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Mikazuki Dramaturge des forums
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Posté le: Sam 29 Déc 2007, 6:10 pm Sujet du message: Mizukage [En Hiatus] |
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Bonjour à tous !
Une fois n'est pas coutume... Ma spécialité serait plutôt le théâtre. Mais cette fois-ci, je préfère écrire sous forme de roman ce qui est vraiment le plus grand et le meilleur de mes textes jusque là.
Par ailleurs, y a t'il des personnes qui seraient suffisament motivées pour dessiner les chapitres sous forme de manga ? J'ai prévu de dessiner au moins le premier, à savoir celui-ci... Si vous acceptez, merci de le signaler par message privé...
Mais passons...
Mizukage
Chapitre 1
C’était le vingtième hiver que traversait l’île de Mizu no kuni, le pays de l’eau.
« Presque vingt ans déjà », pensa un homme. Vingt ans passés dans la construction et la direction d’une contrée qui faisait sa fierté. De son balcon, il contempla la colline à l’horizon, en songeant qu’avant, il n’y avait que des arbres, de l’herbe et des plantes sauvages. Maintenant, c’était un tout autre paysage qui se dessinait. Beaucoup de bâtiments blancs, tous habités, avec quelques fontaines de temps à autre… Comme tout cela était beau sous la lumière de la Lune, avec les bougies que l’on pouvait distinguer de derrière les fenêtres et qui illuminaient, malgré leur utilisation pour le foyer, une ville entière.
C’étaient tous ces gens, qui habitaient cette colline, qui l’avaient nommé en tant que chef, comme le montrait son titre de Mizukage le 1er. Il y avait une admiration réciproque entre le peuple et le dirigeant. Le premier admirait le second pour son habileté à diriger l’une des plus grandes puissances du monde des shinobis. L’inverse se produisait pour le courage et la détermination avec laquelle tous ces hommes faisaient honneur à leur armée, tant au front que dans leur ville natale.
Mais cette vaillante armée avait été défaite quelques jours auparavant par les troupes du pays du feu. La première défaite depuis la fondation du pays et du village caché de Kiri.
Cette pensée mit un terme à la rêverie et l’admiration interne de Mizukage le 1er. Il pensait maintenant au lendemain, à la séance qui serait tenue par le grand conseil. Il était affligé du nombre de morts causé par cette bataille à l’issue malheureuse, qu’il ne connaissait pas et qu’il ne voulait pas connaître. Il jeta un regard bref derrière lui, à ses trois enfants... Des aspirants au poste de Mizukage, une fois son règne terminé. « Ne faites jamais la guerre, jamais », pensa-t-il.
Bientôt, il ressentit le froid et voulut rentrer.
Il parcourut quelques pas dans le palais. Il voulait se réchauffer. Quelle folie de s’être tenu dehors, alors qu’il était encore dans une tenue très légère pour la saison !
Soudain, un craquement dans le sol déchira le silence nocturne et raviva son attention. « Quelqu’un arrive », se dit-il. Peut-être son épouse…
Mais au lieu de cela, c’est un homme masqué qui se présenta, épée en main. Tout de suite, il voulut trancher la gorge au Mizukage. Le dirigeant était stupéfait. Ainsi, on voulait sa vie à cause du désastre occasionné par la conquête qu’il avait lancée… Une acrobatie le ramena près de la porte. Il voulut s’emparer, lui aussi, de son sabre. Mais, surprise, il n’était pas rangé dans le fourreau à cet usage ! Dans la panique, il n’eut d’autre choix que de se précipiter sur le toit de ses appartements, et de faire face à cet agresseur invisible qui, manifestement, ne voulait pas prendre le risque que son adversaire fût armé.
Il se prépara à exécuter une technique mettant en scène les éléments naturels afin de se protéger. Mais, encore sous l’effet de la surprise et de la fatigue, l’individu masqué le prit de vitesse et lui coupa une main.
Désormais, il était impossible pour le Mizukage d’espérer la victoire. Maintenant, la douleur s’en mêlait et il préférait plus convenable de parlementer avec celui qui serait sa mort. Il voulait au moins connaître l’identité de celui qui allait le tuer, bien que ce ne fût pas cela qui allait le sauver.
« Mais qui es-tu pour vouloir ma mort ? » demanda-t-il, ne songeant même plus à parer les coups de son adversaire.
Pour toute réponse, l’individu fit entrevoir son visage en soulevant légèrement son masque. « Je venge les victimes de la bataille de Seïkawa, maître », ajouta-t-il. A ces mots, il souleva son épée pour la dernière fois et planta sa lame dans le corps de Mizukage le 1er, qui ne put résister.
Voilà, c’était fait. Ce n’est que devant le cadavre de son chef que l’inconnu prit conscience de ses actes, et se repentit presque de son fait. Ce qu’il avait fait était mal… Il songeait maintenant à se punir de lui-même. Se suicider ? Non, il ne voulait pas se tuer, mais il voulait que quelqu’un le fasse pour lui, tout en le laissant chercher. Il voulait offrir un aveu qui n’en était pas un… Il voulait confier ce secret à une personne témoin de la scène, à une personne qui se sentirait particulièrement concernée…
Oui, mais qui ? Personne n’avait assisté à ce duel. Et tous ces gens qui venaient de perdre leur chef ! Leur dirigeant ! Leur soutien, dans la vie de tous les jours !
Il eut soudainement une idée et rentra.
Il marcha vers la chambre des enfants… De pauvres enfants orphelins de père à quelques mois, un ou trois ans… N’était-ce pas malheureux ? Et bientôt de mère car, il le savait, l’épouse du seigneur du pays de l’eau ne résisterait pas bien longtemps au décès de son mari. Ces deux garçons et cette fille ne demanderaient plus, une fois adultes, qu’à venger leur parents. Il déposa son épée salie à l’entrée de la chambre pour se présenter devant la fille de Mizukage le 1er, moitié endormie, moitié éveillée. L’inconnu se serait prosterné devant elle, de honte, bien qu’elle ne se serait pas aperçue de ce qui se passait… Mais se rendrait-elle compte qu’un homme se découvrirait ? Oui, assurément. L’inconnu hésita encore quelques instants, ce qui permit à l’enfant un éveil suffisant pour mémoriser ce qu’il allait présenter.
Alors, lentement, il retira sa cape et son manteau, et étira ce qui restait sur le buste pour permettre à la petite fille de mémoriser ce tatouage sur sa clavicule. Un motif rouge et noir, avec des cercles et des courbes… Voilà quel était son aveu… Un indice, contemplé suffisament longtemps, et qui, ajouté au choc prochain de la disparition de son père, resterait à jamais gravé dans sa mémoire et qui ménerait jusqu’à son assassinat. Ah ! Si ses frères pouvaient se réveiller et voir également cette image ! Mais ils étaient trop profondément endormis. Seule cette fille pourrait venger l’honneur de son père…
« En as-tu assez vu ? » pensa-t-il. Oui, sans doute… Sans faire de bruit, pour ne pas réveiller les deux autres garçons, il quitta la chambre puis le palais du Mizukage, en espérant que ce plan de vengeance aboutirait.
