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. Sans titre $^mpomoremor <¤>_<¤>

 
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Je sais pas
Criminelle du Verbe
Criminelle du Verbe


Inscrit le: 12 Fév 2006
Messages: 1040
Localisation: T'es où ?

MessagePosté le: Dim 24 Aoû 2008, 6:40 pm    Sujet du message: Sans titre $^mpomoremor <¤>_<¤> Répondre en citant

Bon-Bon.
Un petit retour aux sources quand Ennui vient vers toi et qu'il veut te bouffer tout cru dans la rue en compagnie de Robert Hue.
Ça fait longtemps que j'avais pas posté ici.
Donc j'me lance, je sais pas du tout ce que je vais faire là.
Clair, c't'une fanfic mais je sais pas de quoi elle traitera, va savoir au bord des mots.
Bien sûr, comme dit dans le règlement, il va de soit que le ou les personnages - je sais pas encore - ne m'appartiennent pas... j'ai pas assez de tune pour les ach'ter... Confused
Une One Shot ?
Bah j'en sais que dalle, je te le dis que "je sais pas du tout ce que je vais faire là".
Je commence.
Maintenant.
Là. Enfin, juste après quoi.
____________

Automne, été. Eté, automne.
Tonnes de temps qui s'empilent. Temps lourd et grossier, ciel lourd et grossier.
Temps de chien, de chien, de chien. De chien de plomb, de chien de souffre, de feu aussi. (De feu surtout).
Explosion. Je n'entends rien, plus rien. Explosion. Je vois, je vois tout. Corps de feu gonflé, corps en feu éparpillés. Le feu, le feu, le feu ; le feu partout. Toujours le feu. Toujours cette pluie filante de corps brûlés qui s'en va tomber, tomber, tomber pour rouler, rouler, rouler. Rien, je n'entends rien ; tout, je vois tout.
Un temple d'abord : Il agite ses membres de pierres, des membres de pierres qui ne se tordent pas sous ces flammes qui ne les dévorent pas. Sa tête tordue sous ces flammes qui la dévorent. Dévoratrices, des flammes dévoratrices, mes flammes.
Je sens mon corps, mon corps trembler. Je sens ma bouche, ma bouche parler. Je sens mes yeux, mes yeux tourner. Je sens. Je sens mais je ne ressens rien. J'ai soif. Le temple brûle.
Les gens ensuite : des corps désarticulés qui s'avancent vers moi, l'air de dire que c'est moi - à cause de moi - ; que c'est ma faute, ma faute à moi, ma faute peut-être ; je vois, je vois tout ; ce doigt qui m'accuse, cette main qui se tend, ce doigt noir, cette main noire ; ces vies rouges qui s'éteignent, des vies moisies, ton cramoisi ; ces vies rouges qui me parlent, qui me parlent, me parlent et moi qui n'entends, n'entends pas, n'entends rien ; d'autres corps encore qui volent, des corps mangés, des corps rongés, des corps en feu. Mon feu.
Automne, été ; saison rousse, saison rouge ; saison d'enfer, saison de feu - j'ai soif.

Soudainement j'entends.
J'entends.
Des cris, beaucoup de cris. Des cris, des cris, des CRIS, TELLEMENT DE CRIS.
Je ne veux, ne veux, ne veux pas entendre. Des cris qui éventrent l'air, des cris de corps de feu. L'effroi crie. La peur crie. La douleur crie. Les larmes crient. Tellement de cris. Un bataillon de cris. Alors je crie, je crie aussi ; parce que je ne veux pas entendre mais j'entends pourtant tous ces cris. Mon cri ? Je ne l'entends pas, j'entends leurs cris. Où est mon cri ? Je crie plus fort, encore plus fort, encore et encore plus fort ; je crie. Je ne m'entends pas. Pourquoi ? Je ; ne m'entends pas, eux ; je les entends ; pourquoi ? Mon feu.

J'ai détruit ce temple. J'ai détruit le temple et sa vie de pierre. Son nom de peinture rouge dégoulinante qui s'affaisse sous le crépitement du feu dévorateur. Le feu torture ce nom, mon nom ; ce nom s'efface. Comme tout. Ou presque. Mon nom s'efface. Il disparaît. J'ai perdu, perdu mon nom. J'ai effacé, effacé mon nom. Mon nom a effacé ce nom, mon nom. Mon nom.
J'ai détruit ces vies. J'ai détruit ces vies et leur vie s'éteint sous la lueur de mon nom. J'ai semé le feu. J'ai semé la mort. J'ai effacé, effacé des vies. De mon nom. Ce nom qui s'efface encore.

Je hurle.
Je ne ressens rien.
Je hurle.
Et je ris.
Je ne ressens rien.
Je ris très fort.
Je ris quand je hurle, je hurle de rire, je ris dans mes cris ; je ris.
Je ne ressens rien.

Les dernières feuilles tombent. Des feuilles noires. Noires et sèches. Des feuilles du village caché de la feuille. Les feuilles d'une saison de feu. C'est le village du feu. Je ne suis plus debout. Je regarde les feuilles tomber. En silence. Dans les cris. Mes cris de silence. C'est fini.
J'ai détruit le temple, j'ai détruit mon nom. Les ombres s'empressent. Je vois ces ombres.
Je ne ressens rien. C'est fini. Je crois que je suis mort.
Je suis mort.

