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Mat
Jûbi


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MessagePosté le: Lun 03 Mar 2014, 6:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour ces précisions et explications Jergal ! Superchromate je sais ce que ça veut dire désormais ! Il y en a pour tous les goûts avec ça. J'aime bien cette utilisation des couleurs, la manière dont les couleurs sont utilisées et peuvent évoluer. C'est vraiment une perspective instructive et qui m'était complètement inconnue.

La (longue) liste des ouvrages à lire vient donc de s'allonger un peu plus !


Et pour aussi mentionner un livre lu récemment :



Avec un titre comme celui-ci il est difficile de passer à côté. Pour aller à l'essentiel, Daniel Stedman Jones s'attache à mettre en évidence les voies empruntées par les idées néo-libérales pour parvenir à éclore et, ainsi, quitter le ciel des idées pour le terrain : être traduites dans des programmes, des politiques. Le point de départ ne se trouve pas dans les années 1930 - évoquées rapidement au départ et vues comme une esquisse* - mais les années qui suivent la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Dans un contexte marqué par l'affrontement est/ouest, les débats sont vifs. L'auteur propose de nous en fournir un aperçu à travers trois livres d'auteurs autrichiens (Popper, Mises, Hayek). Le choix est discutable, notamment pour Mises (pourquoi ne pas avoir parlé de son Human Action ?) et Popper mais pas pour Hayek dont The Road to Serfdom connaîtra un grand succès aux Etats-Unis.

Toutefois, Hayek n'est pas la seule figure dominante du néolibéralisme : Milton Friedman ne pouvait pas être laissé au bord de la route ! Il joue ainsi un rôle important, non seulement en prenant le relais, en quelque sorte, d'Hayek pour défendre le néolibéralisme mais aussi l'illustrer (Capitalism and Freedom). Il est toutefois surtout envisagé du côté de ce qui touche aux politiques économiques, ce qui est compréhensible vu l'objectif de l'ouvrage.

Néanmoins, les gros plus du livre ne sont pas forcément à rechercher du côté de ce qui précède. On peut plutôt trouver deux points forts du côté i) de la manière dont l'auteur présente la diffusion des idées auprès dirigeants politiques, notamment du côté du Parti Conservateur britannique ; ii) le rôle joué par les think tanks (du moins certains d'entre eux) pour accompagner le néolibéralisme, transmettre les idées.

Ce n'est donc pas un ouvrage qui fait le tour du néolibéralisme mais un de plus, parmi la littérature existante, qui apporte sa pierre à l'édifice.


* Ce qui contraste avec la thèse défendue, par exemple, par F. Denord (2007) voire, plus récemment, la somme de Serge Audier (2012).
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Kakashi Hatake Sensei
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MessagePosté le: Mer 05 Mar 2014, 6:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bon, pour moi, ce sera ça.

L'Associé du Chaos



Anthony Boucard
Science-Fiction
Éditions Atria
2013


Condamné à la cryogénisation, Vincent Langeais se réveille cent cinquante ans plus tard. Il se retrouve seul dans une société qu’il ne comprend pas et qui le terrorise.
Toute son existence est confinée dans un coin de son cerveau, inaccessible ; autour de lui, un univers qu’il ne maîtrise pas, sans famille, sans projet, entre hallucinogènes et roulette russe, quels sont les choix qui s’offrent à lui ? A-t-il seulement un destin ?…
Un simple appel téléphonique va changer le cours de son existence… Et Vincent va dire oui… Mais à qui ou à quoi ?…
Entre jeu de dupe, faux-semblant, manipulation, l’auteur, Anthony Boucard, signe ici son premier roman de science-fiction.

Spoil:
Que voilà un synopsis intéressant et prometteur. Un bel univers de science-fiction à explorer, entre l’amnésie du personnage et le choc d’une civilisation qui avance brutalement (du moins pour le personnage) de 150 années dans le futur. Malheureusement, si le synopsis est prometteur, le résultat final laisse une impression plus mitigée.

