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maytok Étudiant à l'académie

Inscrit le: 18 Avr 2009 Messages: 114 Localisation: est perdu...
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Posté le: Mer 05 Aoû 2009, 7:15 pm Sujet du message: |
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En ce moment en Grèce , sur la petite île de Corfu ,je m'ennui un peu au bord de la piscine et j'ai donc lu "Roméo et Juliette" , j'ai trouvé ce livre super , pourtant je n'aime pas trop les histoire d'amour mais là , j'ai vraiment aimé , je le conseil a tout le monde . _________________ Si a la saint Valentin elle te tient la main , vivement la saint marguerite
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Talaria Aspirant genin

Inscrit le: 25 Déc 2008 Messages: 160
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Posté le: Jeu 06 Aoû 2009, 1:08 pm Sujet du message: |
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Le dernier livre que j'ai lu, court, mais il vaut le détour, par la manière dont -t-il est écrit, Mathias Malzieu nous emmène dans son monde de grand enfant, son imagination débordante, nous emporte dans un monde magnifique ou le rêve d'un jeune homme, nous fait croire à l'impossible de l'amour.
Un court passage du livre:
"Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur? De toi, enfin de moi sans toi. La vapeur panique mécanique de mon cœur, filtre sous les rails."
Un monde magique, simple, dont l'écriture est simple et belle, pour tout amateur de belle écriture.
Bon je lâche le nom, peut-être que certain l'ont déjà lu, il s'agit de "La mécanique du cœur"
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miyuki Chuunin

Inscrit le: 08 Déc 2008 Messages: 673 Localisation: between dr jerkill and mr hyde
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Posté le: Sam 08 Aoû 2009, 8:52 pm Sujet du message: |
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Le dernier livre que j'ai lu était "Et si j'étais un nuage" mais la fin est plutôt triste  |
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Deblateur Genin

Inscrit le: 20 Juin 2009 Messages: 368 Localisation: Dans le ghetto des illettrés.
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Posté le: Sam 08 Aoû 2009, 8:54 pm Sujet du message: |
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Un essai, qui parle du roman fantastique et de la définition des genres littéraires ...
Pas agréable a lire, mais instructif tout de même ... _________________  |
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Adi Civil

Inscrit le: 02 Juil 2009 Messages: 21
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Posté le: Sam 08 Aoû 2009, 11:26 pm Sujet du message: |
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J'ai fini il y a peu le second tome de la "Saga des Fourmis" de Bernard Werber, et je vais attaquer le troisième. C'est assez sympathique, quoique très exagéré par moment. Et il faut accepter de se faire faire la morale de temps en temps  |
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Vegeta ssj5 Aspirant genin

Inscrit le: 31 Mai 2009 Messages: 172 Localisation: Chez Fonzie
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Posté le: Dim 09 Aoû 2009, 7:54 am Sujet du message: |
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Deblateur a écrit: | Moi, le dernier livre, en date, c'était celui ci :
Un bon livre, ce mec, s'est crée un nouveau genre, le réalisme sarcastique C'est pas mal ... faut avoir l'humour bien placé, c'est du Hugh Laurie donc ...  |
Exactement le même pour moi, rien à redire. Je l'ai lu 2 fois, je l'ai trouvé vraiment pas mal.  _________________ Yo it’s the ritual, the body, mind, the physical is visible
The spiritual’s invisible
The visual, practice patterns based on vision through the ritual
Unpredictable, you sitting through the ritual
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Yun Chuunin

Inscrit le: 22 Avr 2006 Messages: 649 Localisation: Note: faire un truc original un d'ces 4
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Posté le: Dim 09 Aoû 2009, 2:10 pm Sujet du message: |
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en ce moment je lis des érotiques de Bataille:
J'ai donc lu le bleu du ciel, ambiance très noire, très étrange, pleine de violence érotique, de désir avec toute la dimension quasi-religieuse que ça implique. Dur. Très bien.
Puis je me suis attaquée aux larmes d'Eros. Je m'attendais au même genre de style, d'écriture; je fus étonnée de trouver alors une sorte de pendant philosophique à la nouvelle que je venais de lire. Travail très intéressant, qui réfléchit sur la relation érotisme/ mort (petite mort! disparition de la conscience!), et qui à force d'exemples picturaux ou littéraires, depuis Lascaux jusqu'à des photographies contemporaines, et même de l'exemple qu'il semble donner à travers le bleu du ciel, finit par nous troubler. Les deux ensemble sont passionnants. On en sort ivre!
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Sei Chuunin

