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. Les chroniques de Shinzô (Chapitre 5 !)

 
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Bane
Aspirant genin


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Messages: 224

MessagePosté le: Sam 20 Fév 2010, 11:00 pm    Sujet du message: Les chroniques de Shinzô (Chapitre 5 !) Répondre en citant

Bonjour à tous !
Je viens ici poster ma première fic'. J'espère qu'elle vous plaira

Les chroniques de Shinzô
Prologue
Spoil:
Prologue

Une centaine d'année après la troisième guerre ninja, une paix relative s'était peu à peu mise en place. Certains pays, afin d'accroitre leur puissance militaire et leur économie, avaient décidé de fusionner leurs frontières et leur gouvernement. Ce phénomène s'était notamment produit entre le pays du feu et celui du vent. Ainsi naquit le pays du brasier. D'un accord commun, les villages ninjas, principale source de puissance des pays, n'avaient pas été assemblés, mais restaient étroitement liés. L'un des buts principales séparation était de garder une certaine diversité. Les hiérarchies des deux villages restaient distinctes même si les décisions étaient prise en coopération.
Différents kages s'étaient succédés jusqu'à l'avènement de l'Hokage Ikumaru, ainsi que du Kazekage Mitsuo.
Les jinchuurikis avait fini par s'éteindre, emportant avec eux les bijuus ainsi que leurs pouvoirs. Cependant le climat était plutôt tendu au pays du brasier. En effet, depuis une demi-douzaine d'année, un certain nombre d'incidents étranges s'étaient produit. Il s'était produit des séries assassinats, le plus grave ayant été celui du Kazekage précédent. Afin de palier à ce risque, une escouade de neuf juunins avait été crée dans les deux villages, afin de protéger leur kage, et enquêter sur ces assassinats.


Shinzô faisait parti de la brigade de Konoha depuis sa création, voilà maintenant deux ans. Depuis le début des investigations, ils n'étaient tombés que sur de rares indices, menant souvent à des pistes refroidies, voir des impasses. Ils avaient sillonné bon nombre de pays à la poursuite de chimères avant de revenir bredouille. Pire, au dernier assassinat, ils n'avaient trouvé aucun indice, aucun début de piste, rien. Le ninja qui perpétrait ces meurtres était un expert, nul ne pouvait le nier. Pour Shinzô, le plus écœurant, et le plus effrayant, c'était l'impression qu'il avait que le meurtrier tuait ces personnes dans le but de s'entrainer. Et si cette sensation se révélait exacte, il semblait être prêt et pouvoir passer à l'action prochainement.

Révélant ses doutes à ces compagnons, ils avaient décidé de laisser en permanence l'un d'entre eux aux coté du Hokage, plus un autre au coté du seigneur du pays. L'escouade de Suna avait été prévenu et avait décider d'envoyer un ninja de sa propre équipe pour participer à la protection du seigneur. Par ailleurs, comme ils n'avaient pas la moindre piste à remonté, l'escouade de Konoha dédiaient leur temps à la surveillance du village.

C'était le début de l'après-midi. Rien à signaler. Il venait de finir son tour de garde auprès de l'Hokage, et avait passé le relais à Hikari. C'était une talentueuse kunoichi. Brune, elle avait un visage délicat et des yeux en amande dans lesquels il aimait se perdre ...
Shinzô sorti du bureau de l'Hokage et gravit la volée de marche qui menait à la terrasse. Il resta en haut quelques minutes à admirer le village sous le soleil printanier. C'était une belle journée.
Il s'entailla le doigt avec un kunaï avant de faire quelques rapides mudras.

- Kuchiyose no jutsu : invocation.

Une détonation retenti suivit d'un nuage de fumée, et un énorme aigle apparu. Shinzô se hissa sur son dos et l'aigle géant décolla. Il prit rapidement de l'altitude, et le ninja put bientôt voir les alentours du village. Il survola deux fois la muraille qui délimitait Konoha, puis constatent qu'il n'y avait aucun mouvement, descendit afin de surveiller les rue. Il croisa à plusieurs reprises des membres de la brigade, perchés sur les bâtiment, ou se fondant parmi les passant. Toujours rien. Shinzô se surprit à penser que le meurtrier aurait peut-être envie de profiter de cette belle journée. Il se reprit instantanément et poursuivit ces recherche.

Le soleil était proche de l'horizon lorsqu'il senti sa nuque se glacer. Ce phénomène n'avait rien à voir avec la température, même si elle avait baissé, elle aussi. Il se rappelait comme si c'était la veille de la formation qu'il avait reçu avec les autres membres de l'escouade. Le Hokage en personne leur avait appris deux technique, afin d'améliorer leurs performances. Il avait commencé par le suishin no justu : une technique de déplacement instantané. Ce jutsu, déjà difficile à maitriser, n'était rien à coté de la difficulté de la seconde technique : terepashii no jutsu : la technique de communication mentale. Ils s'étaient acharnés et la maitrisait tous à la perfection. Tout en effectuant un mudra d'une main, il fallait se concentrer fermement sur la personne à contacter. Le froid au niveau de la nuque indiquait que quelqu'un désirait nous joindre.
Fermant les yeux, Shinzô se concentra également avant de répondre par la pensé :

- Shinzô, j'écoute.

- Ici Haruki, on a un gros problème … Viens à l'entrée de l'édifice de l'Hokage … sceau dragon.

Le sang de Shinzô se glaça dans ces veines. Haruki, du clan Huyga, était un homme sérieux, faire des blagues n'était pas dans ces habitudes … surtout dans un moment si critique. Sa pensé vola du Hokage à Hakari, sensé être avec lui. Il se ressaisit et focalisa ces pensé sur le kanji du dragon afin d'utiliser la technique de déplacement instantané. Pour l'utiliser, il n'y avait que deux méthode. Ou bien voir l'endroit en question, ou bien apposer un sceau sur un objet, et se focaliser dessus pour apparaitre à coté. Dès qu'il visualisa le kanji, il joignit ces mains et s'écria :

- Shuishin no justu ! Déplacement instantané

Bien que le trajet fut instantané, son esprit eu le temps de s'imaginer diverse scène ou l'horreur régnait en maitre, un carnage sans nom ou les murs serait tapissé de sang. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il découvrit le macabre spectacle. Il se trouvaient dans un couloir proche de l'entrée de l'édifice. Deux corps étaient étendu sur le ventre … inerte … leur gorges béantes. Le sang maculait leurs vêtements. Le Hokage, reconnaissable avec son kimono et se chapeau bordé de rouge était étendu devant. Un pas derrière était étendu une silhouette qu'il reconnaitrait entre toute : Hikari. Leur sang formait de larges flaques pourpre. Bouleversé, les larme se formèrent aux coins de ces yeux.
Accroupi près du Hokage se tenait Atasuke. Brun aux yeux émeraude, il n'était pas très grand. Aux cotés d'Hikari se trouvait Haruki. Atasuke se releva et dit d'une voix roque :

- Le Hokage est mort ...

- Hikari aussi …


Voilà la fin du prologue, j'espère vous avoir donné envie de lire la suite !

Chapitre 1 : Le début de l'enquête.
Spoil:
Chapitre 1 : Le début de l'enquête.

Shinzô avait l'impression que son corps entier recevait des coups de couteaux. Les poings et la mâchoire serrée, il commençait à suffoquer

- Je jure que je vais tuer cet enfoiré, murmura-t-il, avant de poursuivre en grondant : J'en fait le serment, vous m'entendez !

Ce faisant, il ne put retenir deux larmes qui roulèrent sur ces joues. Haruki Hyuga se leva, se porta devant lui, et posa une main réconfortante sur son épaule.

- Je sais que c'est dur, déclara-t-il en le fixant de ces yeux sans pupille. Il faudra que tu l'acceptes. Ne te laisse pas subjuguer par le chagrin et la peine. Nous aurons le temps de pleurer nos morts lors des funérailles. En attendant, le mieux que nous puissions faire, c'est examiner la pièce. J'ai déjà envoyé les autres pour bloquer les issus et ratisser la ville. Cette fois, avec un peu de chance, les insectes de Shiko pourront retrouver un chakra distinct.

- Tu … Tu as raison … est-ce qu'on sait quand ça s'est produit ?
- Atasuke l'a estimé à un quart d'heure, répondit le Hyuga.

Dans un effort colossale, Sinzô oublia le visage des victime. Il se plaça derrière elle et réfléchit. Bien … Mise à part les marques de sang sur le sol, il pouvait distinguer deux fines traces de sang sur le mur à droite. Il les indiquat à ces compagnons et émit silencieusement l'hypothèse d'un droitier. Il essaya de visualiser la scène. Le tueur, juste derrière la deuxième victime lui plaquant sa main gauche sur la bouche pour étoffer le moindre son, et dans le même temps plante vivement le kunaï dans le larynx de sa victime. Dès lors, parler lui était impossible. Néanmoins, elle aurait pu un bruit sourd, pour prévenir la première victime. L'assassin avait donc dû agire vite : d'un mouvement rapide, il avait tranché tout le cou de la seconde victime, envoyant la première trace de sang sur le mur. Elle avait du mourir à ce moment là, trachée et artère sectionnées. Il avait dû ensuite déposer son corps inerte avant de rattraper le Hokage et de le tuer de la même manière. Sa théorie tenait debout, mais il y avait un élément qui perturbait et il n'arrivait pas à mettre la main dessus …

Les trois juunins mettait en place des suppositions, sans toutefois en faire part aux autres. Dans ce genre de cas, le mieux était d'avoir le plus possible d'hypothèse, afin d'avoir le plus de théories possible. À cette fin, ils ne se communiquait pas leurs suggestions, pour ne pas focaliser les autres dessus.

Cela faisait maintenant près d'une heure qu'ils cherchait un indice, ou une piste. Les quatre autres Juunin qui surveillait la ville n'avait encore rien trouvé, et Atasuke déclara que leur homme avait eu largement le temps de s'enfuir. Il contacta mentalement les autres membre de l'escouade en inscrivant un kanji sur le sol, un peu à l'écart. D'abord apparue Tatsuki Morino. Descendante du célèbre Ibiki Morino, elle avait les caractéristiques typiques des Morino : cheveux noir de jais, des yeux profondément enfoncé, et une allure guerrière. Elle utilisait à la perfection le genjutsu, entre autre technique. Ensuite apparut Tomoaki Yamanaka, sa crinière blonde flottant derrière lui. De petite taille, il avait développé une musculature impressionnante. Il fut attristé dès qu'il vit la scène.
En suivant arriva Shihori Ogawa, jeune kunoichi rousse aux yeux d'émeraude. Sa silhouette fluette contrastait avec le ninjutstu puissant qu'elle utilisait. Elle ne put retenir un cri d'effoids lorsqu'elle reconnu des corps. Enfin arriva Shiko Aburame, un homme sec aux cheveux brun. Taciturne, il observait déjà le couloir derrière ces lunettes noires. Le dernier membre de leur escouade était Noboru Nara, actuellement en poste auprès du seigneur du pays.

Shinzô se retira à l'écart avec Atasuke, laissant à Haruki le soin d'exposer les maigres indices trouvés avant de les rejoindre. Les quatre juunins examinèrent la scène, et commencèrent également à faire des hypothèses. Soudains, des bruits de pas se firent entendre, provenant de l'entré du bâtiment. Un chunin tourna à l'angle du mur et apperçu la scène du crime.

- Merde ! Qu'est ce qu'il s'est passé ici ? Demanda-t-il renversé.

- J'y vais, murmura Shinzô à ces deux compagnons qui avait étudié le meurtre. Arrivant à la hauteur du chunin, il déclara : Notre Hokage est mort, ainsi que son garde personnel. Nous avons besoin de tranquillité et de silence pour examiner ce crime. Le mieux que vous puissiez faire pour nous aider est de retourner à l'entrée pour en interdire l'accès.

Le chunin reparti avec un « Bien » d'usage. Shinzô venait de reprendre le fil de ces pensées lorsque le groupe fut à nouveau dérangé. Quatre anbus venait de faire leur apparition en provenance du bureau du Hokage.

- Je m'en charge, ce coup-ci, lâcha l'homme au Byakugan.

Il utilisa sa technique de déplacement instantané pour traverser le couloir sans gêner les autre, parla quelques temps avec les anbus avant de se remettre à réfléchir. Les anbus, eux, restèrent à distance, silencieux.

Quelques minutes plus tard, les juunins qui examinait la scène déclarère avoir fini. Tomoaki Yamanaka proposa de se rendre dans la salle qui leur était réservé. Les autres approuvèrent. Haruki reparla brièvement aux anbus avant de venir trouver Shinzô :

- Les anbus vont s'occuper d'amener les corps à la morgue, ils feront sans doute quelques teste. Va donc relever le chunin de son poste avant de nous rejoindre.

Suivant le conseil du hyuga, il parti en direction de l'entrée. D'humeur noir, la pensée de voir Hikari pâle, allongé sur une table d'opération, le ventre ouvert lui inspira un profond dégout. En y repensant, il se dit qu'ils ne ferait sans doute que des analyse sanguine, histoire de vérifier s'ils n'avaient pas été drogué ou autre. La cause de la mort semblait évidente. Arrivant devant l'entré, il e rendit compte qu'une petite foule s'était rassemblé devant l'entrée. Le chunin à qui il avait confier la mission de ne laisser passé personne avait appelé en renfort d'autres chunin pour empêcher la foule d'avancer.

À son arrivé, tous les regards se tournèrent vers Shinzô. Il y eu un moment de silence avant que les question fusent.

- Les rumeurs disent que Hokage-sama a été assassiné !

- Que s'est-il passé réellement ?

- Hokage-sama s'en est-il tiré ?

Devant le regard plaintif du chunin, il se dit qu'il devrait faire une déclaration.

Écoutez moi ! Rugit-il. Le silence se fit rapidement. La gorge sèche, il avait du mal à déglutir. Il s'apprêtait à prendre la parole quand les mots lui manquèrent. Qu'est ce qu'il allait leur dire … Mince ! C'était trop bête, il avait réussit à obtenir le silence et ne savait pas quoi leur annoncer. Shinzô se reprit et décida de laisser les mots s'échapper comme ils venait :

- Les rumeurs sont exacte, notre seigneur Hokage est mort. Il a été assassiné, ainsi que son garde du corps, pourtant ninja aguerrie. C'est une bien triste nouvelle, mais il va pourtant falloir nous relever. Les épreuves qui jalonne notre route sont redoutable, mais cela nous rends plus fort ! Mais nous n'allons pas nous laisser faire ! L'assassin, avec la difficulté de sa tâche, n'a pas été irréprochable ! Nous avons en effet une piste, qui pourrait bien nous conduire à lui. Maintenant, je vous prierait de rentrer chez vous, il n'y a rien à faire ici.

D'un signe de tête, il remercia les chunin avant de joindre les main :

Shuishin no jutsu : technique de déplacement instantané

Il se retrouva dans leur quartier général, proche de l'entrée. Il songea à la fin de son discours. Il n'avait alors pas de piste, mais il avait soudain comprit l'élément qui le perturbait pendant l'examin des corps …

Il alla s'assoir à la table circulaire qui occupait une bonne partie de l'espace de la pièce.

- Le calme est revenu, annonça-t-il en s'assaillant.
Il aperçue alors que quelqu'un manquait à la table, en dehors de Norobu, encore en poste chez le seigneur du pays, et de Hikari. Il n'eut pas le loisir de se demander longtemps où pouvait bien être passé Shiko Aburame. En effet, il arriva à ce moment, par le même intermédiaire que Shinzô quelques instants avant. Il s'assit en déclarant :

- Les conseillés sont au courrant, et réfléchissent pour le prochain Hokages.

- Bien, maintenant que nous sommes tous présent, nous pouvons exposer nos hypotèses, annonça Tomoaki, faisant remuer sa crinière blonde.

- Je vais vous énoncer une hypothèse intéressante, exposa Shinzô. Comme nous l'avons remarqué, la trace de sang sur le mur indique indubitablement que nous avons à faire à un droitier. Il se saisit d'un kunaï et mima ces gestes en même temps qu'il les expliquait : l'assassin est arrivé par derrière, a plaquer sa main sur la bouche de la victime afin d'étouffer le moindre son, a planté un kunaï dans la gorge, avant de trancher le cou de la victime, projetant le sang sur le mur. Il a ensuite posé le corp à terre avant de tuer notre Hokage de la même manière, et a disparu ensuite.

- J'ai fais la même hypothèse, confia Tatsuki. Il y a cependant un point qui me dépasse : où comptait aller l'Hokage et comment l'assassin a-t-il su qu'il allait y aller à ce moment précis. Je le vois mal arpenter le couloir de long en large en attendant que l'Hokage sorte de son burreau

- Quand j'ai quitté Hokage-sama, je n'ai vu personne confirma Shinzô.

- Il y a une autre question qui me tourmente, déclara Haruki. Comment il a fait pour arriver par derrière sans être entendu, ou senti par Hikari. Nous la connaissions tous, elle ne se serait pas fait avoir comme ça. Son ouïe était très développée.

- Tatsuki, est-ce qu'un genjutsu aurait pu dissimuler l'assassin aux senses d'Hikari et de l'Hokage ? Demanda Shiko, prenant la parole pour la première fois depuis le début de la discutions.

Tatsuki paru troublée :
- Je ne pense pas, Hokage-sama était un excellant utilisateur de genjutsu … Il s'en serait rendu compte. Mais dans l'absolus, si quelqu'un maitrisait le genjutsu à la perfection, c'est une hypothèse.

- Je tiens peut-être un élément de réponse, déclara Shinzô. Malheureusement, je n'aime pas y penser … Une solution serait qu'Hikari connaissait son assassin. Elle ne se serait pas méfié. Le tueur aurait pu ensuite, s'il était assez précis pour le pas faire de bruit, s'en prendre à l'Hokage. Tout à l'heure, j'ai du parler en publique. J'ai fais allusion à une preuve aux ninjas présent, dans l'espoir de capter un sentiment de panique, ou au moins de l'inquiéter … S'il est inquiet quand il refera un meurtre, il laissera sans doute un indice derrière lui.

Sa déclaration jeta un froid dans la discutions.

- Tu insinue qu'un ninja à Konoha serait un traitre ? Lâcha Shihori. Je pensais qu'on parlait d'un assassin d'un autre pays.

Apparemment, la déclaration de Shinzô en avait choqué plus d'un. Shihori être peiné, et Atasuke éberlué. Shiko, impassible lança :

- C'est une hypothèse, nous ne devons en négligé aucune ...

Les discutions durèrent une bonne partie de la nuit, si bien que Shinzô était dans un état de fatigue impressionnant. En effet, il n'avait pas dormis depuis quelques jours. Comme ils devaient surveiller en permanence le Hokage, les juunins se relayaient pour prendre être aux cotés du chef, ou surveiller la ville.

Avant de se séparer, ils convinrent de laisser Noboru quelques jours de plus chez le seigneur du pays, dès fois que l'assassinat du Hokage ne serve qu'à détourner l'attention de la sécurité du seigneur.

La réunion étant terminée, chacun se prépara à partir. À ce moment, Haruki le interpela :

- Shinzô … rentre chez toi, je prends ton tour de garde de la ville. Tu as beoin de te reposer.

Ce dernier aurait bien refusé, mais sa fatigue l'en empêcha. Il répondit simplement :

- Merci, sempaï.

Ce n'est qu'une fois chez lui, qu'il prit réellement conscience de l'horrible vérité. Auparavant, il avait été occupé par l'enquête, mais maintenant qu'il pouvait songer à autre chose, il se rendit compte qu'il ne reverrait jamais Hikari. Elle était morte … Cette pensée le fit trembler de fureur. Dans l'obscurité de la nuit, il hurla sa peine ...


Chapitre 2 : Funérailles et déclaration !
Spoil:
Funérailles et déclaration

Les funérailles du Hokage et de Naminashi Hikari était prévu deux jours après leur assassinat. Shinzô avait mis au courent Noboru des évènements récents et comptait le rapatrier le matin des obsèques. Je jour venu, il entra en contacte avec le Nara.

- C'est moi, je t'ai préparé un sceau dans un endroit tranquille. Kanji chance.

- J'arrive.

Shinzô interrompit la communication et se préparât à recevoir son invité. S'il s'entendait bien avec tous les membres de l'escouade, c'était avec le Nara, et la défunte Hikari qu'il partageait une franche camaraderie. Norobu se matérialisât dans le séjour encombré. Aussitôt, Shinzô alla pour le soutenir tendis qu'il chancelait. Il l'installa sur son canapé, lui servit un thé et s'assit en tailleur sur un fauteuil.

- Content de te revoir en vie, lâcha-il en observant son compagnon. Un homme robuste et de petite taille. Ces cheveux brun était attaché sur sa nuque. Ses yeux étaient toujours vifs et alerte, malgré son état d'épuisement.

- Content de l'être également. Les trajets en déplacement instantané sont vraiment crevant à long distance. Alors c'est pas la joie en ce moment, si j'ai bien compris ? Niveau enquête, on en est où ?

- Rien de neuf depuis, deux jours … on cherche, mais on a pas grand chose, excepté nos suppositions.

- J'aurais voulu assisté à cette réunion. Nous avons donc une taupe dans nos rang ?

- Ouais. Tatsuki est en train de dresser un inventaire des ninjas qui était présent au village lors de l'assassinat, renseigna Shinzô.

- Et les autres ?

- Ici et là, en surveillance.

- Bien, je pense qu'on devrait y aller aussi. Merci pour la collation. Autre chose : Je sais que la perte d'un être cher et difficile à surmonter. C'est une souffrance accablante qui durera toute ta vie. N'essaies pas de la faire disparaitre, tu ne ferais que la raviver. Il faut essayer de la minimiser. Attention, ne te méprends pas. Il ne faut pas oublier, juste calmer la douleur qui te déchire les entrailles quand tu y pense, l'accepter. Une dernière chose : ne laisse jamais la colère, ou le désire de vengeance dirigé tes actes. Ça ne ferait que te nuire.

Après une courte pause, il reprit :

-On se voit cette après-midi. Fais attention à toi.

Puis il franchit la porte, laissant Shinzô à ces pensées.


La matinée passa calmement. La température avait considérablement chuté à l'arrivée de gros nuages noir. Perché sur son aigle, il scrutait les alentour en quête du moindre mouvement suspect. Il observait tout particulièrement les ninja qu'il voyait. Il imaginait mal un ninja de Konoha assassiner tous ces gens … et le Hokage par dessus le marché. Il dressa mentalement une liste de tous ceux qu'il avait déjà vu, espérant découvrir quelque chose, en vain. Il décida de rentrer chez lui afin de se préparer pour la cérémonie. Après un repas frugal, il se vêtit de son kimono noir. Comme le vêtement n'était pas conçu pour recevoir d'armes, il prit le temps de s'attacher un kunaï à la manche gauche. De cette façon, il serait dissimulé aux regards curieux, et en même temps facilement accessible. Lorsqu'il se senti prêt, Shinzô quitta son appartement.

Les rues étaient remplies de personnes vêtues de noir, se dirigeant vers le bâtiment de l'Hokage.
N'aillant pas envie de se mêler à la procession, il emprunta un itinéraire détourné, passant par des ruelle déserte. Progressant à travers un véritable dédale, il croisa Tatsuki Morino. Elle aussi avait préféré la solitude à la foule. Son visage reflétait une tristesse pensive. Shinzô savait qu'elle avait été touché par la perte de sa co-équipière, elle aussi. Il l'attendit au carrefour avant de reprendre ensemble leur procession silencieuse. Le temps ne s'était pas arrangé et une pluie fine commença à tomber. Ils commencèrent à croiser du monde en s'approchant du bâtiment du Hokage. La peine se lisait sur tous les visages.

Shinzô ne garda presque aucun souvenir des funérailles du Hokage. Il se rappelait vaguement d'un des conseillé de Konoha prononçant un discours en l'honneur du défunt. Un autre souvenir d'une rose blanche déposé sur le tombeau. Il pleuvait toujours lorsque la cérémonie prit fin. Les membres de l'escouade se retirèrent pour aller au cimetière. En effet, tandis que les Hokages était scellé dans des tombes de pierre sur le toit de leur battisse, les simples ninjas comme Hikari était mis en terre. Shinzô fut étonner de voir d'autres ninja attendre au cimetière pour rendre hommage à l'une des leurs. Il n'y eu pas de discours, seulement un recueillement général. La cérémonie fut bien plus brève que la précédente. Ensuite, quelques personnes allèrent exprimer un dernier adieux à la kunoïchi. Parmi eux se trouvait Shinzô. Il entendait bien parler une ultime fois à son amie. Il s'agenouilla devant la tombe. Il se remémora les moments passés en sa compagnie. Ils avaient fait les quatre cents coup ensemble, dans l'équipe 3. Mais rapidement, l'autre membre de l'équipe avait périt, lors d'une mission d'escorte. Puis, leur sensei les avait quittés lui aussi, dans un affrontement titanesque contre un nukenin. Cependant, il se souvenait fort bien d'une après midi passé à la rivière, près de la vallée de la fin. Cette pensé lui rappela la mort d'Hikari, tué par un traitre. Il serra ces poings à s'en faire blanchir les articulations.

- Je le retrouverais, murmura-t-il. Je le retrouverais, je te le promets.

Après une dernière prière, il se releva, et se détourna vers ces compagnons qui l'attendaient non loin
de là. Lorsqu'il les eut rejoint, Shiko prit la parole, son visage toujours aussi inexpressif derrière ces lunettes noires.

- Bien. Maintenant que nous en avons terminé ici, nous devrions rentrer au quartier général. Un des conseillé de Konoha nous attends.

Shinzô se concentra sur le kanji de la maison avant de s'y transporter dans un concert de « Shuishin no jutsu : technique de déplacement instantané ». Deux personnes étaient déjà présente : une vieille femme tassé, ainsi qu'un homme portant le masque des anbus. Les junins s'installèrent rapidement afin de pouvoir entendre ce que la conseillère avait à dire.

- Comme vous le savez tous, fit-elle sans préambule, un village sans kage est un village voué à disparaitre. Cependant, choisir un kage incompétent serait tout aussi désastreux. Pour palier à ça, nous avons choisit un régent. Il dirigera le village et les forces armées jusqu'à ce que nous aillons choisit un Hokage. Voici Dosan Mitarachi. C'est lui qui assurera cette fonction durant nos délibérations. Pour ce qui est du future Hokage, nous voulons quelqu'un qui ai du courage, de la volonté, de l'intelligence, et qui soit un puissant ninja. Tous dans ce groupe, vous possédez ces qualités … C'est pourquoi nous avons décidé que le successeur d'Ikumaru serait parmi vous !


Chapitre 3 : Affrontement !

Spoil:
Chapitre 3 : Affrontement !

Les paroles de la conseillère firent échos en Shinzô. Bien sûr, être Hokage du village de était un rêve, qu'il poursuivait, sans pourtant y croire, depuis qu'il était môme. Et maintenant, il avait de réelles raisons d'y croire. C'était à porté de main. Tous les juunin avaient été surpris. La salle se ressaisit rapidement. La conseillère partit peu après, avec le régent et Noboru Nara qui l'escortait.

- Je vais rester ici, déclara Atasuke. J'ai à réfléchir ...

Tendis que nous sortions, Shihori nous annonça qu'elle allait prendre quelques heures de repos. Une fois hors du bâtiment, les six ninjas restant annoncèrent leur projet pour la fin de l'après midi.

- Je vais surveiller la ville. À plus, annonça Shiko, le maitre des insecte.

- Moi, je vais rendre visite à quelques ninja, poser des questions … la routine quoi, lâcha l'homme au byakugan.

Après que Shinzô ai déclaré qu'il s'occuperait de la porte principale, Tomoaki Yamanaka indiqua qu'il ferait les rondes autour du village, et Tatsuki, qu'elle ferait des recherche sur les conflits inter-ninja de ces dernières année. Ils se séparèrent rapidement. Shinzô marchait aux cotés de Tomoaki, qui commençait ça ronde par la porte principale aussi.

Shinzô marchait silencieusement, plongé dans ses pensés. Comment devenir Hokage. Il faudrait que les conseillés le choisisse, et donc qu'il se démarque. Trouver l'assassin semblé être l'une des hypothèses. S'il était Hokage, il ferais bon nombre de réformes. Il en profiterait pour changer le monde dans lequel il vivait. Au moins un peu. Vivre dans un monde unifié. Ce serait quand même mieux. Une seule et unique nation, plus de conflits.

- Ce serait bien d'être Hokage, dit le Yamanaka, le tirant de ces réflexions.

Shinzô le regarda un moment avant de lâcher un « ouais, c'est sûr ». L'homme à la crinière blonde entreprit d'énumérer les modifications qu'il apporterait au village s'il été choisit. Ces idées avait du bon. Il pensait notamment que l'enseignement des genins était trop guidé, ce qui réduisait les possibilité d'initiative. Selon lui, l'apprentissage n'était efficace que s'il partait de l'étudiant, les juunins n'étant là que pour les aider à rester sur le bon chemin, et les protéger lors des mission.

Ils arrivèrent rapidement à la porte principale, déserte. Les deux gardes étaient toujours à leurs place
Shinzô s'apprêtait à leur demander des nouvelles lorsqu'il distingua une ombre, à la lisière des arbre qui bordait le village. Il se saisit aussitôt d'un kunaï d'une main, tendis qu'il faisait signe à Tomoaki se s'arrêter. Un kunaï jaillit du bosquet en direction des deux hommes. Cependant, lancé avec trop peu de force, il toucha le sol devant eux, se plantant en biais. Les gardes se levèrent immédiatement et allèrent étudier l'endroit d'où l'arme blanche était sorti.

C'est à ce moment là que Shinzô remarqua qu'un bout de parchemin était accroché au kunaï. Il le ramassa et lu :
« Shinzô, viens me rejoindre au terrain d'entrainement 14, il faut qu'on parle. Shiko »

Intrigué, son compagnon lui demanda ce que c'était.

- C'est Shiko, il veut me parler apparemment, répondit-il.

- Mais, pourquoi ne pas avoir utilisé le terepashii no jutsu, la communication mentale ? Demanda-t-il encore.

- Aucune idée, il doit avoir une raison ...

- Je le comprendrais jamais, déclara Tomoaki, mi-figue, mi-raisin. Bon, je commence ma ronde moi. À plus !

Tendis qu'il s'éloignait vers l'Est, Shinzô alla voir les deux sentinelles.

- Alors ? Les questionna-t-il.

- Rien … ce type s'est volatilisé.

Ça prouvait qu'il s'agissait bien de Shiko. Il remercia les deux gardes, avant de leur dire qu'il prenait la suite. Alors que les deux gardes repartait vers leur poste, il s'élança dans les arbres. Le terrain d'entrainement 14 était situé à proximité du village, dans la foret. Tout en courant, il se mit a réfléchir. Pourquoi Shiko ne l'avait pas appeler mentalement ? Il la maitrisait aussi bien que les autres. Peut-être n'avait-il plus de chakra … pourtant ils s'était quitté seulement vingt minutes avant. Alors, il pensa que Shiko n'avait pas entière confiance dans la sécurité du Terepashii. Il ne s'était jamais posé la question de savoir si quelqu'un pouvait intercepter une conversation. Tout cela semblait très mystérieux. C'est alors qu'il pensa à Tomoaki. Shiko voulait garder un secret, et lui, avait dit sereinement au Yamanaka ce qui était inscrit sur la note. D'un autre coté, s'il l'avait voulu, il aurait pu attendre quelques seconde, et Tomoaki aurait commencé sa ronde. Plus il réfléchissait, plus il avait l'impression que la vérité lui échappait.

« Tant pis » se dit-il, il approchait du terrain d'entrainement, il lui demanderait. La zone était composée d'une clairière avec un petit bosquet d'arbre en son centre. Non loin, une petite pierre dressé indiquait : 14, gravé à son sommet.

C'est alors qu'il entendit un bref cri de douleur. Il se tourna instantanément dans la direction et n'en crut pas ces yeux. À droite du bosquet se trouvait Shiko, un cimeterre planté dans le cœur. Derrière lui se trouvait un homme patibulaire, brun et mat de peau. Il tenait son arme enfoncé jusqu'à la garde dans le dos de l'Aburame.

Dans un hurlement guerrier, Shinzô descendit de l'arbre et fonça vers l'homme. Ce dernier retira son cimeterre du corps du ninja de Konoha et se retourna vers l'imminente menace, tendis que le corps de sa victime tombait sur le sol. Il eu tout juste le temps de se mettre en garde lorsque Shinzô arriva.

Le ninja de Konoha n'avait pas perdu son temps durant la course et avait établis ces priorités. La plus urgente, privé son adversaire de son cimeterre. Arrivé à porté, il s'éleva dans les airs et se mit a tourner. De son premier pied, il frappa la lame du brun, qui lui échappa des mains pour aller voler ailleurs. Prolongeant son mouvement, son second pied tourna pour frapper à la tête. Malheureusement, elle n'était plus là. Le brun patibulaire s'était baissé au dernier moment pour éviter le choque.

Emporté dans son élan, Shinzô atterrit dos à son ennemis. Il lança un kunaï à l'aveuglette, d'une main, tendis qu'il se retournait pour frapper l'inconnu au creux des côtes. Il espérait que le kunaï détournerait l'attention, pendant que son pied frapperait l'estomac. Cependant l'inconnu détourna le kunaï d'une main, avant de la ramener pour effectuer un sceau unique. Le mauvais pressentiment de Shizô ne put arrêter son geste. Au lieu de s'enfoncer dans le corps de son ennemi, son pied heurta quelque chose de dur. Très dur. Il senti son cou de pied se rompre sur le flanc de son adversaire.

Lâchant un cri de douleur, il sauta en arrière à bonne distance. Décidément, ça partait mal. Il devait néanmoins s'assurer d'une chose. Il effectua des sceaux à une vitesse folle avant de s'écrier :

- Suiton : Suiryuudan, le dragon élémentaire aqueux !

L'eau n'étant pas présente aux alentours, il devait la créer. Ça lui consommait plus de chakra, mais il fallait faire des sacrifice. Changeant l'air qu'il avait dans les poumons en eau, un énorme dragon d'eau apparut. Il fondit sans préambule sur le ninja brun. Ce dernier, ne se laissant pas impressionner, réitéra son mudra, juste avant que le dragon aqueux ne s'écrase sur lui.

Shinzô se releva à moitié, sans poser son pied casser au sol. Dans quelques instants, il pourrait voir les résultats de sa technique. Les dernières traces d'eau disparurent, révélant la silhouette du ninja. Il n'avait pas bougé ! Cette technique sur un individu normale l'aurait projeté à terre, et lui aurait ouvert quelques plaies. Cette attaque déjouée en disait toutefois beaucoup sur le style de combat de son adversaire. Voyant qu'il avait comprit, Le ninja lâcha :

- Gyoukoshintaï no jutsu : solidification du corps

C'était bien ça. La raison pour laquelle son pied était en bouillie. Ça voulait dire entre autre que son adversaire avait une affinité complète avec le doton. De mieux en mieux.

Le ninja patibulaire commença à décrire un cercle autour de Shinzô, comme un prédateur autour de sa proie. Cependant, ce rôle ne plaisait guerre au ninja de Konoha, qui se met à tourner également … à cloche pied. « Merde … j'ai perdu presque toute ma mobilité sur ce coup. Ça va être tendu ... »

La manœuvre peu subtile de son adversaire lui avait cependant permis de se retrouver à coté du Shiko. Il en profita pour chercher son poul, en vain.

Le ninja brun, beaucoup plus confiant, entama la conversation.

- Ça fait mal hein, avança-t-il le sourire aux lèvres. Et dire que je venais seulement pour ce minable … Tu pense que j'aurais une prime si je ramène ta tête en plus ? Hein, dis ? Parce que ce type valait vraiment une misère …

Shinzô ne l'écoutait pas. Il avait penser à prendre la fuite avec le shuishin no jutsu, en emportant le corps de son compagnon. Malheureusement, avec le climat actuel, il se voyait mal se ramener au quartier général avec un membre de leur équipe, mort. Tout le monde le croirait coupable, comme s'il avait voulu augmenter ces chances pour le titre de Hokage. En plus de ça, il avait dit à Tomoaki où il se rendait … Le ninja ayant également des visé sur le poste, il ne manquerait pas de le dénoncer. Par dessus tout, emporter quelqu'un avec soit en Shuishin, serait particulièrement éprouvant.

La fuite était exclue. Cependant, l'autre ninja avait mentionné un prix sur la tête de son compagnon. Il ne faisait aucun doute qu'un membre de leur groupe avait décidé de s'emparer du titre de Hokage de façon très peu orthodoxe. Il ne devrait faire confiance à personne quand il rentrerait … S'il arrivait à tuer se ninja. Ou alors, il lui faudrait l'assommer, afin d'avoir une preuve. Les ninjas qui s'occupaient des interrogatoires été très compétant.

Il avait déjà mis au point un plan, mais il se solderait par la mort de son adversaire. Malheureusement, son état ne lui permettrait peut-être pas de le ramener vivant. Il venait à peine d'avoir cette pensé que le ninja, se lassant de son monologue, déclara :

- Bon, fini de parler, maintenant, tu vas mourir.

Il effectua de rapides mudras tandis que Shinzô se préparait. Ces techniques suitons n'allaient pas pouvoir le protéger d'un doton. Il lui faudrait esquiver.

- Doton : Mozoute no jutsu : imitation de la main !

Une immense main de terre se détacha du sol pour écraser le ninja de Konoha. La main géante s'abattit dans un fracas colossale, mais le ninja n'était plus là. Il s'était jeté de toutes ces force sur le coté, avait roulé sur quelques mètres, mais avait esquivé. Shinzô ne pu cependant pas voir les sceaux suivant de son adversaire, il l'entendit juste s'écrier :

- Ninpo : Meisaigakure no justu : technique de camouflage !

Lorsqu'il put à nouveau regarder dans la direction du ninja, il ne vit que le vide … N'hésitant pas plus longtemps, il forma quelques mudras et dit :

- Suiton : Daibakufu : Raz de marée !

Un puissant jet d'eau sorti des mains de Shinzô, en direction de la dernière position du ninja brun. Si seulement son attaque pouvait le toucher, l'eau pourrait révéler sa position. Malheureusement, le ninja n'était plus là.

Un rire gras retenti sur sa gauche. D'instinct, Shinzo se décala sur la droite.

- Regardons la brigade de protection du Hokage. C'est pitoyable ! On comprend vite pourquoi le dernier est mort ! Le nargua son ennemis.

- Dis moi qui a commandité l'assassinat de mon ami, et je te laisserais peut-être repartir en vie, lui répondit Shinzô.
Le ninja refusa d'un autre rire gras. Bon, plus le temps de jouer maintenant. Le ninja de Konoha joignit les mains dans un mudra :

- Suiton : Kiri gakure : la brume de Kiri.

Instantanément, le terrain d'entrainement 14 se recouvrit d'un épais brouillard. Shinzô se laissa le temps d'apprécier son habile manœuvre. En plus de se camoufler lui même dans la brume, il pouvait à présent ressentir la présence de l'autre ninja. Malgré son invisibilité, son corps gardait une épaisseur. Comme il était relier à son brouillard, il suffisait à Shinzô de trouver l'endroit ou la brume ne se formait pas.

Il se saisit d'une paire de kunaï et les envoya en direction du meurtrier. Un bruit de métal contre la roche lui indiqua que sa cible avait eu le temps de solidifier un de ces membre.

- Je vois, ton brouillard te permet de sentir ma présence, avança-t-il. Très bien, nous voilà de nouveau à égalité !

Shinzô détecta un objet fonçant vers sa tête. Il se jeta sur le coté afin d'esquiver. Dans sa chute, il distingua un kunaï, probablement un des siens, percer la brume à l'endroit où se trouvait sa tête quelques secondes plus tard. Son adversaire pouvait également ressentir le chakra d'une autre personne ? Il était redoutable. Le ninja de Konoha estimait cependant avoir un certain avantage : la brume de kiri ne demandait que très peu de chakra, contrairement aux deux techniques qu'employait son adversaire pour arriver au même résultat.

Le combat n'avait que trop durer. Shinzô se décida à utiliser l'une des plus puissante de ces techniques. Il commença à effectuer des mudras lorsqu'il senti un nouveau projectile foncer vers sa tête. Ne voulant interrompre sa technique, il boitilla sur le coté. Un étrange sentiment le poussa à regarder le kunaï qui volait vers lui, il semblait différent du dernier. Il tourna légèrement la tête. Vision d'horreur ! Accroché au kunaï, il y avait une note explosive, au trois quart consommée !

Plus question de finir sa technique, il se jeta sur le coté, se protégeant la tête de ses bras en croix. Il se trouvait à moins d'un mètre lorsque la note explosa ...


Chapitre 3, deuxième partie

Spoil:
Le bruit fut assourdissant. Shinzô fut catapulté sur le coté. Les flammes léchèrent ces avant bras, et une partie de son visage. Après avoir rebondi quelques fois, son corps meurtri s'arrêta, face contre le sol. Il n'entendait plus qu'un sifflement aigüe. Il essaya tant bien que mal de se relever, mais il fut pris d'un vertige et s'effondra. «Merde !».

