueil), pour délit d’outrage à la morale publique. Il s'agit des poèmes Les Bijoux, Le Léthé, À celle qui est trop gaie, Lesbos, Femmes damnées et Les Métamorphoses du vampire.

Paris, sous le Second Empire, est, comparé à la puritaine Angleterre victorienne, un havre de tolérance où la grivoiserie des pièces de Jacques Offenbach qui fait l'apologie de l'adultère, du ménage à trois ou des bacchanales orgiaques, ne semble choquer personne. Mais Baudelaire frise la pornographie dans des vers comme :

Elle était donc couchée et se laissait aimer

Et du haut du divan elle souriait d’aise
À mon amour profond et doux comme la mer,
Qui vers elle montait comme vers sa falaise.
Dans Les Bijoux

Dans Le Léthé, la « crinière » ne laisse personne dupe :

"Je veux longtemps plonger mes doigts tremblants
Dans l’épaisseur de ta crinière lourde ;
Dans tes jupons remplis de ton parfum"

Le sadisme de À celle qui est trop gaie est sans détour et les lèvres en question trop sexuellement évidentes :

" Ainsi je voudrais, une nuit, (…)
Comme un lâche, ramper sans bruit,

(…) Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,

Et, vertigineuse douceur !
À travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T’infuser mon venin, ma sœur !"

En comparaison, on s'étonnerait presque de la censure concernant Lesbos, un hymne sans fard à la poétesse Sappho mais sans provocation non plus. L'homosexualité n'est pas un délit sous le Second Empire mais son apologie choque néanmoins la morale religieuse des élites catholiques.

Le 30 août, Victor Hugo écrit à Baudelaire « Vos Fleurs du mal rayonnent et éblouissent comme des étoiles », et pour le féliciter d’avoir été condamné par la justice de Napoléon III. En 1859, Victor Hugo écrira que l’ouvrage apporte « un frisson nouveau » à la littérature.

Le 6 novembre, Baudelaire écrit à l’impératrice : « Je dois dire que j’ai été traité par la Justice avec une courtoisie admirable, et que les termes mêmes du jugement impliquent la reconnaissance de mes hautes et pures intentions. Mais l’amende, grossie des frais inintelligibles pour moi, dépasse les facultés de la pauvreté proverbiale des poètes, et, (…) persuadé que le cœur de l’Impératrice est ouvert à la pitié pour toutes les tribulations, les spirituelles comme les matérielles, j’ai conçu le projet, après une indécision et une timidité de dix jours, de solliciter la toute gracieuse bonté de Votre majesté et de la prier d’intervenir pour moi auprès de M. le Ministre de la Justice. » Suite à quoi son amende est réduite à 50 francs par le garde des Sceaux.

Réhabilitation

Le 31 mai 1949, Charles Baudelaire et ses éditeurs sont réhabilités par la Cour de Cassation[2], saisie à la requête du président de la Société des gens de lettres. Dans ses attendus, la Cour énonce « que les poèmes faisant l’objet de la prévention ne renferment aucun terme obscène ou même grossier et ne dépassent pas, en leur forme expressive, les libertés permises à l’artiste ; que si certaines peintures ont pu, par leur originalité, alarmer quelques esprits à l’époque de la première publication des Fleurs du mal et apparaître aux premiers juges comme offensant les bonnes mœurs, une telle appréciation ne s’attachant qu’à l’interprétation réaliste de ces poèmes et négligeant leur sens symbolique, s’est révélée de caractère arbitraire ; qu’elle n’a été ratifiée ni par l’opinion publique, ni par le jugement des lettrés. »

Éditions suivantes

Le 24 mai 1861, Baudelaire cède à ses éditeurs, Auguste Poulet-Malassis et son beau-frère, Eugène de Broise, le droit de reproduction exclusif de ses œuvres littéraires parues ou à paraître, ainsi que de ses traductions d’Edgar Allan Poe. L’édition de 1861 enlève les pièces interdites et rajoute trente nouvelles œuvres.

Auguste Poulet-Malassis, réfugié en Belgique après une condamnation à trois mois de prison pour dettes, le 2 septembre 1862, y publie, en février 1866, sous le titre Les Épaves vingt-trois poèmes de Baudelaire, dont les six pièces condamnées. L’éditeur sera condamné le 6 mai 1868 par le tribunal correctionnel de Lille pour cette publication.

L’édition posthume de 1868 comprend un total de 151 poèmes, mais ne reprend pas les poèmes condamnés par la censure française : ceux-ci sont publiés, ainsi que ceux du recueil des Épaves, à Bruxelles en 1869 dans un Complément aux Fleurs du mal de Charles Baudelaire.

Donc voilà à peu près l'histoire du recueil, toutefois non exhaustive.
Mikazuki, quand un poème n'a pas de titre -tu dois le savoir je pense- on lui donne les premiers mots, donc ça donnerait "Avec ses vêtements, ondoyants et nacrés, ..." et toujours les points de suspension.
Il est vrai que celui ci est également très beau, il y décrit la beauté mêlée à la stérilité, paradoxe à l'époque, mille fois réussi, mille fois bravo j'en pleure ...
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MessagePosté le: Mer 24 Déc 2008, 4:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Baudelaire, j'adore.
Je le place en seconde position, après Rimbaud donc Very Happy