Ce n’est absolument pas la faute de l’histoire, bien au contraire. Celle-ci se révèle en effet vite vraisemblable et digne d’un bon vieux thriller. Vincent Langeais se retrouve vite embarqué dans une situation qui le dépasse au milieu d’un monde qu’il ne comprend pas, et comprendra qu’il ne faut faire confiance à personne pour espérer s’en sortir. En supposant que ça soit encore possible… L’histoire, donc, est bien ficelée et réserve pas mal de surprises et de rebondissements, baladant le lecteur entre les incertitudes et les faux-semblants.

Le problème, en fait, c’est un peu tout le reste.
D’abord, l’univers. Si Anthony Boucard nous en explique beaucoup de choses et qu’il est parfaitement cohérent et très vraisemblable, il faut avouer que les explications en entête de chapitre, ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe et ça passe relativement mal. D’autant plus que, bien souvent, on apprendra des choses certes utiles dans le développement du background, mais absolument pas exploitées dans l’histoire. Au final, on se détache assez rapidement de tout le fonctionnement social, économique, et politique du monde tel qu’il est imaginé là. Et c’est vraiment dommage, au vu des efforts faits par l’auteur pour imaginer un futur utopique, mais vraisemblable.
Un univers intéressant et développé, donc, mais des explications bien souvent inutiles.

Ensuite, nous avons les personnages. Peu développés, ils s’avèrent vite plats et peu attachants. À commencer par Vincent, mais dans son cas, encore, c’est sans doute largement voulu, tant il n’a de goût ni d’intérêt pour rien au départ. Une coquille vide qui erre dans un univers qui le dépasse. Pour les autres, c’est déjà plus problématique.
En fait, ils obéissent principalement à des archétypes bien définis, mais sans chercher à les dépasser. Nous avons le héros amnésique qui ne sait pas quoi faire, l’unique ami plein d’humour, le conseiller peu présent, etc… En soi, l’utilisation d’archétypes n’est pas un problème, évidemment, mais ici, on a vraiment du mal à s’attacher, s’identifier, bref, à les trouver intéressants hors de l’histoire.
Cela dit, ils servent parfaitement bien le déroulement de l’histoire en question, et se révèlent donc efficaces, à défaut d’être vraiment intéressants.

Enfin, sans doute le problème qui fait vraiment du tort au livre selon moi : un certain manque de rythme. Le roman fait à peine 300 pages, et il vous en faudra près de 100 pour que l’élément déclencheur noté dans le synopsis apparaisse… D’ici là, vous passerez le temps à voir Vincent errer sans but, se lamenter, bref, devenir une loque humaine dont la vie est seulement un peu illuminée par son seul ami. Je ne demande pas non plus qu’on amène le déclenchement de l’histoire dès la première page, mais presque le tiers pour ça…
Le problème étant que cela ne s’arrange pas vraiment après, on se perd régulièrement dans des descriptions plus ou moins utiles et des errements, et il faut attendre que le mystérieux interlocuteur de Vincent le contacte pour que ça accélère un peu.
Un point que n’arrangent pas les dialogues à plus de deux personnages, qui sont écrits de façon proche du théâtre. Ce qui n’a pas grand chose à faire dans un roman.

Imaginons un dialogue entre X, Y, et Z, il sera écrit comme suit :

- Bla bla [X parle]
Y :
- Dialogue de Y
- Réponse de X
Z :
- Dialogue de Z

Aucune phrase pour introduire l’arrivée du personnage dans le dialogue, donc…

Malgré tout, donc, si l’auteur a ici du mal à gérer son univers et son rythme, et que quelques autres légers défauts de forme peuvent apparaître (fautes d’orthographes restées, mots ou lettres qui manquent…), on parcourt ces 284 pages avec un certain plaisir, tant l’histoire est réussie et qu’on se demande jusqu’au bout quel est le fin mot de l’histoire.
Clairement pas le meilleur de la science-fiction, francophone ou non, mais une série B sans prétention sympathique, et dont les efforts sur l’univers laissent clairement à penser que Anthony Boucard a de grands moments devant lui, surtout s’il réussit à mieux doser l’histoire, l’univers, et le rythme.
Bref, un début prometteur dans la science-fiction, à défaut d’un grand roman. Et c’est déjà pas mal, non ?

