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. [GND] Mon petit bordel poussiéreux.

 
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gare à naruto le démoniak
Gnd
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Localisation: La montagne rouge

MessagePosté le: Ven 06 Fév 2009, 6:50 pm    Sujet du message: [GND] Mon petit bordel poussiéreux. Répondre en citant

Parce que soutenir Saha c'est important, et que comme ça mes textes (qui ont pris quelques rides, je l'avoue) sortiront du fond de la section^^


Fiction One shot :
Meilleur ami :

C'est niais et inspiré du chapitre 225 (combat de Sasuke et Naruto)

Spoil:

« _tout ce que nous avons fait dans l’équipe 7 n’avait aucun sens pour toi !!?
_non… ça avait du sens…pour moi tu es devenu…mon meilleur ami…"


sasuke…il avait dit ça…et moi, trempé, encore dans l’eau, je n’avais put m’empêcher de sourire. Il l’avait dit…il avait dit qu’il me considérait comme son meilleur ami. j’avais un meilleur ami !!! moi !!c’était tellement beau, tellement magique que j’avais oublié les phrases qui précédait cette sorte de déclaration. « je suis sérieux…je vais te tuer ». ça aussi il l’avais dit, mais je ne le laisserais pas faire. Un futur hokage ne peut pas mourir ainsi, je ne peux pas mourir maintenant que j’ai un ami. mais d’abord il faut que je comprenne…

« _dis, pourquoi tu veux me tuer alors ???
_ pour devenir plus fort. »

pour devenir plus fort…et ça va lui apporter quoi en puissance de tuer son meilleur ami ? il fait exprès ou c’est orochimaru qui lui donne des idées pareilles… il est con. C’est quand on a quelqu’un a protéger qu’on devient vraiment fort. Il y a qu’à voir sur moi… je l’ai déjà protégé et vengé, lui, alors qu’il n’était même pas mort… et maintenant il crois qu’en me tuant il deviendra plus fort ?

« _ça va t’apporter quoi de me tuer ?
_le mangekyou sharingan…
_hein ?… mais qu’est-ce que tu racontes encore… c’est quoi ton mange machin chose ????
_c’est le sharingan… en beaucoup plus puissant.
_et tu ne peux l’avoir que si tu me tue ??
_oui.
_et pourquoi moi ???
_ je te l’ai déjà dit. Parce que tu es mon meilleur ami. »

ils sont… enfin, ils étaient vraiment tordus dans sa famille… tuer son meilleur ami pour avoir un sharingan plus puissant, c’est n’importe quoi ! et puis il maîtrise pas encore toutes les capacités du sien, ça lui servirai à quoi d’en avoir un encore mieux ?? non, faut pas que je lui dise ça, ça va pas lui plaire, c’est sûr… voyons, réfléchissons…vite… il veut me tuer, pourquoi ? pour être plus fort. Pourquoi ? pour tuer son abruti de frère… mais oui, son frère doit l’avoir lui, le sharingan mange truc. C’est pour ça que sasuke le veut. Mais ça lui servira à rien, il faut que je lui explique.

« _et ça va te servir à quoi d’avoir un truc aussi fort si tu le maîtrise pas ?
_ je le maîtriserai.
_ tu sais, la première fois que tu as voulut me sauver la vie, tu t’en souviens ?
_contre haku ?
_oui, contre haku. Je suis devenu très puissant quand j’ai cru que tu étais mort et tu sais pourquoi les hommes deviennent réellement fort quelques fois ?
_ pour accomplir leur vengeance…
_arrête avec ça, la dernière fois que je t’ai vu face à itachi, tu t’es fait laminer. Non, je vais te dire ce que haku m’a appris : un homme peut devenir vraiment très fort, quand il a quelque chose de cher à protéger
_… »

bon, je fais quoi maintenant moi ? il réagit pas. J’ai pas envie de me battre contre lui, ça sert à rien il faut qu’il comprenne qu’il doit rentrer à konoha. Je sais qu’il veut partir parce qu’il pense qu’il deviendra plus fort aux côtés d’orochimaru. C’est bête, orochimaru a grandit à konoha et puis, ce serpent et moins puissant qu’itachi. pourtant, itachi a fait tout son apprentissage à konoha… mais oui, c’est ça l’argument !!!!!

« _alors tu veux partir rejoindre le serpent pour être plus fort, tu veux me tuer pour être plus fort… et tu veux être plus fort pour tuer ton frère. j’ai bien suivi ?
_ très bien, pour une fois.
_ça serait bête que tu partes de konoha. Le village pourrai t’apporter ce qu’il a apporté à ton frère si tu le voulais… c’est là bas qu’il est devenu anbu… quand il est parti il était déjà très fort, c’est pour ça qu’il a pu intégrer l’akatsuki. Mais c’est konoha qui lui a donné sa vraie valeur, c’est bête que tu n’ai pas su y trouver la tienne. »

ha ! il ne bouge plus, il ne répond plus. J’ai peut être touché un point sensible…il prend sa respiration, il s’est calmé, on ne voit plus ses sharingan. Tiens, il ouvre la bouche, il va parler… vas-y sasuke ! dis-le que tu reviens ! dis-le qu’on rentre ensemble à konoha !!! allez !!! merde. Qu’est-ce qu’il lui arrive ? il se tiens le cou et il est a genoux par terre. Il a l’air d’avoir vachement mal… il faut que je fasses quelque chose, vite. Putain, ils sont glissants ces rochers… encore un petit effort…voilà. Je suis à genoux à côté de lui. qu’est-ce que je fais maintenant moi ? il a la main droite sur le cou, et il me tend sa main gauche. Je la prend. Je la serre dans la mienne. C’est mon meilleur ami, et il a mal…t’inquiète pas sasuke, ça va aller, tu es fort, tu l’aura cette foutu marque !

« _allez sasuke, résiste, pousse la dans son sceau. Tu n’a pas besoin d’orochimaru pour devenir plus fort.
_…
_tu sera fort si tu dois protéger un être cher, pas si tu dois en tuer un que tu déteste.
_hn…
_serre ma main, n’ai pas peur, je suis là. Allez… faut pas te prendre la tête avec des abrutis comme ton frère… ça te pourri la vie et tu deviens fou…un peu comme gaara…
_n…na…naruto…
_oui, c’est moi, allez, ça commence à aller mieux…je le sens, tu tremble moins…
_… au secours…
_je te l’ai dit, je suis là pour t’aider… pour le moment, on va attendre que ça passe et puis après on rentre au village.
_si … si je veux le tuer…il faut que je…que je te tue…
_c’est pour ça que tu va pas le tuer. Tu va l’oublier, tout doucement. Il va sortir de ta tête, sortir de ta vie. Tu va être un peu plus heureux et tu pourra devenir plus fort…
_oui…m…merci
_c’est normal de faire ça pour son meilleur ami »

il ne répond pas. Il dort…enfin, il s’est évanouit quoi. Maintenant, je dois le ramener à konoha, vite. Je cherche pas à comprendre, je le prend sur mon épaule et j’y vais. Je retourne à la clairière où j’étais avec kimimaro. Faut que je vois comment Lee s’en est sorti… la vache, il pèse son poids le sasuke quand même… je sais pas depuis combien de temps je coure mais…ha voilà la clairière ! oula !!!! mais qu’est-ce qui s’est passé ici ? il y a des os et du sable partout… du sable ? gaara ? ne me dites pas qu’il a tué Lee sinon c’est moi qui le tue…
tiens, on m’appelle. Ça vient d’en haut… Lee et gaara… ensemble ? et ben dites donc je comprend plus rien moi… ils sont assis sur un espèce de nuage de sable. Décidément, il en fait des trucs le shukaku !!!!!! ils m’invitent à venir avec eux. Je n’ai pas peur, j’ai confiance… alors je monte aussi sur le nuage de sable. Je pose doucement sasuke à côté de moi, je l’allonge et je lui prend la main. Il parle dans son sommeil.

« _m…merci mon ami… »

Lee et Gaara se regardent. Je crois qu’il n’y a pas que moi qui ne comprend plus rien. Je vais leur expliquer ce qui s’est passé. Je vais leur dire…leur dire que sasuke est mon meilleur ami et qu’il ne lui arrivera plus rien de mal. Et après ils m’expliqueront ce qu’il s’est passé avec kimimaro…


Okugi :

A l'époque on ne savait pas qui était Obito, qui a donc été rebaptisé Okugi (secret/mystère) par mes soins. Ecrite pour un concours sur le thème "Kakashi", sur le forum Kakashiworld, qui n'existe plus aujourd'hui.

Spoil:
Je suis agenouillé devant la stèle, cette stèle… il pleut. Je suis seul aujourd’hui. Tout le monde est rassemblé à la grande fête qui a lieu en ce moment même chez l’hokage, pour célébrer le traité de paix tout fraîchement signé avec kusa no kuni. Tout le monde y est. Sauf moi. Ceux qui font un peu attention ont sans doute remarqué que j’étais rarement présent aux fêtes de tout genre. Dès que j’ai une occasion d’être seul, c’est ici que je viens. Quand tout le monde rit, je suis ici et je pleure. Quand les gens de konoha s’amusent en pensant à demain, moi je déprime en ressassant mes souvenirs. Mes souvenirs avec toi.

Il y a de plus en plus de noms sur cette pierre. Il y a moins d’un an, on a rajouté celui de sarutobi. Mais au milieu de tous, il n’y a que le tien qui accroche mon regard. Le nom de celle qui aurait pu, qui aurait du, devenir ma femme si un groupe de 15 bandits ne l’avait pas attaquée pendant son sommeil, le nom de mon grand-frère, enlevé à l’âge de 15 ans par des inconnus et dont on n’a jamais eu la moindre nouvelle, le nom de mon père, de ma mère, décédés au cours d’une mission alors que j’avais 18 ans, tous ces noms s’effacent quand mes yeux se posent sur le tien.

Okugi uchiha… membre de ce clan prodige, tu n’étais déjà plus là pour assister à sa perte… j’avais 21 ans, toi 22 cette année là. Nous faisions très souvent nos missions ensemble. Le nombre de techniques combinées que nous avions mises au point était considérable. Nous nous complétions incroyablement. Le yin et le yang. Force pure et maîtrise, vision et prévision. Seulement, tu en avais eu marre d’entendre sans cesse parler d’itachi, le véritable génie du clan uchiha, et, sur un de ces coups de tête si fréquents, tu avais demandé une mission longue. Pour pouvoir t’éloigner du village..

Tu ne m’avais pas prévenu avant. Je ne l’ai su que le soir même. Je rentrais d’une escorte courte mais fatigante, et j’ai trouvé ta lettre sur mon futon. Je l’ai lue et relue des dizaines, des centaines de fois. Le temps s’arrêtait quand tes mots glissaient sous mes yeux. « je dois partir. Il faut que je parte. Itachi. toujours itachi. il va le faire, je le sais. Il va obtenir le mangekyou. Je ne veux pas être tenté de l’obtenir moi-même pour rester au niveau. Je ne veux pas que cette simple pensée effleure à nouveau mon esprit. A ta vue. J’ai demandé une mission longue et difficile. J’ai actuellement quitté le village pour espionner un groupe de missing-nin mystérieux. Je n’en reviendrai pas. Jamais. »

Je savais bien que ça finirai par arriver, et c’est pour ça que je m’en veux, de n’avoir jamais rien fait pour t’arrêter. Quand j’ai été bien sûr d’avoir compris ta lettre, d’avoir digéré le moindre de ces mots qui gisaient maintenant au sol, je me suis levé, doucement, pour ne pas briser l’état second dans lequel je me trouvais, et je suis allé chez l’hokage. Une fois là-bas, je lui ai expliqué, à notre cher et aujourd’hui regretté sandaime. Il n’a rien dit. Je crois bien que lui aussi il savait. J’avais à peine ouvert la bouche pour lui demander la direction dans laquelle tu étais parti, qu’il m’avait pointé le village de suna, entouré de rouge sur la vieille carte posée sur son bureau.

