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. Mizukage [En Hiatus]
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Tsoing
Aspirant genin


Inscrit le: 08 Fév 2008
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Localisation: Entre le ciel et la mer

MessagePosté le: Lun 11 Fév 2008, 10:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Alors là tu m'épates : je ne m'attendais vraiment pas à lire une autre fanfic aujourd'hui.
Ce chapitre je l'ai beaucoup aimé : les descriptions et le fil de l'histoire étaient impeccables. Ni trop rapide ni trop lent.
J'adore quand Sanbi se pointe. Malaise d'abord parce que personne ne distingue grand chose. Peut-être une hallucination de Fubuyuki dans tout ce brouillard. Et puis du vert, la houle, des ploufs ! L'inquiétude grandit. Fuyons ! Mais on ne peut pas idiot ! Hahaha j'adore ce moment ! Et puis le brouillard se lève comme le rideau au théâtre : Tadam ! Et voilà Sanbi.
C'est extra !

Mikazuki a écrit:
P.S. : Mizukage le 1er est peut-être mort facilement à vos yeux, mais sachez que son agresseur avait pris soin de lui voler son épée. De plus, Mizukage le 1er s'est fait couper sa main... De ce fait, il ne pouvait plus lancer d'attaques de type Ninjutsu... N'est-ce pas, Tsoing ?


Quand même. Il lui restait le taijutsu (pas pratique avec une main en moins mais bon !) ou les shurikens (bon s'il sortait du bain je veux bien comprendre qu'il en ai pas mais là ...). Si tu veux un exemple, Jiraya s'était bien fait arraché un bras entier (il est mort après mais bon il a pas mal résisté !).

Jordi Uchiwa a écrit:
Comme d'hab', j'adooooooore tes sushis (euh...zut, tes récits^^)


C'est vrai que Sanbi c'est un peu comme un sushi géant ! ^^
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LizzieWeir
Aspirant genin


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MessagePosté le: Mer 13 Fév 2008, 4:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ah ca fait longtemps que j'avais pas posté et pourtant j'ai lu alors un commentaire constructifs pour toi !

Je craque totalement, le scénario est absolument magnifique. Simple mais terrible efficace et là est toute la beauté de ton style et ton écriture. Tout y est tellement fluide qu'on ne souhaite qu'une chose : Que tu ne t'arrête jamais d'écrire.



Je dois te dire,que les auteurs comme toi ne courent pas les rues et moi-même, en voyant l'humilité portée par ton style d'écriture, je me suis laissée emporter par les abîmes du doute. J'ai encore un grand chemin à faire avant ne serait-ce pouvoir oser parler de t'arriver à la cheville. Je ne sais pas, cette histoire m'envoûte simplement et je n'exagère pas. Le rythme est prenant, vraiment écrire est ton domaine.

Je veux vraiment connaître la suite de cette fanfiction qui a des tons tellement sincère et géniaux, dont la narration est à l'image du héros et plus largement de l'auteur.



Tu as gagné tout mon respect et mon admiration...encore une fois je te félicite du fond du coeur pour ce que tu écris et je te remercie d'écrire des choses aussi belles. C'est irréprochable, je n'ai remarqué aucune faute d'orthographe, de syntaxe ou de grammaire. Tout est soigné et frôle une perfection trop longtemps recherchée !


Voilà ce commentaire réusme tout ce que je pense de ta merveilleuse fic mais également de tes autres histoires ! Tu le mérite vraiment !

_________________

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Mikazuki
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Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 1245

MessagePosté le: Ven 15 Fév 2008, 1:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Me revoilà, un chapitre dans les mains.
Jordi, je ne demande absolument pas à devenir le Georges Lucas du XXIème siècle... Je demande simplement à vous distraire, et sque cela vous plaise.
Merci à Tsoing, aussi... Et pour Lizzie, tu ne connaissais pas un dernier point de l'intrigue, qui fait toute la différence avec ce qui a été vu précédemment... Et ce point, ô combien important pour la suite de l'histoire, et qui permet de constuire un scénario excellent et intéressant à mon idée, tu vas le découvrir dans le chapitre 6 que voici. Wink
J'ai une nouvelle fois séparé le chapitre en deux parties.
Bonne lecture à tous et à toutes. Wink


Chapitre 6



Ils demeurèrent pendant un moment paralysés par la peur que déclenchait la vue de Sanbi.

Il fallait bien faire quelque chose pourtant. Chasser cette tortue géante, par exemple, car le risque qu’un bateau chavire était bien réel devant un tel mastodonte. En quelques mouvement, Sanbi pouvait, c’était bien connu, donner naissance à des raz-de-marée. Genryûmaru, soucieux de protéger ses hommes, fut le premier à réagir.

Le chef réfléchit sur ce qui pouvait être efficace face à un tel adversaire. Il savait qu’il existait neuf bijuus de ce type, chacun ayant un nombre de queues différent, celui qui possédait les neuf queues étant le plus puissant. Sanbi en possédait trois : il était donc dans les plus faibles, mais il ne fallait pas oublier que Sanbi avait la force d’un démon, ce qui n’était pas rien.

Sanbi vivait dans les milieux aquatiques, par conséquent, les attaques de type doton ou l’art de manipuler la terre pouvaient l’affecter sérieusement si elles étaient puissantes. Mais où trouver de la terre, puisqu’ils étaient en mer ? Les fonds marins ? Peut-être pas, Sanbi devait y être très habitué. Alors Genryûmaru pensa au vent, où à la glace.

Il pensa alors en un éclair à Fubuyuki. Son épée contrôlait initialement la pluie, mais après tant d’années d’utilisation il avait développé des facultés inédites avec celle-ci, dont le pouvoir de maîtriser la glace. En effet, Sanbi vivait dans les mers chaudes, et ignorait sans doute la fraîcheur…

« Fubuyuki, projette-lui de la glace à pleine vitesse et en grand nombre n’importe où. Jettes-en sur ses yeux », commanda-t-il.

Fubuyuki s’exécuta alors. Après quelques signes incantatoires, une gigantesque masse d’eau se souleva pour se transformer à vue d’œil en un assemblage de glaçons. Sanbi avait tourné sa tête vers les cieux et assistait à la formation d’une matière qu’il ne connaissait pas, une matière qui, par les mouvements de bras de Fubuyuki prenait la forme d’un long serpent bleu ciel. Le ninja, après s’être suffisamment concentré, bougea de nouveau ses mains dans le but de déplacer, tout doucement d’abord, puis à une vitesse incroyable ensuite, la glace dans les yeux d’un Sanbi surpris.

