. La Fleur et Le Chien

[Tite-Yume]

Bon voilà une nouvelle fic qui je sais n'aura pas un succès fou tout simplement parce que son personnage principal n'est pas très populaire et le couple non plus... Mais bon je la mets en ligne quand même pour avoir un avis sur mes écrits.

Je tiens tout de même ) dire que si j'ai voulut écrire une fic sur Ino c'est pour approfondir son personnage un peu transparent dans le manga (comme toutes les filles si on y réfléchie bien...) bref, j'ai souhaité la montrer sous un autre jour qu'une blonde superficiel et idiote que beaucoup beaucoup d'autre fic décrivent ainsi.. Enfin pour connaître mon avis sur elle il suffit de lire.

Donc voilà, bonne lecture à tous (s'il y en a)
Merci de me dire sincèrement ce que vous en pensez...

Chapitre 1

Quand on s’appelle Ino Yamanaka, qu’on a dix-sept ans, jolie et toujours célibataire, il est tout à fait normal de se poser certaines questions sur ce dernier point. Ce n’était pourtant pas faute de ne pas avoir tenter sa chance ! Elle avait eut le béguin pour Sasuke pendant de nombreuses années avant qu’elle ne se rende compte qu’il n’était finalement pas son type. Elle l’avait aimé pour son apparence mûre et sa beauté passant outre son mépris, sa froideur, son manque d’humour et son indifférence pour tout autre chose que sa vengeance. A vrai dire, Ino en était venue à se demander comment elle avait put tomber amoureuse de lui et le rester pendant de si nombreuses années. Elle avait aussi eut une attirance pour son coéquipier, flemmard numéro 1 à Konoha : Shikamaru Nara de son prénom. Mais elle avait vite comprit que ça n’avait rien avoir avec de l’amour, mais plutôt une profonde amitié dans laquelle elle avait crut voir une issue à son célibat. Ensuite elle avait trouvé en Saï un petit ami potentiel mais avait finalement abandonné face au caractère instable dont il faisait preuve et une certaine froideur qu’elle ne supportait pas. Et puis son cœur avait commencé à sombrer d’amour pour lui. Kiba Inuzuka. Maître chien du clan Inuzuka, leader de l’équipe 8, meilleur ami d’Hinata et charmeur inconstant, au sourire sauvage à tomber par terre. Mais Ino avait décidé de garder son amour secret. Depuis toujours Sasuke l’avait repoussé, et ceux de son équipe ne l’avaient jamais vu comme une petite copine potentielle, cela avait miné sa confiance en elle. Brisant son amour propre. C’est pourquoi la jeune fille se contentait d’être en apparence une amie tout en l’observant discrètement dès qu’il avait le dos tourné. La peur d’un autre rejet avait été plus forte que son envi d’avouer son amour. Oui, Ino était avant tout quelqu’un de fière qui avait en horreur la défaite, et une défaite de plus finirait par la faire sombrer.
Ça elle le savait.

Elle paressait les coudes sur le comptoir, son regard perdu dans le vague. Le parfum des fleurs de la boutique lui chatouillait les narines, un parfum qui l’accompagnait depuis toujours. Un parfum qui lui rappelait son enfance et les jours tendres où Sakura et elle étaient amies. Les souvenirs affluaient comme toujours dans cette période creuse de la journée, où l’odeur se faisait plus forte. Sakura et elle à l’arrière du magasin à composer des bouquets, ses premiers entraînements avec Shikamaru et Chôji sur la colline en fleurie, sa première mission un jour de printemps, sa première journée à tenir le magasin seule, le premier sourire de Kiba pour elle à côté d’un cerisier en fleur, ses rendez-vous avec son équipe et Asuma… Tout était si simple avant. Avant qu’elle ne tombe profondément amoureuse, avant qu’elle ne soit pas constamment en train de douter, avant qu’Asuma-senseï ne meure. Ses yeux bleu ciel se voilèrent à ce souvenir, la mort de leur senseï avait déchiré le cœur de son équipe, un grand vide s’était installé depuis son trop tôt départ. Un vide que la fumée des cigarettes de Shikamaru n’arrivait pas à combler. Un vide qui semblait à la fois détruire leur équipe et la souder encore plus. La tristesse envahie son cœur, et Ino senti poindre aux coins de ses yeux des larmes. Sa prétendue stabilité n’était qu’une façade, en vérité à la moindre peine elle doutait et avait l’impression de basculer dans une tristesse dont finalement elle ne sortait jamais totalement.

Soudain, le tintement clair de la clochette retenti, un jeune homme d’une vingtaine d’année entra un sourire béa sur les lèvres. Un sourire qui torpilla le cœur d’Ino. Touchée- Coulée. Pas qu’elle soit tombée brusquement amoureuse d’un inconnu, non plutôt le fait de le voir si heureux avec une tête de quelqu’un dont les souhaits les plus chers viennent de se réaliser. Il ne lui demanda même pas son avis et prit au hasard un bouquet. Des violettes. Ino ne fit aucun commentaire n’ayant même plus la force d’afficher un sourire tranquille et amical sur son visage. Aujourd’hui elle était vidée, elle attendait la fermeture avec impatience. Puis, le jeune homme après un bref « Au revoir » disparut. Ino soupira en jouant avec les stylos sur le comptoir. Et enfin vient l’heure où elle descendit les stores, compta l’argent de la caisse avant de fermer le magasin. Sous son bras, elle avait callé une brasée de jonquilles. Ses pas l’entraînèrent vers le cimetière. Elle marchait droite, la tête haute, d’un pas décidé, affichant une tranquillité et une détermination qu’elle était pourtant loin d’avoir. Ses cheveux blonds comme ces fleurs, étaient soulevés par un vent doux. Elle slaloma entre les tombes, ne s’arrêtant pas pour chercher celle qu’elle venait voir. Elle connaissait l’emplacement par cœur. C’était une tombe aussi sobre et froide que les autres.
Une tombe qui semblait banal et sans forme apparente.
Une tombe qui pourtant était plus importante.

Doucement elle posa son bouquet dessus, le visage fermé, puis elle s’assit devant. Le silence l’enveloppa de ses bras froids. La bise balayait les feuilles, les entraînant dans une lente valse, les derniers rayons du soleil n’étaient pas assez forts pour la réchauffer. Alors comme toujours lorsqu’elle venait, elle parla de sa journée d’un ton guilleret, léger qui se voulait joyeux. Elle conta les ragots du village, les dernières nouvelles importantes, les efforts de Chôji pour faire un régime, la flemmardise de Shikamaru qui ne faiblissait pas, les colères de Tsunade contre les bêtises de Naruto, les dernières débilités de Gai et la beauté du bébé qui dormait dans les bras de Kurenai. Son cœur se serra à cette pensée. Elle savait qu’elle n’allait pas réussir à retenir ses larmes, que même si elle s’empêchait de pleurer maintenant, tôt ou tard elles allaient couler. Alors elle les laissa rouler le long de ses joues, couvrant son visage de ses fines mains et laissant s’échapper de sa bouche des gémissements de bête blessée. Entre deux hoquets, elle confessa ses doutes quand à ses capacités, sa peur de l’avenir, ses peines de cœur, sa douleur de voir son équipe se déchirer, son amour pour Kiba qu’elle savait vouer à l’échec. Elle pleurait sans retenue dans le cimetière où personne ne s’aventurait à cette heure tardive. Elle savait bien qu’elle avait l’air ridicule à parler à une tombe, mais cet endroit pas bien confortable, exposé au vent, et souvent froid, était devenu son refuge, son endroit où se confesser. Lorsqu’il était encore là, Asuma l’avait toujours encouragé et crut en ses capacités, en sa force et sa volonté. Alors même si il n’était plus ici, Ino faisait comme si il pouvait l’entendre de là où il était. Parce qu’elle n’avait personne d’autre à qui parler. Chôji s’entraînant jusqu’à l’épuisement, Shikamaru s’étant enfermé dans sa bulle impénétrable, Sakura dont elle n’était plus l’amie, Kiba et tous les autres à qui elle ne voulait pas laisser entrevoir ses faiblesses. Alors elle parlait à un mort. Elle était pathétique. Ino dont les pleurs étaient devenus silencieux, se leva et sourit du mieux qu’elle put à l’inscription sur la tombe comme si à travers elle pouvait y voir le visage d’Asuma-senseï. Ce visage qu’elle n’avait pas put sauver. Ce visage qui la hantait. Puis, elle s’éloigna, ne se retournant qu’à l’entrée pour essayer de distinguer la sépulture parmi toutes les autres. Elle n’y arriva pas, la brume qui s’était déposée sur la colline mortuaire était trop épaisse pour que l’on puisse y distinguer quoi que se soit.

Sur le chemin du retour, elle croisa Sakura qui avançait rapidement. Les cheveux roses de la konoichi se balançaient dans son dos avec entrain, ses yeux verts étaient pétillants de tranquillité. Ino baissa rapidement son visage pour y cacher la preuve de ses récentes larmes. Mais quand on s’appelle Sakura, et qu’on a été la meilleure amie d’Ino pendant des années, on sait quand celle-ci ne va pas bien. Elle reconnut instantanément le malaise de la blonde à sa marche traînante, ses épaules courbées et sa tête basse.
« Ino ? »

La fleuriste n’avait pas le choix, elle releva sa tête dévoilant ses yeux bouffis et vitreux ainsi que ses lèvres bleuies pas le froid. « Elle a l’air désespéré, songea Sakura. »
« Salut Sakura. Ça va ?dit-elle d’une voix morne.
- Ouais, mais toi pas vraiment je crois. Tu veux qu’on en parle ? Je suis libre ce soir, lança-t-elle. »

La perche s’était tendue, réconfort inattendu. Ino n’attendit pas plus longtemps. Elle acquiesça en un faible sourire. Sakura sourit gentiment en retour avant d’attraper son coude et de l’entraîner bras dessus bras dessous dans une petite rue animée. Ino reconnut instantanément la ruelle bien éclairée, dans une de ces maisons collées les une contre les autres vivait Sakura et ses parents. Ino hésita un instant avant de passer la porte, puis finalement elle entra dans cette demeure qui gardait encore en son sein ses parties de cache-cache avec Sakura, leurs secrets d’enfants, leurs rires bruyants et leurs jeux innocents. C’était comme si rien n’avait changé malgré toutes ces années, malgré leur rivalité, malgré leurs disputes. Tout était resté comme dans ses souvenirs. Sakura l’invita à s’asseoir dans la cuisine, cette cuisine qui avait vu les petites filles qu’elles étaient, inventé des recettes de gâteaux. Ino restait fermée comme une huître, plongée dans les souvenirs que ravivait en elle la maison. La mélancolie berçait son cœur. Sakura non plus ne disait rien, après tout ce temps elle ne savait plus comment aborder la jeune fille qui avait remplacé la fillette blonde de l’époque. L’élève de Tsunade prépara un thé qu’elle versa dans des mugs colorés avant d’en tendre un à Ino. Après une gorgée, elle finit par demander.
« Ça va mieux ?
- Oui, merci, répondit sincèrement la fleuriste.
- Tu sais à quoi je pense en regardant ce vase, fit soudainement Sakura en le désignant du menton, au jour où non l’avons briser en jouant à chat. Maman n’en a jamais rien sut, sourit-elle pensive, nous avions recoller les morceaux tout l’après midi…
- Et quel après-midi, rit Ino sans quitter le vase rougeâtre des yeux. Tu te souviens quand je t’ai apprit la composition des bouquets ?
- Et comment ! »

