. Sur la route 66 (Textes psychédéliques)

[FDJSP]

Ce texte est, on va dire, l'un des plus "psychédéliques" que j'ai pu écrire.
Bonne lecture !









Ciel azuré, monture enflammée. Tu sais ?
Cheveux bruns aux yeux clairs, carré aux côtés incertains? Tu dis, je fais- pourtant, j'admire ton despotisme. Envolé écarlate, attache psychédélique, ma rose aux certaines épines forme un halo obscure sur l'état d'âme du chat chaotique. Tu sais ?

L'inconnu de l'équation prend de la valeur, hétéronyme hétéroclite se fond dans l'hétérosexualité. L'arme du héros parle face au néant cafardeux, admirant le rosebud lâché par le Citizen Kane. Tu es ma Bonnie, mon Honey, ma Béatrice, ma Freyja, cette déesse aux cheveux blonds bouclés. Une main poignante désire la chaire pour attaque chirurgicale. Les pins poussent et survient l'automne. Tu sais ?
Un atome explose. Tu sais ?

L'autoroute linéaire et parsemé de détour et pourtant un karambolage est survenu. je ne peux plus expirer un Liebescoma, je ne peux qu'extirper du palpitant des choses que je souhaite découvrir, une rose à la main. Tu sais ?

M'man m'inspire et je peux enfin (d)écrire. Le voyage est difficile face au soleil- trou noir- tout en sachant qui tu es mais que suis-je. L'acide nourriture me fait des amis dans la nuit- Me lis-tu ?- quand Satie prouve les penchants de son âme dans une gnossienne avec panache. Une Wallyenne monta sur la montagne du suicidé- Horace l'avait quitté- pour crier d'une voix stridente une Moya infernale- un blues des drapeaux morts, tu sais ?

Mon homme et mon âme à l'est, Jim me tire vers l'Ouest- la fin. Tu sais ?
Parfois et tôt, quand tu dors, je suis seul et perdu dans Kyoto, respirant l'air d'un suicide de vierges. Tu sais ?
Un pixie m'interpelle, me dit que j'ai toujours essayé de t'intercepter. Deux âmes parlent, ils mentent. Le brancard arrive, ça explose. Dieu et Déesses regardent les gyrophares tourner. Tu sais ?

Le stylo écrit, Belzé s'amuse à vrombir dans es oreilles lorsque le gris relate mes plus profondes obsessions. Ton image, ton visage, ma rose. Rouge par le sang, blanche par l'admiration et noire pour l'attirance. Tu sais ?

Et tout ces mots de la main du "D" qui n'a pas peur d'être aidé par une Lumière fusent comme- si la Providence m'autorise- l'Empereur sombre, la vitesse divine, toi !

Les dunes brûlent, les mains crissent, les ongles grandissent et raclent de désir. Le monde n'a aucune valeur, une académie, un palais, un cheval, une vie. Oui, une vie. Je veux donner une vie à ma rose, qu'elle soit dans son corps ou dans son ventre. Je veux faire repousser les pétales sanglants perdus au combat. Le dé veut rencontrer une siamoise, une réservée, une hystérique, une suicidaire. Tu sais ?

L'homme a la gorge sèche et cherche son puits, a les mains lisses et cherche une peau pù la faire glisser, a un souffle court et cherche son moyen de le prolonger, a son corps désireux et ardent et cherche le fluide pour le calmer. Une nécessité. Tu sais ?

Plus besoin d'Hysterie, de syndrome de Stockholm, de représentation des problèmes, de papillons et de tornades, plus besoin de ces choses lorsque notre muse est proche et ouverte. Tu sais ? Bien sur car maintenant, tu es au courant.

Les hommes, pourquoi pas, font bien les choses sur certains plans. Et quand je serais sur la corniche- regarder les cadavres et apparait la fumée- je t'attendrai. Car il n'y a pas que l'envie et le plaisir maintenant. Tu es tout, un tout de tous les êtres du monde. Mon tout, mon désir. Tu sais ?
Et j'abattrai la poupée de la petite maison pour que devienne ainsi notre repère le lien où l'on s'adosse pour s'initier à notre monde commun. Ainsi deviendra notre repère, ainsi l'art de la vie, de Sun Tzu, de la rue, du monde sera le miracle que redonnera éclat au Rosebud. Tu sais ?

J'y laisserai mes plumes et mon monde utopique. Les fondations de mon Pan Démonium s'écrouleront par un seul affaissement de ta main si ton désir est ainsi. Les démons dansent dans l'antre Dantesque, dent pour dent et les cloches delinguent. Le post apocaliptisme est en joie, recouvrant le malheur vrombissant, empêchant le Vacuum de revenir. Tu sais ?

Le Nazareth obscur s'aide de sa Marie Madeleine pour redescendre de sa petite croix.
Tu seras ma Mia, ma Bonnie, ma Proserpine. Laisse moi devenir ton Wallace, ton Clyde, ton Pluton.

