. Feu d'artifice ou Naissance d'un Criminel

[Mikazuki]

Bonjour à tous !

Après que le début ait été mal accueilli par "un certain membre" dans le fanclub Deidara...
Je vous présente ma onzième fanfiction, la première toutefois qui soit axée sur le ninja rénégat de Tsuchi no kuni, l'artiste autoproclamé des explosions, le dénommé Deidara.
Quelque chose est-il à rajouter à cette introduction ? Je ne vois rien, sinon le fait qu'il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture et que "un certain membre" change son opinion sur le sujet

Feu d'artifice
ou la Naissance d'un Criminel

C’est un jeune garçon aux longs cheveux blonds, d’un âge indéterminé mais probablement en pleine adolescence. Assis au plus haut d’une falaise, à quelques centimètres seulement d’un ravin tout à fait noir par l’obscurité d’une nuit sans lune, son regard ne se porte pas sur quelque chose de particulier. Il regarde dans le vide. Son visage est dénué de toute expression. Il est seul dans des monts déserts, qui ne renferment même pas la moindre touffe d’herbe. Que des rocs, que des cailloux. La terre, qui donne son nom à ce pays, est paradoxalement absente. Ce garçon en est originaire. Il se nomme Deidara.

Il ne pense et ne fait rien. Aucune motivation ne l’anime. Avant, il était une personne très gaie, intéressée par tout ce qui l’entourait. Mais la guerre est venue secouer son environnement. Lui qui n’avait jamais connu sa mère, ce qui expliquait peut-être la présence de ses longs cheveux fins et délicats sur son visage androgyne, comme pour offrir un produit de substitution à cet amour maternel indispensable et trop vite disparu à chaque fois qu'il aurait l'occasion de se regarder dans un miroir, son père, en bon ninja, avait été mobilisé pour aller se battre contre les guerriers de la Foudre, pour une raison qui n’avait jamais été formellement justifiée. Mais Deidara s'en moquait. Après tout, qu'est-ce qu'une guerre ? Le besoin d’un chef, son envie de voir des tas d’imbéciles se sacrifier en cent façons différentes pour lui, en prenant pour prétexte des principes plus ou moins abstraits.

Le garçon avait toujours haï la guerre. Il ne supportait pas la vue du sang, rejetait toute injustice. Etait-il trop gentil, trop bien pour les autres ? On n’avait pourtant jamais voulu de lui. Seul son père l’avait aimé. Il l’avait toujours protégé, trop peut-être.

Mais le rejet systématique dont il avait souffert était peut-être dû à la particularité que laissait apparaître ses mains. En effet, un prodige affreux l'avait doté de deux bouches miraculeusement présentes dans chacune de ses mains. C'était sur celles-ci que reposait d'ailleurs sa grande force. A l'aide de ses mains, il parvenait à fabriquer toutes sortes de pliages en carton, mais ceux-ci étaient loin d'être anodins puisqu'ils étaient explosifs.

De ce fait, il ne comprenait pas pourquoi il n’avait justement pas été mobilisé pour aller au champ de bataille, lui qui était passé chuunin à sa première tentative, preuve d’un certain talent. Pourtant, ah ! Comme il se serait bien battu, quel nombre de missions n’aurait-il pas rempli avec un succès total bien que son coeur ait haï la guerre ! Mais non. Il ne servait à rien dans cet affrontement entre pays étrangers à laquelle il assistait à son grand regret en spectateur !