Comme si rien ne s’était passé, la conversation sympathique prit forme, sans vraiment que les jeune filles ne s’en rendent compte. Leurs souvenirs communs nourrirent en premier leurs paroles, et puis lentement, elles parlèrent de leur amour commun pour Sasuke et Ino finit par confesser qu’elle ne l’aimait plus. Sakura arqua un sourire et la harcela gentiment sur l’identité du garçon qui occupait maintenant ses pensées mais Ino ne souffla pas un mot sur le maître-chien. Pas encore prête à le dire à quelqu’un d’autre qu’à une tombe. Puis, elles discutèrent de leurs amis, des derniers ragots et du temps qu’il faisait. Riant des âneries de Lee et Naruto, se donnant des conseils pour les techniques de médecine, radotant sur leur enfance. Comme si rien ne s’était passez. Comme si les années de rivalité, d’éloignement et d’insultes s’étaient évaporées dans l’air tiède de la petite pièce. Comme si elles s’étaient quittées hier.
Les cendres de leur ancienne amitié rougeoyaient.

Prêts à se rallumer.

[Uchiwa_Kakashi]

Hey, bon par où commencer ?

A la base, j'avoue que j'étais un poil sceptique sur ta fic'. Je suis on ne peut plus indifférent au destin d'Ino dans le manga et j'ai du mal à supporter Kiba. Mais comme ta précédente fic' était vraiment sympa, je me suis dit : pourquoi pas ?

Et j'ai pas été déçu. Bien écrit, tout est fluide et tu arrives globalement à nous intéresser aux personnages. L'histoire n'est pas spécialement originale mais je crois vraiment que ton point fort est ta façon d'écrire. C'est fluide et ça se laisse lire tout seul.

J'aime beaucoup, continue comme ça

[Hashirama Senjû]

Franchement... Je ne suis pas déçue ! ^^

Malgrès qu'Ino soit un personnage très secondaire et pas très aimable aux premiers abord, t'as réussi à en faire un personnage attachant dès ton premier chapitre ^^

Bravo, j'attends la suite avec impatience

[Tite-Yume]

Uchiwa_Kakashi : - et bien au début j'étais comme toi, je me fichais un peu d'Ino à vraie dire. Je la trouvais chiante comme Sakura. Et puis je me suis interressé à elle à la NG parce qu'elle semblait avoir murie. J'ai été révolté par le peu de temps que lui consacre l'auteur à la suite de la mort d'Asuma. Ben POur montrer mon mécontentement, j'écris sur elle, j''essaye d'immaginer ses sentiments et qui elle est vraiment. Je pense qu'Ino est impulsive et tétue mais qu'elle pense beaucoup aux autres, qu'elle cherche une sorte de prince charmant dans des gars tels que Sasuke et Sai parce qu'ils sont classes ou beaux mais qu'au fond elle est un peu perdue sous son apparence autoritaire et sûr d'elle.
Enfin je m'arrête là, ^^ parce que ça devient compliqué les explications.
- pour le couple Kiba-Ino, je dois dire que je ne vois pas Ino avec Sai, ils sont trop différents, ni avec Shikamaru qui est son meilleur ami selon moi. J'ai voulut qu'elle soit avec Kiba parce que dans un certain sens ils sont pareil, excités et impulsif, coléreux et puis ils prennent soi de leurs amis je trouve !

Sinon merci pour tes encouragements ^^ ça fait plaisir de voir que les gens viennent même si ça les branche pas aux premiers abords.

Hashirama Senjû : - merci de me lire encore^^, c'est un réel plaisir !
- j'essaie pas vraiment de la rendre plus populaire, je veux juste analyser ce personnage très secondaire. Il me semble que c'est trop facile d'écrire des fics sur des personnages très populaires tels que Sakura, Itachi etc... parce qu'on a tout de suite beaucoup de lecteur même si c'est bas comme niveau d'écriture. Pas que je me vante de mon écriture mais bon disons que j'aime me lancer des défis en allant m'interesser et écrire sur des protagonistes effacés^^

Merci pour tes compliments

Chapitre le moins bien je pense parce qu'il stagne et n'est pas réussit mais il est necessaire au déroulement de l'histoire... Enfin I hope you will enjoy it
Donnez moi vos avis pour m'améliorer (point positif et négatif)

Chapitre 2

Ino courrait en direction du bureau de Tsunade, elle s’était réveillée tard, sa soirée avec Sakura avait été agréable et s’était prolongée tard dans la nuit. Mais la jeune fille ne regrettait pas, elle avait eut l’impression de renouer avec son passé, de retrouver un peu de cette innocence qu’elle avait perdue après la mort d’Asuma. D’avoir ressentit une certaine sérénité durant quelques heures. Mais toutes ses nuits étaient hantées par le regard de son senseï lorsqu’il avait glissé vers la mort. Hantée par les regards de Chôji et Shikamaru lorsqu’ils l’avaient supplié de sauver leur maître, et qu’elle n’avait rien put faire. Hantée par son impuissance lorsqu’elle l’avait regardé leur dire quelques mots d’adieu. Incapable de le tirer des bras de la mort. Tous ses rêves étaient emplis par le visage de Kurenai à l’annonce de la mort d’Asuma, par ses pleurs et les spasmes de son corps à l’enterrement, par les grands yeux noirs de son bébé. Les yeux noirs d’Asuma. Ino se morfondait sur son impuissance. Depuis l’enterrement, elle travaillait jusqu’à l’épuisement ses techniques de soins, jusqu’à ce qu’elle s’effondre en larmes sur son lit le soir pour plonger dans un sommeil qui la torturait. Elle avait fini par se persuader qu’elle l’avait tué, par son manque de compétence. Que tout avait été de sa faute. S’interdisant tout bonheur qu’elle qu’il soit. Elle arriva enfin devant la porte du bureau de l’Hokage et après une profonde respiration pour retrouver sa façade volontaire et souriante, elle ouvrit.
« Ah, Ino ! s’exclama Tsunade. Pas trop tôt, enfin c’est toujours mieux que Kakashi !
- Désolée Tsunade-sama, s’excusa la jeune fille en s’avançant dans la pièce. »

Son regard azuré se posa sur la silhouette dos à elle. Des cheveux bruns en bataille, une allure qui laissait entrevoir une grande confiance en soi et des yeux sombres charmeurs quand il se retourna. Il la salua de son sourire animal ravageur. Le cœur de la fleuriste rata un battement. Kiba.
« Salut Ino !
- Salut Kiba, répondit-elle en retour, impassible malgré le solo de batterie dans lequel s’était lancé son cœur.
- Bon, vous allez-vous rendre dans le village caché de l’eau. Vous serez l’escorte de Shiru. Elle a juste peur des voleurs qui rodent depuis quelques temps sur le chemin et d’éventuelles agressions. Donc normalement pas d’inquiétude à avoir mais ouvrez l’œil quand même. Vous avez rendez-vous dans trois heures à la sortie du village avec votre cliente. Voici votre ordre de mission, elle tendit un rouleau qu’Ino attrapa. Des questions ?
- Non, firent d’une même voix Kiba et Ino avant de rougirent en souriant bêtement.
- Parfait ! Vous pouvez disposer. J’attends votre rapport dès votre retour, conclut Tsunade en se versant (discrètement) un verre de saké. »

Ino acquiesça tandis que Kiba grogna de mécontentement. Les rapports c’est trop chiant ! Heureusement, sa partenaire était Ino… Ils sortirent ensemble dans la rue. La jeune fille parlait de la mission, marchant juste à côté de lui. Elle n’osait pas croiser son regard de peur qu’il n’y découvre ses sentiments. Elle se demanda soudainement depuis combien de temps elle l’aimait. Depuis combien de temps craquait-elle pour son sourire sauvage, pour son assurance, pour sa présence agréable, son charme magnétique, son humour et son impulsivité ? Elle n’en savait trop rien à vraie dire. Son amour pour le maître-chien s’était installé doucement, petit à petit comme la neige un jour d’hiver qui recouvre lentement le paysage jusqu’à finalement l’emplir de toutes parts. Elle n’avait pas fait attention à cette affection qui avait grandit dans son cœur, à son besoin d’être avec lui constamment et maintenant elle se retrouvait à se pâmer d’amour pour lui au moindre de ses faits et gestes. Ce qu’elle se refusait à dire à voix haute même si elle en était parfaitement consciente. A qui de toute façon aurait-elle put se confier ? Ses amis étaient en perpétuelle rivalité avec Kiba, souvent pas en très bon terme, Sakura et elle venaient à peine de renouer le contact, Ino ne connaissait pas Tenten et Hinata avait des choses plus importantes en tête depuis le solstice d’hiver, comme profiter de sa récente relation de couple avec Naruto. Ino sourit à ce souvenir, ces deux là étaient fait l’un pour l’autre. Elle était la lune et lui le soleil, différents dans leurs caractères mais pourtant si semblables dans leurs façon d’être avec des autres…
« Hey Ino, s’exclama son compagnon alors qu’ils passaient devant Ichiraku, ça te dit un bol de ramen ?
- Et comment, répondit avec entrain la jeune konoichi, je meure de faim ! »

Le ventre de Kiba parla pour lui et c’est en riant qu’ils passèrent le pas de la porte. Lorsqu'ils entrèrent, le parfum lourd et chaud des ramens les engloutit. Alléchant. Ils s'installèrent près d'une fenêtre donnant sur la rue principale animée de Konoha. Kiba entama la conversation sur le couple que formait Hinata et Naruto, blaguant sur les idioties et l'aveuglement du blond. Ino riait, les yeux pétillants de plaisir. Tous ces cauchemars et ses peines semblaient avoir disparues du son être, enterrés au plus profond de son coeur. Kiba seul compté à cet instant. Ino adorait la facilité déconcertante qu'il avait de la mettre à l'aise avec son sourire et son humour. Elle se rendit compte combien il était différent de ses autres amoureux. Son impulsivité, sa présence réconfortante, ses yeux rieurs et puis son courage et sa loyauté envers ses amis contrastés en tout point avec le mépris de Sasuke, l'indifférence de Shikamaru, la froideur de Sai. Il la regardait simplement avec cette façon bien à lui qu'il avait et qui faisait tambouriner son coeur de plus en plus fort. Comme s'il voulait sortir de sa poitrine en clamant son amour. Oui, il était différent, semblable à elle lorsqu'elle était parfaitement heureuse. Le même caractère explosif mais si tendre. Les coups durs et le désespoir de sa vie l'avaient fait tomber amoureuse d'un homme dont la présence apaisait son âme, dont un seul regard tendre la rassurait. Elle l'aimait tellement, d'un amour plus brûlant et plus vorace que tous les autres. Comme si son soeur savait que c'était lui qu'il lui fallait. Lui qui était attentionné, gentil et drôle. Lui dont le regard faisait brûler son corps. Elle n'avait pas l'impression de faire semblant ses côtés. Elle osa parler un peu de sa peine pour Asuma et il lui confia sa tristesse de voir Kurenai aussi démolie et à bout. Ensemble ils parlèrent de tout et de rien, elle avait l'impression de retirer son masque peu à peu sous les yeux rassurants de Kiba. Avec une facilité déconcertante.
Elle était loin de se douter que le rêve allait devenir un cauchemar.