Inscrit le: 19 Nov 2008 Messages: 680
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Posté le: Dim 09 Aoû 2009, 5:15 pm Sujet du message: |
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Arf, qu'est ce que je déteste ce bonhomme...
Moi, je lis plus ces derniers temps, et justement, les derniers que j'ai lus étaient des Bataille.
Je trouve ça vide de sens, écrit sans conviction, juste pour gratter le papier.
Ce n'est que mon avis, mais beaucoup l'ont également dit.
Et je suis complètement d'accord.
Ce qui n'enlève cependant rien à ses qualités stylistiques, l'auteur manie bien les mots, sans trop en faire et avec précision, certes pas chirurgicale, mais ça passe bien quand l'on cherche un truc à l'eau de rose plus ou moins réussi, et avec ( en contradiction avec ce que j'ai dit) un minimum de fond sémantique. |
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Mat Jûbi
Inscrit le: 13 Fév 2008 Messages: 5451
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Posté le: Lun 10 Aoû 2009, 11:44 am Sujet du message: |
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L'élégance du hérisson, de Muriel Barbery.
Un roman construit, principalement, autour de deux personnages : Renée, 54 ans, concierge au 7 rue de Grenelle, qui passe pour niaise et inculte devant les résidents alors qu'elle possède une immense culture générale, acquise en autodidacte (elle nomme son chat Léon en référence à Tolstoï, se pose des questions sur Husserl, etc.). Mais elle ne souhaite pas le dévoiler car elle veut rester dans son rôle de concierge et ne pas se mélanger à la classe dominante. Pourquoi ce choix ? La suite du roman nous l'apprendra.
De l'autre côté se trouve une (jeune) habitante du 7 rue de Grenelle (où il y a 8 appartements donc 8 familles appartenant aux hautes sphères de la société : politique, etc.) : Paloma, 12 ans, surdouée, et qui ne souhaite qu'une chose : se donner la mort le jour de ses treize ans tout en mettant le feu à son appartement. Caprice de petite fille riche ? Fuite devant une réalité et des difficultés qu'elle perçoit mais qu'elle ne peut changer ?
Si les deux personnages ne se parlent pas vraiment (du moins, pendant une bonne partie de l'histoire), des changements surviennent suite à la mort d'un des résidents, M. Arthens, et son remplacement par Kakuro Ozu, un retraité japonais féru de culture et qui a des doutes au sujet de Renée et de l'inculture qu'elle affiche... Découverte salvatrice ou qui aura des conséquences fâcheuses ? Les changements provoqués permettront-ils à Paloma d'oublier son idée de suicide ? Ou alors cela renforcera sa détermination initiale ?
Un roman intéressant, qui se lit rapidement et dont la fin n'est pas trop déplaisante. Il permet aussi de se demander si la soeur de Paloma, une certaine Colombe, normalienne, et étudiante en philosophie (dont le mémoire, sur "'L'argument de potentia dei absoluta", est lu par Renée, ce qui donne lieu à une analyse assez négative...) qui n'est guère appréciée par la concierge n'est pas un portrait de ce qu'a pu être M. Barbery (qui était également normalienne et étudiait la philosophie) ? Juste un petit extrait pour vous faire lire la description de Colombe par Renée, à la page 262 du roman :
Citation: |
Colombe Josse est la fille aînée des Josse. Colombe Josse est aussi une espèce de grand poireau blond qui s'habille comme une bohémienne fauchée. S'il y a bien une chose que j'abhorre, c'est cette perversion des riches qui s'habillent comme des pauvres [...] Non seulement c'est laid mais c'est insultant ; rien n'est plus méprisable que le mépris des riches pour le désir des pauvres. |
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Deblateur Genin

Inscrit le: 20 Juin 2009 Messages: 368 Localisation: Dans le ghetto des illettrés.
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Posté le: Lun 10 Aoû 2009, 2:16 pm Sujet du message: |
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Mat' !
Très très bon livre, que j'ai lu y'a 1 an ...
Il est fabuleux ...
Je crois même qu'il a était adapté en film avec Balasco dans le rôle de Renée ! _________________  |
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Yun Chuunin