Sa réaction ne se fit pas attendre. Un hurlement déchira les tympans de toutes les personnes présentes en mer, puis le démon s’agita très violemment. Il tournait en rond sur lui-même, et tout le monde dût s’accrocher à la rambarde pour ne pas passer par dessus bord.

Il continuait à hurler, visiblement c’était une stratégie très efficace.

Cependant, les hommes doutaient de la fuite de la tortue. Au contraire, il semblait vouloir s’approcher des vingt navires, et plus précisément de celui de l’homme qui lui avait fait connaître le froid toucher de la glace. Comme ce regard était empreint de haine et de colère, comme la tortue dégageait une aura maléfique autour d’elle.

Soudain, Sanbi plongea. Seules ses trois queues pouvaient être distinguées, car le démon ne les avaient pas emmenées sous l’eau verdâtre. Un autre moment d’attente débuta, court, mais il semblait durer des heures entières. La pression et la peur étaient à leur comble. Les hommes suaient tant ils craignaient la réapparition de Sanbi.

Finalement, cette réapparition s’effectua sous la forme d’un énorme choc dans le navire sur la jonque sur laquelle se trouvait Genryûmaru, Fubuyuki, Hanako, Kazejin et Fuujin. Sanbi avait volontairement percuté le navire, probablement d’un coup d’aileron, afin de le faire chavirer.

Le choc était d’ailleurs si violent que le navire fut projeté à une trentaine de mètres en arrière, sans que les flots puissent ralentir la glissade. Et cela se fit au détriment de Fuujin, qui lâcha la rambarde – ou plutôt la brisa, en emmenant un morceau de corde avec lui – pour effectuer malgré lui un vol plané, dont le point de chute était l’océan. Il était tombé.

« Fuujin ! hurla le grand frère, qui courait maintenant vers la rambarde opposée. Il faut absolument le récupérer ! Ce démon va le tuer !
- Ne fais pas ça ! cria Genryûmaru, qui craignait pour la vie de Kazejin en plus de celle de Fuujin.
- Que voulez-vous faire d’autre ? répondit l’autre. C’est mon frère, et je vais le sauver ! Il ne sera pas dit que je n’aurai rien fait pour le protéger ! Je suis le fils de Mizukage le 1er ! »

Et Kazejin plongea.

Mais il en fut empêché. Non par son père adoptif, mais par Sanbi, qui enroulait une de ses queues gluantes et verdâtres autour du torse du jeune homme, comprimé jusqu’à manquer d’air. Sa dernière image fut celle de Fuujin, dans la même position que lui, sous l’étreinte du démon. Qu’allait-il faire des deux garçons ?

Ils entendèrent tous les deux un rire dépourvu de joie, infernal, effroyable. Tout devenait noir autour d’eux, ils étaient enveloppés par les deux queues de Sanbi. Le noir. Noir. Noir… Tous les deux perdirent connaissance.

Et Sanbi ricanait toujours.
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Mikazuki
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MessagePosté le: Ven 15 Fév 2008, 1:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

« Quelle belle démonstration d’amour entre deux frères… commença une voix d’outre-tombe et lente. Ton geste, je le reconnais, est admirable. Tu n’as pas hésité à secourir le garçon qui est tombé à l’eau…
- Qui… Qui es-tu ? pensa Fuujin.
- Je suis Sanbi, reprit l’autre. Vous êtes les deux seuls, en cet endroit, qui pouvez m’entendre. Et moi, je peux écouter vos pensées. »

Un autre rire froid se fit entendre. Les deux frères étaient quelque part, mais ils ne pouvaient pas savoir où précisément. Ils étaient privés de toutes sensations, ils se sentaient flotter dans un océan infect, libérés de toute pesanteur. Kazejin et Fuujin étaient prisonniers des queues de la tortue, ou de ses entrailles.

« Quel est ton nom, jeune homme ? demanda la tortue.
- Est-ce à moi que tu t’adresses ? répondit Kazejin.
- Parfaitement… Réponds, enchaîna le démon en comprimant encore un peu plus fort Kazejin. Réponds, ou je te tue.
- Je me… nomme… Kazejin… » dit-il, étouffant.

Sanbi rit une nouvelle fois.

« Et toi, son frère, quel est ton nom ?
- Fuujin… Ne me tue pas… »

Sanbi éclata de rire, d’un rire méchant et haineux, se réjouissant de la peur qu’il exerçait sur le jeune garçon et de ce qu’il allait répliquer.

« Intéressant… Vos noms ont tous les deux la même signification, « La lame du vent »… Ha ! Ha ! Ha ! Vous allez payer, petites larves… Vous allez payer pour le mal que vos maîtres m’ont fait. Tu as peur de mourir, Fuujin ? Tu veux pourtant devenir Mizukage à la place de ton père adoptif, je me trompe ? Ce n’est pas digne d’un chef d’un pays comme Mizu no kuni… Je vais donc t’affliger un châtiment approprié. D’ailleurs, je vais vous punir tous les deux. »

Sanbi éclata alors d’un rire suraigu et prolongé, ce qui effraya encore plus les deux garçons.

« Kazejin, si tu tues Fuujin, tu deviendras immensément puissant. En revanche, Fuujin, si tu tues ton frère aîné, même pour te défendre, tu deviendras immensément faible, et tu devras de ce fait et pour toujours renoncer à tes ambitions. »

Sur ce, Sanbi rit de nouveau, d’un rire haineux et sadique, alors que Kazejin et Fuujin perdaient de nouveau connaissance.

« Fuujin ! Kazejin ! » dit une voix familière.

« Fuujin ! Kazejin ! » répéta-t-elle.

Les deux garçons reprirent peu à peu connaissance. Ils étaient trempés, allongés sur le pont d’une jonque. C’était Hanako qui était agenouillée près d’eux. Leur père adoptif, avec leur maître, était au-dessus de leur têtes, inquiets.

« Où est Sanbi ? demanda péniblement Fuujin, les yeux entrouverts.
- Nous l’avons, avec ton père et quelques hommes, chassé » répondit Fubuyuki, sans donner d’explications.

Fuujin se releva et s’assit sur les planches de bois. Puis il tourna sa tête.
C’est alors qu’il croisa le regard de son frère aîné. Il poussa un cri, repensant à la prophétie qui lui avait été lancée. Sa tête résonnait encore des horribles paroles du démon à trois queues, qui, en ce moment même, devait se réjouir du mal qu’il allait occasionner.