...............

J'espère que mon explication du pourquoi elle aime Kiba est plausible et cohérente... Qu'en pensez-vous ?

[Hashirama Senjû]

Effectivement je pense que ça peut être cohérent

Donc bon chapitre comme toujours mais fais attention aux petites fautes d'inattention

Mais ça n'empêche pas de prendre du plaisir à lire le chapitre ^^

Voilà ^^
Continue comme ça et LA SUITE !!!!

[Tite-Yume]

Salut !!

Oui je fais certainement des fautes d'innatentions, pourrais-tu me dire lesquels s'il te plaît ? Merci de me lire

Donnez moi votre avis pour que je m'améliore ^^

Chapitre 3

Bom
…
Bom
…
…
Bom
…
…
…
Bom

Elle sentait son cœur. Son cœur qui battait si faiblement. Elle avait de plus en plus de mal à l’entendre malgré le silence. Il battait de plus en en plus lentement. Elle sombrait de plus en plus dans le noir. Un noir froid, qui l’entraînait dans un glacial néant. Elle se sentait seule. Si seule. Elle avait perdue conscience, oubliée la notion du temps. Elle voguait dans l’obscurité la plus totale. Avait-elle les yeux fermés ? Etait-elle évanouie ? Endormie ? Morte ?

La dernière option lui parut la plus plausible. Elle n’aurait pas du donner tant de chakra à Kiba. Mais après avoir commencer, elle n’avait pas put s’arrêter. Parce qu’elle avait eut peur. Peur de le perdre comme elle avait perdu son senseï. Alors elle avait laissé couler son chakra dans son corps inanimé, la totalité de son chakra. C’était du suicide, elle le savait bien. Mais elle l’avait quand même fait. Parce qu’elle ne pouvait pas laisser mourir l’homme qu’elle aimait et qui lui avait sauvé la vie. Encore une fois, c’était à cause d’elle s’il s’était fait grièvement blessé.
Tout avait été de sa faute. Comme toujours.

Pourtant, tout avait bien commencé, Shiru s’était avérée être une jeune femme d’une vingtaine d’année, à l’allure dynamique et enthousiasme. Elle avait des cheveux blonds presque blanc, décolorés par le soleil, et des yeux noisette rieurs. Un corps élancé et fin que dévoiler le peu de vêtements qu’elle portait. Ino et elle s’étaient bien entendues même si la fleuriste avait remarqué que leur cliente tournait un peu trop autour d’un Kiba aveugle de ses charmes. Ce qui n’avait pas vraiment enchanté la konoichie… Heureusement l’Inuzuka n’avait pas eut l’air intéressé par son décolleté et ses longues jambes. Shiru avait abandonné rapidement au grand soulagement d’Ino.

La mission s’était bien déroulée jusqu’au village de la Pluie. Kiba et Akamaru avait réussit à leur fait éviter d’éventuelles attaques et embuscades, Ino grâce à ses technique d’emprise d’esprit avait quand à elle put repérer celle que Kiba n’avait pas put détecter avec le vent. Les soirées, rythmées par leurs rires, s’étaient enchaînées sous un ciel étoilé sans nuage. Et autour du feu pendant leur tour de garde elle et le maître chien avait parlé et rit partageant leurs impressions et leurs avis sur la situation du village et sur leurs amis. Parlant des dernières nouvelles de l’Akatsuki, blaguant beaucoup et même quand le silence s’installait, il n’avait pas refroidit l’ambiance. C’était un silence doux et discret, qui liait encore plus les deux jeunes gens. Leur faisant prendre conscience du bien être qu’il avait à être l’un à côté de l’autre. Que la simple présence de l’autre les calmer, les rassurer. Comme dans un rêve. Tout avait été si simple, la jeune fille n’avait pas eut à se forcer à sourire ou à être heureuse. Elle l’avait était réellement. Ino avait retrouvé la saveur du rire.
Au retour, elle était montée sur Akamaru avec Kiba pour renter plus vite au village. Ivre de joie, elle s’était serrée contre le corps musclé de son coéquipier sans remords, appréciant son odeur. Ino avait toujours aimé les animaux alors entre Akamaru et elle une certaine complicité s’était installée grâce à leurs jeux et à leur mutuelle affection pour Kiba. Et apparemment, si son maître n’avait rien remarqué l’animal avait quant à lui bien comprit que les sentiments de la fleuriste pour le maître chien étaient plus profond que de l’amitié.

Tout avait été parfait et puis il y avait eut cette fameuse nuit. Cette nuit de cauchemar. Toujours le même. Agissant comme une piqûre de rappel pour lui dire qu’elle n’avait pas le droit au bonheur après ce qu’elle avait fait. C’était toujours le même scénario qui se déroulait. Elle s’était retrouvée au dessus de la tombe d’Asuma les mains couvertes de sang. De son sang. Le regard triste de son senseï posé sur elle, l’implorant de l’aider. Au loin les pleurs de Kurenai et les cris d’un bébé appelant son père. Une brume s’épaississait entraînant avec elle les regards désolés de Shikamaru et de Chôji. Ses compagnons s’éloignaient la laissant seule. Et sa voix. Cette voix. Sa voix à lui. Senseï…
Pourquoi m’as-tu laissé mourir ? Tu n’étais pas assez forte, pas autant que Sakura… Comme j’aurais voulut qu’elle soit là… Elle au moins aurait put me sauver. Tu n’es pas un ninja !

« Noooon !! »

Elle n’avait pas put s’empêcher de hurler en se réveillant. Un cri rauque avait déchirait la nuit, réveillant Kiba qui somnolait devant le feu de camp. Elle avait tenté de cacher ses larmes mais ça avait été peine perdue, des torrents s’étaient déjà échappé de ses yeux bleus. Ino se rappelait parfaitement les instants qui avaient suivit son réveil. Tandis qu’elle cachait son visage, deux bras avaient serré son corps. Son regard avait croisé le sien. Ils n’avaient échangé aucune parole, Ino savait qu’il avait comprit. Elle s’était laissée allée contre lui, avait relâché sa tristesse la laissant s’échapper, se libérant de son désespoir sur l’épaule de Kiba. Elle ne se rappelait plus ce qu’il lui avait murmuré à l’oreille, seul son souffle contre son cou restait gravé dans sa mémoire. Elle ne se souvenait plus des paroles prononcées mais se rappelait parfaitement le ton réconfortant de sa voix. Elle avait oublié combien de temps ils étaient restés l’un contre l’autre mais cet instant lui avait semblé éternel. Ses tremblements et ses pleurs avaient cessé mais il ne l’avait pas lâché comme s’il craignait qu’elle ne se brise à nouveau. Et puis…
Il avait plut toute la journée, Ino, Kiba et Akamaru avait avancé péniblement à cause de la montée du fleuve et des marais grossissant du pays de la Pluie. Kiba s’était enrhumé et Akamaru ne s’était pas méfié. Quant à elle… Ino s’en voulait d’avoir ainsi baisser sa garde. Ce n’était as digne d’un ninja d’oublier qu’il est en mission même si celle-ci est tranquille.
Idiote !
Idiote !

Ino revoyait la scène. La bruit de la pluie avait été si assourdissant qu’aucun d’eux n’avait remarqué les bruits de pas derrière eux. C’est pourquoi ce ne fut qu’au dernier moment qu’ils avaient remarqué la présence du mercenaire. Kiba n’avait capté le pas qu’à l’instant où celui-ci s’était élancé vers eux. Droit sur elle. Elle était de dos, qui n’avait compris ce qu’il se passait qu’au moment où Kiba l’avait poussé au sol. La protégeant en s’exposant. Et le kunai s’était enfoncé, et le sang avait giclé éclaboussant la terre, se mêlant à l’eau et la boue. Et Kiba s’était effondré, incapable de se défendre lui-même. Ino avait hurlé, l’homme s’était approché d’elle, son arme rouge du sang du maître chien. Cette vision avait décuplé une fureur dans le ventre de la jeune femme, la colère et l’horreur s’étaient déversées dans son corps. Le mercenaire ne s’était pas attendu à une attaque de face, il avait pensé que la konoichi userait de ses techniques plutôt qu’un combat direct. Il n’avait pas cru que cette blonde avait autant de force. Ino s’était jetée sur lui en un hurlement sauvage le kunai à la main, tout ce bousculait dans son esprit : la vue de Kiba à terre par sa faute, le sang qui s’écoulait de sa plaie, l’arme ensanglantée, son amour pour le jeune homme, tous ces instants avec lui, ses bras autour de son corps, son odeur de terre et de forêt, son souffle dans son cou… Le mercenaire avait esquivé au dernier au moment, profitant de cela il lui avait asséné un puissant coup de poing dans la nuque l’envoyant de ce fait bouler dans la boue. Bien que sonnée, Ino avait contre attaqué sans faire attention à sa tête qui semblait tourné plus qu’il n’aurait fallut. C’était avec l’aide d’Akamaru que finalement Ino avait triomphé. La tête de l’homme avait volé, mais la monstruosité du spectacle du cadavre sans crâne se vidant de son sang n’avait pas touché Ino. La jeune fille s’était précipitée vers Kiba. Elle se rappelait son faible sourire tandis que la vie s’échappait de lui.

