. Le retour de Madara :: Recueil de fics du fanclub Madara

[Mikazuki]

Bonjour à tous !

Alors que mon fanclub Madara se meurt, sur décision de Wang Tianjun, je poste une fic mettant en scène le retour de Madara Uchiha à Konoha.
Ceci était organisé dans le cadre d'un concours, que nous ne finirons pas, je le crains, car le FC Madara est condamné. Néanmoins, nous allons organiser un recueil de ces fics.
Je donne le la.

Edit : les commentaires sur les fics, c'est ici http://forum.captainaruto.com/viewtopic.php?t=10328

AVERTISSEMENT

Ces fanfictions font références à des événements qui n'ont pas encore été évoqués dans les Shippuden ni dans la parution Kana, c'est-à-dire qu'elles contiennent du spoil.
Donc, passez votre chemin si vous ne lisez pas le manga depuis sa parution au Japon.

SOMMAIRE DE CE RECUEIL

1. Le dernier des jinchurikis, par Mikazuki

[Mikazuki]

Le dernier jinchuuriki

Tant que tu n’as pas parlé, la parole est en ton pouvoir,
mais échappée de ta bouche, elle te tient en son pouvoir. (Abu Shakour)

Cette fic est dédiée aux membres du fanclub Madara Uchiha en guise de remerciement pour leur adhésion et leur confiance depuis le 27 novembre dernier.

ACTE I

Scène 1

Personnages : Tobi, Konan, Pein

Le décor représente la vallée de la Fin. Au début de la scène, il n’y a personne. Les personnages s’expriment en voix-off…
Konan : C’est donc ici qu’ils ont combattu…
Tobi : Et oui, Konan.
Konan : Toi aussi, tu as combattu, Tobi… (rêveuse) C’était il y a des décennies maintenant.
Tobi : Comme le temps passe. (Les trois personnes entrent sur scène)
Pein : En ce temps-là, ton nom était encore celui de Madara Uchiha, fondateur de la ville émérite de Konoha et du pays du Feu, qui devint plus tard l’un des Etats les plus puissants dans le monde. Madara Uchiha, le premier qui ait eu l’honneur de posséder le Sharingan… Pourquoi t’étais-tu battu avec Hokage le 1er, au juste ?
Tobi : Cela ne te regarde pas, Pein. J’avais mes raisons, voilà tout.
Pein : Ce combat était, dit-on, si violent que cette rivière, qui coule encore et encore, est née des coups que tu as portés à la terre… Et tu l’as perdu.
Tobi : Qu’insinues-tu au juste, Pein ? Nous savons tout pertinemment que tu n’as, toi, jamais connu la défaite. Pourtant, tu as été bien près de la connaître avec ton affrontement avec Jiraya, n’est-ce pas ?
Konan : N’irrite pas Pein, Tobi. Tu pourrais le fâcher…
Tobi, feignant de n’avoir rien entendu : Admettons. J’ai perdu, pourquoi le nier ? Mais regarde ce que je suis devenu, maintenant… Le maître de l’organisation Akatsuki, la plus puissante au monde. N’oublie pas que je suis ton supérieur hiérarchique, Pein. Nous n’avons peut-être pas les mêmes objectifs, mais collecter les jinchuurikis, ces hommes qui recèlent l’un des neuf démons légendaires, est nécessaire. (Après un silence) Et si je suis avec vous, en ce moment même, c’est à cause de la propre incapacité de mes hommes à s’en emparer. (lançant un regard noir) A cause de votre incapacité ! (Long silence)
Konan : Et lui, quelle a été l’issue de son combat ?
Tobi : Egalité, en quelque sorte. Sasuke l’avait, pour ainsi dire, battu, mais la puissance de Kyûbi, le démon-renard à neuf queues, s’est soudainement réveillée sans que le réceptacle l’ait invoqué. Moi-même, j’ai encore du mal à comprendre ce phénomène… Mais alors que lui était couché par terre, inconscient, Sasuke l’a laissé en vie alors qu’il avait largement les moyens de le tuer. Et c’est une chance qu’il ne l’ait pas fait…
Konan : D’ailleurs, quel est son nom ?
Tobi : Naruto Uzumaki. Fils de Kushina Uzumaki, un femme de l’ex-pays des tourbillons, et de Minato Namikaze, l’homme que le monde entier connaît sous le nom de Hokage le 4ème… C’est celui-là même qui a scellé le démon en lui…
Pein : Le dernier bijuu à nous manquer. Qu’attendons-nous, maintenant, pour le capturer, occasionnant, par la même occasion, la chute de Konoha, déjà bien affaiblie après la guerre avec le pays du Vent, il y a trois ans…
Tobi : Ouais… Mais cela me contrarie, tout de même, de détruire mon œuvre…
Konan : Tu ne veux pas attaquer Konoha ?
Tobi : Nous n’attaquerons Konoha que si le besoin est. Tout d’abord, vous resterez en retrait… J’irai parlementer avec Tsunade, Hokage le 5ème, qui dirige cette ville… Une chose, cependant, règne : nous ne quitterons pas Konoha sans avoir capturé le dernier des jinchuurikis.