Dernière édition par Mikazuki le Mar 22 Juil 2008, 10:06 am; édité 2 fois
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itsugo Civil
Inscrit le: 29 Déc 2007 Messages: 9 Localisation: dans mon jardin celui où y'à marqué en gros "hollywood"
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Posté le: Sam 29 Déc 2007, 9:01 pm Sujet du message: |
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verdict du premier commentaire: oh yeah!!
J'ai adoré le fait d'avoir un support manuscrit autour de l'univers naruto. Franchement ça rend ton texte très originale dès le début.
Ensuite, les descriptions sont précises ce qui fait qu'on a pas de mal à imaginer les mouvements des personnages.
Et enfin j'ai envie de dire: à quand la suite? c'est dommage que le chapitre soit si court, parce que l'histoire est vraiment captivante!
Pour réellement terminer, le mauvais point (pour moi) c'est la description des lieux. Peut être que tu voulais nous laisser imaginer les décors mais moi j'aime bien être plus "guidé".
Voila, vivement la suite!!! _________________ décidément les temps comme les oeufs sont dures....
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Mikazuki Dramaturge des forums
Inscrit le: 17 Oct 2007 Messages: 1245
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Posté le: Dim 30 Déc 2007, 8:22 pm Sujet du message: |
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Ne t'inquiète pas Itsugo, tu seras servi
"Mizukage" est loin, très loin, très très loin d'être fini !
Le premier chapitre est plutôt court, c'est vrai... Mais les autres seront tous beaucoup plus long. Et puis, il faut que je mette ça en B.D...
A l'avenir, je tâcherai d'être plus précis. J'ai prévu une longue description d'un personnage très important pour la suite. |
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itsugo Civil
Inscrit le: 29 Déc 2007 Messages: 9 Localisation: dans mon jardin celui où y'à marqué en gros "hollywood"
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Posté le: Mar 01 Jan 2008, 10:10 pm Sujet du message: |
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voila juste pour te remercier d'avoir laisser un message sur ma présentation.
sinon au sujet de réaliser les dessins de ta fic oui pourquoi pas mais je vois trois problème: _ "no scanner in my computer......" je pourrais même en faire un tube!!
_ avant de commencer sérieusement, il faut que j'attends la fin de mes partiels c'est à dire dans deux semaines.
_ enfin si je suis tout seul sur ce projet, on pourra faire lire la bd à nos enfants quand j'aurai terminer.
mais promis je te fournirai un de ces jours une sorte de brouillon d'au moins quelques scènes.
désolé, mais c'est pas une raison pour que tu arrêtes ta fic!!! oh je veux ma drogue!!!! _________________ décidément les temps comme les oeufs sont dures....
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Mikazuki Dramaturge des forums
Inscrit le: 17 Oct 2007 Messages: 1245
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Posté le: Mer 09 Jan 2008, 8:21 pm Sujet du message: |
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Bon ! Il n'y a plus qu'à espérer que cela plaise à tout le monde, n'est-ce pas, Itsugo ?
Chapitre 2
Les rues de Kiri étaient très animées, le matin suivant. La nouvelle se répandait à qui veut l’entendre : « Maître Mizukage est mort ! » « On a tué le Mizukage ! » « Sur le toit de son palais, vous vous rendez compte ? Une coupe diagonale ! »
Et le conseil, sur ordre de Genryûmaru, proche collaborateur et ami du défunt maître, se réunit comme il se doit en séance extraordinaire. Il n’était plus question de la défaite de Seïkawa, maintenant. Un nouveau chef devait être désigné au plus vite, car le pays de la foudre, avec qui le pays de l’eau était en guerre, saisirait immédiatement l’opportunité afin de provoquer la chute de Kiri.
Ce fut Genryûmaru qui prit la parole le premier. Agé d’une quarantaine d’années, un bandeau rouge sur le front sur lequel étaient inscrites les insignes du pays, il présidait le conseil depuis sa création. Il portait toujours une expression rassurante sur le visage, pleine de compréhension et de tolérance, et c’était peut-être une des raisons pour lesquelles le Mizukage, au commencement de son règne, l’avait nommé à ce poste et le comptait parmi ses amis. Genryûmaru était de plus très charismatique, de ce fait, il était aussi populaire que le Mizukage lui-même.
« Comme vous le savez, maître Mizukage est décédé cette nuit. Sans plus attendre, nous devons désigner au plus vite son successeur, et mettre entre parenthèses le dossier Seïkawa. Organisons un débat. Ce soir, Mizu no kuni doit avoir un chef. Le temps joue contre nous, malheureusement. Qui, parmi vous, s’estiment dignes et capables de reprendre le flambeau de notre chef ?
- Je connaissais le Mizukage depuis quinze ans ! Je m’estime digne de lui succéder ! dit quelqu’un.
- Alors, pourquoi pas moi ? dit un autre.
- Allons, pas tous en même temps, répondit Genryûmaru. Je rappelle que, bien qu’ils n’aient pas l’âge de gouverner, ce devrait être Hanako, Kazejin ou encore Fuujin, les enfants de notre chef, que l’on devrait nommer Mizukage…A ce propos, qui se désigne pour la garde de ces enfants, puisque la mère s’est suicidée lorsqu’on lui a appris la mort de son mari ? »
Personne ne leva la main…
« Bon. Etant moi-même sans enfants, et compte tenu de votre grand entrain, inférieur sans doute possible à votre désir de prendre le pouvoir, je m’occuperai personnellement de l’éducation de Hanako, Kazejin et Fuujin, et je leur pourvoirai un entraînement militaire, afin qu’un jour, l’un des trois devienne le nouveau Mizukage. Bon ! Reprenons. Qui s’estime capable de succéder à Maître Mizukage le 1er ? »
Dix-neuf personnes levèrent la main, au désespoir de Genryûmaru.
« Allons, un peu de sérieux, tonnerre ! s’écria celui-ci après un silence. Ce soir, nous devons avoir un Mizukage ! Sachez faire abstraction de votre désir personnel pour le peuple, il en va de Mizu no kuni même ! L’armée du pays de la Foudre est à nos portes, songez-y ! »
Seules quatre personnes consentirent à baisser leur main et à renoncer au pouvoir. Genryûmaru n’en savait que dire. Pouvait-on qualifier de « sages » des personnes qui préfèrent leur intérêt personnel à celui de dizaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants face à l’ennemi ? Genryûmaru avait déjà abandonné l’idée de se faire élire lorsqu’il vit toutes ces mains se lever, pourquoi pas eux ?
« Je voudrais vous faire part de mon indignation, reprit froidement Genryûmaru. Nous sommes en danger, je vous le rappelle. Et vous, vous n’arrivez même pas à mettre de côté vos ambitions personnelles pour la sauvegarde de l’île de Mizu no kuni ! »
Et les heures défilèrent ainsi, en pourparlers inutiles face à des hommes incapables de renoncer à leurs rêves, si bien qu’au soir, le titre de Mizukage était toujours vacant.