« Ne…ne t’inquiète p…pas. Je…je vais bi…bien, avait-il déclaré pour la rassurer.
- Je t’interdis de parler !
- I…Ino…
- Tais-toi ne dit plus rien !! s’était-elle écriée en commençant son sort de guérison. »
Il s’était tu, un dernier sourire accroché sur ses lèvres pourpres de sang. Ses yeux moqueurs s’étaient alors fermés.

« Non !!!! Non !!! Nooon !!! Ne meurt pas !!! »

Elle avait jetée toutes ses forces, tout son chakra et toute son énergie en lui, sous les yeux d’Akamaru qui avait léché en gémissant le visage de son maître. Ino avait alors confondu les traits du jeune homme avec ceux d’Asuma, elle avait tremblé de désespoir. Il ne devait pas mourir, non il ne devait pas. Pas comme Asuma. Et pas par sa faute. Les larmes lui avaient piqué les yeux et dans un dernier soupir elle projeta tout dans le corps du ninja. Elle s’était ensuite écroulée à ses côtés et avait fermé ses yeux azurs en emportant le ciel gris, la pluie et le sang dans son esprit. Puis c’était devenu les ténèbres.
Et maintenant elle était là, à mi chemin entre la vie et la mort. Dans un noir effrayant. Ino se laissait bercer par le silence. Son cœur se serra à la pensée que Kiba était mort. Mort par sa faute. Sans prévenir, les pleurs s’échappèrent et elle se recroquevilla sur elle-même poussant des gémissements de bête blessée. Son corps était secoué de spasme et un visage enveloppé l’air.

Kiba…

La jeune fille hoquetait, le prénom du maître chien accroché sur ses lèvres, se morfondant sur elle-même et essayant de se réchauffer les bras autour de son torse. Pourquoi n’était pas capable de protéger les êtres qui lui sont chers, pourquoi n’avait-elle pas put sauver l’homme qu’elle aimait, pourquoi n’avait-elle pas augmenter ses capacités suite à la mort d’Asuma. De sa faute. Tout était de sa faute. Les sanglots redoublèrent et elle hurla de désespoir. Si elle avait fait plus attention, si elle avait été plus forte, si elle s’était entraînée avec plus d’acharnement, si elle n’avait pas tourné le dos, si… si… Mais maintenant c’est trop tard pense-t-elle. Sans Kiba mort par sa faute, mieux valait mourir, elle n’était pas capable de sauver des vies.

Excusez-moi sensei, si j’avais put vous sauver, Kurenai et votre enfant aurez un foyer complet. Pardonne moi Kiba, pardonne moi, pardonne moi…, son visage se crispa sous les larmes elle se noyait dans ses propres pleurs, Je suis désolée… Je t’aime tellement ! Je t'aime, je t'aime, je t'aime.... Je vais te rejoindre…

« Arrête ! »

Le silence se brisa, le néant vola en éclat et Ino cessa de pleurer. C'était sa voix.

Je suis désolée pour la scène de combat, je ne suis pas très douée dans ce domaine... Un avis ?

[XIII]

j'attends la suite avec impatience ^^ car j'adore

c'est vraiment toujours trés bien écrit j'aime beaucoup, on te lis trés facilement ^^ et tu arrives a faire aimer un personnage pas trés apprécié, ou plutot pas trés connu

continue c'est le seul conseil que je peux te donner (a part pour les fautes, mais avec le temps en apprenant tu en feras moins ^^)

et question : combien de chapitre y aura t-il ?

[Hashirama Senjû]

Très bon chapitre

Vraimment désolée mais je n'arrive pas à trouer la aute du chapitre deux, mais c'est pas rave hein ! La beauté des chapitre pardonne tout !

C'est cool parce qu'il n'y a pas beaucop de fic' sur ce couple et sur ces personnages et ce qui est encore plus cool c'est qu'elle soit réussie !

Bravo et LA SUITE !

[Tite-Yume]

Hashirama Senjû a écrit:

Très bon chapitre Vraimment désolée mais je n'arrive pas à trouer la aute du chapitre deux, mais c'est pas rave hein ! La beauté des chapitre pardonne tout ! C'est cool parce qu'il n'y a pas beaucop de fic' sur ce couple et sur ces personnages et ce qui est encore plus cool c'est qu'elle soit réussie ! Bravo et LA SUITE !

La beauté ? ^^ merci beaucoup j'apprécie tes avis et commentaires, ce couple n'a en effet pas beaucoup de Fanfic sur ce couple, j'aime bien enrichir, ça se perd pas parmis tant d'autre bien mieux (il y a moins de concurrence XD).

XIII : Merci pour ton commentaire, c'est un plaisir^^. Je pense qu'il y aura 9 ou 10 chapitres... Qui j'espère vous plairont tous.

Voici la suite !^^

Chapitre 4

Ino se retourna vivement dans le noir. Une faible lueur brillait au plus profond de l’obscurité, caressant doucement son visage bouffi. Son cœur battit plus vite. Il apparut enfin, apportant avec lui sa caractéristique odeur de tabac. Il la regardait d’un œil sévère, n’affichant pas son éternelle mine renfrognée. Il n’avait pas changé, exactement comme dans ses souvenirs qui se ternissaient dans un coin de sa mémoire. Son nom lui brûlait les lèvres.

Asuma-senseï…

Elle était donc passée dans l’autre monde, vers le repos éternel. Ino avait envi de courir vers cette lumière et de découvrir ce que les pauvres mortels appelaient le paradis, courir dans les prés, sentir l’odeur de chaque fleur, revoir le sourire de Kiba… Une phrase claqua dans l’air mettant fin à sa rêverie.
« Arrête Ino ! Tu es bien bête.
- Sen…senseï ?
- Ino, il se pencha vers elle plantant son regard dans ses yeux bleus, ne te laisse pas mourir. Ton heure n’est pas venue, tu encore de grandes choses à accomplir.
- Vous savez bien que je ne suis bonne à rien, s’étouffa Ino en tremblant de lassitude, je n’ai pas réussit à vous sauver…
- Ino…, pourquoi n’arrive-tu pas à comprendre ? Mon destin était de mourir, tu ne pouvais rien y faire, personne n’aurait pu me sauver. Personne et tu le sais. Alors pourquoi es-tu aussi dure envers toi-même ? Pourquoi te tortures-tu ? »

La jeune fille n’arrivait plus à articuler le moindre son, ses larmes continuaient de couler silencieusement tandis qu’elle fixait Asuma avec intensité. Ce dernier s’assit à côté d’elle, et malgré leur proximité la konochi ne senti pas la chaleur d’un corps humain. Il est bel est bien mort. Ino se mordillait la lèvre inférieure, fuyant son regard tout comme ses remarques qui la chamboulaient.
« Parce que… Parce que…Vous n’êtes plus là. Vous nous manquez. Kurénaï et votre fils, ils… Je ne peux pas m’empêcher de penser que j’aurais pu éviter ce malheur. J’ai…j’ai…, elle commença à sangloter bruyamment, j’ai eut peur que vous ne m’en vouliez !!
- Ino…, souffla-t-il en posa une main sur son épaule. »

Ino frissonna à ce contact aussi glacial que la neige. La main avait perdue sa chaleur réconfortante.
« Sans vous, l’équipe se disloque ! Sans vous, Shikamaru dépérit, sans vous Chôji a perdu son humour. Sans vous rien n’est plus pareil ! Quand un membre de mon équipe est blessé, c’est de mon devoir de le soigner, de le sauver !!! Mon devoir ! Alors pourquoi ?! Pourquoi j’en suis incapable !!? A…à cause de moi, de mon incapacité…vous…
- Tu n’aurais pas pu me sauver Ino. Mes blessures étaient trop graves, il souri, certes sans un maître, l’équipe n’est plus complète mais vous n’êtes plus des enfants, vous êtes autonomes ! Même si je ne suis pas là physiquement je suis toujours en vous. Tout comme je suis en Kurenai et en mon fils. Ino…Tu as toujours été le maillon sensible du groupe, c’est toi qui consolides l’équipe, qui apporte la touche féminine nécessaire à l’harmonie de cette équipe. Tu te demandes pourquoi rien ne va plus ? Parce que tu n’ais pas là, pas avec tes camarades. Si tu n’arrives pas à aller de l’avant à te pardonner alors l’équipe sombrera. »

Ino ne retenait plus rien. Tout chavirait, le masque qu’elle s’était construit pour ne pas avoir à sombrer, ce masque qui la cachait, se fendilla.
« Je suis désolée…Oh si vous saviez… Je suis tellement désolée, bafouilla-t-elle.
- De quoi ? il tira une bouffée de cigarette, Tu n’as rien à te faire pardonner Ino. Je ne t’en veux pas, personne ne t’en veut. Ce n’est pas ta faute. Tu n’es pas une incapable !
- Si ! Si ! Si ! hoqueta-t-elle, Kiba… »

Sa voix se noya dans ses larmes. Kiba. Kiba. Kiba. Le prénom résonnait dans chaque parcelle de son être, la secouant. Elle réussit à articuler une question, une phrase dont elle redoutait la réponse.

« Kiba…Il est…il est là bas aussi ? »

Ino n’arrivait pas à dire ce mot à voie haute. Paradis. Impossible d’associer Kiba à la mort. Il était inconcevable qu’un être aussi gentil, aussi attentionné, aussi vif, spontané et souriant, qu’un être qui la faisait vibrer plus que personne, que…Il était impossible qu’il soit mort. Il était la vie. Il la maintenait en vie. S’il était mort…Alors plus rien n’avait d’importance. Si elle n’avait pas réussit à le sauver et qu’il était tombé par sa faute alors…
« Je ne sais pas, Asuma se releva, je ne suis qu’un souvenir Ino. Je ne sais que ce que tu sais. Et tu ne sais pas s’il est mort, alors je n’en sais rien non plus. Je fais parti de ta mémoire. Mais n’oublie pas, tu ne dois pas abandonner, tu es quelqu’un de bien qui mérite le bonheur. Ne dépérit pas pour une faute que tu n’as pas commise. Tu as fait de ton mieux, tout le monde le sait et personne ne t’en veut Ino. Personne, à part toi.
- Senseï…, murmura-t-elle essuyant ses joues humides et froides. »

Mais lorsqu’elle tourna la tête dans sa direction, il n’y avait plus rien. Juste des ténèbres qui se refermèrent sur elle. Mais ces ombres si menaçantes il avait quelques minutes, étaient devenues insignifiantes aux yeux d’Ino. Tout semblait changer de couleur. Asuma l’avait fait faire la paix avec sa conscience. Elle se sentait mieux et le poids sur ses épaules s’allégea. Il n’en restait pas moins une question, lourde et étouffante. Ce qu’il était advenu de Kiba. Pour le savoir, la jeune fille savait qu’elle allait devoir se battre. Se battre pour vivre et savoir. Affronter la réalité. Son cœur s’enflammait, elle devait croire en ses capacités, elle devait espérer qu’il soit sain et sauf. Vivant. Elle devait lui dire, lui avouer cet amour passionné qu’elle lui portait. Tenter sa chance, tenter d’effleurer le bonheur. L’obscurité se fit moins sombre et le noir tira vers le blanc. Les battements de son cœur résonnaient de plus en plus fort, reprenant un rythme régulier. Elle croyait en les propos d’Asuma, parce qu’elle n’avait pas le droit d’abandonner ses amis, ni ses rêves et ses espoirs…