J’ai hoché la tête et je suis sorti. Je ne suis pas passé rassembler des affaires ou même récupérer des shuriken. Je n’avais pas pensé que ça se passerai comme ça… là fut mon erreur. Je m’en veux tellement aujourd’hui… un sanglot que je n’arrive pas à étouffer me secoue quand mes yeux embués se rouvrent sur ton nom. Gravé dans le marbre.

A ce moment là, je pensais juste à te retrouver. Je savais bien que tu étais très rapide, et qu’en une petite journée tu avais du prendre une avance considérable sur moi. On n’est pas anbu pour rien. Je savais aussi que tu ne t’arrêterai pas pendant la nuit. Ton but était clair. Partir le plus loin possible de konoha, le plus loin possible de moi, pour maîtriser, détruire définitivement ces pulsions meurtrières qui t’étreignaient à ma vue. Pulsions héréditaires…. Si je voulais te rattraper, je devrai donner sans la moindre réserve le peu de chakra qu’il me restait… vite.

Je te revoyais, deux jours auparavant, juste avant mon départ pour ma mission. Ton visage souriant « allez, reviens nous vite ! », ta petite boutade habituelle « tu crois que tu en es capable sans moi ? », ton petit rire moqueur, et cette phrase qui m’avait tant intrigué « apprend à travailler seul ». pour tout le monde, cela faisait partie de ta plaisanterie habituelle, mais pas pour moi… quelque chose dans le son de ta voix, un léger étranglement, et j’avais bien compris que tu ne le disais pas à la légère… et je courrais maintenant dans la forêt bordant le village, droit vers un suna inaccessible, suivant les traces si légères que tu avait laissées…

Personne d’autre que moi n’aurait pu te retrouver je pense. J’étais le seul à savoir comment tu dissimulais tes traces, en les recouvrant de feuilles et d’une nouvelle épaisseur de terre, couche fine mais très efficace. Nous avions mis au point cette technique ensemble. Je ne l’ai pas utilisée depuis ce soir là… il faisait chaud dans cette nuit de plus en plus épaisse, mais je ne pensais même pas à la chaleur… je souhaitais juste que tu n’ai pas fait de bêtise, pas déjà, que je puisse te rattraper, te parler avant toute chose…

Et j’ai entendu ta voix dans la nuit. Un cri. Etouffé, surpris. Tu n’étais pas bien loin de ma position. Si c’était possible, j’ai alors augmenté ma vitesse, le plus rapidement possible, pas de temps à perdre… je suis arrivé à ta hauteur, et j’ai eu un temps d’arrêt… caché dans les buissons, je voyais un groupe d’étranges shinobis, aux bandeaux rayés, qui t’encerclais. Je me suis longtemps demandé de qui il s’agissait. Maintenant, je ne le sais que trop bien. Ce groupe est celui qu’a rejoint itachi… ils se sont nommés « akatsuki »…

A ce moment là, l’un d’eux te tenait, les deux mains dans le dos, et les autres t’interrogeaient pour recueillir des informations sur konoha. Ils ne savaient pas que c’était peine perdue. Si une personne au monde savait garder une information en dépit de toutes les tortures possibles et imaginables, c’était bien toi…. J’ai attendu un certain temps que leur garde se relâche. Cela a mis plusieurs heures. Puis finalement, ils sont allés dormir, en faisant des tours de veille. Je ne pense pas qu’ils m’avaient déjà repéré.

Je suis passé à l’action au cours du second tour de garde. Je suis sorti sans bruit des fourrés, je me suis dirigé derrière l’homme éveillé qui te surveillait. D’un coup sec, je lui ai planté un kunai dans la nuque. Moelle épinière touchée, précisément, mort sur le coup, sans avoir eu le temps de faire le moindre bruit. J’ai attrapé son corps au vol, avant qu’il produise l’habituel bruit mat des cadavres encore chauds tombant à terre. Je l’ai posé moi-même au sol, le plus silencieusement possible. J’ai mis mon index sur mes lèvres pour te faire signe de ne pas parler, précaution inutile mais rassurante tout de même.

Doucement, j’ai défait tes liens. Je t’ai fait signe de partir, en murmurant un vague "j'arrive" . Tu as acquiescé, et tu as disparu. Quasiment instantanément, un ninja du groupe ennemi est apparu devant moi. Manteau long à nuages, comme tout les autres. On ne voyait que son visage. Visage de requin. Bleu. Moche. Il a eu un petit rictus sadique, puis il a lancé des shurikens et autres sembons, que j’ai évité sans le moindre mal. Ça a eu l’air de le satisfaire. Il a décroché de son dos une longue épée, entièrement entourée de bandelettes et, sans me laisser le temps de penser à quoi que ce soit, il l’a dirigée droit sur moi, sur mon torse.

J’ai alors senti sur mes épaules un poids lourd, me plaquant efficacement sur le sol. Deux mains. Je n’ai pas compris tout de suite ce qu’il se passait. Ma bouche a prit le goût du sang, une douleur fulgurante dans le bas du visage, et les vêtements trempés, poisseux. Je sentais un liquide chaud goutter sur ma nuque courbée. J’ai levé la tête, doucement, comme dans un rêve, et tout a prit une tournure cauchemardesque. Ces mains sur mes épaules, c’étaient les tiennes, okugi. Ce sang dans mon dos, c’était aussi le tien….

Tu n’étais pas vraiment parti, tu avais guetté, et quand tu avais vu mon ennemi me charger avec son épée, tu n’avais pas hésité une seule seconde. Tu avais appuyé sur mes épaules pour me forcer à me baisser, évitant ainsi la lame que toi tu avais prise de plein fouet, en pleine poitrine… littéralement transpercé… j’ai revu cette image lors de mon combat contre zabuza. Haku, gisant sur mon bras, le sourire au lèvres… à ce moment là, ton image s’était superposée à la sienne. Je t’avais revu, embroché, ton visage illuminé de l’éclat de ton sourire dans cette nuit noire. Ton clin d’œil… œil droit ouvert, œil gauche fermé. C’est ainsi que tu es mort.

Il me restait bien peu de chakra, mais je savais bien ce que j’avais à faire… je me suis rapidement placé derrière toi, laissant notre adversaire à son rire hystérique, j’avais tiré en arrière ton corps sans vie, te dégageant de l’étreinte malsaine de l’épée, et nous avions alors disparu dans un tourbillon de feuilles, ré-apparaissant dans le hall de l’hôpital de konoha. Je suis resté à tes côtés pendant les sept heures où les médecins ont tenté ta réanimation. Sans résultat.

J’ai pleuré pendant ces sept heures. Et je pleure encore aujourd’hui en regardant ton nom… je passe un doigt tremblant sur le marbre froid de la stèle… okugi uchiha… en lettre capitale. La pierre est aussi froide que ta main, la dernière fois que je l’ai serrée dans la mienne. Je ne prend plus la peine d’essuyer mes larmes maintenant. J’ai compris avec le temps que ça ne servait à rien. Ça me fait du bien de pleurer… les yeux fermés, je vois défiler devant mes paupières des images de toi, de nous. Et je pleure de plus belle.

Ça ne sert à rien paraît-il. Peut-être, mais qu’y puis-je ? Je me sens si faible dans ces moments là… si faible depuis que tu n’es plus à mes côtés… le lendemain de ta mort, lorsque l’hokage est arrivé dans la chambre où tu gisais et où je pleurais encore, sans cesse, il m’a passé un papier. Il a juste dit que ce bout de feuille était dans son bureau, par terre, et qu’il l’avait trouvé le matin même. Je tremblais quand je l’ai pris, et ça ne s’est pas arrangé lorsque j’ai reconnu ton écriture.

« kakashi, ces quelques lignes sont pour toi. Ce sont sans le moindre doute les dernières que j’écrirai jamais, postérieures à celles que tu as déjà du retrouver dans ton appartement. Je serai parti quand tu les lira, et probablement déjà mort. » mon regard embué se posa un instant sur le drap blanc qui te recouvrait alors. « je voulais que tu comprenne pourquoi j’ai voulu, pourquoi je suis, mort. J’ai été, un certain temps, reconnu comme enfant miracle de mon clan. Puis un jour, le génie d’itachi s’est révélé. Dans le cœur de l’adolescent que j’étais alors, cela a ouvert une énorme brèche. Fissure que nul ne rebouchera jamais. Depuis ce jour, j’essaye de remonter au niveau, mais sans cesse l’écart s’est creusé. Je savais bien que je n’y arriverai jamais. Et puis un jour, que je ne saurai qualifier de beau, j’ai surpris une conversation entre itachi et un homme que je ne connaissais pas. Ils parlaient du mangekyou… »

je levais alors les yeux du papier, sachant très bien ce que j’allais lire par la suite, sans vouloir vraiment que cela soit confirmé…. Et pourtant, poussé par une force importante, celle du dernier souvenir, je continuai ma lecture. « à ce moment là, j’eu l’impression que j’avais trouvé la solution, ma solution. Si j’obtenais le mangekyou avant itachi, j’avais une chance de remonter à son niveau, sans doute de le surpasser. Et depuis cet instant, une lutte est née en moi, lutte qui ne cessera que quand mon cœur cessera de battre. Une sorte de schizophrénie malsaine, angoissante, dans laquelle je me faisais peur tout seul. Une partie de moi, avide de pouvoir et de puissance, ne vivait que pour vaincre itachi, pour obtenir le mangekyou sharingan, la pupille maudite. Cette partie d’une noirceur absolue s’éveillait quand je ne te voyais plus. cette partie te voulais voir mort… elle se disait en elle-même que s’il fallait tuer son meilleur ami pour surpasser son meilleur ennemi, cela devait se faire. »

mon cœur s’arrêta de battre un moment. Toi ? tu… tu avais voulu me tuer… j’y avais pensé, mais de là à le reconnaître, à s’y trouver confronté aussi directement… je devais lire la suite, il fallait que je sache, jusqu’au bout… « mais cette partie n’était pas la seule. Face à elle, s’élevait celui que j’avais toujours été. Ton meilleur ami. celui qui donnerait sa vie pour que tu ne la perde pas, et à qui l’idée même de te voir souffrir donnait une force surhumaine. » mes larmes se remirent à couler, encore plus intensément, à tel point que l’hokage du me lire la suite, n’étant plus capable moi-même de voir quoi que ce soit…

