Posté le: Jeu 25 Sep 2008, 7:42 pm Sujet du message:
Alors le dernier livre que j'ai lu c'est le
Cycle de l'elfe noir.
Hé bien j'ai trouvé très sympathique les périples de drizzt.
Un elfe noir qui se bat contre la mentalité de ses congénaires.
Ceci va malheureusement à l'encontre des idéaux de sa famille.
Kamikaze de naissance (il aurait du ètre sacrifié...).
N'en déplaise à la Reine araignée,drizzt fais preuve de compassion
Or la religion prônant l'individualisme,
Rien chez drizzt ne semble adapté à ce mode de vie.
Rien si ce n'est son extraordinaire talent d'épéiste.
Initié au maniement du cimeterre par zaknafein do'urden.
Son mentor en ce domaine et aussi son comparse de conscience.
Vainement drizzt cherche le bien dans le coeur des elfes noirs.
Oui le monde d'outreterre est bien sombre.
Instantanément le talent de drizzt attire les jalousies de ses congénaires
Tandis qu'il étudie à l'académie des guerriers.
Troublé est zaknafein car l'académie noirci le coeur des jeunes elfes
Ou bien les pousse à la haine envers les autres peuples.
Une éducation bien dramatique et tournée vers l'embrigadement
Totalitaire.
bref une oeuvre fort sympatique à lire qui nous apprend la genèse du Héros qu'est Drizzt Do'Urden.
sinon j'pense commencer Kane quand j'aurais ma paie... et finir démons et merveilles de Lovecraft.
Inscrit le: 11 Nov 2007 Messages: 451 Localisation: En train de boxer avec Chibii
Posté le: Sam 27 Sep 2008, 9:09 pm Sujet du message:
he ben mes keupains j'en reviens pas.
je viens de terminer Dix Petits Nègres de la celebre romanciere Agatha Christie.
résumé sorti de wikipédia.
Dix personnes d'horizons très différents sont invitées par un mystérieux personnage à venir séjourner dans une villa située sur l'île du Nègre, isolée au large du Devon. Elles n'y retrouvent pas leur hôte, mais seulement un couple de domestiques qui, pas plus que les invités, ne connaît le ou la mystérieux(se) U.N. Owen qui les a conviés ...s'ensuit une série de meutres impecablement monté.
avis personnelle: Mais quelle chef-d'oeuvre ce live...monté comme il le faut...une intrigue incroyable.
quand on commence a lire ce livre on n'a qu'une envie c'est de le lire d'une seul traite.
La fin est tout bonnement incroyable.
Et surtout on ne s'imaginait pas que c'était lui 0_0
_________________ 23 Nov 2009 21:40
Self_Proclaimed_Genius:
ICC, tu es donc un énorme branleur, profiteur de la société. Et dire que c'est moi qui vais payer ton chômage...
Turtle:
Posté le: Ven 18 Déc 2009, 2:46 pm
J'aime tellement ino-chika-cho.
Inscrit le: 20 Jan 2008 Messages: 277 Localisation: Au large des côtes rêveuses...
Posté le: Dim 28 Sep 2008, 1:48 am Sujet du message:
ino-chika-cho a écrit:
je viens de terminer Dix Petits Nègres de la celebre romanciere Agatha Christie.
Quel pur chef-d'œuvre, ce livre ! Il est sans conteste le meilleur parmi tout les romans d'Agatha Christie (mon avis perso).
Agatha Christie étant mon écrivain préféré, j'ai lu quelques uns de ses livres, mais quand je suis tombée sur "Les dix petits nègres"... punaise *___*
Un scénario diabolique, un suspense insoutenable, une fin surprenante, tout est bon...
On n'a plus envie de décoller nos doigts du livre, tellement on a hâte de connaître la suite.
Bref, c'est un livre magnifique, à lire absolument, car franchement il déchire !
Inscrit le: 11 Sep 2008 Messages: 49 Localisation: Boku no kuni wa kuni ja nai fuyu desu...
Posté le: Jeu 02 Oct 2008, 7:47 pm Sujet du message:
Bonjour,
J'ai lu de bons présages, mais en anglais il y a 2 ans déjà. C'était bien drôle. J'ai particulièrement aimé le prolepse en début d'ouvrage pour expliquer l'existence des dinosaures, malgré le jeune age de la terre. L'autoroute démoniaque était également une bonne trouvaille.
Pour ce qui est du dernier livre que j'ai lu c'est :
Le capitalisme utopique. Critique de l'idéologie économique. de Pierre Rosavallon. Un bouquin intéressant, mais un peu compliqué.
