. Neko ou le Rêve

[Mikazuki]

Bonjour à tous...
Certaines personnes fréquentant la rubrique "Fanfics" commencent à bien me connaître, je me trompe ? Cela fait le quatrième topic, je crois, que je vous sers.
Celui-là est assez spécial par rapport aux autres. Quoique, j'ai déjà exposé ici même des pièces de théâtre (celle-ci est ma troisième), mais celle-ci est réalisée dans le cadre du concours "Une compagne pour le Sharingan", à l'initiative de Nyarla.
Et devinez de quoi ça parle...
Bon, cela dit, je ne suis pas le seul à participer. D'autres forumiens ajouteront des topics de la même manière, j'ajouterai les liens en éditant ce post.
Pas de topic "commentaires", vous pouvez les faire ici (j'espère qu'il y en aura beaucoup)... Merci par avance à ceux qui en feront.
Maintenant, place à l'oeuvre.

Neko ou le Rêve

Drame en quatre actes

ACTE I

Scène 1

Personnages : Sasuke

Au lever de rideau, Sasuke est seul sur une scène nue, dépourvue de décor. Il a son épée rangée dans son fourreau sur le dos.
Sasuke : Je n'ai qu'un frère et je le tuerai. (Il prend son épée dans la main droite et déploie son bras de façon à ce que l'épée soit parallèle à son menton, devant sa bouche) Je n'ai vécu et ne vis que pour cela. C'est ce désir de meurtre qui m'a fait tenir cinq ans à Konoha dans la solitude la plus extrême, privé de tout, sans amis, et trois ans ensuite chez Orochimaru dans un endroit qui en effrayerait plus d'un. (Il esquisse une charge vers sa droite) Y a-t-il quelque chose de plus fort que ma haine ?
(Son épée point vers le sol) C'est d'ailleurs toi-même, Itachi, qui m'a poussé à faire croître dans mon esprit ce ressentimment plus profondément enraciné qu'un chêne centenaire dans la terre.
(Il serre son poing gauche) Lorsqu'enfin, quelqu'un s'est intéressé à moi, et ce de façon réciproque, je croyais encore que ce n'était pas une absurdité de ta part que de m'avoir dit "Tu devras tuer ton meilleur ami", dans le but d'éveiller des pouvoirs qui peuvent seulement naître dans notre lignée des Uchiha. Je te vois encore, avec ton sabre (il le bouge vigoureusement devant lui) sali sur le dos, lors de cette soirée maudite, prononçant ces paroles comme une malédiction. Et moi, qui ai eu la folie de te croire ! Je ne pensais même pas que ton esprit tordu soit allé jusque là. Me demander ça à moi, de trouver un ami, et pour l'assassiner ensuite. Quel malheur. J'avais été à deux doigts de mettre tes paroles à éxecution, Naruto était déjà inconscient.
(Il rabaisse une nouvelle fois son sabre) Et tout cela n'était qu'un enfantillage pour pousser mon âme meurtrie à la haine !
(Il pointe son épée droit devant lui, comme s'il s'agissait d'un index tendu)Itachi, tu t'es rendu coupable du plus atroce des crimes. Au moins, je te remercie de ne pas m'avoir tué moi aussi, bien que je l'aurai presque au départ préféré, car au moins, je pourrai venger ma famille. Ma famille.
(Il abaisse son bras) Peut-être que ce mot n'avaient aucun sens chez toi, après tout. Tu n'était intéressé que par la puissance.
Mais était-ce une raison, pour me marquer à vie de l'image de mes parents, à terre, un filet de sang au coin de la bouche ?
(Il plante son sabre mollement dans le sol et baisse la tête)
Car ils étaient plus les miens que les tiens, beaucoup plus, énormément plus, immensément plus. Je les aimais, comme un enfant aime son père et sa mère. Et eux aussi m'aimaient, autant que toi d'ailleurs. Notre mère aurait-elle cru que le fils à qui elle avait donné la vie allait prendre la sienne ? Et même si elle l'aurait su, je suis persuadé qu'elle t'aurait aimé. C'est ça qui est horrible. Mais tu ne peux pas comprendre ça. Tu ne sais pas ce que c'est que l'amour, Itachi Uchiha ! (Il se tourne de côté)
"Papa", "Maman"... Que ces mots sont beaux dans la bouche et la tête du garçon de huit ans que j'étais. Et que c'est bon d'entendre son nom formé dans la bouche de ceux qu'on aime. Tu m'as injustement privé de ces deux choses qui étaient bien plus qu'un plaisir. Mes parents étaient comme à tout le monde ma raison de vivre.
(Il lève les deux bras au ciel) Mais du jour au lendemain, tout a basculé. Tu les as sauvagement assassinés. Avec grands-parents, tantes, oncles, tout, tout, tout ! Tu as tué tout le monde. J'étais seul, atrocement seul. Tu as pris tout ce qui m'appartenait. Je me suis retrouvé pendant quatre ans dans un monde indifférent à ma si lourde peine. Je n'avais personne à qui me confier !
(Il prend une expression de colère) Sais-tu ce que c'est d'être seul un soir d'été avec tous ces gens - parents et enfants - qui sont là, autour de toi, mais qui ne te regardent même pas ?
Mes parents se sont trasformés en haine et en désir de meurtre. Un mot féminin remplaçant "mère" et un masculin se subsituant à "père". (Il baisse sa tête au sol) Que c'est terrible de ne vivre que pour cela. Cela fait huit autres années que cela dure. Je ne vis que pour cela. Je ne sais même pas ce que je ferai après le jour où je t'aurai éventuellement tué. Aurai-je des camarades ? Aurai-je une épouse, plus tard ? Où vivrais-je, d'abord ? Je ne sais pas si ma force est supérieure à la tienne. Peut-être mourrai-je, je n'en sais rien.
(Il se retourne et charge lentement) Ce jour approche, Itachi, et tu le sais aussi. Un jour qui décidera de celui qui doit vivre. Je suis fort maintenant. Et je ferai tout pour mener mon projet à bien. Je suis prêt à recourir à toutes les lâchetés pour te tuer. Tu auras beau être blessé, gisant à terre, dans le sang, implorant ma pitié, je ne t'épargnerai jamais.
(Il range son sabre) Je n'aurai qu'un regret, si je te tue. Ou plutôt deux. Le premier, c'est d'avoir malgré tout obéi à la consigne que tu m'auras donné en ce soir d'été maudit d'il y a huit ans. Et le second, c'est de ne pas t'avoir assez fait souffrir. (Son visage affiche une expression contenant le plus de haine possible) Mais tu seras mort, c'est l'essentiel.