Plus rien ne serait comme avant, désormais. Ce jour venait de marquer le début d’une course éternelle au dénouement sans aucun doute tragique entre un être, à jamais corrompu par le désir de meurtre, et son frère, à jamais menacé par celui-ci, qui ne voulait pourtant pas renoncer à son rêve de devenir Mizukage, en l’honneur de son père, pour achever le travail de celui-ci, une honneur que Kazejin allait jeter aux orties, et même pire, pour faire le mal.


---------------------------------------


J'attends vos commentaires.
Vous connaissez à présent toute l'intrigue...
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Tsoing
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MessagePosté le: Ven 15 Fév 2008, 3:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Parfait ! j'aime trop

Vraiment j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce chapitre. Ton écriture est superbe. Les mots coulent, glissent et s'agencent remarquablement. Pas de heurts, tout en fluidité.

Côté scénario on peut enfin voir l'intrigue de l'histoire. Elle ne relève plus uniquement de la simple reprise de pouvoir de Mizu no kuni. ça fait penser aux relations Itachi-Sasuke : si Itachi tue son frère et lui chipe ses yeux il deviendra "immensément puissant". La nuance : ce coup-ci ça ne va que dans un sens : Kazejin court après Fuujin mais Fuujin ne court pas après Kazejin (sauf s'il est suicidaire). Intéressant ... ça peut donner de jolis trucs et je te fais confiance pour ça ! Very Happy

Bien les critiques, pas très importantes, juste les détails (tatillonne tatillonne ! Wink ).
L'idée de Genryûmaru. En touchant les yeux, ça fait mal à Sanbi. Si ça fait mal à Sanbi, il va remuer pas mal sous l'emprise de la douleur. Si il remue pas mal sous l'emprise de la douleur, ça fait des grosses vagues. Si ça fait des grosses vagues, il y a une probabilité non négligeable que les jonques se renversent. Ce que justement Genryûmaru cherche à éviter. Mais bon je reconnais que dans une telle situation (tortue géante sous le nez; pire que l'iceberg de Titanic!), aucune solution n'est la meilleure. A part ça rien ne n'a fait grincer des dents.

L'histoire se poursuit très très très ...... encore des "très ...... toujours des "très" ..... bref , une infinité de "très" .... bien ! On en vient à maudire cette fichu page qui s'arrête.
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Self_Proclaimed_Genius
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MessagePosté le: Sam 16 Fév 2008, 4:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bien_bien-BIEEEEN.

Que dire ?
J'aime.
Beacou-ou-ou_oup.
Même très très.
Tu as un trèèèès bon style d'écriture.
( si_si ) ( allez, fais pas ton modeste, tout le monde te dis que t'écris bien Very Happy )
Par contre, je trouve que l'histoire va trop vite
( désolée, j'suis habituée aux romans n_n )
Maaaaais
Car oui, mais.
L'histoire que tu as inventée, elle roxe sa race.
Cepennnndant, j'ai tendance à m'emmeler les pinceaux avec les prénoms Confused
Ils se ressemblent un peu Confused
A l'avenir, je te conseille de prendre des noms qui ne se ressemblent pas trop, au niveaux des consonances
(regarde, ici, tu as FuuJIN et KazeJIN, ca peut preter à confusion. Prend exemple sur Naruto. Son équipe : Naruto, Sasuke, Sakura. Les noms ne se ressemblent pas. J'dis ça, j'dis rien, hein )

Sanbi, c'est un vilain >w<

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Jergal-SPG est tellement omnipotente qu'on s’demande si c'est pas un groupement de plusieurs super-héros sur un seul compte
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Yhae
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MessagePosté le: Dim 17 Fév 2008, 2:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

je pense que s'il à prit ces deux nom c'est à cause de leur signification
à part ça j'aime toujours autant ta fic
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Mikazuki
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Messages: 1245

MessagePosté le: Mar 04 Mar 2008, 8:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour ! Very Happy

Au chapitre 6, succède le chapitre 7, tout comme le dimanche, que j'estime que le septième et non le permier jour de la semaine, au samedi.
Le samedi est un jour agité. Tout le monde se presse, se bouscule partout, ou fête quelque chose sans raison particulière.
Et vient le dimanche, tout calme, paisible, jour de la grasse matinée et du repos...
Alors, désolé d'avoir fait justement une longue grasse matinée - le dernier chapitre étant le 15 février - pour un chapitre, disons, qui n'est pas nul mais qui ne comprte pas beaucoup d'action.
Le chapitre 8 sera moins mou. Il est partiellement rédigé... Si si...
Merci pour vos commentaires, qui me font autant plaisir les uns que les autres...
Bonne lecture.
Attention, le chapitre est coupé en deux parties, je poste l'autre tout de suite.

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Chapitre 7



La flotte de Genryûmaru était finalement arrivée à destination dans une atmosphère pesante. Kazejin et Fuujin ne se parlaient pas, évitaient de croiser le regard de l’un ou de l’autre, même.

Une île sauvage, quasiment inexplorée et inconnue, les attendait, avec des centaines de terre couvertes de brousailles. Les arbres, démesurément grands, et aux racines remarquables, obstruaient certains passages. De toute évidence, la situation n’allait pas durer. On chercherait à quitter l’endroit au plus vite. Genryûmaru ne cessait de regretter sa si chère ville de Terasu, et espérait bien se consoler avec la prise de Kiri. Sa vengeance, par les derniers événements, s’en était trouvée grandie.

Fuujin, lui, cherchait désespérément sa place dans ce nouveau monde.

Qu’est-ce qui les séparait de leur ancienne ville ? Quelques dizaines de kilomètres, peut-être ? La mer ? Il n’y avait pas que ce cadre changé du jour au lendemain qui le perturbait. Les paroles haineuses de Sanbi résonnaient encore dans sa tête embrumée, bien que quelques jours s’étaient déjà écoulés après ce drame. « Kazejin, si tu tues Fuujin, tu deviendras immensément puissant. En revanche, Fuujin, si tu tues ton frère aîné, même pour te défendre, tu deviendras immensément faible, et tu devras de ce fait et pour toujours renoncer à tes ambitions. »

Fuujin, lui, ne voulait renoncer à rien du tout. Il était fils de Mizukage : bien que benjamin de la fratrie, le titre lui revenait de droit. Il désirait également faire connaître au monde son existence. Le souvenir de Mizukage le 1er était sans doute possible bien vivant dans la mémoire de tous les habitants, mais qui se souvient encore des trois enfants de celui-ci, qui ont quitté la région il y a presque treize années de cela en compagnie d’un homme suspect car banni ?