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Mat
Jûbi


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MessagePosté le: Jeu 03 Avr 2014, 4:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Edouard Louis nous propose, à travers ce roman biographique une histoire. La sienne. Donner à voir pourquoi il est parti de chez lui, dans le Nord, pourquoi cette fuite - la dernière solution après avoir essayé à peu près tout pour changer et devenir "un dur".

Le récit, constitué de souvenirs, de témoignages que l'auteur a récolté en revenant dans son village natal du Nord (Hallencourt). Portraits de famille ? de classe sociale ? Illustration du décalage existant entre un individu en passe de s'extraire de sa condition d'origine et son environnement (tant matériel qu'humain) ? C'est un peu tout cela et bien d'autres choses encore*.

Eddy voit le jour en 1992 dans une famille recomposée. Son père est ouvrier, sa mère femme au foyer. Rapidement un problème apparaît : il a une voix trop aigüe, il est trop maigre par rapport aux attentes de son entourage. Ses gestes quand il parle, sa façon de courir... cela ne passe pas. Son corps et ses manières d'être ne font pas de lui un "dur". Cela lui vaut d'être rapidement l'objet de regards moqueurs qui s’accompagnent d'insultes ("pé***e", "p**é", "t******e"...). Il a dix ans, se trouve en sixième au collège et deux individus lui font face. L'un lui crache au visage. Il ne réplique pas. Ils vont le frapper, souvent, à la récré, quand ils viennent à l'école.

Eddy n'en parle pas à ses parents. Peut-être sa mère a-t-elle deviné mais le sujet n'est pas abordé ni traité ouvertement. Surtout pas au moment des repas où il faut se taire parce que le père regarde la télé. Il n'aime pas être dérangé. La télé', un objet central, allumé en permanence chez les Bellegueule. Elle accompagne la famille, du matin au soir. Eddy grandit ainsi dans un environnement où il ne se sent pas à sa place.

Pourtant, il fait des efforts pour s'intégrer : il boit avec ses "amis", joue au foot avec eux (même s'il n'est pas convié à tous les matchs), sort, essaye d'entamer une relation hétérosexuelle. Mais ça ne marche pas. Pire, certains "jeux" avec son cousin et deux autres garçons finissent par s'ébruiter. De nouveau il sera la cible du mépris, de la violence des autres. Quel avenir se prépare donc pour Eddy ? Travaillera-t-il à l'usine ? L'option théâtre qu'il suit au collège pourrait lui ouvrir les portes d'un lycée à Amiens. Il va y passer des oraux en fin d'année de 3ème et attend les vacances la réponse. Ce sera l'occasion d'une nouvelle blague paternelle : le père d'Eddy attend un peu plus d'un mois et la mi-août pour lui donner la lettre contenant la réponse. Parce qu'il aime bien faire des blagues de ce genre (pour le changement de millénaire il avait raconté à Eddy que la fin du monde allait survenir, ce qui avait gâché le réveillon du petit).

La réponse est positive. Eddy va pouvoir partir. Fuir, enfin.

J'ai tranché joyeusement pour donner les grandes lignes de ce livre qui fourmille de détails. Sur le rapport au corps, la manière de parler, de manger, la méfiance vis-à-vis de la santé, des médicaments, la virilité affichée et revendiquée, la nourriture qui doit nourrir son homme, tenir au corps, le rapport à l’école (y aller ou non en fonction de son envie, si on a besoin de toi à la maison...), l'hygiène qui passe au second plan (pour des questions pratiques), la réduction progressive des espoirs pour l’avenir, le fait de ne pas quitter le village où on est né, même avec le permis... Un enfermement progressif auquel Eddy souhaite échapper.