[Mikazuki]

Scène 2

Personnages : Tsunade, Shizune

La scène se passe dans un bureau. Dehors, il pleut à seaux, et l’on distingue à la fenêtre des draps noirs.
Shizune : Allons, cesse de pleurer, Tsunade… Jiraya est mort, maintenant, et ce n’est pas ta tristesse qui le ramènera à la vie, malheureusement.
Tsunade : Jiraya était plus qu’une force du village. C’était un camarade de jeunesse, nombreuses sont les années passées ensemble. Sarutobi, notre maître, serait encore de ce monde, il me comprendrait. Maudite soit l’Akatsuki ! Cette organisation de criminels, qui n’a pour buts que la domination du monde et ses propres intérêts ! Ils se moquent de la peine qu’ils infligeront au monde ! Je ne laisserai plus personne, maintenant, aux mains de ces traîtres à leurs villages respectifs. Jiraya s’est battu pour protéger le monde, laissant de côté les noms de pays et leur rivalité. C’est à moi de le protéger, maintenant. A commencer par Konoha.
Shizune : Mais ce n’est pas ton rôle, Tsunade… Tu es l’Hokage, maintenant. Certes, il faut prendre la menace de l’Akatsuki pour le monde très au sérieux, mais c’est à toi de protéger la ville de Konoha et le territoire du pays du feu seulement, voilà tout.
Tsunade, coupant : Il ne s’agit pas que de Konoha. Mais tu as raison, je suis l’Hokage. Même si je dois aussi veiller de loin sur le monde, je jure devant tous, à commencer par mon grand-père, Hokage le 1er, fondateur de cette cité, de protéger la population de notre ville ! (hurlant) Je ne ferai jamais quoi que ce soit qui mette en danger ses dizaines de milliers d’habitants !
Shizune, soupirant de tristesse : Ta résolution est bien noble, Tsunade… (silence) Mais il est temps d’aller à la cérémonie d’adieu… Une tâche très pénible nous attend.
Un messager accourt sur scène : Maître Hokage ! Un inconnu demande à vous parler ! Il semble ne pas être du village ! Voulez-vous…
Tsunade, se redressant : Qu’il entre.
Le messager : Il ne veut pas pénétrer dans votre bureau, maître. C’est vous qui devrez aller le voir…
Tsunade : Comment cela ? (silence) Très bien, alors j’irai le rencontrer après la cérémonie en l’honneur de Jiraya.
Un messager, gêné : Non, maître. Il veut vous voir maintenant.
Tsunade : Comment ose-t-il ? Ne sait-il pas que Jiraya, après s’être battu en brave avec les déserteurs de l’Akatsuki, est décédé ? Que, par cette perte, le village de Konoha est en deuil ? Et qu’en temps que Hokage et amie personnelle de Jiraya, il me doit d’assister à son enterrement ?
Un messager : Il sait votre peine, maître. Néanmoins, il insiste pour vous parler tout de suite. Il affirme l’urgence de sa requête.
Tsunade : Shizune, reste-t-il beaucoup de temps avant l’enterrement ?
Shizune : Une demi-heure, je pense…
Tsunade, se levant : Très bien. Alors je vais aller le rencontrer, cet étranger. (A son assistante) Reste ici, s’il te plaît.
Shizune : Mais…
Tsunade : Non, Shizune. Cet homme dit vouloir me rencontrer personnellement. J’irai seule.

[Mikazuki]

Scène 3

Personnages : Tobi, Tsunade

Une rue de Konoha. Tobi est au début seul sur scène, accoudé à une poutre dans sous un toit, pour se protéger de la pluie. Entre Tsunade.
Tobi : Maître Tsunade…
Tsunade : Qui es-tu pour me déranger ? Ne serais-tu pas l’une des vermines de l’Akatsuki, comme l’évoque ta tunique noire ornée de nuages rouges ?
Tobi : Comme de juste, maître Tsunade. Je me nomme Tobi… Vous ne me connaissez pas et pour cause, je ne suis pas inscrit dans la liste des membres que vous connaissez… (Il ricane)
Tsunade, glaciale : Décidément, vous achevez de m’écoeurer. Un homme est mort en héros contre l’un des vôtres, et tu trouves encore l’audace de perturber les préparatifs d’un enterrement digne de lui en demandant à me rencontrer… (encore plus glaciale et cinglante) Et qu’es-tu venu faire ici ? Détruire Konoha ? M’assassiner ? Enlever le jinchuuriki ?
Tobi, ricanant : C’est un peu tout à la fois, Tsunade. Mais d’abord, j’aimerais vous montrer quelque chose. (Il retire son masque. C’est un autre visage qui apparaît : celui d’une personne avec des cheveux très longs et deux yeux rouges sang.)
Tsunade, effarée : Toi !
Tobi : Ce visage, mon vrai visage, vous évoque-t-il quelque chose ?
Tsunade : Et comment, si je le connais ! (Sombre) Je vois que vous ne êtes pas corrigé avec le temps. Mon grand-père, Hokage le 1er, vous avait disgrâcié à cause de votre infâmie et de vos intérêts, les seuls dont vous vous préoccupiez… Et maintenant, vous voilà en membre de l’Akatsuki, soucieux de commettre le plus de mal possible, tuant ceux qui s’opposent à vos intérêts… Dont les innocents qui ont eu le malheur de receler des bijuus en eux, contre leur gré. (Fort) Car c’est cela, votre but, tuer les neuf réceptacles que compte le monde, n’est-ce pas, Madara Uchiha ?
Tobi : Ah, je n’ai jamais dit que je n’aimais pas Konoha non plus, Tsunade… Et le temps, la pluie n’effacera pas mon nom de la liste des fondateurs de ce grand arbre. Et c’est par respect pour mon œuvre, la ville que j’ai bâti avec le Premier, que je suis venu vous proposer un marché…
Tsunade : Je n’attendais pas moins de vous. (Cynique) Aurais-je l’honneur de distinguer votre prochaine victime ?
Tobi : C’est pourtant une grande faveur que je vous fais… Il se serait agi d’un autre village caché que Konoha, j’aurai été moins scrupuleux.
Tsunade, dédaigneuse : J’en suis ravie.
Tobi : Cessez de persifler, Tsunade. Je vous l’ai dit, je vous fais là une énorme faveur. Mes compagnons sont là, à l’extérieur de Konoha. Ils y sont tous. Nous avions projeté la destruction de Konoha afin de capturer le réceptacle de Kyûbi, mais par bonté par Konoha, je préfère parlementer avec vous d’abord. (Silence) Vous avez le choix entre deux propositions : ou bien vous nous livrez Naruto Uzumaki et j’épargne Konoha tout entier, vous y compris, ou bien vous refusez et je lance l’attaque avec Konan, Zetsu, ainsi que Pein et ses six corps, l'homme qui a tué Jiraya.
Tsunade : Il n’est pas question de céder à un chantage aussi ignoble.
Tobi : C’est ce que nous verrons. Oh, vous pouvez tout de même réfléchir, je ne vous force pas à prendre une décision immédiate et insensée. Donnez-moi la réponse demain ici même, à la même heure. C’est tout ce que j’avais à vous dire, Tsunade. Désolé de vous avoir dérangé. Vous allez être en retard à votre enterrement. (Il disparaît.)