La fumée et la poussière dégagé par l'explosion commençaient à se dissiper, et Shinzô constata que le brouillard avait disparut. Naturellement, il avait rompu sa concentration lors de l'explosion. Il fit une nouvelle tentative et parvint à se tenir accroupi. Soudain, sa nuque se rafraichie. N'ayant pas de temps à y consacrer, il repoussa l'appel. L'autre ninja s'approchait. Certain de son imminente victoire, il avait abandonné son camouflage. Son cimeterre prolongeait son bras. Il avait dû le ramasser lorsqu'il se déplaçait dans la brume.

La douleur que Shinzô ressentait dans tout son corps était insupportable. Il ne pouvait pas mourir ici. Et pourtant, le type qui s'approchait de lui l'avait sérieusement amoché. Une colère froide naquit en lui. Avec un ultime sourire, le ninja leva son arme. Cessant de se cramponner à la terre, Shinzô joignit ces mains.

- Shuishin no jutsu !

Réapparaissant à une trentaine de pas, Shinzô put contempler la lame du ninja trancher l'endroit, qui, quelques instant auparavant, était son cou. L'ouïe lui revenait progressivement, et il put distinguer le rire de son adversaire, qui approchait à nouveau de lui. «Bien, c'est maintenant». Il recommença à effectuer ces sceaux. Il arriverait à la terminer cette fois. Dans un dernier mudra, il cria :

- Suiton : Suikodan no jutsu : le torrant !

Changeant la nature du chakra dans sa bouche, il projeta un impressionnant flux d'eau. Le ninja brun solidifia immédiatement son corps, parant la masse d'eau de son bras. La puissance de l'attaque l'obligeant à ralentir.

- Tu n'as pas compris que ça ne servait à rien, railla-t-il. Le suiton ne peut pas battre le doton. Je pensais qu'on vous avait au moins appris ça à Konoha !

Évidement, Shinzô le savait. C'est pour cette raison qu'il n'avait pas cessé de composé des mudras après avoir lancé son suiton.

- Futon : Daitoppa : La grande percée !

Malaxant son chakra plus intensément, il en dédia une partie à la nouvelle technique. Parvenant à effectuer deux changement de nature en même temps, les techniques fusionnèrent. Grâce à la pression apporté par le Daitoppa, la puissance du jet se décupla. Le ninja patibulaire n'eut que le temps écarquiller les yeux avant que la technique ne vienne transpercer son bras, puis trancher son épaule. Son bras tomba tendis qu'il poussait un hurlement terrible. Il tomba à genou alors que Shinzô stoppait son jutsu. Elle gaspillait vraiment beaucoup de chakra sans étendue d'eau proche. Doutant que même estropier, son adversaire ne se laisserait pas ramener à Konoha calmement, il effectua de nouveau sceaux.

- Fuuton : Kaze senpuu no jutsu : le tourbillon.

Une bourrasque de vent prit naissance au creux de ses mains et alla frapper son ennemi. Il fut emporté par la puissance du vent, et alla percuter l'un des arbres du terrain. Haletant, Shinzô baissa les bras. L'autre ninja ne bougeait plus, il avait gagner. Prit d'un nouveau vertige, il mit un genou à terre. Ces bras brulés le démangeaient. Il pensa un moment à appeler de l'aide … mais vers qui se tourner ? Il n'étais certain des intentions de personne. Reprenant son souffle, il se dirigea vers le ninja évanouie en boitillant. Le ramener était sa priorité. L'impacte n'avait pas été suffisant pour le tuer … du moins, il l'espérait. À mi-chemin, il ramassa le bras du ninja. Il avait l'impression que la terre se dérobait sous ses pieds, mais lutta pour garder un semblant d'équilibre. Le bras avait reprit son aspect normal. Il remarqua un cercle rouge, tatoué sur le poignet … sans doute une marque de clan.

Shinzô arriva au corps mutilé du ninja. Son pouls était faible, mais régulier. La pâleur de son visage décida de lui faire un bandage. Ceci fait, il fouilla son opposant, mais ne trouva aucun moyen de l'identifier. Bien. Maintenant, il devait trainer son corps prêt de celui de Shiko. En temps normal, Il aurait sans doute réussit à transporter deux corps, malheureusement, il avait utilisé du chakra. Ça l'aurait épuisé de toute façon. Il réfléchit tout en trainant le corps inerte. Atasuke était resté au quartier général. Il n'avait pas d'autre choix que d'y aller. Il prit mentalement note de placer des sceaux de secours, maintenant qu'il ne pouvait plus faire confiance à personne. Si c'était Atasuke qui avait commandité les meurtres, il n'hésiterait sans doute pas à l'achever s'il arrivait épuisé. Il n'avait pas le choix. Maudissant son manque de prévenance, il se focalisa sur le kanji. Dans un ultime effort, il joignit les mains, puis attrapa le kimono des deux ninja.
- Shuishin no jutsu.

La salle du quartier général se matérialisa devant ces yeux. Atasuke était toujours là et lâcha un « Yo ». Shinzô chancelât avant de plongé la tête en avant dans l'inconscience.


Chapitre 4 : Une mission !

Spoil:
Chapitre 4 : Une mission

Une lumière éblouissante. Il referma les yeux. Où était-il ? Il essaya à nouveau d'ouvrir les paupières … avant de les fermer avec force. Il avait l'impression qu'il avait mieux à faire que de dormir. À la troisième tentative, Shinzô parvint à regarder autour de lui. Il se trouvait dans une chambre d'hôpital. Malgré les rideaux fermés, une puissante lumière se diffusait dans la pièce bien meublé. Une armoire, une table de chevet, une table, et un fauteuil un peu plus loin. Le lit dans lequel il se trouvait était confortable. Que faisait-il ici ? Il avait des choses à faire non ? Il n'arrivait pas à se souvenir de quoi.

Il s'assit au bord du lit. À première vue, tout allait bien. Il se leva et fit quelques pas. On avait empiler ses vêtements sur la table. Il les attrapa dans l'intention de partir … mais se ravisa : il vaudrait mieux attendre qu'on lui dise pourquoi il était là. Il senti cependant que son kimono n'avait pas le poids habituel. Il trouva rapidement la source de ce sur-poids : un kunaï était attaché à sa manche gauche. Il s'en saisit, et tout lui revint. Depuis la mort de l'Hokage jusqu'au ninja qu'il avait ramené au quartier général. Shinzô observa ses blessures et fut satisfait de constater qu'il n'en restait rien. Ces bras était guéris et son pied, réparé. Il retourna à son lit. Autant user du temps qu'il avait devant lui pour réfléchir. Il glissa le kunaï entre les couvertures.

Bon. Il était certain qu'un des juunin de l'équipe était le meurtrier. Il passa en revu mentalement les visages de ces compagnon, tout en faisant des suppositions. Tout d'abord Tomoaki Yamanaka. Le puissant blond était avec lui lorsque le kunaï leur était parvenu. Il ne semblait pas être impliqué, même s'il avait très bien pu faire un kage bunshin avant les enterrement. Néanmoins, cette hypothèse n'était que peu probable. Shinzô doutait que Tomoaki ait réussit à prévoir aussi loin

En suivant, il visualisa Haruki. Grand de taille, il possédait le byakugan, héritage de son clan. Ses long cheveux brun étaient souvent attachés dans son dos. C'était celui qui l'avait prévenu pour le meurtre d'Hakari. Il avait sans doute était le premier à arriver sur les lieux. Shinzô ne le pensait pas assez fort pour commettre le double assassinat. Mais à la réflexion, il se dit qu'aucun des juunins de l'équipe n'en était capable. Le meurtrier cachait bien son jeu. Il avait déclaré interroger quelques ninja lors du second meurtre. Un alibi facilement falsifiable en somme. Haruki possédait néanmoins l'intelligence nécessaire à la préparation d'une situation comme celle-là, et il ne faisait aucun doute qu'il avait des visées sur le poste de Hokage.

Il pensa ensuite à Atasuke. Le seul autre ninja appelé par Haruki lors du premier meurtre. Ça ne prouvait en soit pas grand chose, mais aucune informations ne devaient être négligé. Il avait été plus ou moins proche de Shiko, ce qui tendait à l'innocenter pour la planification du second assassinat. Il semblait, par ailleurs, être resté au quartier générale depuis la fin de la réunion. De plus, le fait que Shinzô soit encore en vie jouait beaucoup en sa faveur. Il lui aurait suffit d'un coup de kunaï pour mettre fin à ses jours.

Il en vint ensuite à Noboru. L'héritier du clan Nara était en faction auprès du seigneur du pays du brasier lors du double assassinat. Cependant, il avait très bien pu laisser un clone chez le seigneur, tandis que lui tuait les deux ninja. Cependant, l'état de fatigue qu'il avait éprouvé semblait indiquer qu'il avait fait un long voyage. Shinzô visualisa ses retrouvailles avec Norobu. Sa fatigue ne lui avait pas semblé feinte. Il se rappela même la vigilance de ce dernier lorsqu'il s'était matérialisé dans la pièce. Le soupçonnait-il ? C'était pour ça qu'il s'était montré si alerte ? Ce qui était arrivé à Shiko n'allait pas jouer en sa faveur. Il faudrait cependant éclairsir les choses avec Norobu. C'était un brillant esprit, il comprendrait. Lors du second meurtre, il était avec Dosan Mitarachi, le régent. Il était peu probable qu'il ait réussit à se soustraire à son attention le temps d'aller lancer le kunaï messager.

Shinzô en venait maintenant aux kunoïchi. Il commença par Shihori. La délicate rousse était allée se reposer lors du deuxième meurtre, ce qui ne lui laissait aucun alibi. Elle avait sans doute pu arriver avant eux aux portes de la ville et s'embusquer parmi les arbres. Le seul détail qui ne coïncidait pas, c'était son style. Shinzô l'avait déjà vu combattre, et son ninjutsu ne laissait pas l'environnement intacte. Or, lors du premier meurtre, c'était bien la discrétion qui avait jouer. Cachait-elle son jeu ?

Et enfin arriva Tatsuki Morino. La plus jeune ninja du groupe. Elle était allée faire des recherche, après la réunion. Shinzô ne doutait pas qu'on l'ai vu rentrer dans la bibliothèque, mais dans sa grandeur elle aurait pu se réfugier dans des rayons peu fréquenté, se rendre dehors grâce au déplacement instantané, et les attendre aux portes du village. Ça requérait beaucoup de sens pratique et d'expérience, deux caractéristiques que Tatsuki ne semblait pas, ou peu, posséder. De plus, lorsqu'il l'avait croisé à l'enterrement du Hokage, elle semblait vraiment perturbée.

Ce résumé lui permit d'affiner ses soupçons. En tête de liste : Shihori. Son manque d'alibi en faisait un suspect idéale. Shinzô décida cependant de ne pas crier au loup. Sans preuves, une accusation ne valait rien. Surtout dans sa position, où on l'accuserait de détourner l'attention.

Shinzô venait à peine de formuler cette pensée qu'il entendit de faibles coups, donné sur la porte. Il se saisit immédiatement de son kunaï. La porte s'ouvrit et Tatsuki passa la tête par l'entrebâillement. Elle semblait lasse et fatiguée.

- Ah, tu t'es enfin réveillé, dit-elle en entrant

Shinzô la salua. C'était la seule de leur groupe à posséder des compétences médicales.

- Il faut que je prévienne Dosan-sama. Il souhaite te parler le plus rapidement possible.

Elle se concentra quelques instants avant de revenir à lui :

- Alors, tu te sens mieux ?

- Pas trop mal, mes blessures sont guéries. Que s'est-il passé ? La questionna-t-il.

- À toi de me le dire ! Tu t'es pointé à moitié mort au quartier général. Une chance qu'Atasuke y était encore. Il m'a appelé et je me suis occupé de toi. On a vraiment pas besoin de morts supplémentaires, et ma confiance en ce village ne fait que chuter ces derniers temps. Ensuite tu as dormis toute la soirée d'hier, et toute la matinée.

Elle fit une courte pause avant de reprendre :

- Mais quel idée de prendre deux personnes avec toi. La dépense de chakra a été trop brutale, t'aurais pu y passer !

- Ouais … Désolé de t'avoir inquiété. Mais ça en valait la peine. Si je n'avais pas ramené l'autre ninja, ce n'est pas à l'hôpital qu'on m'aurait emmené, mais en cellule. Quand au corps de Shiko, je n'avais pas voulu le laisser sur place. J'espère que l'interrogatoire du ninja me disculpera vite.

Une expression fugace passa sur son visage, mais Shinzô n'aurait su dire laquelle. On frappa à la porte, et elle répondit rapidement :

- Il est mort d'hémorragie avant que l'on puisse agir.

Shinzô se redressa promptement. Il n'en croyait pas ses oreilles. Il était pourtant certain que le ninja était encore en vie lorsqu'il l'avait ramené. Son seul témoin décédé, il allait avoir du mal à se justifier. Sans lui, les autres penseraient qu'il avait assassiné Shinzô, puis qu'il était allé trouver un pauvre bougre pour lui faire porter le chapeau.

Il n'eut pas le temps de demander des précisions que le régent entra dans la pièce. Shihori l'accompagnait. La main de Shinzô, occultée par les couvertures, serra le kunaï. Il y avait peu de chance qu'elle tente quoi que ce soit, mais on était sûr de rien.

- Dosan-sama, salua-t-il.

- Shinzô. En pleine forme à ce que je vois. Comme tu t'en doutes, nous avons à parler. J'aimerais savoir ce qu'il s'est passé hier.

Il prit place dans le fauteuil tendis que les deux kunoïchis, en retrait, se toisaient silencieusement. C'était sa meilleure chance de se faire un allié. Shinzô raconta tout, du kunaï messager à son retour au quartier général. Le régent et les deux femmes l'écoutèrent attentivement. Lorsqu'il eut fini son récit, le régent ordonna :

- Bien. Laissez nous seuls.

Les deux ninja furent d'abord surprises, mais rapidement, l'atmosphère vint à la suspicion.

- Il se peut que ce soit lui qui ait assassiné Shiko, Hakari, et le précédent Hokage. Ce ne serait pas prudent, fit Shihori.

- Et bien si je meure, considérez que vous avez votre coupable, rétorqua-t-il. Vous n'avez qu'à attendre à l'extérieur, je ne serais pas long.

Avec rétissence, Shihori emboita le pas à Tatsuki. Shinzô, lui, pensait à autre chose. Il avait oublié un paramètre dans ces réflexions : Dosan Mitarachi. Ce pourrait-il que ce soit lui qui ait tout commandité afin de se retrouver dans une position avantageuse ? Si tous les membre de l'escouade mouraient, il serait sans doute le prochain Hokage. Shinzô adopta une posture qui se voulait confiante, tous en gardant une main proche de l'endroit ou était dissimulé le kunaï.

- Bon, Shinzô. Je ne te cache pas que le conseil est mécontent. Certain parlent même de t'exiler, pour offrir à Konoha un bouc-émissaire. En tant que régent, j'ai quand même un certain pouvoir. Plutôt que de te bannir, j'ai persuadé le conseil de t'envoyer en mission, assister une de nos équipe. Elle a pour objectif de capturer l'un des bras-droit d'un gang ninja qui sévit entre le pays du brasier et celui de la foudre. Ils t'attendront aux abords d'un village, au nord-est de Konoha.

Sinzô comprenait. Le conseil avait décidé de le disgracier. Et en plus, ils l'éloignaient du village pour les funérailles de Shiko. Le poste de Hokage lui semblait de plus en plus lointain. Le meurtrier avait bien joué son coup … D'un meurtre, il éloignait deux concurrent. En utilisant un mercenaire, il minimisait ses prises de risque. S'il voulait revenir dans la course, il lui faudrait impérativement mener à bien sa mission. Se résignant, il demanda :

- Quand dois-je partir ?

- Immédiatement, répondit le régent en se levant. Ils comptent déclencher l'opération demain, vers midi. Ils faut que tu y sois avant qu'ils ne débutent leur opération.

Sur le seuil de la porte, il lâcha un : « Essaies de ne pas le tuer celui-là. », avant de le laisser seul. N'ayant aucune envie de se refaire sermonner, Shinzô prit ces effets et s'éclipsa par la fenêtre. Il rageait intérieurement. Le conseil l'écartait du village, et lui faisait perdre du temps. Il regagna son domicile. Sur le trajet, il avait senti que quelqu'un voulait le joindre mentalement. Il avait ignoré l'appel. Sans doute Tatsuki qui s'était inquiété. Elle irait sans doute voir le régent qui lui dirait qu'il était en mission. Une fois arrivé, il prit un copieux déjeuné, puis se décida à se préparer. Il troqua sa tenue d'hôpital contre une plus adapté au combat. Il enfila par dessus la veste verte qu'il possédait depuis son passage au grade de chuunin. Il garnit les poches de différents accessoires. Ensuite, il vérifia le nombre de shurikens et de kunaïs présent dans ses étuis. Il prépara également quelques provisions dans un sac à dos. Avant de partir, il y avait deux choses qu'il devait faire …

Quelques minutes plus tard, Shinzô passa la porte de son habitation. N'ayant aucune envie de marcher, il grimpa sur le toit, se mordit la main, et effectua quelques sceaux :

- Kuchiyose no jutsu : technique d'invocation.

Quelques instant après, Shinzô partait, perché sur son aigle, sans un regard en arrière. Il aurait voulu parler de vive voie avec Noboru, mais le temps pressait. Plus vite il aurait fini sa mission, plus vite il rentrerait. Il survolait les forêts entourant Konoha. Leur route croisait quelques fois des cours d'eau. Il n'avait pas grand chose à faire pendant le voyage, si bien que son esprit se mit à vagabonder, parmi les nuages. Le terrain se modifia peu à peu. Des collines apparurent, puis laissèrent leur place à un paysage aride et rocailleux. Bifurquant légèrement, ils volèrent vers une autre forêt. Ils trouvèrent rapidement une rivière, et la suivirent vers l'avale.

Le crépuscule tombait, mais Shinzô ne voulait pas s'arrêter avant d'avoir rallié le pont qui annoncerait la route vers le village. D'un autre coté, s'il volait de nuit, il était plus que probable qu'il le rate. Heureusement, il n'eut pas à faire de choix et découvrit le pont quelques minutes plus tard. Il mit pied à terre et révoqua son compagnon. Il avait les muscles ankylosé d'être resté toute l'après-midi sur le dos de l'aigle. Ça le décida à profiter des derniers rayons de soleil pour marcher un peu. Il emprunta le chemin de gauche et avança quelques minutes. Lorsque l'astre disparu derrière de lointaines montagne, il quitta le chemin et chercha une clairière, où il pourrait prendre un peu de repos. Il trouva aisément l'endroit adéquat. Il s'installa à la lisière et entama ses provisions. Principalement du riz, de la viande séchée et des fruits secs, en plus d'une gorgé de sake. Bien que trop froid, le puissant alcool de riz lui brula la gorge. Shinzô se senti instantanément plus léger, comme si ce qu'il s'était passé n'était qu'un mauvais rêve. Il s'endormit rapidement. .

À Konoha, la lune baignait d'un pale halo. Aucune lumières, les rues déserte. Le village goutait à un repos mérité. Dans l'obscurité ambiante, une silhouette apparut. Discrète, elle se déplaçait sans un bruit. Arrivé à un croisement, elle regarda furtivement des deux coté. Personne en vu. Pourtant, elle savait que des ninja surveillaient la ville. En plus de ça, les membres de la brigade devaient être présent.

La silhouette s'engagea rapidement vers la droite. Toujours personne. Elle frôlait les murs. Ses pas la conduisirent vers le centre du village. Les maisons gagnaient en étage. Soudain, elle entendit un bruit étouffé. Sans perdre un instant, l'ombre se jeta dans une ruelle latérale. Faisant confiance à son instinct, elle se plaqua contre le mur, et resta immobile. Des secondes atrocement longues passèrent. Enfin, elle aperçut un ninja passer dans la rue qu'elle avait quitté. À sa veste, elle reconnue un chuunin … pas dangereux. Néanmoins, elle était décidée à ne prendre aucuns risques. Elle patienta quelques minute avant de retourner dans la rue. Personne.

