Index du Forum
ActualitésNaruto FAQ Rechercher Liste des Membres Groupes d'utilisateurs Arcade Chan IRC
Profil Se connecter pour vérifier ses messages privés Connexion Boîte à flood CarteCarte
S'enregistrer

. On s'lance...

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet     Index du Forum - Littérature
Voir le sujet précédent - Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Mr Canard
Civil


Inscrit le: 26 Juin 2009
Messages: 38
Localisation: Lyon

MessagePosté le: Jeu 23 Juil 2009, 7:06 pm    Sujet du message: On s'lance... Répondre en citant

Allés hop ! je me décide à poster les quelque essais que je me plais à écrire de temps à autres, quand me viens l'inspiration.
Voili voilou, toute critiques, lynchages et autres sont bien sur les biens venus...

On commence avec le plus biscornu, au moins ça sera fait







Les Papillons


Face à la demande nous absorbons 20% du coup de construction des vois en vue d’un reversement dans le coup de nouveaux matériels mécaniques agricoles.
La totalité des fonds monétaires réservés aux transactions inter-structurelles devra dés lors être soumise aux impôts de solidification à la parution de l’arrêté qui entrera en fonction dans les temps à venir.
Refus des propositions de l’opposition sur les nouvelles normes en vigueur, envoi de dossiers dans les archives concerné.
Sur demande des secteurs concernés, il est dés lors interdit d’utiliser les imports moraux à des fins privées.
Il est dés lors interdit de se rassembler pour une raison autre que le bon fonctionnement des biens reversés par l’entreprise des personnes concernées.
Il est dés lors interdit de prendre en considérations des valeurs autres que celles prescrite par l’arrêté des normes en vigueur dans tout jugement personnel.
Il est dés lors interdit de raisonner en se fondant sur les valeurs relatives perçues lors l’évolution de l’esprit jusqu'à sa sortie du système, comme les paillons, les… méduses, allongée dans les blés on regarde la mer d’un air de crépuscule et on profite des dernières lueurs chaude du jour en humant paisiblement la fin du coucher de soleil.
Puis on se lasse et on marche d’un pas dérisoire et d’un air décidé vers le chaumier bien connu en écoutant l’éclat de ses pas dans les flaques de boue encore un peu fraiches. Le regard vague alors que la conscience frôle la caresse du vent sur les branches des chênes en laissant vagabonder son esprit le long des dernier nuages roses dans le gris bleu du ciel comme des cotons noyés dans l’absinthe alors que son âme est déjà en train de nous attendre devant l’âtre.
Et on est l’odeur du bois et des écorces brulés qui s’en vont aux cieux certainement là haut comme s’en vont la fumée des trains, la fumée des usines, transvaser est dés lors considéré comme délit par le ministère de la santé et de la durabilité.
Il est demandé d’être dés lors régi par un schéma structurel absolu, s’en référer a votre contre maitre de secteur pour de plus amples informations.
Il est mis à disposition des universités de formatage la totalité des moyens jugée utile à l’exécution de leurs taches.
Ne pas entraver la circulation des vois.
Ne pas gêner la transmission d’apports moraux des données.
Ne pas regarder le passé, être aveugle pour le futur, prière de rester les pieds enchainés dans le présent, que disons nous, le néant des consciences, et fermer bien fort ses oreilles alors qu’on titube aux pieds des colosses multiséculaires, alors qu’on titube aux pieds des papillons, les derniers vestiges d’un air de déjà vu s’envoleront avec les prières de l’aube.
Et on serre les dents et on marche au pas les muscles rageurs pour traverser le quartier qui craint avant de se liquéfier sur une banquette de métro et d’attendre d’un air pensif son arrêt dans les galléries étouffantes.
Et quand vient l’aube on contemple ce nouveau territoire à conquérir, et pourtant plein de tendresse et d’un air de déjà vue, encore témoin des combats qu’on y a menés la veille, encore imprégné de l’odeur du sein, et volent les papillons au dessus de nos petites têtes, et voguent les linceuls dans l’aube de la mer.
Et gueulent les marins ivres que respirent les tavernes dans l’aube froide du port avant que la brume ne se lève et que les bateaux partent chargée de bois grinçant et de voiles somnolentes.
Avent qu’ils ne partent vers d’autres horizons, changer d’air, respirer un peu les soirs chauds des Antilles, et braver les caps lointains et fougueux.
Ils sont partis les bateaux, ils ont été mordre l’horizon, ils ont vogué sur nos pensées et viendront chercher nos cendres. En attendent qu’elles ne se consument dans les printemps, les paillons peuvent bien battre de l’aile…
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Mr Canard
Civil


Inscrit le: 26 Juin 2009
Messages: 38
Localisation: Lyon

MessagePosté le: Lun 03 Aoû 2009, 11:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Se Soir...