[Mikazuki]

Scène 4

Personnages : Shizune, Tsunade

Le même décor qu’à la scène précédente. Tsunade n’a pas bougé d’endroit ni d’expression. Elle contemple l’endroit où, quelques instants plus tôt, se trouvait Tobi. Le temps s’arrête quelques secondes…
Shizune, arrivant par derrière Tsunade : Tsunade, Tsunade !
Tsunade : Shizune ? Que fais-tu ici ? (Inquiète) Cela fait longtemps que tu es ici ?
Shizune : Non, j’accours à l’instant même. C’est ici que tu as vu l’homme qui demandait à te parler ?
Tsunade : Oui.
Shizune : Que t’a-t-il dit ?
Tsunade : Rien du tout. (Elle tente d’adopter une expression mécontente) Je suis furieuse, me déranger alors que ce pauvre Jiraya va être…
Shizune, coupant : Non. Tu me mens, Tsunade. Lorsque je suis arrivée, tu étais comme figée. On t’aurait comme frappée d’un coup de massue. L’homme que tu as vu n’était sûrement pas un étranger ordinaire. D’ailleurs, il a demandé à te rencontrer de toute urgence, c’est dire. On ne fait pas preuve de tant d’exigence avec un Hokage.
Tsunade : Cet homme me demandait des soins urgents. Une infection.
Shizune : Certes, tu l’un des meilleurs médecins de la ville, mais tu n’es pas seule à Konoha. (silence) Pourquoi te mures-tu dans le silence ? Cela me rappelle le jour où…
Tsunade, hurlant : Silence, Shizune ! Retournons plutôt de ce pas dans mon bureau. Nous allons achever les préparatifs pour la cérémonie en l’honneur de Jiraya. (un long silence. Elle s’exprime en aparté) Jiraya… Tu serais encore de ce monde, que ferais-tu ? (bas) Je t’en veux, Jiraya. Tu n’aurais pas dû me recommander pour le titre de Hokage.

Fin du premier acte

[Mikazuki]

ACTE II

Scène 1

Personnages : Tsunade

Dans le bureau de Tsunade. Dehors, il fait nuit noire, des chandelles brillent par la fenêtre. Tsunade, face au public, affiche une expression fatiguée, endormie. Elle se redresse péniblement.
Tsunade : Ah, la la… (baille) Un autre crime à reprocher à Madara Uchiha. Il va jusqu’à m’empêcher de dormir, mais je n’y arrive pas, bien que je baille sans cesse. (long silence) Non, mais regardez-moi ce qu’il me demande. (imite la voix de Tobi) « Vous avez le choix entre deux propositions : ou bien vous nous livrez Naruto Uzumaki et j’épargne Konoha tout entier, vous y compris, ou bien vous refusez et je lance l’attaque avec Konan, Zetsu, ainsi que Pein et ses six corps. ». (bas) J’aurais peut-être mieux fait de lui livrer Naruto, finalement. (silence) Non, plus sérieusement, me voilà dans le pétrin. Devoir choisir une solution où, pour laquelle, au moins un homme innocent mourra. Que faire, que faire ?
D’un côté, si je leur offre ce garçon, il est absolument sûr de périr entre les mains de ces criminels. Sauf si la puissance de Kyûbi se libère, ce qui serait possible, mais… L’Akatsuki est spécialisée pour son habileté à terrasser les démons. Et puis ils sont quatre, donc il y a quatre fois plus de chances qu’ils parviennent à contenir le démon et que Naruto meure, au bout du compte. Et puis, aurait-on la conscience tranquille si cette solution serait choisie ? Prononcer le nom de Naruto serait comparable à un coup de poignard dans le cœur. Ce serait également offenser la mémoire de Hokage le 4ème, puisque Naruto est le fils de ce dernier. Et surtout, aurons-nous la paix avec l’Akatsuki ? Pourquoi croire Madara ? Ce n’est plus qu’un criminel, maintenant. Ses sentiments, comme il l’évoque, ne sont que de pures affabulations. Tôt ou tard, il reviendra à Konoha pour détruire la ville.
Et quand je dis « tôt ou tard », cela pourrait signifier dès demain, si je refuse de leur donner le réceptable, selon leur termes. (elle regarde par la fenêtre et parle d’une voix empreinte de pessimisme) Ces gens savent-ils que la plupart sont en train de vivre leur dernière nuit ? (sombre) Peut-être est-ce moi-même mon cas… Et tout cela, pour un gamin. Je n’ai peut-être qu’à leur donner Naruto, tiens. Après tout, qu’est-ce que cela peut faire, la vie d’un seul habitant de Konoha, quand on sait que le sort de tous ses camarades repose sur lui ? Tous ses camarades, qui mourraient dans un combat titanesque, si cela était le cas, contre des adversaires auxquels ils n’auront rien pu faire. Peut-être que Naruto lui-même mourrait. C’est vers lui que l’Akatsuki se dirigera en priorité. (bas) La peste soit du clan Uchiha ! Mon grand-père n’aurait jamais du accepter l’aide de Madara. Et de toute façon, même si les ninjas du villages réussissait à terrasser chacun de ces criminels… Au prix de combien de vies viendrait-on à bout de l’Akatsuki ? Combien, combien ? Quand on sait que presque tous les meilleurs éléments sont décédés il y a trois ans contre deux armées de shinobis, et qui n’étaient pas aussi forts, il faut le reconnaître, que les déserteurs de cette organisation… Rien que ça ! Et de toute façon, perdre Naruto reviendrait à perdre encore une des forces majeures du village.
Ah, que faire, que faire ? Dans quelques heures, je devrai prendre une décision capitale pour le village, et je ne sais quoi répondre.