Au matin, cette incompréhension était doublée d'un sentiment d'injustice profonde chez le garçon. Son père, il venait de l'apprendre, était décédé la semaine précédente. Il ne savait pas pourquoi et il s'en moquait. A quoi bon se renseigner, cela ne lui rendrait pas l'unique personne qui ne l'ait jamais aidé et soutenu dans tous les moments difficiles qu'il avait connu. Mais sa douleur était d'autant plus grande qu'il estimait que lui, et seulement lui, Deidara, son fils, aurait pu, pour la première fois de sa vie, le protéger à son tour, parce qu'il était le seul pour qui il éprouvait des sentiments qui ne pouvaient représenter qu'une motivation supplémentaire dans des temps si difficiles que des combats acharnés entre grandes puissances. A ses yeux, c'était donc Tsuchi no kuni qui était responsable de la mort de son père, parce que les autorités n'avaient pas voulu le recruter. Une injustice vis-à-vis d'un des plus grands ninjas supérieurs de la cité qu'il voulait venger à n'importe quel prix.

Puisque chacun, dans cette ville d’Iwagakure, se moquait bien de sa présence, il songeait à l’exil. Ailleurs, on l’accueillerait peut-être à bras ouverts, pensait-il. Ce n’était pourtant pas la puissance qui manquait chez ce garçon : on allait peut-être lui confier des responsabilités importants au pays du Sable, du Feu, de l’Herbe… Et il se battrait pleinement pour défendre ce que l’on appelait la nation. Ce n’était que dans ce cas que se battre pour la guerre ne le choquerait pas. A la guerre, ou à n’importe quelle autre période, peu l’importait. Mais il hésitait encore. On allait peut-être enfin le considérer comme shinobi de Tsuchi, bien qu’il ne s’attendait vraiment pas à se retrouver sous les feux de la rampe du jour au lendemain. Il était presque assuré que ce n’était pas la mort héroïque de son père qui allait y changer quelque chose. Il aurait bien voulu, pourtant. Un jour, peut-être…

Peut-être aussi qu’un jour, c’était un étranger qui allait venir le chercher. Il l’emmènerait explorer des contrées inconnues, devrait remplir des missions, servirait quelqu’un. Cette perspective, qui tranchait nettement avec sa vie, l’enchantait.

Cependant, pour l’instant, il ne ferait rien… Il attendrait.

Mais un bruit sourd vint l’arracher à ses réflexions. Il ne savait pas d’où provenait ce son et montait cette clameur soudaine. Deidara s’était mis à scruter l’horizon. Un autre bruit d’explosion retentit. Il assista avec surprise à l’expansion, dans le ciel, d’une tache dorée qui jouait le rôle d’un autre soleil, éphémère celui-ci, dans une nuit d’un noir d’encre. Cette tache n’était d’abord qu’un simple point, mais six branches se dessinèrent peu à peu jusqu’à être comparables aux pétales d’une jonquille, flottant dans l’air doux d’une nuit de juin. Le visage de l’adolescent se chargea soudain d’une expression. Sa bouche s’entrouvrit et ses yeux étaient grands ouverts. Etait-ce de l’émerveillement ? Deidara sentait quelque chose couler en lui. Il manifestait, pour la première fois depuis longtemps, de l’intérêt pour un phénomène, bien que celui-ci ait été d’une courte durée. Mais cela n’avait pas d’importance. Le spectacle auquel il assistait était d’un esthétisme et d’une élégance si rares !

Toute la poussière de la première fusée était à peine retombée qu’une deuxième allait illuminer l’obscurité. Cette fois, des traînées rouges doublées d’un filet d’or allaient embraser la nuit. De longues flammes dansaient entre les gros nuages avant de disparaître en fumée. Que c’était beau ! Et aussitôt, des lignes bleues succédaient à la figure qui s’éteignait. Puis des blanches. Puis un nuage vert crépitant. Et encore du rouge. Et encore du blanc. Et du violet. Et des dorures. Et une infinité. Il y avait là toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Le garçon assistait heureux à cette explosion colorée de pétards.

[Mikazuki]

Mais à un moment alors que le spectacle en était à son comble, une idée lui traversa l’esprit. Alors qu’il en aurait presque oublié sa condition nouvelle d’orphelin, il se demanda qu’est-ce qui pouvait pousser Tsuchi no kuni à organiser des manifestations de ce genre, sous l’œil épaté des habitants, alors que là-bas des centaines d’hommes mouraient chaque jour pour la liberté de ces fêtards.