Sinon le dernier roman que j'ai lu c'était Les raisins de la colère de John Steinbeck.
Posté le: Ven 17 Oct 2008, 1:38 am Sujet du message:
Le fait du prince, un roman d'Amélie NOTHOMB.
Personnellement je l'est trouver excellent, très facile a lire, un très bon divertissement. Drôle et délirant.
4ème de couverture :
"Il y a un instant, entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate.
Ne dit pas grand chose.
Résumé : "Si un invité meurt inopinément chez vous, ne prévenez surtout pas la police. Appelez un taxi et dites-lui de vous conduire à l'hôpital avec cet ami qui a un malaise. Le décès sera constaté en arrivant aux urgences et vous pourrez assurer, témoin à l'appui, que l'individu a trépassé en chemin. Moyennant quoi, on vous fichera la paix." C'est le conseil qu'avait ressue Baptiste Bordave la veille...
un inconnu sonna a l'interphone pour lui demandé s'il pouvais utiliser son téléphone car sa voiture était en panne, cette homme s'écroula mort chez lui,. Ne savant quoi faire et repensant au conseil de la veille, Baptiste prend alors une surprenante décision, prendre son identité...
J'aime bien se passage^^
Spoil:
... Les continents possèdent, une ligne de partage des eau, lieu mystérieux à partir duquel les fleuves décident de couler vers l'est ou l'ouest, le nord ou le sud. Les corps humain possède une ligne de partage du champagne, géographie encore plus mystérieuse, à partir de laquelle, le vin dorée cesse de couler vers l'intelligence pour refluée en direction du grand n'importe quoi. ...
_________________
Sasori75 a écrit:
Ah oui, la légendaire flemme de suig'... j'oubliais que t'avais la flemme de te coucher alors que tu l'étais déjà, xDDd!!
Posté le: Sam 18 Oct 2008, 12:33 pm Sujet du message:
L'empire de la honte , Jean Ziegler
Jean Ziegler est rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation.
Bon ce livre n'a rien d'extraordinaire , il ne montre hélas qu'une réalité qu'on accepte tout le jours . La pauvrté dans les pays du Sud , étranglés par la dette et par la faim , pris à la gorge par la corruption , les sociétés multinationales , par un regard indifférent des organismes internationales qui sont des toutes façon impuissantes et soumis au lobbying de ces mêmes firmes .
Il montre tout de même assez bien les rouages de ces instances : FAO , FMI ,
ONU ,... explique les mécanisme de la faiblesse et de la pauvreté structurelle des pays en voie développement , nous montre la puissance des firmes multinationales et leur incontrolabilité.
Ce livre est ponctué de quelque agréables passage de réflexions et de philosophie , l'auteur est un humaniste convaincu et un romantique ce qui donne une dimension particulière à son propos .
Bon livre , d'actualité , accessible , un éveilleur de conscience pour ce qui en ont besoin .
Inscrit le: 08 Oct 2008 Messages: 206 Localisation: Behind the stars !
Posté le: Sam 18 Oct 2008, 1:15 pm Sujet du message:
Moi je viens de finir ( pour la 3e fois) Le tome 2 de la trilogie de l'Heritage :
"L'Ainé"
Personnelement, j'ai adoré !
Je suis super impatient de la sortie du 3e, "Brisingr" je pense, prévu dans les rayons francais pour le début 2009 !!
En attendant je me suis rabattu sur la 3e Trilogie (et pas le 3e Tome de la trilogie !) de Pierre Botero :
Le Pacte Des Marchombres
Qui suit avec brio les deux précédentes :
La Quête D'Ewilan
Les Mondes D'Ewilan
Je les conseille a tous en vous souhaitant une bonne lecture !
_________________
Friedrich Nietzsche a écrit:
L'homme véritable veut deux choses : le danger et le jeu. C'est pour ça qu'il veut la femme, le jouet le plus dangereux.
Inscrit le: 08 Jan 2007 Messages: 214 Localisation: dans la paume de Bouddha
Posté le: Sam 18 Oct 2008, 6:51 pm Sujet du message:
Les pantoufles du samourai de Patrick Cauvin.
"Depuis une bonne quarantaine d’années, il n’a plus écrit une ligne. Même pas pour les vœux de nouvel an. Il ne connaît plus personne. Il est seul dans la ville. Il a 84 ans.