C’était un grand plateau télé bleu et blanc, avec des projecteurs de toutes les couleurs dont les reflets dansaient doucement sur le sol rétro-éclairé, représentant une grande planisphère du monde.
Les caméras firent un travelling sur le public, applaudissant sur un fond sonore de violon aux accords furieusement saccadés et entraînants.
Puis une jolie animatrice en robe noire et aux cheveux blonds détachés fit son entrée au centre du plateau.
Son visage ovale et ses lèvres scintillantes de gloss sourirent à la caméra.
« Bienvenue pour cette deuxième partie de soirée !
Soirée exclusive qui décidera de notre avenir à tous : l’humanité doit elle être détruite ou non ? c’est à vous de choisir ! ».
Des applaudissements et des cris retentirent dans le public lorsque les violons reprirent leurs accords.
Une fois le calme revenu, la présentatrice déclara :
« Je vous rappelle qu’il vous suffit d’envoyer OUI ou NON par SMS au 38000 666 ;
depuis le début de la soirée, nous avons 1 000 930 124 oui, et 1 000 826 042 pour le non !
puis elle redit encore une fois les coordonnées, pendant que défilaient en bas de l’écran les résultats, en temps réel.
Derrière le plateau se trouvait une fresque de photos choc : on distinguait une foule faisant le salut nazi, Staline, le Ché, le mur de Berlin, un soldat vietnamien, le drapeau américain dans le vent, et au centre une gigantesque image de champignon atomique au dessus de l’océan et dont la cloche montait jusqu’aux cieux.
L’animatrice reprit la parole :
« En direct du monde entier, notre émission est retransmise en direct »
Un écran géant montra des foules sur la place Rouge, à Central Park, devant la tour Effel…
Partout des écrans d’une taille inimaginable étaient fixés, montrant aux gens fascinés l’immense visage de la présentatrice, et les chiffres qui défilaient en bas :
1001 008 956 OUI ; 1000 925 812 NON.
« On nous apporte également des images en provenance du Chili ou les forces de l’ordre ont réprimés des extrémistes dissidents au vote démocratique de ce soir ! »
Et l’écran montra des militaires en train de passer à tabac un jeune homme en pleurs, au visage ensanglanté alors que des coups de feu retentissaient au loin.
La foule surexcitée lança un « HOUOUOU ! » devant ces images chocs et la présentatrice reprit : »
Oui, car ce vote VOUS appartient !Prenez votre téléphone et votez OUI ou NON 38000 666.
En bas défilaient les chiffres : 1020 893 992 OUI et 1002 320 524 NON.

Les violons prirent une mélodie saccadée, et la lumière s’éteignit, ne laissant au sol que la lumière des projecteurs, qui dansait nerveusement.
« Et maintenant, pour cette deuxième partie de soirée, voici l’avis des juges ! »

5 personnages austères assis derrière un bureau saluèrent le public de la télé.
Le premier prit la parole :
- « Eh bien, je trouve qu’il y a eu un effort de fait au début du 21ème siècle, pour moi ce sera un NON.
- Ah non ! dès le premier quart du 20ème siècle il y a eu du relâchement, moi je dis OUI !
- -C’est ridicule ! » clama un autre…
« La suite du débat après une page de pub, avec une rétrospective :2000 vidéos chocs, pour 2000 années de haine…Des témoignages troublants.. ; Britney Spears viendra vous interpréter un titre composé en exclusivité pour cette soirée :A sexual bomb for a human disaster…Et à minuit le grand résultat, attendu par tous, qui décidera si OUI ou NON, j’appuie sur ce bouton rouge, toujours verrouillé pour l’instant, on se retrouve après cette courte page de pub ! »

***

Quelque part, au même moment, sur une terre aride s’avança un vieillard en tunique rouge, s’appuyant sur son bâton entre les touffes d’herbes sauvage. Il pouvait sentir les délicieuses bourrasques de vent sur son visage, alors qu’un plafond d’étoiles se fondaient avec la savane au bout de l’horizon.
L’homme s’agenouilla sur la terre rouge, en pris une poignée et la huma profondément, puis il s’inclina vers l’horizon étoilé, et de toutes les larmes de son corps, il pria.
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Mr Canard
Civil


Inscrit le: 26 Juin 2009
Messages: 38
Localisation: Lyon

MessagePosté le: Mar 25 Aoû 2009, 8:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hello ! Hello !
Afin de m’améliorer à manier la plumes j’ai décidé d’essayer de poster un texte (enfin… un essai quoi) par semaines.
(Pour l’instant ils n’attirent pas masses d’avis… c’est si pauvre que ça ? )

Bon pour celui-ci j’ai essayé dépeindre ma ville natale (Lyon) comme les souvenirs d’enfances que j’en ai. Bizarrement ce n’est que des tableaux de pluies qui me reviennent à l’esprit.

La Pluie

C’était un mois d’octobre, le plus froid depuis longtemps dans la région.
La pluie glacée qui tombait en rideaux sur les feuilles mortes et sur les allés et bancs désert des jardins publiques annonçaient d’or et déjà le gel à venir.
Les dernières bourrasques chaudes de l’été avaient peu à peu laisser place à un automne frissonnant.
Ne s’attarder dehors guère plus que les corneilles et les croisements hasardeux qu’elles s’échangeaient sous les platanes.
En un grand consul de plumes bleus et noirs qui s’agitaient à sautiller et à gesticuler autour des troncs ruisselants des arbres, des auvents, des avenus désertes et des toits de tuiles rouges escarpé où s’offrait à leur yeux noirs et persans la ville derrière le linceul de pluie.
La seul présence humaine se réduisait au pales lumières jaunes qui perçaient les fenêtres des immeubles et à la fumer grise et cotonneuse s’élevait des cheminées dans le mauve du soir tombant.
La fin d’un siècle commençait à ce lire dans les fondations et les mures des faubourgs un peut austers et sans grandes prétentions où clapotait la pluie sur les tables et le chaise désert des bistrots.
Bourdonnante et ruisselante entre les pavés bruns et trapus, s’écrasant dan un léger tintement sonore sur la taule des entrepôts, dévalant les gouttières et frappant discrètement les vitres des foyers.
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet     Index du Forum - Littérature Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum