Haruhi Fujioka cherche un endroit tranquille pour travailler, mais…dans un lycée tel que Ouran ce n’est pas chose aisée.
Cet établissement se fait la fierté de rassembler les enfants de familles prestigieuses et riches comme Crésus qui ne se rendent à l’école que par pure formalité, et le plus souvent pour y passer du bon temps, les études n’étant qu’accessoires pour eux.
Dans sa quête de l’endroit tranquille, après avoir jeté un œil aux quatre bibliothèques que compte ce lycée grandiose, il se trouve face à la porte de la troisième salle de musique.
Haruhi, étudiant fauché, ne devant sa place à Ouran que grâce à une bourse d’étude, vient de faire sa première erreur en entrant dans la salle de musique…
La porte poussée le propulse dans une quatrième dimension…
Le Host club.
La joyeuse compagnie, qui se fait fort de proposer aux demoiselles de l’école un peu de leur temps et des loisirs raffinés, s’étonne de voir un homme débarquer.
Mais qu’à cela tienne le chef de la bande lui souhaite la bienvenue de sa voix sucrée et tendancieuse.
Où a-t-il atterrit ?!
A ce stade Haruhi aurait pu fuir, mais c’étais sans compter sur l’obstination de ce dernier, Tamaki Suo, qui ne lâche pas l’affaire si facilement.
L’identité d’Haruhi est établie ; c’est l’étudiant spécial , celui qui n’a pas un rond et qui est admis grâce à une bourse, un rat de bibliothèque plein de courage, un vrai héros !.…bref Tamaki s’enflamme en tant qu’individu vivant un rêve perpétuel fait de fleurs et de beauté, la sienne y compris bien évidemment….
Haruhi, que ces considérations affectent peu, tente toujours de fuir, mais il n’y a rien a faire, Tamaki enchaîne ;Quel est ton style >< ?
Persuadé qu’il est que Haruhi est homo…
Tour d’horizon du zoo ;
Kyouya Ootori, celui qui sait tout sur tout le monde, le seul germe de sérieux dans la confrérie des fous.Héritier d’une famille prestigieuse possédant hôpitaux et chaînes pharmaceutiques.
C’est le bras droit de Tamaki, du moins dans la théorie, car c’est un manipulateur froid né : faire faire aux autres ce qu’il veut qu’ils fassent n’est qu’un formalité pour lui, qu’il accomplit avec brio.
Il ne fait rien si aucun profit ne peut être retiré et veille à l’intendance du Club.
Les frères Hitachin, Kaoru et Hikaru.Deux jumeaux au caractère difficile qui se lassent de tout et s’ouvrent peu aux autres.
Ils ne se plaisent qu’à taquiner les autres pour troubler leu perpétuel ennui.Ils ont longtemps mal vécu le fait que personne ne parvient à les différencier, les considérant comme une seul et même entité.Ils se sont ainsi enfermés dans leur monde, espérant, sans trop l’avouer, rencontrer quelqu’un ,qui un jour arriverait à les reconnaître comme deux personnes différentes, redoutant en même temps ce moment.
Mori, du genre silencieux, droit et calme en toute circonstance.Il ne donne jamais son opinion et son côté taciturne fait de lui un homme en apparence glacial.Cependant c’est peut être le plus gentil des membres.
Toujours accompagnant Haninozuka, héritier d’un famille maîtrisant les arts martiaux.Cette tête d’ange est ceinture noire dans toutes les disciplines créées sur terre !
Toujours en train de se goinfrer de gâteaux avec sa peluche rose, il est le cliché ambulant du gamin Kawai dont les clientes du Club raffole…
Et enfin ; le Roi du club, le King, The lord(puisque c’est comme ça qu’il faut l’appeler…), celui qui vit sur une autre planète appelée Fantaisie ,Tamaki Suo.
Il est exubérant, étouffant, épuisant, toujours à prendre la pose et à s’entourer de décors floraux et de violons couinant.
Ce type est dans sa bulle ,mais les autres membres le respectent beaucoup en dépit de son attitude légère car il leur ai souvent venus en aide( voir épisodes suivants).
Tamaki se prend tout de suite d’affection pour Haruhi qu’il considère comme une bête curieuse de par son statu de pauvre et de par son caractère généreux s’attribue la mission de le protéger.
Mais aucun mépris dans son comportement, juste un franc intérêt pour la vie prolétaire qu’il voit comme une grande aventure…
Ce jeune homme n’a jamais mis les pieds dans une superette, ignore tout du café instantané et ne sait même pas à quelle heure il faut prendre ses repas puisque tout est toujours prêt pour lui…
Et tout ça vaut pour les autres aussi.
D’ailleurs la réplique favorite d’Haruhi sera ,pour les premiers épisode : « foutus riches ».
Mais il découvrira qu’ils ont un bon fond au final …(et oui on est dans un shôjo quand même) …et que chacun, même s’ils cherchent à le dissimuler, souffrent d’une manière ou d’une autre de leur situations, ou de leur personnalités originales..
BREF ;
Haruhi décide d’éclaircir la situation et de s’éloigner le plus loin possible de ces tarés.Mais dans son empressement il commet sa seconde erreur ;
Dommage Haruhi…
…tu viens de briser un vase de 8 millions de yens.
Etudiant fauché tu es dans la m****…
Héhé, comment vas-tu rembourser ce vase?
Tamaki tranche la question ;
A Rome fait comme les romains n’est ce pas ?