Il tremblait à l’idée que Kazejin, un jour, tente de le tuer en but de pouvoir. Qu’en ferait-il, de son pouvoir, après tout ? Il allait devenir un simple criminel, un bandit de grand chemin même, Genryûmaru ne pardonnerait jamais un tel geste de son vivant. Le pire était que Fuujin soit comme entièrement désarmé car il ne pouvait pas ou presque lui porter le moindre coup. Quoi de pire que d’être forcé à renoncer à son rêve dans de telles conditions ?

Fuujin avait pourtant essayé de trouver un peu de soutien chez Genryûmaru, un peu de compagnie, aussi. Mais celui-ci, désormais, refusait toute visite, de qui que ce soit. Toujours le même motif : « Je prépare l’assaut ! »

Genryûmaru avait pourtant été un bon père. Fuujin n’avait d’ailleurs jamais soupçonné que cette personne-là ne soit pas son père. Il avait toujours été un homme extrêmement affectueux. Mais ces derniers temps, tous ces bons sentiments s’étaient envolés.

Hanako n’avait, de son côté, jamais réellement prêté d’attention à son cadet. Elle ne l’ignorait pas, bien entendu, Fuujin était son frère, mais rien de plus. Quelques paroles agréables de temps en temps. Mais ces temps-ci, Hanako partageait son temps entre la calligraphie et l’entraînement avec Fubuyuki. Ses derniers faits d’armes avaient consisté à soulever une grande vague, haute d’à peu près cinq ou six mètres, qu’elle avait fait échouer sur la plage. Fubuyuki admirait son application.

D’ailleurs, c’était peut-être Fubuyuki qui faisait le plus attention à Fuujin. Celui-ci se rendait bien compte que son élève se trouvait à présent dans une sorte de bulle, un environnement dans lequel il était presque livré à lui-même. Un espace si vide, si stérile… Fubuyuki essayait tant bien que mal de captiver son élève par des techniques impressionnantes qui ne pouvaient que renforcer la fascination qu’il exerçait. L’épée demeurait le centre d’intérêt de Fuujin.

Quant à Kazejin, il valait mieux éviter d’en parler.

Tous ces souvenirs de camaraderie, d’entraide, d’amour, qui n’avaient rien d’exceptionnel pourtant entre deux frères, dont le point d’orgue, paradoxalement, avait été la tentative de sauvetage de Fuujin par Kazejin, semblaient si lointains… Le jeune frère en aurait eu la larme à l’œil, pour ainsi dire.


Dernière édition par Mikazuki le Mar 04 Mar 2008, 8:13 pm; édité 1 fois
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Mikazuki
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Messages: 1245

MessagePosté le: Mar 04 Mar 2008, 8:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le dialogue n’existait plus, à présent.

Les deux frères avaient beau se croiser frontalement, ils ne se regardaient même pas. L’un semblait ne pas apparaître dans le champ de vision de l’autre.

La situation ne s’était d’ailleurs pas arrangée lorsque Genryûmaru avait laissé entendre qu’il valait mieux écarter le plus possible les deux frères, et les placer sous surveillance constante. Alors Fuujin et Kazejin ne se promenaient plus que sous la surveillance de deux gardes.

Vide. Tout était vide autour de Fuujin. Il n’avait presque personne à qui se confier, il n’avait rien à faire, se sentait inutile.

Un soir, Fuujin alla tout de même vers son frère aîné. Il voulait quand même mettre fin à ce silence oppressant.

Kazejin était assis en haut d’une falaise, contemplant la mer qui s’étalait à perte de vue sous le soleil couchant. Le vent agitait quelques unes de ses longues mèches de cheveux châtains, pour couvrir une partie de son visage. Les vagues, quant à elles, claquaient contre la roche érodée, la salissant d’écume.

Fuujin s’assit près de son frère. Celui-ci jeta un bref regard sur lui. Mais derrière eux, c’étaient les deux gardes qui s’armaient presque car il existait un danger potentiel en la situation présente. Kazejin les regarda d’une expression exaspérée, et se retourna vers l’horizon.

Les jeunes gens demeurèrent un moment silencieux. Ce fut Kazejin qui rompit le silence, sans regarder son interlocuteur.

« Tu as peur, n’est-ce pas ? »

Il rentrait immédiatement dans le vif du sujet. Après tout, il se doutait bien que Fuujin ne demandait pas à le rencontrer pour cette raison, ce qui était bien compréhensible. Du jour au lendemain, il était devenu quelque chose d’effroyable, le symbole du danger.

« Je suis ton frère, tout de même. »

Cette parole aurait pu venir de l’un comme de l’autre. Ce fut de nouveau Kazejin qui la prononça.

« Je suis ton frère, répéta-t-il. Crois-tu vraiment que je resterais sans remords si je tuais un membre de ma propre famille ?
- Et si jamais c’était le cas… Que voudrais-tu que cela me fasse, si j’étais mort ? demanda l’autre, lentement, sur un ton monocorde, dépourvu d’agressivité.
- Tu ne me fais pas confiance, alors ? »

Kazejin se leva, sans regarder son benjamin. Il fit quelques pas, au bord de la falaise, silencieux, regardant alternativement le si beau crépuscule et le sol, comme s’il cherchait quelque chose à dire. Il s’efforçait de déconsidérer les deux hommes armés derrière eux, qui écoutaient tout ce qui se disait, épiaient le moindre geste, prêts à intervenir au moindre mouvement douteux.

« Qu’est-ce qui est le plus précieux, pour nous deux ? reprit-il.
- De quoi veux-tu parler ?
- C’est pourtant bien simple. Qu’y a-t-il de plus inestimable, pour nous deux ?
- S’il y avait quelque chose que j’aurai vraiment aimé, c’est connaître nos parents. »

Ils avaient, il est vrai, toujours connu Genryûmaru. Seule Hanako pouvait conserver quelques très vagues souvenirs derrière ses yeux de fillette de trois ans. Et il n’était pas faux de dire qu’ils auraient bien voulu, comme chaque enfant, vivre avec leurs parents. Leur mère était morte tout de suite après la mort de leur père, Mizukage le 1er. Alors qu’en l’instant présent, ils étaient orphelins, et ne vivaient qu’avec un père adoptif qui les avait écouté mais qui était à présent trop obnubilé par son désir de pouvoir pour prêter attention à quoi que ce soit.