Merci Senseï…

Elle allait vivre. Tandis qu’elle concentrait ses forces pour se réveiller, elle n’envisagea pas un seul instant que Kiba fut dans l’autre monde. Elle voulait ses bras autour d’elle, elle voulait son odeur, elle voulait son sourire, ses yeux, son humour et sa spontanéité. Elle le voulait, elle l’espérait comme la fleur espère le soleil. Elle avait besoin qu’il soit vivant, près d’elle, comme la vie a besoin d’eau, comme l’oiseau a besoin de ses ailes, comme l’hiver a besoin de l’été.
« Elle revient à elle, s’écria une voix qui ne sortait pas de son imagination. Appelez Tsunade ! Ino ? Ça va ? »

Ino ouvrit lentement ses paupières qui lui semblaient si lourdes pour aussitôt les refermer. Il y avait tant de lumière dehors… La konoichi ne distinguait pas clairement la personne au dessus d’elle, seul une forme floue tanguait. Une forme qui prit peu à peu les traits d’un être chère. Ino tenta de lui sourire, en vain. Mais elle était revenue à la vie. Puis épuisée, elle s’endormit, et pour la première fois depuis des mois, elle ne rêva pas de malheur, de douleur et d’horreur. Elle s’enferma dans un sommeil réparateur qui lui avait manquait depuis la mort d’Asuma.

Réconciliée avec elle-même.

[Wassup]

super ! tres bien ecrit, sa coule tous seul ! une seul remarque

Spoil: a quand la suite ^^

x)

[Hashirama Senjû]

Ouais !
J'ai beaucoup apprécié la rencontre Asuma-Ino !

Non... En fait, j'ai tout aimé !
Mouahahahaha ! J'adore ! Ouaaaaaaais !
Tout ces chapitre qui sont si.... si superbes !!! Rhaaaaaaaaa ! J'adore !

A quand la suite ?!

Désolée pour mon.... delire je devient folle ...

[Tite-Yume]

Aucun soucis pour tes délire Merci ^^
Bon ben sans plus de cérémonie voilà la suite qui me semble mimi (enfin je trouve...) mais c'est mimi dans le sens ben pas guimauve du terme (très compréhensible...)

[center][size=18]Chapitre

5[/size]

Ino n'était pas au meilleur de sa forme. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était dans cet état second où tous jours se ressemblaient, où elle dormait la plupart du temps et où la fatigue était omniprésente. Elle ouvrait les yeux quelques minutes, regardait les alentours avant de replonger dans un repos réparateur. Depuis plusieurs jours, elle parvenait à s'installer correctement dans son lit et put recevoir des visites. Elle n'avait put voir personne depuis son réveil, Tsunade ayant ordonné un repos complet.

La jeune fille regarda son visage à travers la vitre qui donnait sur Konoha. Ses cheveux étaient gras, mal coiffés, cascadant librement le long de son corps. Mais elle était trop faible pour s'acharner à dompter sa crinière blonde comme elle le faisait habituellement. De larges cernes violets courraient sous ses yeux bleus fatigués. Elle avait maigri mais savait que Sakura qui s'acharnait à la nourrir, arriverait à la faire retrouver son poids d'origine. Son teint était pâle et maladif, faisant ressortir ses yeux. Mais elle était en vie. Prête à avancer. Sakura lui avait expliqué, tandis qu'elle la soignait, que c'était Akamaru qui les avait ramené au village. Ino avait été dans un état critique, elle s'était trouvé à quelques pas de la mort, l'avait frôlait par son manque de chakra. Kiba en revanche bien qu'il est été gravement blessé, avait déjà fini de cicatriser lorsque son chien les avait amené à Tsunade. Sakura avait glissé son regard dans les yeux d'Ino.

« Tu as faillit mourir Ino, lui avait-elle dit gravement. Tu as vraiment faillit mourir, je…j'ai eut peur.

- Je sais, avait-elle répondit en soupirant de soulagement à l'annonce de l'état de santé de Kiba. Je suis désolée…

- Pourquoi ? Pourquoi Ino ? Tu savais bien que c'était du suicide, que tu risquais gros à te vider de ton chakra pour le sauver, l'avait sermonné doucement Sakura.

- Oui… Mais je l'ai sauvé.

- Ino… »

Le silence qui avait suivit été lourd de sous entendu et de non-dit. Ino avait croisé le regard inquiet et soupçonneux de son amie. Asuma avait dit qu'il fallait qu'elle avance. Elle avait sourit faiblement, rien ne valait un secret pour sceller à nouveau leur amitié. Pour la première foi, elle l'avait annoncé à voix haute. Elle s'était confessée à Sakura, difficilement au début, réticente, craignant la réaction de son amie et son jugement sur le maître chien mais elle l'avait dit.

« Je donnerais tout ce que j'ai pour qu'il reste en vie Sakura. Parce que je l'aime, je l'aime plus que n'importe qui, plus que je n'ai aimé Sasuke, Shikamaru ou Saï. Il est…différent des autres. Et moi…moi je l'aime. »

Sakura était restée muette quelques secondes, Ino avait été quant à elle tendue à l'idée que l'élève de Tsunade se moque d'elle. Puis doucement, elle avait vu l'ombre d'un sourire ravi se dessinait sur les lèvres roses de la konoichi. Sakura avait hurlé de ravissement, sautillant sur sa chaise comme une gamine, les yeux pétillants.

« Je veux tout savoir !! Tous les détails !!!!! C'est trop mignon !!!! »

Ino avait rie faiblement face à son excitation, et raconté comment Kiba, le garçon le moins modeste de Konoha, l'infatigable coureur de jupons du village, au charme animal et au sourire sauvage avait prit possession de son cœur. Sakura l'avait écouté les yeux écarquillés. L'élève de Tsunade fini par dire avec sincérité.

« Ino je suis si heureuse pour toi… Kiba est vraiment quelqu'un de super, je le sais. Et toi tu es une fille formidable et déterminée, il ne peut que succomber. D'ailleurs ça ne m'étonnerais pas qu'il soit déjà sous ton charme, elle avait sourit, il est venue prendre de tes nouvelles tous les jours depuis qu'il s'est remit sur pied. Tu en as de la chance… »

Ino avait été surprise par le brin de tristesse qu'elle avait perçu dans la voix de son amie. La fleuriste savait qu'il n'y avait qu'une personne qui pouvait démolir autant Sakura. Elle savait parfaitement ce que ressentait son amie, pour l'avoir aussi ressenti. Une seule personne est capable de vous faire pleurer comme un bébé quand on s'appelle Sakura. Ino jura et maudit son nom.

Sasuke, tu es un vrai crétin !

Ino n'avait pas dit une seule parole, incapable de trouver des mots de réconforts. Elle avait simplement tendu difficilement ses bras blancs et maigres. Sakura s'était jetée dans son étreinte, se vidant de tout son désespoir sur son épaule. La fleuriste avait caressé longuement les cheveux roses de la konochi, avait longtemps murmuré des paroles de réconforts qu'elle savait inutiles. Les larmes de Sakura ne s'était pas tarit, loin de là. Elles avaient coulé pendant des heures, la voix de l'élève de Tsunade avait été quand à elle hachée et tremblante. Mais Ino avait comprit l'essentiel : Sasuke. Malgré les années, malgré l'éloignement, la froideur du jeune homme, son amie n'arrivait pas à l'oublier. Ce qui avait été pour elle une amourette était pour Sakura, l'amour de sa vie. Ino se rendit compte qu'elle n'était pas la seule à souffrir. Son amie ne s'était calmée que lorsqu'avait apparut dans l'encadrement de la porte de la chambre, une silhouette familière. Grande, blonde aux yeux verts. Sa mère. Cette dernière s'était précipitée sur elle, jurant sur le temps qu'il avait fallut à Tsunade pour accepter qu'Ino reçoive des visites. La femme avait serré sa fille à l'en étouffer, pleurant de joie et de bonheur.

« Mon bébé, ma chérie, oh mon amour, si tu savais. Oh si tu savais… »

Mais Ino savait, elle comprenait la douleur de sa mère. Elle connaissait ce noeud à l'estomac qui vous prend lorsqu'un être cher est en danger, cette inquiétude grandissante dans le cœur, ce besoin de hurler. Ino n'avait pas envie de repenser à la torture qu'elle avait connue quant à l'incertitude du sort de Kiba. A cet instant, elle avait juste voulu respirer à pleins poumons l'odeur de menthe de sa mère. En prendre une plein bouchée comme un plongeur après de longues minutes d'apnée.

Maman… Maman... Maman…

Son père n'était pas venu, parti en mission. Puis elle s'était endormie aussi sec, sous les yeux emplis d'amour de sa mère. En sécurité. Puis fin de journée, elle reçut la visite de Shikamaru, Chôji avec qui elle avait parlé longuement. Elle avait beaucoup réfléchit à ce qu'elle allait leurs dire. Ino parla avec sincérité et simplement, se mettant à nue non sans un certain gène mais avec détermination. Elle exprima sa douleur suite à la perte d'Asuma, sa tristesse face à son absence, son sentiment de culpabilité, ses doutes et ses cauchemars. Ino savait bien qu'aucun de ces deux idiots de coéquipiers n'oseraient jamais parler à cœur ouvert alors elle profita de cette attention qu'ils lui montraient pour le faire à leur place. Ino vit dans leurs yeux un certain soulagement, et une immense gratitude. Ils ne dirent rien suite à sa déclaration mais ce qu'elle lisait dans leur regard valait tous les trésors du monde. Ils avaient ensuite partagé une longue étreinte et Ino avait senti dans son dos la main de Shikamaru qui la serrait doucement, lui faisant comprendre qu'il la remerciait et qu'il ressentait la même chose. La fleuriste avait aussi sentit une soudaine humidité sur la robe qui lui servait de pyjamas. Il s'agissait des larmes de Chôji. Il avait été touché et laissé enfin sa tristesse se déverser or de son corps. Ino les serra le plus fort qu'elle put. Ils étaient une équipe. L'équipe 10, l'équipe d'Asuma. Pour faire vivre ce nom, ils allaient se démener pour que tous connaissent cette équipe de ninjas formidables qu'avait entraîné autrefois l'un des plus puissants ninjas de Konoha, Sarutobi Asuma.

