Posté le: Sam 20 Déc 2008, 2:13 pm Sujet du message:
Citation:
C'est vraiment magique, extrêmement bien écris, sans toutes les choses inutiles à la Tolkien.
blasphème , hérétique .... " vous ne passerez pas "
nan plus sérieusement je peux pas laisser dire ça même si c'est pas une section sujette à débat ....
il faut argumenter un peu , dit moi qu'est ce que tu trouves inutiles ??
les langues ? les poèmes ? les descriptions ?
justement la richesse du seigneur des anneaux c'est que cela ne se résume pas a des combats de bourrins , c'est un univers qui n'a pas d'équivalent dans le fantasy , c'est une atmosphère , c'est une poésie , c'est une sensibilité .... en plus d'une aventure fantastique.
Tu peux ne pas aimer , certes le style est particulier , mais tu ne peut te faire juge ainsi surtout sans étoffer tes propos .
Sinon le dernier livre que j'ai lu c'est les femmes savantes de Molière ; c'est du bon , drôle , et son propos est toujours d'actualité .
Inscrit le: 02 Nov 2004 Messages: 1937 Localisation: La Tanière du Chakal
Posté le: Sam 20 Déc 2008, 2:19 pm Sujet du message:
Personnellement ce que je qualifierais d'inutile chez Tolkier, c'est les 2 pages pour décrire le portail vermoulu de Cul de Sac puis une autre page pour parler de l'état du gazon et encore une autre sur les haies bien taillées...Après je sais pas, je m'étais arrêté là dans la lecture du Seigneur des Anneaux^^
J'aime bien lire, les pavés de 1000 pages me font pas peur mais si c'est pour bouffer du détail obsolète tout le long, merci bien ^^
_________________ [quote="Speed Hunter"]Chakal lui c'est un héros de musicien ![/quote]
Déjà c'est Tolkien pas Tolkier ( je ne saurais laisser écorcher son nom ) !!
Ben après c'est chacun ses goûts , ce qui est inutile pour vous ne l'est pas dans l'absolu .
Personnellement je n'arrive pas à concevoir un récit sans description , et particulièrement une oeuvre fantastique qui fait référence à des choses inconnues .
Dans un roman ancré dans la réalité je peux concevoir qu'on puisse se contenter de description vagues ( et encore enlever les descriptions chez Hugo , Balzac , Maupassant , Flaubert , Zola , c'est amputer considérablement leur histoire ) " c'était une grande bâtisse " , maintenant je trouve que c'est insuffisant pour évoquer un un trou de hobbit, la comtée en général ou Isengard .
Les descriptions dans un univers inventé sont ce qui fait vivre ce même univers , si on les enlève chez Tolkien l'histoire perd de sa substance et ce qui le fait vivre ... ce qui a rendu justement son univers unique .
Les descritions de le Lothlorien , de Fondcombe , de La Moria , du Mordor , les chutes de Parth Galen ... tout devient tangible , magnifique .
Bon je m'arrête là ... je me répète et surtout je pourrais ne plus m'arrêter .
Posté le: Mar 23 Déc 2008, 10:40 am Sujet du message:
Le dernier livre que j'ai lu est : "Des fleurs pour Algernon" de Daniel Keyes.
Wikipedia a écrit:
Charlie Gordon, un jeune arriéré mental, gagne sa vie comme apprenti dans une boulangerie. Il suit parallèlement des cours de lecture et d'écriture à l'Université Beekman avec Miss Kinnian. Un jour, il est convoqué par les Docteur Strauss et le Professeur Nemur pour subir une opération du cerveau qui doit permettre de démultiplier ses facultés mentales. L'intervention ayant réussi avec la souris de laboratoire dénommée Algernon, les deux scientifiques pensent être prêts à passer au stade de l'expérimentation humaine. Après l'opération, Charlie est suivi psychologiquement par les deux chercheurs et doit rédiger à cet effet son journal intime sous forme de comptes-rendus. Son ancien professeur, Miss Kinnian, l'accompagne dans son évolution. Charlie Gordon progresse rapidement, accumule de nombreuses connaissances, mais a beaucoup de mal à se lier des relations stables et normales avec ses congénères, faute d'avoir la maturité affective suffisante, mais aussi parce qu'il est obsédé par la compréhension de sa vie antérieure, celle du Charlie Gordon attardé mental, ce qui le conduira à revivre en pleine conscience les scènes les plus traumatisantes de son enfance. Malheureusement, la souris Algernon donne des signes inquiétants de dégénérescence cérébrale et finit par mourir. Charlie, qui sait fort bien que son sort est lié à celui d'Algernon, comprend qu'il va lui aussi régresser et s'empresse alors de reprendre tous les travaux scientifiques des professeurs Nemur et Strauss afin de trouver les erreurs de calcul permettant d'expliquer l'origine de cette dégénérescence. Rien ne peut être fait cependant et Charlie sombrera lentement, mais inexorablement, dans la débilité mentale de ses débuts où il vivra dans l'asile tant redouté depuis sa plus jeune et profonde enfance.