Elle arriverait bientôt à son but. Après quelques changements de direction, elle l'a vit. C'était la maison dans laquelle son objectif se trouvait. La silhouette s'approcha de la maison, mit un pied sur la façade, puis le deuxième, et entreprit son ascension. Arrivée à l'étage, elle se plaqua contre le mur, et s'approcha subrepticement de la fenêtre. La silhouette jeta un œil à l'intérieur. Une femme rousse semblait dormir profondément. Bien qu'elle fut à moitié nue, l'ombre ne s'attarda pas, et reprit son escalade, passablement déçue. Elle arriva rapidement sur le toit. Après quelques instants passé à surveillé les environs, elle joignit les main. Une seconde silhouette apparut. Après une seconde vérification, la première ombre disparut, aussi subitement que la première avait fait son apparition quelques secondes plus tôt. Cette dernière s'approcha discrètement du bord du toit, et poursuivit son chemin.


*A appris qu'il fallait pas mettre trop de caractères dans un message :[

Chapitre 5


Dernière édition par Bane le Sam 13 Nov 2010, 8:20 pm; édité 17 fois
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Arlia
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MessagePosté le: Sam 20 Fév 2010, 11:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

OHh oui !!!

Allez y frappez moi tous ! ! J'attends qu'on me fouette !!!!

Comment j'ai pu osé dire que cette fic était bonne en béta-lecture hein ??

Vous qui allez sans doute dire que ce n'est pas le cas !

Ou alors vous serez honnête et vous allez dire que c'est du bon qui s'annonce dans ce topic !

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Sankai
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MessagePosté le: Sam 20 Fév 2010, 11:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Fic vraiment pas mal, j'attends la suite avec une certaine impatience.
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Lee-Ji
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MessagePosté le: Sam 20 Fév 2010, 11:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'aime, J'adore =D

Bon prologue qui me donne envie de lire la suite avec impatience

Je trouve l'idée que tu as eu très intéressante Wink

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Bane
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MessagePosté le: Dim 21 Fév 2010, 1:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hehey, je viens de finir le premier chapitre !
Il est ... comment dire, plus long que le prologue (normale me direz vous).

Pas encore de combat, mais ça ne va pas tarder !

Rien que pour vous :

Chapitre 1 : Le début de l'enquête.

Spoil:
Chapitre 1 : Le début de l'enquête.

Shinzô avait l'impression que son corps entier recevait des coups de couteaux. Les poings et la mâchoire serrée, il commençait à suffoquer

- Je jure que je vais tuer cet enfoiré, murmura-t-il, avant de poursuivre en grondant : J'en fait le serment, vous m'entendez !

Ce faisant, il ne put retenir deux larmes qui roulèrent sur ces joues. Haruki Hyuga se leva, se porta devant lui, et posa une main réconfortante sur son épaule.

- Je sais que c'est dur, déclara-t-il en le fixant de ces yeux sans pupille. Il faudra que tu l'acceptes. Ne te laisse pas subjuguer par le chagrin et la peine. Nous aurons le temps de pleurer nos morts lors des funérailles. En attendant, le mieux que nous puissions faire, c'est examiner la pièce. J'ai déjà envoyé les autres pour bloquer les issus et ratisser la ville. Cette fois, avec un peu de chance, les insectes de Shiko pourront retrouver un chakra distinct.

- Tu … Tu as raison … est-ce qu'on sait quand ça s'est produit ?
- Atasuke l'a estimé à un quart d'heure, répondit le Hyuga.

Dans un effort colossale, Sinzô oublia le visage des victime. Il se plaça derrière elle et réfléchit. Bien … Mise à part les marques de sang sur le sol, il pouvait distinguer deux fines traces de sang sur le mur à droite. Il les indiquat à ces compagnons et émit silencieusement l'hypothèse d'un droitier. Il essaya de visualiser la scène. Le tueur, juste derrière la deuxième victime lui plaquant sa main gauche sur la bouche pour étoffer le moindre son, et dans le même temps plante vivement le kunaï dans le larynx de sa victime. Dès lors, parler lui était impossible. Néanmoins, elle aurait pu un bruit sourd, pour prévenir la première victime. L'assassin avait donc dû agire vite : d'un mouvement rapide, il avait tranché tout le cou de la seconde victime, envoyant la première trace de sang sur le mur. Elle avait du mourir à ce moment là, trachée et artère sectionnées. Il avait dû ensuite déposer son corps inerte avant de rattraper le Hokage et de le tuer de la même manière. Sa théorie tenait debout, mais il y avait un élément qui perturbait et il n'arrivait pas à mettre la main dessus …

Les trois juunins mettait en place des suppositions, sans toutefois en faire part aux autres. Dans ce genre de cas, le mieux était d'avoir le plus possible d'hypothèse, afin d'avoir le plus de théories possible. À cette fin, ils ne se communiquait pas leurs suggestions, pour ne pas focaliser les autres dessus.

Cela faisait maintenant près d'une heure qu'ils cherchait un indice, ou une piste. Les quatre autres Juunin qui surveillait la ville n'avait encore rien trouvé, et Atasuke déclara que leur homme avait eu largement le temps de s'enfuir. Il contacta mentalement les autres membre de l'escouade en inscrivant un kanji sur le sol, un peu à l'écart. D'abord apparue Tatsuki Morino. Descendante du célèbre Ibiki Morino, elle avait les caractéristiques typiques des Morino : cheveux noir de jais, des yeux profondément enfoncé, et une allure guerrière. Elle utilisait à la perfection le genjutsu, entre autre technique. Ensuite apparut Tomoaki Yamanaka, sa crinière blonde flottant derrière lui. De petite taille, il avait développé une musculature impressionnante. Il fut attristé dès qu'il vit la scène.
En suivant arriva Shihori Ogawa, jeune kunoichi rousse aux yeux d'émeraude. Sa silhouette fluette contrastait avec le ninjutstu puissant qu'elle utilisait. Elle ne put retenir un cri d'effoids lorsqu'elle reconnu des corps. Enfin arriva Shiko Aburame, un homme sec aux cheveux brun. Taciturne, il observait déjà le couloir derrière ces lunettes noires. Le dernier membre de leur escouade était Noboru Nara, actuellement en poste auprès du seigneur du pays.

Shinzô se retira à l'écart avec Atasuke, laissant à Haruki le soin d'exposer les maigres indices trouvés avant de les rejoindre. Les quatre juunins examinèrent la scène, et commencèrent également à faire des hypothèses. Soudains, des bruits de pas se firent entendre, provenant de l'entré du bâtiment. Un chunin tourna à l'angle du mur et apperçu la scène du crime.

- Merde ! Qu'est ce qu'il s'est passé ici ? Demanda-t-il renversé.

- J'y vais, murmura Shinzô à ces deux compagnons qui avait étudié le meurtre. Arrivant à la hauteur du chunin, il déclara : Notre Hokage est mort, ainsi que son garde personnel. Nous avons besoin de tranquillité et de silence pour examiner ce crime. Le mieux que vous puissiez faire pour nous aider est de retourner à l'entrée pour en interdire l'accès.

Le chunin reparti avec un « Bien » d'usage. Shinzô venait de reprendre le fil de ces pensées lorsque le groupe fut à nouveau dérangé. Quatre anbus venait de faire leur apparition en provenance du bureau du Hokage.

- Je m'en charge, ce coup-ci, lâcha l'homme au Byakugan.

Il utilisa sa technique de déplacement instantané pour traverser le couloir sans gêner les autre, parla quelques temps avec les anbus avant de se remettre à réfléchir. Les anbus, eux, restèrent à distance, silencieux.

Quelques minutes plus tard, les juunins qui examinait la scène déclarère avoir fini. Tomoaki Yamanaka proposa de se rendre dans la salle qui leur était réservé. Les autres approuvèrent. Haruki reparla brièvement aux anbus avant de venir trouver Shinzô :

- Les anbus vont s'occuper d'amener les corps à la morgue, ils feront sans doute quelques teste. Va donc relever le chunin de son poste avant de nous rejoindre.

Suivant le conseil du hyuga, il parti en direction de l'entrée. D'humeur noir, la pensée de voir Hikari pâle, allongé sur une table d'opération, le ventre ouvert lui inspira un profond dégout. En y repensant, il se dit qu'ils ne ferait sans doute que des analyse sanguine, histoire de vérifier s'ils n'avaient pas été drogué ou autre. La cause de la mort semblait évidente. Arrivant devant l'entré, il e rendit compte qu'une petite foule s'était rassemblé devant l'entrée. Le chunin à qui il avait confier la mission de ne laisser passé personne avait appelé en renfort d'autres chunin pour empêcher la foule d'avancer.

À son arrivé, tous les regards se tournèrent vers Shinzô. Il y eu un moment de silence avant que les question fusent.

- Les rumeurs disent que Hokage-sama a été assassiné !

- Que s'est-il passé réellement ?

- Hokage-sama s'en est-il tiré ?

Devant le regard plaintif du chunin, il se dit qu'il devrait faire une déclaration.

Écoutez moi ! Rugit-il. Le silence se fit rapidement. La gorge sèche, il avait du mal à déglutir. Il s'apprêtait à prendre la parole quand les mots lui manquèrent. Qu'est ce qu'il allait leur dire … Mince ! C'était trop bête, il avait réussit à obtenir le silence et ne savait pas quoi leur annoncer. Shinzô se reprit et décida de laisser les mots s'échapper comme ils venait :

- Les rumeurs sont exacte, notre seigneur Hokage est mort. Il a été assassiné, ainsi que son garde du corps, pourtant ninja aguerrie. C'est une bien triste nouvelle, mais il va pourtant falloir nous relever. Les épreuves qui jalonne notre route sont redoutable, mais cela nous rends plus fort ! Mais nous n'allons pas nous laisser faire ! L'assassin, avec la difficulté de sa tâche, n'a pas été irréprochable ! Nous avons en effet une piste, qui pourrait bien nous conduire à lui. Maintenant, je vous prierait de rentrer chez vous, il n'y a rien à faire ici.

D'un signe de tête, il remercia les chunin avant de joindre les main :

Shuishin no jutsu : technique de déplacement instantané

Il se retrouva dans leur quartier général, proche de l'entrée. Il songea à la fin de son discours. Il n'avait alors pas de piste, mais il avait soudain comprit l'élément qui le perturbait pendant l'examin des corps …

Il alla s'assoir à la table circulaire qui occupait une bonne partie de l'espace de la pièce.

- Le calme est revenu, annonça-t-il en s'assaillant.
Il aperçue alors que quelqu'un manquait à la table, en dehors de Norobu, encore en poste chez le seigneur du pays, et de Hikari. Il n'eut pas le loisir de se demander longtemps où pouvait bien être passé Shiko Aburame. En effet, il arriva à ce moment, par le même intermédiaire que Shinzô quelques instants avant. Il s'assit en déclarant :

- Les conseillés sont au courrant, et réfléchissent pour le prochain Hokages.

- Bien, maintenant que nous sommes tous présent, nous pouvons exposer nos hypotèses, annonça Tomoaki, faisant remuer sa crinière blonde.

- Je vais vous énoncer une hypothèse intéressante, exposa Shinzô. Comme nous l'avons remarqué, la trace de sang sur le mur indique indubitablement que nous avons à faire à un droitier. Il se saisit d'un kunaï et mima ces gestes en même temps qu'il les expliquait : l'assassin est arrivé par derrière, a plaquer sa main sur la bouche de la victime afin d'étouffer le moindre son, a planté un kunaï dans la gorge, avant de trancher le cou de la victime, projetant le sang sur le mur. Il a ensuite posé le corp à terre avant de tuer notre Hokage de la même manière, et a disparu ensuite.

- J'ai fais la même hypothèse, confia Tatsuki. Il y a cependant un point qui me dépasse : où comptait aller l'Hokage et comment l'assassin a-t-il su qu'il allait y aller à ce moment précis. Je le vois mal arpenter le couloir de long en large en attendant que l'Hokage sorte de son burreau

- Quand j'ai quitté Hokage-sama, je n'ai vu personne confirma Shinzô.

- Il y a une autre question qui me tourmente, déclara Haruki. Comment il a fait pour arriver par derrière sans être entendu, ou senti par Hikari. Nous la connaissions tous, elle ne se serait pas fait avoir comme ça. Son ouïe était très développée.

- Tatsuki, est-ce qu'un genjutsu aurait pu dissimuler l'assassin aux senses d'Hikari et de l'Hokage ? Demanda Shiko, prenant la parole pour la première fois depuis le début de la discutions.

Tatsuki paru troublée :
- Je ne pense pas, Hokage-sama était un excellant utilisateur de genjutsu … Il s'en serait rendu compte. Mais dans l'absolus, si quelqu'un maitrisait le genjutsu à la perfection, c'est une hypothèse.

- Je tiens peut-être un élément de réponse, déclara Shinzô. Malheureusement, je n'aime pas y penser … Une solution serait qu'Hikari connaissait son assassin. Elle ne se serait pas méfié. Le tueur aurait pu ensuite, s'il était assez précis pour le pas faire de bruit, s'en prendre à l'Hokage. Tout à l'heure, j'ai du parler en publique. J'ai fais allusion à une preuve aux ninjas présent, dans l'espoir de capter un sentiment de panique, ou au moins de l'inquiéter … S'il est inquiet quand il refera un meurtre, il laissera sans doute un indice derrière lui.

Sa déclaration jeta un froid dans la discutions.

- Tu insinue qu'un ninja à Konoha serait un traitre ? Lâcha Shihori. Je pensais qu'on parlait d'un assassin d'un autre pays.

Apparemment, la déclaration de Shinzô en avait choqué plus d'un. Shihori être peiné, et Atasuke éberlué. Shiko, impassible lança :

- C'est une hypothèse, nous ne devons en négligé aucune ...

Les discutions durèrent une bonne partie de la nuit, si bien que Shinzô était dans un état de fatigue impressionnant. En effet, il n'avait pas dormis depuis quelques jours. Comme ils devaient surveiller en permanence le Hokage, les juunins se relayaient pour prendre être aux cotés du chef, ou surveiller la ville.

Avant de se séparer, ils convinrent de laisser Noboru quelques jours de plus chez le seigneur du pays, dès fois que l'assassinat du Hokage ne serve qu'à détourner l'attention de la sécurité du seigneur.

La réunion étant terminée, chacun se prépara à partir. À ce moment, Haruki le interpela :

- Shinzô … rentre chez toi, je prends ton tour de garde de la ville. Tu as beoin de te reposer.

Ce dernier aurait bien refusé, mais sa fatigue l'en empêcha. Il répondit simplement :

- Merci, sempaï.

Ce n'est qu'une fois chez lui, qu'il prit réellement conscience de l'horrible vérité. Auparavant, il avait été occupé par l'enquête, mais maintenant qu'il pouvait songer à autre chose, il se rendit compte qu'il ne reverrait jamais Hikari. Elle était morte … Cette pensée le fit trembler de fureur. Dans l'obscurité de la nuit, il hurla sa peine ...


Vous remarquerez que, niveau titre, c'est pas top Sad.

J'ai édité mon premier message, pour tout avoir sur la première page.
En espérant que ça vous plaise !
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Bane
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MessagePosté le: Mer 24 Fév 2010, 11:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, bin comme personne n'a répondu (Crying or Very sad) : double post
Je préviens le lecteur que ce chapitre n'est pas le meilleur, j'ai pas réussi à le rendre vachement palpitant. D'un autre coté, il me fallait introduire certains trucs.
Je vous le livre donc, tout chaud :

Chapitre 2 : Funérailles et déclaration !
Spoil:
[b] Funérailles et déclaration[b]
Les funérailles du Hokage et de Naminashi Hikari était prévu deux jours après leur assassinat. Shinzô avait mis au courent Noboru des évènements récents et comptait le rapatrier le matin des obsèques. Je jour venu, il entra en contacte avec le Nara.

- C'est moi, je t'ai préparé un sceau dans un endroit tranquille. Kanji chance.

- J'arrive.

Shinzô interrompit la communication et se préparât à recevoir son invité. S'il s'entendait bien avec tous les membres de l'escouade, c'était avec le Nara, et la défunte Hikari qu'il partageait une franche camaraderie. Norobu se matérialisât dans le séjour encombré. Aussitôt, Shinzô alla pour le soutenir tendis qu'il chancelait. Il l'installa sur son canapé, lui servit un thé et s'assit en tailleur sur un fauteuil.

- Content de te revoir en vie, lâcha-il en observant son compagnon. Un homme robuste et de petite taille. Ces cheveux brun était attaché sur sa nuque. Ses yeux étaient toujours vifs et alerte, malgré son état d'épuisement.

- Content de l'être également. Les trajets en déplacement instantané sont vraiment crevant à long distance. Alors c'est pas la joie en ce moment, si j'ai bien compris ? Niveau enquête, on en est où ?

- Rien de neuf depuis, deux jours … on cherche, mais on a pas grand chose, excepté nos suppositions.

- J'aurais voulu assisté à cette réunion. Nous avons donc une taupe dans nos rang ?

- Ouais. Tatsuki est en train de dresser un inventaire des ninjas qui était présent au village lors de l'assassinat, renseigna Shinzô.

- Et les autres ?

- Ici et là, en surveillance.

- Bien, je pense qu'on devrait y aller aussi. Merci pour la collation. Autre chose : Je sais que la perte d'un être cher et difficile à surmonter. C'est une souffrance accablante qui durera toute ta vie. N'essaies pas de la faire disparaitre, tu ne ferais que la raviver. Il faut essayer de la minimiser. Attention, ne te méprends pas. Il ne faut pas oublier, juste calmer la douleur qui te déchire les entrailles quand tu y pense, l'accepter. Une dernière chose : ne laisse jamais la colère, ou le désire de vengeance dirigé tes actes. Ça ne ferait que te nuire.

Après une courte pause, il reprit :

-On se voit cette après-midi. Fais attention à toi.

Puis il franchit la porte, laissant Shinzô à ces pensées.


La matinée passa calmement. La température avait considérablement chuté à l'arrivée de gros nuages noir. Perché sur son aigle, il scrutait les alentour en quête du moindre mouvement suspect. Il observait tout particulièrement les ninja qu'il voyait. Il imaginait mal un ninja de Konoha assassiner tous ces gens … et le Hokage par dessus le marché. Il dressa mentalement une liste de tous ceux qu'il avait déjà vu, espérant découvrir quelque chose, en vain. Il décida de rentrer chez lui afin de se préparer pour la cérémonie. Après un repas frugal, il se vêtit de son kimono noir. Comme le vêtement n'était pas conçu pour recevoir d'armes, il prit le temps de s'attacher un kunaï à la manche gauche. De cette façon, il serait dissimulé aux regards curieux, et en même temps facilement accessible. Lorsqu'il se senti prêt, Shinzô quitta son appartement.

Les rues étaient remplies de personnes vêtues de noir, se dirigeant vers le bâtiment de l'Hokage.
N'aillant pas envie de se mêler à la procession, il emprunta un itinéraire détourné, passant par des ruelle déserte. Progressant à travers un véritable dédale, il croisa Tatsuki Morino. Elle aussi avait préféré la solitude à la foule. Son visage reflétait une tristesse pensive. Shinzô savait qu'elle avait été touché par la perte de sa co-équipière, elle aussi. Il l'attendit au carrefour avant de reprendre ensemble leur procession silencieuse. Le temps ne s'était pas arrangé et une pluie fine commença à tomber. Ils commencèrent à croiser du monde en s'approchant du bâtiment du Hokage. La peine se lisait sur tous les visages.

Shinzô ne garda presque aucun souvenir des funérailles du Hokage. Il se rappelait vaguement d'un des conseillé de Konoha prononçant un discours en l'honneur du défunt. Un autre souvenir d'une rose blanche déposé sur le tombeau. Il pleuvait toujours lorsque la cérémonie prit fin. Les membres de l'escouade se retirèrent pour aller au cimetière. En effet, tandis que les Hokages était scellé dans des tombes de pierre sur le toit de leur battisse, les simples ninjas comme Hikari était mis en terre. Shinzô fut étonner de voir d'autres ninja attendre au cimetière pour rendre hommage à l'une des leurs. Il n'y eu pas de discours, seulement un recueillement général. La cérémonie fut bien plus brève que la précédente. Ensuite, quelques personnes allèrent exprimer un dernier adieux à la kunoïchi. Parmi eux se trouvait Shinzô. Il entendait bien parler une ultime fois à son amie. Il s'agenouilla devant la tombe. Il se remémora les moments passés en sa compagnie. Ils avaient fait les quatre cents coup ensemble, dans l'équipe 3. Mais rapidement, l'autre membre de l'équipe avait périt, lors d'une mission d'escorte. Puis, leur sensei les avait quittés lui aussi, dans un affrontement titanesque contre un nukenin. Cependant, il se souvenait fort bien d'une après midi passé à la rivière, près de la vallée de la fin. Cette pensé lui rappela la mort d'Hikari, tué par un traitre. Il serra ces poings à s'en faire blanchir les articulations.