[Mikazuki]

Scène 2

Personnages : Tsunade, Shizune

Même décor qu’à la scène précédente.
Shizune : Tu ne dors pas encore, Tsunade ? (Tsunade ne la regarde pas. Shizune avance doucement dans la pièce) Décidément, mon idée se conforte avec les heures que cet étranger ne te demandait pas que des soins. D’ailleurs, peut-être se portait-il très bien.
Tsunade, renfrognée : Que me veux-tu ?
Shizune : Savoir. (long silence, pesant, sur scène. A présent, Tsunade regarde fixement Shizune.)
Tsunade : Cela ne peut regarder que l’Hokage, Shizune.
Shizune : Ah ! Je tiens déjà ma preuve qu’il n’était pas question que de soins.
Tsunade, soupirant : Mais encore ? A quoi cela t’avance-t-il ?
Shizune : Tsunade, si je veux savoir ce que t’a dit l’étranger, ce n’est pas pour me mêler de choses qui ne me regardent pas. C’est pour t’aider. Réponds, Tsunade : que t’a dit cet homme ?
Tsunade, résignée : Bon, d’accord, tu as gagné. Il se passe que l’homme se fait appeler Tobi, et que c’est un membre de l’Akatsuki. De plus, il a l’air d’être assez bien gradé hiérarchiquement.
Shizune : T’a-t-il menacé ?
Tsunade : Ce n’est pas moi en particulier qu’il menace, mais le village tout entier. En effet, Naruto est le seul réceptacle qui manque à leur sinistre collection de démons à queue. Il me propose de ne pas s’attaquer au village si je leur livre le garçon demain, mais si ce n’est pas le cas, Konoha sera rasée et les habitants massacrés du premier au dernier.
Shizune : Je comprends… (silence) Veux-tu que j’aille faire prévenir les sages, maîtres Homura et Kohal ?
Tsunade : Je ne sais pas en quoi cela m’aidera, car dans un sens comme dans l’autre, il se passera les mêmes événements. Ce n’est que l’ordre du déroulement qui diffère. Mais soit… Fais-les venir.

(Shizune sort.)

[Mikazuki]

Scène 3

Personnages : Tsunade, Kohal, Homura

Encore le même décor qu’à la scène précédente. Au lever de rideau, Homura et Kohal entrent. Ils s’assoient devant Tsunade.
Homura : Bonsoir, princesse Tsunade…
Tsunade : Bonsoir, maîtres. Savez-vous la raison pour laquelle je vous ai fait appeler ?
Homura : Oui, nous savons, merci. Votre assistante nous l’a dite immédiatement.
Tsunade : Que dois-je faire, selon vous ?
Kohal : Refuser. Accepter signifierait, symboliquement, se plier à la dictature que veulent exercer les hommes de l’Akatsuki sur le monde.
Tsunade : Mais les conséquences seront désastreuses sur notre village. Je ne peux tout de même pas sacrifier des innocents au combat ! D’ailleurs, sommes-nous sûrs de gagner ? Avons-nous la force nécessaire pour venir à bout de ces déserteurs ? Il m’est regrettable de m’exprimer ainsi alors que je suis l’Hokage, mais, si c’était le cas, l’Akatsuki aurait disparu depuis longtemps !
Homura : Allons, princesse, ce n’était pas la manière de parler de notre maître, votre grand-père, Hokage le 1er… Ne croyez-vous pas en la puissance de Konoha ?
Tsunade : La pays du Feu est certes une des cinq plus grandes puissances du monde, mais…
Kohal : Mais quoi, maître Hokage ? Nos ninjas de Konoha n’ont-ils pas éliminé à eux seuls Sasori, qui avait terrassé Kazekage le 3ème, Kakuzu, vainqueur de votre grand-père, Hidan, supposé immortel, et Deidara, qui…
Tsunade : Non. Deidara, c’était Sasuke, et donc Oto. Il n’est plus de notre pays, maintenant ! (changeant de ton) Et s’il savait ce que son ancêtre est en train de faire subir à Konoha, je ne sais même pas s’il en serait honteux !
Homura : Pardonnez-moi, maître Tsunade, mais quel est le rapport avec le jeune Sasuke Uchiha ?
Tsunade, retenant son souffle : Ah, c’est vrai que vous n’en n’avez pas été informés, vous. L’homme qui m’a proposé ce chantage ignoble se fait appeler Tobi, mais il est, en réalité – et je ne sais comment – Madara Uchiha.
Kohal et Homura émettent des cris de surprise.
Kohal : Ca alors ! Comment cela se fait-il ?
Tsunade : Je ne sais pas. Mais laissons là cette chose inexplicable et revenons au fait. Pourquoi me demandez-vous de lui répondre « non » ?
Homura : Nous te l’avons déjà dit. C’est une marque de force que de lui tenir tête.
Tsunade : Qu’aurons-nous à y gagner ?
Homura : C’est un principe, Tsunade. Les habitants du village…
Tsunade, coupant : …peuvent très bien mourir si je réponds non à Madara, et de ce fait, je refuse !
Kohal : Et quoi, ensuite ? Vous préférez leur livrer Naruto ?
Tsunade : Cela pourrait éviter des morts inutiles au village.
Kohal : Et Naruto, lui, ne compterait pas dans cette liste de morts inutiles ? (silence)
Tsunade, résignée : …vous avez raison…
Homura : Faites ce que l’on vous dit de faire. Ayez confiance, princesse... Nos shinobis sauront bien trouver la clé qui mène à la défaite de l’Akatsuki.
Tsunade : Je m’en voudrais terriblement qu’il y ait un mort. (En aparté) De toute façon, il vaut mieux un mort qui prend pour cent mille, que cent mille qui prennent pour un. (Encore plus bas) J’ai bien envie de donner Naruto…