Le lendemain soir également.
Les jours suivants ne virent pas non plus l’élection d’un Mizukage.
L’affaire faisait parler d’elle dans la ville, malgré l’acharnement de Genryûmaru à trouver un successeur. Le Conseil était vivement critiqué, fustigé même, alors que chaque jour, la nouvelle de la mort du Mizukage se répandait un peu plus dans tout le pays, et pas seulement Kiri. On craignait partout que l’armée du pays de la Foudre prenne connaissance de la tragique nouvelle, ensuite que celle-ci, profitant de la confusion, entre dans la ville de Kiri.
Et s’ils entraient, quand serait-ce ? Le pays de la Foudre n’aurait tout de même pas l’irrespect d’envahir la ville en pleines funérailles du Mizukage ? Un jour, il avait fait le vœu d’être enterré en présence de son successeur !
Et le cadavre se détériorait… Jusqu’à un point qui devenait indigne d’un homme qui avait fondé un pays et dont la puissance était reconnue dans le monde entier.
Dernière édition par Mikazuki le Dim 13 Jan 2008, 7:53 pm; édité 1 fois
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Mikazuki Dramaturge des forums
Inscrit le: 17 Oct 2007 Messages: 1245
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Posté le: Mer 09 Jan 2008, 8:22 pm Sujet du message: |
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Hop ! Second partie du chapitre.
Je l'ai coupé, car le chapitre était trop gros à mon idée pour que je puisse le mettre sous un seul post...
Le sixième jour, un homme vêtu de blanc et de rouge se présenta au poste de garde de la ville.
Il se disait médecin. « Médecin aux maladies les plus graves qui n’aient jamais secoué un corps », précisa-t-il, et d’une expression si sérieuse qu’il n’y avait pas à douter de quoi que ce soit. De bonne foi, le garde le laissa entrer, en lui indiquant le chemin de la plus grande maison de soins de Kiri, car c’était là-bas qu’on avait besoin de lui. Tout en lui souhaitant bonne chance dans ses diagnostics, le garde lui sourit. Politesse non rendue.
En réalité, le médecin se dirigea vers le Temple de l’Eau, là où avaient lieu le débat qui s’éternisait entre les sages.
La porte s’ouvra un grand coup, et dans un tel fracas que toutes les personnes présentes en sursautèrent. Genryûmaru se leva sur le champ.
« De quel droit pénétrez-vous dans cette salle ? Nous sommes en pleine discussion sur le choix d’un Mizukage ! protesta-t-il.
- Il se passe que cela dure depuis trop longtemps, maître. A compter de cet instant, je suis Mizukage le Second. »
Aux autres, il s’écria :
« Vous rendez-vous compte des terribles dommages que vous avez causé à notre pays ? Nous sommes sur le point de tomber devant l’ennemi ! Depuis six jours, l’armée ennemie progresse sans relâche, espérant bien profiter de la situation, et vous, pendant ce temps, vous faites des pourparlers inutiles sur une situation qui s’enlise ! Je vais sur l’heure dénoncer la situation dans un discours au peuple, et je vais vous faire bannir du pays ! »
C’en était de trop pour Genryûmaru. Cet inconnu, sorti de nulle part, allait clamer l’incapacité du Conseil à tous, alors que lui, son chef, essayait tous les moyens de remédier à la crise ? Il voulut le défier. Mais Genryûmaru fut très vite mis hors d’état de combattre.
« J’ai oublié de préciser que j’ai la force physique d’un Mizukage », ajouta froidement l’individu.
Il sortit du temple alors que Genryûmaru se relevait péniblement en maugréant.
Le lendemain, dans la matinée, Mizukage le 1er et son épouse furent inhumés devant son nouveau successeur, qui avait interdit à Genryûmaru, ainsi qu’à tous les autres membres du Conseil, d’assister à la cérémonie car ce dernier estimait que tous ceux-là avaient offensé sa mémoire en faisant preuve d’incapacité à trouver l’homme qui aurait pu devenir Mizukage le 2ème.
Mizukage le 2ème, qui se nommait en réalité Suitora, avait prêté serment dans l’après-midi, peu après qu’il se soit présenté devant le peuple comme le seul homme capable de poursuivre la noble tâche du Premier. Et la foule l’avait acclamé devant un Genryûmaru dépité… Ainsi, il était tombé si bas dans l’estime des gens, répétait-il sans cesse, lui qui avait œuvré main dans la main avec le défunt chef pour leur sécurité ? Et celui-là, qui s’apprêtait à le bannir ! Cet usurpateur !
Et comme le redoutaient les habitants, l’armée du pays de la foudre étaient effectivement arrivée aux portes de Kiri. Bientôt, Mizukage le 2ème rassembla tous les ninjas du pays afin de mettre fin à la menace.
Et l’armée ennemie fût repoussée. Un miracle.
Quelque temps plus tard, Genryûmaru annonça son départ au nouveau Mizukage, définitivement admis dans l’estime du peuple de Kiri. Il ne voulait pas connaître le déshonneur du bannissement, cela était indigne de lui. D’ailleurs, six autres membres du Conseil l’imitèrent.
Mais maintenant, que faire ? Il n’avait plus rien, n’avait plus personne.
Ah, si ! Hanako, Kazejin et Fuujin. Il allait en faire des ninjas, des vrais ninjas, et renverser Suitora. Mais tout seul, il ne pouvait pas espérer venir à bout de l’Imposteur, comme il nommait le nouveau Mizukage. Aussi, avant de partir, il arpenta les rues de la ville, s’adressait à qui voulait l’entendre afin de mettre en évidence la prise illégale de pouvoir de Suitora et défendit sa position. Mizukage le 1er n’aurait jamais voulu que son successeur accède au pouvoir par la force, et ce dernier n’avait pas du tout pris garde que les vrais dirigeants étaient les trois enfants qu’il avait recueilli. Son charisme réussit à convaincre une cinquantaine de familles à quitter Kiri avec lui, en leur promettant la sécurité car qui sait si Mizukage le 2ème n’allait pas mettre en place un régime sévère et s’en prendre, plus tard, aux shinobis qu’ils jugeaient trop faibles à son goût ? Cinquante familles, cela ferait, dans quelques années, cent vingt-cinq guerriers pour reprendre le pouvoir, et même plus, car peut-être voudraient rejoindre sa troupe ceux qu’ils trouveraient sur son passage ? Alors, le soir, il quitta Kiri avec ses partisans. Ils cavalèrent trois jours entiers, guidés par leur lanterne et Genryûmaru, avant d’établir un camp dans un endroit qu’il estimait à trois cents kilomètres de la ville qui ne voulaient plus de lui.