Et si ce matin-là il reprend la plume, c’est qu’il a une sacrée bonne raison. Tout démarre dans l’épicerie. Celle située derrière chez lui, celle où il n’était jamais entré. Ce qui s’est passé là, il n’est pas près de l’oublier. Vous non plus."
Julien Pétrard nous livre ses tribulations de vieil homme seul à travers son mémoire. On découvre toutes les facettes de l’existence d’un vieil homme et de ses divagations. Cauvin décrit la vie du quadragénaire avec ses aléas : se rendre au centre commercial, faire ses courses tous les jours... Tout bascule, lorsque le quotidien de Julien change au détour d’une rue et d’une rencontre. Le contre la montre est lancé : combien restera-t-il de paquets de cigarettes à acheter, de lettres à recevoir avant le jour fatidique. C’est un livre qui se lit vite, plein d’humour. J’ai aimé le côté très réaliste de la vieillesse face au monde moderne : tout devient compliqué quand le corps ne répond plus aussi bien qu’avant. Par contre, il ne faut rien lâcher, car le roman part dans tout les sens : on passe du coq à l’âne. On est dans la tête de Julien Pétrard qui, même s’il a été professeur, n’est pas écrivain.
Inscrit le: 20 Jan 2008 Messages: 277 Localisation: Au large des côtes rêveuses...
Posté le: Ven 24 Oct 2008, 6:26 pm Sujet du message:
"Le Journal d'Anne Frank"
Un petit résumé (même si certains d'entre vous connaissent déjà l'histoire) : "Annelies Marie Frank, plus connue sous le nom de Anne Frank (12 juin 1929 - début mars 1945), est une adolescente allemande juive née à Francfort-sur-le-Main en Allemagne qui a écrit un journal intime alors qu'elle se cachait avec sa famille et quatre amis à Amsterdam pendant l'occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale.
Suite à l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler en janvier 1933, la famille quitta Francfort pour Amsterdam fin 1933 afin d'échapper aux persécutions nazies, mais fut arrêtée après l'invasion des Pays-Bas. Alors que les persécutions à l'encontre des Juifs s'intensifiaient, sa famille se cacha en juillet 1942 dans un appartement secret aménagé dans l'Annexe de l'entreprise Opekta d'Otto Frank, son père. Anne avait alors treize ans environ. Après deux ans passés dans ce refuge, le groupe fut trahi et déporté vers les camps d'extermination nazis. Sept mois après son arrestation, Anne mourut du typhus dans le camp de Bergen-Belsen quelques jours après le décès de sa sœur Margot. Son père Otto, l'unique survivant du groupe, revint à Amsterdam à la fin de la guerre et apprit que le journal d'Anne avait été sauvegardé. Convaincu du caractère unique de l'œuvre de sa fille, Otto tenta de le faire éditer."
Mon avis perso : un livre très intéressant. J'aime beaucoup (comment ne pas aimer !). Anne ne nous raconte pas seulement sa vie enfermée dans l'Annexe, elle y raconte également ses rêves (par exemple, celui de devenir écrivain), mais aussi ses premiers chagrins d'amour, du problème des Juifs, de la religion, et que la guerre finisse.
A seulement 13 ans, elle faisait déjà preuve de beaucoup de maturité.
Un magnifique ouvrage à lire au moins une fois dans sa vie, car c'est un pur chef-d'oeuvre, écrit de la main d'une adolescente pleine d'ambitions et de rêves.
Mais au final, on peut dire que son rêve a été réalisé...
Posté le: Sam 01 Nov 2008, 1:35 am Sujet du message:
Alors alors... J'ai lu plein de livres ces derniers temps mais je n'ai pas eu le temps d'en parler ici...
Les pirates, de Lapouge (je ne me rappelle plus du prénom, et je ne suis même pas sûre du nom de l'auteur ^^). C'est un petit livre essayant de retracer, les causes, les différents aspects, les époques, les moeurs des pirates, de l'antiquité jusqu'au XIXeme siècle, de l'Atlantique à l'Asie...
Je l'ai trouvé pas mal du tout : bien écrit, quelques anecdotes interessantes, et des révélations que je n'aurai jamais imaginé : j'ai appris que certains pirates avaient essayé de recréer une société de l'Age d'Or, à Madagascar notamment.
Un petit livre qui fait rêver.
Matrix, machine philosophique : Je l'ai vu sur un présentoir au CDI et je me suis dit "pourquoi pas"...
Ben j'ai quasiment rien compris. Beaucoup trop de données, d'idées, de références précises et pointues qui ne sont pas expliquées etc...