Après le départ de ses meilleurs amis, elle vit arrivé une silhouette qu'elle ne s'attendait pas à découvrir près d'elle. C'était Hinata, entraînée dans la chambre d'Ino par un Naruto survolté et plus souriant que jamais. La fleuriste ne put s'empêcher d'être attendrie par le couple si adorable qu'ils formaient. Aussi différents que l'hiver et l'été est pourtant aussi semblables et gentils, aussi déterminés et beaux l'un que l'autre. L'Hyûga tenait à la main un panier contenant une compote de pomme faîte maison. Ino se jeta dessus sous l'œil rieur de Naruto qui quémanda une cuillère. Hinata souriait doucement, elle était si gentille qu'Ino avait du mal à comprendre comment une personne aussi pacifique pouvait avoir choisit de devenir ninja. Tandis que le petit ami de la brune était parti chercher un verre d'eau, la blonde leva les yeux vers Hinata. Et demanda non sans rougir légèrement.

« Euhm… Et… Comment va Kiba ?

- Bien, il passera te voir, aujourd'hui il a un problème à régler, annonça doucement l'héritière en souriant avec malice, ne t'inquiète pas.

- Je ne m'inquiète pas ! s'emporta en Ino, c'était… C'était juste pour savoir ! Comme ça !

- D'accord Ino, concéda Hinata sans la croire. »

L'Hyûga semblait ravie de la tournure que prenaient les sentiments de ses deux amis. Comme si…Comme si elle en savait bien plus qu'elle n'en laissait paraître ! Ino ne savait plus quoi penser. Une autre question lui brûlait les lèvres, et le sourire malicieux sur la bouche de la brune encouragea la fleuriste à la confidence. Ino baissa les yeux, incapable d'affronter le regard pourtant si doux d'Hinata.

« Kiba voit-il quelqu'un en ce moment ? lança-t-elle rapidement rougissant comme le faisait si bien son interlocutrice.

- Et bien, commença Hinata en souriant de plus belle, tu sais comment il est… Toujours avec une fille… »

Le visage d'Ino se décomposa et l'Hyûga ne put s'empêcher de rire discrètement.

« Mais tu sais comment il est. C'est pas vraiment sérieux ! tenta-t-elle de la rassurer. »

Mais ses paroles avaient semé le trouble dans le cœur d'Ino, soudain elle se remit à douter. Avait-elle une chance ? Kiba avait beaucoup de filles bien plus belles qu'elle à ses pieds, et il n'était pas réputé pour être fidèle en amour. Le cœur de la fleuriste sembla se faner, qu'espérait-elle ? Si elle lui disait, peut être accepterait-il mais… il prendrait cela comme un jeu… Or pour elle, son amour n'était pas un jouet, il était vrai et fort. Alors qu'elle tentait d'ordonner ses pensées, Naruto déboula dans la chambre.

« Devine qui est là ? s'écria-t-il joyeusement. »

Il entra dans la chambre blanche de sa démarche confiante. Il posa ses grands yeux noirs et moqueurs sur une Ino aussi pâle que ses draps. Un sourire sauvage apparut et le charme s'opéra, le cœur de la jeune fille s'accéléra. Sous son bras, une brasée de marguerite. Ino fondit de bonheur. Bon sang, ce qu'elle l'aimait !

« Salut Ino ! »

Mais le doute était là, aussi dur que la pierre, s'enfonçant comme une épine de rose dans le cœur de la konoichi.

Ben voilà, ^^ je ne peux pas m'empêcher de mettre Hinata (qu'on reverra prochainement) dans le chapitre suivant la discution entre Kiba-Ino et surtout plusieurs problèmes finalement (en tout cas un sur), sinon j'attend vos réactions et commentaires avec impatience !

[desiderata-girl]

j'adore ! je me suis enfilée les 5 chapitres d'un seul coup et tu peux te vanter de m'avoir fait pleurer ! La partie avec Asuma m'a énormément touchée. C'est clair qu'on voit Ino sous un autre jour et ça me plait bien.

Par contre en ce qui concerne le cinquième chapitre à la fin je sens une foule de quiproco foireux, Hinata n'aurait pas dû présenter les choses de cette façon même si c'était pour préserver les sentiments de son meilleur ami. La pauvre Ino ce n'est pas de ça dont elle avait besoin ! Enfin, j'ai vraiment hâte de voir la suite !

[Tite-Yume]

^^Merci infiniment

Ben je pensais pas à un quiproquo de la part d'Hinata ... Mais je pense pas que ce soit elle qui est soulevée le problème. Ino a déjà sougée à ça même si j'en ai pas parlé... Il n'y aura pas de quiproquo foireux (en tout cas à mon sens non)

Pour le prouver voilà la suite ^^

Chapitre 6

Ino fit comme si de rien n’était, elle essaya de ne pas laisser paraître son trouble vis-à-vis du maître chien. Ce fut peine perdue car Hinata le décela aussitôt. Heureusement pour la fleuriste, Kiba n’avait apparemment rien remarqué (tout comme Naruto d’ailleurs….) Ino dévorait littéralement des yeux le corps du shinobi, ne pouvant pas se rassasier de cette vision de lui vivant. De savoir que son cœur battait entre ses épaules. Que ses lèvres respiraient l’air frais de la chambre… Il est vraiment sexy… Oui, sexy ! Elle n’avait pas honte d’employer ce mot, parce qu’il était véridique. Kiba était sexy ! La jeune fleuriste observait sa bouche avec insistance depuis plusieurs instant quand soudain elle se rendit compte où son regard se portait. Elle rougit violemment.

Stop ! Concentre toi !

« Tiens, je t’ai apporté des fleurs, fit-il en lui tendant le bouquet tout sourire.
- Merci ! C’est très gentil, ma chambre est un peu vide.
- Ouais c’est vrai, répliqua Kiba, tu sors quand ?
- Demain ou après-demain si tout va bien. »

Un silence pesant s’installa, Ino était gênée par la présence de Naruto et Hinata. Elle souhaitait avoir une conversation avec l’Inuzuka, seule. Même s’il ne ressentait rien d’autre que de l’amitié pour elle, elle devait lui ouvrir son cœur pour obtenir une réponse. Et après elle pourrait commencer à avancer, seulement après. Ino planta son regard bleu dans les yeux nacrés de l’Hyûga avec insistance. La brune comprit instantanément le message, et attrapa doucement la main de Naruto. Hinata lui sourit avant de tirer vers la sortie son petit ami. Ce dernier n’émit aucun commentaire, le regard jeté par Hinata lui avait fait comprendre la situation. Il ne put tout de même pas s’empêcher de lancer avec de sortir :
« Bon et ben salut, je crois qu’on est en trop ! »

Ino rit nerveusement, gênée. Kiba lâcha un de ces fameux sourires qui la faisait tant sombrer dans la béatitude. Son cœur se serra, elle avait tellement envie que son amour soit réciproque, qu’il n’accepte pas sa déclaration juste par pitié, amitié ou encore pour changer de partenaire. La konoichie voulait savoir qui il fréquentait, si c’était sérieux et surtout si elle avait une chance de construire une relation durable avec lui. Mais il avait beau être un ami très cher et fidèle, elle savait qu’il était un amant inconstant. A chacune de ces relations, il avait fini par craquer et draguer une autre, ne restant jamais plus de deux semaines avec la même. Ino avait peur de sa réponse, peur de ses sentiments et peur de la souffrance qu’il pourrait lui donner. Pourtant, elle se fit violence et ouvrit la bouche pour aborder le sujet qui lui tenait à cœur. Mais ce fut lui qui prit la parole en s’asseyant sur la chaise à côté de son lit.
« Ino… Tu sais… Je voudrais te remercier pour ce que tu as fait. Tu m’as sauvé la vie. »

La jeune fille détourna la tête, pour finalement lâcher avec sincérité :
« Ce n’est rien. Tu avais besoin de soins.
- Je sais, mais…Tsunade m’a apprit que tu avais tenté le diable en me sauvant. Tu n’aurais pas dû Ino, tu aurais put y rester.
- Tout ce qui m’importe Kiba, c’est que tu sois sain et sauf. Et puis c’est mon devoir en tant que ninja-médicinal de soigner mes coéquipiers. Mourir ne me fait pas peur. »

Sa voix avait claqué dans l’air. Ino regarda Kiba droit dans les yeux, sans rougir, le plus sérieusement du monde. Avec sincérité comme toujours. Les yeux noirs du jeune homme la scrutèrent de longues secondes. Comme s’il cherchait une autre réponse dans l’azur du regard d’Ino. La fleuriste quant à elle prit son courage à deux et sans détourner la tête, elle lâcha avec assurance cette phrase, qu’elle savait plus vraie que tout.
« Je n’ai pas peur de mourir pour celui que j’aime. »

Voilà c’est fait, c’est dit. Bien plus simple qu’elle ne l’avait pensé. Elle se sentit mieux, son secret était dévoilé, elle n’avait pas peur. Quoi que soit sa réponse, elle sera forte, qu’importe ce qu’il dira, maintenant elle pourrait avancer. Elle avait fait le premier pas et les prochains qui suivront seront plus simples. Elle pouvait se relever maintenant. Ino n’avait pas rougit, elle n’était pas gênée de cette déclaration ni de l’amour qu’elle lui portait. Elle le fixa intensément et Kiba perdit son assurance pour la première fois. Il rougit violemment amusant Ino qui pensait ne jamais le voir gêné. Il baissa la tête, incapable d’affronter ses yeux impatients. Le cœur d’Ino s’accéléra, elle n’en pouvait plus. Elle voulait savoir même si ça faisait mal. Même si elle savait qu’il n’était pas sérieux en amour, même si elle ne voulait pas faire partie de ces innombrables conquêtes. Elle souhaitait être tout pour lui pas simplement une nouvelle amante pour quelques jours. Mais pour savoir, pour pouvoir continuer son chemin avec lui à ses côtés ou non, elle avait besoin de sa réponse.