Inscrit le: 22 Avr 2006 Messages: 649 Localisation: Note: faire un truc original un d'ces 4
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Posté le: Lun 10 Aoû 2009, 2:34 pm Sujet du message: |
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Sei' a écrit: | Arf, qu'est ce que je déteste ce bonhomme...
Moi, je lis plus ces derniers temps, et justement, les derniers que j'ai lus étaient des Bataille.
Je trouve ça vide de sens, écrit sans conviction, juste pour gratter le papier.
Ce n'est que mon avis, mais beaucoup l'ont également dit.
Et je suis complètement d'accord.
Ce qui n'enlève cependant rien à ses qualités stylistiques, l'auteur manie bien les mots, sans trop en faire et avec précision, certes pas chirurgicale, mais ça passe bien quand l'on cherche un truc à l'eau de rose plus ou moins réussi, et avec ( en contradiction avec ce que j'ai dit) un minimum de fond sémantique. |
Ecoute, je n'ai lu (au niveau roman) que le bleu du ciel... Et... Bon... à l'eau de rose... je n'aurais pas choisi ce mot. Je reste (peut-être naïvement) persuadée que derrière la seule intention de gratter le papier (intention louable pour un poète, non?) le fond s'impose de lui même. Mais un fond d'eau de rose... wow...
J'ai aussi lu L'élégance du hérisson, que j'ai trouvé boursoufflé de prétention et de clichés moisis à deux chiasses... je crois qu'un héros de roman ne m'a jamais été aussi antipathique... Même les nécrophiles de Bataille sont mieux
Dernier livre lu: Le jeu de l'envers de Tabucchi (j'avais adoré Pereira prétend, que je conseille!!) c'est pas mal, un recueil de nouvelles sympa. Petite tendance à se répeter dans le style, non? je ne sais pas trop. J'aime bien. Je retrouve le Lisbonne de Pereira.
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Mikazuki Dramaturge des forums


Inscrit le: 17 Oct 2007 Messages: 1245
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Posté le: Lun 10 Aoû 2009, 6:57 pm Sujet du message: |
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"L'Argent" - Emile Zola.
Ou l'ascension puis la déchéance d'Aristide Saccard, financier ruiné au début du livre, dans son projet de Banque Universelle. Associé à un ingénieur, Hamelin, il lui fait miroiter les rêves les plus fous avec la réussite prédite de son nouvel empire - notamment ramener la papauté à Jérusalem, rien que ça.
Mais pour cela, Saccard doit jouer à la Bourse... Pour le meilleur et pour le pire. Il doit aussi se heurter au milliardaire Gundermann, et parallèlement à l'affairiste Busch, qui sait que Saccard a un enfant illégitime - à noter que celui-ci, en revanche, ne le sait pas.
Le roman oppose au fil différentes visions de l'argent : le jeu de la Bourse, la fortune, le socialisme utopique... J'aime bien. |
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Mat Jûbi
Inscrit le: 13 Fév 2008 Messages: 5451
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Posté le: Mar 11 Aoû 2009, 1:16 pm Sujet du message: |
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@ Deblateur : C'est exact. Je crois même qu'il est encore visible.
Yun a écrit: |
J'ai aussi lu L'élégance du hérisson, que j'ai trouvé boursoufflé de prétention et de clichés moisis à deux chiasses... je crois qu'un héros de roman ne m'a jamais été aussi antipathique... Même les nécrophiles de Bataille sont mieux
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On échappe rarement aux clichés, particulièrement dans ce roman (le choix du lieu, les études menées par les enfants et l'attitude qu'ils ont, la profession des parents, etc.). Par contre, pour la prétention, tu la trouves dans l'attitude des personnages (le fait que la concierge soit toute retournée pour la citation d'Anna Karénine et/ou pour les fautes de français) ? Dans la manière d'écrire de l'auteur ? |
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Sei Chuunin

Inscrit le: 19 Nov 2008 Messages: 680
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Posté le: Mar 11 Aoû 2009, 4:32 pm Sujet du message: |
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Oui, je trouve Yun
Personnellement, je déteste les romans mettant l'amour en scène, j'avais donc un bel a priori, mais je sais ne pas juger une oeuvre directement.
Après, c'est vrai que j'ai trouvé ça très pauvre, très comme je te l'ai dit, vide de sens... Mais ça ne reste que mon avis personnel, n'y vois rien de professionnel ou je serais supposé aimer ( enfin presque). Ce n'est pas une oeuvre que je recommande en fait.
A défaut, tu as bien fait de lire L'élégance du hérisson, une très belle lecture, simple, bien construite, qui se lit d'elle même, et ce que j'aime, c'est que c'est typique du roman nouveau français, avec ce côté humain, des histoires de quartier(s), de personnes complètement probables, complètement identifiables, reconnaissables, qui racontent de belles histoires, pas des simples textes.
En ce moment, je me relis Factotum du grand Bukowski, un roman.... de Bukowski quoi.... Los Angeles, sa carcasse imbibée d'alcool, de sexe crade et de cigarette, un Bokuwski qui file, s'en va peu à peu d'un monde de merde, un monde qu'il haït plus que tout. Ses passions, qui le perdent, entre le rêve et sa mort, un roman qui n'a rien à raconter de précis, si ce n'est le quotidien miteux du bonhomme...
Bref, une lecture assez révélatrice des points noirs américains de l'époque, une société pervertie par l'argent le sexe et les drogues -sans blague- et racontée de manière interne au problème. |
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sakura-sama Civil