C’était un paysage abrité par des falaises, et entouré de landes et de forêts. Il y avait là de nombreuses terres cultivables, et le problème alimentaire se trouvait ainsi résolu. De même, un fleuve et une forêt se trouvaient non loin d’ici. Avec la mer en face, toutes les conditions étaient réunies pour construire une petite cité. De toute évidence, Genryûmaru connaissait déjà l’endroit, peut-être l’avait-il déjà découvert lors de ses conquêtes avec Mizukage le 1er. L’accès y était difficile et une agression extérieure, au pire, serait retenue par les gardiens de l’endroit qui connaîtraient mieux que l’envahisseur les chemins et les rues de Terasu. C’était ainsi qu’il allait nommer l’endroit, la ville dont il serait le fondateur. Terasu, la lumière, le nouveau soleil de l’île, le centre d’intérêt, qui allait faire de l’ombre à Kiri la trop fière.
Désormais, ces terres constitueraient sa forteresse.
Edit 10 Janvier : Une erreur s'est glissée sur le nombre de kilomètres parcourus en trois jours... J'ai changé en : "trois cents" mais en précisant que tout cela s'est fait à cheval... |
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Mikazuki Dramaturge des forums
Inscrit le: 17 Oct 2007 Messages: 1245
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Posté le: Mer 16 Jan 2008, 8:27 pm Sujet du message: |
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Bon, je vais vous sortir le chapitre 3... Il est court, c'est vrai, il n'a rien d'exceptionnel, mais je vous promets que les deux chapitres suivants seront plus longs et beaucoup, beaucoup plus intéressants...
De plus, le chapitre 4 est partiellement rédigé. Peut-être même que demain soir, vous l'aurez... Alors, soyez gentils dans vos commentaires, ne dites pas que c'est trop court et que vous voulez votre drogue !!
Bref...
Chapitre 3
Avec une pensée pour la personne qui a
pour pseudonyme "Chapitre 3"...
« Voilà toute l’histoire, Fuujin », termina Genryûmaru.
L’adolescent, aux yeux bleus et aux cheveux châtain clair, n’en revenait toujours pas. Ainsi, il était, tout comme sa sœur et son frère, descendant de Mizukage le 1er ! Il considérait le quinquagénaire qui se tenait devant lui, si ébahi qu’il demandait dans son regard la confirmation des propos de son père adoptif, tellement tout ceci semblait invraisemblable.
« Alors, nous sommes des prétendants au trône ? questionna-t-il.
- Tout à fait, répondit Genryûmaru. Pourquoi ? Tu as l’intention de devenir Mizukage le 3ème ? dit-il avec un sourire bienveillant. Ce devra être après moi, Fuujin. Regarde ce à quoi nous sommes réduits depuis douze ans et demi. Contraints à se cacher, à vivre comme des bêtes, dans un cité inconnue à des lieues de Kiri, dans l’interdiction de nous rendre à l’extérieur et que j’ai imposée… Mon honneur a été bafouée par Suitora, et je dois la laver en devenant le prochain Mizukage !
Fuujin était quelque peu déçu. Ainsi, il devrait attendre la prise de pouvoir de Genryûmaru et la mort de celui-ci avant d’espérer devenir chef de Kiri ? Et c’était sans compter Hanako et Kazejin, ses aînés, qui avaient eux toutes les chances de régner sur le pays de l’Eau dans des années.
« De toute façon, je ne sais même pas si Kiri connaît ton existence. Tu avais six mois quand ton père est mort, et ensuite je t’ai recueilli dans ma fuite. Ce cher Suitora, qui ne doit sans doute pas faire à ça près, t’a sans doute possible proscrit par ma faute : tu t’es enfui avec un homme qui allait être banni, alors, dès le moment où tu t’es inconsciemment trouvé avec moi, notre bien-aimé chef considère que tu as enfreint la loi.
- Mais comment cela ? Vous n’avez pas de preuves de ce que vous avancez…
- Non, Fuujin, c’est la vérité, malheureusement. J’ai encore des informateurs à Kiri. Mizukage le 2ème n’est rien d’autre qu’un tyran. Mais, et c’est là sa seule défense, il ne peut pas gouverner autrement : il vit sous la crainte d’être renversé. Nous ne sommes pas la seule communauté interdite de séjour à Kiri : aujourd’hui, ce sont sept chefs, dont moi, avec sept territoires, qui s’affrontent pour le pouvoir. Ils m’ont imité, après mon départ de la ville. Mizukage le 2ème doit traquer les traîtres susceptibles de participer à sa déchéance, comprends-tu ? »
Fuujin comprenait entièrement.
« Je ne veux pas t’interdire de prendre le pouvoir, mais je crois que tu es bien mieux ici, mon garçon. Et puis, si mon rêve se réalise un jour, tu ne seras pas dupe. Je te nommerai membre du Conseil, avec ton frère et ta sœur. Je te le promets. Et puis, cela permettra de vous faire un nom dans Kiri, qui vous a oubliés », conclut-il d’un sourire bienveillant.
Le jeune garçon s’apprêtait maintenant à quitter le baraquement de son père adoptif.
« Un instant, Fuujin ! »
L’intéressé se retourna. Qu’allait lui dire Genryûmaru ? Serait-ce encore l’ordre de renoncer à son ambition ? Il n’avait pourtant, malgré les paroles de son parrain, aucunement l’intention de renoncer au titre de Mizukage. Bien au contraire, il voulait poursuivre l’œuvre de son père. Mais d’abord, il faudrait réparer. Oui, réparer. Il en était certain, maintenant : il allait devenir Mizukage pour ensuite réunifier un pays déchiré par l’assassinat de son père.
Fuujin était maintenant prêt à écouter Genryûmaru.
« Tu devrais aller voir Fubuyuki, votre professeur. Il a un cadeau pour toi, ainsi que pour Kazejin et Hanako. »
Un cadeau ? Comment cela ? Fuujin en était tout excité alors qu’il se rendait sur place. Il était fort inhabituel que l’un des trois enfants reçoive un cadeau quelconque. Personne ne roulait sur l’or ici, malgré la présence de petits commerces ça et là. Il imaginait par avance le sourire du professeur qu’il admirait par son génie, son calme et sa patience. Il se demandait souvent qui de Genryûmaru ou Fubuyuki, qui du maître ou de l’élève, était le plus puissant. Par respect pour lui, Fuujin ne pouvait répondre que son père adoptif était moins fort, mais néanmoins, il était tenté de le penser…
Tout en traversant le luxuriant jardin central de Terasu, il reconnut au loin trois silhouettes… L’une d’elles était assurément celle d’un grand homme, et dont les cheveux longs, tout comme la cape qu’il portait, volaient au vent du printemps naissant. Fubuyuki.
Il s’avança pour le saluer, et prit place sur un roc devant lui aux côtés de Kazejin et Hanako, respectivement frère et sœur de Fuujin, prêt à écouter son maître.
Bon, ne vous inquiétez pas, vous aurez la suite sous peu.
