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. Ebauche : Mon double.

 
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Ssk
Murim-in
Murim-in


Inscrit le: 05 Juil 2006
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MessagePosté le: Mar 08 Avr 2008, 9:54 pm    Sujet du message: Ebauche : Mon double. Répondre en citant

Je ne poste qu'un début, je rajouterai au fur et à mesure.

Mon double.


Je ne m'en remets pas. C'est arrivé si soudainement, mon cœur s'est emballé, les pleures ont découlés. Ce fut une nouvelle tellement triste, je n'en reviens toujours pas. Mon esprit divague, le temps s'arrête du à ce traumatisme si intense.
Tu t'en es allé, toi, mon double, qui me tenait tant à cœur depuis mes premiers jours, toi qui était mon jumeau, ma réplique, ton départ me liquéfia, sous ses larmes infinies, emplies de chagrin. Que la vie peut être si cruelle…m'enlever mon égal en un si court instant.
Et le temps se dérègle de plus en plus, rien ne va plus. Chaque jour passé sans toi était une partie de moi en moins. Tu es mort, je suis vivant, et ce passage entre la vie et la mort nous sépare, si durement. Pour ton enterrement, je t'ai dédié cette petite lettre, usée par les gouttes détachées de mon corps, que voici :

"Cher reflet…
Voici une bien mince lettre en ton honneur, pour te dévouer à jamais mes sentiments les plus profonds, que je ne su te révéler toutes ces années passées à tes côtés, je m'en veux de le faire dans de telles circonstances.
Tu es parti bien trop tôt, je n'ai pu te dire au revoir. Je le fais maintenant, désolé pour cette écriture bafouée de tristesse. Je ne parlerai pas seulement en mon nom mais au nom de tous tes proches, tous les êtres qui t'ont admiré comme tu étais et t'admireront toujours et à jamais, sache-le.

Notre Fabien, tu étais pour nous une idole, ton savoir que tu nous transmis à fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui, et nous te ferons honneur pour les années qu'il nous reste à vivre ici bas. Nous te représenterons, toi, tes idées, ton être qui comptait énormément à nos yeux. Mais sans toi, qu'adviendra t-il de nous ? Tu nous guidais, tu faisais de nous des Hommes, nous tenions debout grâce à toi, mais maintenant que tu n'es plus, nous titubons, essayant de tenir mais c'est si dur. Mais ne te soucie plus de nous où que tu sois, nous ne voulons que ton bonheur et maintenant que tu es parti, nous arrêtons de paraître si bête à tes yeux, nous arrêtons de t'importuner pour de si petite chose et te gardons toujours dans nos cœurs, au plus profond de nous, sans jamais t'oublier.

Repose maintenant en paix, chère idole, nous ne dérangerons plus ton sommeil éternel.
Tes proches qui t'aime."

C'est bien mince comparé à ce que tu nous donna tout au long de cette vie passée à tes côtés, je le sais, mais nous faisons de notre mieux.
Maintenant, je me retourne, et je te dis au revoir une dernière fois, te tournant le dos pour ne pas montrer se visage agressé par la mélancolie.

La journée passa, le soleil se coucha d’un rouge sanglant et laissa place à cette abondante pluie, inhabituelle en cette période d’été et le lendemain vint, toujours aussi triste. Je restais dans mon lit, bien au chaud, attendant de trouver les forces pour me lever.
Des heures passèrent, je ne pouvais rester dans de telles conditions, alors j’eu la force de me lever. Je descendu ces marches, l’esprit pensif, obnubilé par ta vision.
Arrivé en bas, je m’installai à table, prenant mon bol de café, comme à mon habitude, et je trempai mon pain telle une coutume que je suivais chaque jour, chaque matin. Puis la sonnette retentit et me dérangea dans mes idées profondes, cette déprime. C’était un ami, ami proche de mon double. Je le fis donc entrer et nous discutions du bon vieux temps, lorsqu’il était encore ici bas, parmi nous. Des heures et des heures de discussions sur le même thème se poursuivaient mais c’était trop, je me mis à pleurer. Il en avait alors finit, déposa un petit bout de papier sur la table et s’en alla. C’était un numéro, un numéro de psy. Un ami qu’il connaissait depuis pas mal de temps, il disait qu’il m’aiderait certainement à me libérer de cette douleur, de cette absence qui pèse de jours en jours. J’accepta, bien que je fus peu convaincu. Le rendez-vous était fixé pour demain, en début d’après-midi, nous laissant deux heures pour discuter seul à seul et me délivrer de cette torture.

La fin de journée passa, encore une journée inintéressante, enfouie dans le passé, dans la tristesse et l’amertume. Je me pose dans ce lit, humide, et agrippe cet oreiller pour y reposer mon visage et y cacher mes peines. Je ferme les yeux peu à peu, la lumière laisse place à l’obscurité et je dors. Une lumière réapparaît, je me lève et je le vois, debout. Je le vois agoniser, tremblant de douleur, le visage cerné de peur. Je me met à pleurer, et à courir après cet être perdu, je cours, je cours, mais je ne l’atteint pas, et il continue cette agonie, pointant sa main vers moi, m’avertissant qu’il a besoin d’aide, mais je n’y arrive pas et je finis par vite m’épuiser alors je pleure, seule chose que je puisse encore faire. Il ferme alors lentement les yeux, et tombe à la renverse, l’air si triste. Son regard montre sa peine, je ne l’ai pas aidé et il perd confiance en moi et je souffre, mon cœur bat d’une vitesse accablante, et les larmes ne cessent de fuirent de ce corps, qui se meurtrie de désespoir de seconde en seconde.
Puis il finit par toucher le sol, il ne bougeait plus, il ne souffrait plus et, d’un seul coup, une lumière apparut, une lumière d’un grand éclat, aveuglante, m’obligeant à fermer les yeux et lorsque je força cette ouverture, ce cauchemar s’en était allé et laissa place à la réalité. Il ne s’agissait que de la lueur de soleil, traversant la fenêtre et éclairant chaque recoin de cette pièce, si sombre et lugubre. Je me lève et répète se mœurs une nouvelle fois.

Après m’être lavé, et habillé, j’enfile mes chaussures, prêt pour ce rendez-vous.
Enfin prêt, je sors et j’ouvre bien grand mon parapluie, tristement noir pour me protéger de ce temps infâme, et j’avance, dans ces rues, dans ces quartiers insalubres pour me diriger vers le métro. Une fois arrivé, je prends place, à côté de personne, seul, pour réfléchir.
Toute la durée du trajet, je ne dis aucun mot, les personnes qui venaient s’asseoir, je n’y prêtais guère attention, je ne faisais que penser à lui, rien d’autre.
Le métro s’arrêta enfin, et m’ouvrit ses portes au point désiré, je descendis et je marchais jusqu’à arriver devant ces portes. « Bureau psychologique » s’affichait en grand devant mes yeux, gravé en une plaque dorée. Je voyais mon reflet, un visage macabre, je ne m’y reconnais pratiquement plus. Cette visite changera peut être se visage, bien que j’en doute mais pourquoi pas, et j’ouvre la porte pour y entrer.
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