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. G'/Prin'/A tes funérail'/CriseS/Bill/Gelée/Le chat/Hier/AetD
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Tsoing
Aspirant genin


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Localisation: Entre le ciel et la mer

MessagePosté le: Lun 25 Mai 2009, 8:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

^^
Celui-ci est très agréable. J'aime beaucoup.

Raaah c'était une psy. Je l'avais lu quand tu l'avais sorti, sans laisser tout de suite un commentaire (désolée!) et j'avais essayé de mettre un nom sur celle qui assomme l'homme de questions. Sans trouver. Finalement je l'ai prise pour une X personne qui cherchait à connaître le fonctionnement de l'autre (la définition d'une psy quoi ; sauf que j'ai pas été fichue de mettre un nom dessus. XD)

J'aime beaucoup la partie italique (ça rend mieux en italique, tu n'en avais pas mis au début).

Ce que j'ai vraiment apprécié ici ce sont les relations attractions-répulsions entre tes personnages. La psy attirée par l'homme. L'homme qui ne l'est pas. Le chat attiré par la lune. La lune qui ne l'est pas. Et finalement l'homme attiré par la psy.

Pour la fusion de l'homme et du chat, elle est très réussie. *___*
Bah que dire ? Ils se fondent l'un en l'autre. L'homme est le chat. Ce chat c'est l'homme.
Le moment où il part dans sa rêverie est le moment que j'ai préféré dans ton texte.
Cela fait que revenir sur le chat et la lune, à la fin, j'ai vraiment aimé.

Après tes mots - tes phrases - c'est envoûtant ; c'est grisant.
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Je sais pas
Criminelle du Verbe
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MessagePosté le: Sam 11 Juil 2009, 6:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci beaucoup Tsoing. Vraiment.

___

Voici l'ébauche de quelque chose. Une sorte de préface.
C'est pas corrigé.
Il s'agit de flashs. De petites scènes. Qui seront développées dans quelque chose de flou qui reste dans ma tête.

Hier


La lumière froide éclabousse les pierres éparpillées sur le sol où respirent les morts.
La lumière rayonne dans notre tombeau.
Hier, je me souviens.
Hier, j’oublie.
Hier, ils marchent, écrasent le sol, écrasent les corps.
Ils s’enfoncent dans le tunnel aux ombres tordues et rient aux rayons des petits soleils.
Et dans le noir, hier, je me souviens.
D’une obscurité palpitante d’étoiles meurtrières.
D’un petit puits de lumière éphémère.
Des solitaires qui marchent dans l’ombre d’un éclat.
Hier.
J’entends les ondes brouillées d’eau salée :
- C’est la colère du Tout Puissant !
Mouvances. Les sables mouvants avalent les débris de cris. Et se reposent. Avides de quelques douceurs ; attendent. Ô Patients !
Je suis une pièce.
Une pièce détachée.
Du monde.
Comme un enfant.
Un enfant détaché.
Du monde.
Les enfants dansent la ronde du bonheur perdu.
Les pierres piquent les pieds nus ; ils saignent ; sur le bitume. Pierres brûlantes, pierres d’une terre d’enfer enterrée là-bas, quelque part, dans la brume.
Les sirènes chantent, chant enivrant délivrant les âmes mourantes.
Et que – meurent, les âmes.
Et que – meurent, les cœurs.
Et les voix ; et les corps ; et le monde.
Âmes, cœurs, voix, corps, monde, - s’effacent, s’oublient.
J’oublie.
Troubles dans le monde, ce trouble fossé gorgé de cris et de douleurs.
Où-
Où le muet crie, où l’enfant crie, où la foule crie.
Cris.
- Trou, Ô toi, profond, qui chante une souffrance mélancolique colorée de fleurs fanées de vie, Trou, Ô toi, profond, j’oublie.

Le jour se lève sur le bitume saignant de dictature.
Dictature du Destin.
L’enfant s’en va, le monde s’en va.
Rubis. Les pierres rougies brillent.
L’air est tâché d’espoir déchiré, espoir errant, nauséabonde, bondé d’odeurs criminelles ; dans la ville.
Les couteaux plongent dans les corps déjà morts et ruissèlent sous le soleil naissant. Le vent, vivant de vrombissements, souffle.
Les vivants morts courent l’espoir déchiré comme l’enfant court derrière ce ballon qui monte, monte au ciel ; enfants courant vainement sous l’Indifférent.