(Sur ce, il fait une grande attaque d'estoc sur toute la largeur de la scène)

[Mikazuki]

Scène 2

Personnages : Itachi, Neko

La scène se passe dans un jardin. Itachi, en robe de l’Akatsuki, est assis sur un tabouret. Il est blessé, de ce fait il étend sa jambe droite nue sur un autre support. A droite de la scène se trouve Neko, jeune fille âgée de vingt ans, dans une superbe robe rouge et or.
Itachi : Que fais-tu donc, avec ce panier ?
Neko : Je m’en vais cueillir des fruits pour vous, noble guerrier.
Itachi : Pourquoi m’appelles-tu noble guerrier ? Tu dois pourtant savoir que cette tenue noire à nuages rouges que je porte est le propre des membres de l’Akatsuki, une organisation dont le but est de prendre le pouvoir de toutes les forces armées du monde… Il ne me semble pas, de plus, que nos activités soient, aux yeux des habitants de villages cachés, des plus louables. Alors, je le répète, pourquoi m’appelles-tu ainsi ?
Neko, cueillant puis croquant une pomme : Vous avez de ces allures qu’ont les vrais combattants, ceux qui ne sont guidés que par leurs valeurs. Même blessé, tel que vous êtes là, vous vous efforcez de rester digne et de ne pas succomber à la douleur de votre cheville, attitude on ne peut plus rare, parmi ceux que j’aie vu ici.
Itachi : Mensonges. Un ninja ne se plie jamais devant la douleur. C’est indigne de sa condition sociale.
Neko, cueillant toujours des fruits : Vous m’apprenez des choses. Ma maison est certes perdue au fond des bois, cependant les quelques personnes qui se disaient des combattants ne cessaient de m’implorer leurs services et ont versé des larmes devant moi.
Itachi : Ils ont versé des larmes ?
Neko : Comme je vous le dis. Mais vous, vous êtes resté stoïquement debout sans même vous appuyer sur votre compagnon. Pourtant, je connais bien la médecine, et lorsque j’ai vu l’état de votre plaie, je me suis longuement demandé comment vous pouviez vous passer de gémir.
Itachi : Je ne vois pas ce que j’ai fait d’exceptionnel. J’ai obéi aux préceptes ninjas, c’est tout. Je peux même te dire le numéro de l’article tel qu’on nous l’a enseigné.
Neko : Je n’en doute pas. Et c’est ce qui me vaut de vous appeler noble guerrier. (Silence) A moins que… Vous préférez peut-être être appelé par votre véritable nom ? D’ailleurs, je ne le connais pas. C’est regrettable. Voudriez-vous bien me le dire ?
Itachi : Ce n’est pas la peine. Tu n’as pas besoin de connaître mon nom. Mais évite aussi de m’appeler noble guerrier.
Neko : Pourquoi donc ? Vous le méritez bien pourtant.
Itachi, se retournant pour la première fois vers Neko : Ne m’appelle pas noble guerrier. C’est bien clair ?
Neko, perplexe : Mais… Comme vous voudrez.
Itachi : Ainsi, nous nous comprendrons certainement beaucoup mieux. (Long silence, Neko continue sa cueillette et marche, panier plein, vers Itachi)
Neko, posant le panier : Voilà pour vous.
Itachi : Oh, ce n’est pas la peine, tu sais. Tu peux les garder pour toi.
Neko : Vous plaisantez. Je les ai cueillies pour vous, il vous faut bien soulager vos sens avec ces petites gâteries. D’ailleurs, peut-on parler de gâteries pour de simples fruits de saison ?
Itachi : Oui, nous pouvons parler de gâteries, et c’est bien là le problème. En tant que ninja, je ne permettrai pas de subir quelque traitement qui n’aurait d’ambition que de réparer les plaies occasionnées par le quotidien. Je ne suis pas ici pour me faire materner, je ne suis ici qu’en convalescence car c’est toi et seulement toi qui m’a préconisé le repos pour cette blessure à la cheville. Maintenant, je ferai savoir que si ce traitement de faveur dure trop longtemps, je te fausserai compagnie moi-même, blessé ou pas.
Neko : Ah. Ah bon. C’est vous qui voyez, après tout. Moi, je vous héberge parce que vous me l’avez demandé. Mais si vous voulez quelque chose, vous n’avez qu’à me le demander, noble guerrier. (Elle sort.)
Itachi : Et elle demande si je veux quelque chose. (Silence) Elle demande mon nom. A vrai dire, je suis plutôt surpris. Ne connaît-elle pas le nom des utilisateurs du Sharingan ? Ne sait-elle pas reconnaître un Dôjutsu ? Ne sait-elle pas que je suis Itachi Uchiha, l’homme dont la renommée s’est faite aux quatre coins du monde ? Et elle qui voudrait encore me couver, comme un ridicule enfant qui aurait attrapé le rhume. C’est sidérant. (Il tourne sa tête à droite, là où sont posés les fruits, pousse un soupir dédaigneux et tourne sa tête)

[Mikazuki]