Les grands mécanismes de reproduction sociale sont là. Et cela fait partie des éléments qui interpellent le lecteur. D'abord cet ouvrage à travers les situations qu'il décrit, etc. apparaît par endroits plus comme une illustration - parfois un peu rapide - de la sociologie de Pierre Bourdieu (ce qui n'est pas un hasard vu qu'E. Louis a dirigé un ouvrage collectif sur l'héritage de Bourdieu). Par moments c'est même tellement flagrant que l'on finit par s'interroger sur le degré d'exactitude. C'est presque trop beau et ce roman apparaît alors comme une application de certaines catégories sociologiques - avec certains accents misérabilistes - un peu poussée.

Un autre élément attire l'attention, même si c'est plus une interrogation : à vouloir en finir avec Eddy Bellegueule pour devenir Edouard Louis, rien n'est dit concernant son changement d'état civil si bien qu'on a l'impression que le roman finit trop tôt : lorsqu'il a pu partir de chez lui pour être interne au lycée d'Amiens et évoluer ainsi dans un environnement qui lui convient plus ; où il sera comme un poisson dans l'eau.



* Bien sûr, un tel sujet n'est pas novateur. On peut penser, par exemple, aux œuvres d’Annie Ernaux, notamment Les Armoires vides dont Bernard Lahire à proposer quelques lectures et interprétations saisissantes.
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Kakashi Hatake Sensei
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MessagePosté le: Mar 15 Avr 2014, 9:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'Épée de Vérité, tome 1 : La Première Leçon du Sorcier



Terry Goodkind
Fantasy


Jusqu’à ce que Richard Cypher sauve cette belle inconnue des griffes de ses poursuivants, il vivait paisiblement dans la forêt. Elle ne consent à lui dire que son nom : Kahlan. Mais lui sait déjà, au premier regard, qu’il ne pourra plus la quitter. Car, désormais, le danger rôde en Hartland. Des créatures monstrueuses suivent les pas de l’étrangère. Seul Zedd, son vieil ami ermite, peut lui venir en aide… en bouleversant son destin. Richard devra porter l’Épée de Vérité et s’opposer aux forces de Darken Rahl, le mage dictateur.
Ainsi commence une extraordinaire quête à travers les ténèbres. Au nom de l’amour. À n’importe quel prix.

Spoil:
Bon, heu, alors, par où et quoi commencer ? Si je me pose la question, c’est parce que Terry Goddkind m’a vraiment assommé avec ses idées, me laissant me demander jusqu’où il oserait aller rien qu’avec ce premier volume d’une série de onze… Sans compter les « bonus » (préquelles, suites, etc…).

Si on voit tout de suite que l’histoire est le gros classique de l’Élu contre le vilain dictateur, RIEN, et je dis bien RIEN, ne peut préparer le lecteur à l’assaut que son cerveau va subir en lisant ceci ! Si je ne savais pas trop comment définir un auteur bien bourrin et pas subtil, j’ai maintenant une définition parfaite pour ça : Terry Goodkind.
Avec Goodkind, c’est simple : deux personnages de sexe opposés qui viennent de se rencontrer sont aussitôt les amis les plus forts et les plus fidèles jusqu’à la mort, avant de se rendre compte qu’ils s’aiment quelques temps plus tard… Voire tout de suite, éventuellement.
Côté méchants, on ne va pas faire dans la demi-mesure, hein. Darken Rahl est donc un grand blond aux yeux bleus, comme ses troupes d’élite (on voit PAS DU TOUT la race aryenne là-dedans, voyons…). Il tue, pille, détruit, viole, etc… La routine, quoi. Notons également qu’il se fait appeler le Petit Père Rahl (tiens, ça me rappelle le Petit Père du Peuple Josef Staline, ça…) et prétend agir pour le bien du peuple, évidemment. Quant à son homme de main, on tape carrément dans le pédophile reconnu. Soulignons enfin que les deux aiment voir leurs victimes se débattre dans leurs pièges… Bref, si vous n’avez pas encore compris que ce sont les gros méchants, on ne peut plus rien pour vous, là.

S’il n’y avait que ça, encore…
Le souci est aussi que les réactions de Richard sont dignes d’un gosse de cinq ans et que tout s’enchaîne à grands renforts de Deus ex Machina, sans aucune logique, juste parce que Richard est exceptionnel, est l’Élu, a le don, etc…
Sérieusement, ce type est tellement hors du commun que, sans AUCUN effort à part celui de la parole, il va réussir à trouver les réponses à des questions et énigmes par pure intuition, neutraliser de la magie sans rien faire, rallier à sa cause ou retourner contre leur maître quelques agents de Rahl, et j’en passe, c’est comme ça tout le long.
Goodkind tente bien de nous expliquer certaines choses de l’univers, mais ces règles n’ont tout simplement plus cours dès que Richard arrive sur les lieux. Il n’a quasiment aucune difficulté à faire quoi que ce soit…

Au final, Goodkind enchaîne les péripéties en vrac pour faire avancer une intrigue qui ne repose finalement sur rien, tant Richard peut tout faire sans effort. Ne reste que l’action et quelques passages sympathiques pour maintenir l’intérêt. Et c’est fort dommage.
Parce que, avec un traitement plus réfléchi, plus de sens dans l’enchaînement des idées, on aurait pu avoir quelque chose de certes peu original, mais assez efficace et prenant. Là, on a juste beaucoup de ridicule vaguement sauvé de ci de là par quelques éclairs de lucidité…

Et pour les Deus ex Machina, mention spéciale à la toute fin. Oh, et tant que j’y pense, il a caché une grosse copie de Gollum là-dedans. Si, si, difficile à trouver. Ou pas… Very Happy
Bref, une bonne grosse série B qui flirte très dangereusement avec le Z… Peut-être vous parlerai-je de suite un jour, mais sachez que ce tome 1 se suffit à lui-même et peut très bien être lu seul. Pas tout à fait dégueulasse, mais on peut légitimement se demander pourquoi c’est un tel classique (voire culte) du genre…

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Mormegill
Chuunin


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MessagePosté le: Mer 23 Avr 2014, 5:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je partage ton avis KHS, j'ai lu le 1er et j'ai arrêté ( cadeau de mon frère à noël alors que moi je lui ai offert le 1er tome du Trone de Fer !! qu'il n'a pas lu car écrit en trop petit ....).
Intrigue bancale et personnellement j'avais aussi été heurté par le côté très enfantin et simpliste de l'écriture. ( D'ailleurs j'ai du faire une critique dans les pages précédentes )

Bref, sinon je viens encore une fois louer les talents de mon auteur de référence : Stephen King.


Coeur Perdus en Atlantide


Citation:
1960 : Enfant triste et rêveur, entre un père disparu et une mère en proie à des soucis d'argent, Bobby fait la connaissance d'un étrange voisin, qui se dit traqué par de mystérieuses crapules en manteau jaune.
1966 : A l'université, Pete mène joyeuse vie entre la musique, la contestation et les parties de cartes, sur fond de guerre au Vietnam. 1983 : Willie, vétéran de la guerre, gagne sa vie en jouant les aveugles, une cécité qui est aussi une forme de provocation.
Des destins différents qui se croisent autour d'une femme, Carol. Tous l'ont aimée. Bobby la retrouvera. L'Atlantide ? C'est l'Amérique de leur jeunesse, au long de ces sixties devenues légendaires mais qui, nous rappelle l'auteur, ont bel et bien existé...
C'est un Stephen King inédit qu'on découvre dans ce roman-fresque. Un King dont les thèmes d'élection - l'enfance, la malédiction, la peur - entrent ici en résonance avec toute une époque.