Les yeux cernés, encerclée, l’Etincelante Misère marche en boitant et hisse le sceptre des condamnés ; de travers.

L’infâme souillon rêve d’un arbre aux branches d’arc-en-ciel dans une prairie souriante. Les pommes rouges, à ses pieds, s’échouent. Dans ses rêves. Il mange. L’Impitoyable a disparu. Il rêve. Barque sur l’eau, danse, danse un paysage aux couleurs floues.
Onde convulsive de l’infâme souillon ; mort.

La nuit tombe sur le bitume saignant de dictature.
Les morts vivent dans la nuit éclatante !
Désordre mortel !
Les yeux crevés s’allument d’une flamme vive !
Les corps dansent. De bonheur.

Hier.

Sur le banc.

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Self_Proclaimed_Genius
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MessagePosté le: Sam 11 Juil 2009, 7:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Aloooors ...

J'ai adoré le début.
Déjà, tes deux premiers vers : on accroche direct. Les mots sont hyper bien choisis, et l'atmosphère, froide, quasi stérile, rend à la fois mal à l'aise et serein. Enfin, pour moi, en tout cas.
Le rythme est judicieux, à la fois rapide, puis modéré..

Et la fin est géniale.

On passe du fade ( niveau couleur, hein Surprised ) au flamboyant, au rouge ( les rubis, le sang, les pommes rouges .. )

On pourrait dire en fait qu'on passe de la mort à la vie ^^

Enfin... chacun fait sa propre analyse.
Et j'trouve ce texte, comment dire ... addictif. J'l'ai lu au moins 5 fois *_*

_________________


Jergal-SPG est tellement omnipotente qu'on s’demande si c'est pas un groupement de plusieurs super-héros sur un seul compte
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Saharienne
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MessagePosté le: Sam 11 Juil 2009, 7:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hier + présent, j'adore l'effet xD

On dirait des souvenirs pris dans ses sables mouvant. Parfois ça ressort, et puis ça replonge...

Ce que tu décris... Pue ? C'est macabre oui, on dirait l'odeur de cadavre, c'est marrant, tant d'impression de mort sans en parler vraiment...

Hum, ai finis la lecture.

C'est marrant, on a envie de "picorer" ton texte. Pour en tirer une phrase, une impression. Impessionisme.

Je l'aime bien oui, c'est assez attirant et assez malsain, en même temps y'a de la lumière partout, du rubis.
Ca brille et c'est triste.
Ca un un peu un gout de "fin".

J'ai moins aimé les "Etincellante Misère", "Destin", tout ces noms communs-propre. Ca m'a allourdis la chose.

Joli vraiment ^^
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MessagePosté le: Sam 11 Juil 2009, 9:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci. Cela me fait très plaisir.

Very Happy
Sérieusement : ça m'fait plaiz'.

Je pense que le texte que vous avez lu sera une didascalie.
Oui. Une longue didascalie Very Happy
J'ai l'habitude d'"écrire" mes didascalies.
C'est la première que j'écris qui soit aussi longue et aussi poétique.
Dans cette didascalie, il y a mes personnages : L'Etincelante Misère, Misère personnifiée ; l'Enfant ; l'Infâme Souillon, L'Impitoyable/Destin, les morts qui vivent et le banc bien sûr ! Elément central de la pièce !!! Et d'autres sans doute qui viendront s'ajouter en cours de route.

Les morts vivent dans la nuit, la nuit est leur aube.
Il y a une atmosphère de pourriture (le vrombissement => les mouches).
Une atmosphère fatale, dans tous les sens du terme.
Une atmosphère de vie dans la mort et de mort dans la vie (que SPG a justement remarqué).
Une atmosphère d'espoir désespéré.
Et ma dictature, dans tous les sens du terme.

La dictature du Destin sera une dictature enfantine.

Bref. Je vous remercie d'avoir lu cette ébauche.
Merci pour les commentaires.

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Mikazuki
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MessagePosté le: Lun 13 Juil 2009, 7:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je crois que tout a été dit non ? ...
A coup sûr, l'un des trois meilleurs textes du sujet. C'est absolument superbe, tout comme SPG je l'ai lu plusieurs fois, pas pour rechercher des éléments explicatifs mais par plaisir.
Je me demande comment tu fais, sincèrement...