« Donc, nous pouvons considérer que ce sont les mémoires de Mizukage le 1er et de notre mère qui son les plus précieuses pour nous ? reprit Kazejin.
- Admettons, dit Fuujin.
- Alors, dans ce cas, regarde-moi bien, Fuujin, ordonna le frère aîné d’une voix claire et franche. »

Fuujin regarda alors, pour la première fois depuis le début de leur conversation, le visage de son frère, et réciproquement.

« Fuujin, une malédiction nous a été lancée par Sanbi, visant à nous jeter dans une lutte fratricide. Ta mort serait très avantageuse pour moi et nous le savons, car elle me confèrerait un immense pouvoir. La tentation est bien présente, je te l’avoue, mais je jure sur le souvenir de notre père, Mizukage le 1er, fondateur de ce pays et combattant d’une bravoure et d’une loyauté jamais égalée, je jure sur sa mémoire qui est tout ce que nous avons de plus sacrée, que jamais je ne chercherai à te tuer pour m’approprier une puissance infâme ! »

Les deux frères se considérèrent longuement.

« Il est regrettable que nos relations soit brisées depuis cet instant où nous avons été prisonniers de Sanbi, et c’est pour cela que j’ai juré. Je veux renouer avec le passé, avec cette amitié oubliée ! »

Tels furent les mots de Kazejin. Etait-il sincère ? Voulait-il vraiment renouer avec la fraternité ? N’importe qui préférait la compagnie à la solitude. Alors, quoi penser ? Peut-être pouvait-il lui faire confiance après tout. Sur ce, Kazejin rentra sans rien dire, et Fuujin l’imita bientôt.
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Musashi Miyamoto
Étudiant à l'académie


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MessagePosté le: Mar 04 Mar 2008, 9:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Que dire, toujours aussi plaisant à lire. Il y a peu d'actions dans ce chapitre, mais il est basé sur la relation entre les deux frères.

Un point négatif, maintenant faut attendre le chapitre 8. Very Happy

_________________
Temi: Ouais! c'est pas tout ça mais quand est ce qu'on baise ?

Vanina: Nico, biensur pendant la nuit. je vais venir te sucer. obliger



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LizzieWeir
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MessagePosté le: Mar 04 Mar 2008, 9:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai trouvé ca fort intéressant, cette prophétie !

vraiment ! J'ai hâte hâte de lire la suite, surtout que le chapitre 7 bah il explose tout quoi que dire de plus à part continue ^^


(PS : j'adore Fuujin <3 chai pas pourquoi)

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Tsoing
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MessagePosté le: Sam 08 Mar 2008, 7:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ouf ! Soulagée ! ça ne se poursuivra pas en course-poursuite entre les deux frères. Enfin rien n'est sûr mais il ne semblerait pas ...

Je vois bien un Genryûmaru marmonner des plans de batailles, rembarrant le pauvre Fuujin ! "Je prépare l'assaut, va voir ailleurs si j'y suis" ^^

Mais j'ai du mal à saisir pourquoi les 2 gardes les suivent. Genryûmaru n'est pas au courant au sujet de la malédiction de Sanbi non ?

La falaise, la nuit ... oh c'est beau, comment dire ... très solennel.
Ce chapitre n'est pas nul du tout ! Après les ennuis avec Sanbi, il faut bien un peu de calme pour que tout le monde se remette.

Le 8 est moins mou ? Trahison de quelqu'un ? Attaque surprise ? Catastrophe naturelle ? Les 3 en même temps ?
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Mikazuki
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MessagePosté le: Mer 12 Mar 2008, 6:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Me revoilà ! Very Happy
Avec le chapitre 8 dans les mains, cisaillé en non pas deux mais trois posts tellement il est grand. Je n'en ai jamais fait un aussi long.
Et il est superbe... Merci pour vos commentaires sur le chapitre 7, j'espère que vous remettrez ça avec le n°8 qui contient un passage très "mikazukien"... Vous devinerez où.
A propos, je remercie également Pititelfe qui m'a félicité par MP... Wink
C'est merveilleux de voir que je compte autant de fans pour cette fic' : Itsugo, Lizzie, Tsoing, SPG, Musashi Miyamoto, Yhae, Narutokage, Jordi Uchiwa, Marociano et maintenant Pititelfe (j'espère que je n'ai oublié personne)...
Alors, sans plus attendre, le voilà.

Chapitre 8



Un matin de mois de mars, Genryûmaru sortit enfin de ses appartements, tel un animal ayant hiberné tout l’hiver. A lire l’expression qu’affichait son visage, on devinait sans mal pour quelle raison. Cette fois c’était fini, il avait enfin achevé son plan d’assaut de Kiri. Il était radieux à l’idée de disposer d’une stratégie précise et infaillible, lue, relue, débattue et approuvée par l’ensemble de ses partisans, afin de renverser Suitora et laver son honneur éclaboussée par les incapables du Grand Conseil, treize ans auparavant, parce que ceux-ci n’avaient pas su renoncer à leurs ambitions devant le danger qu’encourait le pays tout entier.

L’hiver avait été fort rude pour le camp. Les six mois passés ici semblaient être des années pour tous les habitués à la vie douillette de Terasu, les maisons chauffées au bois des arbres de la forêt qui se trouvait à proximité, la nourriture en abondance… A vrai dire, toute la population ne réalisait que maintenant la chance dont elle avait bénéficié pendant plus d’une décennie, alors qu’ils étaient seuls, exilés, coupés du monde, qui plus est sous la menace de Suitora.

Et cet hiver, l’armée avait subi le froid pour la première fois depuis des années. De ce fait, Genryûmaru supposait que leurs capacités avaient été altérées. Ses hommes étaient fatigués. Ils ne s’étaient pas beaucoup entraînés, seulement le minimum nécessaire, trop occupés à ménager les civils en construisant tant bien que mal des abris de fortune.

Le chef de la communauté exilée avait tenu compte de ces paramètres dans ses plans qu’il élaborait sans relâche depuis des semaines. Alors, tout en contemplant les arbres, les plantes florissantes, qui renaissaient comme chaque année, il avait de bonnes raisons de sourire.

A présent, c’était l’affrontement tant rêvé qui allait suivre.

Il n’était plus question de tarder, maintenant, pour le chef. Il avait passé trop de temps en exil, il voulait rétablir son honneur au plus vite.

C’est la raison pour laquelle il convoqua dès le lendemain ses principaux adjuvants, en prenant bien soin de leur expliquer précisément chacune des tâches qu’ils allaient devoir accomplir pour lui. Il détaillait également comment réagir face à l’ennemi, les armes à employer… Genryûmaru avait absolument tout prévu. Différents combats allaient opposer ses mercenaires aux soldats du Mizukage. Genryûmaru, bien sûr, se réservait l’immense privilège, selon lui, d’affronter Suitora lui-même. Après tout, il voulait le pouvoir, et il avait bien l’intention de le prendre par la force à celui qui le possédait actuellement.