- Je le retrouverais, murmura-t-il. Je le retrouverais, je te le promets.

Après une dernière prière, il se releva, et se détourna vers ces compagnons qui l'attendaient non loin
de là. Lorsqu'il les eut rejoint, Shiko prit la parole, son visage toujours aussi inexpressif derrière ces lunettes noires.

- Bien. Maintenant que nous en avons terminé ici, nous devrions rentrer au quartier général. Un des conseillé de Konoha nous attends.

Shinzô se concentra sur le kanji de la maison avant de s'y transporter dans un concert de « Shuishin no jutsu : technique de déplacement instantané ». Deux personnes étaient déjà présente : une vieille femme tassé, ainsi qu'un homme portant le masque des anbus. Les junins s'installèrent rapidement afin de pouvoir entendre ce que la conseillère avait à dire.

- Comme vous le savez tous, fit-elle sans préambule, un village sans kage est un village voué à disparaitre. Cependant, choisir un kage incompétent serait tout aussi désastreux. Pour palier à ça, nous avons choisit un régent. Il dirigera le village et les forces armées jusqu'à ce que nous aillons choisit un Hokage. Voici Dosan Mitarachi. C'est lui qui assurera cette fonction durant nos délibérations. Pour ce qui est du future Hokage, nous voulons quelqu'un qui ai du courage, de la volonté, de l'intelligence, et qui soit un puissant ninja. Tous dans ce groupe, vous possédez ces qualités … C'est pourquoi nous avons décidé que le successeur d'Ikumaru serait parmi vous !


Bon, voilà. Pas grand chose de nouveau dans ce chapitre. J'avais pas envie de m'éterniser sur les funérailles du Hokage, ça aurait été les même que celles du troisième. Je reste délibérément flou sur le passé de Shinzô. D'une part, ça laisse au lecteur le pouvoir d'imaginer des choses, et d'autre part, ca me permettra d'inclure d'autres souvenir au cours des chapitres suivants.
Niveau fautes, pas trop de nouveau, il doit y en avoir pas mal.
A part ça, je sais que vous êtes sur les dents ! Vous voulez du combat, du sang, et avec un peu de chance, un mort, le tout lié d'intrigues. Vous avez de la chance, c'est le planning du chapitre 3 !
Question suspense : qui va devenir Hokage ? Je donne aucun indice, mais je prends les paries
Spoil:
enfin bon, je pourrais toujours changer mon scripte pour ramasser un peu d'argent Very Happy

(Me faites pas faire un triple poste s'il vous plaiiiit Crying or Very sad


Dernière édition par Bane le Jeu 11 Mar 2010, 9:26 pm; édité 1 fois
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Tite-Yume
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MessagePosté le: Dim 28 Fév 2010, 11:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon prologue ^^ j'aime bien l'idée !
N'abandonne pas Wink

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MessagePosté le: Dim 28 Fév 2010, 11:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'aime =D

J'avais apprécié l'idée dans le prologue, mais la need la suite =D

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MessagePosté le: Lun 01 Mar 2010, 6:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

c'est un bon début de fic ^^ le fait de prendre l'histoire une centaine d'année aprés permet justement de ne pas se faire ratrapper en cours de route par des nouvelles données sur un perso...etc. ^^ j'aime beaucoup

par contre je ne sais pas quel est le niveau des ninjas...mais il m'a l'air assez faible : le hokage, qui est censé etre le plus fort de son village, qui ne capte pas qu'il y a une présence inconnue...c'est limite pour son niveau...de meme pour le ninja l'accompagnant...le seul qui m'a l'air un minimum intelligent, c'est Shinzo ^^'

je lirais quelques futurs chapitres pour savoir si je la lis ou si je m'arrete Wink

mais c'est trés bien pour l'instant

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Bane
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MessagePosté le: Lun 01 Mar 2010, 7:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour vos commentaires !

Le chapitre 3 étant un peu long, j'ai décidé de le posté en deux parties (surtout que je viens à peine de finir la première).
Du sang, du combat et des mort !

Chapitre 3 : Affrontement !

Spoil:
Chapitre 3 : Affrontement !
Les paroles de la conseillère firent échos en Shinzô. Bien sûr, être Hokage du village de était un rêve, qu'il poursuivait, sans pourtant y croire, depuis qu'il était môme. Et maintenant, il avait de réelles raisons d'y croire. C'était à porté de main. Tous les juunin avaient été surpris. La salle se ressaisit rapidement. La conseillère partit peu après, avec le régent et Noboru Nara qui l'escortait.

- Je vais rester ici, déclara Atasuke. J'ai à réfléchir ...

Tendis que nous sortions, Shihori nous annonça qu'elle allait prendre quelques heures de repos. Une fois hors du bâtiment, les six ninjas restant annoncèrent leur projet pour la fin de l'après midi.

- Je vais surveiller la ville. À plus, annonça Shiko, le maitre des insecte.

- Moi, je vais rendre visite à quelques ninja, poser des questions … la routine quoi, lâcha l'homme au byakugan.

Après que Shinzô ai déclaré qu'il s'occuperait de la porte principale, Tomoaki Yamanaka indiqua qu'il ferait les rondes autour du village, et Tatsuki, qu'elle ferait des recherche sur les conflits inter-ninja de ces dernières année. Ils se séparèrent rapidement. Shinzô marchait aux cotés de Tomoaki, qui commençait ça ronde par la porte principale aussi.

Shinzô marchait silencieusement, plongé dans ses pensés. Comment devenir Hokage. Il faudrait que les conseillés le choisisse, et donc qu'il se démarque. Trouver l'assassin semblé être l'une des hypothèses. S'il était Hokage, il ferais bon nombre de réformes. Il en profiterait pour changer le monde dans lequel il vivait. Au moins un peu. Vivre dans un monde unifié. Ce serait quand même mieux. Une seule et unique nation, plus de conflits.

- Ce serait bien d'être Hokage, dit le Yamanaka, le tirant de ces réflexions.

Shinzô le regarda un moment avant de lâcher un « ouais, c'est sûr ». L'homme à la crinière blonde entreprit d'énumérer les modifications qu'il apporterait au village s'il été choisit. Ces idées avait du bon. Il pensait notamment que l'enseignement des genins était trop guidé, ce qui réduisait les possibilité d'initiative. Selon lui, l'apprentissage n'était efficace que s'il partait de l'étudiant, les juunins n'étant là que pour les aider à rester sur le bon chemin, et les protéger lors des mission.

Ils arrivèrent rapidement à la porte principale, déserte. Les deux gardes étaient toujours à leurs place
Shinzô s'apprêtait à leur demander des nouvelles lorsqu'il distingua une ombre, à la lisière des arbre qui bordait le village. Il se saisit aussitôt d'un kunaï d'une main, tendis qu'il faisait signe à Tomoaki se s'arrêter. Un kunaï jaillit du bosquet en direction des deux hommes. Cependant, lancé avec trop peu de force, il toucha le sol devant eux, se plantant en biais. Les gardes se levèrent immédiatement et allèrent étudier l'endroit d'où l'arme blanche était sorti.

C'est à ce moment là que Shinzô remarqua qu'un bout de parchemin était accroché au kunaï. Il le ramassa et lu :
« Shinzô, viens me rejoindre au terrain d'entrainement 14, il faut qu'on parle. Shiko »

Intrigué, son compagnon lui demanda ce que c'était.

- C'est Shiko, il veut me parler apparemment, répondit-il.

- Mais, pourquoi ne pas avoir utilisé le terepashii no jutsu, la communication mentale ? Demanda-t-il encore.

- Aucune idée, il doit avoir une raison ...

- Je le comprendrais jamais, déclara Tomoaki, mi-figue, mi-raisin. Bon, je commence ma ronde moi. À plus !

Tendis qu'il s'éloignait vers l'Est, Shinzô alla voir les deux sentinelles.

- Alors ? Les questionna-t-il.

- Rien … ce type s'est volatilisé.

Ça prouvait qu'il s'agissait bien de Shiko. Il remercia les deux gardes, avant de leur dire qu'il prenait la suite. Alors que les deux gardes repartait vers leur poste, il s'élança dans les arbres. Le terrain d'entrainement 14 était situé à proximité du village, dans la foret. Tout en courant, il se mit a réfléchir. Pourquoi Shiko ne l'avait pas appeler mentalement ? Il la maitrisait aussi bien que les autres. Peut-être n'avait-il plus de chakra … pourtant ils s'était quitté seulement vingt minutes avant. Alors, il pensa que Shiko n'avait pas entière confiance dans la sécurité du Terepashii. Il ne s'était jamais posé la question de savoir si quelqu'un pouvait intercepter une conversation. Tout cela semblait très mystérieux. C'est alors qu'il pensa à Tomoaki. Shiko voulait garder un secret, et lui, avait dit sereinement au Yamanaka ce qui était inscrit sur la note. D'un autre coté, s'il l'avait voulu, il aurait pu attendre quelques seconde, et Tomoaki aurait commencé sa ronde. Plus il réfléchissait, plus il avait l'impression que la vérité lui échappait.

« Tant pis » se dit-il, il approchait du terrain d'entrainement, il lui demanderait. La zone était composée d'une clairière avec un petit bosquet d'arbre en son centre. Non loin, une petite pierre dressé indiquait : 14, gravé à son sommet.

C'est alors qu'il entendit un bref cri de douleur. Il se tourna instantanément dans la direction et n'en crut pas ces yeux. À droite du bosquet se trouvait Shiko, un cimeterre planté dans le cœur. Derrière lui se trouvait un homme patibulaire, brun et mat de peau. Il tenait son arme enfoncé jusqu'à la garde dans le dos de l'Aburame.

Dans un hurlement guerrier, Shinzô descendit de l'arbre et fonça vers l'homme. Ce dernier retira son cimeterre du corps du ninja de Konoha et se retourna vers l'imminente menace, tendis que le corps de sa victime tombait sur le sol. Il eu tout juste le temps de se mettre en garde lorsque Shinzô arriva.

Le ninja de Konoha n'avait pas perdu son temps durant la course et avait établis ces priorités. La plus urgente, privé son adversaire de son cimeterre. Arrivé à porté, il s'éleva dans les airs et se mit a tourner. De son premier pied, il frappa la lame du brun, qui lui échappa des mains pour aller voler ailleurs. Prolongeant son mouvement, son second pied tourna pour frapper à la tête. Malheureusement, elle n'était plus là. Le brun patibulaire s'était baissé au dernier moment pour éviter le choque.

Emporté dans son élan, Shinzô atterrit dos à son ennemis. Il lança un kunaï à l'aveuglette, d'une main, tendis qu'il se retournait pour frapper l'inconnu au creux des côtes. Il espérait que le kunaï détournerait l'attention, pendant que son pied frapperait l'estomac. Cependant l'inconnu détourna le kunaï d'une main, avant de la ramener pour effectuer un sceau unique. Le mauvais pressentiment de Shizô ne put arrêter son geste. Au lieu de s'enfoncer dans le corps de son ennemi, son pied heurta quelque chose de dur. Très dur. Il senti son cou de pied se rompre sur le flanc de son adversaire.

Lâchant un cri de douleur, il sauta en arrière à bonne distance. Décidément, ça partait mal. Il devait néanmoins s'assurer d'une chose. Il effectua des sceaux à une vitesse folle avant de s'écrier :

- Suiton : Suiryuudan, le dragon élémentaire aqueux !

L'eau n'étant pas présente aux alentours, il devait la créer. Ça lui consommait plus de chakra, mais il fallait faire des sacrifice. Changeant l'air qu'il avait dans les poumons en eau, un énorme dragon d'eau apparut. Il fondit sans préambule sur le ninja brun. Ce dernier, ne se laissant pas impressionner, réitéra son mudra, juste avant que le dragon aqueux ne s'écrase sur lui.

Shinzô se releva à moitié, sans poser son pied casser au sol. Dans quelques instants, il pourrait voir les résultats de sa technique. Les dernières traces d'eau disparurent, révélant la silhouette du ninja. Il n'avait pas bougé ! Cette technique sur un individu normale l'aurait projeté à terre, et lui aurait ouvert quelques plaies. Cette attaque déjouée en disait toutefois beaucoup sur le style de combat de son adversaire. Voyant qu'il avait comprit, Le ninja lâcha :

- Gyoukoshintaï no jutsu : solidification du corps

C'était bien ça. La raison pour laquelle son pied était en bouillie. Ça voulait dire entre autre que son adversaire avait une affinité complète avec le doton. De mieux en mieux.

Le ninja patibulaire commença à décrire un cercle autour de Shinzô, comme un prédateur autour de sa proie. Cependant, ce rôle ne plaisait guerre au ninja de Konoha, qui se met à tourner également … à cloche pied. « Merde … j'ai perdu presque toute ma mobilité sur ce coup. Ça va être tendu ... »

La manœuvre peu subtile de son adversaire lui avait cependant permis de se retrouver à coté du Shiko. Il en profita pour chercher son poul, en vain.

Le ninja brun, beaucoup plus confiant, entama la conversation.

- Ça fait mal hein, avança-t-il le sourire aux lèvres. Et dire que je venais seulement pour ce minable … Tu pense que j'aurais une prime si je ramène ta tête en plus ? Hein, dis ? Parce que ce type valait vraiment une misère …

Shinzô ne l'écoutait pas. Il avait penser à prendre la fuite avec le shuishin no jutsu, en emportant le corps de son compagnon. Malheureusement, avec le climat actuel, il se voyait mal se ramener au quartier général avec un membre de leur équipe, mort. Tout le monde le croirait coupable, comme s'il avait voulu augmenter ces chances pour le titre de Hokage. En plus de ça, il avait dit à Tomoaki où il se rendait … Le ninja ayant également des visé sur le poste, il ne manquerait pas de le dénoncer. Par dessus tout, emporter quelqu'un avec soit en Shuishin, serait particulièrement éprouvant.

La fuite était exclue. Cependant, l'autre ninja avait mentionné un prix sur la tête de son compagnon. Il ne faisait aucun doute qu'un membre de leur groupe avait décidé de s'emparer du titre de Hokage de façon très peu orthodoxe. Il ne devrait faire confiance à personne quand il rentrerait … S'il arrivait à tuer se ninja. Ou alors, il lui faudrait l'assommer, afin d'avoir une preuve. Les ninjas qui s'occupaient des interrogatoires été très compétant.

Il avait déjà mis au point un plan, mais il se solderait par la mort de son adversaire. Malheureusement, son état ne lui permettrait peut-être pas de le ramener vivant. Il venait à peine d'avoir cette pensé que le ninja, se lassant de son monologue, déclara :

- Bon, fini de parler, maintenant, tu vas mourir.

Il effectua de rapides mudras tandis que Shinzô se préparait. Ces techniques suitons n'allaient pas pouvoir le protéger d'un doton. Il lui faudrait esquiver.

- Doton : Mozoute no jutsu : imitation de la main !

Une immense main de terre se détacha du sol pour écraser le ninja de Konoha. La main géante s'abattit dans un fracas colossale, mais le ninja n'était plus là. Il s'était jeté de toutes ces force sur le coté, avait roulé sur quelques mètres, mais avait esquivé. Shinzô ne pu cependant pas voir les sceaux suivant de son adversaire, il l'entendit juste s'écrier :

- Ninpo : Meisaigakure no justu : technique de camouflage !

Lorsqu'il put à nouveau regarder dans la direction du ninja, il ne vit que le vide … N'hésitant pas plus longtemps, il forma quelques mudras et dit :

- Suiton : Daibakufu : Raz de marée !

Un puissant jet d'eau sorti des mains de Shinzô, en direction de la dernière position du ninja brun. Si seulement son attaque pouvait le toucher, l'eau pourrait révéler sa position. Malheureusement, le ninja n'était plus là.

Un rire gras retenti sur sa gauche. D'instinct, Shinzo se décala sur la droite.

- Regardons la brigade de protection du Hokage. C'est pitoyable ! On comprend vite pourquoi le dernier est mort ! Le nargua son ennemis.

- Dis moi qui a commandité l'assassinat de mon ami, et je te laisserais peut-être repartir en vie, lui répondit Shinzô.
Le ninja refusa d'un autre rire gras. Bon, plus le temps de jouer maintenant. Le ninja de Konoha joignit les mains dans un mudra :

- Suiton : Kiri gakure : la brume de Kiri.

Instantanément, le terrain d'entrainement 14 se recouvrit d'un épais brouillard. Shinzô se laissa le temps d'apprécier son habile manœuvre. En plus de se camoufler lui même dans la brume, il pouvait à présent ressentir la présence de l'autre ninja. Malgré son invisibilité, son corps gardait une épaisseur. Comme il était relier à son brouillard, il suffisait à Shinzô de trouver l'endroit ou la brume ne se formait pas.

Il se saisit d'une paire de kunaï et les envoya en direction du meurtrier. Un bruit de métal contre la roche lui indiqua que sa cible avait eu le temps de solidifier un de ces membre.

- Je vois, ton brouillard te permet de sentir ma présence, avança-t-il. Très bien, nous voilà de nouveau à égalité !

Shinzô détecta un objet fonçant vers sa tête. Il se jeta sur le coté afin d'esquiver. Dans sa chute, il distingua un kunaï, probablement un des siens, percer la brume à l'endroit où se trouvait sa tête quelques secondes plus tard. Son adversaire pouvait également ressentir le chakra d'une autre personne ? Il était redoutable. Le ninja de Konoha estimait cependant avoir un certain avantage : la brume de kiri ne demandait que très peu de chakra, contrairement aux deux techniques qu'employait son adversaire pour arriver au même résultat.

Le combat n'avait que trop durer. Shinzô se décida à utiliser l'une des plus puissante de ces techniques. Il commença à effectuer des mudras lorsqu'il senti un nouveau projectile foncer vers sa tête. Ne voulant interrompre sa technique, il boitilla sur le coté. Un étrange sentiment le poussa à regarder le kunaï qui volait vers lui, il semblait différent du dernier. Il tourna légèrement la tête. Vision d'horreur ! Accroché au kunaï, il y avait une note explosive, au trois quart consommée !

Plus question de finir sa technique, il se jeta sur le coté, se protégeant la tête de ses bras en croix. Il se trouvait à moins d'un mètre lorsque la note explosa ...


Hehey ... et voilà pour la première partie. Je dois dire qu'elle ressemble assez à ce que j'avais espéré.
Qu'adviendra-t-il de Shinzô ? Va-t-il mourir ? Réussira-t-il à tuer le ninja patibulaire ?
Qui parmi ces équipiers convoite le poste de hokage d'un peu trop près ?
Ce sera pour la suite !

(Si y'en a qui veulent me proposer des titre, je suis vraiment mauvais pour ça)

XIII : J'avoue que les ninja manque un peu de puissance, mais j'avais pas envie de faire des persos qui sont trop méga puissant (comme les trucs qu'on voir actuellement avec danzô, ou sasuke (qui, entre parenthèse, se fait le raikage, combat la mizukage, enchaine avec danzô, et va peut-être se battre contre kakashi et naruto ...)). Après, c'est peut-être le meurtrier qui est doué Razz.


Dernière édition par Bane le Sam 13 Mar 2010, 6:08 pm; édité 2 fois
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Tite-Yume
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MessagePosté le: Lun 01 Mar 2010, 10:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà, pour te faire plaisit j'ai lut la suite je trouve que tu as un jolie style très fluide ^^ Continue comme ça

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Uchiwa_Kakashi
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MessagePosté le: Mer 03 Mar 2010, 1:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

Aïe, ça gère ça gère ! Well done ! C'est exactement ce que j'attends d'une bonne fic'. Tu t'attaches à décrire le contexte et l'univers du manga et c'est ça qui rend l'histoire intéressante et pas creuse, artificielle.

Je suis pas écrivain mais ton Français est largement au-dessus de la moyenne (c'est pas forcément un compliment désolé Laughing Wink ). Tu la joue sobre et c'est top. J'ai lu que ton prologue, faute de temps mais franchement c'est différent des autres fic', sans les dénigrer vu que j'aime beaucoup certaines d'entre elles.

J'ai écris le début d'une fic' il y a quelque semaines, qui sert de base à mon manga sur Kakashi et dans la structure ça ressemble assez à ta fic'.

Donc normal que je te défende mais le plus objectivement possible je trouve que tu fais du bon boulot, continue comme ça, je viendrai te lire à l'occasion Wink

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Chapitre 3 de mes Kakashi Gaiden
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Bane
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MessagePosté le: Ven 05 Mar 2010, 9:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci, n'hésite pas à donner ton avis sur les chapitres suivant.
Maintenant que j'ai fini la deuxième partie du chapitre trois, j'irais faire un tour sur ta fic.