Scène 3

Personnages : Itachi, Kisame

Le décor est le même qu’à la scène précédente. Kisame, portant son sabre, rentre à pas de loup dans la pièce.
Kisame : Hé hé… Te voilà entre de bonnes mains, maintenant, Itachi.
Itachi, qui ne regarde pas Kisame : L’important est que cette fille sache soigner ma plaie, je ne tiens pas à souffrir de la gangrène.
Kisame : Méfie-toi tout de même, Itachi.
Itachi : Pourquoi devrais-je me méfier ? Il me semble que je suis tout de même membre de l’organisation Akatsuki. Crois-tu que ce pigeon osera alerter les milices du pays ? Même blessé, je sais me défendre. (Se relevant et regardant Kisame) Et si tu demandes une démonstration de puissance, je suis près à te la montrer maintenant.
Kisame, sérieux : Comme tu es irascible, Itachi, cela ne te ressemble pas. (Il marche de long en large de la scène) Cette jeune femme se nomme Neko, c’est bien cela ?
Itachi, se rasseyant : Peut-être, je ne connais pas son nom. Je ne le lui ai pas demandé.
Kisame : Méfie-toi, Itachi, les chats portent malheur.
Itachi : Pourquoi me dis-tu cela ? Parce que les chats, dans les légendes, sont des animaux capables de se métamorphoser en femme ? (Kisame sourit) Je crois deviner le fond de tes pensées, Kisame : tu me tiendras à l’œil tout le temps que je resterai ici, craignant que je tombe amoureux de cette femme, comme dans les légendes de mon pays.
Kisame : Oh, non ! Je m’ennuie, ici, et tu sais que j’ai toujours un des neuf bijuus à capturer. Je vais donc m’occuper de cela sans toi. Tu vas être alité un moment, n’est-ce pas ?
Itachi : En effet, cette femme me recommande de rester allongé quelques mois. Je trouve cela exagéré, mais elle affirme que c’est pour être garantie de l’élimination totale de l’infection dans mon corps. Mais je n’ai pas envie de rester au lit. J’ai mieux à faire. Je dois toujours m’entraîner plus… Et dès que je serai capable de marcher, je partirai.
Kisame : Ravi de constater que tu es toujours aussi peu oisif… (Silence) Mais je dois prévenir le chef de l’organisation, Itachi. Je vais donc devoir t’abandonner ici quelques temps, en la compagnie de cette Neko. (Il se dirige vers la droite de la scène) Bon rétablissement.
Itachi, le toisant : Je n’ai besoin ni de souhaits ni de réconfort.

[Mikazuki]

Scène 4

Personnages : Kisame, Pein

Dans le repaire de l’Akatsuki.
Pein, de dos : Tu es seul, Kisame… Où est donc Itachi ?
Kisame : Il s’est blessé lors d’un affrontement il y a deux semaines de cela, Pein. A la cheville, plus précisément. Sa blessure, malheureusement, s’est infectée, et menace de se propager dans son corps. De ce fait, il est en convalescence dans une maison isolée de Kaminari no kuni.
Pein : Il est blessé, dis-tu ?
Kisame : Oui.
Pein, se retournant : Alors que la situation est on ne peut plus difficile pour nous, un de nos membres est encore une fois hors d’état de combattre. Quelles sont les conditions de son repos ?
Kisame : Je vous l’ai dit, il se trouve actuellement dans une chaumière complètement isolée au fond des bois. Une patrouille n’irait jamais enquêter si loin.
Pein : Es-tu stupide ? Ce sont justement des lieux comme celui que tu viens d’évoquer qui sont les plus soupçonnées des différentes armées, parce qu’ils peuvent, et c’est précisément ce qui se passe, abriter ou servir d’entrepôt aux criminels et aux brigands.
Kisame : Mais, Pein, même si l’on venait à pénétrer de force dans cette maison, Itachi saurait se défendre, même allongé ou assis. Même invalide, il reste l’un des plus puissants shinobis au monde.
Pein : Par ailleurs, combien de personnes veillent sur lui ? Donne leurs noms.
Kisame : Il n’y a qu’une jeune femme civile qui le soigne.
Pein : Une seule ? Une partie de mes inquiétudes se lève, les chances que cette fille trahisse Itachi sont donc bien faibles. Comment se nomme-t-elle ?
Kisame : Elle se nomme Neko. Mais soyez pleinement rassuré. J’ai entendu ce qu’elle disait à Itachi. Premièrement, elle ne connaît pas le nom de son malade, secondement, elle est bien trop en admiration devant Itachi pour le trahir.
Pein : Et pourquoi donc ?
Kisame : Nombre de combattants ont défilé à sa porte pour demander du soutien ou de l’aide, notamment des ninjas blessés. Et il semble qu’Itachi, malgré son état, est le premier qu’elle n’a pas vu verser de larmes. De ce fait, elle juge que lui seul correspond à la définition d’un ninja : celui qui sait endurer, résister.
Pein : Très bien… (Après un silence) Un ninja qui ne pleure pas est donc une chose qui l’ébahit…
Kisame : Parfaitement. (Sûr de lui) Neko ne trahira pas Itachi. Et puis…
Pein, après un autre silence : Continue.
Kisame, riant : Cette jeune fille est fort belle.
Pein : Et alors ?
Kisame, riant encore plus fort : Je suis persuadé qu’Itachi, même s’il est sidéré devant ses manières qu’il juge trop maternelles, deviendra amoureux, ou du moins, éprouvera de l’affection pour Neko.
Pein : Il n’en n’a pas le droit. C’est la règle ici.
Kisame : Ah… L’amour n’a jamais connu de lois, dit-on un peu partout dans le monde. (Il rit de nouveau) Mais je parie que dans quelques temps Itachi ne pourra plus se passer de Neko. Vous verrez…
Pein s’éloigne : Je vais donc prendre en considération tes propos, et, lorsqu’Itachi Uchiha sera guéri de ses plaies, nous mettrons à l’épreuve tes hypothèses. Tu peux disposer. (Il fait un signe de mains puis disparaît).
Kisame, se parlant à lui-même : Oui, je suis sûr de moi, Pein. Itachi est froid en apparence, mais la flamme du pays du Feu dont il est originaire ne s’est pas éteinte. Un humain, et ce, même Itachi, ne peut se défaire de ses émotions et de son passé. L’exemple de Sasori nous l’a prouvé. Je maintiens. (Il sourit et quitte la scène).