Tous ceux qui étaient en état de combattre avaient une mission, même Hanako, Kazejin et Fuujin qui allaient enfin apprendre à se servir concrètement du pouvoir de leurs épées. Genryûmaru pouvait ainsi compter sur sept cents hommes environ, et il n’était pas à exclure que des hommes de l’armée du Mizukage même rejoignent leur camp en pleine bataille. Il devait, selon des sources sûres et récentes, qui remontaient au mois précédent l’attaque de Terasu, y avoir plus d’une personne souhaitant la mort du tyran qui régnait sur eux.

Leur mission commune (Genryûmaru n’avait pas oublié le fait que Kazejin et Fuujin devaient être sous la surveillance d’un tiers, en l’occurrence, d’Hanako) se révélait quant à eux être assez simple. Ils devaient tout simplement protéger les populations civiles de chaque camp, en les amenant dans des endroits considérés comme protégés car une autre unité de douze personnes allait veiller à la sécurité de ceux-ci. C’était dans des endroits aussi vastes qu’une bibliothèque que ces masses humaines devaient être conduites. Genryûmaru se souvenait de la totalité de la ville de Kiri. Nulle ruelle ne lui était inconnue.

Quant aux autres combattants, ils devaient mener des attaques groupées contre différentes casernes si celles-ci ne se soumettaient pas sur le champ, se battre en duel parfois, se cantonner à la destruction de différents entrepôts d’armes pour les plus faibles (même si Genryûmaru estimait en lui-même que ceux-ci avaient le niveau de ninjas de moyenne classe), et pour les plus puissants, le duel avec les hommes les plus influents de l’Etat, des généraux pleinement rassemblés à la cause de celui qui les dirigeait et qui devaient par conséquent disparaître.

Cette fois, les rebelles allaient quitter leur campement pour de bon. Ou ils allaient devenir les maîtres de Kiri dans quelques jours, ou ils seraient impitoyablement massacrés.


Dernière édition par Mikazuki le Mer 12 Mar 2008, 8:03 pm; édité 2 fois
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Mikazuki
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MessagePosté le: Mer 12 Mar 2008, 7:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Trois jours plus tard, le millier de partisans rallié à Genryûmaru dit au revoir la terre de l’île qui leur avait servi d’abri pour quelques mois, avant d’embarquer de nouveau sur la vingtaine de jonques que comptait la flotte du chef auxquelles le souvenir de Sanbi était définitivement rattaché, aussi espéra-t-on de tout son cœur que l’on ne serait pas de nouveau confronté à son regard qui, décidément, glaçait le temps même des mois plus tard.

L’ambiance, de ce fait, fut assez tendue lors de la traversée qui semblait durer des siècles. En effet, Mizu no kuni était une île de forme à peu près circulaire ; Kiri était au sud-ouest, et Genryûmaru s’était établi à l’opposé de l’île. Combien de temps le trajet allait-t-il durer ? Une journée entière de mer, peut-être, deux, au pire.

Finalement, les premières jonques accostèrent le lendemain du départ, à l’aube, par un calme plat. Le jour s’était parfaitement levé quand toute la flotte avait débarqué à trente kilomètres environ de Kiri, alors que régnait une certaine forme d’excitation.

Tous ces gens n’avaient plus vu Kiri depuis treize ans, pour d’autres, cela allait être la première fois qu’ils allaient pénétrer dans la capitale de Mizu no kuni. Mais ce jour était particulièrement important pour tous ceux qui avaient quitté Kiri par adoration et confiance envers Genryûmaru, tous ceux qui étaient considérés comme des dangers publics par le nouveau chef, tous ceux qui avaient en conséquence été bannis par celui-ci, voilà qu’ils revenaient après si longtemps défier Mizukage le 2ème, peut-être allaient ils le renverser, et alors ! Après avoir été rejetés sous une ère tyrannique, ils allaient maintenant être les maîtres de tout ce peuple, leurs héros mêmes, ceux qui, de toutes les tribus que comptait l’île, avec à leur tête des anciennes grandes figures de la ville exilées elles aussi par Suitora, allaient les premiers s’emparer de Kiri. Tout le monde, absolument tout le monde, était bien décidé à se battre pour aider leur chef, qui allait devenir le prochain dirigeant de Kiri grâce à eux. Et Genryûmaru leur en serait forcément reconnaissant, il promettait à chacun des récompenses, de simples promotions dans sa nouvelle armée aux principaux postes de l’Etat pour les plus fidèles, en passant par l’occupation de logements confortables… Tout un ensemble de promesses, dont on savait qu’elles allaient être tenues, qui motivait encore un peu plus les combattants avant la prise de Kiri.

Dix à douze heures de marche les séparaient de l’objectif. Genryûmaru comptait donner l’assaut à l’aube, une période de la journée où les gardes devaient être moins nombreux et les soldats pas encore prêts, dans leur majorité, à combattre. Il avait également pensé à mener l’invasion la nuit, car la surveillance allait être minimale, mais il avait entendu dire que Mizukage le 2ème avait interdit à quiconque d’allumer des torches dans les rues. Et il jugeait inconcevable que ses propres hommes aient une de leurs mains occupée ; Genryûmaru supervisait leur entraînement mais ils ne pouvaient pas mener un plan de cet envergure avec une main en moins, c’était tout à fait impossible. Non seulement la mission se serait conclue par un cuisant échec, mais en plus, les pertes auraient probablement été immenses dans le brouillard nocturne de Kiri auquel la tribu n’était plus habituée.

A l’aube, en revanche, elle allait bénéficier de la lumière dorée du soleil naissant. Il y avait de plus une probabilité que le brouillard soit tombé : des conditions donc optimales pour attaquer dans la confusion générale dans le camp de l’ennemi.

Genryûmaru n’avait qu’un seul souci en tête : Kazejin. N’était-il pas possible que celui-ci s’en prenne au milieu de la bataille à Fuujin ? Cela ennuyait beaucoup Genryûmaru qui ne savait pas comment la situation allait évoluer de ce point de vue-là. Etait-il sincère, quand Fuujin lui avait rapporté la promesse de son frère ? Ou était-ce une comédie destinée à endormir sa méfiance ? Peut-être pas ! Kazejin, à partir de ce jour, avait recommencé à parler à son cadet. Lui qui avait assisté à leurs conversations, il n’y avait rien entendu de particulier, il n’avait pas senti la moindre anormalité dans les propos de Kazejin… Tout était purement naturel…Un dialogue entre frères, simplement… Deux frères presque ordinaires.