Chapitre 3, deuxième partie

Spoil:
Le bruit fut assourdissant. Shinzô fut catapulté sur le coté. Les flammes léchèrent ces avant bras, et une partie de son visage. Après avoir rebondi quelques fois, son corps meurtri s'arrêta, face contre le sol. Il n'entendait plus qu'un sifflement aigüe. Il essaya tant bien que mal de se relever, mais il fut pris d'un vertige et s'effondra. «Merde !».

La fumée et la poussière dégagé par l'explosion commençaient à se dissiper, et Shinzô constata que le brouillard avait disparut. Naturellement, il avait rompu sa concentration lors de l'explosion. Il fit une nouvelle tentative et parvint à se tenir accroupi. Soudain, sa nuque se rafraichie. N'ayant pas de temps à y consacrer, il repoussa l'appel. L'autre ninja s'approchait. Certain de son imminente victoire, il avait abandonné son camouflage. Son cimeterre prolongeait son bras. Il avait dû le ramasser lorsqu'il se déplaçait dans la brume.

La douleur que Shinzô ressentait dans tout son corps était insupportable. Il ne pouvait pas mourir ici. Et pourtant, le type qui s'approchait de lui l'avait sérieusement amoché. Une colère froide naquit en lui. Avec un ultime sourire, le ninja leva son arme. Cessant de se cramponner à la terre, Shinzô joignit ces mains.

- Shuishin no jutsu !

Réapparaissant à une trentaine de pas, Shinzô put contempler la lame du ninja trancher l'endroit, qui, quelques instant auparavant, était son cou. L'ouïe lui revenait progressivement, et il put distinguer le rire de son adversaire, qui approchait à nouveau de lui. «Bien, c'est maintenant». Il recommença à effectuer ces sceaux. Il arriverait à la terminer cette fois. Dans un dernier mudra, il cria :

- Suiton : Suikodan no jutsu : le torrant !

Changeant la nature du chakra dans sa bouche, il projeta un impressionnant flux d'eau. Le ninja brun solidifia immédiatement son corps, parant la masse d'eau de son bras. La puissance de l'attaque l'obligeant à ralentir.

- Tu n'as pas compris que ça ne servait à rien, railla-t-il. Le suiton ne peut pas battre le doton. Je pensais qu'on vous avait au moins appris ça à Konoha !

Évidement, Shinzô le savait. C'est pour cette raison qu'il n'avait pas cessé de composé des mudras après avoir lancé son suiton.

- Futon : Daitoppa : La grande percée !

Malaxant son chakra plus intensément, il en dédia une partie à la nouvelle technique. Parvenant à effectuer deux changement de nature en même temps, les techniques fusionnèrent. Grâce à la pression apporté par le Daitoppa, la puissance du jet se décupla. Le ninja patibulaire n'eut que le temps écarquiller les yeux avant que la technique ne vienne transpercer son bras, puis trancher son épaule. Son bras tomba tendis qu'il poussait un hurlement terrible. Il tomba à genou alors que Shinzô stoppait son jutsu. Elle gaspillait vraiment beaucoup de chakra sans étendue d'eau proche. Doutant que même estropier, son adversaire ne se laisserait pas ramener à Konoha calmement, il effectua de nouveau sceaux.

- Fuuton : Kaze senpuu no jutsu : le tourbillon.

Une bourrasque de vent prit naissance au creux de ses mains et alla frapper son ennemi. Il fut emporté par la puissance du vent, et alla percuter l'un des arbres du terrain. Haletant, Shinzô baissa les bras. L'autre ninja ne bougeait plus, il avait gagner. Prit d'un nouveau vertige, il mit un genou à terre. Ces bras brulés le démangeaient. Il pensa un moment à appeler de l'aide … mais vers qui se tourner ? Il n'étais certain des intentions de personne. Reprenant son souffle, il se dirigea vers le ninja évanouie en boitillant. Le ramener était sa priorité. L'impacte n'avait pas été suffisant pour le tuer … du moins, il l'espérait. À mi-chemin, il ramassa le bras du ninja. Il avait l'impression que la terre se dérobait sous ses pieds, mais lutta pour garder un semblant d'équilibre. Le bras avait reprit son aspect normal. Il remarqua un cercle rouge, tatoué sur le poignet … sans doute une marque de clan.

Shinzô arriva au corps mutilé du ninja. Son pouls était faible, mais régulier. La pâleur de son visage décida de lui faire un bandage. Ceci fait, il fouilla son opposant, mais ne trouva aucun moyen de l'identifier. Bien. Maintenant, il devait trainer son corps prêt de celui de Shiko. En temps normal, Il aurait sans doute réussit à transporter deux corps, malheureusement, il avait utilisé du chakra. Ça l'aurait épuisé de toute façon. Il réfléchit tout en trainant le corps inerte. Atasuke était resté au quartier général. Il n'avait pas d'autre choix que d'y aller. Il prit mentalement note de placer des sceaux de secours, maintenant qu'il ne pouvait plus faire confiance à personne. Si c'était Atasuke qui avait commandité les meurtres, il n'hésiterait sans doute pas à l'achever s'il arrivait épuisé. Il n'avait pas le choix. Maudissant son manque de prévenance, il se focalisa sur le kanji. Dans un ultime effort, il joignit les mains, puis attrapa le kimono des deux ninja.

- Shuishin no jutsu.

La salle du quartier général se matérialisa devant ces yeux. Atasuke était toujours là et lâcha un « Yo ». Shinzô chancelât avant de plongé la tête en avant dans l'inconscience.


Voilà, je voulais pas trop éterniser le combat. Enfin bon, de toute façon, Shinzô était assez mal en point. Il a finalement réussit ! Qui l'aurait deviner. Enfin bon, qui était ce type. Qui parmi les 6 restant est le méchant ? Tomoaki, Atasuke, Haruki, Shihori, Tatsuki ou Norobu ...
Mistère Cool.
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Itachi-kun
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MessagePosté le: Sam 06 Mar 2010, 6:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Génial !!! J'adore c'est vraiment cool !! Tu as une plume simple mais très prenante, l'histoire eqt vraiments cool !

_________________


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Bane
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MessagePosté le: Sam 06 Mar 2010, 8:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hehey, merci Itachi-kun.
Ç'est toujours sympa de voir qu'on est lu Laughing.
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Bane
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MessagePosté le: Sam 13 Mar 2010, 7:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Yupyup !

Désolé pour l'attente, voilà le nouveau chapitre !

(mmmh ... trouvons un titre ...)

Chapitre 4 : Une mission !

Spoil:
Chapitre 4 : Une mission

Une lumière éblouissante. Il referma les yeux. Où était-il ? Il essaya à nouveau d'ouvrir les paupières … avant de les fermer avec force. Il avait l'impression qu'il avait mieux à faire que de dormir. À la troisième tentative, Shinzô parvint à regarder autour de lui. Il se trouvait dans une chambre d'hôpital. Malgré les rideaux fermés, une puissante lumière se diffusait dans la pièce bien meublé. Une armoire, une table de chevet, une table, et un fauteuil un peu plus loin. Le lit dans lequel il se trouvait était confortable. Que faisait-il ici ? Il avait des choses à faire non ? Il n'arrivait pas à se souvenir de quoi.

Il s'assit au bord du lit. À première vue, tout allait bien. Il se leva et fit quelques pas. On avait empiler ses vêtements sur la table. Il les attrapa dans l'intention de partir … mais se ravisa : il vaudrait mieux attendre qu'on lui dise pourquoi il était là. Il senti cependant que son kimono n'avait pas le poids habituel. Il trouva rapidement la source de ce sur-poids : un kunaï était attaché à sa manche gauche. Il s'en saisit, et tout lui revint. Depuis la mort de l'Hokage jusqu'au ninja qu'il avait ramené au quartier général. Shinzô observa ses blessures et fut satisfait de constater qu'il n'en restait rien. Ces bras était guéris et son pied, réparé. Il retourna à son lit. Autant user du temps qu'il avait devant lui pour réfléchir. Il glissa le kunaï entre les couvertures.

Bon. Il était certain qu'un des juunin de l'équipe était le meurtrier. Il passa en revu mentalement les visages de ces compagnon, tout en faisant des suppositions. Tout d'abord Tomoaki Yamanaka. Le puissant blond était avec lui lorsque le kunaï leur était parvenu. Il ne semblait pas être impliqué, même s'il avait très bien pu faire un kage bunshin avant les enterrement. Néanmoins, cette hypothèse n'était que peu probable. Shinzô doutait que Tomoaki ait réussit à prévoir aussi loin

En suivant, il visualisa Haruki. Grand de taille, il possédait le byakugan, héritage de son clan. Ses long cheveux brun étaient souvent attachés dans son dos. C'était celui qui l'avait prévenu pour le meurtre d'Hakari. Il avait sans doute était le premier à arriver sur les lieux. Shinzô ne le pensait pas assez fort pour commettre le double assassinat. Mais à la réflexion, il se dit qu'aucun des juunins de l'équipe n'en était capable. Le meurtrier cachait bien son jeu. Il avait déclaré interroger quelques ninja lors du second meurtre. Un alibi facilement falsifiable en somme. Haruki possédait néanmoins l'intelligence nécessaire à la préparation d'une situation comme celle-là, et il ne faisait aucun doute qu'il avait des visées sur le poste de Hokage.

Il pensa ensuite à Atasuke. Le seul autre ninja appelé par Haruki lors du premier meurtre. Ça ne prouvait en soit pas grand chose, mais aucune informations ne devaient être négligé. Il avait été plus ou moins proche de Shiko, ce qui tendait à l'innocenter pour la planification du second assassinat. Il semblait, par ailleurs, être resté au quartier générale depuis la fin de la réunion. De plus, le fait que Shinzô soit encore en vie jouait beaucoup en sa faveur. Il lui aurait suffit d'un coup de kunaï pour mettre fin à ses jours.

Il en vint ensuite à Noboru. L'héritier du clan Nara était en faction auprès du seigneur du pays du brasier lors du double assassinat. Cependant, il avait très bien pu laisser un clone chez le seigneur, tandis que lui tuait les deux ninja. Cependant, l'état de fatigue qu'il avait éprouvé semblait indiquer qu'il avait fait un long voyage. Shinzô visualisa ses retrouvailles avec Norobu. Sa fatigue ne lui avait pas semblé feinte. Il se rappela même la vigilance de ce dernier lorsqu'il s'était matérialisé dans la pièce. Le soupçonnait-il ? C'était pour ça qu'il s'était montré si alerte ? Ce qui était arrivé à Shiko n'allait pas jouer en sa faveur. Il faudrait cependant éclairsir les choses avec Norobu. C'était un brillant esprit, il comprendrait. Lors du second meurtre, il était avec Dosan Mitarachi, le régent. Il était peu probable qu'il ait réussit à se soustraire à son attention le temps d'aller lancer le kunaï messager.

Shinzô en venait maintenant aux kunoïchi. Il commença par Shihori. La délicate rousse était allée se reposer lors du deuxième meurtre, ce qui ne lui laissait aucun alibi. Elle avait sans doute pu arriver avant eux aux portes de la ville et s'embusquer parmi les arbres. Le seul détail qui ne coïncidait pas, c'était son style. Shinzô l'avait déjà vu combattre, et son ninjutsu ne laissait pas l'environnement intacte. Or, lors du premier meurtre, c'était bien la discrétion qui avait jouer. Cachait-elle son jeu ?

Et enfin arriva Tatsuki Morino. La plus jeune ninja du groupe. Elle était allée faire des recherche, après la réunion. Shinzô ne doutait pas qu'on l'ai vu rentrer dans la bibliothèque, mais dans sa grandeur elle aurait pu se réfugier dans des rayons peu fréquenté, se rendre dehors grâce au déplacement instantané, et les attendre aux portes du village. Ça requérait beaucoup de sens pratique et d'expérience, deux caractéristiques que Tatsuki ne semblait pas, ou peu, posséder. De plus, lorsqu'il l'avait croisé à l'enterrement du Hokage, elle semblait vraiment perturbée.

Ce résumé lui permit d'affiner ses soupçons. En tête de liste : Shihori. Son manque d'alibi en faisait un suspect idéale. Shinzô décida cependant de ne pas crier au loup. Sans preuves, une accusation ne valait rien. Surtout dans sa position, où on l'accuserait de détourner l'attention.

Shinzô venait à peine de formuler cette pensée qu'il entendit de faibles coups, donné sur la porte. Il se saisit immédiatement de son kunaï. La porte s'ouvrit et Tatsuki passa la tête par l'entrebâillement. Elle semblait lasse et fatiguée.

- Ah, tu t'es enfin réveillé, dit-elle en entrant

Shinzô la salua. C'était la seule de leur groupe à posséder des compétences médicales.

- Il faut que je prévienne Dosan-sama. Il souhaite te parler le plus rapidement possible.

Elle se concentra quelques instants avant de revenir à lui :

- Alors, tu te sens mieux ?

- Pas trop mal, mes blessures sont guéries. Que s'est-il passé ? La questionna-t-il.

- À toi de me le dire ! Tu t'es pointé à moitié mort au quartier général. Une chance qu'Atasuke y était encore. Il m'a appelé et je me suis occupé de toi. On a vraiment pas besoin de morts supplémentaires, et ma confiance en ce village ne fait que chuter ces derniers temps. Ensuite tu as dormis toute la soirée d'hier, et toute la matinée.

Elle fit une courte pause avant de reprendre :

- Mais quel idée de prendre deux personnes avec toi. La dépense de chakra a été trop brutale, t'aurais pu y passer !

- Ouais … Désolé de t'avoir inquiété. Mais ça en valait la peine. Si je n'avais pas ramené l'autre ninja, ce n'est pas à l'hôpital qu'on m'aurait emmené, mais en cellule. Quand au corps de Shiko, je n'avais pas voulu le laisser sur place. J'espère que l'interrogatoire du ninja me disculpera vite.

Une expression fugace passa sur son visage, mais Shinzô n'aurait su dire laquelle. On frappa à la porte, et elle répondit rapidement :

- Il est mort d'hémorragie avant que l'on puisse agir.

Shinzô se redressa promptement. Il n'en croyait pas ses oreilles. Il était pourtant certain que le ninja était encore en vie lorsqu'il l'avait ramené. Son seul témoin décédé, il allait avoir du mal à se justifier. Sans lui, les autres penseraient qu'il avait assassiné Shinzô, puis qu'il était allé trouver un pauvre bougre pour lui faire porter le chapeau.

Il n'eut pas le temps de demander des précisions que le régent entra dans la pièce. Shihori l'accompagnait. La main de Shinzô, occultée par les couvertures, serra le kunaï. Il y avait peu de chance qu'elle tente quoi que ce soit, mais on était sûr de rien.

- Dosan-sama, salua-t-il.

- Shinzô. En pleine forme à ce que je vois. Comme tu t'en doutes, nous avons à parler. J'aimerais savoir ce qu'il s'est passé hier.

Il prit place dans le fauteuil tendis que les deux kunoïchis, en retrait, se toisaient silencieusement. C'était sa meilleure chance de se faire un allié. Shinzô raconta tout, du kunaï messager à son retour au quartier général. Le régent et les deux femmes l'écoutèrent attentivement. Lorsqu'il eut fini son récit, le régent ordonna :

- Bien. Laissez nous seuls.

Les deux ninja furent d'abord surprises, mais rapidement, l'atmosphère vint à la suspicion.

- Il se peut que ce soit lui qui ait assassiné Shiko, Hakari, et le précédent Hokage. Ce ne serait pas prudent, fit Shihori.

- Et bien si je meure, considérez que vous avez votre coupable, rétorqua-t-il. Vous n'avez qu'à attendre à l'extérieur, je ne serais pas long.

Avec rétissence, Shihori emboita le pas à Tatsuki. Shinzô, lui, pensait à autre chose. Il avait oublié un paramètre dans ces réflexions : Dosan Mitarachi. Ce pourrait-il que ce soit lui qui ait tout commandité afin de se retrouver dans une position avantageuse ? Si tous les membre de l'escouade mouraient, il serait sans doute le prochain Hokage. Shinzô adopta une posture qui se voulait confiante, tous en gardant une main proche de l'endroit ou était dissimulé le kunaï.

- Bon, Shinzô. Je ne te cache pas que le conseil est mécontent. Certain parlent même de t'exiler, pour offrir à Konoha un bouc-émissaire. En tant que régent, j'ai quand même un certain pouvoir. Plutôt que de te bannir, j'ai persuadé le conseil de t'envoyer en mission, assister une de nos équipe. Elle a pour objectif de capturer l'un des bras-droit d'un gang ninja qui sévit entre le pays du brasier et celui de la foudre. Ils t'attendront aux abords d'un village, au nord-est de Konoha.

Sinzô comprenait. Le conseil avait décidé de le disgracier. Et en plus, ils l'éloignaient du village pour les funérailles de Shiko. Le poste de Hokage lui semblait de plus en plus lointain. Le meurtrier avait bien joué son coup … D'un meurtre, il éloignait deux concurrent. En utilisant un mercenaire, il minimisait ses prises de risque. S'il voulait revenir dans la course, il lui faudrait impérativement mener à bien sa mission. Se résignant, il demanda :

- Quand dois-je partir ?

- Immédiatement, répondit le régent en se levant. Ils comptent déclencher l'opération demain, vers midi. Ils faut que tu y sois avant qu'ils ne débutent leur opération.

Sur le seuil de la porte, il lâcha un : « Essaies de ne pas le tuer celui-là. », avant de le laisser seul. N'ayant aucune envie de se refaire sermonner, Shinzô prit ces effets et s'éclipsa par la fenêtre. Il rageait intérieurement. Le conseil l'écartait du village, et lui faisait perdre du temps. Il regagna son domicile. Sur le trajet, il avait senti que quelqu'un voulait le joindre mentalement. Il avait ignoré l'appel. Sans doute Tatsuki qui s'était inquiété. Elle irait sans doute voir le régent qui lui dirait qu'il était en mission. Une fois arrivé, il prit un copieux déjeuné, puis se décida à se préparer. Il troqua sa tenue d'hôpital contre une plus adapté au combat. Il enfila par dessus la veste verte qu'il possédait depuis son passage au grade de chuunin. Il garnit les poches de différents accessoires. Ensuite, il vérifia le nombre de shurikens et de kunaïs présent dans ses étuis. Il prépara également quelques provisions dans un sac à dos. Avant de partir, il y avait deux choses qu'il devait faire …

Quelques minutes plus tard, Shinzô passa la porte de son habitation. N'ayant aucune envie de marcher, il grimpa sur le toit, se mordit la main, et effectua quelques sceaux :

- Kuchiyose no jutsu : technique d'invocation.

Quelques instant après, Shinzô partait, perché sur son aigle, sans un regard en arrière. Il aurait voulu parler de vive voie avec Noboru, mais le temps pressait. Plus vite il aurait fini sa mission, plus vite il rentrerait. Il survolait les forêts entourant Konoha. Leur route croisait quelques fois des cours d'eau. Il n'avait pas grand chose à faire pendant le voyage, si bien que son esprit se mit à vagabonder, parmi les nuages. Le terrain se modifia peu à peu. Des collines apparurent, puis laissèrent leur place à un paysage aride et rocailleux. Bifurquant légèrement, ils volèrent vers une autre forêt. Ils trouvèrent rapidement une rivière, et la suivirent vers l'avale.

Le crépuscule tombait, mais Shinzô ne voulait pas s'arrêter avant d'avoir rallié le pont qui annoncerait la route vers le village. D'un autre coté, s'il volait de nuit, il était plus que probable qu'il le rate. Heureusement, il n'eut pas à faire de choix et découvrit le pont quelques minutes plus tard. Il mit pied à terre et révoqua son compagnon. Il avait les muscles ankylosé d'être resté toute l'après-midi sur le dos de l'aigle. Ça le décida à profiter des derniers rayons de soleil pour marcher un peu. Il emprunta le chemin de gauche et avança quelques minutes. Lorsque l'astre disparu derrière de lointaines montagne, il quitta le chemin et chercha une clairière, où il pourrait prendre un peu de repos. Il trouva aisément l'endroit adéquat. Il s'installa à la lisière et entama ses provisions. Principalement du riz, de la viande séchée et des fruits secs, en plus d'une gorgé de sake. Bien que trop froid, le puissant alcool de riz lui brula la gorge. Shinzô se senti instantanément plus léger, comme si ce qu'il s'était passé n'était qu'un mauvais rêve. Il s'endormit rapidement.

