Certains me connaissent, d'autres non. Cela n'est pas important. Après avoir lu plus de d'une vingtaine de fanfic sur différents sites dont celui là, je me suis rendis compte que les thèmes se ressemblent le plus souvent. De ce fait, j'ai voulu changé, m'inspirant de certains livres que j'ai lu j'ai crée une histoire assez spéciale. Pour tout vous dire je me suis attaqué à un registre que je ne connaissait peu avant de faire quelques recherches sur le net pour ma fic. Voilà je crois que c'est tout. Merci de me laisser des commentaires afin de m'améliorer
Un nouveau départ
Chapitre I : Une journée comme les autres.
-"Cid ! Cid ! Dépêche toi de venir nous servir !"
Attardé dans la cuisine du château, Cid, jeune garçon d'une vingtaine d'années et serviteur du maître de maison, sait à l'allocution de ces mots qu'il doit se dépêcher de finir le thé s'il veut garder son travail. Apportant au salon les demandes sur un plateau d'argent, le maître et ses invités se voient ravis.
-"Enfin ! Va t-en maintenant veux tu !"
Après avoir servis le maître, Cid traversa un long couloir, orné de toutes sortes de richesses, telles que des tableaux, des vases et des tapisseries venant du monde entier. Au bout de ce couloir, se trouve la chambre du jeune domestique. Mesurant 11m2 de diamètre au plus grand, celle ci reflète dès lors parfaitement la richesse de l'occupant. Munie d'un papier peint décoloré par l'humidité et rongé par des souris, seul une fenêtre donnant sur le jardin embellit la pièce. Pénétrant dans sa chambre, Cid, fatigué par ses différentes tâches à accomplir, s'étend de tout son long sur son lit. Rêvant de s'enfuir d'ici, de partir loin, très loin, où la différence de classe sociale ne persiste pas. Découvrir, toucher, apprendre, de telles choses impossible en tant que serviteur.
-"Cid ! Raccompagne Mme de Marelle je te prie."
N'ayant aucun moment de répit à se consacrer, Cid se précipite aussitôt à la rencontre de la dame. Mme de Marelle était une femme belle et jeune, riche depuis la mort de son mari à la guerre par un fort héritage de sa part. Habillée d'une robe blanche resplendissante avec une coiffe garnie de tissus précieux, elle était une personne convoitée par les plus grands. Invitée à toutes les réceptions, abordée par la haute-aristocratie, Mme de Marelle était quelqu'un d'extraordinaire par son charme.
-"Madame ! Madame ! Attendez-moi je vous prie."
-"Qu'y a t-il ?"
-"Je dois vous reconduire à votre voiture."
-"Me croyez vous incompétente au point de ne plus la retrouver ?"
-"Non..ce n'est pas ce que je voulais dire par là Madame. Cette décision a été prise pour votre sécurité. Une femme telle que vous pourrait être la cible de certaines personnes peu recommandables."
-"Et c'est donc vous qui êtes chargé de me protéger ? C'est bien de cela dont il est question ?"
-"Oui Madame."
-"Et bien..qu'attendez vous pour venir ? [éclat de rire]
Ne sachant quoi répondre et trop intimidé par Mme de Marelle, Cid essayait de terminer cette tâche le plus vite possible. Arrivés devant la voiture, Cid ouvrit la porte à la dame en signe de distinction.
-"Merci bien mon ami. Puis je vous appelez par votre prénom ? Mais au fait, quel est-il ?"
-"Cid ! Appelez moi comme bon vous semble" [un sourire au coin des lèvres]
-"Bien ! Alors se sera Cid. De même appelez moi Clothilde."
Sur ces derniers échanges, Mme de Marelle repartit chez elle, laissant Cid retournait à ses travaux du château. De retour dans le hall d'entrée, Cid était heureux. Heureux d'avoir rencontré Clothilde, d'avoir créer un lien 'd'amitié' avec quelqu'un, qui plus est de la bourgeoisie. Une sorte d'extase implosait en lui même. C'était la première fois que l'on s'intéressait à lui. Né ici-même, sa mère mourra lors de l'accouchement et son père fut fusillé pour trahison durant la guerre, deux ans avant sa naissance. Cid était pour ainsi dire un orphelin. Utilisé pour remplir les corvées ménagères du château dès l'âge de sept ans, le maître de , maison ne se souciait guère de l'âge du garçonnet. Il obéissait et si, par une montée de révolte, refusait d'obtempérer celui-ci était battu au sang et isolait durant plusieurs jours. Cid était considérer par les autres serviteurs comme une mauvaise graine, dont il fallait mieux éviter, au risque de s'attirer des problèmes.
-"Cid ! Crois-tu que le jardin va t'attendre encore longtemps ? Dépêche toi d'aller t-en occuper !"
-"Oui, j'y vais de ce pas."
S'en allant au jardin, Cid croisa sur sa route Antoine, le plus vieux serviteur du château en activité. Âgé de 74 ans, le vieux Antoine n'est dirigé qu'aux tâches les plus simples. Orgueilleux et froid, Antoine ne supportait guère la compagnie d'autrui. Lors de son croisement avec Cid, celui-ci ne montra aucun signe de politesse, bien au contraire, il lança un regard noir en direction de Cid. Le jardin représente une grande partie du domaine du maître. Occupant presque les 2/3, cette partie doit être entretenue tous les jours et cela représente un long et dur labeur. Les arbres se teintaient de blanc et les érables avaient revêtu leur robe de brocart. Une légère brise se levait soudain sur le jardin, faisant voltiger sur le sol les pétales de roses et blanc des dernières fleurs. L'hiver avait fait son retour une nouvelle fois. Il avait neigé toute la journée. La neige s'amoncelait, recouvrant d'un manteau blanc chaque arbre, chaque lanterne du jardin. Le ciel s'était éclairci et le gel faisait étinceler le paysage enneigé. Durant cette période, peu de plantes montraient leurs valeurs, à cause du givre. Mais Cid aimait ce paysage. Froid mais si silencieux à la fois, si calme, donnant une impression que le monde s'arrête un court instant. Balayant le sol afin d'enlever le recouvre de neige, Cid consacrait beaucoup de temps à cette tâche. Si par malheur, le maître glissait sur le gel, Cid se verrait dans une position délicate. Malgré son envie de voyager, Cid tenait à son travail, sans lui, il serait comme certains à mendier dans les rues du village. Après avoir terminé son travail au jardin, Cid alla à la rencontre de son maître au salon. Tous les invités étaient rentrés et les restes du banquet étaient encore éparpillés un peu partout dans la pièce.
-"Mon travail au jardin est terminé. Désirez-vous autre chose de ma part ?"
-"Non rien ! Tu peux allait te reposer. Il se fait tard, je ne vais pas tarder moi aussi."
-"Bien. A demain et bonne nuit mon seigneur."
-"N'oublie pas que demain je reçois encore du monde afin de préparer la fête du village."
-"Ne vous inquiétez pas, je m'en souviendrais."
Exténué par cette journée, Cid ne mit pas longtemps à s'endormir, avec une intuition que demain serait spécial.