J'ai tout simplement adoré ce livre, et les 300 pages qui le couvrent ont été lues en 2jours...
C'est un récit vraiment triste et difficile. Charlie se rend compte qu'il a vécu dans un monde corrompu par la moquerie. Il sait enfin quelles souffrances il a endurées auparavant...
Ce côté triste est accompagné d'une facette vraiment compliquée. En effet, son intelligence qui ne cesse de croître va devenir telle qu'il emmagasinera énormément d'informations dont il nous fera part. Et c'est vraiment très très dur à comprendre... Mais c'est juste pendant une dizaine de pages où il se déchaine en exploitant ses connaissances scientifiques...
Enfin bref, lisez ce livre, c'est tout. Vous changerez d'avis sur les arriérés mentaux, croyez-moi.
Inscrit le: 09 Déc 2008 Messages: 53 Localisation: Probablement devant mon ordinateur à écrire ce message
Posté le: Lun 12 Jan 2009, 11:40 pm Sujet du message:
Le blé en herbe de Colette (édition de 1969 écrit en 1923)
Pas mal comme livre. Ce qui rend le livre intéressant, c'est que c'est un jolie témoignage de ce qu'était la jeunesse à cette époque sur plusieurs aspect (amour, vie, étude, engagement). Par contre, il faut être dans le "mood" pour lire ce livre sinon après quelques pages tu te fatigue et fait autre chose.
Personnellement j'ai préféré la série des Claudine du même auteure (ne vous fiez pas au nom, c'est pas un petit livre innocent pour enfant). Tu embarque beaucoup dans le récit et le personnages, par son caratère non-conformiste de l'époque la rend très attenchante... et détestable. Cette série est aussi un témoignage de l'époque qui est ma fois bien représenté et très amusante vu dut point de vu de l'auteure (faut le lire pour me comprendre)
Posté le: Mer 04 Fév 2009, 1:02 pm Sujet du message:
Trois contes de G. Flaubert.
Trois récits courts, d'une cinquantaine de pages chacun :
- "Un coeur simple" qui nous parle de la vie d'une servante, Félicité dont les désillusions peuvent évoquer celles d'E. Bovary (même si les deux personnages sont forts différents).
- "La légende de saint Julien l'Hospitalier" qui s'inspire d'un vitrail présent à la cathédrale de Rouen (où Julien tue son père et sa mère installés dans son propre lit). On se rend compte qu'il faut prêter attention aux prédictions qui sont faites, car elles se réalisent malgré les efforts que l'on peut faire pour empêcher cela (rappelant ce qui a pu arriver à Oedipe et ses parents par exemple...).
- "Hérodias" qui est également venu à l'esprit de Flaubert car un bas-relief traitait de cette princesse juive (qui a quitté son premier mari pour se marier avec Hérode Antipas qui était à la fois son oncle et la frère de son premier mari...) dans la cathédrale.
Une bonne lecture, même si la fin heureuse que l'on rencontre dans les trois contes casse avec celles auxquelles nous a habitué Flaubert, notamment dans Madame Bovary.
Inscrit le: 22 Avr 2006 Messages: 649 Localisation: Note: faire un truc original un d'ces 4
Posté le: Mer 04 Fév 2009, 1:17 pm Sujet du message:
Mat a écrit:
- "La légende de saint Julien l'Hospitalier" qui s'inspire d'un vitrail présent à la cathédrale de Rouen (où Julien tue son père et sa mère installés dans son propre lit). On se rend compte qu'il faut prêter attention aux prédictions qui sont faites, car elles se réalisent malgré les efforts que l'on peut faire pour empêcher cela (rappelant ce qui a pu arriver à Oedipe et ses parents par exemple...).