À Konoha, la lune baignait d'un pale halo. Aucune lumières, les rues déserte. Le village goutait à un repos mérité. Dans l'obscurité ambiante, une silhouette apparut. Discrète, elle se déplaçait sans un bruit. Arrivé à un croisement, elle regarda furtivement des deux coté. Personne en vu. Pourtant, elle savait que des ninja surveillaient la ville. En plus de ça, les membres de la brigade devaient être présent.

La silhouette s'engagea rapidement vers la droite. Toujours personne. Elle frôlait les murs. Ses pas la conduisirent vers le centre du village. Les maisons gagnaient en étage. Soudain, elle entendit un bruit étouffé. Sans perdre un instant, l'ombre se jeta dans une ruelle latérale. Faisant confiance à son instinct, elle se plaqua contre le mur, et resta immobile. Des secondes atrocement longues passèrent. Enfin, elle aperçut un ninja passer dans la rue qu'elle avait quitté. À sa veste, elle reconnue un chuunin … pas dangereux. Néanmoins, elle était décidée à ne prendre aucuns risques. Elle patienta quelques minute avant de retourner dans la rue. Personne.

Elle arriverait bientôt à son but. Après quelques changements de direction, elle l'a vit. C'était la maison dans laquelle son objectif se trouvait. La silhouette s'approcha de la maison, mit un pied sur la façade, puis le deuxième, et entreprit son ascension. Arrivée à l'étage, elle se plaqua contre le mur, et s'approcha subrepticement de la fenêtre. La silhouette jeta un œil à l'intérieur. Une femme rousse semblait dormir profondément. Bien qu'elle fut à moitié nue, l'ombre ne s'attarda pas, et reprit son escalade, passablement déçue. Elle arriva rapidement sur le toit. Après quelques instants passé à surveillé les environs, elle joignit les main. Une seconde silhouette apparut. Après une seconde vérification, la première ombre disparut, aussi subitement que la première avait fait son apparition quelques secondes plus tôt. Cette dernière s'approcha discrètement du bord du toit, et poursuivit son chemin.


Et voilà !
En premier, j'ai l'impression d'avoir foiré un de mes copier/collé, il se peut donc qu'il y ait un paragraphe deux fois (signalez le ^^').
Sinon j'ai pris le temps de me relire cette fois ... mais comme à chaque fois que je me relis, je me plonge dans l'histoire et fais pas gaffe aux fautes ...

Question existentielles ? Qui est cette ombre ? L'assassin ? Quelqu'un d'autre ? Pourquoi c'est pas parti en hentai, à la fin ? Y aura-t-il d'autres meurtres durant l'absence de notre héros ?
Dans le prochain épisode !
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Bane
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MessagePosté le: Lun 01 Nov 2010, 2:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Après une longue attente, voilà le nouveau chapitre !

Chapitre 5 : Capture !

Spoil:
Lorsque Sinzô se réveilla, il faisait encore sombre. Après quelques étirements, il engloutit ce qu'il restait de ces provisions. Il abandonna son sac, et se remit en marche. Il rallia le chemin, puis suivit la direction du village. Bien que plongé dans l'obscurité, le sentier n'était pas difficile à suivre.

La forêt regorgeait de vie. La proximité avec le cours d'eau avait favorisé l'épanouissement de la faune et de la flore locale. De grands arbres s'étendait de chaque coté du chemin. Bien que leur couleur était obscure, il imaginait aisément les nuances de vert dans leur feuillage. Les animaux nocturnes étaient en pleine activité : Shinzô entendait de fréquents hululements, feulements, ou simples bruissements. Aucun prédateurs n'eut néanmoins la hardiesse de s'attaquer à l'homme qui se pressait sur le sentier.

Le chemin serpentait. À chaques courbes, un nouveau paysage se dévoilait. Dès qu'il passait un nouveau coude, il découvrait un paysage semblable à celui qui venait de quitter. Shinzô avançait depuis près d'une heure dans cet environnement bucolique lorsqu'au détour d'un lacé, une étrange vision se révéla. Devant lui se trouvait le mur d'enceinte du village. Haut seulement d'une dizaine de pieds, il accusait l'usure du temps. La peinture verdâtre était constellée d'éclat. Par endroit, le sommet du mur était même détruit. Comparé aux énormes portes de Konoha, celles du village étaient minuscules. Trois personnes pouvaient à peine y passer de front. À travers les portes, Shinzô pouvait apercevoir quelques maisons en piteux état. Mais de cette vision, c'était l'étrange brume qui stagnait au sol qui attira son attention. Elle donnait un caractère divin à la scène. La lumière rose de l'aube ajoutait un effet surréaliste au paysage.

À ce moment, une silhouette se détacha des arbre pour se planter devant lui. C'était un jeune homme svelte, qu'il avait déjà vu quelques fois. Ces longs cheveux blancs s'accordaient parfaitement avec son air solennel. Le bandeau de Konoha qui ornait son front dominait ces yeux gris.

- Shinzô-sempai. Je vous attendais, je suis Daichi. Suivez-moi, je vais vous mener au camp.

Sans plus de paroles, le ninja le conduisit à leur campement. Ils n'échangèrent que peu de nouvelles. Daichi se tenait au courant des affaires du Konoha grâce aux oiseaux messagers du village. Il était déjà au courant des assassinats et de sa disgrâce. S'il s'était fait une opinion, il se garda de lui en faire part.

Ils arrivèrent rapidement devant une petite clairière. Quelques rochers parsemaient l'herbe verte. Au sommet de l'un d'eux de dressait une silhouette solitaire. Le clone qui l'avait mené jusqu'ici disparu dans un panache de fumée. Ce n'est qu'en s'approchant que Shinzô remarqua les trois autres ombres. Daichi sauta de son perchoir, et lui présenta ces élèves. Il désigna en premier Izumi, une kunoïchi aux cheveux roux à l'air espiègle, puis Asaki, un jeune homme athlétique, et enfin Nori, le seul chunin du groupe. Des cheveux bruns surplombait un visage rond, marqué par un rictus revêche.

Daichi fit un bref résumé de la situation : l'homme qu'ils recherchaient était le gérant des finance de la mafia. C'est un ninja de classe moyenne, il utilise des techniques katon. Il percevait un impôt illégitime que l'organisation avait levé dans la région. Il se déplaçait avec une escorte de 7 ninja de rang inférieur.

Ils passèrent ensuite une heure à élaborer leur stratégie. Ils se répartirent en trois groupes et essayèrent de mettre à profit l'effet de surprise dont ils allaient bénéficier. S'ils supposaient une attaque, les mafieux ignoraient quand elle allait se produire. De plus, l'arrivée de Shinzô leur était inconnue.

Avec l'aide de clones de Shinzô, ils réalisèrent quelques simulations, qui lui fournirent des informations sur les types de combat de ses coéquipiers. Izumi avait un style aussi dynamique qu'aérien. Néanmoins, les efforts la fatiguaient vite, et focalisaient son attention sur l'attaque, au détriment de la défense. Celui d'Asaki était plus puissant, mais moins rapide. Il maîtrisait aussi quelques techniques d'affinité katon. Nori, lui, se basait plus sur l'anticipation des mouvement. Il connaissait le ninjutsu médical, ainsi que l'affinité raiton. Enfin, Daichi avait un style plus polyvalent, semblable au sien, et était un maitre dans le raiton.

La tension montait graduellement. Ils se rendirent sur le lieu de l'embuscade. Chacun connaissait son rôle et pourtant, Shinzô éprouva des doutes. Même si leur méthode semblait bonne, les plans se déroulaient rarement aussi bien qu'il le souhaitait, et c'est dans ces moments là qu'il fallait improviser.

Ils arrivèrent rapidement au bord du chemin, et tous se mirent en place. Shinzô alla se poster à l'affut, dans les branches d'un arbre. Phase numéro un, l'attente. Rester immobile, concentré, et alerte. Sans doute le pire moment dans une embuscade. Tandis que l'on attend, en se remémorant le plan, de nombreux doutes tourmentent l'esprit. Les cibles sont toujours là ? Déjà passées ? Ont emprunté un autre chemin ?

L'endroit choisit pour l'affrontement n'avait rien de particulier. Choisir un lieu trop propice était une erreur tactique. Les cibles seraient sur leurs gardes. En se postant assez loin de la ville, les shinobis espéraient que leur méfiance s'apaiserait. Il regarda rapidement si ses compagnons étaient bien en place. De l'autre coté du chemin devait se trouver Nori. Il le repéra après quelques secondes d'examen. Plus loin sur le chemin, se trouvaient Isumi et Asaki, moins bien dissimulés. Daichi, quant à lui, était hors de vu.

Le soleil continuait lentement sa céleste course. La brume avait entièrement disparut. Shinzô estimait leur attente à trois heures lorsqu'il discerna des silhouettes. Il se tendit instantanément. La dizaine de silhouettes avançait ouvertement au milieu du sentier. Ils approchaient d'un pas sûr. Le pouls de Shinzô accéléra, rependant de l'adrénaline dans tous son corps. Toujours plus près. Bientôt, la phase deux : l'embuscade. Bientôt, Izumi et Asaki entreraient en scène.

Il repéra aisément la cible primaire. Grand, chauve, il se tenait fièrement devant un cheval, chargé de multiple sac. Le butin, sans aucuns doutes. Tout autour de lui marchait sa garde. Cependant, ce qui attira l'attention de Shinzô, c'était la neuvième personne qui les accompagnait. Une jeune femme, à peine plus âgée qu'Izumi marchait aux cotés de la cible : poings liés, sous la menace du couteau placé sous sa gorge. L'escroc prenait un malin plaisir à serrer son corps frêle contre lui. Même à la distance à laquelle il se trouvait, il lu aisément la terreur et le dégout sur son visage.

L'esprit de Shinzô se mit en ébullition. Un otage, la plus vile technique de défense. Otage … ou comédienne ? Les mafieux avaient très bien pu recruter une autre personne afin d'être en une relative situation de force. Sur le chemin, devant lui, la jeune femme se débâti devant l'oppressante présence de son gardien, et reçu un violent coup en réponse. Cela acheva de convaincre Shinzô. Peu de personnes, même payées, n'accepteraient de se faire violenter de la sorte. La question suivante était : fallait-il sauver l'otage, perdant l'effet de surprise, ou bien décider que sa vie était un prix acceptable au bon déroulement de la mission ? Le groupe se rapprochait et allait bientôt passer devant la planque de Shinzô et Nori. L'endroit où le groupe de diversion, composé des deux genins allait passer à l'action.

Il ne pouvait pas se permettre de faire échouer la mission. Il avait les capacités pour la mettre en sureté grâce au shuishin no jutsu. Effet de surprise, ou vie d'un otage ? Une balance assez équilibré, surtout dans sa situation. Aurait-il le cran de revenir la tête haute de sa mission en ayant délibérément sacrifié une innocente personne ? Soudain, un autre doute l'assaillit. Izumi et Asaki lanceraient-ils leur attaque s'ils voyaient un otage parmi les mafieux ? Certainement pas. Ils étaient trop jeunes, et ne sauraient sans doute pas faire un choix aussi difficile.

Il attendit que la troupe passe devant son abri. L'endroit où le groupe de diversion devrait entrer en action. Il retint son souffle.

- Shuishin no jutsu.

Il se matérialisa devant la demoiselle, joignit les mains avant de la saisir.

- Shuishin no jutsu !

En un instant, ils se retrouvèrent derrière une sécurisante rangé d'arbre. Il entendirent les hurlements de rage des mafieux. L'effet de choc passé, Shinzô sentit l'otage sur le point de hurler à son tour, et plaqua sa main sur sa bouche.

- Silence ! Lui intima-t-il.

Il se saisit d'un kunaï, et trancha ses liens.

- Fuyez, vite !

La jeune femme ne se fit pas prier. Murmurant un vague « Merci », elle prit ses jambes à son cou. Sans perdre un instant, Shinzô retourna à sa position initiale utilisant à nouveau sa technique de déplacement instantanée. Il arriva juste à temps pour voir les deux kunaï explosif du groupe de diversion exploser. Malheureusement, un ninja vigilant avait utilisé une technique doton pour protéger ses camarades, érigeant deux main de pierre contre les kunaïs. Les deux genins sortirent de leur planque et se présentèrent devant le groupe.

Le chef du groupe, encore furieux, n'hésita pas un instant :

- Vous deux, tuez moi ses morveux ! cracha-t-il.

Les deux brigands les plus proches s'avancèrent vers Izumi et Asaki. Celui qui s'approchait d'Asaki dégaina un katana, tendis que l'autre tenait une naginata, une lance, terminé par une lame courbe. De longues armes, qui avaient une porté de beaucoup supérieure aux kunaïs que maniaient les deux genins. Shinzô les observa quelques instants. Izumi affichait un air prédateur, mais la raideur de son corps renseignait beaucoup sur la peur qui la tenaillait. Elle dégaina élégamment deux kunaïs, avec plus de confiance qu'elle ne devait en avoir. Asaki lui, garda un calme froid. Il ne dégaina rien, et se mit en position de combat. Avant que son adversaire ait bougé, il prit l'initiative. Joignant les mains en plusieurs sceaux, il s'écria :

- Katon : Endan !

Mais le mercenaire était vif. Avant même que le jet de flamme ne fonde sur lui, il érigea un mur de pierre. L'homme ne perdit pas son temps et se rua vers Asaki. Le combat s'engagea rapidement. Les deux genins, gênés par l’allonge des armes, restaient sur la défensive.

Un mouvement brusque sur le chemin détourna le regard de Shinzô. Une ombre fonçait vers la troupe. Le ninja de konoha s'autorisa un sourire : le groupe de frappe. Curieuse hyperbole pour un seul homme. Les mercenaires, obnubilé par le combat ne le remarquèrent pas. Daichi effectua un saut prodigieux et se réceptionna sur les épaules du premier ennemis. L'homme mourut avant de s'en rendre compte, la gorge ouverte. Un de moins. Deux hommes de mains se portèrent immédiatement à la rencontre du ninja, mais Shinzô se détourna. Il s'inquiétait d'avantage pour les combat des novices.

Asaki tenait bon. À l'aide d'un kunaï, il bloquait efficacement les coups adverse. Il n'attaquait que rarement. Son adversaire tenta de lui porter un violent coup vertical. Le genin ne se laissa pas impressionner : il se déplaça pour bloquer l'arme le plus près de la garde. Mais son adversaire était trop puissant. Utilisant toute sa force, il tenta de faire flancher le jeune homme. Heureusement, le genin eut la présence d'esprit de ne pas le contrer. Il se dégagea en pivotant. L'homme, déséquilibré, ne pu éviter le poing d'Asaki. Le jeune homme prenait progressivement l'avantage. En revanche, Izumi avait plus de difficultés. Son opposant lui portait des coups aussi rapide que puissant, en faisant tournoyer sa naginata. La genin n'avait pas la bonne méthode. Elle restait à mi-distance ce qui la désavantageait énormément. Elle n'arrivait pas à prendre l'ascendant, et allait sans doute commettre une erreur qui lui serait fatale.

Shinzô, qui formait avec Nori le groupe de soutient se décida. Recourant à nouveau au shunshin no jutsu, il se matérialisa derrière le guerrier. Ce dernier était sur ses gardes, et avant que Shinzô ait pu faire le moindre mouvement, il lança sa naginata dans un mouvement de balayage. Il ne se rendit pas immédiatement compte que les pieds de Shinzô n'étaient plus au sol, et mit encore plus de temps pour s'apercevoir que l'un d'eux se dirigeait droit vers son visage. L'impacte fut brutal. L'homme fut repousser, hagard. Shinzô saisit l'occasion, se précipita et lui enfonça un kunaï dans la cage thoracique. Du sang se rependit dans les poumons de l'individu, qui mouru noyé dans ses fluides.

Shinzô se tourna vers la genin. Elle semblait aussi hagarde que le défunt soldat.

- Aller, remue-toi ! Tonna-t-il. Va aider Asaki !

La genin sembla retrouver ses esprits. Elle hocha légèrement la tête et se dirigea vers le combat de son équipier. Le chaos régnait sur le chemin. Un troisième combattant avait rejoint le combat de Daichi, qui semblait avoir des difficultés à trouver la faille. De son coté, Asaki avait perdu son avantage. Son adversaire s'était mit à utiliser à la fois le ninjutsu et le taijutsu. Du sang constellait le sol, rendu inégale par les techniques doton du ninja. Les choques à répétition rythmait les combats.

Le meneur d'homme et son dernier acolyte s'apprêtaient à entrer dans le combat. Ils échangèrent un regard, puis le chef hocha la tête. Ils se mirent à former des sceaux à une vitesse impressionnante. Shinzô, se teint prêt. Il n'aurait sans doute pas le temps d'arriver jusqu'à eux avant qu'ils ne lancent leur technique. Le soldat lança son jutsu en premier. Achevant son incantation sur un mudra complexe, il s'écria :

Futon : Kamaitachi !

Shinzô fut déconcerté. L'attaque ne le visait pas lui, mais les deux genins, malgré la présence d'un des mercenaire à coté. Soudainement le temps sembla ralentir. Il se rappela en un instant ce que lui avait dit Daichi. C'est un ninja de classe moyenne, il utilise des techniques katon. Un jutsu katon, emplifié par un futon. Les gamins n'y résisteraient pas. Il ne resterait que des cendres d'eux.

Shinzô réfléchit à fond. Il fallait sortir les genins de la ligne de mire du jutsu. Mais ça semblait impossible. Le temps de réaliser deux shunshins no jutsu serait trop long. De plus, une technique suiton serait sans effet face à un flot aussi puissant. Il utilise des techniques katon. Il fallait empêcher le jutsu d'être lancé. Mais là encore, il n'aurait pas le temps. Le chef de la bande avait arrêté d'enchainer ses sceaux et s'apprêtait à prononcer son incantation.

Shinzô se décida abruptement. Il effectua ses sceaux plus rapidement que jamais. Il entendit à peine le « Katon : jigoku !» vociféré par le truand. Le jet de flamme devint en un instant un torrent de feu au contacte du chakra futon. S'il ne pouvait altérer ni la fin, ni le début de la chaine, il lui fallait la rompre. Le brasier, bouillonnant tel du magma, continuait sa course mortelle vers les ninjas.

- Futon : Kachuu !

Instantanément, une puissante rafale s'éleva, à la rencontre du torrent. La force du souffle de vent réussit à détourner la fournaise qui se rependit dans la forêt, enflammant tout sur son passage. Un mouvement vif attira l'attention de Shinzô. Des kunaï, semblant sortir de nul-part lacérèrent les bras des deux guerrier. Leur technique s'interrompit immédiatement, dans un concert de juron. La réponse de Nori, bien que tardive, était bienvenue. Le jeune chunin sauta de son abris pour prêter main forte à son sensei.

Parfait, songea Shinzô. Ça me laisse les deux autre. Un mélange de joie perverse et de fureur animale se dessina à son insu sur son visage.

-Fuuton : Kaze no Yaiba !

L'air se mit à frémir autour de sa main, avant de luire. Une épée de chakra se matérialisa peu à peu. Sans plus attendre, le ninja chargea. Le plus difficile dans un combat contre deux personnes était de toujours savoir où se trouvait la personne que l'on ne voyait pas, et ce qu'elle faisait. Délaissant le chef du groupe, Shinzô fonça sur l'autre ninja. Il feinta à gauche, et frappa à droite. L'autre était rapide, mais pas suffisamment. Du sang gicla. Les tissus déchiré du mercenaire dévoilait une entaille ensanglanté. L'homme se reprit rapidement et dégaina deux poignards. Shinzô lança un coup de taille qui aurait proprement décapité le mercenaire, mais ce dernier avait comprit la leçon et s'était prestement baissé. Aidé par son élan il riposta en visant les jambes. Shinzô se replia d'un bond. Il en profita pour jeter un coup d'oeil derrière lui. L'autre malfrat avait dégainé une longue dague effilé et fondait sur lui. Il nota la position du chef, et se reporta sur l'autre guerrier. Tout était une question de « timming ».

Shinzô tenta de estoquer son adversaire, sans y croire vraiment. Il devait juste gagner du temps, pour éviter de se retrouver sur deux fronts. Son opposant esquiva sans mal d'un saut en arrière. Enchainant vivement, il lança son pied en arrière dans un mouvement circulaire. Il ne put s'empêcher de sourire en sentant son pied heurter la main du meneur. Il continua sa rotation sur un tour, il faucha le mercenaire aux jambes. Un hors course. Shinzô se retourna vers l'homme de main, se ramassa sur lui même avant de bondir au dessus de l'homme. Un bon coup de taille et c'en serait fini de lui.