[Mikazuki]

ACTE II

Scène 1

La scène se passe de nouveau dans la maison de Neko. La jeune femme pense la plaie d’Itachi, une nouvelle fois. Elle prend des formes pour éviter toute douleur au blessé.
Itachi, glacial : Neko, s’il te plaît, cesse tes enfantillages.
Neko : Quels enfantillages ?
Itachi : C’est le cas de le dire, d’ailleurs. Cesse de me materner. Je vois que, tout en manipulant ton matériel, tu ne cherches pas à me faire du mal. Cesse, je te dis, je suis un homme, pas un jeune garçon. De plus, je suis un ninja.
Neko : Et vous, cessez donc de râler comme ça. Je comprends votre position de guerrier, mais pourquoi devrais-je me sentir obligé de vous faire du mal ? Serait-ce du masochisme de votre part ?

Long silence. Neko reste bouche bée, pousse un cri et tombe à terre.

Itachi, alors que Neko se relève : Mes ordres n’ont pas à être discutés.
Neko : Ces yeux… Ces yeux… Mais qu’était-ce donc ?
Itachi, froidement : Je suis issue d’une lignée mythique du village de Konoha, réputée pour son immense pouvoir. Tu viens d’en faire connaissance, et je t’ai lancé un sort d’illusion.
Neko : Mais vous ne…
Itachi lui lance un regard noir. Neko se rasseoit, résignée.
Neko : Je ne comprends pas pourquoi la douceur vous écoeure, voire vous répugne, à ce point. Dans ma jeunesse, j’avais été choyée par mes parents. J’ai été très malade, une année. Il y avait une épidémie qui sévissait. Alors, mes parents ont pris soin de moi, tellement soin de moi que je n’ai jamais oubli à quel point ça allait. (Silence. Elle reprend son matériel) Les années ont passé et je suis devenu médecin. Je pense très souvent à mes parents, à cette douceur, et j’essaie de l’appliquer sur tous mes patients, quels qu’ils soient. (Un autre silence) Et vous, vous n’avez jamais connu vos parents ?
Itachi, après un très long moment de réflexion, en alternance avec des regards portés sur Neko : Si, je les ai connus.
Neko : Ah ! Et alors ? Que faisaient-ils, quand vous étiez malade ?
Itachi : Je n’ai pas le souvenir d’avoir été malade, du moins, pas trop malade. (Long silence)
Neko : Et que sont-ils devenus ?
Itachi, détournant le regard et très lentement : Ils sont morts.
Neko, attristée : Ah… Vous auriez dû me le dire.
Itachi : Ne t’en occupe pas. Continue ton pansement.
Neko achevant ses soins : On dirait qu’il va faire beau, aujourd’hui.
Itachi, indifférent : Ah ?
Neko : Vous pourriez peut-être essayer de marcher avec des appuis dans le jardin, qu’en pensez-vous ?
Itachi, se levant : S’il s’agit d’exercice, je m’exécute.

[Mikazuki]

Scène 2

Personnages : Itachi, Neko

La scène se passe dans un jardin. Itachi et Neko sont tous les deux debout au centre de la scène.
Itachi : Cesse de me tenir. J’arrive à marcher tout seul.
Neko : Oui, mais avec les béquilles…VBon, après tout, je pense que pour rester debout, vous devriez y parvenir tout seul.
Itachi : Tu as raison.
Neko marche jusqu’à des arbres fruitiers : Ah, les arbres donnent leurs meilleurs fruits en ce moment, vous devriez en goûter.
Itachi : Combien de fois te le dirai-je, je ne suis pas ici pour être cajolé stupidement.
Neko lève les yeux au ciel : Vous êtes quand même spécial, noble guerrier. Vous portez en permanence l’un des vêtements les plus sinistres qu’il soit, vous refusez toute douceur et j’ignore votre nom même. Est-ce la mort de vos parents qui vous a rendu de la sorte ?
Itachi : Ne parle pas de mes parents. Ni de ma famille.
Neko, les yeux fermés : Je comprends. (Elle les rouvre) Quel grand beau temps ! On aimerait que cela dure. Qu’en pensez-vous ?
Itachi ne répond pas. Neko le regarde d’un air soupçonneux puis revient vers lui.
Neko : Désirez-vous rentrer ?
Itachi : Si tu veux.

(Ils rentrent.)

[BlackSad]

Bonne fic et la manière dont elle est présentée est intéressant et original mais (car il y a toujours un mais) quelques trucs que je te reproche:

Citation:

C'est ce désir de meurtre qui m'a fait tenir cinq ans à Konoha dans la solitude la plus extrême, privé de tout, sans amis, et trois ans ensuite chez Orochimaru dans un endroit qui en effrayerait plus d'un.

J'aurais plutôt dit "c'est ce désir de vengeance" et pas la peine d'énumérer le temps qu'il a passé dans les divers lieu un simple "mon parcours à été juché d'embûches et d'ennemis que j'ai du combattre" ou un truc du genre.

Citation:

Je te vois encore, avec ton sabre (il le bouge vigoureusement devant lui) sali sur le dos

"ton sabre souillée du sang de ceux de mon clan" sonne mieux (à mon humble avis).

Citation:

Au moins, je te remercie de ne pas m'avoir tué moi aussi,

Je le vois mal remercier son frère (même si c'est ironique) un "tu maudiras le jour où tu m'a laissé la vie"

Citation:

Sais-tu ce que c'est d'être seul un soir d'été avec tous ces gens - parents et enfants - qui sont là, autour de toi, mais qui ne te regardent même pas ?

Il se sent seul seulement en été ? Préciser que l'été les enfants s'amusent avec leurs parents (amha toujours).

Citation:

Je n'aurai qu'un regret, si je te tue. Ou plutôt deux. Le premier, c'est d'avoir malgré tout obéi à la consigne que tu m'auras donné en ce soir d'été maudit d'il y a huit ans. Et le second, c'est de ne pas t'avoir assez fait souffrir. (Son visage affiche une expression contenant le plus de haine possible) Mais tu seras mort, c'est l'essentiel.