La guerre…

Mais oui… C’était ça… Il ne pouvait s’agir que de cela. Deidara, soudain, comprit. Le conflit qui opposait son pays à celui de la Foudre s’était sans aucun doute terminé et c’était une victoire du pays de la Terre qui l’avait conclu.

Dès lors, tout ne fut plus que confusion dans son esprit. D’abord, c’était la révolte. Il vivait une célébration d’un pays vainqueur d’un combat, comme si tout n’avait été que victoire totale, comme s’il ne s’était rien passé, comme si personne n’était mort. Quelle magnifique tentative d’illusion sur le nombre de victimes !

Mais Deidara était en même temps fasciné par ce à qu’il contemplait. Il venait de se découvrir une véritable passion, soudainement, pour la vitesse, le mouvement, le dynamisme, et étrangement la violence. Il avait envie de faire pareil. Il avait envie de faire des séries d’explosions comme celles de ce feu d’artifice. Il savait, grâce à ses mains, qu’il pourrait le faire. Il réfléchissait à tout ce qu’il pourrait mettre en œuvre pour devenir digne du qualificatif d’ « artiste ». La création de figurines en papier mâché, qui tranchait nettement avec les cubes, les sphères, les pointes qu’il avait façonné jusqu’alors, ne lui semblait pas être une mauvaise idée. Il voulait devenir un maître de l’explosion. Tandis qu’il pensait ça, son aversion pour la guerre s’envolait. Pourquoi se refuser à y prendre part ? Deidara haïssait le conflit parce qu’à chaque fois, des innocents et des hommes victimes du devoir tomberaient. Mais à quoi bon croire cela, puisque ici, et probablement comme partout, on se fichait de ceux-là, en tirant des feux d’artifice ? Il allait faire la guerre désormais, comme tous les shinobis de son espèce, ne vivre que pour ça, et tuerait sans scrupules pour le compte d’un supérieur.

Pendant ce temps-là, les hommes dans la vallée tiraient leur bouquet final. Celui-ci parvenait tout de même à percer les épaisses fumées provoquées par les fusées précédemment tirées. C’était de toute beauté. Deidara remerciait les dieux pour ce qu’il voyait, pour ce qu’il avait eu la chance de voir, et aurait presque pardonné le Tsuchikage de la mort de son père et du rejet constant dont il avait fait l’objet pour ces lumières blanches, jaunes, orange, rouges, vertes, bleues, ces poussières d’or, ces traînées d’argent dans un ciel obscur.

Il lui en aurait presque pardonné. Lui ?

Sa joie s’interrompit. Il était orphelin maintenant… Et ce n’était pas une perspective réjouissante. Pourtant, sa tristesse s’estompait autant pour un feu d’artifice ? Pas tout à fait. Il voulait d’une manière ou d’une autre montrer la colère résiduelle qui demeurait en lui. Mais comment ? Il aurait pu s’attaquer à un dirigeant de la ville, mais il n’était pas encore assez puissant. Dans ce cas, il allait réaliser sa première œuvre contre ce feu d’artifice. Mais il allait ajouter volontairement des défauts à l’objet qu’il allait bientôt faire exploser dans le ciel, afin, espérait-il, de créer une dissonance dans le spectacle, traduisant son opinion personnelle vis-à-vis des personnes mortes pour ce pays.

Ainsi, il appliqua ses mains paume contre paume quelques instants, un sourire en coin. Un bruissement semblait provenir de celles-ci. Trois à quatre minutes passèrent, modeler quelque chose aux formes complexes était moins facile que tout ce qu’il avait fait. Pendant qu’une dernière fusée, aux projections fort impressionnantes d’ailleurs, éclatait sous la voûte céleste, Deidara découvrit ses paumes. Une substitution d’oiseau y était apparue. Ce fut sous l’écho d’applaudissements nourris venus d’en bas que la chose, lentement, en synchronisation complète avec les doigts du garçon, qui rentraient un par un, de l’auriculaire à l’index, dans le creux de ses mains, prit son envol jusqu’à disparaître au fond de la nuit, derrière un nuage de fumée.