Le soldat se baissa à nouveau et vif comme l'éclair, porta un coup. Shinzô se réceptionna tant bien que mal, et fit volte face. La blessure n'était pas profonde. La lame avait été arrêté par ses côtes. L'entaille était toutefois douloureuse. La sueur, qui perlait sur son corps n'arrangeait rien.

Une explosion retenti derrière lui. Shinzô n'y pretta pas attention. Il devait maintenir la pression. Il chargea de nouveau, feintant au jambes avant de remonter vers le torse. Le soldat esquiva habilement. Changeant d'angle d'attaque, Shinzô lança trois coups rapide. Tant qu'il maintenait un rythme soutenu, l'autre n'aurait pas le temps d'attaquer. Même s'il ne le touchait pas, il avait réussit son objectif : focaliser l'attention de l'ennemi sur sa lame de chakra.

Il devait agir maintenant. Il lança une taille verticale. L'autre esquiva la lame sans mal, mais ne vit pas le pied de Shinzô, qui s'était mis en rotation au début de l'attaque. Il sentit quelque chose se rompre sous sa botte, mais ne s’y attarda pas : il avait son ouverture ! Poursuivant sa rotation, il porta un coup horizontale avec son épée. La coupure se dessina instantanément sur le torse de son ennemi : trop superficiel pour le mettre hors cours. Shinzô releva son arme, lui sectionnant proprement le bras, avant de l'abattre d'une dernière taille mortelle, de l'épaule à la hanche opposée.

Le corps tomba, sans vie, dans une flaque de sang. Shinzô chercha son autre adversaire. Le chauve, qui avait décidé de prendre la fuite, s'aperçut que son acolyte avait succombé. Il lança sans attendre une note explosive en direction des genins, un sourie mauvais sur les lèvres.

Shinzô effectua des sceaux sans tarder :

- Suiton : Daibakufu no jutsu !

Un puissant jet d'eau intercepta la note et la désamorça. Il s'élança sans plus attendre à la poursuite du chauve. Il était rapide, mais pas assez pour le semer. Utilisant toute sa puissance musculaire, il se rapprochait inexorablement. Soudainement, le mafieux se retourna, les mains formant un sceau.

- Katon : Goukakyuu no jutsu !

Shinzô trouva refuge au creux d'un arbre. La boule de feu enflammait tout sur son passage, s'éparpillant autour des arbres. Le feu commençait à consumer les pieds des arbres. Shinzô sauta sur les branches supérieures avant de reprendre sa course. L'autre avait reprit son avance. Il lui fallait trouver un moyen de l'arrêter sans le tuer. Il commençait à se fatiguer. Sa respiration courte n'apportait plus assez d'oxygène à ses muscles. Il devait le prendre par surprise.

- Suiton : Mizubunshin.

Un clone aqueux se matérialisa à son coté, et fonça à la suite du chauve. Shinzô, lui, grimpa jusqu'à la cime des arbres avant de lancer :

- Kuchiyose no jutsu !

Le majestueux aigle apparut dans un nuage de fumé, et le ninja se hissa sans cérémonie sur son dos.

- Suis-le, ordonna-t-il.

L'aigle s'élança dans les airs. Les yeux puissant de l'aigle lui permettait de repérer la proie, même en forêt. Ce bref moment de répit allait lui servir pour réfléchir. Il ne devait pas être à plus d'une demie lieue de l'endroit principal de l'embuscade. Il s'examina rapidement. Sa blessure au flan était légèrement plus profonde qu'il ne le croyait. Il la nettoya rapidement. Il avait aussi deux courtes estafilades sur le bras. Il ne s'en occupa pas.

En dessous, une autre boule de feu jaillit, puis suivis d'une autre. Elle s'écrasèrent toutes deux sur des arbres, plongeant la forêt dans un indescriptible chaos. Alors que la tension de Shinzô baissait légèrement, il se rendit compte qu’il était fatigué. Il devait se dépêcher de mettre l’autre ninja hors d’état de nuire. Filant sur sa monture, il chercha un éclaircissement dans la masse végétale. Un espace suffisant pour plonger, et mener son combat. Il scruta la forêt sans prêter attention aux explosions de flammes, qui retentissaient en dessous d’eux. Là ! Une légère ouverture dans la forêt. La trajectoire du chauve allait droit dessus.

Sans attendre d’ordre, l’aigle plongea vers la forêt. Shinzô avait toujours pensé qu’il excisait une sorte de télépathie instinctive entre eux. Le sol se rapprochait rapidement. Le chauve entra dans la petite clairière, et Shinzô sauta. Sa chute paraissait se dérouler au ralenti. L'air sifflait à ses oreilles, mais rien n'existait plus pour lui, excepté son genou, tendu en avant, et le dos du mercenaire, qui se rapprochaient inexorablement. Puis, tout s'accéléra. Il heurta le chauve, et fut entrainé par son élan.

Le corps endolori, Shinzô se releva. Il eut un léger vertige, mais se reprit rapidement. Plus loin gisait le chauve. À la vue du corps étendu, un sourie naquit sur ses lèvres. Délicieuse sensation de victoire. Il s'avança vers lui. Sa démarche, au début titubante, se fit de plus en plus ferme. Sa réhabilitation ne faisait aucun doute. Il venait de capturer le mercenaire. Il suffirait de le ramener au village le plus vite possible. Il pourrait ensuite réintégrer son rang, et retrouver le meurtrier d'Hikari et du défunt hokage. De plus, grâce aux informations qu'il avait reçu …

- Prend-ça, enfoiré ! Katon : Goukakyuu no jutsu !

Plongé dans ses pensées, Shinzô n'avait pas vu le ninja bouger. La boule de feu fondit sur lui. Il joignit les mains sans perdre un instant :

- - Shuishin no jutsu !

Il se matérialisa à la lisière des arbres. Il avait été négligeant, et avait bien faillit le payer cher. Bien. Maintenant, il s'agissait de le mettre hors combat, sans le tuer. L'autre était en train de se rendre compte qu'il avait raté son attaque. Shinzô effectua le plus discrètement un clone et entreprit de faire le tour de la clairière.

Le chauve tournait lentement sur lui même, scrutant chaque ombre des arbres. Enfin, il discerna une silhouette … ainsi que la volée de shurikens qui volait droit vers lui. Sa dague effilée apparut dans sa main, et il commença à détourner les projectiles.
« Maintenant », se dit Shinzô. C'était son occasion. L'attention du chauve était captée par les shurikens de son clone. Il fondit sur son adversaire, un kunaï à la main. En restant dans son angle mort, il n'avait aucune chance de le sentir arriver.

Soudain, le chauve exécuta des sceaux, puis, enfonça sa lame sans le sol. Instantanément, une aura enflammée se propagea, calcinant tout sur son passage. Shinzô interrompit sa charge. D'un saut, il se mit se mit hors d'atteinte du flot incandescent. La fatigue se faisait sentir, et ses jambes flanchèrent au moment de la réception. Il se releva tant bien que mal, tachant de reprendre son souffle.

- Tu pensais m'avoir avec un autre de ses clones, pas vrai ! Railla le chauve. Il faut reconnaitre que l'autre m'avais bien eut. Tu sais, on ne reproduit que rarement les mêmes erreurs. Et regarde toi, tu es mort de fatigue, et probablement à cours de chakra. Alors que moi ! Regarde moi ! Je suis encore en pleine forme ! Katon : Goukakyuu no jutsu !

Shinzô effectua un nouveau bond. L'autre n'avait pas tord, il commençait à s'épuiser. La boule de feu fracassa l'endroit où il s'était tenu, quelque secondes auparavant.

- Aller, finissions-en ! Lança le mercenaire, en se relevant les manches.

Il effectua quelques mouvements avec sa dagues puis chargea. Shinzô ne perdit pas de temps, dégaina un kunaï, et se mit en position défensive, de profil, jambes fléchie, kunaï pointé vers le bas. L'autre se fendit. Shinzô dévia le coup, et lança son pied en riposte. Le chauve se recula, avant de revenir à la charge. Il tenta une botte qui mélangeait habilement tailles et estoques. Shinzô avait de plus en plus de mal à parer les coups. Il perdait du terrain, reculant sous les assauts du mercenaire. Les passes s'enchainaient.

Soudain, le chauve feinta à droite, s'avança à gauche avant de faire remonter son bras dans une ample taille. Surprit, le ninja de Konoha recula … mais pas suffisamment. La lame pénétra sa chair à la hanche, et ressortie légèrement plus haut. Cependant, ce qui arracha un cris au ninja était moins la douleur de l'entaille que le bras du mercenaire. Bras, sur lequel était tatoué un cercle rouge !

Sa découverte l'électrisa. Il devait absolument le capturer. Il lança quelques assauts afin de gagner du temps. Le mettre hors combat sans le tuer. Il devait trouver le moyen. Un embryon de plan germa dans son esprit. « Ça suffirait, se dit-il. J'improviserai ensuite ».

Shinzô dévia la lame de son adversaire et envoya son pied. Le coup, peu puissant, fit tout de même reculer le mercenaire. Immédiatement, il lança son kunaï. Peu précis, le jet ne dérangea pas le chauve, qui profita de ce que Shinzô fut désarmé pour le charger. Une fois encore, il se concentra pour être dans le bon "timming". Son adversaire s'approchait, et s'approchait encore. Enfin, Shinzô agit. Il se décala sur la gauche, et se saisit fermement du poignet du chauve. Ce dernier, plus fourbe que jamais, tourna sa lame, qui entailla le bras du ninja. Il n'y prêta pas attention. Tout son corps lui faisait déjà mal. Shinzô sauta, et plaqua directement sa jambe droite sur le torse du mercenaire. Ce dernier comprit, un instant trop tard, qu'il ne pourrait rien faire. Il vit l'autre pied foncer vers son nez. Il senti le pied s'écraser sur son nez, avant de ne plus sentir que la douleur. Ils tombèrent lourdement sur le sol, et Shinzô plaça sa jambe sous le cou de son adversaire, et leva son bassin, achevant une imparable clef de coude.

Le chauve cria, et lâcha son arme.

- Bien. Maintenant tiens toi tranquille, tu veux ? lança Shinzô.

Tenant fermement le bras, il effectua un mudra de sa main libre :

- Ninpo : Kondou !

Il plaqua sa main sur le crâne chauve. Il n'était pas un expert en genjutsu, mais il avait quelque tours dans son sac. La technique de la confusion en faisait parti. Elle allait sans doute bruler le reste de son chakra, mais ça en vaudrait sans doute la peine. Les yeux du mercenaire se révulsèrent, et son corps se tendit légèrement. Shinzô attendit que il soit entièrement sous l'emprise du jutsu pour commencer son interrogatoire.

- Très bien. M'entends-tu ? Demanda-t-il.

- Oui, répondit l'autre d'une voix monocorde.

- Bien. Pour commencer, dis-moi ce qu'est le cercle rouge sur ton bras.

Le chauve sembla résister quelques seconde avant de parler :

- C'est la marque de mon clan. Le clan Nakamura !

- Dis-moi tout ce que quelqu'un comme moi doit savoir, exigea Shinzô.

Il aimer poser des questions qui laissaient une marge de manœuvre à la victime de la technique. Ils répondaient généralement plus précisément que s'il posait chacune des questions .De plus, ils savaient d'instinct que mentir ou omettre un élément amènerait plus de douleur. La douleur était un élément clef de la technique. Elle fragilisait les esprits, et empêchait les victimes de se concentrer pour contrer le genjutsu.

Le chauve commençait à résister. Shinzô souleva un peu plus son bassin, et l'autre grogna.

- C'est un antique clan, qui faisait parti du village de Konoha, il y a très longtemps. Nous avons été chassé du village par le clan Senju. Dès lors, nous nous sommes lancé dans le mercenariat. Avec les rentes, nos ancêtres ont construit un nouveau village, qui nous appartient entièrement. Notre chef actuel est …

Il résista quelques instants, et Shinzô s'appliqua à briser sa volonté.

- Yozo. Yozo Nakamura.

- Où se trouve le village ? Continua-t-il.

L'autre garda le silence. L'écume commençait à lui monté aux lèvre. Un mauvais signe. Il devait lui fournir la localisation exacte du village. Il le fallait !

Il souleva encore son bassin. Le bras de l'homme, qui formait un angle plutôt improbable, était à la limite de la brisure.

- Où se trouve le village ! Répéta-t-il.

Toujours pas de réponse. Shinzô bouillait intérieurement.

- Dis-moi où se trouve le village, ordonna-t-il, en prenant soin d'articuler chaque mots.

Le ninja s'obstinait à garder le silence. C'était un obstacle entre lui et le meurtrier du village. Shinzô céda. Il se saisit de le tête du mercenaire, et l'écrasa sur le sol, rythmant sa question :

- Où se trouve le village ! Cria-t-il.

Le chauve répondit enfin :

- Sur la côte Sud-Est du pays du brasier.

Enfin ! Shinzô se releva en titubant, riant de satisfaction. Il était épuisé. L'autre roula sur le ventre, apparemment aussi épuiser que lui. Ça n'était pas encore terminé. Il sorti de la corde de sa pochette, et confectionna des liens pour le prisonnier. Pieds et poings liés de cette façon, il ne pourrait rien tenter. Il n'avait toujours pas reprit ses esprits et ...

- Shinzô ?

Le ninja sursauta. Il se retourna et découvrit Izumi. Il ne l'avait pas senti arriver.

- Vous allez … bien ? Demanda-t-elle.

Il s'inspecta.

- Pourquoi voudrais-tu que je n'aille ...

Il s'interrompit. Son corps était couvert de blessures et ses vêtements, couvert de sang. Il ne s'était pas rendu compte du piteux état dans lequel il se trouvait.

- Oui, ça ira, ne t'inquiète pas.

Ensemble, ils escortèrent le mercenaire. Shinzô en profita pour faire le point avec ce qu'il avait apprit. Ils passaient de temps en temps à coté des vestiges des techniques destructrices du chauve. Le voyage lui parut extrêmement court, et ils arrivèrent rapidement sur les lieux de l'embuscade. Ici aussi, l'environnement avait souffert. Le sol était constellé d'arme, de sang et de cendre. Le terrain était très inégale, à cause des technique doton d'un des ninja. En lisière de se chaos se trouvaient les autres ninjas. L'inquiétude marqué sur leur visage se changea en soulagement.

Nori s'occupa immédiatement de ses blessures, tendit que Daichi surveillait le prisonnier qui commençait à reprendre ses esprits. Le jeune ninja lui fit un résumé des évènement tout en soignant ses plaies.

Après son départ, ils avaient rapidement prit l'avantage. Daichi avait été légèrement blessé, et Asaki s'était fait briser le bras. Après s'être soigné, ils avaient enterré les corps des morts. Il y avait un survivant, mais il avait décédé peu après. Ils avaient également rattrapé la monture chargé des sac d'or. Et depuis, ils avaient attendu.

Shinzô n'aurait su dire combien de temps toute l'opération avait prise, mais le soleil était déjà bas dans le ciel. Nori lui fournit une boisson qui le revitalisa légèrement.

À son tour, Shinzô leur raconta le combat contre le chauve. Il omit cependant de parler de son interrogatoire, et des réponses obtenues. Izumi parut troublé. Peut-être l'avait-elle vu ? De toute façon, ça importait peu. Il s'excusa ensuite auprès de ses compagnons : il voulait contacter le village. Il s'assit en tailleur contre un arbre.

Il s'agissait maintenant de choisir la bonne personne. Contacter l'assassin n'aurait pas été la plus sage décision.. Il savait que Shihori et Atasuke n'avait pas bougé de leur lit là lui précédente, et que des meurtres avait été commis. Il n'avait pu se renseigner plus sur les meurtres. Ça laissait les soupçons sur les quatre autres. Qui des deux contacter ? Il était en train de se décider, quand une hypothèse le frappa. Peut-être que l'assassin avait un, ou plusieurs complices dans l'équipe. L'hypothèse n'était pas plaisante. Il lui fallait tout reprendre du début. Même si Atasuke et Shihori n'avaient pas bougé pendant la nuit, un complice aurait très bien pu commettre les assassinats.

Shinzô réfléchit encore. Si Atasuke était l'assassin, ou faisait parti du complot, il n'aurait pas hésité à le tuer, lorsqu'il avait ramené les corps de Shiko et de son meurtrier. D'un autre coté Shinzô connaissait bien les membres de leur brigade. Si Atasuke aimait le travaille d'équipe, Shihori était plus solitaire. Shinzo la voyait mal faire conclure une alliance. Son choix se reporta sur elle.

Il l'appela mentalement. Elle répondit rapidement.

- J'écoute ?

- C'est Shinzô. Tu as quelques instants ?

- Oui, tu peux parler.

- Bien. Peux-tu me dire comment a évoluer la situation au village depuis hier ?

- Pas grand chose de nouveau. Deux meurtre la nuit dernière. Un conseillé et un juunin. Katsuki. Un chunin affirme avoir vu une silhouette sortir de la demeure du conseillé en pleine nuit. C'est mieux que rien. Une chose étrange, ces deux personnes étaient relativement proche de Dosan Mitarachi. Katsuki était son neveu, et le conseillé l'avait soutenu pour le poste de régent. Si tu me demandais mon avis, je te dirais que ça sent le coup d'État. Et fortement.

Ça confirmait ce qu'il savait, et appuyait la thèse du complot. Un coup d'État mené par un seul homme n'avait aucune chance. La ninja avait décidé de jouer franc-jeu, il allait faire de même.

- Ok, je vais te dire ce que je sais maintenant. Lorsque je suis parti du village, j'ai laissé un clone. Il m'informe régulièrement de ce qu'il trouve, mais il ne peut pas sortir la journée, je me ferait repérer. La nuit dernière, il a observé deux personne. Atasuke, et toi. Vous n'avez pas bouger, et donc, on peut vous innocenté pour ...

- Tu m'as espionné ! La nuit ? L'interrompit-elle. Quand tu reviendras au village ...

Elle laissa sa phrase en suspend. Elle n'était vraisemblablement pas coupable. Si elle l'était, elle se serait probablement plus occupé d'être innocenté que de sa vie privée. Après un temps de silence, il reprit.

- Au moins, on peut-être sûr que ce n'est pas toi qui les avait commis.

- C'est toujours ça, en effet. Où en est ta mission ?

- Elle est finie. Mais … J'ai découvert des choses, et je vais d'abord tacher d'en savoir plus avant de rentrer. Tu te rappelles du bras de l'assassin que j'ai ramené ? Il y a une marque dessus. C'est la marque d'un clan. Tu pourrais essayer d'en savoir plus dessus ?

- Je peux essayer. Mais tu as l'air de bien le connaître, reprocha-t-elle.

- Je préfère ne pas t'en dire plus pour le moment, mais c'est important. Je dois y aller.

- Sois prudent.

Il mit fin à la communication. S'il arrivait à avoir plus d'information sur ce clan, ça n'en serait que mieux.

Il rejoignit les autres. Ils décidèrent de se restaurer et de se reposer au maximum pendant la nuit. Shinzô partirait au matin. Le repas fut animé. Shinzô avait rapidement compris que lorsqu'Izumi et Asaki était ensemble, il y avait forcement de l'agitation … au grand dam de Daichi.

Ils avaient fini leur repas lorsque Shinzô senti sa nuque se glacer. Il s'isola rapidement et répondit.

- Oui ?

- Shihori. Mauvaise nouvelle. Le bras est introuvable. Égaré … ou volé. Je ne peux plus rien pour toi.

- D'accord. J'irais moi-même me renseigner.

- Autre chose. Le frère de Tomoaki vient de se faire assassiné. Ça s'accélère.

- Reçu.

- Je vais examiner les lieux. Reviens vite.

La communication prit fin. Voilà qui modifiait ses plan. Adieu la nuit calme qu'il espérait. Il revint vers le groupe pour annoncer la mauvaise nouvelle.

- Je pars immédiatement. J'ai des instructions pour vous. Ne revenez pas encore au village. Ça commence à devenir dangereux. De plus, si vous revenez sans moi, les gens se poseraient trop de questions. Ramenez le butin dans le village et distribuez-le.

- Vous devez vous reposer avant de partir, déclara Nori. Vous n'êtes pas en état.

- Ne t'inquiète pas, je ne pars pas seul.

Shinzô effectua quelques sceau :

- Kuchiyose no jutsu .

L'aigle apparut dans un nuage de fumé. Il se confectionna rapidement une sangle. Après un dernier adieu à ses compagnons, il monta sur le rapace, et décolla. À peine quelques minutes plus tard, il était plongé dans un profond sommeil.


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300 ième message, up genin dans mon topic, c'est pas beau ? Cool
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