M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E.
Retiens ces dix lettres.

Bravo Je sais pas.
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MessagePosté le: Lun 13 Déc 2010, 2:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci.
C'est un vieux texte que je m'apprête à vous faire lire.
Fabest s'en souviendrait peut-être.
Il s'intitule "Antidépresseurs et Neuroleptiques".

______

J'ai démissionné. J'ai subi les pires sévices, les pires avanies. J'ai subi. C'était des brimades, des insultes, des moqueries ; 4 jours par semaine.
J'ai craqué, j'ai cédé ; alors j'ai démissionné. Je suis sous traitement : j'avale des antidépresseurs ; 4 fois par jour. J'avance dans le brouillard. Je suis un zombi, un zombi qui avance dans un brouillard d'antidépresseurs. Mais rien n'y fait, rien n'y fait ; je suis d’humeur malheureuse. J'avale des neuroleptiques : de l'abilify. Je somnole debout, je tremble de tous mes membres, je m'aveugle. Mais rien n'y fait, rien n'y fait ; je suis d'humeur angoissée. J'ai peur. Peur que ça recommence. Peur de les voir. Peur des sévices et des avanies. Peur des brimades, des insultes, des moqueries. Je me cache. Dans ma maison. Sous les couvertures, sous la table, derrière des rideaux, derrière un meuble. Le moindre bruit m'alerte. Au moindre bruit je tressaute, je tombe, je me relève vite et je cours me cacher. Je reste caché ; des heures. Les antidépresseurs, les neuroleptiques ; rien n'y fait. J'ai toujours peur. Je les entends rire, des hurlements de rires cruels qui me percent la tête. Je ne dis rien. Oh non, je ne dis rien. Ils riraient encore plus cruellement si je les supplie comme je les ai déjà suppliés. Leurs rires. Leurs rires partout. Leurs rires qui s'accrochent à ma peau, qui l'écorchent, qui l'écorchent, qui la mordent, qui la saignent, qui la saignent. Les rires des bêtes féroces, des monstres, des tortionnaires. Leurs rires. Ils riraient. D'ailleurs je n'entends rien. Je n'entends plus rien, il n'y a pas de rires, il n'y a plus de rires. Je fais comme si. Comme s'il n'y avait rien. Comme si j'allais bien. D'ailleurs je vais bien. Et les rires disparaissent.
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;; jjje croa qu'ojourjourduuuuuiii G abbbbbuz"é d pilUles duuuuuuuuuuu bonnnnnheure vonnbe heure bonneh;;;;;;; jjjjE suI lour fatigggggué ;;;;;;;;;;;;;; quellllquespetitezerrrrreurs ;;;;; 1 surdozzzzage ,,,,,,?????

Antidépresseurs, neuroleptiques, rien n'y fait : je les vois. Ils sont partout. Les bêtes féroces, les monstres, les tortionnaires. Ils gigotent. Ils sautent de pièces en pièces, ils me suivent sournoisement. Je vois leurs petites mains malines s'agiter sous les couvertures. Je brûle les couvertures. Mais ils sont partout. Leurs mains grouillent sur les rideaux. C'est un amas de mains qui pointent le majeur vers moi. Des mains qui me font la nique ! Elles me font la nique, elles me font la nique ! Elles me narguent ! Vicieuses ! Je me calme, je me calme. Je ne vois rien. D'ailleurs je ne vois rien. Je ne vois plus rien, il n'y a pas de mains, il n'y a plus de mains. Je fais comme si. Comme s'il n'y avait rien. Comme si j'allais bien. D'ailleurs je vais bien. Et les mains disparaissent.

Je me souviens. Des pires sévices, des pires avanies. Que j'ai subi.
Je me souviens de cette dernière journée. Cette journée. Il y avait les vexations habituelles, celles que je subissais quotidiennement, celles relatives à mon nom, mon nom légué, mon nom insupportable, si insupportable ; avanies insupportables, si insupportables. Ils me torturaient d'insultes et de gestes obscènes. Ils me séquestraient. J’étais leur prisonnier. Dans un désordre de chaises, de tables, de crayons et de papiers.
J'avais dit : « Aujourd'hui, c'est contrôle surprise ! » ; et soudainement, les bêtes féroces se sont soulevées dans un mélange de voix effrayantes, une cacophonie infernale.