Une des choses qui m'a vraiment marqué est cette question : "Les habitants de Sion sont libérés de la Matrice, du moins, c'est ce qu'ils pensent. Ne pourraient-ils pas être toujours dans la Matrice, qui leur donne l'illusion de se battre?"
Donc livre intéressant, mais assez confus quand même.
Narnia tomes 1, 3 et 7 : (J'avais déjà lu les autres auparavant). J'ai beaucoup aimé le premier et le dernier, trouvant le 3 sans interet particulier (à part introduire les Calormènes pour la suite).
La fin du tome 7 m'a particulièrement plu : les héros des toutes les histoires arrivent au vrai Narnia, et leur vraie histoire ne fait que commencer...
Et j'ai compris certaines choses que je n'avais pas compris avant (l'origine du réverbère, pourquoi l'armoire les emmène à Narnia, d'où vient l'arbre à caramel que l'on voit dans le fauteuil d'argent .. etc.)
Donc j'étais contente.
Il me semble que c'est tout ^^
Posté le: Dim 02 Nov 2008, 6:43 pm Sujet du message:
La vie devant soi de Romain Gary.
Petit résumé :
Citation:
C'est à Belleville, au sixième sans ascenseur, chez madame Rosa, une vieille Juive qui a connu Auschwitz, et qui autrefois, il y a bien longtemps, " se défendait " rue Blondel. Elle a ouvert " une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers ", autrement dit un crèche clandestin où les dames " qui se défendent " abandonnent plus ou moins leurs rejetons de toutes les couleurs. Momo, dix ans ou alentour, raconte sa vie chez Madame Rosa et son amour pour la seule maman qui lui reste, cette ancienne respectueuse, grosse, virile, laide, sans cheveux, et qu'il aime de tout son cœur - presque autant que son " parapluie Arthur ", une poupée qu'il s'est fabriquée avec un vieux parapluie ; il n'a pas de père et chez Madame Rosa, les autres gosses s'appellent Moïse ou Banania. Lorsque Madame Rosa meurt, il lui peint le visage au Ripolin, l'arrose des parfums qu'il a volés et se couche près d'elle pour mourir aussi.
C'est un livre que j'ai beaucoup aimé, bien raconté, intriguant, il a tout pour plaire.
Une belle histoire d'amour entre le petit Momo et Mme Rosa, ancienne prostituée.
Ce qui est bien c'est que l'histoire est perçue par le petit garçon, les termes utilisés sont adaptés en quelque sorte à son âge, pour ça qu'on retrouve des mots comme "se défendait" ou "proxynète" voire "zob" et d'autres mots de ce genre.
Inscrit le: 24 Juin 2008 Messages: 217 Localisation: maroc
Posté le: Lun 03 Nov 2008, 2:21 pm Sujet du message:
pour moi, le dernier livre que j'ai lu est "candide ou l'optimisme" de voltaire, c'était obligé pour nous de le lire ( c'est dans le programme scolaire).
Posté le: Dim 09 Nov 2008, 5:47 pm Sujet du message:
Le capitalisme utopique de Pierre Rosanvallon.
Le contenu de l'ouvrage date de 1978 ce qui se ressent dans certains passages.
Néanmoins le propos central est intéressant : la notion de marché qui inquiète ou séduit tant les personnes n'est pas qu'un simple mécanisme économique d'allocation des ressources. Il apparaît porteur d'une ambition d'organisation de la société civile se posant en concurrent du projet démocratique. Le marché est alors le régulateur de la société qui devient elle-même une société de marché. Cette vision d'une telle société est appelée le libéralisme utopique par l'auteur. Elle trouve ses racines dans la vision développée par A. Smith afin de répondre au problème d'institution et de régulation de la société qui était présent à son époque et dont la philosophie politique d'alors (Hobbes, Rousseau, Pufendorf, Locke...) n'arrivait pas à résoudre de manière pleinement satisfaisante. La vision smithienne de la société de marché n'est pourtant qu'une ébauche, elle sera prolongée par Paine ou Godwin notamment avec les notions de simplicité politique et de réduction du gouvernement. C'est donc un véritable dépérissement de la politique qui est à l'oeuvre, l'utopie libérale atteignant son apogée, selon l'auteur, chez Marx avec sa vision du communisme comme une "société de marché pure", de pur commerce entre les hommes. Le libéralisme utopique du 18ème de même que le socialisme utopique du 19ème seraient donc des frères qui s'ignorent.