Hein, Lizzie et Itsugo ? |
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itsugo Civil
Inscrit le: 29 Déc 2007 Messages: 9 Localisation: dans mon jardin celui où y'à marqué en gros "hollywood"
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Posté le: Jeu 17 Jan 2008, 6:15 pm Sujet du message: |
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bien le bonjour mikazuki!
d'abord je dois te faire une double excuse: la première c'est de répondre que maintenant pour ta fic mais j'ai une excuse, c'est à cause de mes partiels (méchant partiels pourris!!) ; la deuxième c'est de faire un commentaire ici mais je trouve plus le topic dédié aux commentaires mais c'est pas grave.
bon la parenthèse fermée , je tenais à redire que la fic est géniale, surtout au niveau de l'intrigue qui donne vraiment envie de savoir la suite. Sinon comme d'habitude( désolé mais je suis très méchant), il y a un point qui me gêne: à savoir la vitesse à laquelle va l'histoire surtout quand le nouveau mizukage arrive .
Mais!! ....... au final la fic reste de grande qualité ( d'après moi) aller bon courage pour la suite. _________________ décidément les temps comme les oeufs sont dures....
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Mikazuki Dramaturge des forums
Inscrit le: 17 Oct 2007 Messages: 1245
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Posté le: Jeu 17 Jan 2008, 8:51 pm Sujet du message: |
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Merci pour ton commentaire, Itsugo ! Ne crains rien, on fait les commentaires ici-même maintenant. Et bon courage pour tes partiels... Ne t'inquiète pas, j'essaierai de corriger mes défauts avec le temps.
Et le chapitre 4 ? Le voilà. Je l'avais promis.
Et les deux prochains vous plairont sans aucun doute... Surtout le 6 : à ne manquer sous aucun prétexte !
Chapitre 4
Kazejin avait maintenant quatorze ans, soit une année de plus que lui. Son visage concentré et calme paraîssait celui d’un adolescent mature, un jeune adulte même. Il faisait penser à Fubuyuki, mais il y avait quelque chose de diamétralement opposé entre le professeur et le garçon. Le sérieux, peut-être. Fubuyuki souriait sans nul doute bien plus souvent que Kazejin, toujours impassible dans ses mouvements et ses gestes. Malgré cela, Kazejin était un excellent frère aîné pour Fuujin, protecteur, pédagogue, et Fubuyuki recommandait souvent à son élève de l’écouter. Tout comme le benjamin de la fratrie, ses yeux étaient d’un magnifique bleu, hérité de sa mère, selon Genryûmaru. Il n’y avait que Hanako qui ne possédait pas ces yeux. La jeune fille de seize ans en avait reçu des verts, cette fois-ci, ayant appartenu à son père, et il en était de même pour ses cheveux bruns. Cela ne l’empêchait pas de se montrer absolument charmante avec quiconque.
Fubuyuki prit immédiatement la parole, un sourire sur les lèvres, se réjouissant à l’avance de ce qu’il allait annoncer aux trois élèves.
« Cela fait déjà deux ans que vous avez entamé l’apprentissage du ninjutsu en ma compagnie, dit-il. Désormais, vous connaissez chacun ses bases une vingtaine de techniques de toutes les affinités possibles. Une grande performance ! J’ai donc décidé, avec Genryûmaru, votre père adoptif, de vous remettre à chacun une épée légendaire. »
Il tendit sur ces mots trois longs sabres ornés de pierres précieuses et de rubans d’or, à la grande joie des jeunes élèves. Fubuyuki les commenta.
« Ces épées font l’objet de nombreuses légendes dans notre pays, dit-il. Il en existe six en tout, et renferment chacune un pouvoir immense et unique, qui n’est autre que le contrôle d’une des formes de l’eau… Ainsi, Hanako, à l’aide de cette lame, tu pourras contrôler l’eau liquide contenue dans les fleuves, les étangs, les mers… Toi, Kazejin, les technqiues que je t’apprendrai te permettront de faire ce que tu veux de la glace. Enfin, Fuujin, tu deviendras grâce à cette troisième épée le maître de la neige. Comme moi.
- Un instant… Vous voulez dire que vous possédez aussi une épée légendaire ? Vous venez pourtant de dire que chaque pouvoir était unique…
- C’est vrai. Pourtant, nous ne possédons pas la même épée. Je suis le maître de l’épée de pluie. Cependant, j’ai réussi à développer des pouvoirs presque similaires au sabre des neiges, en plus des capacités initiales de l’épée de pluie. Je suis le seul épéiste qui n’aie jamais accompli cette performance… Même Tsutachi, le forgeron des épées, n’avait pas réussi cet exploit, bien qu’il connaisse mieux que n’importe qui les secrets de ces épées. »
Un silence suivit cette conversation. Ce fut Hanako qui le troubla avec une autre question.
« Maître, vous parliez de six épées. A quoi correspondent les deux dernières ?
- Cela remonte à l’époque où j’ai rejoint ici même Genryûmaru, répondit-il. J’avais trouvé, dans un but que je vous expliquerai plus tard, les trois épées que je vous ai remises, en plus de la mienne. Je m’aperçus plus tard que Genryûmaru possédait la cinquième, celle du brouillard. Quant à la sixième, et c’est ce qui mit un terme dans ma quête de toutes les épées, elle a été définitivement perdue. Et je pense que cela vaut mieux ainsi…
- Et pourquoi donc ?
- Le pouvoir qu’elle contenait était vraiment trop important. Il s’agissait de la vapeur d’eau. Cela paraît ridicule, mais c’est précisément à partir de la vapeur d’eau contenue dans l’air, mêlée au chakra, que l’on réussit à créer de la neige, de la glace… Pour la contrôler ensuite. Et si une personne maîtrise la vapeur d’eau, base des éléments aquatiques, elle peut également contrôler tout ce qui s’ensuit. En d’autres termes, la sixième épée maîtrisait recélait en elle tous les pouvoirs. C’est beaucoup trop dangereux, et si cela venait à passer en de mauvaises mains, les effets seraient dramatiques. Et puis, il n’y a pas spécialement besoin de créer du brouillard, de l’eau…pour tuer un homme. Avec la dernière épée, on peut diriger de la vapeur d’eau en quantité vers les bronches, jusqu’à provoquer l’asphyxie. N’est-ce pas horrible ? Au départ, je tenais vraiment à rassembler les six épées, mais j’ai finalement renoncé à cause de celle-ci. Ce sabre est perdu. On dit que ce serait Tsutachi lui-même qui l’aurait détruite. »
Après cette conversation, Fubuyuki entreprit d’enseigner le maniement de leurs lames respectives à ses élèves. Ils y consacrèrent toute la journée, et cela était très laborieux. Vers le soir, cependant, Kazejin réussit à générer quelques glaçons. Fubuyuki en était très satisfait.
« Tu vois que tu vas y arriver. C’est une question de patience. »
Le lendemain, alors que Kazejin maniait de quantités de plus en plus grandes de glace, à son émerveillement, Hanako jeta de l’eau autour d’elle. Mais pour Fuujin, en revanche, les difficultés étaient beaucoup plus grandes. Fubuyuki, en conséquence, congédia son frère et sa sœur une journée entière pour se consacrer à son jeune élève.