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La morve est glacée d'effroi.
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bob lorris
Jounin


Inscrit le: 02 Avr 2008
Messages: 1018
Localisation: district 9

MessagePosté le: Lun 25 Aoû 2008, 2:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Very Happy Tu me fais bien rire je sais pas. Je sais pas ce qui te fais rire à la fin. La fin est rapide ; enfin au moins tu as connus une fin rapide ...
Continue a nous régaler de tes métaphores, j' adore !
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Je sais pas
Criminelle du Verbe
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Inscrit le: 12 Fév 2006
Messages: 1040
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MessagePosté le: Lun 25 Aoû 2008, 5:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tu es cruel...
Tu ris.
Alors comme ça, si quelqu'un clamse devant toi, tu ris ?!
C'est du propre !!

Le personnage rit (oui parce que tu as compris que ce n'était pas moi qui riais... ni d'ailleurs qui crevais...) parce qu'il atteint un certain degré de folie. Mettons que le rire soit ici la représentation de la folie.
C'est Sasuke qui crève après avoir brûlé le temple des Uchiha.
Oui...
J'ai pas mis son prénom tout simplement parce qu'il a effacé son nom, le temple des Uchiha est foutu, c'est la vie d'une famille, la famille dont il porte le nom. Donc il y a une sorte de désidentification.
Puis il crève, en vrai c'est son identité qui crève.

Edit : ci-mer pour ton commentaire Boblou !

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yahiko
Genin


Inscrit le: 08 Juin 2008
Messages: 446

MessagePosté le: Lun 25 Aoû 2008, 6:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sasuke poète, il aurait donc toutes les qualités...

Le titre "sans titre" de ton texte reste énigmatique. Il y a-t-il une clé pour ouvrir le secret ? Ou l'a tu jetée au fond d'un puits sans fond ?

C'est en tout cas un texte très joli et bien écrit.
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Je sais pas
Criminelle du Verbe
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Inscrit le: 12 Fév 2006
Messages: 1040
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MessagePosté le: Mar 26 Aoû 2008, 9:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bah après, ça n'a rien à voir avec le personnage (de ce que tu parles ("Sasuke poète"))...
Ça dépend du style de l'auteur...
Toi je sens que t'aimes pas trop Sasouk... Very Happy

'y'a pas d'explication pour le titre : c'était une fanfic écrite sur le vif, sur le vif, j'avais que ce titre "Sans titre". Pas d'idée sur l'intitulé ; sur le vif.
Puis au final, de ce que la fic' a donné je trouve que le titre est en adéquation avec le texte dans la mesure où il perd son identité.

Merci.

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Mikazuki
Dramaturge des forums
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Inscrit le: 17 Oct 2007
Messages: 1245

MessagePosté le: Mar 26 Aoû 2008, 9:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une fic' de Je sais pas, comme ça fait plaisir ! Smile
J'y avais déjà jeté un coup d'oeil hier. Mais ce matin, j'y ai jeté un regard plus averti... Et j'en garderai une très bonne impression.

Comme l'a dit Yahiko (qui fait d'ailleurs de la pub' partout dans "Hypothèses" pour sa fic'), c'est vraiment bien écrit. Et je reconnais bien là ton style dans les multiples répétitions que compte le texte, les phrases à la structure épurée, parfois nominales... Bref, du Made In Je sais pas. AOC. Very Happy

Au début, les répétitions me faisaient vraiment penser à une personne qui souffre. D'ailleurs, lorsque j'ai vu les mots "feu", j'en ai même pensé que paradoxalement, il s'agissait d'un homme en train de geler sur place et qui bégaie...

Et, plus loin, lorsqu'il se retrouve confronté aux cris de la foule, au bûcher, je n'ai pas interprété ça comme de la folie. J'en pensais qu'il s'agissait de la peur du personnage. "Je ne veux, ne veux, ne veux pas entendre." Il y a de la crainte dans cette phrase... Une crainte purement humaine, celle du coupable devant son crime.

C'est mon impression en tout cas. Smile
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Nouille Froide
Civil


Inscrit le: 06 Nov 2006
Messages: 25
Localisation: Entre deux morceaux d'beurre.

MessagePosté le: Jeu 28 Aoû 2008, 3:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Heeee ben . Si c'est pas du profond ça . Sympa a lire , un peu dur a interpréter (pardonnez mon cerveaux peu oxygené ) . Continue d'écrire ça fait plaisir aux gens . Et pis pense a faire un bouquin aussi .


PS : "quand Ennui vient vers toi et qu'il veut te bouffer tout cru dans la rue en compagnie de Robert Hue. " : 10/10

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Saharienne
Sennin


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MessagePosté le: Sam 30 Aoû 2008, 8:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un texte très agressif...
Avec autant de répétitions, c'est comme autant de coup qui nous sont assénés.
Ça fait presque mal à lire tellement ses répétissions précisent et re precisent le calvaire de Sasuke.
Après tout pourquoi pas, la forme aidant le fond, c'est toujours efficace et parlant.

Un peu plus de détail, pour situer, aurait pus faire monter encore la tension, comme la courte pose offerte par la description des feuilles Noirs de Konoha.
Mais soit, c'est un texte écrit par instinct, donné d'un bloc et sans titre, reste donc à nous d'imaginer le reste...
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