. Mes "textes"...

[Heart-bijuu]

trop beau isa "larme a l'oeil" continue comme sa!!

[Isa]

Merci Heart-bijuu =)

Poirepi : L'orthographe et moi, on est ennemie !!
Nan franchement, merci d'avoir corrigé. Je vais éditer la. ^^

[Sei]

Bon bah je vais te donner le compliment de l'innocence de la jeunesse.
Mais tes poèmes, c'est du vu et revu quand même.
Les rimes sont téléphonées, je ne vais pas parler structure (pour ne pas être trop professoral niark elle se reconnaitra ), mais bon, voilà, il faut aussi admettre comme Allen l'a dit, tes fautes peuvent être corrigées, ça te rendra plus crédible litteralement parlant.

Voilà, bosse ta subjectivité, trouve et travaille tes rimes, tes structures, tes sentiments, ne tape pas dans le simple, je rappelle qu'en littérature, la simplicité est ennemie. (en poésie pardon).

[Isa]

Tout cela est bien vrais. ^^

Le texte qui suit, n'est pas une poésie,
c'est juste un texte sur des questions existentielle.

Title Unknown.

Spoil: Au cours de ma vie, tous les gens que j’aime ou que j’ai aimés sont partis. Il se lassent et s’en vont, du moins c’est-ce que je pense. Oui je crois qu’ils se lassent… Et finissent pas me délaisser. Mais je ne sais pas pourquoi, je ne les retiens pas et je me retrouve toujours seule. Pourtant, je ne comprends pas leurs motifs, Suis-je un être ignoble ? Suis-je quelqu’un qu’on doit fuir, telle la peste ? Suis-je obligée de rester seule ? Je pense que la réponse est sûrement oui. Et pourtant, je ne pleure pas, je n’explose pas, je reste là et j’endure ma douleur. Je reste là et j’attends… J’attends quoi ? Je ne le sais pas moi-même… La délivrance ? La fin du monde ? Ou simplement que le temps m’oublie, lui aussi. Le Temps … c’est peut être la meilleure chose à attendre après tout. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi… Ma vie n’est faite que de désespoir et de désillusion, alors à quoi bon se lier avec les gens ? Ils me délaisseront de toute façon. On ne me sauvera pas pour autant. Et on ne me comprendra pas non plus. Et quand vous aurez fini de lire ce texte, vous m’aurez déjà oubliée, moi, et ma stupide solitude, moi, et ma stupide souffrance. Et vous penserez que ce texte est tout autant stupide et dénué de sens, vu que tout le monde passe par là. Sauf que je ne crois pas que tous les gosses de six ans passent les récréations dans les coins, histoire de s’isoler. Je ne crois pas que tous les gosses de six ans se font insulter de huit heures du matin jusqu’à quatre heures de l’après-midi et je ne crois pas non plus que tous les gosses de six ans pensent à foutre leur vie en l’air, tellement la situation les dépasse. Mais cela n’est que mon opinion personnelle, et qui suis-je pour dire si cela est normale ou pas. Je ne suis personne. Et c’est bien de là que part mon problème. Si je n’avais pas de nom ou si j’avais été invisible, cela n’aurait fait aucune différence. Les gens sont cruels. Je les voyais jouer, rigoler, s’amuser, et je les enviais. Je les voyais m’isoler, m’insulter, rigoler de moi, et je les haïssais. Enfin, je les voyais m’oublier, comme un vieux jouet dont on se lasse, et je pleurais. Puis ça recommençait. Comme une chaîne infernale. Aujourd’hui, je les regarde encore, toujours seule sur mon banc, moi, et ma stupide pensée. Je les regarde s’aimer, s’embrasser, sortir, avoir une vie et des amis, et je les envie, parce que je n’ai rien de cela et que chaque jour qui passe m’éloigne encore un peu plus de ce monde qui ne sera jamais le mien.

Désoler pour les fautes d'orthographes et autres.
(si quelqu'un se fait chier, il peut toujours essayer de corriger =P)

Edit: Merci de la correction de Mat. ^^

[Mat]