Deidara attendait avec délectation cet instant, bien que le fait de produire quelque chose de mauvais le contrariât. Il tendit l’index et le majeur et se contracta en regardant tout à coup l’expansion d’un point rouge sang, une expansion parfaitement sphérique dont le centre, au fur et à mesure, blanchissait sous l’effet de la chaleur, et un bruit de plus en plus sourd retentissait. La couleur des flammes, du centre jusqu’à sa circonférence, formait un subtil dégradé. Cela allait d’une blancheur immaculée à un rouge foncé. Après quelques instants, tout devint peu à peu transparent, et seules quelques lignes noires rappelaient encore l’incident qui venaient de se produire.

L’adolescent sentait qu’il venait de provoquer la stupeur plus bas. Comment, la stupeur ? Ne savaient-ils pas que des centaines, des milliers de personnes peut-être, avaient disparu pour eux ? On tendait un peu trop à les oublier, selon Deidara. Il venait d’exprimer, à travers cette explosion qu’il qualifiait d’artistique, une certaine forme de révolte outre-tombe des disparus à travers cette couleur rouge évoquant si bien le sang. Des défauts ? Il en avait certes laissé et c’était normal, après tout ce n’était que la première fois qu’il s’essayait à cet art futuriste. Le bruit de l’explosion était trop sourd, la propagation des feux trop sale. Mais il avait voulu transmettre un message.

Cependant, il ne sentait pas monter jusqu’à lui des pensées envers les shinobis morts à la guerre. Il n’avait pas été compris. Quel malheur… Peut-être n’était-il pas encore assez perfectionné. Tous ces gens, décidément, n’étaient rien d’autre que des idiots. Ils ne comprenaient pas l’art, son art nouveau né. Et, de toute manière, il venait de se remémorer le mépris du village caché d’Iwa envers les hommes morts pour lui.

Dans ce cas, il allait partir, quitter ce pays au plus vite. Il allait s’exercer lui-même, déclencher des explosions, se servir des bombes, il continuerait sur sa lancée et se perfectionnerait. Il allait devenir quelqu’un. Et peut-être qu’un jour, enfin, son nom serait connu de tous, et ce qu’il avait voulu exprimer serait compris. Mais trop tard. Car pendant ce temps, on l’aurait recueilli, et, trop heureux d’être enfin utile à quelque personne, cité ou organisation, il aurait complaisamment obéi aux ordres et semé la misère partout sans s’interroger sur la nature de ses actes.
Parce qu’il avait toujours été ignoré, parce qu’il n’avait pas été écouté, parce qu’il avait toujours été rejeté, parce que la dernière personne qui pouvait faire naître en lui un sentiment d’amour était décédée dans l’indifférence, ce jour-là, c’était plus qu’un shinobi sans scrupules qui était apparu, c’était un criminel qui était né.

[koko-kun]

Je me demande qui c'est ce membre auquel la fic doit plaire à tout prix . . .

J'ai lu l'intégral du texte et je dois dire que cela ne me plaît pas ^^" . J'ai déjà donné mon avis sur le début, parlons en donc plus en détails de la suite de ce one-shot :

Je ne retrouve pas le Deidara égoïste, pour qui son art est sa raison de vivre. En effet, je trouve le personnage trop nunuche, le véritable Deidara s'en foutrait pas mal de l'avis des gens sur lui, preuve en est le fait qu'il faisait des attentats dans ce même Pays de la Roche avant de rejoindre l'Akatsuki. Puis je le trouve trop stéréotypé le jeune Deidara, il manque cruellement d'originalité, d'autant plus que ce n'est pas son simple admiration qui donne naissance à son art dans ta fic, c'est un sentiment d'injustice qui n'apparaît jamais chez le véritable Deidara, et je pense que ce fût le cas même dans sa jeunesse ( il avait 20-21 dans le manga naruto ) . . .