Ne pas hésitez à rajoutez quelques allusions sadiques "je jouirai de l'expression de terreur que j'afficherai sur ton visage" un truc du genre.

Citation:

C’est indigne de sa condition sociale.

C'est un pas un roi non plu ^^ de plus je ne sais pas si les ninjas jouissent d'une position particulière, "c'est indigne de sa condition" suffit amplement.

Citation:

Itachi : Et elle demande si je veux quelque chose. (Silence) Elle demande mon nom. A vrai dire, je suis plutôt surpris. Ne connaît-elle pas le nom des utilisateurs du Sharingan ? Ne sait-elle pas reconnaître un Dôjutsu ? Ne sait-elle pas que je suis Itachi Uchiha, l’homme dont la renommée s’est faite aux quatre coins du monde ? Et elle qui voudrait encore me couver, comme un ridicule enfant qui aurait attrapé le rhume. C’est sidérant. (Il tourne sa tête à droite, là où sont posés les fruits, pousse un soupir dédaigneux et tourne sa tête)

Tout simplement...excellent.

Voilà, désolé si tu prends mal certains commentaires (qui n'avait aucune intentions de te blesser), je trouve pour ma part la scène II mieux écrite que la première. En clair, sans vouloir jouer les gros blasés, on sent une bonne idée mais une formulation assez maladroite et confuse (mot pour mot ce qu'on m'a répété lors de mes premières fics ^^).

Sinon j'aime bien, la suite !

Black

[Mikazuki]

Merci BlackSad, je prends tous les commentaires, tu sais...
Mais je crois que tu n'as lu que les deux premières scènes (les autres devaient sans doute être envoyées alors que tu postais ton message qui était bien construit, c'est sans doute pour cela)...
Bon, moi, j'enchaîne :

Scène 3

Personnages : Suigetsu, Sasuke, Juugo, Karin

Dans une forêt humide et sombre.
Suigetsu : Alors, tu es réellement décidé ?
Sasuke : Bien sûr. Cela fait huit ans que je réclame la mort de mon frère. Il a tué mes parents et m’a jeté de ce fait dans le désespoir le plus profond et la solitude la plus extrême. Jamais je ne lui pardonnerai.
Suigetsu : Tu ne vis que pour ça ?
Sasuke : Absolument. Pourquoi crois-tu que j’ai risqué ma vie chez Orochimaru ?
Karin : Alors c’est donc vrai…
Juugo : C’est décidément terrible de ne vivre que pour la vengeance.
Sasuke : Pour mener mon dessein à but, j’ai renoncé à mon foyer dans ma ville natale de Konoha, mais aussi à mes amis. Je ne peux décidément que me concentrer sur ce meurtre.
Karin : Mais c’est ton frère, tout de même… D’après ce que j’ai compris, il a tué toute ta famille. Il ne te reste donc que cette personne, rien qu’un frère. Les liens de la haine importent donc plus que les liens du sang ?
Sasuke : Itachi n’a pas eu plus de pitié pour moi, il y a huit ans.
Suigetsu : Mais que feras-tu de ta vie, après ?
Sasuke : Je n’en sais rien moi-même. Peut-être reviendrai-je à Konoha, peut-être m’établirai-je ailleurs, je n’en sais rien. Je te l’ai dit, et je te le redis, cela m’est égal, du moment que mon frère est mort.
Karin : Ce n’est pas vrai…
Sasuke : C’est pourtant l’exacte vérité. Que ferais-tu, toi, à ma place ?
Suigetsu : C’est ça, essaie de le comprendre, Karin. De toute façon, Sasuke tuerait son frère, même blessé, gisant à terre de manière pathétique.
Karin : Et que ferais-tu, s’il avait une femme et un enfant ? Dans ce cas-là, c’est toi qui perpétues ce désir de meurtre, car c’est toi qui aura causé une énorme injustice dans l’autre famille, non ?
Sasuke : Les larmes me laisseront indifférent. J’ai trop souffert pour renoncer.
Karin : Mais tu peux quand même essayer de te réconcilier, non ?
Juugo : Mais laisse-le, Karin… Ce sont ses affaires, après tout.

[Mikazuki]