[Mikazuki]

Scène 4

Personnages : Tobi, Pein, Konan

Le décor représente la Vallée de la Fin, sous la pleine lune.
Konan : Crois-tu vraiment que Hokage le 5ème se résoudra aussi facilement à te remettre le réceptacle ?
Tobi : Mais c’est certain ! Je lui ai dit qu’en cas de refus, nous attaquerions Konoha. Cette menace est comme un couperet au dessus de sa tête. Il n’y a pas l’ombre d’une chance qu’elle de me livre pas le jeune Uzumaki. Tout à l’heure, elle m’a dit qu’elle refuserait. Mais je connais Tsunade. J’ai entendu parlé de ses agissements et de son caractère. Sur le coup, elle se braque, mais à l’heure qu’il est, elle est en train de douter. J’en suis certain, et demain, elle rampera à mes pieds en me priant de ne pas toucher à son cher village. (Il rit méchamment)
Pein : Et si ce n’est pas le cas, que feras-tu ?
Tobi : Nous attaquerons Konoha. Et là, je serai sans pitié pour ce qui m’entoure. L’heure des négociations sera terminée.
Konan : Les ninjas de Konoha seraient-ils donc si faibles ?
Tobi : Nous sommes encore quatre ici : toi, moi, Zetsu et surtout Pein et ses six corps tous d’égale force. Que pourraient faire de simples genins, chuunis et junins face à l’organisation la plus puissante du monde, et surtout moi, le fondateur du clan Uchiha ?
Pein : Si je comprends bien, tu es assuré de ta victoire.
Tobi : Parfaitement ! Quel que soit le nombre de combats auxquels je prendrai part, je…
Pein, coupant : Et si tu perdais dans l’un de ces combats ? Même si tu es sous l’effet de ta technique secrète, tu es âgé de presque cent ans…
Tobi : Comment oses-tu douter de ma force ?
Pein : Je ne doute pas de ta force, Tobi, mais sache que si jamais tu ne ramènes pas le réceptacle ou si tu perds ne fût-ce qu’un seul combat contre les ninjas de Konoha, il vaut mieux ne pas penser à ce qui s’ensuivrait.

(Il se lève et quitte la scène)

[Mikazuki]

Scène 5

Personnages : Shizune, Naruto

C’est une rue de Konoha sous le clair de lune qui est représentée, la même qu’à la scène 3 de l'acte I. Naruto, au lever de rideau, est seul et adossé à un pilier, l’air inquiet. C’est Shizune qui va le rejoindre.Shizune, d’une voix douce : Il ne faut pas t’en faire comme ça… (Elle lui caresse la joue)
Naruto : Qu’ai-je à espérer ? Je suis au courant de ce qui se passe. Tsunade veut me livrer, elle me l'a dit elle-même, ou plutôt l'a fait sous-entendre.
Shizune : C’est l’émotion, Naruto… Te souviens-tu du marché proposé par Orochimaru, il y a trois ans ? Le soigner en échange de la résurrection de son frère et de son fiancé, mais elle aurait dû sacrifier Konoha…
Naruto : Et elle a refusé de le soigner… (Esquisse un sourire) Oui, il y avait déjà eu ça avant.
Shizune : Tu vois ! Preuve qu’elle ne sait pas bien se qu’elle dit, par moments… Et puis elle m’a juré qu’elle ne ferait rien qui mette en danger les habitants de Konoha. Et donc, surtout pas toi.
Naruto : Oui, mais si elle ne me livre pas, tous les habitants du village paieront.
Shizune hausse les épaules : Mais aie confiance en Tsunade, Naruto. A mon avis, ce n’est pas pour rien si elle t’a remis le penditif de Hokage le 1er, son grand-père… Non ? (Naruto ne répond rien) Tu es un habitant du village comme un autre, Naruto. C’est à Tsunade de te protéger. Et si elle ne fait rien, ce n’est pas digne d’une personne de son rang, et je ferai tout, malgré mon amitié pour elle, pour la faire destituer.

