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. Les paroles s'envolent, les écrits... (Nouveau Texte)

 
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-David-
Civil


Inscrit le: 25 Fév 2009
Messages: 45

MessagePosté le: Ven 04 Sep 2009, 12:11 am    Sujet du message: Les paroles s'envolent, les écrits... (Nouveau Texte) Répondre en citant

Bonjour à tous chers amis de Captainaruto.

J'ai eu l'occasion en parcourant cette partie du forum de découvrir que beaucoup d'entre vous écrivaient. Et je dois dire que beaucoup mon bluffés, il y a des textes qui sont des perles rares Félicitations à tous.

Vous voir écrire m'a donné à moi aussi l'envie de m'y exercer. Loin de moi la prétention d'être un grand écrivain ou je ne sais quoi. Simplement le fait de vous avoir lu m'a donné envie d'écrire. Ce que j'ai essayé de faire.

Merci à tous ceux qui auront pris quelques minutes de leurs temps pour me lire, j'espère que vous ne regretterez pas de l'avoir fait.

Votre avis compte énormément pour moi, même si je n'ai d'autre prétention que d'écrire pour me faire plaisir. N'hésitez pas à me dire si ce que je fais vous déplait ou si vous trouvez ça nul, au contraire : un avis est un avis et fait avancer.

Encore merci à ceux qui auront pris de leur temps pour me lire et m'écrire quelques mots à ce sujet... C'est vraiment sympa.
(Faites pas gaffe aux fautes d'orthographe... merci ^^)

Trêve de parlotte voici mon premier texte

Spoil:


Le Dernier Jour d'un corps damné

Cellule Numéro vingt-huit, matricule deux mille trois cents quarante sept,
Il y a bien longtemps que je sais que n'arriverais plus à sauver ma tête.
Enfermé vingt quatre heure sur vingt quatre entre ces quatre murs
J'ai bien cru devenir fou, croyez-moi je vous le jure.
Trois ans de cela que dans ce pénitencier je suis incarcéré :
Mesdames et messieurs, n'hésitez pas à vous approcher,
Et venez assister aux dernières heures d'un corps damné.
Ce jour de février chaque heure de la nuit me hante,
et pourtant pour moi pas l'ombre d'une circonstance atténuante.
Que faisait mon fils de sept ans tout seul sur le bord de la route?
Il rentrait du stade comme chaque jeudi soir après le foot.
Et ce mec est arrivé dans son coupé cabriolet,
Son téléphone a sonné et il a décroché,
J'sais pas de quoi il parlait mais ça devait le passionner,
parcequ'il a pas remarqué qu' mon fils était entrain de traverser...
Ainsi tué sur le coup, paraît qu'il a pas souffert,
Mais ça suffit pas pour consoler la détresse d'un père.
A partir de ce moment là tout s'est bousculé dans ma tête
Il fallait que je le fasse payer ce mec, même si aujourd'hui j'regrette.
Alors comme un con j'ai pas réfléchis,
j'ai voulu lui reprendre ce qu'il m'avait pris : la vie.
Et c'est depuis ce jour là que ce putain de tribunal
M'a fait payé d'avoir voulu rendre justice sans aucune morale.
Je sais aujourd'hui q'j'aurais jamais du faire ça
Et que de la haut mon fils ne doit pas être fier de moi.
Mais il est trop tard on ne revient pas sur le passé;
Il est temps pour moi en ce jour de devoir payer.
Un gardien est venu me demander ce que je voulais comme dernier r'pas
Il se rend pas compte de ce que je ressens dans un moment comme ça.
Il pourrait aussi bien me servir du caviar ou une vieille andouillette;
C'est pas ça de toute façon qu'avait une chance d'sauver ma tête.
Ça y est ils arrivent, j'entends leurs pas derrière le mur
Mon dernier souffle approche avec cette clé dans la serrure.
J'approche de l'échafaud et cette fois c'est la fin.
Je prends maintenant conscience que je ne connaitrais jamais demain
Un type s'approche et me dit "Monsieur une dernière volonté"?
A ton avis mon pote, tu vois un truc que je veux à part être gracié?
Évidemment impossible de donner suite à ma requête
Devant moi une armée de badauds attends qu'on leur livre ma tête.
Mon fils chéri j'arrive, j' t'assure que je voulais pas
Mais essayes de comprendre que ton papa à fait ça pour toi.
J'entends la guillotine soudain qui se hisse.,
Et les images de ma vie qui dans mon esprit s'immiscent.
Mesdames et Messieurs, ne restés pas cachés
Allez je vous en prie, vous pouvez approcher
Mesdames et messieurs ainsi ma vie s'est achevée,
sous vos yeux ébahis mon fils je vais retrouver
Mesdames et messieurs ne soyez pas gêné
Car vous venez d'assister
Au dernier jour d'un corps damné.