Scène 4

Personnages : Itachi, Neko

L’action revient dans la maison de Neko. Itachi demeure allongé, alors que Neko, de son côté, établit une calligraphie.
Neko : Que de soleil, noble guerrier. Quand je parlais il y a quelque temps avec vous, dans le jardin, en regardant le ciel et en souhaitant que cela dure, je ne pensais pas que cela durerait autant. (Elle jette un coup d’œil à son blessé) Mais qu’avez-vous ? Je vous sens mal à l’aise depuis ce jour-là.
Itachi, passant une main sur son front : Non, non, ce n’est rien…
Neko : La chaleur vous incommode ?
Itachi : Laisse ça tranquille, à la fin. Je t’ai pourtant déjà dit maintes et maintes fois que je n’aimais pas être traité en enfant ou en grabataire qui exige une attention constante sur lui.
Neko : Mais, noble guerrier, vous le savez bien aussi, que je demandais à reproduire sur vous la tendresse de mes parents…
Itachi, hurlant : Ne me parle pas de tes parents ! (Neko, intimidée, se tait. Long silence.)
Neko : Voulez-vous aller dehors ?
Itachi : Non. (Long silence. Itachi affiche maintenant une expression qui s’apparente à un regard vitreux.)
Itachi : Pourquoi fait-il toujours beau, ici ?
Neko, écarquillant les yeux : En voilà une question. Je ne fais pourtant pas régner le soleil ou la pluie, comment voulez-vous que je vous réponde ?
Itachi : Il ne s’agit pas de ça…
Neko : De quoi, alors ? (Silence) Vous voulez que j’aille vous chercher quelque chose ?
Itachi, après un autre silence : Et pourquoi es-tu toujours près de moi pour me bercer ?
Neko : Mais pourquoi me dites-vous toujours cela ?
Itachi, plongeant sa tête entre les mains : Je pense à tous ceux qui ne sont plus là pour vivre… Ce genre de choses. Et à ceux qui ne l’ont pas vécu.
Neko : Mais que vous arrive-t-il ? Vous tremblez presque.
Itachi : Je te l’ai dit, tu ne comprendras pas, tant que tu ne connaîtras pas mon nom ni mon histoire.
Neko, douce : C’est à vos parents que vous pensez ?
Itachi : A toute ma famille, et à mon frère.
Neko : Votre frère est également décédé ?
Itachi : Non, lui vit, au moins.
Neko : Pourquoi n’allez-vous pas le retrouver ?
Itachi : C’est lui qui me cherche, et il veut ma mort.
Neko, interloquée : Comment ça ?
Itachi : C’est moi qui l’ai, il y a huit ans, invité à me tuer.
Neko : Cette fois-ci, je ne comprends plus. Expliquez-moi, autrement, comment voulez-vous que je vous comprenne ?
Itachi : Tu ne m’as pas reconnu à ma pupille, lorsque je t’ai lancé un sort, il y a quelques temps ?
Neko : Pardonnez mon ignorance.
Itachi, prenant une grande inspiration : Neko, si tu parles de ceci à qui que ce soit, je te tuerai de ma propre main. Ce secret doit être gardé. Je vais t’avouer mon passé ainsi que mon nom, et c’est une faute gravissime dans l’organisation Akatsuki.
Neko : Je me tairai.
Itachi, regardant son interlocutrice droit dans les yeux : Tu as devant toi un homme qui se nomme Itachi, issue de la dynastie des Uchiha, universellement connue pour ses pouvoirs héréditaires. Je ne suis que l’un des trois survivants au massacre de mon clan il y a huit ans maintenant, massacre que j’ai perpétré. Je suis l’homme qui a tué tout son clan, Neko, et c’est pour cette raison que mon frère Sasuke, dont je t’ai parlé, veut me tuer. Il a même tué son maître en quête de pouvoir, je le sais. Mon heure approche, je vais mourir !
Neko, terrifiée : Vous avez tué vos parents ?
Itachi : Je le reconnais. Voilà pourquoi je déteste tant que tu évoques tes parents, c’est d’ailleurs à partir de ce moment que mon esprit s’est troublé, voilà pourquoi je t’avoue mon passé !
Neko reste bouche bée. Elle se lève et fait trois pas en arrière, avant de quitter la scène en courant, et en criant.
Itachi : Neko !

(Il se lève et quitte la scène à son tour.)

[LizzieWeir]

J'aime bien l'histoire

Phénomène de jalousie (paceque Itach est à moi mdr) mais Neko je peux pas me la voir, plus j'avance dans l'intrigue moins je l'aime, je ne sais pas si tu vas laisser dans cet état cette pauvre cruche mais en tout cas elle convient bien à Itachi, naïve, sans véritable expérience trop candide !

Sinon tu écris toujours aussi bien

[BlackSad]

Ah merdouille je m'excuse (résultat ça fait un truc tout moche sur ta mise en page vraiment désolé),bon je continue:

Citation:

Crois-tu que ce pigeon osera alerter les milices du pays ? Même blessé, je sais me défendre. (Se relevant et regardant Kisame) Et si tu demandes une démonstration de puissance, je suis près à te la montrer maintenant.

Ne colle pas du tout avec le caractère froid et calculateur d'Itachi (ça collerait plus avec celui de Naruto) et pour rester quelques mois au lit il a du être sérieusement blessé, une simple coupure (même sur un champ de bataille) ne mérite qu'une simple désinfection et un bandage (ce qu'un ninja peut tout à fait faire)! Je trouve cette période de rétablissement vraiment trop longue à mon goût (putain c'est Itachi quoi et un shinobi de surcroit).

Citation:

Et il semble qu’Itachi, malgré son état, est le premier qu’elle n’a pas vu verser de larmes.

Euh un ninja n'est pas sensé pleurer nan ?

Citation:

Je suis issue d’une lignée mythique du village de Konoha, réputée pour son immense pouvoir. Tu viens d’en faire connaissance, et je t’ai lancé un sort d’illusion.

Il déblatère tout sur lui comme ça ? N'hésite pas à employer le terme genjutsu.

Citation:

Alors, mes parents ont pris soin de moi, tellement soin de moi que je n’ai jamais oubli à quel point ça allait.

Kézako ? Tu peux reformulez stp ?

Citation:

Neko, attristée : Ah… Vous auriez dû me le dire.

Elle est cruche celle-là ^^ comme si Itachi était du genre:
-à avoir du regret pour ceux qu'il a tué
-à en raconter sur son passé

Je note le fait que la team Hebi essaie de dissuader Sasuke de ne pas exercer sa vengeance, chose étrange en soit pour des membres qu'il a lui même choisit et qui lui doivent obéissance.
Je trouve le thème étrange (même si le scénario est très bien mené) ne collant pas du tout à le caractère d'Itachi m'enfin pourquoi pas ?

J'attend la suite avec impatience.

Black

[LizzieWeir]

BlackSad il y a deux genre de fanfictions.

Celle ou tu respecte le caractère
Celle ou tu fais de OOC

Après tout dépends du de degré d'OOC (Out Of Character) où la personnalité du personnage n'est pas respecté.

Fanfiction, il y a le mot fiction très bien ajusté avec le mot fan. Le charactère d'Itachi peut changer et là dans la pièce de Mikazuki, il ne mechoque pas trop, je trouve que ca reste assez proche. C'est un genre théâtral il faut donc savoir adapté car il y a plus de paroles que de description donc il est obligé de faire parler Itachi

[Mikazuki]

Merci Lizzie, voici la troisième scène que j'avais promise aux membres du fanclub Itachi... Pardonnez-moi si vous trouvez cela un peu "facile", mais je n'arrivais pas à instaurer la relation entre Itachi et Neko.
Et puis, Itachi va ici être dépeint par lui même par quelqu'un qu'on avait forcé à tuer son clan. C'est fait exprès, parce qu'autrement, c'est impossible pour Neko d'aimer un homme pareil.
Enfin, bon, bonne lecture.