[Mikazuki]

Acte III

Scène 1

Personnages : Tsunade, Tobi

Le décor est le même qu’à la scène précédante, mais cette fois, sous le soleil matinal. Tout comme à la scène precédante, au lever de rideau, c’est Tobi qui est adossé à une poutre. Tsunade arrive seule.
Tobi, sans voir Tsunade : Ah, ah, ah… Princesse Tsunade… Alors, avez-vous réfléchi ? (Long silence) Je vois que vous n’avez pas amené le garçon, Tsunade. L’auriez-vous tué ? (Il ricane) Mais rassurez-vous, je ne lancerai aucune attaque sur Konoha avant que vous ayez répondu à ma question : acceptez-vous, oui ou non, de nous livrer le réceptacle de Kyûbi, en échange d’une paix garantie sur le pays du Feu ?
Tsunade : Les promesses des ninjas déserteurs qui montent des associations criminelles, quelles qu’elles soient, sont sans valeur, Madara Uchiha.
Tobi, persiflant : Vous ne répondez pas à ma question, je crois, Tsunade. Peut-être est-ce mon âge, mon ouïe doit s’affaiblir.
Tsunade, dégoûtée : Ah, votre réponse ? Vous auriez dû vous en douter, Madara : c’est non. Venir à Konoha pour cela était inutile.
Tobi, quittant sa colonne : Oh, bien sûr que si, c’était utile. Et bien tant pis, je me passerai de vos services, j’irai chercher Naruto Uzumaki tout seul et quand je l’aurai capturé, j’ordonnerai à mes hommes de…
Tsunade, se redressant et avançant d'un pas : Vous n’irez nulle part.
Tobi : Ah bon ? Vous croyez ?
Tsunade fonce droit sur Tobi en l’insultant, poing levé. Mais Tobi s’abaisse et disparaît à l’autre bout de la scène pour lancer des kunaïs sur Tsunade, que celle-ci récupère et jette sur son agresseur, qui ne les voit pas arriver. Tobi s’effondre à terre, la femme fond sur lui mais il se relève pour lui assener un grand coup dans le ventre.
Pendant qu’il regarde sa victime tomber, Tobi : Vous voyez bien, princesse, qu’il était inutile de me résister. Voilà, voilà votre destinée ! Vous allez mourir. Quelle stupidité… Vous auriez mieux fait de me remettre le réceptacle, cela aurait été bénéfique pour tout le village, qui va, par votre faute, être détruit. (Après un silence) Allons chercher le garçon, maintenant.

(Il sort. Tsunade reste couchée à terre)

Attention : aux membres du fanclub Madara qui voudraient poster leur fics, je leur demande de patienter un peu. En effet, la mienne n'est pas encore terminée et il serait préférable d'avoir les chapitres d'une fic, l'un en dessous de l'autre, par souci de présentation et de confort. Merci d'avance

[U.Madara]

Je trouve trop bien pour le moment je l'est lu 2 fois et j'ai hate de lire la suite

PS:J'aime beaucoup le moment ou tobi montre son visage a tsunade et le moment ou il parle de sa puissance

[Maxall]

J'ai tout lu , c'est super , beaucoup d'imagination ^^

[Mikazuki]

Euh, merci beaucoup
Mais n'oubliez pas que ce genre de remarque doit être écrit dans les topics "Commentaires"... Il y en a un, vous n'avez pas remarqué ? Je vais éditer mon premier message, alors...

[Mikazuki]