Spoil:
On associe souvent King à l'horreur, au fantastique autrement dit à des genres, mais j'aimerais parfois qu'il soit reconnu pour la qualité de sa prose. Il a vraiment une patte et on l'a retrouve dans ce livre. C'est un vocabulaire simple mais pas simpliste, un style très oral parftaitement maîtrisé, l'argot et la vulgarité ne sont pas gratuits et se fondent pafaitement dans ce style. .

Sur l'histoire, par grand à chose à dire de plus que la 4ème de couverture sans avoir à entrer dans des détails, ce qui me serait laborieux.
Ah si important, on évoque un " roman-fresque" mais il s'agit plutôt de 4 nouvelles ( ou romans courts), bien distincts même s'il y a un fil conducteur tenu.
Un peu refroidi par un changement assez brutal d'univers entre le 1er roman et le second mais on s'y fait.
Sinon c'est une immersion prenante dans les différentes décennies de l'Amérique , plongée dans des tableaux et des ambiances d'un puissant réalisme.
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j-naruto
Genin


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MessagePosté le: Lun 19 Mai 2014, 10:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

Je ne poste pas pour vous parlez du dernier livre que j'ai lu (bien qu'il fut passionnant, MAX de Sarah Cohen Scali), mais pour vous demandez un livre que vous me conseillez de lire.
J'ai parcouru (rapidement) les pages de cette section du forum et je n'ai pas trouvé de topic ou les lecteurs peuvent demander conseil. Si j'ai raté ce topic je m'en excuse d'avance.

Mis à part les romans d'épouvante j'aime a peu près tout les genres.
Je n'ai pas de livres préférés. En principe j'aime tout du moment que c'est fluide, intriguant et avec une dose de suspens.
Millénium, Twillight, Deception Point (Dan Brown) la saga du Magicien et de Krondor de Feist, Le Roi Vert (Paul Lou Sullitzer), Le Dernier Juif (Noah Gordon), Shaman (Noah Gordon) sont des lectures que j'ai beaucoup apprécié.

Je cherche donc des romans qui pourraient m'intéresser.

Que me conseillez vous ?

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Jounin


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MessagePosté le: Lun 19 Mai 2014, 10:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un peut plus adulte que Twilight t'a "La communauté du sud" qui a ete adapter en serie "True Blood"

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j-naruto
Genin


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MessagePosté le: Mar 20 Mai 2014, 9:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai regardé d'un peu plus prés la communauté du sud et ça ne me tente pas trop.

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Jergal
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MessagePosté le: Mar 20 Mai 2014, 11:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je te propose des titres, des trucs monstrueux. A toi de voir si tu veux te laisser tenter.

- Les Salauds Gentilshommes, de Scott Lynch (3 tomes sortis, saga en cours)
- Chronique du tueur de roi, de Robert Rothfuss (3 tomes sortis, saga en cours)
- American Gods, de Neil Gaiman (livre unique)
- L'Ange de la Nuit, de Brent Weeks (3 tomes)
- Fils des Brumes, de Brandon Sanderson (3 tomes)
- Gagner la Guerre, de Jean-Philippe Jaworski (livre unique)
- La Horde du Contrevent, d'Alain Damasio (livre unique)
- 1984, de Georges Orwell (livre unique)
- Je suis une Légende, de Richard Matheson (livre unique)
- L'Assassin Royal de Robin Hobb (plusieurs tomes suivant les éditions)
- Perdido Street Station, de China Mieville (2 tomes)
- Kushiel, de Jacqueline Carey (3 tomes)
- Les Cités de Lumière, de Daniel Abraham (4 tomes)

Tu lis un(e) de ces livres(sagas), tu en ressors changé.
Et encore, j'en oublie. Je n'ai sorti que ceux qui me sont venus en tête assez rapidement.