« kakashi, tu es celui qui m’a apporté le plus de choses. Rire, réconfort, confiance en moi, amitié, soutient… tout ce dont j’ai eu besoin, c’est à tes côtés que je l’ai trouvé. C’est pour ça que la première partie de moi-même est longtemps restée brisée par la seconde. Mais je deviens fou kakashi. Je ne suis plus moi. Je suis un monstre… je l’ai pensé peu de fois, mais c’étaient quelques fois de trop. Quand on finit par se dire que la perte d’un frère spirituel vaut moins que le gain d’un pouvoir maudit, c’est qu’il est trop tard. C’est pour ça que je ne veux plus être. Je n’ai pas peur de me faire du mal, bien au contraire je ne mérite que ça, j’ai peur de te faire du mal ! nous étions complémentaires kakashi, et je veux que notre duo perdure tout le temps que tu vivra. Pour cela, lorsque je serai mort, si on retrouve mon corps, je veux que mon œil gauche devienne tien. Je veux t’offrir un sharingan, pour que l’association vision/prévision continue de fonctionner après moi. Tu fut à mes yeux l’être le plus cher, et c’est pour ça que je te quitte définitivement aujourd’hui. Signé : okugi »

tu vois, je la connais par cœur cette lettre. Je l’ai toujours, soigneusement dissimulée sous mon futon. Et je la relis chaque soir, chaque matin, avant de venir me recueillir ici, devant ton nom immuable. Avant de continuer à pleurer. Tu étais plus qu’un ami pour moi, plus qu’un meilleur ami… une véritable âme sœur au sens premier du terme. Celui qui avait su être moi avec plus d’authenticité que moi-même… je ne t’oublierai jamais… j’en serai bien incapable. J’en tremble rien que d’y penser, et sans rien faire je me sens déjà coupable…

dans la semaine qui a suivi le jour que tu sais, je suis revenu à l’hôpital, pour la greffe… celle qui fait vivre encore aujourd’hui notre amitié. J’ai changé mes habitudes depuis. La première chose, c’est que j’ai quitté le post d’anbu. Trop dangereux, trop de mauvais souvenirs… ensuite, j’ai pris l’habitude de recouvrir le bas de mon visage d’un tissu noir. Je vais t’expliquer pourquoi… cette épée dirigée sur mon torse, quand tu m’as sauvé la vie, m’a effleuré le bas du visage. Du lobe de l’oreille droite jusqu’au coin gauche des lèvres, une cicatrice me marque. Elle me traverse le nez, un peu comme celle qu’iruka porte depuis son enfance, à une différence près. Cette cicatrice est moche, une véritable horreur. Sans doute parce qu’elle n’a jamais cicatrisé totalement. Il est des blessures dont on ne guérit jamais… celle de mon cœur est gravée sur mon visage, comme ton nom est gravé dans la pierre.

Ce morceau de tissu noir qui ne me quitte que la nuit, c’est un morceau de la chemise que tu portais quand je t’ai dis adieu… noir. J’ai aussi changé ma manière de porter mon bandeau frontal. Avant, nous le portions tous les deux à la cuisse. Les deux seuls à le porter comme ça. Je ne voulais pas le faire sans toi, ça aurai abîmé ton souvenir. Ce bandeau, je le porte sur le visage maintenant, en travers de ton œil… oui. J’essaye encore de voir le monde seul, de lui faire face en me reposant sur moi-même. Cependant, dans les moments difficiles, c’est à toi que je fais confiance, à cette pupille que tu m’as léguée… c’est à travers elle que je prévois. Avec elle que je gagne. Grâce à toi.

J’ai froid. Il doit être tard maintenant, peut-être que tout le monde a déjà quitté la fête du godaime, peut-être que tout konoha est blotti au fond de son lit, bien au chaud. Et moi je suis là, misérablement seul, sans toi. A pleurer comme un idiot devant un nom gravé dans le marbre, mon bandeau enfermé dans mon poing serré. Si tu étais à mes côtés, tu me dirais que je perd bêtement du temps qu’il me reste à vivre, et tu aurais raison. Mais que veux-tu, j’ai mal, trop mal, sans toi.

Mon corps semble cependant plus las que mon esprit. Mes jambes semblent agir par leur propre volonté lorsqu’elles m’accompagnent à mon appartement. Je m’allonge tout habillé, tout trempé sur mon futon. La lumière est allumée, je n’ai pas envie de l’éteindre, je n’aime plus le noir. Mon regard se perd dans la contemplation de la pièce, le moindre détail. Tout me rappelle à ton souvenir. L’horloge que tu m’avais offerte quand j’avais décidé d’emménager ici. Le porte-manteau sur lequel tu t’étais appuyé le soir où tu m’a annoncé que tu étais amoureux. Le canapé où tu restais dormir quand tu ne te sentais plus l’esprit assez clair pour rentrer chez toi. La photo posée sur ma table de nuit. Sur cette photo, tu souris de ton plus beau sourire, et moi, j’ai l’air terne. Comme si je n’étais plus qu’une ombre noire ne vivant qu’à travers ton souvenir….



A vous camarades de la feuille :

Morbide, mais pour une fois Sasuke est un type bien... Sa lettre d'excuse à Konoha.

Spoil:

Bonjour à vous tous, camarades shinobis de la feuille. Je vous écrit cette lettre, parce que je ne peux pas vous parler de vive voix, alors que j’ai tant de choses à vous dire.

Je suis actuellement maintenu prisonnier. Orochimaru m’a fait subir un entraînement de très haut niveau, mais qui s’est avéré inutile, étant donné qu’il n’a pas pu s’emparer de mon corps. Je n’ai toujours pas compris pourquoi. Une histoire comme quoi il doit attendre un certain nombred’années dans le même corps avant de pouvoir en changer… bref, j’étais donc devenu un élément fort, mais sans aucun intérêt. J’aurai très bien pu devenir une machine de guerre sans pitié, ou un sbire sadique du village d’oto, mais je n’étais pas assez malléable psychologiquement pour cela.

Avant, j’étais guidé par ma haine, toujours obnubilé par elle. Mais il s’est passé bien des choses qui m’ont fait changé. Elles peuvent toutes se ramener à une seule. Simple. Dure à admettre peut-être pour vous. Je l’ai tué. Oui, j’ai réussit à tuer itachi, mon frère. je ne le hais plus, il n’est plus. vous vous demandez sans doute comment cela a bien put arriver. C’est une longue histoire, mais je vais la simplifier au maximum.

Lors de mes entraînements, il m’arrivait très souvent de partir en forêt avec kabuto. Ainsi orochimaru testait la fidélité du binoclard, et moi je progressait. On restait à peu près une semaine dans un endroit inconnu. Et il s’est avéré, il y a un peu plus d’un an, que l’endroit choisit était situé à peu de distance d’un vieux repère de l’akatsuki. Nous nous en sommes assez vite rendus compte, mais eux aussi. Et mon frère est venu nous rendre une petite visite surprise…

Je vous passerai les détails de ce combat, le résultat est simplement que, une fois que kabuto l’a eu épuisé, j’ai déclenché le sceau, que je maîtrise totalement maintenant, et je n’ai eu aucun mal à réaliser la vengeance tant attendue. Etrangement, cela n’a pas produit sur moi l’effet escompté. J’aurai pu éclater d’un rire lugubre, sourire simplement en un petit rictus dédaigneux, mais non. J’aurai très bien pu ressentir beaucoup de satisfaction tout en restant neutre. Mais non. Vous me jugerez peut-être en lisant ses mots, mais je n’ai rien à vous cacher.

J’ai pleuré. Pendant des heures, pendant des jours. J’ai pleuré quand j’ai réalisé que j’avais détruit ce qu’il me restait de famille. La seule personne qui partageait mon sang. Il avait quelque chose à me dire, je l’ai vu dans ses yeux. Mais je ne lui en ai pas laissé le temps. Je m’en veux encore aujourd’hui. C’est pour tout cela que j’ai décidé de ne plus laisser mes sentiments m’aveugler. Avec le temps, je réussit à avoir une vision presque objective des choses. C’est étrange. La vie ne ressemble à rien de connu ainsi.

Toujours est-il que, débarrassé de mes impulsions, je n’étais plus manipulable. Après avoir essayé pas mal de choses pour modifier mon esprit, orochimaru a renoncé. Je vit depuis plusieursmois dans une cellule close, sombre, humide. On me nourri juste assez pour me maintenir en vie. Il y a une semaine, kabuto est venu me voir. Il avait l’air beaucoup plus sérieux que d’habitude. J’ai vite compris ce qu’il voulait me dire. Aussi, quand ces mots ont franchi ses lèvres, je n’ai pas été surpris. « tu vas bientôt mourir ».

J’ai passé cinq jours à faire le bilan de ma vie. Cinq jours à me demander ce que j’avais fait pendant 17 ans. Ce que j’avais appris, ce que j’avais apporté. Et j’en suis arrivé à une conclusion. J’ai raté ma vie. Quand j’étais tout petit, j’étais encore normal, comme tout le monde. Et puis, de fil en aiguille, je me suis renfermé sur moi-même. Et j’ai perdu ce qu’il existe de plus important au monde : le contact humain.

Je n’ai jamais vraiment eu d’amis sincères. Le seul que j’ai estimé réellement, et il se reconnaîtra, j’ai essayé de le tuer… stupidement. Je suis stupide. Après avoir beaucoup réfléchi, j’ai demandé à ce qu’on m’apporte du papier et un crayon. Orochimaru lui-même me les as apporté. Quand il m’a demandé pourquoi, je lui ai simplement répondu « pour m’excuser ». il a eu l’air dégoûté, répugné, par la simple évocation du pardon. Je lui ai fait comprendre que j’avais une lettre à écrire. Il a eu un sourire cynique quand il a dit « encore faut-il que quelqu’un la lise… »

Si ces mots sont parvenus jusqu’à vous, alors j’ai au moins réussit quelque chose… sur l’enveloppe, je marquerai simplement « village de konoha ». cela devrait suffire. Maintenant, je vais vraiment vous dire tout ce que j’ai à vous dire… à ceux que j’ai connu sans qu’ils me connaissent, à ceux à qui j’ai menti sur moi-même, à ceux à qui je n’ai pas donné l’occasion de faire ma connaissance, à ceux qui m’ont compris sans oser le dire. A vous tous.

Commençons par le plus simple. Ceux et celles que je ne connais pas vraiment, que j’ai vu sans les voir et dont les regards m’ont jaugés sans percevoir la vérité. Cachée même à mes yeux. Tenten. Il faut bien commencer par quelqu’un. Je ne sais pas grand chose de toi, et comme la plupart des filles quand elles m’ont vu pour la première fois, tu as pensé « il est mignon celui-là ». on ne s’est même jamais vraiment parlé. Mais c’est dommage. Peut-être serions nous devenus de bons amis. Qui sait…

Mes pensées viennent dans le désordre et se mélangent quand j’essaye de tout mettre au clair. J’ouvre donc juste une petite parenthèse pour vous dire que vous ne me reconnaîtriez pas. Heureusement qu’il n’y a pas de miroirs ici, je ne supporterai pas mon reflet je pense. Mes cheveux ont poussés sans aucune mesure. Un espèce de sac de nœuds informe. Je n’ai rien pour les retenir, rien pour les coiffer, rien pour les couper. Leur seul avantage, c’est qu’ils me tiennent chaud. Il fait froid ici. Ma peau n’est plus pale, elle est translucide. Manque d’énergie, manque de nourriture, manque de lumière. Je ne suis plus maigre, je suis rachitique. La peau tendus sur les os. Creux. Fin de parenthèse.