Je voyais leur visage rôtir de colère et de vengeance. Des projectiles me fusillaient le corps.
Les monstres me montraient d'un doigt moqueur en échangeant les pires médisances sur mon compte. Ils battaient les tables brutalement. Les bruits m'explosaient les tympans. Je ne pouvais plus rien soutenir, « Je craque, je craque... », écroulé sous les rires, sous leurs rires et cette phrase qui me poursuit, me poursuit : « Wha l'prof' il a pissé sur lui ! ». Ils m'entouraient, les tortionnaires. Ils se moquaient, les tortionnaires. Ils m'envoyaient des coups de pied et me piquaient de leurs crayons pointus. Ils riaient, ils riaient ; insupportablement. L'une des bêtes dansait sur une table et chantait : « Le cochon, le cochon, monsieur Cochon est un cochon, le cochon, le cochon, monsieur Cochon a pissé dans son pantalon ! »…
Je me souviens...
J'ai démissionné. Antidépresseurs et neuroleptiques : rien n'y fait, rien n'y fait ; parce que je me souviens.
Et maintenant, ils sont là, je vois leurs mains, j'entends leurs rires, les monstres ricanent, ils disent que je ne peux pas m'échapper, ils disent qu'ils m'auront, ils m'auront, ils disent qu'il ne sert à rien de se cacher, ils disent que monsieur Cochon a pissé dans son pantalon, ils disent qu'ils sont là pour m'emmener en enfer, l'enfer des cochons, l'enfer des pisseurs. J'ai peur. Il me faut-me faut mes antidépresseurs et mes neuroleptiques. Je vais brûler les rideaux.

Antidépresseurs et neuroleptiques : rien n'y fait, rien n'y fait.

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Chakal D. Bibi
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MessagePosté le: Lun 13 Déc 2010, 2:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ca faisait une paye que j'avais plus trainer mes pattes par chez toi et ce dernier texte est franchement génial Very Happy J'me suis pris une bonne claque, je ne savais pas du tout où tu voulais en venir avec cette histoire d'antidépresseurs pris en sur-dose par un quelconque quidam (je kiff ce mot xD) et les deux dernier paragraphes, plutôt que de faire descendre la pression en révélant le pourquoi du comment, continuent à la faire grimper jusqu'à l'implosion finale !

Well done Wink

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MessagePosté le: Mer 15 Déc 2010, 11:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ci-mer Homer !

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MessagePosté le: Mer 15 Déc 2010, 11:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est marrant ton dernier texte, parce qu'au départ j'étais déçue, je trouvais les ficelles un peu grosses, prévisibles... Dépression sur répétition je sais pas j'ai eu envie de dire : mouaiiiii, classique.
Le truc c'est que, je sais pas comment, tu rends ça super interessant, y'a quelque chose dans tes répétitions, les mots que tu choisis, qui font qu'elles "aspirent" littéralement, du coup je me suis accrochée à la lecture et au final j'ai avec beaucoup de plaisir eu l'impression de me faire aspirer... Rigolo :p
Et puis la fin avec un mot aussi rond, beau zé gras que "cochon" qui casse l'élégance dla spirale d'avant, j'aime beaucoup oui....
Jsuis un tout ti peu sur ma faim quand même mais c'est super parlant et ça se slurp comme une spaguettis huhu !
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MessagePosté le: Mer 15 Déc 2010, 1:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En fait, il ne s'agit ni de dépression, ni de dépressions.
C'est, clairement, de la schizophrénie. Suffisamment d'indices le révèlent : l'isolement, la déformation du monde qui environne le personnage, les hallucinations auditives et visuelles et surtout le nom de son neuroleptique.
Cela dit, je te remercie pour ton commentaire.

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Saharienne
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MessagePosté le: Mer 15 Déc 2010, 1:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Han, ça vient donc de là cette impression qu'il y avait quelque chose "en plus" derrière la répétition !
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Mikazuki
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MessagePosté le: Ven 17 Déc 2010, 4:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Effectivement, un petit Je sais pas, ça faisait longtemps. J'ai bien aimé ce texte, tu as une indéniable maîtrise des effets de style et plus particulièrement la répétition... Mais c'est le suspense dilué tout au long du texte que j'ai le plus apprécié au cours de ma lecture.
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