. Pensées du soir, plusieurs écrits.

[Poirepi]

Bonsoir à tous,

J'aime écrire, c'est plus qu'une passion si vous comprenez. Mes textes ne sont pas à la hauteur de personnes comme Je sais pas, Mikazuki ou Saharienne, mais tant pis.
J'écris uniquement le soir, car j'ai une vision des choses différentes, et que la plupart de mes soucis et pensées obscures resurgissent.
Je pense que je posterai un texte tous les deux jours, peut-être moins.

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Un texte qui date de 3 voire 4 mois environ :

« Lecteur, lectrice,

Je ne saurais exprimer mes sentiments à travers de simples mots. Je ne saurais décrire le profond désespoir qui traverse mon cœur. Je ne saurais vous expliquer. Mais je vais faire de mon possible, pour qu’à votre tour, vous puissiez comprendre que tout dans la vie n’est pas relatif, et que le hasard n’existe pas. Tout est tracé, nous ne sommes pas libres de notre destin… Si vraiment nous pouvions faire des choix, croyez-vous qu’il y aurait autant de malheureux, d’hommes infortunés sur cette planète ? Mais c’est un sujet bien trop vague… Un sujet personnel me touche, et je tiens à vous en faire part.

Vous voyez mes chers lecteurs, j’ai aimé. J’ai déjà réussi à aimer quelqu’un. Pour moi, c’était nouveau. Un sentiment jamais éprouvé auparavant…l’amour. Ce cœur qui bat la chamade lorsque son visage apparaît. Ces membres qui tremblent sans cesses lorsqu’elle se rapproche de nous. Ce cerveau qui entre en ébullition à chaque qu’il faut parler. Moi je ne connaissais pas tout ça…peut-être n’étions-nous pas du même avis. J’ai essayé d’en découvrir plus, d’en savoir plus sur elle. Mais rien n’y faisait. Elle était tellement récalcitrante, et ce, sempiternellement. Mais moi, j’aimais cela. J’aimais la voir mécontente, pour mieux jouir de ma future réussite…Mais je n’ai jamais réussi. Peut-être qu’au fond, c’était moi l’homme pas normal. Celui qu’il fallait éviter…La bête noire qu’il fallait chasser… Mais je ne m’en suis jamais rendu compte. Un geste, une caresse, un baiser…voilà ce que j’attendais. Mais jamais rien, si ce n’était qu’un geste insignifiant de la main… Pourquoi n’as-tu pas essayé de m’aider ? De t’intéresser à moi ? Je me le demanderais toujours..et les anges avec moi se le demandent aussi… L’humanité est si infantile, elle ne profite de rien, ne saisit pas la chance au moment propice…L’humanité ne sert à rien.
Alors dans une dernière tentative, j’ai décidé de prendre mon courage à deux mains. Je t’ai amené dans un coin, et t’ai parlé simplement. Puis j’ai commencé à divaguer, à partir dans d’aphrodisiaques délires. Tu ne riais pas…tu ne riais jamais. D’ailleurs, je suis sur qu’actuellement, tu ne ris toujours pas…Une intuition.
J’étais tellement désespéré, que le lendemain, je t’ai écrit une lettre. Tu ne l’as jamais lue, tu t’es contenté de la jeter.

J’y ai réfléchi longtemps, et au final, je me suis rendu compte que ma vie ne valait plus rien. Tu avais brisé de manière tellement brutale ce sentiment encore nouveau pour moi. Tu avais détruit ma vie…Tu m’avais détruit. Je me suis mis à devenir fou. Je rêvais de nuit blanche, de tueries, de fusillades, et la seule personne que je ne tuais pas…c’était toi. Mais pourquoi toi ? Qu’avais-tu de si spécial ? Tu n’avais rien. Rien. Néant. Cela m’a travaillé de manière extrêmement dure. Je n’avais jamais autant été triste de toute ma vie… Les larmes ont tellement coulées, mes joues étaient si mouillées… Je ne pouvais rien y faire. J’ai pris une décision, une dernière décision.
Je n’avais jamais rien réussi dans ma vie…je ne réussissais jamais rien. Alors j’ai décidé de faire la seule chose que j’étais sûr de ne pas rater. Pour te faire culpabiliser, je t’ai écrit une dernière lettre insensée, et me suis jeté d’un geste brutal de la chaise…
Et pendant ce court laps de temps qui précède la mort, j’ai aperçu au loin une seule personne qui courrait, c’était toi…Tu avais enfin pris conscience que mon amour pour toi était immense… Encore une fois j’avais échoué. Jamais plus je n’aurais à aimer, jamais plus je n’aurais à supporter ton regard…Plus jamais je n’aurais à devoir faire cela… J’aurais tant aimé te le dire autrement, mais je n’avais pas le choix.

Je t’aime. »

[Saharienne]

RHAAA !
Non, s'pas pour l'adorable trop gros compliment non mérité fais au début, un truc viens de me choquer, j'ai à peine lu c'est :
Lecteur, en début.
Je t'aime, en fin.

Si tu savais comme l'idée d'une lettre au lecteur me fais triper depuis longtemps xD

Bon lecture !