Dernière édition par Mikazuki le Jeu 17 Jan 2008, 8:54 pm; édité 1 fois
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Mikazuki Dramaturge des forums
Inscrit le: 17 Oct 2007 Messages: 1245
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Posté le: Jeu 17 Jan 2008, 8:52 pm Sujet du message: |
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Pareil que pour Sire Chapitre deux... J'ai coupé en deux moitiés pour plus de clarté (enfin, c'est moi qui dis ça...).
« Bon. Qu’est-ce qui ne va pas ? demanda-t-il, même s’il savait pertinemment le point faible du garçon.
- Je ne sais pas… Mais je pencherai plutôt pour le fait que mon chakra ne part pas vers mon épée…
- C’est-à-dire qu’il dévie, n’est-ce pas pas ?
- C’est possible.
- Concentre-toi. Je sais que manier une de ces épées est extrêmement difficile, mais je pense qu’aujourd’hui, cela ira mieux. Vous avez tous les trois un potentiel extraordinaire, vous êtes bien les dignes descendants du Mizukage. Tu es seul, poursuivit le maître, tu n’as pas Kazejin ni Hanako autour de toi pour te déconcentrer.
- Je suis déconcentré, en temps normal ?
- A mon avis, oui. Voir Kazejin avec ses glaçons t’impressionne, alors tu as envie de l’imiter. Mais tu t’emballes un peu de trop, car cet émerveillement et ton envie de l’égaler sont plus forts que ton calme. Cas classique. »
Fubuyuki se releva.
« Viens près de la fontaine. L’eau y est à ta disposition, il est inutile de capter la vapeur d’eau présente dans l’air. »
Fuujin s’approcha alors près de la fontaine. Il se tint droit, son épée dans la main gauche, et ferma les yeux tout en exécutant le signe du bélier de l’autre main.
Alors, une sensation étrange l’envahit. Il se sentait incapable de relâcher son sabre, comme aspiré par celui-ci. Il se sentait dévier avec. Et une certaine gêne montait en lui, on aurait dit quelque chose d’épais, qui n’arrivait pas à traverser les méridiens… « Maintenant ! » pensa-t-il.
Fuujin ouvrit les yeux. Il voyait Fubuyuki retenir son souffle, bouche ouverte, les deux poings serrés et au niveau de sa poitrine. L’eau de la fontaine s’agitait, faisait des remous, puis brusquement quitta son lit. Fuujin comprit instantanément que c’était maintenant ou jamais. Il fit un ample mouvement avec son bras gauche. La charge qu’il portait lui semblait extrêmement lourde, aussi il ne put retenir un cri de douleur.
Puis l’eau élaboussa le sol sous l’effet de l’impulsion donnée par l’épée. Elle ne s’était pas transformée en neige.
Fubuyuki s’était décontracté.
« Non. »
Fuujin essayait de comprendre selon les dires de son maître pourquoi il avait échoué à l’exercice.
« C’est toujours pareil ! Tu n’es pas concentré. Recommence. »
Le garçon s’exécuta. Il ressentit exactement la même chose qu’à la fois précédente, mais il se demandait qu’est-ce qu’il n’allait pas pour qu’il ne parvienne pas à générer de la neige à partir de l’eau. Il pensait également au mot clé enseigné par le professeur : concentration. Parvenu à un moment, il ferma de nouveau les yeux. Quand il les rouvrit, il ne voyait pas le moindre flocon.
Et Fubuyuki reprochait de nouveau à son élève son manque de concentration.
« Mais je suis concentré ! disait-il, agacé.
- Non ! La preuve est que tu n’arrives pas à produire de neige.
- Ce n’est pas une preuve ça ! Je ferme toujours les yeux, et c’est pour être plus calme !
- Si, c’est une preuve, et une preuve formelle. Tu es mon neuvième élève en comptant Kazejin et Hanako : je n’ai pas été le meilleur épéiste de Kiri pour rien, crois-moi ! Essaie encore ! »
Mais, pour la troisième fois, Fuujin échoua.
« Ca ne va pas ! Toujours pas ! »
Après un silence, le maître reprit : « Cette épée est peut-être trop difficile d’utilisation pour toi. C’est la troisième sur les six, après tout. Il n’est pas simple du tout de s’en servir.
« J’y arriverai ! hurla Fuujin.
Quel enthousiasme… Tu disposes d’un dernier essai, Fuujin, un dernier essai pour réussir à manipuler de la neige ! Après quoi, je te retire l’épée pour te la rendre dans quelques mois, le temps que tu parviennes enfin à vider ton esprit ! »
Un dernier essai ! Sous la menace ! Il était vraiment décidé à réussir l’exploit de manipuler l’une des six épées les plus puissantes de Mizu no kuni, et peut-être même du monde… Il se verrait retirer son épée, alors que soin frère et sa sœur continueraient à s’entraîner devant lui ? Ce serait l’humiliation !
Fuujin respira un grand coup et reprit son épée dans la main gauche, en s’efforçant de ne pas penser aux paroles dérangeantes de son maître, et exécutant le signe du bélier de la main droite. Son dernier regard fut celui d’un Fubuyuki menaçant.
Les mêmes sensations… Oui, c’était ça… Une vague de force déferlait en lui. Il ne pensait plus qu’à sa technique… Se concentrer, se concentrer… Un bruit d’eau l’arracha à sa concentration et le fit sursauter. « Maintenant ! »
Le garçon poussa un grand cri en faisant converger son bras à l’horizon. Et le miracle tant attendu se produisit : un véritable tapis de neige vola au dessus de sa tête, et s’écrasa loin devant lui.
Fubuyuki était très satisfait. « Tu vois quand tu veux… »
Le lendemain, Fubuyuki demanda à Kazejin et Hanako, étonnés des performances de leur frère, de reprendre l’entraînement avec lui. Et les élèves progressèrent, encore et encore, jusqu’à un point inimaginable pour leur âge. Genryûmaru lui-même était épaté, et ne cessait de les féliciter, et assura que le jour viendrait où il prendrait sa revanche, et que ce jour-là, ces enfants seraient d’une grande aide pour lui, et qu’il la leur rendrait bien. |
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itsugo Civil
Inscrit le: 29 Déc 2007 Messages: 9 Localisation: dans mon jardin celui où y'à marqué en gros "hollywood"
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Posté le: Dim 20 Jan 2008, 9:18 pm Sujet du message: |
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salut! ( écho,écho......................) y a que moi qui poste ici ou quoi? (écho,écho.............) bon y a que moi mais c'est pas grave.
Aujourd'hui je ne poste pas les mains vides ( désolé de la vieille métaphore) bon il y a deux semaines, quand je me suis inscrit, j'avais pas de scanner ni le temps de scanner et dessiner.