La thèse est intéressante même si certaines réductions, contradictions sont à l'oeuvre dans cet ouvrage : la pensée de Smith est parfois caricaturée de même qu'Hobbes répond de fait au problème de régulation (via la mise en oeuvre de l'absolutisme) et d'institution de la société (par le pacte de soumission) (ce que note Rosanvallon) alors même que l'auteur le classe parmi les théoriciens du pacte social dont la caractéristique était de ne pas avoir pu répondre à la question de la régulation de la société.
Inscrit le: 02 Nov 2008 Messages: 147 Localisation: On the Highway To Hell
Posté le: Lun 10 Nov 2008, 9:01 pm Sujet du message:
Je viens de lire un super bouquin, c'est "Des Souris et Des Hommes" de John Steinbeck.
C'est un livre relatant la vie des ouvriers ou plus précisément des hommes travaillant dans les Ranchs au sud des États-Unis (en Californie).
D'après mon professeur de Français: "Tout lecteur confirmé se doit de lire cette œuvre". J'ai suivi ce conseil et je n'ai pas été déçu!
Je recommande ce livre à tous, c'est vraiment génial! Une œuvre remarquable.
Posté le: Dim 23 Nov 2008, 1:49 am Sujet du message:
Le joueur d'échecs de Stefan Zweig.
Lu en quelques heures, il faut dire que cette nouvelle ne fait que 85 pages.
L'histoire se déroule sur un paquebot allant de New York à Buenos Aires, le narrateur apprend qu'il voyage en compagnie du champion du monde d'échecs : Czentovic. C'est l'occasion pour le narrateur et son ami de nous dresser le portrait de cette personne qui, en dehors des échecs, semble médiocre : incapable d'écrire sans faire de fautes, sans talents particuliers il va pourtant se révéler être un joueur d'échecs impressionnant, faisant de ce métier son gagne-pain. Voilà donc la seule gloire de cette personne fruste et peu antipathique.
Au cours d'une partie d'échecs entre le narrateur et un certain MacConnor face à Czentovic un inconnu intervient et leur permet de faire match nul face au champion... Qui est donc cet homme qui s'éclipse ? Comment peut-il savoir aussi bien jouer aux échecs quand il déclare ne pas avoir fait une partie depuis une vingtaine d'années ? Cet homme, un certain M. B racontera au narrateur les circonstances dans lesquelles il a pu acquérir ce savoir, tout en acceptant de disputer une seule partie face à Czentovic... Pourquoi une seule partie ? Tiendra-t-il sa parole de n'en faire qu'une ? Existe-t-il un lien entre le fait de ne vouloir faire qu'une partie et les conditions dans lesquels M. B a pu apprendre à jouer ? Si vous avez 3 euros (le prix du livre) vous trouverez les réponses à ces questions.
Inscrit le: 21 Nov 2008 Messages: 3831 Localisation: Mukuchi na yousei wa soko ni iru
Posté le: Dim 07 Déc 2008, 5:43 pm Sujet du message:
La Horde du Contrevent, d'Alain Damasio chez Folio SF
Citation:
" A l'origine fut la vitesse, le pur mouvement furtif, le "vent-foudre". Puis le cosmos décéléra, prit consistance et forme, jusqu'aux lenteurs habitables, jusqu'au vivant, jusqu'à nous"
Dans un monde balayé par les vents, la 34ème Horde parcours une bande de terre sauvage, parsemée de quelques rares villages et citées "d'abrités".
Depuis huit siècles, Aberlaas envoie des troupes d'élites formées dès l'enfance, vers les confins du monde, vers ce mythique Extrême Amont, source présumée de tous les vents, dont les neuf formes font et défont toute chose.
Ces "passagers du vent" naviguent à vue sur un océan d'exaltation, de mystère et de souffrance. Si leur quête les guide au delà de leurs forces présumées, c'est parce que 23=1.
Vous serez le hordier clandestin, le 24ème, vous ne lirez pas ce livre, vous le vivrez!!!
Vous jouierez sans doute aussi de la narration incomparable de ce livre univers, de l'originalité de sa mise en forme, de l'art consommé de l'auteur pour l'alchimie des mots.
Vous découvrirez ce qu'est le Vif, vous théoriserez probablement sur les étranges chrones.
Vous ne douterez plus de l'immense pouvoir de la ponctuation
Vous savourerez aussi une des plus extraordinaires joute verbale de la littérature contemporaine.
Un pur régal de... 700 pages
Quelques noms de hordiers, déjà tout un programme:
Golgoth, le traceur, "the chief"
Sov, le scribe
Caracole, le troubadour
Oroshi l'aéromaître
Alme, la soigneuse
Aoi nan, la cueilleuse
Erg, le combattant protecteur
...