Cette journée-là encore, malgré les kilomètres, ils discutaient sans relâche avec Hanako… Ils ne parlaient que de choses anodines, de temps à autre leurs impressions avant la bataille, leur première vraie bataille… Une bataille pour deux pères. Genryûmaru et Mizukage le 1er. Le premier avait été ému d’entendre cette réplique de la part d’Hanako, suivie du sourire franc de Kazejin, qui avait aussitôt approuvé. « Puisse Genryûmaru accéder au trône », avait-il ajouté.

L’intéressé se remémorait encore le moment où Fuujin était venu le voir, alors qu’il étaient encore sur la jonque où s’était produit le drame. Qu’il soit encore choqué d’être passé bien près de la mort à cause de Sanbi, il comprenait, mais pas un instant il n’aurait imaginé que le démon avait poussé la haine et la démence jusqu’à maudire deux frères qui avaient montré jusqu’ici une loyauté réciproque, dans une course maudite à sens unique où l’égoïsme prônait sur tout.

Mais Genryûmaru, bientôt, n’y pensa plus regarda alors de nouveau devant lui. Les arbres, les rochers, les paysages défilaient à côté d’eux et chaque nouveau pas agrandissait encore sa volonté infaillible.

Et le soir vint.

Le chemin se montrait dans sa dernière partie assez difficile. A présent, se dressait devant eux un col rocailleux et aux pentes raides encore enneigées, passage obligatoire pour Kiri, qu’on surnommait « Porte du Brouillard ». Il méritait sa réputation. Au fur et à mesure, le brouillard s’épaississait, et les mercenaires ne se repéraient plus qu’à la dénivellation. A un moment, ils se sentirent descendre. Genryûmaru décida alors de stopper la marche et se s’abriter au plus vite, car la température descendait. Ses ordres furent très vite exécutés. Demain matin, ils allaient devoir se montrer très matinaux.
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Mikazuki
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MessagePosté le: Mer 12 Mar 2008, 7:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Genryûmaru, avant de rentrer dans sa tente, aurait espéré voir la ville haute de Kiri, qui ne se trouvait plus qu’à une petite heure de marche, apparaître derrière le brouillard et de l’obscurité. Une heure de marche ! Il se demandait s’il allait trouver le sommeil, tant l’excitation était grande. Il ne craignait pas Suitora, bien que celui-ci l’ait vaincu en duel en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire dans le Temple de l’Eau où se tenait l’élection du Mizukage treize ans plus tôt. Le temps avait passé, maintenant, et son pouvoir s’était accru à force d’entraînement. Suitora était devenu le symbole de l’homme à abattre tôt ou tard. Il allait prendre le pouvoir tant convoité !

Et son rêve allait se concrétiser !

Le chef était resté un moment debout, transporté par ses espoirs et le silence de la nuit à peine troublé par le murmure du vent. Il leva les bras au ciel, d’où brillait la lune, reine d’entre les étoiles et les constellations, priant presque celle-ci pour enfin réussir. Il se serait presque emparé de l’astre, l’aurait décroché de son orbite, qui semblait être, par la position de ses membres, sa propriété. Ses mains se teintaient de la lumière argentée qu’il renvoyait. Que c’était magique, un tel instant ! Il avait toujours adoré la lune, toujours aimé cette couleur blanche évocatrice de pureté, toujours aimé la regarder avant des événements cruciaux, en faire sa confidente sur tout ce qu’il allait faire. Il ressentait alors la définition même de la sérénité, et se sentait merveilleusement bien, au milieu de la nuit, sous cet astre d’une clarté unique.

D’ailleurs, Genryûmaru se croyait vraiment être sur le sol lunaire. En effet, celui-ci était très rocailleux et la neige reflétait les rayons blancs. Il y avait donc deux lunes, selon Genryûmaru. Il aurait volontiers délaissé sa tente, qui lui procurerait un peu de chaleur, pour s’allonger là, ici même, comme lové dans un cocon protecteur, sous le regard maternel de la lune, qui le regarderait faire et qui l’envelopperait de sa lumière blanche.

Genryûmaru considérait à vrai dire l’objet céleste comme sa deuxième mère. Il avait été orphelin très jeune, délaissé de tous, n’ayant pour seul plaisir que la nuit, le seul moment où il pouvait s’adonner à sa passion qu’était d’observer les étoiles, les dénombrer, les reconnaître, une à une. Cela était resté.

C’était aussi dans un moment comme celui-ci qu’il avait rencontré le garçon qui allait devenir Mizukage le 1er pour la première fois, au moment où n’était encore connu que sous le nom de Hakutachi…

« Que fais-tu ? » avaient été ses premiers mots de cet enfant aux cheveux châtains et aux yeux marrons. Et pour Genryûmaru, sa première réplique avait été : « Je regarde les étoiles. Chaque soir, je les regarde, en signe de remerciement, car il n’y a qu’elles qui m’observent, sauf dans des moments périodiques, mais en contrepartie, on peut voir la Lune briller de mille feux. »

L’autre ne l’avait pas mal pris. Au contraire, ils avaient passé la soirée ensemble, jusqu’à ce qu’un pêcheur parmi tous ceux que comptaient le village marin, localisé sur les rives de l’ancienne province de Moku no kuni, le pays du Bois, s’aperçoive de leur présence et les envoie dans leurs maisons respectives. Province qui était maintenant propriété du pays de la Foudre.

Et c’était ainsi que les deux garçons se mirent à se rencontrer de plus en plus souvent, tandis que l’amitié tissait ses liens. Un jour, celui-ci lui dit : « Genryûmaru, mon oncle connaît l’existence d’une île, par-delà des mers. Elle est inhabitée. Un jour, je quitterai cet endroit et j’irai explorer, puis conquérir cette terre.
- Mais tu es fou, avait alors répondu l’autre en riant. Quitter cet endroit ? Mais c’est quasiment impossible. Savoir naviguer est nécessaire, et où apprendrais-tu à te battre contre ceux qui s’opposeront à toi ?
- J’apprendrai bien un jour à naviguer, dit Hakutachi. Quant à me battre… Mon père m’apprendra. »

En effet, Hakutachi, tout comme Genryûmaru, avaient appris à naviguer et la maîtrise des armes tels que le sabre et la lance quand ils eurent quinze ans par le père du premier. Le reste de leur apprentissage, c’est-à-dire les techniques ninjutsu, s’était effectué en autodidacte, et cela avait véritablement impressionné le village qui parlaient d’eux comme de véritables génies. C’était vers cette époque-là que le village s’intéressa enfin à Genryûmaru, mais son meilleur ami restait quand même Hakutachi.