Scène 2

Personnages : Tobi, Naruto, Tsunade

Dans un bâtiment de Konoha. Les murs sont en bois, mais ils sont délabrés, c’est une habitation qui n’est plus utilisée depuis longtemps. Des torches brûlent néanmoins au mur.
Tobi : Ah, que de souvenirs… Voici le sanctuaire du clan Uchiha, que j’ai fait édifier à la fondation du clan tout en y inscrivant quelques secrets… Le dernier Dôjutsu, les origines du clan… Je suis heureux de voir que je n’aurai pas écrit ces pages sur le kaléidoscope hypnotique du Sharingan légendaire pour rien : deux garçons ont eu, à quelques semaines d’intervalle, le courage d’en franchir le seuil, et aussi de tenter de développer cette technique fabuleuse, ô combien dangereuse pourtant ! Mais passons…Il me faut maintenant capturer un garçon, maintenant… (Il fait quelques pas vers la gauche de la scène)
Naruto, entrant par la droite : Ne cherche pas. Je suis ici.
Tobi, admiratif : Oh… Voilà donc un jeune homme digne de valeur… Naruto Uzumaki, je suppose ? Tu es ici pour moi, n’est-ce pas ? Evidemment, tu as eu vent de mes projets par Tsunade… En tout cas, j’admire ton courage. Venir jusqu’à moi au lieu de te cacher… Cela est digne d’attention.
Naruto : Si je suis venu jusqu’ici, c’est pour éviter des morts au village, dans votre soif de sang, tout pressé de venir me rejoindre pour me tuer. Alors, comme ça, tuer Gaara, Yugido, Sokou, des autres réceptacles, comme moi, cela ne vous suffit pas ?
Tobi : Malheureusement non, Naruto, c’est de tous les bijuus que nous nous emparons. (Sévère) Et maintenant, tu vas me laisser t’approcher sans faire d’histoire, mon garçon. Pour te récompenser de te courage, je ne tuerai personne si tu te tiens tranquille. (La voix se radoucit) Toi aussi, visiblement, tu tiens aux habitants du village… Un vrai Hokage. Comme ta mort prochaine est dommage ! C’est de chefs comme cela dont Konoha a besoin.
Naruto : Qu’est-ce qui te fais dire que je vais mourir sous peu ?
Tobi : Mais… Ta présence face au plus fort shinobi de tous les temps, voyons… Allons, ne bouge plus. (Il fait des signes incantatoires. C’est alors que Naruto se précipite pour le frapper, et Tobi tombe lourdement à terre)
Naruto : Nous allons vérifier notre rapport de force dans un affrontement.
Tobi, se relevant : C’est de la folie. Allons, soumets-toi sans faire d’histoires.
Naruto : Tu crois que je vais me laisser faire, vermine ?
Tobi, fâché : Oui, tu vas te laisser faire, et (hurlant) maintenant ! Tu m’as échappé déjà une fois dans le forêt, ça suffit maintenant !
Naruto : Ah non, je ne crois pas.
Quatre clones de Naruto arrivent de derrière Tobi, exécutant le Rasen-Shuriken. Tobi le reçoit de plein fouet et s’effondre de nouveau en hurlant de douleur. Les cinq Naruto se précipitent pour le frapper, mais quatre s’agenouillent l’un après l’autre en criant leur souffrance et en portant les mains à leurs yeux. Le dernier Naruto recule en regardant Tobi : Mais… Comment est-ce possible ?
Tobi, se relevant sans son masque : Tu ignores, je crois, la puissance du Sharingan lorsqu’il est exécuté par son créateur. Certes, ta technique a eu un impact très fort sur moi, mais rien ne peut m’arrêter.
C’est alors que Tsunade surgit de derrière Tobi, encore une fois, et lui assène encore une fois un énorme choc sur la colonne vertébrale qui le fait tomber vers l’avant, à plat ventre, en criant de douleur. Son visage n’est pas visible du public.
Tobi : Ce n’est pas…possible… Tu étais morte !
Tsunade, se découvrant : Regarde donc ce visage, Madara… Ce front strié de rayures noires, c’est la puissance de ma technique de regénération, un homme si puissant que toi nee l’aurait pas oublié, tout de même ?
Tobi râle. Il fait bouger une jambe : Oh ! (Son avant-bras se tord) Ah ! (Sa main se renverse) Eh ! Tsunade ! Que m’as-tu fait ?
Tsunade : Ce n’était pas qu’un simple coup, mon cher. J’ai perturbé, à l’aide de signaux électriques, tout ton système nerveux… Ainsi, lorsque tu veux remuer le doigt, par exemple, c’est ton coup que tu mobilises…
Tobi parvient à se relever difficilement.
Naruto : Va-t’en, sinon je te tue…
Tobi quitte la scène en jurant : Non… Je vous tuerai… Tous…

[Mikazuki]

Allez... Je vais en finir. Le problème, c'est que je ne savais pas comment terminer la pièce... J'espère que vous apprécierez...

Scène 3

Personnages : Tobi, Pein

Le décor illustre la Vallée de la Fin, une nouvelle fois. Au lever de la scène, il n’y a personne. Tobi arrive en grimaçant.
Tobi : Ah…Que Tsunade soit maudite ! Mes blessures me font terriblement souffrir. Je suis décidément hors d’état de combattre.
Pein, en voix-off : Tu as perdu ?
Tobi, effaré : Cette voix… Pein !
Pein arrive sur scène, glacial : Je ne vois pas de jinchuuriki non plus, Tobi… Où est le garçon ?
Tobi : Ecoute, Pein, je…
Pein, encore plus glacial : Tu n’as pas ramené le réceptacle de Kyûbi, le démon-renard à neuf queues… Tu étais prévenu, Tobi : je vais te tuer.
Tobi, se relevant : Ainsi, c’est ma vie que tu veux prendre ? (Dominateur) Fais très attention, Pein. Tu t’assoies un peu trop sur tes lauriers, à mon goût. Je suis quand même Madara Uchiha, et si tu veux te battre avec moi, tu y laisseras des plumes, je te préviens.
Pein : Oh ! Oh ! Oh ! Madara Uchiha ! Quelle ignorance, tout de même. Ainsi, tu espères gagner ? C’est vrai que, seul, je perdrais peut-être. Mais va-t’en trouver un autre homme qui soit parvenu à maîtriser les six états de l’énergie corporelle et spirituelle… Et surtout, si je suis six (à ce mot, des ombres de corps son projetées sur la scène devant un Tobi terrifié), alors je n’ai plus aucune chance de perdre. (Fort) Veux-tu tenter le défi…
Tobi : Que de sottises, Pein. J’ai perdu contre Hokage le 1er, et je ne l’ai jamais caché. Mais puisque tu es si fort, puisque tes performances sont si extrêmes, comment se fait-il que Jiraya ait presque réussi à te vaincre tout seul, alors que toi, tu avais trois corps ?
Pein : Mais il est arrivé ce qui devait arriver, Tobi, mon inéluctable victoire ! Et une seule chose compte, maintenant, pour moi : ta mort.

A ce mot, tous deux s’élancent l’un vers l’autre, Pein bientôt rejoint par des corps… Pendant ce temps, les lumières s’éteignent.