David R.


Thanks for reading Smile


Dernière édition par -David- le Mar 06 Oct 2009, 11:32 pm; édité 1 fois
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Saharienne
Sennin


Inscrit le: 03 Nov 2006
Messages: 2189
Localisation: comme vous y allez vite :3

MessagePosté le: Sam 05 Sep 2009, 7:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis impressionnée comme rarement par un premier texte ici...
Comme rarement par un texte tout court.
Ton texte mélange parfaitement plusieurs ingrédient :
-La rime, le style.
Tu réussis à conter une histoire en rime le plus rigoureusement du monde et sans jamais forcer la rime, ça passe nickel et professionnellement si j'ose dire.
-L'histoire, sa morale.
Pas de pathos, pas de ouin ouin, tout est dit, t'as lu L'étranger, de Camus ? Tu devrais je suis sure que tu aimerais :p On assiste à quelque chose de fort qui prend et choque : dernière minute d'un mec coupable... Et innocent ? Disons que ses motifs l'excuserait presque.
-De très belle trouvaille
Je pense nottament a :
"M'a fait payé d'avoir voulu rendre justice sans aucune morale. "
Un coup de maitre rien à dire, je sais pas comment elle t'es venue à l'esprit mais stune phrase qui va longtemps me rester en tête :p

Un petit repproche mais qui n'a rien gaché :
Un léger... Décalage au niveau du rythme ? Ce qui est logique quand on tiens la rime aussi longtemps mais disons que ça manquait de mélodie, si je m'exprime bien...


L'orthographe t'inquiête pas c'est largement supportable :p

Bravo ! Très curieuse de voir la suite !!!!
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-David-
Civil


Inscrit le: 25 Fév 2009
Messages: 45

MessagePosté le: Dim 06 Sep 2009, 12:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un immense merci Saharienne.

Je suis super touché par tout ce que tu m'écris ici.
C'est la première fois que j'écris effectivement.
Les membres de CN m'ont donné envie. Je pense particulièrement à Fabest. C'est d'ailleurs à lui que je l'ai montré en premier et qui m'a conseillé de le publier.
J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire ce texte, qui ne m'a pas pris énormément de temps finalement. Mais j'ai essayé d'y mettre un peu... d'âme je dirais.
Pour ce qui est du rythme c'est vraiment un défaut dont j'ai pleinement conscience, et que j'essaye de corriger dans ce que j'écris actuellement.
Pour ce qui est de l'étranger de Camus, non je ne l'ai jamais lu, mais c'est drôle que tu me dises ça, une amie m'a donné le même conseil récemment. Alors je crois que je vais m'y mettre...!

Encore merci pour ce post.
ça me touche particulièrement venant de toi, quand on connaît tes connaissances littéraires....
Je manquerais pas de te montrer mes prochaines trouvailles Smile
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Mikazuki
Dramaturge des forums
Dramaturge des forums


Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 1245

MessagePosté le: Dim 06 Sep 2009, 5:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est vraiment du bon travail, David. Sincèrement.
Comme l'a dit Saharienne, il y a des passages déséquilibrés car plus longs, ou plus courts, que d'autres. Reconnaissons toutefois que ce ne sont pas ces décalages qui freinent la lecture.
Car cette histoire - quoique courte - est très prenante, bien qu'on devine parfaitement la fin. Tout est pesé, sous-pesé : ce qui doit être dit est dit, il y a des sortes de flashs comme la clé dans la serrure. Et pas de place pour les larmes du regret : à vrai dire, oui le personnage regrette mais juste comme il faut. Quel bon travail !
Seul défaut que je soulèverais, éventuellement, c'est le titre, trop calqué à mon goût sur l'oeuvre de Victor Hugo. Je pense que c'est de toute façon intentionnel, le dernier repas est un sujet qui y est d'ailleurs traité.
A part ça, très bon texte !
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DotA
Pute Blonde


Inscrit le: 08 Juin 2009
Messages: 177
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MessagePosté le: Dim 06 Sep 2009, 6:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

et beh... et beh et beh...

L'Etranger de Camus, j'aurais pu dire la meme chose, meme si t'as pas du tout le meme style d'écriture, le sujet et ton narrateur m'ont aussi fait penser a ce livre (que j'adore).

Les rimes. Au départ, j'te cacherais pas que j'ai eu du mal, le départ étant les toutes première lignes du texte hein Very Happy mais une fois lancé, le rythme installé, ca passe tout seul ^^


J'aime beaucoup la fin.

Bref, j'attends la suite :p

_________________
/!\ DotA 2 /!\
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afilion
Civil


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MessagePosté le: Dim 06 Sep 2009, 9:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'adore!!

J'ai tellement aimé que j'en ai eu des frissons (sans blague)
Je t'encourage à continuer

Ton texte donne une impression de fluidité et de rythme, mais en même temps, on comprend le message. C'était pas qu'un ramassis de rimes qui veulent rien dire. Ton texte est franc et j'aime ça. Tu t'égare pas du sujet.

En gros, continue Very Happy

_________________

Quand t'a faim, c'est parce qu'il est temps que tu manges
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-David-
Civil


Inscrit le: 25 Fév 2009
Messages: 45

MessagePosté le: Dim 06 Sep 2009, 9:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Que vous dire tous à part merci... Je pensais pas sincèrement qu'un jour on pourrait dire ça de mon texte. Je suis très flatté par tout ce que vous me dites.
Pour ce qui est du rythme, je sais que c'est mon gros point faible, mais ce n'est que mon premier texte, je pense pouvoir progresser. J'espère que ça viendra...
Oui mon titre est très proche de celui de Victor Hugo, c'est d'ailleurs un petit clin d'œil. Même si je ne l'ai jamais lu.

Encore merci, à tous : afilion, Saharienne, DotA et Mikazuki je suis super touché par tout ça. je vous promets de vous montrer la suite. Même si vous me mettez la pression lol!!! ^^
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-David-
Civil


Inscrit le: 25 Fév 2009
Messages: 45

MessagePosté le: Mar 06 Oct 2009, 11:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bien, voici mon nouveau Texte :

"Quelques Maux d'amour."

J'ai conscience qu'il est moins bien réussi que le premier. Mais ça fait plusieurs semaines que je travail dessus, que je modifie ou rajoute tel ou tel passage, que j'en supprime, etc...

Bref, j'ai envie de passer à autre chose,alors je vous propose de le découvrir. Merci pour votre indulgence, ce n'est qu'un deuxième texte...

Spoil:

Quelques Maux d'amour.