Horrible, affreux! Si je m'en souviens bien la fin est ignoble! Et tellement bien écrit.
Personnellement je suis en train de lire (enfin, depuis hier, et jusqu'à ce soir) En un combat douteux de Steinbeck (en trois mots: une autre crise financière, une autre grève et des communistes) et je potasse mon Gombrich (Histoire de l'art), qui est un régal.
Posté le: Mer 04 Fév 2009, 3:33 pm Sujet du message:
Livre terminé hier,
Le Cercle des Poètes Disparus, de Kleinbaum, adaptation du film.
J'étais déjà tombé sous le charme du film, le livre n'a fait que renforcer ce sentiment.
Pour plus de plaisir, lire juste avant de se coucher un ou au plus deux chapitres chaque soir.
C'est dur, certes, mais le plaisir est immense quand on finit le bouquin.
Inscrit le: 29 Jan 2009 Messages: 435 Localisation: Baird
Posté le: Mer 04 Fév 2009, 3:35 pm Sujet du message:
L'Opéra de Quat' Sous De Bretch
Melange du Theatre et l'Opera.
Mackie le Surineur est mis en scene, à Londres, c'est un assassin, violeur, voleur... il epouse Polly fille de Peachum roi des Mentdiants.
Posté le: Mer 04 Fév 2009, 7:36 pm Sujet du message:
Certains y verront un rapport évident avec un texte que j'ai commencé, mais je n'ai absolument pas l'intention d'en faire une sorte de copié-collé.
Je ferai peut-être un topic pour en parler dans le détail, ça le vaut !
"1984" de George Orwell. Cela se passe dans une monde divisé en trois grandes puissances, et dans une de celle-ci, l'Océania, dirigé par un régime totalitaire d'apparence communiste (plusieurs analogies plus ou moins frappantes avec l'URSS de Staline) ou chacun est étroitement surveillé par la Police de la Pensée (rien que le nom vous donne un aperçu des libertés individuelles).
Un homme, Winston Smith, écoeuré par une énième représentation d'une manifestation hystérique collective à laquelle chacun doit participer, les Deux Minutes de la Haine, entame un jour un acte de rebellion. il veut fomenter une sorte de complot contre Big Brother, la pièce maîtresse du régime. Il prend un cahier d'une propreté et d'un velours rare, et inscrit dedans : "A bas Big Brother". Cinq fois.
Déjà, sa chute est écrite. Les télécrans, appareils à double fonction faisant office de caméra mais aussi de source continuelle d'information, que l'on ne peut jamais éteindre, vont le repérer. Un jour, il sera torturé puis exécuté dans les caves du Ministère de l'Amour. Il le sait. Mais en fait de compte, il ne mourra pas, et ce roman retranscrit en fait l'histoire d'un révolté qui va devenir adorateur fanatique de Big Brother.
Ce livre compte environ quatre cents pages. Ne vous laissez pas impressionner par le chiffre, une fois pris, ça se lit tout seul, c'est d'une fluidité implacable. Et personnellement, j'ai vraiment adoré ce livre, et en certains endroits, je n'ai pas pu m'empêcher de rire.
En effet, on assiste à la destruction du sens logique par le gouvernement de l'Océania. Par exemple, les slogans du Parti sont "La liberté c'est l'esclavage", "La guerre c'est la paix"... Et plus tard, Winston se voit obligé d'apprendre que deux et deux font cinq.
Les membres du Parti ont également pour projet la création d'un nouveau langage, le novlangue. Il supprime plus précisément des mots de l'ancien langage en quantités considérables. Sublime, excellent, exquis... A la place, il y a "bon", "plusbon" et "doubleplusbon" par exemple. Une racine et des suffixes. Mais ce n'est pas là la seule particularité : en effet, on invente des mots qui, appliqués à des prolétaires, sont des injures, et qui, dites en parlant d'un membre du Parti, sont des compliments ! En gros, l'idée d'une révolte et de la critique envers le gouvernement devient verbalement impossible.
Mais le plus effrayant, c'est la "doublepensée" et la modification du passé. Oui, modification du passé, en fonction des évènements qui agitent l'actualité de l'Océania. Exemple classique : l'Océania est en guerre contre l'Estasia, son allié est l'Eurasia. Mais un jour, l'ennemi devient l'Eurasia, et l'allié l'Estasia. On doit donc supprimer toute mention d'une guerre avec l'Estasia et faire croire au gens qu'en fait, l'Océania a toujours été en guerre avec l'Estasia. Le pire est que, lorsque certains se souviennent de la vérité, la véritable histoire, comme Winston, ils sont considérés comme fous car ils parlent d'évènements qui n'ont pas existé ! De ce fait, on les torture, jusqu'à ce qu'ils comprennent...
Ecrit au tout début de la Guerre Froide, et alors qu'Orwell lui-même luttait contre la maladie. Un excellent roman, teinté d'oppression, et que je recommande à tous.
Posté le: Mer 04 Fév 2009, 7:47 pm Sujet du message:
@ Yun : Par ignoble tu entends quoi ? Ne lisez pas la suite si vous ne connaissez pas la fin.
Spoil:
Certes il tue ses deux vieux et ses conditions de vie ne sont pas vraiment enviables vu qu'il est rejeté des hommes et vit à l'écart, assurant la traversée d'un fleuve. Il finit en compagnie d'un vieux lépreux, dont les ulcères coulent (bon appétit !) et qui lui pique sa bouffe, son vin et son lit. Ils finissent l'un sur l'autre (Julien tentant de le réchauffer)... Mais ce vieux est en fait "Notre-Seigneur Jésus" qui emporte Julien dans le ciel. La fin est donc si terrible que cela pour toi ?
@ seiryoku : Un peu de sainteté dans ce monde de brutes n'est pas désagréable.
Inscrit le: 22 Avr 2006 Messages: 649 Localisation: Note: faire un truc original un d'ces 4
Posté le: Mer 04 Fév 2009, 9:05 pm Sujet du message:
Mat':
Spoil:
Citation:
Le lépreux gémissait. Les coins de sa bouche découvraient ses dents, un râle accéléré lui secouait la poitrine, et son ventre, à chacune de ses aspirations, se creusait jusqu'aux vertèbres.
Puis il ferma les paupières.
- « C'est comme de la glace dans mes os ! Viens près de moi ! »
Et Julien, écartant la toile, se coucha sur les feuilles mortes, près de lui, côte à côte.
Mais le Lépreux tourna la tête.
- « Déshabille-toi, pour que j'aie la chaleur de ton corps ! »
Julien ôta ses vêtements ; puis nu comme au jour de sa naissance, se replaça dans le lit ; et il sentait contre sa cuisse la peau du Lépreux, plus froide qu'un serpent et rude comme une lime.
Il tâchait de l'encourager ; et l'autre répondait, en haletant :
- « Ah ! je vais mourir ! Rapproche-toi, Réchauffe-moi ! Pas avec les mains ! non ! toute ta personne ! »
Julien s'étala dessus complètement, bouche contre bouche, poitrine sur poitrine.
J'en frémis encore...
En un combat douteux, bouclé, terrible. Je relis donc avec un délice tout relatif le traité de la Peinture d'Alberti... des cadavres à enterrer.
Mat : Avec cet extrait, difficile de te contredire.
Posté le: Mar 10 Fév 2009, 12:26 am Sujet du message:
@Mikazuki : Big Brother vous regarde
J'ai lus ce livre il y'a un bout de temps déjà mais il reste l'un des meilleurs brins de pensée qui est passée devant moi, l'année d'écriture de ce bouquin me plait beaucoup, sorte d'anagramme numérique du titre lui même "1948".
En ce moment je lis : Léon L'Africain écrit par Amine Malouf, tout simplement excellent.
Posté le: Mer 11 Fév 2009, 12:55 pm Sujet du message:
La vie devant soi , Emile Ajar (Romain Gary )
Résumé
Spoil:
Citation:
C'est à Belleville, au sixième sans ascenseur, chez madame Rosa, une vieille Juive qui a connu Auschwitz, et qui autrefois, il y a bien longtemps, " se défendait " rue Blondel. Elle a ouvert " une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers ", autrement dit un crèche clandestin où les dames " qui se défendent " abandonnent plus ou moins leurs rejetons de toutes les couleurs. Momo, dix ans ou alentour, raconte sa vie chez Madame Rosa et son amour pour la seule maman qui lui reste, cette ancienne respectueuse, grosse, virile, laide, sans cheveux, et qu'il aime de tout son cœur - presque autant que son " parapluie Arthur ", une poupée qu'il s'est fabriquée avec un vieux parapluie ; il n'a pas de père et chez Madame Rosa, les autres gosses s'appellent Moïse ou Banania. Lorsque Madame Rosa meurt, il lui peint le visage au Ripolin, l'arrose des parfums qu'il a volés et se couche près d'elle pour mourir aussi.