Edit : Cette scène sera réécrite.
Edit 19 mai : c'est fait !

Scène 5

Personnages : Itachi, Neko

Dans la chambre de Neko.
Itachi : Neko, pourquoi me quittes-tu comme si j’étais une bête pestiférée ?
Neko, l’évitant : Et qui je réagirait pas de la sorte devant un homme qui a assassiné toute sa famille ? Ordinairement, c’est un ensemble de valeurs auquel on tient le plus. Vous êtes fou !
Itachi : Essaie de me comprendre, Neko.
Neko : Est-il possible de donner une explication à pareil acte ? Nous ne devons pas parler la même langue ni raisonner de la même manière.
Itachi, s’asseyant sur le lit : J’ai été forcé à commettre cet acte. Par la troisième personne membre du clan Uchiha et qui set encore en vie à l’heure qu’il est, à laquelle j’ai fait allusion tout à l’heure. C’est d’ailleurs paradoxal quand on sait qu’il en est l’ancêtre.
Neko : Balivernes ! Vous ne cherchez qu’à justifier un crime impardonnable. Ne m’approchez pas et quittez cet endroit immédiatement !
Itachi : Et pourtant, tu devras me croire, Neko. Il se nomme Madara. C’est lui, le monstre qui est à l’origine de ce meurtre. Moi, je n’en suis que le bras. Tu dois savoir que j’étais un jeune homme très doué, à treize ans, j’étais à la tête des forces armées les plus puissantes de Konoha. C’est alors que Madara a fait irruption. Je devais être l’homme qui allait tuer trois générations d’un coup. Sous peine de mort. D’ailleurs, Madara m’utilise encore. J’aimais tout de même mes parents, même si je n’ai jamais été marchand d’affection. C’était ma famille. Hélas, il m’est impossible d’expliquer tout cela à mon frère, qui ne cherche qu’à me tuer. Plus tôt je mourrai, mieux il se portera.
Neko : Mensonge absol…
Itachi, hurlant : Tais-toi ! (Neko s’arrête pétrifiée). D’accord, je n’ai pas de preuve de ce que j’avance, mais toi non plus, tu ne peux rien justifier. Tu m’accuses d’avoir tué ma famille ; oui, je le reconnais maintenant, je l’ai tuée, et tu es la première personne à qui je révèle cette horreur. Car oui, c’est une horreur ! Qui tuerait son père, sa mère, son oncle, sa tante, sa grand-mère, son grand-père, ses amis, ses cousins, tout, tout, tout ? Mais tu ne peux me comprendre toi, car tu ne sais pas ce que c’est que tuer. Tu n’as jamais assassiné la moindre personne, encore moins sur l’ordre de quelqu’un. Mais imagine-toi un instant à ma place ! J’ai été menacé de mort, et je n’ai pas su refuser cet ordre infâme qui m’a été attribué. Cela fait huit ans que je vis avec ces milliers d’enclumes sur la conscience ! Je me souviens des corps de ces enfants que j’ai tués, légers, de ces corps dont on n’aurait jamais cru qu’il s’agissait d’enfants tant ils me semblaient lourds et intransportables. Je suis seul ! J’ai toujours été seul ! Personne n’a marché à mes côtés, m’a soutenu, consolé, mon frère, que j’ai volontairement épargné car d’une part je ne voulais pas quitter ma ville natale en sachant avoir tué toute ma famille – même si je n’étais plus à un mort près, hélas ! – et d’autre part parce que c’était à lui de me tuer. Aujourd’hui, le plus malheureux, dans ce monde souillé par tant de méchants et de sang, c’est lui, c’est Sasuke Uchiha, l’unique survivant d’un massacre dont je suis responsable ! Sais-tu ce que c’est ? Tes parents étaient les personnes auxquelles tu tenais le plus : elles semblent mortes. Elles sont mortes d’une bonne mort ! Moi aussi, je tenais à mes parents comme tout être humain. Mais j’ai dû les tuer ! Alors imagine-toi un instant, un instant seulement, avec mon esprit condamné aux châtiments infernaux et éternels pour ces horreurs, tout en sachant que bientôt mon frère me tuera à son tour ! Peux-tu imaginer ça ? Le peux-tu ? Alors, à ce moment-là, tu me comprendras peut-être. (Il lui tourne le dos)
Neko, après un silence, murmurant et la tête baissée : Pardonnez-moi.
Itachi, sans la regarder : Ah ! Vois-tu enfin de quoi je parle ? Je souffre énormément depuis ce soir d’été maudit. Chaque nuit, je cauchemarde du bruit indescriptible de la lame perforant mes victimes. Je suis seul maintenant.
Neko, se rapprochant d’Itachi : Pardonnez-moi…
Itachi, se dégageant : Ne te force pas. Tu m’as fui comme une bête monstrueuse il y a cinq minutes, et je sais bien que tout ce que tu fais là n’est qu’une comédie destinée à m’amadouer. Tes « Pardonnez-moi », quelle valeur ont-ils vraiment ? Qu’est-ce qui me prouve la sincérité de ton sentiment ?
Neko : Le fait que je n’aie pas quitté cette pièce et cette maison pour vous dénoncer.
Itachi : Tu ne l’as pas fait parce que tu sais pertinemment que je t’aurais tué, même blessé… Après cela, il m’aurait suffi de partir d’ici et trouver un autre pigeon pour m’héberger clandestinement… Cela est loin d’être impossible pour moi, je suis membre de l’Akatsuki que je sache ! Je soudoie qui je veux !
Neko : Non !
Itachi : Quoi, non ?
Neko : Votre simple intrusion en ces lieux, il y a quelques temps, avec vos tuniques des plus sinistres, vos armes et votre blessure auraient suffi pour que je vous dénonce. D’ailleurs, vous vous êtes vous-même présenté en tant que criminel, Itachi Uchiha !
Itachi : Ne dis pas de bêtises, tu sais très bien que je t’aurais tué avant même que tu franchisses le pas de la porte. Alors tais-toi, je t’en prie. Si tu crois que je ne regrette rien de ce que j’ai fait, tu es complètement à côté de la question. Je te l’ai déjà expliqué il y a un instant. La solitude est la pire souffrance qui puisse exister. La pire, entends-tu ? Je suis seul depuis huit ans. J’ai beau marcher avec l’homme qui m’accompagne pendant toutes mes missions, appelles-tu cela de la compagnie ? Lui, et tous ceux qui nous dirigent sont des vrais criminels. J’estime ne pas être à ma place. Je les hais. Je voudrais être avec quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui m’aime, que j’aime, et qui me comprend ! Cela est-ce possible ? Non. Personne ne peut me comprendre. Alors, s’il te plaît, ne viens pas m’assommer avec tes opinions sur mes actes, ni plaindre mon frère. Je connais suffisamment ses souffrances pour me passer de tes propos.
Neko : Mais je vous comprends, Itachi.
Itachi : Allons donc ! Qui est-ce qui peut justifier ta sincérité ?
Neko : Si, je vous comprends, Itachi. Je sais ce que vous ressentez au point d’en avoir mal moi-même. Ce Madara est on ne peut plus ignoble, des êtres comme lui ne méritent pas d’exister. Vous forcer à tuer votre famille… C’est horrible… Non… C’est pire encore… Jamais je n’aurais pu le faire… Et je le ressens autant que vous, d’autant plus que malgré ce que vous venez de dire, vous être une des rares personnes que j’affectionne vraiment. J’ai déjà eu des guerriers sous mon toi, mais vous êtes le seul, d’entre tous qui ait été réellement digne de ce nom. Tous les autres pleuraient… Pas vous… Vous étiez si stoïque malgré la profondeur de votre blessure ! Vous étiez si pâle, et pourtant jamais vous ne vous êtes plaint ! C’était impressionnant… Et le temps passa… Et j’ai fini par vous aimer. Oui, je vous aime. Je crois qu’aucun autre mot ne peut exprimer correctement ce que j’éprouve pour vous.
Itachi, après un silence : Est-ce vrai ?
Neko : Oui, je veux bien vous le jurer sur tout ce qu’il y a de plus sacré au monde.
Itachi : L’amour… (Silence) Il y a bien longtemps que je n’en ai plus éprouvé pour quiconque. L’Akatsuki… Tout ce monde de méchants m’a transformé, m’a vidé de presque tout sentiment. Ainsi, Neko, je ne peux caractériser quels sentiments j’éprouve pour toi. Mais reste avec moi, Neko, j’aimerais bien t’avoir plus longtemps. Ainsi, je pourrai peut-être retrouver quelques unes de mes émotions, et t’exprimer ce que je ressens pour toi. La mémoire me reviendra peut-être. Sortons.