J’ai décidé de procéder par équipe… neji. Toi non plus je ne te connais pas vraiment. Je ne t’ai jamais vu combattre en fin de compte. Aux sélections, j’étais à l’infirmerie, à l’examen j’étais… en retard. Je sais juste que tu étais fort. J’ai souvent voulu me mesurer à toi pour comparer la force de nos deux clans. C’était stupide. Esprit de compétition primaire. J’en ai honte. On aurait mieux fait de discuter et de s’entre aider. Trop tard.

Lee… la première fois que tu m’as défié, tu m’as épaté. Et j’ai appris ensuite ce qu’il t’étais arrivé face à gaara. Mes nouvelles ne vont pas plus loin. Manque de sources d’information. J’espère néanmoins de tout mon cœur que tu as guérit. Ton nindo était noble. Tu méritais de réussir. Et je t’en pense capable à vrai dire. « gros sourcil ». intérieurement, j’avais souris à cette appellation. En un sens, elle est méritée, certes, mais on pourrait t’en donner bien d’autres… « volonté verte », « grande vitesse », « courage brûlant », « force du cœur »….

Shikamaru. Le seul à avoir réussit l’examen à ce qu’on m’a dit. Un fin stratège. Très intelligent. Prêtant autant d’attention que moi aux filles. Si je peux me permettre, dans la situation où je suis, de te donner un conseil, je te dirai de changer cela. De profiter de la vie. Ne juge pas les gens sans les connaître, tu es suffisamment malin pour comprendre ce que je veux dire. Les filles valent quelque fois beaucoup plus que nous…

Choji. Encore un dont je ne sais pour ainsi dire rien. mis à part ta passion pour les chips. Je ne sais pas plus que les autres ce que tu es devenu. Peut-être as-tu progressé pour devenir un shinobi aussi fort que ton père… j’ai lu pas mal de choses sur le clan akimichi dans les archives des uchiha. Entre nous, ça m’a beaucoup impressionné… tu as un potentiel immense. N’hésite pas à t’en servir.

Ino… je sais très bien ce que tu voulais, ce que tu pensais de moi quand je vivais à konoha. Et pourtant, peux-tu prétendre me connaître ? tu n’as jamais rien su des souffrances que j’ai vécues, tu t’étais attaché à ce qui étais mon enveloppe. A vrai dire, tu étais belle. Je ne sais pas à quoi tu ressemble maintenant. Simplement, tu n’avais pas l’esprit aussi beau que le reste. Et c’est pourtant le plus important. J’espère que tu as changé, et que tu as su voir que derrière des airs flegmatiques se cache souvent un esprit profond…

Kiba. Toi non plus je ne te connais pas. En fait, il y en a peu parmi vous que je connais réellement. Tu me faisais un peu penser à naruto. Beaucoup de paroles, pour ne pas dire grand chose en fin de compte… mais tu étais vif, et un fort combattant… j’aurai aimé mieux te connaître. Je pense qu’on se serait bien entendu. Tu va trouver ça ridicule venant de moi, mais fais une caresse à akamaru de ma part. les animaux sentent tout de suite des choses que les humains ne réaliseront jamais….

Shino. C’est marrant, mais j’ai entendu pas mal de gens nous comparer quand j’étais encore à konoha. Les deux taciturnes… c’est vrai que tu parlais peu. Parmi les gens qui savent, ceux qui se taisent sont les plus valeureux. Tu es de ceux-là. Le clan aburame m’a toujours beaucoup interessé, sans que j'en connaisse rien. Une erreur de plus de ne pas avoir cherché à mieux te connaître. On se serait bien entendu tout les deux. Quelque fois, rester avec quelqu’un dans le silence le plus complet est très agréable, tu dois être de ceux qui apprécient ce genre de moment.

Hinata. Tu m’a beaucoup intrigué, et je mentirai si je disais que je n’ai jamais prêté attention à toi. Peut-être parce que toi justement tu ne faisais pas vraiment attention à moi. Un potentiel brouillé par une timidité maladive… j’espère que tu as réussit à passer outre pour être enfin toi comme tu avais sans doute envie de l’être… et par la même occasion que tu as réussi à parler clairement à notre cher baka blond sans bégayer. Je pense qu’en un sens il ne demandait qu’à t’écouter…

Sakura. Toi, j’ai l’impression de te connaître. Je ne sais pas si c’est vrai. Tu m’aimais. Sincèrement. Tu m’as attendu pour essayer une fois encore de m'empêcher dequitter le village. Ça m’a fait mal d’avoir revu ton visage à ce moment là. J’ai bien faillit ne pas partir… j’avais retourné la photo de notre équipe, décidé avec amertume de tracer une croix sur ce passé, et même à ce moment tu étais toujours là… il s’en est fallu de peu. Naruto ou kakashi serait passé près de nous à ce moment, je ne serais pas parti… j’ai souvent revu un moment de la deuxième épreuve de notre examen. Quand tu m’avais serré dans tes bras pour calmer le sceau.

Tu es sans doute la seule personne capable de me faire maîtriser mon sceau…à chaque fois que j’ai calmé ses montés, c’est ton visage que je voyais derrière mes paupières closes. Si tu ne m’avais pas aimé d’un amour aveugle, je pense que nous aurions pu devenir de bons amis. Encore une fois je regrette d’avoir été si froid à ton égard. De ne pas t’avoir parlé comme j’en avais envie, sans vraiment savoir pourquoi. Mon hypocrisie froide m’a fait plus de mal qu’à n’importe qui…

Naruto. Je garde le meilleur pour la fin. Le meilleur ami… de toutes les personnes que j’ai rencontré dans ma vie, tu es celle qui a eu le plus d’importance à long terme. Un ami. c’est étrange, j’avais vraiment l’impression de te considérer comme cela à l’époque, alors que je ne me préoccupais pas de l’amitié. La force des choses est parfois plus qu’impressionnante. Le regard que tu m’as lancé quand je t’ai dis que je te considérais comme mon meilleur ami, je ne l’oublierai jamais. De la surprise, et une émotion assimilable au bonheur qu’on ressent quand on réussi une tâche particulièrement difficile.

Au départ, je ne te supportais pas, et puis, avec ta joie de vivre, ton enthousiasme et tes sourires, tu as réussit à réchauffer doucement cette glace dans laquelle j’étais bloqué. Je m’en veux de ne pas avoir réussi à te témoigner avant ce que je pensais de toi. On aurait mieux fait de s’entraider, au lieu d’être toujours en concurrence, on aurait avancé beaucoup plus vite, avec plus de bonheur. Mais c’est trop tard, c’est toujours trop tard.

Vous avez sans doute compris les remords qui me rongent… tous ses sentiments jamais exprimés qui rendent malade. J’ai été horrible de froideur injustifiée. Un monstre qui se nourrit des sentiments des autres pour former les siens et ensuite les garder pour lui-même. Maillon stérile d’une chaîne affective sans but. Ma vie n’a été qu’une erreur. erreur de faux-semblants. Erreur de règles jamais dites, jamais justifiées. Erreur. je ne vous demande pas votre pardon, je ne suis moi-même pas capable de me l’accorder…

Voilà, je pourrai vous dire encore pendant des heures ce qui me fait mal et pourquoi, mais le temps qu’il me reste est limité, et je veux pouvoir m’allonger, les yeux fermés, et voir encore vos visages tels qu’ils étaient il y a 4 ans. M’amuser à imaginer comment vous avez changé. Qui a exprimé ses sentiments à qui… c’est pour ça que je vais vous laisser, lire et relire ce papier, pour finalement comprendre où cela nous mène.

Sous le coup de la première lecture, vous aurez sans doute oublié pourquoi j’écris tout ça. Je vous le redit. Je vais mourir. Ce coucher de soleil dont je sens vaguement l’énergie sans le voir est sans doute mon dernier. Mais j’ai été plus ignoble avec vous qu’on ne le sera jamais avec moi. Donc ne me regrettez pas. La seule chose qu’on peut pleurer, c’est le petit jeu que j’ai joué sans raison et qui a tout gâché. Tout d’abord le temps où nous étions ensemble, pour finalement m’amener ici. M’amener à rien. m’amener à la mort.

Ma perte ne sera pas bien grande, je n’ai été qu’une erreur. mais cela sera bientôt effacé, rayé de la carte. J’ai des scrupules à partir sans être sûr que vous lirez ces mots un jour, des scrupules à partir sans avoir vraiment corrigé toutes mes erreurs. Ai-je le droit de partir maintenant ? en vous faisant peut-être une douleur de plus ? je n’en sais rien….

Dites, sincèrement, après tout le mal que j’ai fait, vous ne croyez pas que j’ai le droit de mourir ?


Tu es né shinobi :

Mon petit bijou dramatique et improbable... Je crois que je l'aime encore.

Spoil:
Je me rappellerai toujours comment tu m’as regardé ce soir là. Dans tes yeux, on pouvait lire quelque chose d’inhabituel, plus que de la tristesse, du désespoir. Tu m’avais regardé froidement pour la première fois. J’avais déjà eu droit à des regards énervés, souriant, joyeux, complices, tristes, jaloux, meurtriers, mais jamais de regards froids. Celui-là était glacial, pénétrant en moi par chaque pore de ma peau, me figeant sur place, me déstabilisant de manière inconsidérée. Ces yeux… ces yeux rieurs couleur d’océan ne devraient jamais geler aussi vivement… et ce n’est pas tout…tu m’as glacé du regard, et de la voix. Sans me quitter des yeux, tu m’as parlé froidement. Je te croyais incapable de parler d’une voix neutre, simplement neutre, et là, tu m’as regardé droit dans les yeux et d’un ton glacial tu m’as dit...


Tu m’as dit que je t’énervais, moi, celui que tout le monde admirait plus que tout, l’enfant prodigue, dernier des Uchiwa, fort, puissant, rapide, que je t’énervais à toujours te rabaisser. Tu m’as dit que j’aurai put te porter vers le haut, t’apprendre ce que je savais, ou bien me contenter d’être un rival silencieux, mais il fallait croire que ça ne me suffisait pas, car je ne cessais de t’enfoncer, de te traiter de boulet, de daube, que je n’étais qu’un prétentieux imbu de sa personne et aveuglé par la vengeance, au point de me foutre royalement des gens qui m’aimaient. Voilà ce que tu m’as dit, sans hausser la voix à aucun moment, sans ciller, sans cesser de me fixer. Au début j’ai soutenu ton regard, et petit à petit j’ai baissé les yeux devant toi. Tu n’as pas bronché, et tu as continué à me geler avec ton regard, ta voix monocorde continuant son monologue.


Tu m’as expliqué que tu n’avais pas besoin de ça, que les regards méprisants de tous les gens du village te minaient suffisamment le moral, que tu savais ce qu’il y avait en toi, mais que cela ne t’aidait pas à relever la tête quand les yeux des gens crachaient la haine et le mépris. Tu m’as dit que tu criais toujours que tu deviendrai hokage pour que les gens te reconnaissent, mais que ça n’était qu’une façade, un moyen de te persuader toi-même que tu étais fort, que tu pouvais être fort, que tu serais fort. Tu as continué en disant qu’à chaque fois que tu commençais à y croire, à croire en toi, la vie te prouvait que tu avais tord, soit parce que tu rencontrais quelqu’un dont la puissance t’écrasait, soit parce que je te ridiculisais une fois de plus, soit parce qu’on te regardais avec mépris, en dédaignant ce dont tu étais fier, et qu’on te répétait que tu n’étais qu’un monstre. Tout ce temps où tu as parlé, je n’ai rien dit, je n’ai rien fait, rien fait d’autre que de baisser encore plus profondément la tête, voulant disparaître loin d’ici, remonter le temps pour recommencer et pour t’aider à aller mieux, t’aider à avoir cette reconnaissance, ce bonheur qui t’importait tant. Et toi tu continuais à me fixer, sans mot dire, voyant bien ce qui se passait en moi.