Spoil: Au cours de ma vie, tous les gens que j’aime ou que j’ai aimés sont partis. Il se lassent et s’en vont, du moins c’est-ce que je pense. Oui je crois qu’ils se lassent… Et finissent pas me délaisser. Mais je ne sais pas pourquoi, je ne les retiens pas et je me retrouve toujours seule. Pourtant, je ne comprends pas leurs motifs, Suis-je un être ignoble ? Suis-je quelqu’un qu’on doit fuir, telle la peste ? Suis-je obligée de rester seule ? Je pense que la réponse est sûrement oui. Et pourtant, je ne pleure pas, je n’explose pas, je reste là et j’endure ma douleur. Je reste là et j’attends… J’attends quoi ? Je ne le sais pas moi-même… La délivrance ? La fin du monde ? Ou simplement que le temps m’oublie, lui aussi. Le Temps … c’est peut être la meilleure chose à attendre après tout. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi… Ma vie n’est faite que de désespoir et de désillusion, alors à quoi bon se lier avec les gens ? Ils me délaisseront de toute façon. On ne me sauvera pas pour autant. Et on ne me comprendra pas non plus. Et quand vous aurez fini de lire ce texte, vous m’aurez déjà oubliée, moi, et ma stupide solitude, moi, et ma stupide souffrance. Et vous penserez que ce texte est tout autant stupide et dénué de sens, vu que tout le monde passe par là. Sauf que je ne crois pas que tous les gosses de six ans passent les récréations dans les coins, histoire de s’isoler. Je ne crois pas que tous les gosses de six ans se font insulter de huit heures du matin jusqu’à quatre heures de l’après-midi et je ne crois pas non plus que tous les gosses de six ans pensent à foutre leur vie en l’air, tellement la situation les dépasse. Mais cela n’est que mon opinion personnelle, et qui suis-je pour dire si cela est normale ou pas. Je ne suis personne. Et c’est bien de là que part mon problème. Si je n’avais pas de nom ou si j’avais été invisible, cela n’aurait fait aucune différence. Les gens sont cruels. Je les voyais jouer, rigoler, s’amuser, et je les enviais. Je les voyais m’isoler, m’insulter, rigoler de moi, et je les haïssais. Enfin, je les voyais m’oublier, comme un vieux jouet dont on se lasse, et je pleurais. Puis ça recommençait. Comme une chaîne infernale. Aujourd’hui, je les regarde encore, toujours seule sur mon banc, moi, et ma stupide pensée. Je les regarde s’aimer, s’embrasser, sortir, avoir une vie et des amis, et je les envie, parce que je n’ai rien de cela et que chaque jour qui passe m’éloigne encore un peu plus de ce monde qui ne sera jamais le mien.

J'ai corrigé certaines fautes tout en étant dans l'incapacité de dire s'il en reste encore ou pas, étant donné que je suis loin d'être irréprochable en orthographe.

J'aime bien la présence du "à quoi bon." Question sans doute assez angoissante (à quoi bon faire ceci ou cela ? Au final nous mourrons tous...). Le personnage enfermé dans sa solitude et ne semblant pas arriver à comprendre le monde, et qui doit subir pas mal de moqueries et de périodes difficiles (les gens qu'il aime partent...).

Pourtant il est toujours en vie ! Donc doit-il se sentir étranger à ce monde qu'il ne comprend pas ou alors doit-il se dire qu'il n'y a rien à comprendre (d'où le fait qu'il pose beaucoup de questions sans avoir les réponses) ?

[Isa]

Tout d'abord, merci d'avoir pris le temps de corriger. ^^
J'éditerais tout à l'heure...

Ensuite pour répondre à ta question,

Mat a écrit:

doit-il se sentir étranger à ce monde qu'il ne comprend pas ou alors doit-il se dire qu'il n'y a rien à comprendre ?

Je pense que le personnage se sent étranger non pas parce qu'il ne comprend pas le monde mais plutôt parce que les autres ne le comprene pas.
Je m'explique : les gens le rejette parce qu'ils ont peur de la différence,
et lui a peur de l'indifférence de ces mêmes personnes.
Ce qui crée un cercle vicieux : il sera toujours rejeté de ces personnes
et même au risque de ce rendre ridicule, ou que l'on se moque de lui,
il ira toujours rechercher la compagnie de ceux qui ne veulent pas de lui.

Voilà j'espère avoir répondus à ta question. ^^

[Mat]

Laisser une réponse sans question est inadmissible. Tentons de l'interroger.

Les personnes sont-elles indifférentes ? Parce que si elles rejettent le personnage cela veut dire que, justement, il ne les laisse pas indifférentes. Parce que sa présence les dérange, les gêne, les trouble elles vont justement le mettre à l'écart, l'ostraciser (d'où les moqueries, les insultes...).

En réaction à cela le personnage ressent de la haine. Voit-il cela comme une trahison ? Car s'il est un "jouet" que l'on jette car on s'en est lassé, cela veut-il dire qu'au départ, il n'y avait pas de problème avec les autres mais que le temps passant, des différences apparaissent. Est-ce ce qui se passe ou alors j'interprète mal ton texte ? Est-ce qu'il ne devrait pas extérioriser sa situation ? Car s'il éprouve des sentiments négatifs à l'égard des autres tout en restant sur son banc cela peut envoyer un signal aux autres : peu importe ce qui lui est fait, il reste sur son banc et regarde les autres, acceptant, à première vue, sa situation d'ostracisme, phénomène renforcé par le sentiment qu'a le personnage d'être dans un monde qui ne "sera jamais le [sien]".