Quelques belles phrases :
"Je ne saurais exprimer mes sentiments à travers de simples mots. Je ne saurais décrire le profond désespoir qui traverse mon cœur. Je ne saurais vous expliquer."
Mais un cliché un peu trop agressif :p
" Ce cœur qui bat la chamade lorsque son visage apparaît. Ces membres qui tremblent sans cesses lorsqu’elle se rapproche de nous. "

Ça a beau être vrai c'est un peu trop vu ^^"

"sempiternellement"
Le mots cadre pas vraiment au ton du texte mais s'pas un mal, un mots un peu complexe comme ça me fait penser à une petite friandise alors bon :p

"geste insignifiant "
Répétition de geste, pignalerais je... Huhu

"dans d’aphrodisiaques délires."
Ah intéressant cha... Ça pourrait être plus développée, j'adore l'expression...

J'aime moins la fin, le suicide amoureux finit par m'être trop banal xD

Mais il m'a donné un idée, j'te la file, t'en fais ce que tu veux xD

Disons...
T'écris : Lecteur, et puis je t'aime à la fin. Et tu raconte dans ta lettre ton histoire d'amour. Avec la fille.
Et faudrait qu'à la fin, on se rende compte que cette fille, c'est la métaphore du lecteur...

Bref xD Je divague !

Si t'aimes écrire, continu, j'pense qu'il te manque encore du "solide", mais que rien ne s'oppose à ce que tu le développes, un style, une "couleurs", cha vient en écrivant xD Encore et encoooore !
Et j's'rais ravie de lire les textes suivants ^^ Y'a deux trois trucs qui font que tu pourrais faire de très jolis textes :p

C'est plaisant de commenter des textes en fait... huhu

[Poirepi]

Voilà, au départ c'était pour un blog, mais bon. On m'avait demandé "Comment définissez-vous l'amitié ?".

Comment voulez-vous donner une définition à un mot si ambigu ? L'amitié ce n'est pas quelque chose de concret, par conséquent, personne ne peut vraiment dire ce que c'est. Malgré tout, cette définition est possible. Oui, c'est vous qui définissez l'amitié. Tous vos gestes, toutes vos actions, votre moindre écart se remarque. On fait un tout, et on attribue alors une définition. Mais pas à l'amitié, non, à l'ami en question. A ce moment là, on dira : "Untel est : [Définition], tandis que untel est : [Définition]." C'est bête, mais c'est comme ça que ça marche. Alors, tout le monde n'a pas la même conception de l'amitié, et c'est ça qui créé les différences, les plus, les moins, les déchirements, les séparations... Cause, conséquence. Cela marche comme ça. Sommes-nous réellement destinés à vivre comme ça ? Dans une amitié si cachée, si divergente, si... Si quoi ? Si tout, et rien. A cause de cela, il y a des préférences au sein des différentes amitiés. Nous nous mettons à haïr cette ou ces personne(s), et au final, tout empire, rien ne s'arrange. Mais la nature humaine est comme ça. Pour se réconcilier, on va chez quelqu'un d'autre. On forge de nouveaux liens, de nouvelles habitudes; on fait de nouvelles choses, de nouvelles conneries... et vous avez l'impression de redécouvrir le monde. Pour vous, c'est le paroxysme de la félicité. Mais pour les autres ? Ceux que vous avez quitté pensent du mal de vous, et essayent de vous faire comprendre que vous n'êtes plus des leurs...mais vous essayez de revenir. On s'octroie alors volontairement le rang de "bouche-trou". Mais vous, vous y pouvez quoi ? Est-ce que la victime c'est forcément vous là dedans ? Vous êtes responsable, certes, mais pas de tout. Alors on s'acharne sur vous, on vitupère contre vos nouvelles connaissances, et ce, par simple et pure jalousie. Pitoyable comme réaction. Mais l'humanité est faite comme cela, c'est tout.
Vous coupez définitivement les ponds avec eux. Vous les oublier, ils n'existent plus, ils sont trop immatures. Du moins, c'est ce que vous pensez. Mais eux, pensent exactement la même chose de vous. Alors qui a raison ? Personne ne le saura. Qui dans ce monde est juge ? Qui a le droit suprême de trancher entre le vrai et le faux ? Absolument personne. Donc vous restez borné dans votre optique, et n'essayez même plus de les comprendre. Eux, pareil.

Mais quelques personnes subsidiaires essaient quand même. Et elles sont souvent victimes, par la suite, de manifestations de mécontentements, de :"T'avais pas à te mêler de ça, ça ne te regarde pas.." Blablabla. Mais pourtant, vous vouliez bien faire. Mais personne n'accepte ça. Malgré cela, vous continuez plus discrètement vos recherches. Au final, vous prenez parti, et essayez de comprendre le "pourquoi du comment". Certains choisiront un camp, d'autres resteront neutres. Libre à vous de choisir.
Puis ce rite sempiternel continue, continue, et ne s'arrête jamais. A force, ça devient lassant. Au final, vous vous rapprochez à nouveau de la personne auparavant détestée, et vous vous remettez à parler avec elle. Le sentiment d'amitié resurgit, et vous donnez à nouveau une définition.

Nous ne pouvons définir réellement "l'amitié", nous définissons les amis. Alors faites de bonne définitions, ayez peur de leurs réactions, ou tout choiera, et vous devrez tout recommencer. Indéfiniment.


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C'est pas super niveau syntaxe, mais je ne me suis pas vraiment relu, et j'ai trop la flemme de modifier des choses.