Et puis tu as recommencé à parler, je ne voulais plus t’écouter, mais tes mots entraient quand même en moi, perçants comme des aiguilles, douloureux comme des lames qu’on enfonce doucement dans la chair pour les retirer d’un coup vif. Je sentais malgré moi cette douleur qui était la tienne, et j’avais encore plus mal que d’habitude. Tu me torturais sans vraiment le vouloir, en fait, tu avais juste besoin de parler, mais personne n’était là pour t’écouter, Tsunade dans ses papiers, Iruka en mission, Jiraya en observation, tous avaient mieux à faire. Alors quand tu m’as croisé dans la rue, que je t’ai regardé de haut sans même te parler, tu t’es arrêté de marcher, et tu as commencé à parler. Je me suis retourné pour venir te voir et j’ai écouté, et j’ai eu honte, très honte de moi, de mes actes, de mon orgueil à cause duquel je n’avais rien vu, et de ma stupidité qui t’avait fait mal. Quand tu as eut fini, tu a continué à me regarder, en silence, silence plus lourd que tes paroles, car elles me revenaient toutes en même temps. Ton regard de glace toujours plongé en moi. Et puis tu as détourné les yeux de ma silhouette presque prostrée au sol, et tu es parti d’un pas calme, parti vers ta maison, maison vide.


Je suis resté seul dehors pendant de longues minutes cette nuit là, à sentir la morsure du vent sur mes bras et mes jambes nus, à n’entendre que le murmure du vent dans les arbres, vent qui portait toujours des échos de ta voix, et qui les porterait toujours. J’étais tombé, assis à même le sol, et sans que je ne puisse rien y faire, des larmes silencieuses avaient commencé à tomber de mes joues. J’avais été minable, simplement minable, méchant, cruel, sadique de t’avoir fait autant souffrir, d’avoir rajouté à ton malheur ce qui avait été de trop…et ces larmes qui baignaient mon visage. Je n’avais pas pleuré depuis bien longtemps, et je n’avais plus en mémoire cette sensation. Etait-elle normale l’impression que j’avais de sentir mes pleurs geler au contact de ma peau blême, ou était-ce dut à la froideur de ton regard que je sentais encore sur moi ? Je ne sais pas combien de temps j’ai passé là, seul, dans le vent, dans la nuit, dans la rue. Et puis brusquement quelque chose en moi s’est réveillé, m’a dit que je continuais dans mon erreur, qu’il fallait que j’aille te voir, te faire des excuses, te promettre que je serai là maintenant, là avec toi.


Alors je me suis levé et j’ai courut comme un damné, courut pour rattraper mes erreurs. Mais quand je me suis retrouvé devant ta porte, je suis resté bloqué, à la regarder dans le noir, pendant des secondes qui furent bien trop longues. Et j’ai entendu comme un gémissement étouffé qui venait de l’intérieur. Une complainte triste, mélancolique et nerveuse qui ne te ressemblait pas. Ça m’a fait mal de l’entendre. Alors j’ai poussé doucement la porte, je suis entré en la refermant derrière moi, et je me suis rendu à la source du bruit. Tu étais dans ta chambre, sur ton lit. Allongé, la tête dans l’oreiller, secoué par des convulsion régulières. Je me suis assis à côté de toi dans cette pièce sombre, j’ai posé ma main sur la tienne qui était immobile sur les couvertures. J’ai serré cette main, fort, fort, comme pour y mettre toutes mes erreurs et les sceller en les entourant d’affection. Ta main a commencé à bouger, tes doigts se sont resserrés sur les miens, dans un mouvement doux mais perceptible et puis, toujours dans la même douceur, ta main est devenue molle dans mon poing serré. C’est seulement à ce moment là que j’ai sentit quelque chose d’humide sur mes doigts. J’ai levé mon bras tremblant et, dans un rayon de lune filtrant entre les rideaux, j’ai reconnu cette chose sur ma main. Cette chose qui aurait été rouge sous le soleil et qui brillait là d’un éclat noirâtre. Du sang.


Il n’a pas fallut longtemps pour que l’information monte à mon cerveau. Je me suis levé dans un bond et j’ai allumé la lumière. Et là, je n’ai pas pu me retenir, mon dos appuyé contre le mur est descendu doucement jusqu’à ce que j’atteigne le sol. Il m’a fallut un certain temps avant de pouvoir réaliser ce que je voyais. Tu étais là, allongé sur ton lit dans un pyjama noir, sur des draps blancs. Tu avais la position d’un ange endormi, un bras sous la tête, l’autre, comme je l’avais laissé, ballant sur le bord du lit. Il y avait un kunai au sol. Kunai duquel le liquide vital tombait goutte à goutte. Je me suis relevé tant bien que mal pour voir le sang. Le sang partout, coulant des traits précis tracés sur tes poignets et des griffures marquant ton visage, le sang. Ton sang. Maintenant il brillait dans une lueur morbide à vous figer sur place. Il y en avait partout, dans tes cheveux vifs qui perdaient de leur éclat en même temps que ta peau pâlissait, atteignant rapidement la couleur des draps. Tout était rouge, tout ! D’un rouge glauque et visqueux dans lequel ton corps sans vie se noyait peu à peu. Du sang commençait déjà à coaguler au coin de tes lèvres inanimés, sur lesquelles on ne verrait plus le moindre sourire. Je me suis approché lentement vers toi, et dans un espoir ultime j’ai tendu ma main pour la poser sur ton dos et te secouer un peu, dans l’attente d’une quelconque réaction. Mais mon geste s’est stoppé de lui-même quand j’ai vu ton sang sur mes doigts.


Alors je suis sorti. Je suis sorti en courant, en courant droit chez l’hokage, en courant et en hurlant, une seule syllabe qui résonnait comme un cri lugubre dans la nuit voilée. Non. Non, ce n’était pas vrai, et pourtant si. J’avais tellement de mal à y croire, que Tsunade ne m’a pas cru au premier abord. Je l’avais réveillée, elle ne semblait pas en forme, il a fallut que je lui montre ma main rouge pour qu’elle réagisse. Elle n’aime pas le sang. Quand elle l’a vu, elle a bondit, elle est partie directement vers chez toi pour voir si elle pouvait faire quelque chose. Même après que j’ai réussit à murmurer « c’est inutile, tout est fini. Il est mort en me tenant la main. » Elle a voulu te voir, te voir pour le croire, te voir pour me croire. Lors je l’ai laissé partir, mais je ne l’ai pas suivie, je savais que je n’aurais pas la force de te revoir encore une fois. Alors, résistant à l’envie de m’écrouler à nouveau, je suis parti chez Kakashi. Lui aussi je l’ai réveillé, et lorsqu’il a vu les larmes sur mon visage et le sang sur ma main, il a comprit qu’il s’était passé quelque chose de grave. Il m’a demandé d’une voix éteinte ce qu’il s’était passé, qui… je n’arrivais pas à lui répondre, je n’arrivais pas à dire ton nom… je voulais aller chez Iruka pour leur dire à tous les deux en même temps, mais je me suis rappelé qu’il était en mission. Alors j’ai fermé les yeux, sans pour autant essuyer mes larmes, j’ai respiré doucement et j’ai réussit à articuler faiblement « il s’est suicidé ».


Il n’a pas demandé qui, il avait déjà compris, et un voile sombre est tombé instantanément sur son regard. Je n’ai même pas réalisé que je le voyais sans son masque pour la première fois. Il m’a ramené doucement chez l’hokage où il m’a laissé entre les mains de jeunes femmes, certainement des infirmières. Elles m’ont amené dans une pièce avec un lit, je me suis allongé sur le dos et je suis resté immobile longtemps. Je ne me souviens plus très bien. J’ai du finir par m’endormir. Le matin quand je me suis réveillé, Iruka était assis à mon chevet, il avait du rentrer dans la nuit et il avait pleuré, on ne voyait pas de traces de larmes sur son visage, mais ses yeux rouges et bouffis ne trompaient personne. Je me suis assis dans mon lit. Il y avait un miroir en face de moi, je ressemblait à un zombi. Peau blanche, pâle, livide, deux sillons noirs sur les joues et des yeux minuscules, noirs comme coincés dans leurs orbites. Iruka s’est levé, a tenté de sourire, mais n’a obtenu qu’un vague rictus d’une tristesse infinie. J’ai fermé les yeux et j’ai commencé à pleurer. Doucement d’abord, puis le flot régulier de mes larmes est devenu un torrent et tout mon corps était agité, mes muscles se contractant douloureusement avec mes sanglots. J’ai beaucoup parlé à mon ancien professeur à ce moment là, je lui ai dit combien je me sentais coupable, je lui ai dit ce que tu m’avais dit, et comment j’avais été incapable de faire quoique ce soit. C’était ma faute, ma faute à moi. Si seulement j’avais su te montrer que je t’aimais bien, peut-être même plus que ça, que tu étais mon ami, mon meilleur ami….


Iruka m’a déculpabilisé, étant lui-même incapable de consoler quelqu’un, il m’a dit que tout le monde y était pour quelque chose, qu’on aurait tous du faire attention… je n’ai pas répondu, je n’avais pas de force pour répondre, pas de mots pour répondre. Alors j’ai finit par me lever, j’ai suivi le jeune brun dans les couloirs, jusqu’au bureau de l’hokage. Quand je suis rentré, il y a eu un moment de silence et j’ai regardé autour de moi. Sakura pleurait, de véritables sillons se creusaient dans ses joues, Ino avait l’air au bord de l’arrêt cardiaque, immobile appuyée, sur l’épaule de Shikamaru, ses grands yeux ouverts semblaient avoir déjà pleuré toutes les larmes possibles. Hinata était assise sur un fauteuil, la tête dans les mains, elle sanglotait amèrement et tremblait comme une feuille. Tu aurai du tous les voir, tu aurai compris à quel point ils tenaient à toi, même Shino avait du enlever ses lunettes pour s’essuyer les yeux, Akamaru hurlait à la mort et Kiba semblait se retenir de faire de même…Neji était abattu, les yeux fixés au sol, immobile, Tenten fixait un point loin devant elle en essayant de stopper ses larmes, Lee se tenait la tête dans les mains, se balançant d’avant en arrière dans un mutisme que je ne lui connaissait pas. Choji était debout, son paquet de chips renversé au sol, et Shikamaru, tout en frottant l’épaule d’Ino reniflait bruyamment. Ils t’aimaient tous, et ils t’aiment encore… même nos senseis quand ils sont arrivés avaient les yeux rouges.