S'il n'est pas en tort, pourquoi ne rompt-il pas le "cercle vicieux" que tu mentionnes ? Contemplant les autres de son banc (conséquence de sa mise à l'écart), ne doit-il pas prendre les devants et balancer aux visages des autres leurs quatre vérités* ? Et pourquoi ne se dit-il pas que le monde est à tout le monde, donc n'appartient à personne en particulier, et qu'il doit donc trouver sa place ?

Donc il devrait : (1) coller des pains à ceux qui sont injustes envers lui, (2) mener une réflexion sur lui-même, afin de trouver sa place et (3) retenir les gens qu'il aime. Joli programme non ? Et plus valorisant pour lui.


* En supposant que la faute est du côté des personnes qui le rejettent.

[Kiwy]

J'avais lu ton texte quand il est sorti je crois, donc j'ai du l'relire pour être sûr de ce que j'vais dire...

D'après l'orthographe le personnage est donc une fille, je suppose donc qu'elle est censée avoir un physique au mieux "banal" (les gens "beaux" recherchant des liens avec les autres n'ont pas de mal à trouver et n'ont souvent même pas à chercher).
Ce texte est donc une pensée appartenant à une fille timide (et non "réservée" puisqu'il semblerait qu'elle aimerait beaucoup avoir des confidents) dont on ne comprend pas vraiment si elle se pose en victime ou bien en bourreau d'elle-même... ?
Enfin on a l'impression qu'elle est encore très jeune et n'a pas vraiment pri le temps de la réflexion, et pourtant dans les premières phrases on a l'impression qu'elle a déjà eu plusieurs amants. Je ne pense pas que tu souhaitais parler de son entourage familial en écrivant "les gens que j'aime [...] sont partis".
Ce serait étrange.

Donc cette fille timide a déjà un certain âge mais commence tout juste à se remettre un peu en question ?
Dans ce cas je suis d'accord sur un des propos de Mat : "Il n'y a rien à comprendre" pour elle peut être. Ou bien simplement le fait qu'elle se trompe de voie en pensant devoir rejoindre le "monde" des gens qu'elle passe son temps à admirer.
Les liens avec autruis ce n'est qu'une partie de ce qui est possible de posséder ou non. Certaines personnes sont peut être naturellement plus enclins à en créer, mais c'est parce qu'ils en ont besoins pour exister.
D'autres n'ont pas cet "aura" ou le physique pour, parce qu'en théorie ils ont les ressources pour se suffire à eux-même. Evident il y a beaucoup moins d'humains de ce dernier cas.

Citation:

je crois qu’ils se lassent… Et finissent pas me délaisser

Citation:

je ne sais pas pourquoi, je ne les retiens pas

Peut être que les rôles sont inversés non ? Elle se lasse de ne plus être seule et eux s'en apercevant s'en vont ?

Voilà ^^ tout ça pour dire que je trouve ce texte naïf, mais pas dans le bon sens du terme. Ce poser en victime c'est attirer à soit la dépression et les gens dépressifs y a rien de plus ennuyeux, et ce poser en bourreau de soi-même sans perspectives de travail sur soit, ça revient au même.

Du coup ça en fait une fille timide et dépressive, qui ne fait que contempler sans rien retirer de ses observations. Donc outre le fait qu'elle semble ne pas attirer par sa personnalité, ses pensées ne sont pas non plus d'un intérêt "transcendant".

Citation:

Je ne suis personne

Comment peut-on s'intéressé à quelqu'un qui pense d'elle-même qu'elle n'est personne ?

Ceci dit la forme du texte et la tournure des phrases est tout à fait correcte. Disons que son aspect psychologique le coule.

J'espère que mes critiques ont été assez clairs pour être d'une quelconque aide.

Bonne chance pour tes textes suivants ^^

[DavCor]

Sans rentrer dans l’analyse du personne ou du texte, ce qui me plait quand je lis tes textes (ou ce de Saha aussi ), c’est les frissons que j’éprouve quand je parcours vos mots. J’ai une sensation qui me parcourt le dos de haut en bas et malheureusement j’éprouve de la peine pour vos personnes.

Et je vous « détestes » toutes les deux, car je n’aime pas ressentir cela, et j’estime que vous êtes dignes de faire ressentir d’autres choses aux gens, plus plaisantes.

Certain diront qu’il est plus facile d’écrite sur la souffrance, que le bonheur, mais c’est une excuse à 2 euros, car ce sont deux sentiments aussi fort l’un que l’autre.

Enfin ce n’est pas vrai je vous aime bien quand même ! Continue.