« Ino… »

Kiba n’arrivait pas à articuler un autre mot. Il n’en croyait pas ses oreilles, depuis des années il souhaitait qu’Ino pose ses yeux sur lui, qu’elle le remarque et l’admire comme lui l’admirait… Il l’avait toujours trouvé incroyable, depuis le jour où elle été allait parler à Sakura dont tous, lui compris, se moquer. Elle les avait tous ignoré et suivit son cœur, le touchant irrévocablement. Il avait admiré son courage, et son sang froid face aux évènements. Il avait été touché plus que tout par l’anéantissent de la jeune fille à la mort d’Asuma, mortifié de la voir se démolir. Il en était amoureux et ne supportait pas de la voir pleurer. Il aimait ses yeux de la couleur d’un ciel d’été aussi inaccessible qu’elle, il aimait ses lèvres et ses francs sourires, son odeur et sa gentillesse.
Personne.
Non, personne n’avait jamais rien sut de ses sentiments. Et maintenant, c’était elle qui lui avoué son amour ! Il aurait dû répliqué immédiatement ce qu’il ressentait pour elle depuis trop longtemps, lui avouer qu’il la trouvait incroyable, qu’il… Au lieu de cela, il restait tétanisé. Parce que soudainement il avait peur. Peur de lui faire de la peine. Une peine qu’il savait fatale, parce qu’il avait toujours rendu triste les filles avec qui il était sorti. Ses filles qu’il avait séduites pour remplacer Ino qu’il savait aussi inaccessible et lumineuse que les rayons du soleil. Il a voulut combler ce manque, ce besoin de sentir sa peau contre la sienne, de n’avoir ses sourires seulement pour lui seul. Il connaissait son odeur de lilas par cœur, mais il avait envie de s’immerger dedans en la prenant dans ses bras, en caressantes cheveux dorés, de goûter à ses lèvres. Mais il avait toujours cru que c’était peine perdue, elle avait toujours semblé folle amoureuse de Sasuke, qui lui n’avait jamais reconnu ses qualités, qui l’avait blessé plus d’une fois. Puis il avait vu qu’elle s’était intéressée à Shikamaru, et Saï aussi. Il avait comprit qu’il n’arriverait jamais à devenir cette sorte de garçon qu’appréciait la jeune fille : désintéressé, froid, fort et dans un sens beau. Il s’était alors lancé dans une folle course aux conquêtes, espérant toujours que l’une d’entre elles arrivent à remplacer Ino. Mais ça avait toujours été un échec total, il n’arrivait pas à l’oublier. Il avait brisé le cœur de ses filles, comme pour faire partager la douleur du sien, comme pour leur faire comprendre le sens du mot tristesse.

Et voilà qu’elle le regardait de ses grands yeux bleus, le scrutant avec sérieux, sans peur. Elle n’avait pas peur de sa réponse, encore une fois elle l’impressionnait. Lui rien qu’à l’idée de lui faire une déclaration était mort de peur quant à sa réaction. Il ricana intérieurement, il avait caché cette peur derrière un masque d’une immuable assurance en sa présence comme un poltron incapable d’assumer ses sentiments. Il s’insulta d’avoir manqué de respect à Hinata en se moquant d’elle car elle ne voulait pas avouer son amour secret pour Naruto. Il n’était pas mieux ! Pourtant maintenant que ses désirs devenaient réalité, qu’il avait peur. Peur de la briser comme toutes ses autres filles, de ne pas être à la hauteur, de la rendre aussi triste que toutes les autres. Il ne supportait pas faire souffrir et encore moins Ino ! Pourtant il avait brisé le cœur à beaucoup de filles, il les avait fait souffrir. Oui mais là c’était différent, là c’est Ino !
La jeune fille qui ne se doutait pas de son conflit intérieur, prit la parole.
« Tu sais quoi Kiba, moi aussi je te dois la vie, fit la fleuriste pour briser le silence. Si tu n’avais pas été là, je serais certainement morte.
- C’est le devoir d’un ninja de protéger ses amis, répondit Kiba en plantant ses yeux dans les siens. »

Ino resta un moment interdite. Le souffle coupé, son cœur avait cessé de battre et les larmes lui piquaient les yeux. Mais elle ne pleurerait pas, ce serait son premier pas pour avancer, le plus dur. Il lui fallait être forte. Très forte. Alors la jeune fille, décocha son plus franc sourire sur son visage blafard. Elle sourit de toutes ses dents, cachant sa peine derrière, comme toujours. Le mot résonnait dans sa tête, comme l’écho d’un douloureux souvenir.
Amis.
Juste amis.

« Tu as raison ! Tu sais, tu ressembles à Naruto quand tu dis ça !
- Quoi à ce Baka ? s’offensa ironiquement Kiba qui fit comme si de rien n’était.
- C’est la fin des visites, fit soudain Sakura en entrant doucement dans la chambre. »

Son regard émeraude passa de Kiba à Ino, puis de Ino à Kiba cherchant une réponse quant au sujet de leur conversation. Mais ni l’un ni l’autre ne laissèrent entrevoir le chaos qu’était devenu leur esprit, se contenant d’acquiesçaient. Kiba sortit rapidement de la pièce, lançant un joyeux « A demain ! » et son sourire ravageur. Dès qu’il fut sortit, Sakura se retourna d’un bloc vers son amie, aussi excitée qu’une gamine à son premier rendez-vous amoureux.

« Raconte moi tout ! Tu lui as dit ? Il t’a répondu quoi ? Alors ? Alors !? »

Ses yeux pétillaient comme du champagne, plus impatiente qu’un matin de Noël. Ce fut à ce moment qu’Ino se mit à pleurer. L’élève de Tsunade resta un moment interloquée avant de la prendre vivement dans ses bras, serrant les dents de colère de la voir dans cet état de détresse qu’elle ne connaissait que trop bien. Quant à Ino, elle n’arrivait pas à retenir ses hoquets, ni ses pleurs. Son cœur était déchiré et son esprit au bord du précipice. Mais le pas était fait. La fleuriste prit soudain conscience qu’elle n’avait pas choisit la voie de la facilité.
Avancer c’était douloureux.

Et dans un couloir de l’hôpital de Konoha, un jeune homme aux cheveux brun était adossé contre une porte d’où s’échappait de bruyants pleurs. Sa tête entre ses mains, perdu dans ses réflexions, et sa douleur. La proie de ses conflits internes. Il l’aimait plus que tout mais il l’avait rejeté.
Il avait peur de lui.
Il avait envie d’elle.
Il ne se comprenait plus lui-même.

... Alors ?

[desiderata-girl]

ooooooooooooh noooooooooooooooooon !!! C'est trop horrible ! Oh my god ! Je n'imaginais pas du tout les choses de cette manière ! Bon sang !
C'est affreux, ils s'aiment, ils s'aiment !!!! Et ils ne peuvent pas être ensemble !!! POURQUOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ?????

Oooh, j'ai été trop touché par le POV de Kiba, c'était donc pour ça qu'il enchaînait toutes ces filles ?! C'est trop romantique ! D'un côté, c'est tout à fait compréhensible de ne pas vouloir blesser la fille qu'il aime. C'est noble de sa part, mais.... Si seulement il pouvait tenter sa chance !!

Ahalalala, pauvre Ino, dire qu'elle avait prit son courage à deux mains ! C'est trop triste vraiment ! Tu nous tortures là !

J'ai hâte de voir le prochain chapitre, en l'espèrant légèrement moins triste que celui-ci !

[Tite-Yume]

^^j'adore Kiba ! Même s'il est idiot Enfin je suis contente que ça te plaise, d'ailleurs pour le prochain chapitre ce ne sera pas triste, HInata va remontait les bretelles de Kiba !

[Hashirama Senjû]

Yeah ! Super chapitre comme d'habitude !

Mais je suis dégoutée de ne pas t'avoir laissé un commentaire au dernier chapitre, j'avais pas vu que t'avais mis la suite
Mais c'était un excellent chapitre ^^ J'ai bien aimé la discussion Ino-Hinata ^^

Pour ce chapitre (qui est super !), j'ai hâte d'avoir la suite qui promet
J'ai hâte de voir Hinata remonter les bretelles de Kiba xD

[XIII]

J'ai ratrappé mon petit retard, et j'ai été encore une fois agréablement surpris...

c'est toujours de supers chapitres que tu nous ecrit et laisse moi te dire deux mots :


J'ADORE !!!!

j'attend la suite

sinon le seul petit reproche que j'ai trouvé (mais alors c'est tout petit, insignifiant et capilotracté) c'est que tes protagonistes s'aiment l'un, l'autre, des le départ. on voit qu'il y a des problemes, mais on sait que ino aime kiba depuis longtemps et kiba aime ino depuis toujours...meme s'il dit qu'il protege ses "amis", on voit trés bien comment ils finiront ensemble a la fin (enfin pas vraiment mais bon ^^')

ce que je veux dire, c'est que tu pourrais rendre tes chapitres et donc tes fic plus complexes, avec plus de suspense. Car là tu nous montre un amour utopique. Je l'aime, il m'aime...des fois il y a l'étape de la seduction, sorties entre amis,...etc. jusqu'au moment du baiser.

Je ne te dis pas de changer le style de ta fic loin de la mais c'est une remarque pour une prochaine

[Tite-Yume]

Et bien je suis contente que tu me fasses la remarque ^^ en fait pour la prochaine dont j''annonce que ce sera Sakura à l'honneur, je compte bien la rendre triste parce que il ne faut pas oublier que la vie n'est pas toujours rose. Mais n et'en fait je vais me diversifier !
Bon en attendant la fic avec Sakura voilà la suite, avec HInata, que je ne peux m'empêcher de faire intervenir ! Désolée !

Chapitre 7

Kiba s’écroula dans l’herbe verte. Le vent balaya son visage, le faisant frissonner comme au contact de la caresse d’une amante. A ses côtés, Akamaru somnolait après leur entraînement avec l’équipe 8. Kurénaï et Shino étaient partis depuis longtemps mais Hinata persistait à rester là, à s’acharner contre un arbre. Seul ses coups brisaient le silence de cette fin d’après midi. Le jeune homme essayait de se vider la tête, de faire le tri dans ses pensées, d’essayer de comprendre où il en était. A vraie dire, nulle part. Il était perdu dans ses sentiments contradictoires, les pleurs d’Ino à l’hôpital, sa culpabilité vis-à-vis de la douleur qu’il lui avait causée et qu’il avait voulut éviter. Soudain, les coups contre l’écorce du sapin s’arrêtèrent et le parfum vanille caractéristique de sa coéquipière se rapprocha de lui. Elle était intimidée, Kiba le senti à la sonorité de son pas lorsqu’il battait le sol : petits pas, freinés et discrets. Elle allait aborder un sujet épineux, c’était une certitude. Il parla le premier, gardant les yeux fermés pour qu’Hinata ne soit pas encore plus gênée.
« Oui, Hinata ?
- Je…je voulais savoir si…enfin…
- Tu veux savoir ce qui s’est passé entre Ino et moi hier, la coupa le maître-chien.
- Ou…oui. Tu n’as pas l’air dans ton assiette. Et elle non plus. Alors…
- Il n’y a rien à dire Hina. Absolument rien.
- Je ne te crois pas Kiba-kun. »