Bon j'ai adoré ce livre , il m'a fallu un temps d'adaptation au style ( le narrateur est un enfant de 10 ans ; le vocabulaire et l'expression va de pair ) mais on s'y fait vite et surtout c'est vraiment bien maîtrisé : parfois ambigu , difficile à déchiffrer , ça devient un jeu mais c'est surtout très drôle .
C'est une histoire prenante avec des personnages attachants , éxubérants et très vrais .
Il n'y a pas vraiment de trâme scénaristique mais juste la narration de moments de vie ., la relation entre la vieille prostituée et le fils abandonné
C'est subtil , mêlant drôlerie , émotion et réflexion ( sur la mort , le déclin , dieu ) .
Bon il faut que j'arrête avec les auteurs suicidaires parcontre ...
Recueil de nouvelles sous Jack Daniel's, nymphomanie, et quelque autre substance, que sais-je...
Bukowski a toujours tiré dans le tas avec des textes assez choquant aux yeux de l'Amérique des années 60-80.
Il y décrit un monde noir, rongé par les plaies que sont le sexe, l'alcool, le jeux, et il se décrit lui même comme un dépressif détruit par ses choix, qu'il juge cependant viables avant de se rendre compte de ses erreurs...
Bref, à découvrir si vous n'êtes pas choqué par un langage assez cradingue.
Pour Factotum, c'est à peu près la même histoire, il nous raconte ses conquêtes illégitimes, ses histoires sexuelles délabrées, ses emplois qu'il n'est pas capable de garder, ses addictions...
Toujours dans le même registre.[/u]
Inscrit le: 21 Jan 2009 Messages: 72 Localisation: Sur un nuage.
Posté le: Mar 24 Fév 2009, 2:09 pm Sujet du message:
Le dernier livre que j'ai lu c'est :
L'évangile selon Satan de Patrick Graham
Je passe le résumé pour mettre directement deux extrait :
Premier extrait :
"A la fin de cette sinistre semaine, les puissants de Venise firent donner leurs gens contre les gardes du doge qui tenaient encore les ponts. La même nuit, un vent mauvais venu de la mer masqua au flair des chiens les fuyards qui s'échappaient à travers champs. Les seigneurs de Mestre et de Padoue dépêchèrent alors des centaines d'archers et d'arbalétriers pour contenir le flot de mourants qui se répandait sur le continent. Mais ni les averses de flèches ni le craquement des arquebuses n'empêchèrent le fléau de se propager à la Vénétie comme un feu de broussailles.
On commença alors à incendier les villages et à jeter les agonisants dans les brasiers. On plaça en quarantaine des villes entières pour tenter d'enrayer l'épidémie. On répandit des poignées de gros sel sur les champs et on combla les puits avec des gravats. On aspergea aussi les granges d'eau bénite et on cloua des milliers de chouettes vivantes sur les portes des maisons. On brûla même quelques sorcières, des becs-de-lièvre et des enfants difformes. Quelques bossus aussi. Hélas, la peste noire commença à se transmettre aux animaux et l'on vit bientôt des meutes de chiens et des nuées de corbeaux attaquer les colonnes de fuyards qui s'étiraient sur les routes.