Cette histoire c'est l'histoire d'un amour,
Une simple histoire comme il en naît chaque jour,
Mais qui ne rimera jamais avec toujours.
Lui était beau et grand il sortait d'une école d'ingénieur,
Elle était rêveuse et attendait celui qui viendrait combler son cœur.
Un jour lors d'une simple soirée leurs regard se sont croisés,
Et dans leurs yeux ont voyait croitre une lueur d'éternité.
Plusieurs mois ont passé et ils semblaient très amoureux
Du moins c'est que leurs proches croyaient lire dans leurs yeux.
Quand un jour il se décida pour la demander en mariage
Elle cru que leur amour pourrait traverser les âges.
Marion ne vivait plus qu'à travers son homme,
Alors que lui se préoccupait bien plus de sa personne.
Jour après jour leur relation se dégrada
Et pourtant Marion aimait tant se blottir dans ses bras
Mais elle sentait bien que s'instaurait une certaine distance
Que seules les sorties en publiques servaient à tromper les apparences.
Elle qui toute sa vie avait cru aux contes de fées,
Après quelques années se sentit vite désenchantée.
On sentait que lui ne vivait plus que pour sa carrière,
Elle, ne voyait son avenir qu'à travers sa serpillère.
Sa seule distraction était de lire son horoscope chaque matin,
Qui page après page lui disait que tout irait bien.
Mais le fond de son cœur lui faisait tellement mal,
Et c'était cent fois plus fiable qu'un prédiction astrale.
Chaque matin sa journée était toute tracée,
Confinée entre son évier et sa table à repasser.
Lui allait comme tous les jours finir par rentrer tard.
Prétextant un dossier urgent qu'il terminait ce soir.
Ça devait faire des semaines qu'il ne l'avait plus touchée,
Alors comment ne pas laisser le doute s'immiscer?
Ce jour de novembre elle n'oublierait jamais,
Car c'est bien à cette date qu'elle découvrit la vérité
Elle n'en était pas fière mais elle savait que c'était son heure
Marion partit dans le bureau et ouvrit son ordinateur,
Elle avait vite deviné le mot de passe de sa boite mail
Il utilisait toujours le nom de sa mère Isabelle.
En un clic la vérité lui apparue sous les yeux,
Des dizaines de mail venant d'un certain "oiseau bleu"
Il lui écrivait qu'il l'aimait et qu'il la retrouverait plus tard
Et lui fixait Rendez vous chaque soir dans un petit bar.
Marion sentit tout à coup le sol se dérober
Comme si ses jambes n'étaient plus capable de la porter.
Lui qu'elle aimait si fort et ce depuis si longtemps,
Couchait depuis des mois avec cette femme, c'est évident.
Des torrents de larmes commencèrent à couler sur ses joues
Elle ne savait plus ou elle était, elle était triste et c'était tout.
Tout devenais maintenant moins clair dans son esprit,
Comment avait-elle pu ne pas voir ce qui se passait-ici?
Et comment son mari pouvait-il encore se regarder dans une glace,
Car en amour on sait bien que qui va à la chasse perd la face...
Toute sa vie était construite autour de cette amour,
Et tout venait de s'effondrer en moins d'un quart de tour.
Plus de vingt ans qu'elle avait vécu au travers de lui,
et c'était de cette manière qu'il venait lui dire merci?
Les minutes qui suivirent furent tellement insupportables,
Qu'il fallait qu'elle mette un terme à cette vie insoutenable.
Elle couru dans la chambre et attrapa sa boîte de somnifère
Et le fond de bouteille de whisky que son mari laissait par terre.
Elle engloutit tout ça en moins d'une fraction de seconde,
Et savait qu'il en était fini de sa vie dans notre monde.
Une vie si terne qui venait de perdre tout son sens
La douleur engendrée parce qu'elle apprit était immense.
Elle allait doucement plonger d'un sommeil éternel,
Plus jamais troublée par sa vive découverte charnelle.
Un dernier regard avant que son esprit ne l'abandonne,
Elle aperçut une photo de son mari près du Téléphone.
Elle eut juste le temps de réciter comme un poème,
Un tout dernier je t'aime, en guise de requiem.
Quand son mari la découvrit il était déjà trop tard,
Il avait tout compris et vint alors son désespoir.
Il avait fauté mais n'arrivait pas y croire,
Elle avait finit par découvrir le fin mot de l'histoire.
Il finit sa vie bien des années après tout cela
Mais la culpabilité sans arrêt le tarauda.
Pour certains ce n'était qu'un juste retour des choses,
Pour d'autres c'est une double peine que chaque jour il expose.
Cette histoire c'était l'histoire d'un amour,
Une simple histoire comme il pourrait en naître chaque jour
Et qui se termina par quelques maux,
Juste quelques maux d'amour.
David R.


Merci d'avoir Lu!
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