Naruto, mais pourquoi as-tu fais ça ???? Tu les aurai vus ce matin dans le bureau de Tsunade, tu aurai compris qu’ils t’aimaient profondément, qu’ils tenaient à toi du fond du cœur !!!! l’hokage a posé son mouchoir sur son bureau, et a ravalé ses larmes pour nous dire que l’enterrement aurait lieu l’après-midi même, en présence de tout le village. Tout le monde est resté là, sans bouger, incapable d’amorcer le moindre geste. Je suis parti en premier, parti dans cet endroit que tu affectionnais tant, les trois troncs où nous sommes devenus ninja. En arrivant, j’ai vu Kakashi sensei, il était là depuis un certain temps semblait-il, et il regardait la stèle des héros du village. Je me suis approché en silence, et j’ai vu qu’on y avait rajouté un nouveau nom, ton nom. J’ai regardé notre professeur d’un œil interrogateur et j’ai dit « je sais que c’est un héros, mais il n’est pas mort en mission ?… » Il a fermé son œil visible, et il m’a répondu ces simples mots « sa vie était une mission ». Je n’ai rien dit, j’ai regardé ton nom. Il avait raison. Toute ta courte, trop courte, vie durant, tu avais porté en toi un démon, le démon renard, kyubi no yokho. Le jour de ta naissance on t’avait confié une mission qui durerait aussi longtemps que toi. Tu n’avais rien demandé à personne, tu es né shinobi. Et c’est cette mission qui t’as tué… voilà ce que j’ai pensé à ce moment là. Et puis au bout d’un moment je suis reparti dans le village. J’ai assisté à ton enterrement, j’ai entendu le discours de Tsunade, un très beau discours à la fin duquel tous les habitants de konoha pleuraient, où tous se sentaient coupables comme moi depuis la veille…


Maintenant, je suis seul. La nuit est tombée depuis plusieurs heures. Il neige. Haku doit aussi pleurer pour toi. Tout les autres sont rentré chez eux, chercher du réconfort auprès de leurs parents, de leur famille. Je n’en ai pas. Je préfère rester là à regarder ta bouche qui me sourit, tes yeux qui me fixent… ton visage sculpté dans le marbre gris… Naruto… je comprend pourquoi tu as fait ça, tu me l’a expliqué toi-même, je suis la dernière personne qui t’ai vu, celle qui a entendu tes derniers mots…Naruto… tu étais fort, tu le serai devenu encore plus si tu avais prit le temps de grandir. Tu as vécut toute ta vie sous les regards méprisants des gens, si méprisants, si froids, si haineux, et qui t’isolaient si bien que tu n’arrivais plus à percevoir la chaleur de ceux qui t’aimaient. Naruto… tu es parti de ton propre grès, tu étais le seul à le vouloir, et tu as laissé derrière toi un village bien triste, des gens en pleurs. Un vide immense au fond de moi-même… j’ai envie de venir te rejoindre, de te revoir pour toujours, mais je pense aux autres. S’ils doivent avoir mal, le dixième de ce que j’ai mal actuellement, parce que je suis parti en plus de toi, je serai stupide de le faire…Naruto, j’ai envie de te revoir sourire, de t’entendre rire, j’en ai besoin pour dégeler mon corps qui est toujours glacé après tes paroles d’hier soir… mais rien ne les réchauffera jamais, ni mon corps, ni mon cœur. Naruto… tu étais le plus grand héros de ce village, et tu le restera à tout jamais, dans les cœurs et dans les âmes de ceux qui se rappelleront ton nom, qui raconteront ton histoire à leurs enfants, et qui souriront au moment de partir car ils sauront venir à toi. Je suis de ceux-là Naruto. Je t’admire, et tu me manques.

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MessagePosté le: Ven 06 Fév 2009, 6:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ouvrir les yeux :

Petit trip morbide personnel. J'ai jamais aimé Sakura.

Spoil:
Konoha. Lee a maintenant 25 ans, sakura en a 24.

Le soleil brillait à l’extérieur depuis plusieurs heures. Lee ouvrit les yeux comme tout homme qui émerge d’une bonne nuit de sommeil. Le grand lit deux places était vide à côté de lui. sakura était levée depuis longtemps, elle devait même être en classe depuis une bonne heure… la pauvre pensa le jeune homme, ça ne doit pas être facile de s’occuper d’une classe entière de garnements de dix ans, avec leurs problèmes, leurs rêves, mais aucune envie d’écouter leur maître… sur cette pensée, Lee se leva et enfila ce qui constituait maintenant sa tenue habituelle : un pantacourt bleu marine avec deux bandes rouges sur le coté de chaque jambe et un t-shirt bordeaux dont le seul motif était un gigantesque fauve blanc dans le dos, reproduit à moindre échelle sur le devant du vêtement. Le fait qu’il ai du abandonner la vie de ninja avait au moins ça comme avantage qu’il pouvait dormir autant qu’il le voulait et qu’il ne devait pas porter à sa cuisse cet étui à armes duquel on perd très vite l’habitude…il se coiffa rapidement, quelques coups de brosse dans ses long cheveux noirs suffisait à les discipliner.


Il jeta un regard affectueux à la photo de sakura et lui qui reposait sur la commode, et il se dit qu’il avait bien changé depuis… sa coupe surtout… il gardait toujours les cheveux lâchés, mais ils lui arrivaient maintenant à la taille, ce qui était infiniment plus beau que son ancienne coupe au bol. Sa nouvelle tenue était elle aussi bien mieux que son horrible combinaison verte. La seule chose qu’il avait conservé en souvenir de cette époque c’était ses sourcils et aussi son bandeau frontal rouge, qu’il portait toujours en ceinture… sakura était toujours la même, mis à part qu’elle était devenue encore plus belle en grandissant et que ses cheveux avaient repoussés… ils formaient un beau couple tout les deux, Lee le savait, et cela lui avait permit, à certains moments de sa vie, de se dire qu’il n’avait pas tout raté.


Il avala rapidement une tasse de café, et lorsqu’il sortit dans le village, il était déjà dix heures… c’était à ce moment là de la journée qu’il se rendait compte qu’il n’avait pas fait grand chose de sa vie, simplement parce que tout les autres, sa bande d’amis qui était la même depuis une bonne dizaine d’années, étaient occupés… une bonne partie en mission, d’autres au travail, d’autres encore en formation d’anbu, il n’y avait que lui qui n’avait rien à faire de ses journées. Il fallait pourtant bien qu’il occupe son temps. Il se rendit donc à l’échoppe de ramens, espérant que le dernier serveur embauché par ichiraku aurait suffisamment peu de travail pour discuter un peu avec lui… il avait de la chance, vu l’heure, le restaurant était vide. Il s’installa donc au comptoir, pour discuter avec choji. Ils parlèrent de tout et de rien, de l’ancien temps, et, au hasard de la conversation, ils en arrivèrent à se remémorer l’union officielle de Lee et Sakura. C’était il y a deux ans à peine, alors qu’ils étaient ensemble depuis près de huit ans… c’était un très beau jour, toute la bande des rookies s’était réunie à cette occasion, et la plupart pleuraient… gai était fier de son ancien élève comme jamais auparavant et sakura était aux anges.


Soudain, trois ninjas entrèrent en courant dans l’échoppe, demandant si quelqu’un avait vu Shikamaru du clan Nara. Voyant que les deux seules personnes présentes étaient Choji et Lee, Naruto, Kiba et Neji prirent un peu de temps pour expliquer ce qui se passait : aujourd’hui était le premier jour pour un grand nombre d’anbus, et Shikamaru était chargé de les accueillir, seulement, il avait disparu, personne ne savait où il était. On commençait à craindre un enlèvement…Choji ne semblait pas inquiet, il expliqua que personne n’était capable d’enlever Shikamaru. Les autres n’en tirent pas compte et, s’excusant, continuèrent leurs recherches. Lee quitta également son camarade : il était maintenant midi, il pouvait rejoindre Sakura à l’académie, elle devait avoir finit les cours.


Arrivant devant l’académie, il remarque tout de suite qu’il se passait quelque chose d’anormal : tout était désert, les enfants devaient être chez eux déjà, et il n’entendait pas l’habituel bruit de pas de sakura venant à sa rencontre. Il courut jusque dans sa salle de cour et là tomba nez à nez avec un ninja plutôt grand, aux longs cheveux noirs avec, accrochés dans son dos, deux katanas. Sakura le repoussait à l’aide d’une barrière de chakra, mais le ninja avait vu arriver lee. Il se retourna pour l’affronter. Le jeune homme savait bien qu’il ne pouvait pas combattre, il n’avait, durant toutes ces années, pas récupéré suffisamment de force. Mais il n’avait pas le choix alors, tant bien que mal, il frappa, accélérant son rythme, jusqu’à ce que l’homme tombe à terre. Il regarda alors l’emplacement où se tenait Sakura, mais elle n’y était plus.


Se retournant brusquement vers la porte, il vit sa femme, inconsciente, portée par deux hommes inconnus vêtus de combinaisons noires. Il s’approcha pour la sauver, mais un homme prit un kunai et le plaça tout contre la gorge de Sakura. Lee s’immobilisa immédiatement et, avec l’immobilité, sentit une douleur aiguë monter en lui, dans le moindre recoin de ses muscles : il avait trop forcé face au premier ninja. Il put juste percevoir que le kunai posé sur la gorge de sakura s’enfonçait dans la chair de la jeune fille. Il voulut avancer, mais il était immobilisé par la douleur, comme pendant ce match contre gaara il y avait bien longtemps, mis à part que la douleur était plus forte et venait après un effort moindre. Ne pouvant supporter le spectacle qui s’offrait à lui, il ferma les yeux. Il entendit alors le bruit mat de quelque chose qui tombe au sol, puis comme un coup de pied dans un ballon. Il sentit alors quelque chose effleurer sa main. Tremblant et n’osant toujours pas ouvrir les yeux, il avança sa paume, qui entra en contact avec une matière lisse et fluide, douce au toucher qu’il connaissait par cœur. C’était les cheveux de sakura.


Doucement il ouvrit ses paupières, dans l’espoir de s’être trompé, mais, malheureusement il tenait bien dans sa main droite une mèche de cheveux roses, bien attachée à une tête familière aux grands yeux verts, mais qui elle n’était plus attachée à rien. Il poussa un cri comme un gémissement plaintif qui signifiait « pourquoi, mais pourquoi… elle n’a rien fait et moi non plus…pourquoi ? » qui se changea en hurlement de douleur lorsque deux shurikens virent se planter dans ses globes oculaires. Il tomba au sol, fou de rage et de désespoir, partagé entre l’envie de serrer ce qui restait de sakura contre lui et la répulsion que lui inspirait ce morceau d’humain. Il entendit alors une voix glaciale « j’espère que la dernière image que tu as eu d’elle t’a plut. Tu devra la garder longtemps ».


Ces paroles furent suivies d’un rire glacial, sûrement un des deux ninjas de tout à l’heure… lee sentit monter en lui une vague de sentiments dont la haine, la tristesse, l’envie de mourir et la culpabilité de n’avoir rien put faire. Il sentait sur ses joues son sang qui se mêlait à ses larmes, puis, il tomba lui aussi au sol, inconscient.


Lorsqu’il s’éveilla, il sentit au travers de ses paupières la lumière du soleil. Il tâta les draps du lit autour de lui, il ne les connaissait pas, mais, à l’odeur il pensait être dans un hôpital. Il se rappela où il avait perdu connaissance, et se dit qu’il fallait à tout prit avertir l’hokage, que ces ennemis inconnus étaient dangereux. Il ouvrit donc les yeux comme il le faisait toujours le matin au réveil, et se rappela alors que sa lumière était éteinte… Si vous aviez été à ses côtés à ce moment là, vous auriez vu couler de ses orbites vides des larmes, qui furent les dernières d’un jeune homme.