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MessagePosté le: Jeu 05 Juin 2014, 7:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bilbo le Hobbit



J.R.R Tolkien
Fantasy


Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible qui n’aime pas être dérangé quand il est à table. Mais un jour, sa tranquillité est troublée par la venue d’un magicien nommé Gandalf, et de treize nains barbus qui n’ont qu’une idée en tête : récupérer le trésor de leurs ancêtres, volé par Smaug le dragon sur la Montagne Solitaire. Suite à un malentendu, Bilbo se retrouve malgré lui entraîné dans cette périlleuse expédition…

Spoil:
Le premier roman de Tolkien, à l’origine destiné à ses enfants. Et cela se sent bien dans le style. Les descriptions du Seigneur des Anneaux vous rebutent ? Ici, c’est simple, direct, efficace. Et si l’histoire est peut-être moins profonde que celle du Seigneur des Anneaux (une chasse au trésor, un dragon, des péripéties en vrac), elle n’en est pas moins prenante. Tolkien sait doser ses effets et dévoile son univers de façon alors survolée, mais très intéressante, racontant une légende de ci de là, écrivant (souvent) des chansons, et se permettant même de s’adresser directement au lecteur pour éclairer quelques points.

Il faut en effet noter que, si le roman est écrit à la troisième personne, Tolkien n’hésite pas à utiliser le « je » dans certains cas et se placer comme une sorte d’observateur invisible de la compagnie de Thorïn. L’effet est assez spécial, mais il montre bien le fait que c’était d’abord raconté pour ses enfants. Et pour rester sur le style et l’écriture, pas de descriptions longues, donc, ici. Le ton est léger,enfantin, fonctionnant très bien avec l’humour de Bilbo, qui se retrouve tout de même embarqué dans une grande aventure pas mal contre son gré.

Si l’histoire ne réserve guère de surprises (si ce n’est un certain passage avec Smaug…), on est vite pris dans les péripéties de la fine équipe : des Trolls, des Gobelins, des Wargs, et pas mal de problèmes sont au menu, dont l’apparition d’un personnage bien connu du Seigneur des Anneaux, en plus de Smaug. L’action est effrénée, mais parfaitement dosée, et s’arrête quand il le faut, laissant place à des scènes plus calmes remplies de dialogues. Cela dit, il est dommage que la compagnie soit aussi étoffée (treize Nains, Bilbo, et Gandalf pour une partie de l’aventure), ce qui amène bon nombre de Nains à avoir des rôles plus que secondaires, voire aucune ligne de dialogue pour certains…

Malgré tout, Bilbo le Hobbit reste une belle aventure dépaysante, sans prise de tête, et qui fait très plaisir à lire, d’autant que ça va vite. N’hésitez pas à découvrir l’histoire de Bilbo. Ce n’est peut-être pas le meilleur passage de l’univers de Tolkien, premier roman oblige, mais c’est vraiment un très bon moment d’aventures et de fantasy.

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MessagePosté le: Sam 07 Juin 2014, 12:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jergal a écrit:
- Les Salauds Gentilshommes, de Scott Lynch (3 tomes sortis, saga en cours)


Cette sérié est effectivement géniale mais tu parles de 3 tomes or je n'en ai jamais vu que 2, aurais tu le titre du 3ème ?

Sinon le dernier livre que j'ai lu est : Hannibal Lecter Les origines du mal. J'ai trouvé ce livre très bien écrit, il y a une bonne intrigue dedans, les personnages sont vraiment particuliers et il y a un certains nombres de détails permettant de vraiment se faire un "film" dans la tête en adéquation avec l'histoire.
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Kakashi Hatake Sensei
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MessagePosté le: Sam 07 Juin 2014, 12:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour L'Ange de la Nuit, on peut passer à 4, au fait.