Ma semaine de partiel étant passé je m'y suis mis et comme promis mikazuki j'ai dessiné à propos de ta fic.Le problème c'est que je dessine aussi vite qu'une tortue qui court ( celle là cette métaphore elle pète) et demain je reprend les cours : le message c'est que j'ai qu'une page à proposer et même pas finie.
Bon les habits du perso sont un peu remis à ma sauce mais voilà. J'essairais de continuer dans la semaine, là c'était juste pour tenir ma promesse.
ps: l'image est tres grosse donc il faut laisser charger!
http://img176.imageshack.us/my.php?image=sanstitre4gr5.jpg_________________ décidément les temps comme les oeufs sont dures....
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itsugo Civil
Inscrit le: 29 Déc 2007 Messages: 9 Localisation: dans mon jardin celui où y'à marqué en gros "hollywood"
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Posté le: Sam 26 Jan 2008, 10:13 pm Sujet du message: |
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_________________ décidément les temps comme les oeufs sont dures....
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Mikazuki Dramaturge des forums
Inscrit le: 17 Oct 2007 Messages: 1245
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Posté le: Dim 27 Jan 2008, 3:47 pm Sujet du message: |
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Tu es tout seul Itsugo ?
Bravo pour tes pages, elles sont vraiment très bien. Tu es un très bon dessinateur, quoique tu ne fais pas trop attention à ce que j'ai marqué dans le chapitre.
La scène est d'abord censée se dérouler dans le temple d'abord, mais ensuite, il doit s'enfuir sur le toit et c'est là-dessus que le Mizukage meurt. (bon, en même temps, je n'ai pas vu sa tête tranchée, encore...) Mizukage qui doit quand même être âgé de 40 ans, il fait un peu jeunot non ?
Cela dit, cela reste quand même très bien...
Mais...
C'est moi qui devais dessiner le premier chapitre... Histoire de vous montrer à quoi ressemblent les personnages, et si vous étiez vraiment pressé je vous aurais fait un dessin avec tous les personnages qui figureront dans la série...
Mais bon. C'est fait, c'est fait, n'en parlons plus.
J'aurais voulu vous le dire plus tôt, mais il se passe que j'étais malade quand tu as posté la première page et le temps que je récupère, je vois que tu en as fait des autres... Mais bon, tant pis. A moins que vous ne vouliez vraiment voir ce que je fais...
Dernière édition par Mikazuki le Dim 01 Juin 2008, 5:13 pm; édité 1 fois
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Sularon Civil
Inscrit le: 29 Nov 2007 Messages: 32
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Posté le: Ven 01 Fév 2008, 10:39 pm Sujet du message: |
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Tu ferais un bon scénariste toi ^^ |
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Mikazuki Dramaturge des forums
Inscrit le: 17 Oct 2007 Messages: 1245
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Posté le: Sam 02 Fév 2008, 8:24 pm Sujet du message: |
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Sularon a écrit: | Tu ferais un bon scénariste toi ^^ |
C'est vrai, tu aimes ?
Bon, je vais m'y remettre. Il faut que je fasse le chapitre 5, il vous plaira, c'est sûr, et si vous accrochez, vous accrocherez aussi à la suite, c'est obligé. C'est LE tournant de l'histoire, le moment à partir duquel l'histoire pred toute sa saveur... |
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Tsoing Aspirant genin
Inscrit le: 08 Fév 2008 Messages: 204 Localisation: Entre le ciel et la mer
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Posté le: Sam 09 Fév 2008, 2:56 am Sujet du message: |
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Qu'un mot à dire : génial !
Sitôt un chapitre dévoré que j'engloutissais le suivant. Jusqu'à ce que ... stop ! Rah zut zut et encore zut ! Vite lu, vite fini. Et il me tarde la suite !!!
Au début, c'est vrai que je me suis dis "quel axurit cet assassin! Il se complique la vie et j'esquinte à se faire des noeuds au cerveau. Vraiment loufoque son histoire de repentir". Et puis je trouve que le mizukage 1 est mort trop facilement : c'est sensé être un mizukage quand même !
Mais bah, j'ai beaucoup aimé la suite et mis à part ces détails (je chipote, je chipote ... ) c'est très ( très ? très !!!) bien écrit. |
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Yhae Étudiant à l'académie
Inscrit le: 13 Jan 2008 Messages: 148
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Posté le: Dim 10 Fév 2008, 11:46 am Sujet du message: |
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J'aime bien continu comme ça l'histoire est vraiment simpa |
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Narutokage Étudiant à l'académie
Inscrit le: 09 Mai 2007 Messages: 145 Localisation: Naxxramax
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Posté le: Dim 10 Fév 2008, 8:45 pm Sujet du message: |
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L'histoire est vraiment bien, et c'est bien écrit, continue comme ça _________________ |
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Mikazuki Dramaturge des forums
Inscrit le: 17 Oct 2007 Messages: 1245
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Posté le: Lun 11 Fév 2008, 9:38 pm Sujet du message: |
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Alors, tout d'abord, merci à vous tous.
Je ne m'attendais pas à trouver autant de commentaires, alors merci à tous...
Je m'excuse également de ne poster un chapitre que maintenant, presque un mois après le dernier. Mais j'ai été malade entre deux, et puis, Je sais pas a enfin consenti à me donner des instructions pour mon petit travail dans le site.
Et puis, savez-vous qu'à l'heure qu'il est j'ai sept fics entamées et à finir ?
J'espère que vous me comprenez, et je vous souhaite une bonne lecture. Je posterai le chapitre 6 dans peu de temps, car je ne doute pas que vous aurez envie de lire la suite.
Chapitre 5
Les journées puis les semaines se suivaient et se ressemblaient. Au fur et à mesure, Fuujin, Kazejin et Hanako maîtrisaient toujours plus de techniques.
Genryûmaru, de son côté, élaborait un plan d’attaque de la ville de Kiri, avec pour ambition finale la chute de Mizukage le 2ème, à qui il succéderait sur le champ. Ce jour approchait, il en était persuadé. Il recommandait par ailleurs à tous ses partisans, et plus particulièrement aux élèves de Fubuyuki, de s’entraîner davantage, toujours dans l’optique de sa prise de pouvoir.
Mais il ne savait pas que les choses allaient se précipiter bientôt.
Un matin, un des gardes demanda à voir Genryûmaru de toute urgence, allant jusqu’à pénétrer de force dans la salle dans laquelle il donnait une réunion. Il avait aperçu de la fumée à l’horizon. Et lorsque Genryûmaru arriva haletant sur les murailles de Terasu, on pouvait clairement distinguer une cohorte de cavaliers et toute une armée se dirigeant droit sur la ville. Le sang de Genryûmaru ne fit qu’un tour. Il ordonna sur le champ que tous les navires du port soient immédiatement mis à l’eau. Il aurait pu engager le combat, certes, mais sa propre armée était inférieure en nombre, et peut-être aussi en armes. Le chef ne voulait pas risquer de perdre des hommes qui seraient si précieux pour lui, et surtout les civils qui avaient quitté Kiri avec lui.