Ouvrir les yeux, extension :

Suite sur une idée de Bibi, parce que Sasuke est quand même un gros connard.

Spoil:
Si je ne l’ai pas moi,
Alors personne ne l’aura…


Comment expliquer… ça me semble si logique et pourtant, ça doit vous échapper… Je suis parti il y a pas mal d’années, et je ne savais pas que les choses avaient changé… Je suis devenu dirigeant d’un groupe de ninja renégats ayant pour but de détruire l’akatsuki, et nous avions une petite mission de collecte d’informations à effectuer à konoha. Etant celui qui connaît le mieux les lieux, j’ai pris la tête du groupe, et par le plus grand des hasards, j’ai découvert quelque chose que je n’aurai pas du découvrir…


En passant devant un restaurant, je les ai vus… J’ai vu Lee, atrocement changé, dans tout ce que ce terme peut contenir de positif, et j’ai vu Sakura, toujours aussi belle, et même largement plus … En grandissant, elle avait tout perdu de l’adorable enfant pour se transformer en une jeune femme sensuelle, de celles qui attirent le regard sans rien faire pour l’attirer. Discrète, naturelle, mais dont on ne peut plus détacher ses pupilles… Elle riait aux paroles de Lee, ses longs cheveux captant habilement la lumière et ses yeux pétillants de vie, de malice, et de bonheur… Quand je les ai vus, je n’ai pas pu m’empêcher d’être jaloux.


Inconsciemment, j’avais toujours considéré Sakura comme quelque chose d’acquis. Dans ma tête, elle était à moi et rien qu’à moi, elle m’aimait et n’avait d’yeux que pour moi… Même en ne l’ayant pas vue depuis des années, je n’avais jamais pensé que cela aurait pu changer, ça me semblait d’une telle évidence… Mais elle était là, sous mes yeux, en tête à tête avec Lee, parlant avec Lee, riant avec Lee… Elle semblait si heureuse avec lui… sans moi… Mais à ce moment là, je pouvais encore me dire qu’ils n’étaient qu’amis…


Quand il s’est penché vers elle, qu’il a posé ses lèvres sur les siennes, doucement, tendrement, j’aurai cru qu’elle l’aurait repoussé… Mais j’ai vu s’allumer dans ses yeux une lueur de complicité, de bonheur, et j’ai senti en moi comme des milliers d’éclats de verre. C’était mon cœur… Il venait de lâcher dans ma poitrine. Brusquement. Sans prévenir. J’avais bien compris en les voyant parler que s’il se passait plus que ça, j’en souffrirai, mais je n’aurai jamais pu prévoir ce que j’ai ressenti à ce moment là. Je n’aurai jamais pu prévoir le souffle violent qui a agité mon âme, le coup brutal qui a déchiré mon cœur, la tension qui a interrompu ma respiration …


Je crois que c’est à ce moment là que j’ai compris. Ce sentiment que j’éprouvais pour elle, ce n’était pas un sentiment de sûreté, d’acquis ou d’habitude. C’était une possessivité démesurée, intense, qui a effacé subitement tout le reste de mes pensées. La mission, le groupe, Itachi, tout a disparu quand j’ai compris. Sakura était à moi quand je suis parti de Konoha, et elle devait l’être à jamais… Je ne sais pas si cette envie d’exclusivité était due à l’amour, je ne saurai jamais. Je suis devenu incapable d’identifier l’amour pour ne pas l’avoir ressenti pendant trop de temps. Je savais juste à cet instant que Sakura devait n’être qu’à moi.


Dans ma tête s’est lancé un processus… Je devais récupérer Sakura, et pour récupérer Sakura, je devais éliminer Lee… Puis ils se sont levés, et ont tranquillement quitté le restaurant, main dans la main, comme deux jeunes amoureux éperdus… Et quand ils sont passés, sans me voir, à mon niveau, j’ai vu briller à leurs deux mains nouées des alliances similaires… C’est là seulement que j’ai réalisé. Il ne s’agissait pas d’une simple amourette visant à effacer mon image dans l’esprit de Sakura, comme je l’espérais intérieurement, ils étaient mariés… Ils s’aimaient vraiment, elle l’aimait vraiment … C’était clair comme le reflet de la lune sur une lame, elle m’avait oublié. Elle n’était plus à moi. Lee me l’avait volée.


Il fallait qu’il paye. Il fallait qu’il paye pour m’avoir arraché sournoisement ce qui m’appartenait. Il fallait qu’il paye pour m’avoir remplacé dans son cœur. Il fallait qu’il paye pour cette alliance à son doigt. Il fallait qu’il paye pour les heures de tendresse qu’il avait partagé avec elle. Il fallait qu’il paye pour ce bonheur qu’il lui offrait à ma place. Il fallait qu’il paye pour l’appartement qu’il partageait sans doute avec elle. Il fallait qu’il paye pour le sourire qu’il faisait naître sur ses lèvres. Il fallait qu’il paye pour leur complicité. Il fallait qu’il paye pour la cassure qu’ils avaient fait naître en moi…


Il ne fallait pas simplement qu’il meure ou qu’il disparaisse, il fallait qu’il souffre… Je les ai suivi dans la nuit ce soir là, je les ai vu regagner un appartement qu’ils partageaient bel et bien, et, en me rapprochant discrètement de la fenêtre, j’ai surpris leur étreinte… Si je n’avais pas exercé mon sang froid auparavant, je me serais jeté sur lui et je lui aurait arraché les bras. Qu’il ne puisse plus la toucher. Que plus jamais il ne puisse lui montrer tant de tendresse dans ses caresses. Qu’il ne puisse que se ressasser ses souvenirs en constatant son impuissance.


Soudain, Sakura a tourné la tête vers la fenêtre. J’ai disparu dans l’obscurité en moins de temps qu’il n’en faut pour le penser. On est ninja ou on ne l’est pas. Et avec tout ça, j’avais oublié qu’elle était une kunoichi. Je n’étais cependant pas effrayé, même elle, elle n’aurait pu me reconnaître. Mes cheveux avaient été coupés très courts, ce qui changeait complètement mon visage… Visage d’ailleurs barré d’un certain nombre de cicatrices, souvenirs de mes dernières rencontres avec mon tendre frère… Je n’étais vraiment pas reconnaissable. Mais j’espérais tout de même qu’elle n’avait pas eu le temps d’identifier une silhouette humaine, il ne manquerait plus qu’elle croit à un voyeur…


Et quand son image à elle s’est effacé de mes yeux, son image à lui a rempli mon esprit jusqu’à l’en faire déborder, suinter de haine, transpirer de mépris et de besoin de destruction. C’est alors que tout s’est mélangé en moi. Quand j’ai oublié Sakura pour ne plus penser qu’à Lee, à sa douleur, et à la déchéance totale que je me devais de lui imposer. Et j’ai pensé, qu’est-ce qui pouvait lui faire le plus de mal ? La réponse était évidente. Trop évidente. Tellement évidente que je n’ai pas pris la peine de chercher plus loin. Il souffrirait plus qu’un être humain ne peut le supporter, plus que j’avais souffert. J’allais lui enlever sa fleur de cerisier et toute autre possibilité de compensation, faire d’une pierre deux coups. En fait trois, mais le dernier ne m’avait stupidement même pas effleuré l’esprit.


Mon plan était parfait, j’allais voir dans ses yeux toute la détresse du monde, et lui offrir cette expression comme la dernière qu’il ne pourrait jamais avoir. Je lui laisserai comme ultime image la pire de toute, et il devrait vivre avec l’horreur imprimée sous des paupières impossibles à ouvrir. J’allais la tuer devant ses yeux. Mépriser son cadavre devant ses yeux. Puis les détruire. Elle m’avait oublié ? Je serai sa dernière image avant la mort, et elle comprendrait, trop tard, le prix de son oubli. C’était si simple, elle n’avait jamais été douée…


Veiller en toute discrétion près de la porte de son appartement, et la suivre sans se faire remarquer pour découvrir qu’elle avait pris la suite d’Iruka sensei… Qu’aurait-elle pu faire de mieux ? Elle était faite pour aimer, pas pour tuer, intelligente mais si faible et influençable. J’ai passé une matinée très agréable à l’observer par la fenêtre, à parcourir des yeux chaque courbe de son corps, magnifique corps, à regarder étinceler ses yeux et à me faire envoûter par la danse soyeuse de ses cheveux. Puis mes deux camarades, restés à surveiller Lee sont arrivés, pour m’informer qu’il allait se mettre en marche pour rejoindre Sakura au moment de la fin des cours, qui ne devait plus tarder.


Trois volutes de fumée nous remplacèrent, alors que nous prenions place au sein même d’une haie, nous rendant invisibles pour la masse des enfants sortant tout joyeux vers la cantine. Quand il n’en resta plus aucun, je me déplaçais furtivement dans la salle de classe, derrière Sakura restée seule. Elle souriait, elle ne savait pas qu’il ne lui restait plus longtemps à vivre, ses réflexes s’étaient tellement émoussés qu’elle n’avait pas senti ma présence. Avec un sourire narquois je prononçais son nom. L’effet fut immédiat, immobile, tremblante, effrayée mais sûre d’elle, elle murmura le mien. Ainsi, elle ne m’avait pas oublié… J’étais heureux. Elle avait vécu sans moi, aimé sans moi, sourit sans moi, mais je vivais toujours en elle.


Lentement elle se retourna, un air surpris dans le regard, et un sourire timide sur les lèvres. « Tu es revenu ? » Si elle savait… « Temporairement. » Une histoire de minutes maintenant, je n’allais pas rester ici après avoir commis un meurtre… Nous avions toutes les informations nécessaires au bon déroulement de notre mission, il semblait inutile de s’attarder. « Tu m’as manqué tu sais, mais j’ai réussi à vivre sans toi. » Comme si je ne le savais pas... « J’ai vu ça. » Ces trois mots suffirent à la crisper, comme un enfant se faisant prendre en train de voler des bonbons et qui prévoit d’avance le sale quart d’heure qui l’attend. Elle avait très bien compris ce que j’allais faire, et était déjà sur la défensive, le temps pour mes deux camarades de nous rejoindre, et elle s’était enveloppée dans une protection de chakra.


Avec un rictus, Esteban s’approcha d’elle, impatient de tester l’effet de ses deux katana maudits sur une chair de femme. Avant que je n’ai pu esquisser un mouvement pour l’arrêter, Lee était là, affolé, et ressentant par avance l’impuissance que j’allais inscrire définitivement comme sienne. Passant le bras au travers de sa barrière, j’attirai Sakura à moi, et Lee la remplaça face à son adversaire qui avait d’avance fait volte face. Il était clair qu’il ne faisait pas le poids, il vaincrait peut-être, mais ce serait pour mieux ressentir sa défaite prochaine, et profitant de la stupéfaction de sa femme et du net avantage de force que j’avais sur elle, je volais pendant ce court combat un premier et dernier baiser à ses lèvres.