La situation perdura ensuite quelques temps. Ils étaient devenus des hommes, et avaient les mêmes tâches que les autres pêcheurs. Tous les matins, ils s’en allaient en mer. Bien entendu, cela ne les empêchait pas de se servir un peu de quelques épées. Et puis, Genryûmaru, bien plus tard, allait trouver l’épée légendaire du brouillard.

Le 5 mai de l’an 131 de l’ancien calendrier, le jour de la fête des garçons, alors que les koï-nobori flottaient au vent comme c’était la tradition, la nouvelle courut que Kyûdaime Umi-dono, seigneur du pays des Tourbillons, avait été vaincu par un homme surnommé le Kage, « l’ombre », et que l’état qu’il dirigeait se disloquait. Genryûmaru, connaissant bien Hakutachi, devianait que celui-ci allait passer à l’action. Son intuition était exacte : moins d’un mois plus tard, les deux jeunes hommes quittèrent le village et se rendirent à Hyôgakure, la capitale du désormais ancien pays, dans le but de se procurer des hommes et de réaliser son rêve qui était de faire de l’île dont ils avaient parlé un jour un vrai pays, dirigé par lui-même. Là-bas, il fit forte sensation avec ses techniques inédites et alors que l’automne arrivait, Hakutachi quitta la cité pour ce qui allait devenir Mizu no kuni avec un grand nombre de civils comme de soldats, qui se retrouvaient dès lors privés de solde.

Il s’était proclamé Mizukage le 1er trois ans plus tard, annonçant une nouvelle ère dans le calendrier du monde des shinobis. Le 3 juin 134, précisément. Cette année-là serait la finale de l’Ancien Âge, puis ils allaient vivre l’an 1 d’une nouvelle époque.

Que de souvenirs pour Genryûmaru, qui ne regardait pas le temps filer, absorbé par sa contemplation de la Lune qui avait vu, selon lui, tout ce qu’il avait fait jusque là, et ses rélexions. Demain, il allait tuer Suitora et succéder à son ancien ami. Mais en réalité, c’était presque dans le seul but de redorer son blason. Alors que Fuujin, lui, voulait achever le travail de son père et réunir le pays. « Ce n’est pas grave, après tout, pensait Genryûmaru. Avec une telle volonté, il deviendra Mizukage le 4ème. Si tout se passe bien », acheva-t-il pour lui-même en effaçant son sourire à l’évocation de la malédiction qui dressait Kazejin sur sa route.

Le quinquagénaire était assez superstitieux. Il avait ses symboles, ses porte-bonheur, ses grigris… Et en cet instant unique, celui de la nuit précédant sa mort ou la naissance d’un souvenir éternel à son sujet, il ramassa une des pierres qui se trouvait au sol, l’éleva, la fit briller sous les rayons lunaires, la prit sous son manteau et se retira enfin dans son abri, frémissant à la pensée du lendemain.



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Merci d'avoir tout lu, et merci d'avance pour vos commentaires. Wink
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Musashi Miyamoto
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MessagePosté le: Mer 12 Mar 2008, 8:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Très bon chapitre (comme d'hab), j'attends le chapitre 9 avec impatience (surtout pour le duel tant attendu).

ALLEZ AU BOULOT. Very Happy

_________________
Temi: Ouais! c'est pas tout ça mais quand est ce qu'on baise ?

Vanina: Nico, biensur pendant la nuit. je vais venir te sucer. obliger



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Mikazuki
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MessagePosté le: Mer 12 Mar 2008, 8:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Commentaire de Pititelfe dans la boîte à flood :

Pititelfe a écrit:
Raaaaaaaaaaaah, l'est trop bieeeeeeeeeeeeeeeen *w*
En fait, j'avais même pas vu le chapitre 7 :p

Divinisons Mikazuki *__________________*

Il a réussi à me faire arrêter Pantera pour me concentrer sur son chapitre.
C'est un miracle.
x]


Merci à tous les deux. Smile
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pititelfe
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Messages: 102
Localisation: dtc?

MessagePosté le: Mer 12 Mar 2008, 8:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiis...
*___________________________*


Donc, un commentaire un p'tit peu plus construit x]

C'est bieeeeeeeeeeen, c'est mieux que bien, même très beaucoup plus mieux que bien, pour être exactement exact x]

D'abord l'histoire est vraiment captivante, y'a d'l'action dès l'départ, pas comme dans l'Nom d'la Rose, où y'a 100 pages d'intro complètement inutile (j'prend ça comme exemple car le livre m'a vraiment traumatisé, il est looooong...)
Et puis on sait pas c'qui va s'passer à l'avance (pas comme dans l'Nom d'la Rose :p )
En plus, t'as trouvé plein d'noms, surtout dans l'huit, et ça rend l'truc encore plus réel
C'est pas comme dans l'Nom d'la Rose, où les noms se limitent à La cuisine, la bibliothèque, et le plus inventif, le scriptorium -_-

'Fin l'est supeeeeeeeeeer, ton histoire *w*
Maintenant, on attend tous la suite x]

_________________
...
Heaven can Wait
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Tsoing
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Messages: 204
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MessagePosté le: Jeu 13 Mar 2008, 9:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Adjugé !
C'ui là c'est c'lui qu'j'préfère !
Génialisiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime !

Si si vraiment ! Le chapitre est monstrueusement, ignoblement, atrocement bien. Ton écriture démoniaque et ensorcelante m'a crucifié à l'écran. Une pince, que dis-je, une tenaille qu'il a fallu mes ôter mes yeux des mots envoûtants.

Reproche: maintenant je ne sais pas comment stopper le flot de salive qui va me couler aux commissures des lèvres dans l'attente du prochain chapitre.

Continue comme ça !
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itsugo
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Messages: 9
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MessagePosté le: Jeu 27 Mar 2008, 9:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

bon comme promis je poste pour continuer d'affirmer mon adoration pour ta fic.
J'avoue avoir relu quelques passages pour me remémorer quelques détails, entre autre bien me retrouver dans les noms: kazejin et fujin;.........
au sinon j'espère voir la suite bientôt et surtout genyumaru se faire botter les fesses parce que je l'aime pas trop.
allez la suite Mr mikazuki!!!!!!!

_________________
décidément les temps comme les oeufs sont dures....

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