Te voilà le chien du Host Club.
Et oui, le pauvre Haruhi devra travailler au Host Club jusqu’à ce que sa dette soit remboursée.
Désigné pour les basses œuvres le voilà embauché pour servir le thé et faire les courses.
C’est alors que son look douteux devient l’objet des critique de la bande qui trouve qu’il fait singulièrement tâche dans leur beau salon emplies de belles clientes.
Intervention !
Le avant-après (aidé d’un uniforme à 2000 euros) remporte le suffrage principal….
Haruhi prend du grade et devient à son tour Hôte.Il n’a pas vraiment le choix et c’est le cœur lourd qu’il entame son travail.Haruhi est plutôt calme et l’éxubérance des autres membres ne le touche guère, au grand désarroi de Tamaki qui ne comprend pas comment on peut rester insensible à la beauté et au charme(le sien y comprit bien sûr).
Tout ça lui passe au dessus de la tête…
Bref, après plusieurs thés et gâteaux dégusté en galante compagnie, son charme naturel fait des jalouses parmi les admiratrices du roi, qui s’est prit d’interêt pour ce vilain petit canard.
En passant les détails Haruhi se retrouve victime de brimade et finit aspergé d’eau.
Retour en cabine
Seulement voilà.
Haruhi est une fille !Et n’as pas songé à leur faire part de ce détail, peu attachée à son appartenance sexuelle…En fait elle s’en fout.
C’est la cata….
Mais bon, elle pas si moche que ça…
Ca promet …
Niveau Animation pour cette série ; bluffant.
Les personnages sont vivants et incroyablement expressifs.
Sans cesse en mouvement, traduisant ainsi le dynamisme de chaque histoire et mettant en valeur les délires perpétuels du King.On a même du mal à suivre parfois, vu la vitesse avec laquelle les réactions des personnages s’enchaînent.
Les plans se succèdent très vite créant l’impression d’un tourbillon qui vous emporte dans l’exubérance ambiante, et qui ne vous lâche que pour les temps morts absolument hilarants.
Soyons clairs , Ouran High School ce n’est pas un shôjo comme les autres.
Des fleurs en veux-tu en voilà en totale overdose,des musiques qui épuisent des centaines de violonistes, et des étoiles pleins leurs grands yeux d’androgynes !
Toutes ces exagérations poussées jusqu’à la mascarade éclatent littéralement le carcan du Shôjo classique pour se foutre de sa gueule !
Peu importe que l’on croit que ça devient enfin sérieux, il arrive toujours un élément perturbateur pour faire tomber le soufflé des petits cœurs et des pupilles brillantes d’émotions.
Non, pas vraiment de place pour ça dans cette série.
Juste une suite d’aventure dont Haruhi sera souvent la pauvre victime
_Allons chez Haruhi voir comment vit un roturier !
_Déguisons Haruhi !
_Trouvons ce qui fait peur à Haruhi, elle qui n’a peur de rien !
_Protégeons Haruhi pour ne pas qu’on découvre que c’est une fille !
_…Etc…
Toutefois, même si Ouran Hign school affiche clairement sa non-prétention à refaire un énième Shôjo , il n’en reste pas moins quelques moment en émotions savamment dosée.
Haruhi va apprendre peu à peu à conaître ses nouveaux amis, j’entend par là à quel point ils sont déjantés .Et les membre du club vont à leur tour développer un sentiment protecteur envers elle.Sentiment qu’elle aura du mal à accepter , elle qui a vécu seule avec son père travesti depuis la mort de sa mère, habituée à se débrouiller toute seule.
Réalisation originale avec l’intervention de panneaux pour éclairer le spectateur sur les situations ou les pensées d’un personnage.
Rien n’est prit au sérieux, et tout est prétexte à dévier des clichés de la réalisation d’un shôjo.
Les SD sont hilarants ,surtout Tamaki qui n’en loupe pas une pour se mettre dans tous ses états, pétales de rose fournis avec ses états d’âme changeants!
Sans parler des nombreuses querelles entre lui et Haruhi ; il ne supporte son attitude indifférente et son manque d’engagement dans le club.Tout le monde devrait être content d’intégrer ce club, et quoi de plus raffiné que de divertir avec grâce et charme les jolies demoiselles ?!Bien plus qu’un loisir, c’est pour lui un devoir>< !
Une série bien délirante en somme, dont on ne se lasse pas.J’ai visionné 22 épisodes pour l’instant et la qualité ne baisse pas un instant, tant dans les histoires farfelues que dans la réalisation aux couleurs éclatantes.
A noter qu’il ne fait pas se fier aux génériques qui ne rendent pas bien compte du ton absurde de la série, aussi ne reculez pas devant.
La bande son est en revanche impeccable, soulignant chaque instant avec une justesse appréciable, le pseudo tragique agrémenté d’accord de piano grave et les délires engendré par Tamaki souligné par les violons essoufflés d’un orchestre qui a du mal à suivre.
Cet Anime est l’adaptation du manga plus connu sous le nom de Host club, dont le premier volume était vendu avec un gloss pour les lèvres…une véritable honte…^^’
En comparant les deux œuvres je ne puis que vous conseiller l’anime, même si le manga s’avère tout aussi rafraîchissant et drôle.
Série absolument déconseillée aux mecs, sauf ceux qui savent ce qu’est le second degré, absolument nécessaire pour apprécier la série.