Personne ne comprenait vraiment ce qui était en train de passer. Partout, des messagers déferlaient en ordonnant aux habitants d’emporter tout ce qu’ils avaient de plus cher au monde – souvenirs personnels, argent – puis de se rendre au plus vite au port de Terasu. Question de vie ou de mort. Terasu, le camp pourtant si retranché de Genryûmaru, l’ami du défunt Mizukage le 1er, exilé par un tyran, était attaqué, chacun le devinait, par les troupes de celui-ci.
Un millier de personnes se présentèrent une demi-heure plus tard pour embarquer sur la cinquantaine de jonques que possédait Genryûmaru. Celui-ci était véritablement enragé à l’idée de quitter la ville que lui-même avait fait bâtir il y a treize ans, encore plus à celle que c’était à cause de l’ennemi qui allait, touche finale de son indignité, y mettre le feu. Il était comme fou, il ne demandait plus qu’à tuer Suitora. Les naivres prirent tant bien que mal la mer alors que l’armée du Mizukage rentrait en criant dans la ville. Cet horrible spectacle mit tous les habitants hors d’eux. Et leur chef en était pétrifié. Fuir sans combattre, il voulait sur le champ se laver de la honte sans bornes qu’on allait lui faire subir.
Par chance, il y avait du vent ce matin-là, mais malheureusement pas de brouillard. Ce fut l’occasion pour Fuujin, Kazejin et Hanako de découvrir le pouvoir de leur père adoptif, et celui de son épée. Genryûmaru voulait en effet empêcher les troupes ennemies de découvrir le cap vers lequel la flotte se dirigeait.
Ainsi, le quinquagénaire exécuta quelques signes de mains, fit preuve d’une concentration hors du commun puis, à l’aide de son épée, enveloppa tout ce qui se trouvait à la ronde sous un épais brouillard, mais cela bloquait toutefois la visibilité des capitaines à qui il ordonnait de se diriger vers l’est, aidés du vent qui soufflait dans les voiles.
Genryûmaru se croyait alors hors d’atteinte. Et puis cette purée de pois ne lui permettrait pas d’assister à l’incendie de sa cité…
Une heure durant, les vingt jonques naviguaient toutes vers le soleil sans rencontrer le moindre ennui. Une belle mer, un bon vent… Mais le soleil était toujours présent, et de ce fait, Genryûmaru ne voulut pas prendre le risque d’être vu par les troupes du Mizukage. Et ce fut là la source d’un véritable drame.
Le navire voguait paisiblement sur les mers, jusqu’à ce qu’un des membres de l’équipage fit remarquer que les vagues devenaient de plus en plus houleuses. La mer s’agitait alors que le vent ne se levait pas. Quelle était la cause de ce mystère ?
Peu après, on constata que l’eau de l’océan, par ailleurs, prenait une teinte verdâtre, en opposition totale avec le bleu azur habituel des mers de Mizu no kuni. Cependant, Genryûmaru refusa de désactiver l’enchantement qui maintenait sa flotte dans la brouillard. Ils n’étaient pas encore assez éloignés du rivage, selon lui.
Naviguer devenait tout à coup très difficile, on croyait même les jonques incapables de progresser. Et l’équipage essuyait des lames. Genryûmaru ordonna de s’accrocher à la rambarde immédiatement, et il tenta de se faire comprendre des autres bateaux en hurlant de sa voix la plus forte qu’il pouvait et en gesticulant.
Fubuyuki poussa soudainement un cri.
Il lui était impossible de distinguer quoi que ce soit à travers le brouillard épais, mais il avait aperçu une sorte de queue, plate, et d’une couleur verte, s’élever dans les airs mollement avant de disparaître. A l’instant même où il contait ses visions à Genryûmaru, il fut interrompu par un bruit de plongeon sourd. Le bateau entier fût éclaboussé par l’eau des mers.
« Ah, fuyons ! criaient les hommes. Nous avons rencontré quelque créature marine, un kappa, nous sommes en danger !
- Et comment voulez-vous fuir ? répondit le chef. Cette créature marine est probablement à l’origine de ces vagues anormales et de ce changement de couleur. Il nous est absolument impossible de… »
Genryûmaru ne put achever sa phrase. Il était ébahi par ce qu’il venait d’apercevoir. Quelque chose d’hideux avait surgi de l’eau, quelque chose d’un vert sale, surmonté de pointes, et s’éloignait maintenant. On entendit au loin un autre claquement sur l’eau, qui secoua instantanément la jonque sur laquelle se trouvait Genryûmaru et ses congénères.
« Qu’y a-t-il ? »
Genryûmaru commença à répéter les mêmes paroles que Fubuyuki, alors que Hanako poussa un cri d’horreur avant de reculer de trois pas sur le pont. Genryûmaru se décida alors à lever le voile sur la situation à laquelle ils étaient confrontés. Il saisit son épée malgré la houle de plus en plus forte, prononça rapidement quelques paroles et le brouillard, soudainement, tomba.
La tribu entière se retrouva alors confrontée à quelque chose d’horrible.
On ne pouvait qu’appeler monstre ce qui se tenait là devant eux. Le regard menaçant de cette chose, se constituant seulement de deux taches rouges sur des globes jaunâtres, glaçait le sang. On aurait dit ce la tête de cette horreur prisonnière d’une dionée, car elle se trouvait au fond d’un semblant de coque aux extrémités hérissées de pointes verdâtres, comme la couleur du reste du corps de ce qui semblait s’apparenter à une tortue géante, avec trois longues queues, fines et plates, à l’arrière de la carapace.
Mais le nombre anormal de queues n’était pas la seule particularité de cette démoniaque tortue. Elle possédait deux ailerons, de taille assez importante, qu’elle faisait battre comme un oiseau aurait battu ses ailes, bien qu’elle soit beaucoup trop lourde pour s’élever au-dessus du niveau de la mer.
Alors, Genryûmaru, qui savait devant quel être il se tenait, murmura alors, d’une voix terrifiée : « Sanbi ! »
Le chapitre 6 arrivera bientôt.
P.S. : Mizukage le 1er est peut-être mort facilement à vos yeux, mais sachez que son agresseur avait pris soin de lui voler son épée. De plus, Mizukage le 1er s'est fait couper sa main... De ce fait, il ne pouvait plus lancer d'attaques de type Ninjutsu... N'est-ce pas, Tsoing ? |
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Jordi Uchiwa Aspirant genin
Inscrit le: 25 Nov 2007 Messages: 166 Localisation: Même moi j'sais pas >.<
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Posté le: Lun 11 Fév 2008, 10:34 pm Sujet du message: |
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O__o Mikazuki, c'est toujours impressionnant de lire tes fanfics
Comme d'hab', j'adooooooore tes sushis (euh...zut, tes récits^^)
tu as un vrai talent et je pense que tu pourrai au moins essayer une percée dans le métier d'écrivain ou de scénariste (un nouveau George Lucas )!!
Continue comme ça |
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