[Saharienne]

Avant de commenter ton texte ( fatiguée go dodo) je t'invite de manière plus plétorique à ne faire qu'un seul topic si tu comptes poster beaucoup de texte ^^ Si tu comptes n'en poster que 2/3 tu peux faire plusieurs topic mais bon ... rare sont ceux qui s'y tiennes :p

[FDJSP]

Saharienne a écrit:

Avant de commenter ton texte ( fatiguée go dodo) je t'invite de manière plus plétorique à ne faire qu'un seul topic si tu comptes poster beaucoup de texte ^^ Si tu comptes n'en poster que 2/3 tu peux faire plusieurs topic mais bon ... rare sont ceux qui s'y tiennes :p

T'inquiète pas alors !
L'autre sujet, je voulais absolument l'avoir dans un autre sujet parce que je voulais débattre dessus librement sans les interférences des autres textes mais là, pour ceux là- comme pour tous les autres d'ailleurs-, j'en ferais qu'un sujet, promis

[Chakal D. Bibi]

T'aurais pas lu les receuils de Morrison toi par hasard?
je ne t'accuse pas de plagiat, je n'ai pas vu de copié/collé et c'est quand même vachement moins bon que le Jim.
Ceci dit ça reste trop bon *___* J'accroche à 100% et les multiples références au rock et aux SAaaintesSS écritiurre bla bla bla ! est sympa aussi.

[Sei]

Je suis partagé.
D'un côté, l'idée n'est pas mal, rythme cassant redondances à outrance, mots complexes...
De l'autre, à l'instar de Darth Bibi je trouve que ça fait un peu copié collé, uniquement dans le style, mais de Baudelaire.
On y retrouve le même style dérangeant-dérangé torturé par on ne sait quoi...
Mais l'accroche reste bonne.
Retravaille moi ça maintenant

[Saharienne]

Pas perso j'ai pas ressentit de copié collé, en tout cas pas de Baudelaire. Logique qu'un texte un peu... psyché oui, nous face penser à son premier initiateur.
Y'a une ambiance d'état unis qui me plait bien personnellement, la route 66 que tu décris me botte et me fais voyagé.
Je trouve que ton texte manque de poésie, que tu utilise les bons mots mais sans la magie dla poésie, sans l'entrain qu'elle proccure et pourtant ton texte à des idées et une démarque, je crois, poétique.

Mais copié collé non... J'aime l'ambiance vraiment... S'juste qu'à mon avis ta mal utilisé tes armes.

[Chakal D. Bibi]

J'ai jamais dit qu'il y avait du copié/collé, j'ai dit que j'avais l'impression de sentir une inspiration Morrisonienne mais s'pas un reproche hein, au contraire.

[Sei]

oui, ce n'est pas du plagiat, je n'accuse personne en tout cas pas l'auteur.
Mauvais propos venant de moi.
Au temps pour moi ! (si si ça s'écrit comme ça).
Je signifiais juste quelque ressemblance avec Baudelaire

Citation:

Ciel azuré, monture enflammée. Tu sais ? Cheveux bruns aux yeux clairs,[...]

très bon exemple d'introduction poétique baudelairien, le style est fusant tout comme, mais le signifiant ne l'est pas.

[Chakal D. Bibi]

J'sais pas, de Baudelaire je n'ai lu que "Du vin et du haschisch" donc bon

[Je sais pas]

J'ai goûté.
Il est très bon ton texte.

J'aime bien les références musicales, en particulier celles qui compilent des titres comme :

Citation:

Plus besoin d'Hysterie, de syndrome de Stockholm,[...]

Ce sont pas mes préférées de Muse >_> ( )

Sinon, je trouve que les références (pas nécessairement musicales) peuvent perdre ton lecteur s'il ne s'y retrouve pas. Question de culture - je suppose.

C'que j'aime assez c'est la marche qui accompagne la lecture de ton texte.
J'ai l'impression que l'auteur marche et j'ai l'impression de marcher avec l'auteur.
Parfois c'est élévatoire et parfois c'est terrestre ; c'est dû aux images que tu donnes ; j'aime beaucoup. C'est intéressant.

J'aime bien certaines phrases - simples et fortes à la fois comme :

Citation:

Un atome explose.

Enfin bref, j'aime beaucoup ce texte.
Il sort du cadre.

[FDJSP]

Je n'ai lu aucun recueil de Jim Morrisson ( si on sent l'influence, c'est normal, j'en écoute beaucoup, en même temps !) et les seuls textes de Baudelaire que j'ai pu lire sont ceux étudiés au lycée =)
Aucun copié/collé dans ce texte.

J'ai écrit ce texte à la base pour déclarer ma flamme à une personne où j'ai pastiché celle que j'appelle ma "mère" par rapport à l'abondance de "tu sais ?".


J'écris ce genre de textes quand je suis dans une forme de transe, pour me défouler.
Il y a beaucoup de références musicales surtout au niveau du Hard-rock, Blues et Post-rock, s'il y a des amateurs de "Godspeed you!Black Emperor" ou bien de "My bloody Valentine", ils en discerneront pas mal.
Le truc avec ce genre de textes est surtout de balancer un paquet d'images dans la tête des gens et ne sont pas écrits dans le but d'être compris.

Merci beaucoup pour ces critiques

[FDJSP]

Un p'tit autre assez soft:

Mein Engel
Te voilà revêtu de noir encore. Tout comme moi.
Rapproche toi, rapproche toi...
Mein Engel
Laisse moi toucher ton corps, laisse moi toucher tes lèvres et ton âme.
Car ton corps est en train de me bouffer tout cru. Car mon âme se fait inhaler.
Mein Engel
Tais-toi, juste, écoute notre souffle, j'imagine l'air découler de tes narines.
Vois-tu la lueur de ton parfum envelopper mon corps ?
Mein Engel
Rapproche toi et tais-toi...
Du bout de mes doigts, laisse moi caresser ton cou
Du bout de ma langue, laisse moi caresser ton sang et ton ambroisie.
Mein Engel
Te voilà revêtu de tes plus beaux vêtements. Tout comme moi.
Rapproche toi, chair contre chair.
Mein Engel.
Laisse toi, abandonne toi. Tout comme moi.