. DES poèmes et DES poèmes

[Saharienne]

Rien n'empêche d'en faire un autre plus tard mais j'laisse à la créatrice le soin de chosir ses dates à sa guise ^^

[sakuno]

vous ète des opssédés de faire un jury ou quoi ? =_=

pour la date faudrai choisire un jour ou aucun de vous ne soit occupé c'est a dire aprés vos exams

[Tsoing]

Jury ou pas jury, votes ou pas votes, je vais tenter.
Cela me permettra de me remettre aux poèmes. ^^

J'vais essayer de me plier aux dates dans la mesure du possible (si si j'essayerai) mais c'est vrai qu'attendre la fin des exams' comme le propose Yun rendrait la chose plus faisable. ^^"

On envoie les textes à Saharienne qui leur attribuera un numéro c'est ça ? Avec 3 textes max donc.

[Saharienne]

J'ai viré les dates.
Ecoutez, envoyez moi vos poèmes, je les posterais, et quand on en aura pas mal, on ouvrira les votes :p
Et 2 maxs par personne sinon on s'y retrouvera plus xD

[Mikazuki]

Bon, j'essaierai de rendre quelque chose. J'ai commencé un texte, il n'est pas trop mal. Je pense que ce sera mon unique production.
Après les examens donc ? C'est d'accord.

[Saharienne]

Voici un bien joli sonnet pour commencer la chose :p

Il n'est donc pas de moi mais bien d'un user anonyme :p

Neige close.

La neige quitte le ciel et glisse en silence,
Couvre le sol froid, chute vers les gens ternes,
Engourdit, anesthésie en bloc de faïence.
Le monde paraît blanc sous le bleu des cernes.

Une forme pâle passe parmi la foule
Des statufiés. Sans un arrêt, sans un mot
Avec, sur ses joues, du sel qui coule, coule.
L'horizon semble éteint à travers ses yeux clos.

Spectre blanc sombrant dans son relief calcaire
Elle cherche – se traîne pitoyable fantôme !
Avec son nez qui pique comme pour un somme,

Encore et toujours dans le brouillard délétère
De ses pensées, un reflet qui serait le sien ...
Les vitres de glace ne renvoient rien – au rien.

[Saharienne]

En voici un nouveau d'un style moins académique :p

Liberté

Mettez la Main sur la conscience,
Ne m'accusez point a bout de patience,
Abnégation que je vous devais,
Las ne sera plus achevée,
Vous êtes plein d'usage je le reconnais,
Mais la perspicacité dont vous manquez,
Sera votre faiblesse révélée,
Vous diriez que je suis animé par la présomption,
Je ris d'avance a cette indignation,
Le fer sera notre seul juge,
Et le trépas notre seul guérison.