Un petit passage? allez...ça va souffler...
Spoil:
"C'était le moment, repérable, où le vent cessait de siffler pour passer à une vitesse proprement inhumaine, insupportable même aux pierres, même aux buis. le son perdit son ciselage aigu, sortit de la cinquième forme et devint ce qu'aucun hordier ne pouvait effacer de sa mémoire physique, une fois entendue, cette effroyable torche de terre raclée qui s'appelait le furvent.L'onde de choc fut audible à une centaine de kilomètres en amont, au tonnerre projeté et à ce moment-là, même habitué, même en face du cinquième furvent comme je l'était, une terreuer froide me monta à travers l'axe de la colonne vertébrale et le réflexe immédiat, impossible à contrer, inutile à acquérir...
-Protégez-vous
-Putain de merde..."
Sov, le sribe, en pleine crise de lyrisme:
Spoil:
") J'adorais, qu'y puis-je? J'adorais cette vaste étendue de ruines d'après la vague- ces villages ouverts à vau vent désormais, ces forteresses en vrac, dérisoires (...) J'adorais cette sensation d'homme debout, de lame de chair, encore droite sur ce monde horizontalisé, devant ce champ de bataille sans riposte ni ennemi, où rien n'avait été vaincu mais tout lavé à grande eau de bourrasques, tout renouvelé et redonné à nos pas, à notre simple trace. Ce rêve têtu, de la plus haute crétinerie, cette chimère d'atteindre un beau jour le bout de la Terre, tout là-haut, l'Extrême-Amont, à boire le vent à sa source- la fin de notre quête, le début de quoi? j'adorais.(...) Le ciel était d'une transparence à crier et la plaine, fumante encore, scintillait de vapeurs dissipées, de poudre fraîche où enfoncer ses pas était comme inventer le sol..."
Que dire de plus?
Rien, si ce n'est que ce n'est pas un "mignon-énième-petit-roman-de-fantasy"
Les mots sont désormais inutiles, dérisoires, traîtres.
Lisez-le, dites moi...
Posté le: Mer 10 Déc 2008, 11:56 pm Sujet du message:
Le Rouge et le Noir de Stendhal.
Une fois passée la description de départ sur Verrières ce roman est remarquable. Ou comment un fils de charpentier, admirateur de Napoléon, ayant appris la Bible par coeur, avide de gloire va tenter de grimper dans la hiérarchie sociale, non sans quelques difficultés, à grand renfort d'hypocrisie.
Itinéraire très intéressant que celui de Julien Sorel : précepteur, il entre au séminaire, puis il devient secrétaire, lieutenant de hussards... Et, comme souvent, il faudra qu'une femme vienne empêcher ses rêves de se réaliser : Merci Me de Rênal !
Inscrit le: 09 Déc 2008 Messages: 53 Localisation: Probablement devant mon ordinateur à écrire ce message
Posté le: Lun 15 Déc 2008, 7:14 am Sujet du message:
"Les fourmis" de Boris Vian
Voilà un receuil de nouvelles hors du commun! Impossible de faire un résumé puisque c,est un recueil. Après avoir lu "L'écume des jours" du même auteur je me usis lancé dans cette nouvelle aventure (Car même s'il ne traite pas d'aventure... sa lecture en est une). J'ai toujours été d'avis que soi tu aimes, ou soit du n'aime pas Boris Vian et en fait je n'ai jamais rencontré quelqu'un situé entre ces deux extrêmes. Personnellement j'ai adoré.
Vraiment, le style de Boris Vian est de loin unique en son genre et peut-être autant déstabilisant que choquant! En tout cas je suis d'avis que tous devrait un jour lire un de ses livres pour se faire un avis dessus, mais Boris Vian est vraiment un classique, à lire absolument!
Inscrit le: 16 Déc 2007 Messages: 44 Localisation: perdu dans ses pensées
Posté le: Sam 20 Déc 2008, 1:02 pm Sujet du message:
Mes derniers livres, c'était les 2 séries de Eddings, en 2*5 livres, donc 10 au total : La Belgariade, puis La Mallorée.
Je les conseil vivement à tous les fan de fantasy, de magie,...
C'est vraiment magique, extrêmement bien écris, sans toutes les choses inutiles à la Tolkien.
J'adore <3
_________________ Atanih, kage médecin de Mahou
"Un très petit degrés d'espérance peut causer la naissance de l'amour"
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