[Mikazuki]

Scène 4

Personnages : Tsunade, Naruto, Shizune

Dans un jardin, au crépuscule.
Naruto : Alors, vous vous êtes mesurée à lui ?
Tsunade, hochant la tête : Oui, Naruto.
Naruto : Vous avez répondu « non » à cet homme-là ?
Tsunade : Oui.
Naruto : Pourtant, vous m’avez laissé sous-entendre que vous préféreriez me livrer à l’Akatsuki. Qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis ?
Tsunade, murmurant : Jiraya. J’ai réfléchi, juste avant de donner ma réponse, à ce qu’il aurait dit s’il avait été Hokage à ce moment-là. J’étais, et je suis toujours, sous le choc de sa disparition… Et j’ai pensé que je ne pouvais pas livrer le garçon qui fût le disciple et le filleul de Jiraya, qui plus est le fils de Hokage le 4ème, qui fût le plus grand ninja que la terre n’ait jamais porté.
Naruto, écarquillant les yeux : Je suis le fils du Quatrième ?
Tsunade : C’est vrai, Naruto. Juste avant son départ, Jiraya et moi avons tenu une conversation sur toi. C’est une chose que nous ne t’avions jamais dit…
Naruto : Mais pourquoi, justement, ne pas me l’avoir dit ?
Tsunade : Tes origines doivent rester secrètes.
Naruto : Je ne comprends pas.
Tsunade : Mettons un terme à ceci, Naruto. Je ne t’en dirai pas plus, il en va du monde des shinobis même.
Naruto : Encore une chose, Tsunade… Vous avez battu ce type avec une facilité déconcertante, et vous l’avez appelé, à un moment, Madara. Il me semblait pourtant que ce nom était celui du fondateur de la dynastie Uchiha, en tout cas, c’est ce que m’avait dit Sasuke…
Tsunade, soupirant : Sasuke ne s’est pas trompé, Naruto. L’homme que tu as vu était bien le fondateur de la dynastie des Uchiha, à laquelle appartient Sasuke. Et si je l’ai battu facilement, c’est parce qu’il a bien connu mon grand-père, Hokage le 1er. De ce fait, celui-ci m’a beaucoup dit à propos de sa manière de combattre, de sa gestuelle, de son caractère… Il m’avait appris à m’en défendre, car Madara et le Premier se sont battus, un jour, dans le Vallée de la Fin. C’est mon grand-père qui a gagné. Mais Madara s’est enfui sans qu’il ait pu le tuer… Et comme il savait qu’il reviendrait un jour, il m’a appris à me battre contre un tel adversaire.
Naruto : Mais pourquoi s’être battu avec lui ?
Tsunade : Madara a accompli beaucoup de choses qui ne plaisaient pas à mon grand-père. Il est trop ambitieux, et vois ce qu’il est devenu maintenant : il a créé une association de criminels afin de dominer le monde.
Shizune, en voix-off, appelant : Tsunade, Tsunade !
Tsunade : Qu’y a-t-il, Shizune ?
Shizune : Madara est mort.
Tsunade, étonnée : Comment ?
Shizune : Il s’est vraisemblablement mesuré à Pein dans la Vallée de la Fin. Et l’issue en a été malheureuse, pour Madara. Il n’y a plus de doute possible, j’ai envoyé une de nos équipes là-bas et ils ont incinéré le corps.
Tsunade, après un silence : Je vois… (soupirant) Alors, voilà ce qu’est l’Akatsuki : maintenant, ils s’entretuent. Et l’autre, qu’est-il devenu ?
Shizune : Pein ?
Tsunade : Oui, celui-là…
Shizune : Je ne sais pas, Tsunade. Il est ressorti victorieux de ce combat, comme toujours…
Naruto : Mais contre moi, il perdra, Shizune.
Shizune : Ce n’est pas ton rôle, Naruto… Il faut que nous te protégions…
Naruto : Vous oubliez que ce Pein est l’homme qui a tué l’ermite pervers… Et moi aussi, je le tuerai. A n’importe quel prix. Même si je dois y laisser la vie, je le tuerai ! Le jour où il croisera mon chemin sera le jour de sa mort !
Tsunade le regarde fixement : Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
Naruto : Je ne mourrai pas avant de devenir le Hokage, vous vous souvenez ?
Tsunade sourit.

(L’éclairage faiblit. Il n’est plus concentré que sur les trois personnages, toute la scène est dans le noir maintenant. Pour les mini-scènes, on fait intervenir des sosies des comédiens…)

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Mini-scène 1, à gauche de la scène, dans une rue :
Tsunade : Pourquoi tiens-tu tellement à défendre le nom de l’Hokage ?
Naruto, sali : Contrairement à vous… Un jour, je recevrai ce titre. Cela ne fait aucun doute. (Après un silence) Devenir Hokage, c’est mon rêve !

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Tsunade : C’est vrai…

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Mini-scène 2, à droite, dans un champ rocailleux. Kabuto est à l’extrême-droite de la scène, un kunaï dans la main, reçu par un des deux clones de Naruto. Tsunade se cache derrière un de ces clones.
Kabuto : Pourquoi ?
Naruto : Parce que je ne mourrai pas avant de devenir Hokage !

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Tsunade : Je me souviens. (Se levant) Sois un fier Hokage, Naruto. Tu le deviendras.

Elle se rapproche de Naruto et baise son front, pendant que les lumières s’éteignent.

FIN

Et voilà ! C'est fini ! Après cinq ou six heures de travail...
J'espère que cela vous a bien plu... N'hésitez pas à poster vos commentaires dans le topic approprié !
A vous maintenant, Yulihuang, Ambrosia, Barney Grumble... Attention, j'insiste pour que les oeuvres sont publiées d'un bloc (comme moi j'ai fait : n'allez pas poster si un autre le fait déjà) et pas que les chapitres soient publiés tous les trois mois, ne commencez pas si vous n'avez rédigé que la scène ou le chapitre 1... Attention, toutes les fics ne sont pas obligées d'être aussi longues que la mienne...
Quoiqu'il en soit, j'espère que vous serez nombreux à poster vos fics...

Et bonne année...