C'est pour cela que je pense que Deidara n'a jamais vu d'un mauvais oeil son don, ces langues qui se trouvent dans ses paumes, alors que chez toi il apparaît faible, dépendant, comme je l'ai dis trop nunuche . . .

Puis, je trouve que la transition du Deidara gentil au Deidara "normal" est trop brusque, sans queue ni tête puis bon le fait que ce soit des feux d'artifice qui le motive . . . Tu devrais moins t'attarder en ce qui concerne les descriptions inutiles et te concentrer d'avantage sur le vif du sujet à savoir Deidara que j'ai vraiment du mal a retrouver dans ce one-shot ( je ne le retrouve pas pour être exact )

Donc, voilà en gros, je n'accroche pas au style d'écriture, c'est pas du tout approprié au personnage de Deidara, c'est trop classique, trop classique pour un personnage qui n'a rien à voir avec l'ordinaire et le banal.

[Makushimu]

Bah moi elle me plait bien cette fic, et contrairement à Koko-kun, je trouve que le personnage correspond assez bien à celui du manga !

Pourquoi ?

Il est très visible que l'arrogance du personnage cache une fragilité qu'on retrouve assez bien dans la fic. Tu dis que Deidara s'en fout pas mal de ce qu'on pense de lui ? Qu'il n'apparait pas faible ? Pourtant, on voit qu'il a besoin d'être reconnu, que son art soit reconnu. C'est pour ça qu'il a si mal réagit face à Itachi. Comme une bete blessée, fragile, dès que son art est remit en cause par quelquechose ou quelqu'un.
Après, on voit bien que le personnage de kishimoto est le produit d'une évolution psychologique. Une évolution soigneusement esquivée par l'auteur. Mais je trouve que le temps de cette petite fic, Mikazuki a réussit a en ébaucher une, qui, si on retire sa dimension "brusque" (inévitable vu sa brièveté), reste tout a fait intéressante. Car le petit deidara de Mikazuki a une façon de penser bien à lui et assez marginale, qu'on retrouve, à un autre niveau, dans le personnage adulte.


Bon... et puis en dehors de ça, c'est du Mikazuki, c'est super bien écrit, c'est toujours aussi agréable à lire^^

[Cloudf]

J'ai adoré =D A quand la suite !!

[Mikazuki]

Bien... Puisque mon Deidara fait des émules chez Koko.

Tout d'abord, je m'appuie sur le fait que la solitude transforme les êtres. Gaara, pas moins "nunuche", comme tu dis Koko, que Deidara, était gentil jusqu'au moment où, d'une certaine manière, il s'est retrouvé seul : Yashamaru, le denrier membre de sa famille sur lequel il comptait encore, avait tenté de l'assassiner. A partir de là, il est devenu "le monstre qui n'aime que lui".

D'où l'idée que Deidara, au départ n'était pas forcément mauvais, et que la solitude - ici provoquée par le décès de son père et un village qui le rejette - l'a rendu méchant. Et Sasuke alors, n'a-t-il pas été transformé après le massacre de son clan ? Cela dit, cette opinion n'engage que moi. Toujours est-il que c'est ce que j'ai voulu exprimer dans ce one-shot.

A propos de l'égoïsme de Deidara, je dirai que si, il est partiellement retranscrit. Parce qu'à la fin du texte, son seul objectif est devenu la progression sur sa voie futuriste (le futurisme étant un courant artistique né après la Première Guerre Mondiale et qui fait l'apologie de la violence, la vitesse, le mouvement...) avec accessoirement le fait de servir à quelque chose. Normal : si il ne sert à rien, pourquoi ne se suicide-t-il pas, en plus du fait qu'il est tout seul ? Ce n'étaient pas les moyens qui manquaient. A noter qu'il se fiche désormais du nombre de victimes qu'il engendrera.