Inscrit le: 04 Aoû 2009 Messages: 23 Localisation: prés de tsunade-sama
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Posté le: Ven 14 Aoû 2009, 4:07 pm Sujet du message: |
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Et bah moi mon dernier romon
c'était DORA GARDE UN SECRET,
je dirais que l'histoire est magnifique
du genr suspaince et tout ça surtout les personages trés rialiste
En fin un trés beau romon _________________ Ce qui est perdu pour aujourd'hui n'est pas perdu pour l'avnir
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miyuki Chuunin

Inscrit le: 08 Déc 2008 Messages: 673 Localisation: between dr jerkill and mr hyde
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Posté le: Sam 15 Aoû 2009, 2:56 pm Sujet du message: |
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J'ai relu Black boy de Richard WRIGHT j'adore ce livre ^.^
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DotA Pute Blonde

Inscrit le: 08 Juin 2009 Messages: 177
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Posté le: Lun 17 Aoû 2009, 2:00 pm Sujet du message: |
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Le dernier livre que j'ai lu: un Fred Vargas, Dans les bois éternels.
J'en avais jamais lu, et elle a vraiment son propre style de roman policier ^^. je n'ai pas beaucoup accroché aux personnages, tous plus étranges les uns que les autres, et une intrigue certes intéressante mais qui n'avancait pas assez vite a mon goût.
Enfin bon, je ne sais pas si c'est le meilleur de Vargas, j'ai pris celui que j'avais sous la main... Maintenant je me lance sur Millenium, le film m'a beaucoup plu, et m'a donné envie de m'attaquer aux livres. |
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Deblateur Genin

Inscrit le: 20 Juin 2009 Messages: 368 Localisation: Dans le ghetto des illettrés.
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Posté le: Lun 17 Aoû 2009, 3:27 pm Sujet du message: |
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Mon auteur préféré sans aucun doute ...
Gérard de Nerval !
C'est un livre de nouvelles, y'en a 12 je crois bien, puis des sonnets, regroupé sous le théme de la chimère, c'est pour moi, fabuleux.
On y retrouve, entre rêve et réalité, son obsession de l'amour des femmes.
J'adore !  _________________  |
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Wang tianjun Just wool it !