Si j'me souviens bien, il voulait intituler son recueil "Lesbos" ou "Lesbiennes".
Il faut savoir que c'est un recueil qui a subi beaucoup de chocs - comme j'appelle ça.
6 pièces ont été interdites à l'époque parce que jugées trop choquantes et portant atteinte aux bonnes moeurs de l'époque 1857, date du procès...
Ouais parce qu'en 1857 cette oeuvre et l'oeuvre de Flaubert, Madame Bovary, ont été trainées en justice Very Happy
L'oeuvre de Baudelaire a été jugée outrancière Very Happy

Bref.
J'adore Baudelaire.
J'aime beaucoup le style, l'ambiguïté, la richesse de la langue.
J'vais citer simplement quelques titres qui m'ont marqué.
L'ouverture du recueil que les gens oublient souvent et qui constitue une fabuleuse préface : "Au lecteur", les deux derniers quatrains sont géniaux.
Vient également "Une charogne", superbe description de la décomposition, superbe parodie du poème de Ronsard, superbe miroir ; bref, superbe poème.
"Correspondances" bien sûr...
"L'albatros".
"De profundis Clamavi".
"Abel et Caïn" ; joli renversement des deux figures, jolie description de la figure du poète au 19ème siècle.
La série des "Spleen" bien entendu !
"Don Juan aux enfers".
"Les aveugles".
"L'horloge".
"Une chevelure".
"A ma Françoise".


Et bien d'autres XD


J'aime aussi ses poèmes en prose mais bon, c'est pas l'sujet Very Happy

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La morve est glacée d'effroi.
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Sei
Chuunin


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MessagePosté le: Mer 24 Déc 2008, 4:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

je sais pas a écrit:

J'aime aussi ses poèmes en prose mais bon, c'est pas l'sujet Very Happy



Pourquoi pas Je Sais Pas?
Si on parle de poesie, la prose de défend, on peut donc en parler également.
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MessagePosté le: Mer 24 Déc 2008, 5:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

'faudrait alors que tu ré-intitules le titre de ton topic ; ou pas - c'est toi qui vois.
Parce que quand même, Les fleurs du mal et Le spleen de Paris c'est vraiment différent.
Oui ça reste de la poésie. Oui c'est de la poésie.
Mais je dissocie totalement le vers métrique et le vers en prose.
Et là est une des grandes différences entre ses fleurs du mal et son spleen de Paris.

Je dis pas que ses poèmes versifiés sont nécessairement produit pour une élite quelconque mais je vois bien la différence entre ses poèmes versifiés et ses poèmes en prose qui sont davantage réservés à la masse populaire (dans une certaine mesure).

Enfin bon, c'que j'veux dire c'est que le sujet est différent. A la limite, tu peux ajouter dans ton premier post qu'on peut parler des oeuvres de Baudelaire en général (j'aime bien ses critiques d'art mais sans plus, ça reste de la critique d'art.)

Juste pour les poèmes en prose, j'voudrai citer le préambule du Le spleen de Paris qui s'intitule "L'étranger", de tout le recueil, c'est celui que je préfère, c'est celui qui me touche le plus, le plus simple, le plus tranquille et le plus tragique (selon mon point de vue) :
Citation:
- Qui aimes-tu le mieux, hommes énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... les merveilleux nuages!

_________________
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Sei
Chuunin


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Messages: 680

MessagePosté le: Mer 24 Déc 2008, 5:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as raison, je vais le réintituler sous peu.
Magnifique, ce Baudelaire alors, quel génie des mots, quel génie tout court...
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Saharienne
Sennin


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Messages: 2189
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MessagePosté le: Mer 24 Déc 2008, 6:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Baudelaire j'aimerais en avoir un grand ressentit de lecteur quicomprendtout.
Sauf que non. Plus on m'en parle et plus j'ai envie de dire : Mais fermez là et laissez moi lire !
Jvois Baudelaire comme un truc intimiste. Qu'on me serine avec ce Prince de Poète me navre. Pas envie d'y voir une icone, une idole. Pas plus que j'ai envie de voir en Rimbaud un homosexuel.
Au lecteur m'a cloué sur place. J'ai ouvert, jm'attendais à des trucs bien mais pas à ça :
-Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère.
Ponctu approximative, jcrois que c'était des tirets.
Ca m'a cloué sur place et j'ai donc enchainé. Enchainé et enchaine...
Mais moi qui suis avide et au fond mauvaise lectrice j'ai sauté des pages et des lignes mais je me suis amusée à ce jeu de saute mouton, à regarder ça et là les paysages...
Je crois qu'un jours il faudrait que je le lise "bien".

J'ai adoré la perversité du personnage xD Lesbos n'était pas une idée de titre par hasard et so côté pervers a le don de me le rendre plus humain xD
"Les filles aux yeux creux de leur corps amoureuses caressent les fruits murs de leurs nubilité"
C'est genial xD Le dictionnaire l'aurait pas mieux dit lui même.

J'ai envie de voir Baudelaire comme un truc pas officiel et pas... Pas sacralisé. C'est peut être con.
Mais ça m'ennuit moins. En fait j'aimerais voir les poèmes les plus droles xD

J'ai beaucoup aimé les "Phares", jolis hommages et riche pour le lecteur.

Ce que j'aime chez Baudelaire c'est l'absence de prétention et une certaine accessibilité. Je minimise pas son don de l'image, du secret hein xD Jusque si l'on est honnête ça reste plus accessible que la plus part des Rimbaud xD

Baudelaire se lit, se relit, se découvre et se redécouvre mais marre de la sacralisation excessif des profs xD Et puis j'ai envie qu'on parle un peu de poète morderne. Au lycée j'entend. Enfin ce n'est pas le sujet xD Petit coup de gueule pédagogique xD
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