La préquelle L'Ombre Parfaite, qui raconte l'histoire de Durzo, est sortie chez nous.
Pas cher et pas long, mais ça peut être que sympa d'avoir un peu plus de détails à son sujet ^^

Les Salauds Gentilshommes, c'est prévu en 7 tomes, le 3e est sorti cette année chez Bragelonne : La République des Voleurs.
Le 4e sort cet automne en VO, normalement.

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MessagePosté le: Mer 02 Juil 2014, 10:48 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous,
Je vous présente le dernier livre que j\'ai lu ( je l\'ai finit hier soir ), il s\'agit de La Théorie Gaïa de Maxime Chattam.



4ème de couverture :
La terre, dans un futur proche ...
Les chiffres parlent d\'eux mêmes : multiplication des catastrophes naturelles, instinct de prédation en pleine recrudescence, accroissement exponentielle des tueurs en série ... La planète se meurt et nous sommes son cancer.
L\'humanité est son propre virus.
Appelés par la Commission européenne, un couple de chercheurs prend conscience du chaos qui s\'annonce. Dans un monde livré aux éléments, où toute la violence de l\'homme semble éclater soudain. Le secret d\'état se révèle explosif. Inavouable.
Survivront-ils ?
Survivrons nous ?


Il ne s\'agit là que du 2 ème Thriller que je lis. Ce livre est vraiment une expérience lorsque l\'on se plonge dedans, il n\'est certes qu\'un roman mais un certain nombre d\'informations contenues dedans sont réelles, ce qui le rend encore plus réalistes et effrayant.

Je ne vois pas ce que je pourrais ajouter à cela, mais si jamais il y a des questions que vous désirez me poser alors surtout n\'hésitez pas !

P.S : je m'excuse d'avance pour tous les slashs qui apparaissent, je ne sais pas pourquoi il y en a.
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zed
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MessagePosté le: Jeu 03 Juil 2014, 9:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

moi c'est le dernier artemis fowl qui et sorti(le Cool dans ma librairie Very Happy Very Happy Very Happy

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Optimus
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MessagePosté le: Jeu 03 Juil 2014, 10:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pourrais tu donner des précisions sur le livre dont tu parles s'i te plaît ?
Cela afin de nous dire de quoi il parle, ton avis etc...
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Jergal
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MessagePosté le: Jeu 03 Juil 2014, 10:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Artemis Fowl, c'est une série litté écrite par Eoin Colfer.

Le topo est plutôt simple : Artemis est le fils d'un mec de la pègre qui a disparu. Lui est un petit génie : il reprend les affaires du padre et les gère plutôt bien.
Puis il découvre que les fées existent. Non seulement elles, mais toutes sortes de créatures issues du merveilleux. Elles habitent en profondeur sous la terre et elles sont très avancées technologiquement parlant.
Le mec, il découvre ça, mais ça lui suffit pas. Il décide d'en kidnapper une avec l'aide de son garde du corps.

S'en suit tout un tas d'aventures entre le monde des fées et le monde normal pour Artémis.

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Optimus
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MessagePosté le: Jeu 03 Juil 2014, 10:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci à toi Jergal. Smile
Tu m'as l'air d'être un très grand lecteur et d'avoir une grande culture littéraire !!
Quand j'aurais un peu plus de temps, je te demanderais si tu veux bien me conseiller quelques livres. ^^ Enfin si cela ne te dérange pas bien sûr.
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Jergal
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MessagePosté le: Jeu 03 Juil 2014, 10:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quand tu veux.

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zed
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MessagePosté le: Jeu 03 Juil 2014, 10:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

j'aimerais savoir a quelle tome tes rendu Jergal

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Jergal
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MessagePosté le: Jeu 03 Juil 2014, 10:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

4 ou 5 je pense. J'ai laissé de côté cette saga parce que c'est un peu trop pour les ados. J'ai besoin d'autre chose, maintenant.
Par contre, quand j'étais plus jeune, j'aimais bien.

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