Inscrit le: 23 Déc 2005 Messages: 2209 Localisation: Nice
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Posté le: Lun 17 Aoû 2009, 8:41 pm Sujet du message: |
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Fatherland pour moi.
Le genre :
Roman uchronique.
L'uchronie c'est le fait de modifier volontairement certains passages de l'histoire afn d'imaginer une réalité alternative.
Et si l'URSS avait gagné la guerre froide ? Et si Kennedy n'avait pas été assassiné ?
Bref, les fans de Sliders (je crois que cette série s'appelait comme ça) doivent connaître un peu le principe.
Le contexte :
Ici, l'Allemagne a gagné la seconde guerre mondiale en Europe, et les USA ont gagné la guerre du pacifique contre le Japon.
Le front russe ayant été percé dans sa partie européenne (chute de Stalingrad, Leningrad et Moscou) les soviétiques sont privés de certaines ressources énergétiques du Caucase nécessaires à l'époque à leur effort de guerre contre l'Allemagne.
De plus, la chute de la partie Européenne de l'URSS qui était le coeur économique (industriel et agricole) et politique a largement affaibli l'URSS.
Le siège de la Grande Bretagne a également aboutit.
Les USA quand à eux, étaient privés de position de débarquement en Europe et en méditerranée alors qu’ils étaient à portée des missiles V3 intercontinentaux lancées depuis l’Europe.
L’Allemagne s’est elle-même dotée de l’arme nucléaire et l’affrontement direct devenu impossible, la guerre froide prend naissance entre les 2 superpuissances.
Je passe sur le reste du contexte sauf demande de détail supplémentaire.
En fait, le roman est très précis sur ce point, mais je vais vite pour ne pas être trop long.
Scénario:
L’histoire prend place en Allemagne à Berlin, la nouvelle Berlin refaite par Speer, l’architecte d’Hitler.
Le héros est un inspecteur de la police criminelle officier de la SS au grade de Sturmbahnführer.
Il est divorcé depuis de nombreuses années et semble même rejeté par son jeune fils (10 an environ) qui ne trouve pas dans son père le profil du bon père aryen enthousiaste vis-à-vis de l’idéal national socialiste véhiculé chez les jeunesses hitlériennes.
Il vit donc un peu reclus et déconnecté par rapport au monde qui l’entoure.
C’est finalement un peu par hasard qu’il devra s’occuper de l’affaire criminelle qui le concerne, celle d’un haut dignitaire du régime qui a eu de hautes responsabilités en Pologne pendant la guerre.
Au fur et à mesure que l’enquête de Xavier March (le héros) avancera, il sera dépossédé de l’enquête par la Gestapo, mais sa curiosité naturelle et le sentiment d’en savoir plus sur le régime qui gouverne son pays va l’amener à une situation à haut risque et même dans un sacré merdier.
Avis ?
Sinon, pour ce que je pense, je trouve que ce l’histoire est très crédible et retransmet plutôt bien ce qu’aurait probablement été le monde et l’Allemagne si les nationaux socialistes avaient gagné la guerre.
Il évident que pour recréer se monde il faut bien connaître le sujet et Harris aura réussi son pari de nous faire vivre dans ce monde en le rendant crédible vivant.
En ce qui concerne l’enquête à proprement parler et le sujet abordé, il n’était pas évident de parler de « ça » * qui est un phénomène assez connu en maintenant un suspense autour de cette question.
On ne peut pourtant s’empêcher de rentrer à fond dans l’histoire au fur et à mesure qu’on se rapproche de la chute et découvrir un pan de l’histoire de l’humanité sous un nouvel œil.
Le stress augmente avec l’histoire qui avance et les risques énormes que prend le héros.
Le point le plus marquant de l’histoire arrivant avec l’interrogatoire par la gestapo et la révélation de tout ce qu’il a appris avant.
Un livre pour tous ceux qui seraient curieux quand au fait de savoir ce qu’aurait été le monde si l’issue de la 2e GM avait été différente (ce dont on a échappé de très peu).
* _________________ Un jour, Roger demanda au vénérable bélier :
-Suis je un simple tondeur ou un Berger?
Le vénérable bélier lui répondit :
-Si tu as prélevé sur le dos d'un seul ovin, 1 cm de laine de plus ou de moins, et ce contre sa volonté, alors tu es un tondeur, non un Berger".
Et Roger pleura.
Dernière édition par Wang tianjun le Mar 18 Aoû 2009, 1:09 am; édité 1 fois
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Saharienne Sennin

Inscrit le: 03 Nov 2006 Messages: 2189 Localisation: comme vous y allez vite :3
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Posté le: Lun 17 Aoû 2009, 9:25 pm Sujet du message: |
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Irene Nemirowski : le bal
Une petite fille sadique décide de pourrir une soirée mondaine de sa mère qui s'occupe d'elle avec dédain.
Entrée en adolescence qui nous montre à nous, jeune fille, nos propos dégeulasserie Irene parle avec franchise et fraicheur des idées les plus abjetes que comporte l'innoceeeente jeunesse.
Rafaichissant et dérangeant, court et riche en enseignement.
François sagan :
Dans un mois, dans un ans
Une bande intellectuello mondaine de paris s'aime, se désunis, les couples se croisent, s'envit, se noue et se dénous, qu'importe, dans un mois, dans un ans, il ne s'aimeront plus.
J'ai moins aimé que le suivant, le thème est vu et revu par sagan, cela dit y'a tj un puissant sens de la psycologie et du cruel gentil qui me fait rire doucement :p
Un certain sourire :
Sublimitique. Une jeune femme croise un homme casé. Elle veut sortir avec.
L'homme lui propose une passade de quelque semaine.
Elle se croit capable de resister.
De ne pas tomber amoureuse.
La pauvre ne sait encore rien de l'amour.
C'est impossible, lorsque l'ont est une jeune fille, de ne pas se sentir espionné par ce roman qui nous comprend si bien.
Sens imparable de la psycologie et des vérités bonne à dire qui sont dite avec une justesse folle.
On pleure en se rendant compte que nous aussi, on est pas aussi forte que ça.
Chrétiens de Troyes :
Perceval le gallois
J'avais une bonne traduction des aventures de ce jeune gallois qui d'aventure en aventure devient chevalier du roi Arthur.
Un des premier roman son interet historique est indéniable et nous en apprend beaucoup, les moeurs, les décore et la saga Arthurienne passionne toujours.
Important, trouver une traduction qui vous plait. |
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