A cet instant, le jeune homme ouvrit les yeux, étonné par la réaction de sa coéquipière qui d’ordinaire ne cherchait pas à contredire ses amis.
« Quoi ?
- Tu sais bien de quoi je parle. J’ai réussit à te toucher pendant notre combat de tout à l’heure, tu n’étais pas concentré, distant…Pas comme d’habitude. Quelque chose te perturbe. Et je suis sûre que c’est en rapport avec Ino.
- On peut rien te cacher, soupira Kiba en se relevant à moitié.
- Tu veux en parler ? »

Ça c’était du Hinata tout craché. Toujours attentive, toujours compatissante, toujours là pour ses amis. Elle en oubliait parfois ses propres problèmes. Mais là, il avait besoin d’elle. Il laissa son regard s’égarait dans le paysage, murmurant à mi-voix ce qu’il cachait depuis si longtemps.
« Je…j’aime Ino. Voilà.
- En quoi c’est un problème, fit la jeune fille en s’asseyant à côté de lui. Apparemment elle aussi elle est amoureuse de toi.
- Hein, s’écria Kiba, mais… mais… Comment tu le sais ? Tu as écouté notre conversation ?!
- Non, non, l’Hyûga sourit, une fille sent ce genre de chose.
- Ah…, déclara-t-il simplement sans vraiment comprendre.
- Alors, comme ça elle te l’a dit ?
- Ouais…, murmura-t-il doucement en détournant son regard.
- C’est super ! s’écria Hinata tout sourire. Tu…
- Je l’ai jetée Hina, annonça-t-il en la coupant. Je l’ai jetée pour ne pas la faire souffrir. Je ne veux pas… »

Il n’acheva pas sa phrase, trop perdu dans ce qu’il pensait. Il n’arrivait pas à savoir si…
« Tu es égoïste Kiba.
- Pardon ? s’énerva-t-il en se levant pour faire face à sa coéquipière. Je n’ai fait que l’empêcher de souffrir ! J’ai refusé pour la protéger !
- Kiba…, souffla la jeune fille devant sa colère.
- Tu ne comprends pas ! Je ne veux pas la faire pleurer comme toutes les autres ! J’ai peur Hinata, j’ai peur de ses larmes, et de sa douleur !! Sa tristesse me terrorise ! »

Il était rouge de colère, de gêne et d’un autre sentiment qu’il n’arrivait finalement pas à définir. Il n’avait pas pour habitude de montrer sa peur, mais là c’était trop dur de la cacher à sa meilleure amie. Sa coéquipière resta quelques secondes figée. Interloquée par sa vive réaction, par son regard perdu, par le brusque changement dans ses yeux d’habitude rieurs.

« Mais Kiba, tu l’as fait autant souffrir en la rejetant qu’en sortant avec elle au risque de lui briser le cœur. Je crois que ce dont tu as vraiment peur… Ce…ce qui te fiche réellement ta trouille, c’est de t’engager sérieusement avec quelqu’un que tu aimes pour de vrai. »

Hinata se leva à son tour, l’obligeant à croiser son regard de nacre. Les rôles s’inversaient, il était devenu aussi timide et gênée qu’elle et la jeune fille avait une assurance qu’habituellement il possédait. Ses mots allèrent se planter dans son esprit, comme des flèches froides. Si froides qu’elles le refroidirent d’un coup, faisant retomber sa colère et sa frustration, ses doutes et ses pensées se figèrent. Sa coéquipière continua avec la même sincérité.
« Tu n’as jamais été sérieux avec tes anciennes petites amies, nous le savons bien tout les deux. Et nous savons aussi d’où venait le problème. Tu as vraiment cru que je n’avais pas remarqué tes sentiments vis à vis d’Ino ? Je savais qu’avec aucune d’entre ces filles tu n’aurais de relation durable parce que la seule avec laquelle c’était possible était….
-Arrête Hina ! »

L’Hyûga se tu alors. Respectant son choix, même si elle le trouvait ridicule. Elle baissa la tête tandis que lui relevait la sienne. Elle rougit devant son audace d’avoir dévoiler le fond de sa pensée à son ami. Mais tant qu’à faire, autant tout dire maintenant. Ça ne servait à rien de cacher ce qu’elle pensait. Elle releva son visage, aussi rouge qu’une tomate.
« Ex…excuse m….moi Ki…Kiba-kun…. Mais… Tu ne…ne comprends pas, tu as pe…peur de ton amour alors tu…tu le rejettes mais…pour…pourtant…
- Arrête ! »

Il ne voulait pas qu’elle continue, qu’elle dise la réalité à voix haute, qu’elle l’oblige à faire face à la vérité qu’il essayait d’oublier dans les baisers des autres filles. Il avait envie de se boucher les oreilles comme un gamin qui ne veut pas écouter sa mère. Et Hinata continuait, continuait…L’obligeant à admettre ce que volontairement il ignorait.
« Kiba… Tu as peur du bonheur que tu aurais à sortir avec I…Ino, tu as peur d’en souffrir, de…de souffrir et de la…la faire souffrir, reprit la jeune fille. Tu as peur mais c’est…c’est légitime, en t’engageant sincèrement avec quelqu’un, tu t’ou…t’ouvres et tu te mets à nu… Si ça se passe mal tu en souffriras bi…bien plus que lors…lorsque tu sortais de façon désinvoltes avec ces filles… C’est…C’est normal d’avoir peur. Moi aussi j’ai peur.
- Tu…tu as peur Hina, s’étonna Kiba dont tout les sens étaient captivés par la voix de son amie.
- Oui…je suis morte de peur en…en réalité. Depuis que je sors avec Naruto je suis comblée. La chose que je…que je désirais le plus au monde s’est…s’est réalisée et j’en ai… j’en ai peur. J’ai peur que mon désir se…se brise et s’éteigne. Mais cet apaisement, ce bonheur, cette sensation de…de bien être et de douceur que j’ai en étant avec…avec Naruto…C’est…c’est inestimable, et ça vaut tous…tous les risques et toutes mes…mes peurs. Kiba c’est normal d’avoir peur, mais…mais il faut quand même tenter d’aller chercher le…le bonheur, il ne faut pas renoncer. Parce que c’est un…un trésor qu’on mérite tous, toi autant que les autres. C’est si rare, si pré…précieux un amour réciproque, il faut le ché…chérir plus que tout. Cette…cette peur de faire souffrir Ino et de souffrir toi-même ne…ne doit pas t’empêcher de…de goûter au bon…bonheur Kiba. En refusant, en rejetant Ino, tu vous fait souffrir tout…tout les deux, c’est stupide parce que vous…vous pourriez être heureux au lieu d’être tri…tristes. Il suffit que…que tu acceptes de t’ouvrir à…à la personne que tu…tu aimes, que tu acceptes ta peur que…que ça puisse finir mal, il… il faut que tu…que tu comprennes que tu…que tu pourrais être heureux avec…cette… cette relation. »

C’était la première, la toute première fois qu’il l’entendait parler aussi longtemps. Elle était si réservée, si timide si gauche d’ordinaire. Au côtés de Naruto, elle semblait s’ouvrir comme une fleur après un long hiver qui éclosait aux rayons du soleil. Sa relation la transformait… Elle était heureuse, ça se voyait dans ses yeux, ça se percevait dans ses gestes, se lisait dans son cœur. Kiba était jaloux. Il voulait cette étincelle qu’avaient les yeux d’Hinata, il la voulait dans les yeux azurs d’Ino. Il voulait ce bonheur qu’elle respirait, il le voulait lui aussi. Il voulait arrêter de faire semblant, il voulait s’ouvrir à quelqu’un. Il voulait sécher les larmes d’Ino, lui dire qu’il avait mentit, qu’il avait eut peur. Peur de la douleur, de la souffrance qu’ils pourraient avoir. Il voulait lui dire qu’il avait peur de lui briser le cœur, peur de lui faire de la peine. Lui avouer, qu’il avait peur de s’engager sincèrement.
Lui dire qu’il l’aimait comme un fou depuis longtemps, qu’il avait toujours attendu qu’elle le voie enfin, qu’il avait espérait son regard comme on espère le ciel. Lui dire qu’il adorait son odeur lilas, sa détermination, son franc sourire, son courage. Lui dire qu’il aimait la fierté qu’elle dégageait, son assurance dans sa démarche et son odeur lilas… Lui dire qu’il voulait sécher ses larmes comme lors de leur mission, lui dire qu’il l’avait protéger du mercenaire non pas parce qu’il la considérait comme une amie mais parce qu’il n’aurait pas supporter qu’elle soit blesser, que son sang recouvre le sol. Il détestait l’odeur du sang autant qu’il adorait son odeur lilas. Il voulait lui dire qu’il était là pour la soutenir dans son deuil d’Asuma. Lui dire…

« Raaaaaah, grogna-t-il faisant se réveiller Akamaru. »

Il se prit la tête entre les mains, rageant contre lui-même. Il était idiot ! Idiot ! Idiot ! IDIOT ! Il se cacha les yeux, comme un enfant qui ne veut pas affronter la vérité. Deux mains blanches vinrent alors se poser sur les siennes, deux mains qui sentaient la vanille. Deux mains qui le forcèrent à la regarder. Son regard se planta dans le sien. Il s’apaisa, calmé par les yeux heureux de son amie.

« Qu’est ce que tu attends Kiba-kun ? »

Et un sourire sauvage s’étala sur ses lèvres, dévoilant ses canines. Il n’avait pas une seconde à perdre. Après un clin d’œil, il s’arracha à l’étreinte de sa meilleure amie et dévala en courant la colline, Akamaru sur ses talons. Ses yeux étaient rieurs, s’enchantant d’avance de ce qu’il allait se passer. Le regard radieux d’Hinata le suivait depuis l’ombre du cerisier.
Il courrait après le bonheur.
Il était hors de question qu’il lui échappe.

Well Well well je l'intitulerais bien "Comment se faire remettre dans le doit chemin !" Bref voilà j'annonce qu'il ne reste plus que deux chapitre et que la prochaine fic (si vous voulais encore me lire) aura Sakura comme personnage et sera triste (tu vois XIII je changes ^^). En attendant j'attend vos avis (ohlalalala quelle répétition !)

[desiderata-girl]

YEAH ! HINATA POWER !!! Décidément, tu as le don de mettre Hinata en valeur et j'adore ça ! Oui c'est vrai que ça devait être une de ses plus longues répliques ! XD Mais elle a vraiment fait ce qu'il fallait !

Heureuse de voir que Kiba ouvre enfin les yeux et se décide à agir ! Je sens que la conversation sera difficile, aurons-nous à une Sakura-Cerbère protégeant sa chère Ino du vilain méchant Kiba ? On verra bien ! XD

Plus que deux chapitres.... dommage, mais bon, toutes les bonnes choses ont une fin ! Alors j'ai hâte de voir le prochain ! Continue de nous émerveiller !