(Ils sortent).

[LizzieWeir]

En effet, tu n'es pas du genre à lire les romans de la collection Arlequin (clin do'eil à Nyarla)

M'enfin bon ca reste sobre ca va, le baiser est un peu rapide, je vois pas en quel honneur et pour quelle circonstance.
Là BlackSad va te faire un caca nerveux mais pouruqoiii Itachi il dit je t'aime ! Il est pas comme ca ( à prendre au second degré BlackSad )

Là c'était du bon OOC? mais dans le cadre d'une fanfiction, ca ne me dérange pas. Finalement j'ai l'impression qu'elle va le mener à la baguette la petite cruche =)

Hate de voir la suite

[jirayalover]

j'aime ton style il est original vivement la suite

[Gaara Nara]

J'ai tout lu en quelques minutes... Je suis ébahi... C'est superbement bien écrit...

Même si je me dois d'être sincère...
Je vais donc émettre une critique. Je trouve dommage que tu termine la dernière scène si fort! Je trouve que tu aurais pu terminer en suspend cette scène, puis, intercaler un Itachi-Kisame, puis, une, suivant avec Neko-Itachi qui termine sur ça...

Mis-à-part ce détail; c'est tout bonnement et intégralement parfait. J'adore surtout le Kisame que tu as construit... Genre d'ami dédaigneux clairvoyant... J'adore! Vivement la suite...

[jirayalover]

Gaara Nara a écrit:

J'ai tout lu en quelques minutes... Je suis ébahi... C'est superbement bien écrit... Même si je me dois d'être sincère... Je vais donc émettre une critique. Je trouve dommage que tu termine la dernière scène si fort! Je trouve que tu aurais pu terminer en suspend cette scène, puis, intercaler un Itachi-Kisame, puis, une, suivant avec Neko-Itachi qui termine sur ça... Mis-à-part ce détail; c'est tout bonnement et intégralement parfait. J'adore surtout le Kisame que tu as construit... Genre d'ami dédaigneux clairvoyant... J'adore! Vivement la suite...

pas tort un peu plus de suspens histoire de tenir tes lecteur en haleine...
(les 3 petits points c'est ca que j'appelle du suspense xDDD)

[Genesis]

Waw....J'applaudis ton talent d'ecrivain...Magnifique scene et magnifique acte vivement la suite

[Suigetsu-san]

Vraiment, j'ai beaucoup aimé!

J'ai trouvé légèrement peut-etre la déclaration un poil trop rapide =)

Mais sinon, pas de problème, vraiment, tous les détails sont présents, on se voit bien dans la scène, ect...

Vraiment, continu, tu as du talent!

( et tu nous avais promis des larmes, et bhé, j'ai toujours pas pleurer a moins que tu n'es pas fini? ^^ )

[Tsoing]

Effectivement c'était "facile" cette dernière scène. Le style théâtral est difficile pour les descriptions, c'est pour ça que tu aurais dû appuyer sur les mots, rallonger le texte, que l'on voie petit à petit la relation s'installer entre Neko et Itachi. En 24 répliques, dont la moitié en une ligne, elle passe du "quitte la scène en courant et en criant" à " Je vous aime. Restons ensemble."

Bon il n'y a que ça qui n'a faite grincer des dents.

A part ça, bravo, bravo et bravo.
Itachi réduit à l'état de loque gluante d'amour et suant les remords. Il me tarde la suite !