Sans doute transmis par les pigeons vénitiens qui avaient déserté la cité fantôme, le mal se propagea ensuite aux autres oiseaux de la péninsule. Des palombes, des grives, des engoulevents et des moineaux dont les cadavres pétrifiés rebondissaient sur le sol et le toit des maisons. Puis des milliers de renards, de furets, de mulots et de musaraignes s'échappèrent des bois et rejoignirent les régiments de rats qui montaient à l'assaut des villes. Si bien qu'en l'espace d'un mois, un silence de mort tomba sur le nord de l'Italie : rien d'autre que le mal qui s'étendait plus vite encore que la rumeur qui le précédait, celle-ci s'éteignant peu à peu. Il n'y eut bientôt plus un murmure, plus un écho, plus un pigeon voyageur ni le moindre cavalier pour avertir du fléau qui approchait. Ainsi, en cet hiver funeste qui s'annonçait déjà comme le plus froid du siècle, nul feu de tranchée ne fut allumé pour repousser l'armée des rats qui remontait vers le nord, aucun bataillon de paysans ne fut massé aux abords des villes pour brandir la torche et la faux, et nulle main valide ne fut réquisitionnée à temps pour déménager les sacs de semences dans les granges fortifiées des châteaux."
Deuxième extrait
"Le premier jour, lorsque Dieu créa le ciel et la Terre ainsi que le soleil pour illuminer son univers, Satan créa le vide entre la Terre et les étoiles puis il plongea le monde dans les ténèbres.
Le deuxième jour, lorsque Dieu créa les océans et les rivières, Satan leur donna le pouvoir de se soulever pour engloutir la création de Dieu.
Le troisième jour, lorsque Dieu créa les arbres et les forêts, Satan créa le vent pour les abattre et lorsque Dieu créa les plantes qui guérissent et qui apaisent, Satan en créa d’autres, vénéneuses et armées de piquants.
Le quatrième jour, Dieu créa l’oiseau et Satan créa le serpent. Puis Dieu créa l’abeille et Satan le frelon. Et pour chaque espèce que Dieu créa, Satan créa un prédateur pour anéantir cette espèce. Puis lorsque Dieu dispersa ses animaux à la surface du ciel et de la Terre pour qu’ils s’y multiplient, Satan donna des griffes et des dents à ses créatures et il leur ordonna de tuer les animaux de Dieu.
Le sixième jour lorsque Dieu décida que son univers était prêt à engendrer la vie hors de l’équilibre absolu que l’Abîme Éternel avait prévu pour toutes choses, il créa deux esprits à l’image du sien qu’il appela homme et femme.
En réponse à ce crime des crimes contre l’ordonnancement des univers, Satan jeta alors un sortilège sur ces âmes immortelles. Puis il sema le doute et le désespoir dans leur cœur et volant à Dieu la destinée de sa création, il condamna à mort l’humanité qui allait naitre de leur union.
Alors, comprenant que la lutte contre son contraire était vaine, le septième jour Dieu livra les hommes aux animaux de la Terre pour que les animaux les dévorent. Puis ayant emprisonné Satan dans les profondeurs de cet univers chaotique que l’Abîme Éternel n’avait pas prévu, Dieu se détourna de son œuvre et Satan demeura seul pour tourmenter les hommes.
Evangile selon Satan.
L’emprisonnement de Gaal-Ham-Gaal.
Sixième oracle du Livre des Maléfices."
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Sûr ce... Bonne Journée.
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« Ma chute originelle c'est l'existence de l'autre. » Sartre, L'Être et le Néant, 1943.
Inscrit le: 09 Aoû 2007 Messages: 135 Localisation: Lille
Posté le: Mar 24 Fév 2009, 8:52 pm Sujet du message:
Mes derniers livres sont : Da Vinci Code de Dan Brown.
Et il y à quelque minutes j'ai finit le 3ème et dernier tome de La trilogie du magicien noir de Trudi Canavan, pas mal du tout comme trilogie mais des fois ennuyeux dans certains passages
Sinon j'ai aussi lu Harry Potter 5,6 et 7 plusieurs fois.
Et là je viens de commencer La guerre de la faille Tome I de Raymond E. Feist. J'éspère qu'il sera bien aussi ^^
Posté le: Jeu 26 Fév 2009, 3:11 pm Sujet du message:
Je viens de finir le cycle des anges et des Dieux par Bernard Werber :
Les Thanatonautes
L'empire des anges
Nous les Dieux
Le souffle des Dieux
Le mystere des Dieux.
J'ai adoré les 4 premiers mais j'ai un peu de mal avec le dernier, j'attendais vraiment avec impatience la fin des aventures de Michael Pinson et on reste sur sa faim...
Je conseille à ceux qui ont lu Da Vinci code de Dan Brown de lire aussi
Anges et Démons et Forteresse Digitale que je préfère largement à Da Vinci code.
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