Peut-être que le Deidara de la fic' ne ressemble pas encore assez au membre de l'Akatsuki. Mais n'oublie pas qu'il n'en est encore qu'au début de ses explosions. Et qu'il n'est pas encore passé par l'organisation Akatsuki, constituée de Nunekins assoiffés de meurtre et de sang, ce qui n'a pas du arranger la folie du garçon que j'ai dépeint.

A quelques exceptions près cependant, comme Itachi, un personnage beaucoup plus profond et intéressant que l' "artiste" autoproclamé de Tsuchi. Les révélations des derniers chapitres vont en ce sens. En revanche, on ne connaît pas grand chose sur Deidara qui permet de dessiner un portrait psychologique très élaboré.

Quant au feu d'artifice qui joue le rôle d'un détonateur (c'est le cas de le dire ^^), ce n'est qu'une opinion personnelle, au même titre que sa métamorphose hypothétique en un méchant ninja. Mais tu avoueras, Koko, qu'il y a bien eu une fois où tu as assisté à quelque chose qui t'a particulièrement marqué, et où tu as rêvé de savoir faire ça, d'être capable de le faire, ne serait-ce que pendant un instant.

Mais bon, j'ai fait comme j'ai pu, en me basant sur mes opinions personnelles. Cependant, si cela ne te plaît pas Koko, c'est regrettable... J'essaierai de faire mieux plus tard alors.

Et merci pour les deux autres commentaires. Et non, Cloudf, c'est une one-shot, donc une fic' en un chapitre. Il n'y a pas de suite.

[Goukimaster]

Dommage, tu aurais pu pousser cela plus loin, pour nous montrer comment son génie criminel c'est développée !

Sinon superbe chapitre (en one shot donc)
C'est sur, tu écrit très bien et c'est agréable, bonne continuation pour d'autre fic(s), puisque celle la est loin d'être la première me semble t'il ^^

[koko-kun]

Citation:

Il est très visible que l'arrogance du personnage cache une fragilité qu'on retrouve assez bien dans la fic. Tu dis que Deidara s'en fout pas mal de ce qu'on pense de lui ? Qu'il n'apparait pas faible ? Pourtant, on voit qu'il a besoin d'être reconnu, que son art soit reconnu. C'est pour ça qu'il a si mal réagit face à Itachi. Comme une bete blessée, fragile, dès que son art est remit en cause par quelquechose ou quelqu'un. Après, on voit bien que le personnage de kishimoto est le produit d'une évolution psychologique. Une évolution soigneusement esquivée par l'auteur. Mais je trouve que le temps de cette petite fic, Mikazuki a réussit a en ébaucher une, qui, si on retire sa dimension "brusque" (inévitable vu sa brièveté), reste tout a fait intéressante. Car le petit deidara de Mikazuki a une façon de penser bien à lui et assez marginale, qu'on retrouve, à un autre niveau, dans le personnage adulte.

Certes, Deidara veut que son art soit reconnu comme l'art ultime, hors Mikazuki parle majoritairement d'une reconnaissance de la part des villageois pour la personne de Deidara et non pas pour son art ( qui est finalement peu présent dans ce one shot ) . . . puis on parle d'évolution psychologique de Deidara, il y a peut être eu un élément déclencheur pour qu'il devienne comme cela dans le manga ou alors pas du tout ( comme Zabuza qui est brutal de manière naturelle et depuis tout petit ).
Puis il ne faut pas oublier que le Deidara du manga n'a pas ce caractère depuis qu'il a rejoint l'Akatsuki mais bien avant vu qu'il effectuant des attentats partout dans le pays de la Terre ( c'est pas passé inaperçu vu que l'Akatsuki sont venus le chercher ).

[yagami]

J'ai beaucoup aimé cet fic. Ton style est excellent et les idée bien trouvée.Je suis 100% d'accord quand tu dit que la sollicitude peu changé un individus. En tout cas les cause du changement et l'histoire sont bien trouvées