Si nous avions été seuls à ce moment là, elle ne serait pas morte. A la sentir contre moi, la chaleur de ses formes me transperçait à travers mes vêtements. Immobilisée dans mon étreinte, elle ne pouvait rien faire, elle était faible, j’étais fort, et elle était si désirable que mon seul self-control n’aurait pas suffit à me retenir. J’ai réalisé en l’embrassant que la tuer était une immense erreur, elle représentait un potentiel de plaisir qu’il était stupide de gâcher par simple jalousie. Mais il était trop tard. Relevant la tête alors qu’une de mes mains avait déjà trouvé son chemin sur sa peau, je vis que Lee avait mis son adversaire à terre. Je senti Sakura devenir un poids mort entre mes bras, elle s’était évanouie.


Il allait s’approcher de nous, alors je sorti un kunai et le posait sur la peau pâle du cou qui m’attirait tant. Il n’était plus possible de revenir en arrière. Immobilisé, rendu impuissant par la douleur de celui qui ne peut plus combattre, Lee fixa la pointe de mon arme, qui s’enfonçait doucement dans la chair tendre, puis ferma les yeux devant sa propre faiblesse. Abrégeant ce moment que je supportais mal moi-même, je déplaçais d’un geste sec mon kunai, et la tête de Sakura tomba au sol. Pris d’une brusque répulsion, je l’éloignais d’un coup de pied qui la mit à la portée de la main de Lee. Ouvrant les yeux, il vit ce spectacle qui serait pour lui le dernier.


Deux yeux, deux shuriken, un gémissement devenant un cri. Trajet impeccable, il ne les rouvrirait plus. A un tel prix, il me fallait savourer ma victoire. « J’espère que la dernière image que tu as eu d’elle t’a plut. Tu devra la garder longtemps ». Et je ris. Je savourais sa douleur en comparaison avec la mienne, sachant d’avance qu’il ne s’en remettrait pas. Il s’immobilisa soudain dans ses sanglots. Evanoui ou mort, peu m’importait, il avait souffert. Un dernier regard vers ce si beau visage et ce si beau corps, à jamais séparés et immobiles. Tu n’aurai pas du apprendre à vivre sans moi.


Esteban se releva en grommelant après mon coup de pied, et nous partîmes. Dans ma course frénétique entre les branches, je pensais à ce que j’avais fait. Le traumatisme des enfants découvrant leur salle de classe en retournant en cours, j’en étais arrivé à m’infliger des souffrances juste pour le plaisir d’en faire naître de plus importantes encore chez les autres. J’étais un monstre… et ça m’allait très bien.



Song fic :

You are you are :

Une chanson de merde d'Atomic Kitten que j'ai jamais écoutée, et Hinata s'adresse à Naruto...

Spoil:

Maybe you think you're not right for me
That you'll never be everything I need
Well I tell you straight from my heart
You are you are



Est-ce vraiment possible que tu penses une chose pareille… je me rends bien compte que tu ne vois jamais mes yeux posés sur toi, que tu n’entends jamais les encouragements timides que je murmure, que tu ne lis jamais l’émotion dans mes yeux blancs mais je pensais simplement que c’était parce que pour toi je n’étais rien…et pas l’inverse. Le jour où tu m’as dit que tu aimais bien les filles dans mon genre, je suis restée littéralement scotchée. Incapable de parler, de bouger, je voulais imprimer à jamais ces mots prononcés par ta voix dans ma mémoire.

Je te l’avais dit que tu étais, à mes yeux, un perdant plein de fierté. Se redresser après un échec pour aller de l’avant… je te l’ai dis que je t’admirais ! Mais pourquoi… pourquoi fais-tu comme si tu ne le savais pas ?


If you don't think that you've got the pedigree
That you're not someone who can talk to me
Well I'll tell you straight from my heart
You are you are



Je sais bien ce que tu penses… c’est Neji qui me l’a expliqué… actuellement, d’ici à ce que mon père ai trouvé une raison pour changer cela, je suis l’héritière du clan hyuga. Et c’est quelque chose d’énorme. Un grand pouvoir, de grandes responsabilités, un rôle important à l’échelle du village même. Ça me fait peur. Mais jamais je ne me serai douté que, à cause de ça, tu ne te croyais pas digne de moi. Que tu pensais n’être qu’un vulgaire réceptacle, indigne de s’adresser à quelqu’un portant sur les épaules un poids comme le mien. Mais puisque c’est ainsi, je viendrai te le dire à nouveau, clairement, sans que le moindre doute ne soit possible. Je te dirai que tu es digne de tout, et que peu de choses sont dignes de toi…


You are you are my reason
You are the air I'm breathing
Ask who's in my heart, you are you are


Tu ne t’en rends pas vraiment compte, tu ne vois pas tout ce que tu es pour moi… le moteur qui me pousse à aller de l’avant, la seule personne pour qui je fais des efforts, juste pour attirer ton regard. Tu es ma raison d’être, la chose pour laquelle je veux devenir plus forte, une kunoichi reconnue… l’air que je respire me rappelle sans cesse à toi, tu es gravé dans mon cœur à tout jamais. Le soleil qui éclaire ma vie. Et je veux que tu le saches.


If ever I wanted to run away
I'd go only if you would come with me
Cause no one can talk to my heart like
you are you are



Je suis là, dans cette rue, à ta recherche. Et enfin, au bout d’une bonne dizaine de minutes, j’ai aperçu l’éclat éblouissant de tes cheveux. Rien qu’à l’idée de te voir pour te parler, pour te le dire, je tremble… j’ai envie de m’enfuir, de m’enfuir… De partir loin, là où on ne me jugera plus, et où on ne se jugera plus par rapport à moi… mais je suis venue quand même ! Je n’ai pas le droit de m’en aller sans rien te dire, je ne reculerais plus, je tiendrai ma promesse… si je dois partir en courant de toutes mes forces, ça ne sera qu’après t’avoir parlé ! Et ça sera avec toi….


Oh, if I do for you what you do for me
If I'm on your mind every time you sleep
Say the words and no matter how far
I'll be where you are


Tout ce que tu as fait pour moi… ma motivation, mon envie de changer, tout cela, c’était grâce à toi. J’aimerai bien à mon tour pouvoir t’aider à avancer. Je sais que ton nindo est conçu pour protéger un être cher. Laisse moi être parmi ceux-là… on me l’a dit. Apparemment, tout le monde sauf moi avait remarqué que tu me regardais plus qu’avant, et avec d’autres yeux… alors si jamais tu penses à moi autant que je pense à toi, si tu imagines mon visage avant de t’endormir, réponds sincèrement à ce que je vais te dire… peu importe les conséquences, je me débrouillerai pour toujours être avec toi…

je m’approche et j’ose, timidement, te parler…
« na…naruto-kun ? »
tu tournes la tête vers moi et tu me souris… il faut que j’arrive à te le dire…


You are you are my reason
You are the air I'm breathing
Ask who's in my heart, you are you are



“il…il faut que je te parle…” tu acquiesces et tu me suis. J’attrape ta main dans la mienne, tremblante, pour te mener un peu à l’écart. Là, je reste silencieuse… mais pourquoi, pourquoi les mots ne veulent-ils pas sortir ? je respire, calmement, il faut que je me calme… tu me regarde, l’air interrogateur, sans comprendre… et puis, soudain quelque chose change dans ton regard… tu serres ma main dans la tienne… je crois que tu as compris pourquoi je suis là, et que tu veux m’aider à parler. Comme si ça pouvait nous délivrer tout les deux.

« n…naruto-kun… j’ai… j’ai parlé avec neji-nii-san, et il m’a expliqué une chose… »

tu as l’air sombre. Je suis sûre que tu te dis que tu va tuer neji dès que tu le croiseras… tant pis, je suis partie, j’y vais. Je peux le faire. Je vais le faire. Je dois le faire.

« naruto, je voulais te dire… »

tu reportes ton attention sur moi.

« … tu es plus important à mes yeux que n’importe qui et … »

il faut que je finisse… ne t’approches pas de moi comme ça, ne me regardes pas avec ces yeux, je n’irais jamais jusqu’au bout sinon… bon tant pis, vite, avant que tu ne sois trop près pour que je ne pense même plus à parler.

« naruto-kun… aishiteru… »


Ooh I wish you'd ask me how I feel
I'd say that I'm infatic
Ooh and when you're near to me
This urgency is automatic


Si à l’instant précis, tu me demandais ce que je ressent, j’aurai bien du mal à te répondre. Je suis soulagée, ô combien soulagée de l’avoir enfin dit, mais en même temps, j’ai peur, peur de ta réaction… pourtant, j’entends encore neji me dire « mais va donc lui parler hinata ! il se confie à moi depuis un certain temps, et je peux t’assurer qu’il t’aime ! il a juste peur de ne pas être digne de toi… de ne pas être digne du clan… il n’a pas aussi confiance en lui qu’il veut bien le montrer. Va le voir ! il n’attend que ça ! »

J’ai l’impression de ressentir chaque battement de mon cœur dans mes tempes. J’ai fermé les yeux dès que j’ai eu fini de parler, je ne voulais pas voir ta réaction, j’avais peur de te voir reculer brusquement malgré tout… et pourtant je sens ton souffle qui se rapproche de mon visage, tu es si proche… je dois être plus rouge que jamais en ce moment…


Ooh you're my addiction boy
And I don't want to break the habit
I'd say that you're in my heart
You're in my heart


Tu es si important pour moi … c’est pour ça que de te savoir là, si proche, me fait trembler… je ne peux pas changer si rapidement… je serais toujours moi, timide, hésitante… et pourtant je l’ai dit, je te l’ai dit, que tu es dans mon cœur, que je t’aime… quelque chose se pose sur mes lèvres, je sursaute. Une main posée doucement dans mon dos me rassure. Est-ce que… c’est un rêve ?


You are you are my reason
You are the air I'm breathing
Ask who's in my heart, you are you are



Est-ce que, si j’ouvre les yeux, je te verrai vraiment m’embrasser… j’ose, j’essaye… et oui. J’ai tant de mal à y croire, et pourtant c’est toi, c’est bien toi… ma raison d’être, mon sourire, mon espoir… c’est trop beau, c’est si beau…je remercierai neji plus tard, je crois que nous avons mieux à faire pour le moment… c’est toi qui me prends par la main et qui m’emmènes encore un peu plus à l’écart. Tu t’assoies sur une souche, et tu me fais signe de m’installer sur tes genoux. Je tremble un peu, mais ton sourire me rassure. Tu te penches pour me murmure tendrement, au creux de l’oreille

« je ne pensais pas que tu t’intéresserais à quelqu’un d’aussi minable que moi »

je ne réponds pas tout de suite, je souris. Et lorsque je me retourne, pour t’embrasser à mon tour, les mots sont écrits dans mes yeux.

« tu es dans mon cœur »


Maybe you think you're not right for me
That you'll never be everything I need
Well I tell you straight from my heart
You are you are



Ça fait presque deux mois que nous sommes officiellement ensemble maintenant… et tout le monde nous a félicité. On passera sur les gentils surnoms de kiba « la paire des aveugles », « les bigleux » et le nombre de fois où on nous a dit « hé ben quand même ! », « vous en avez mis du temps » ! plus rien n’a d’importance maintenant que nous sommes enfin un couple. Nous avons eu beaucoup de discussions sérieuses et je crois que maintenant tu ne doutes plus de toi… je n’ai pas compté les fois où je t’ai répété que tu étais plus que je ne méritais et que quand on aime on ne juge pas, tout ce que je sais c’est que toi aussi tu m’aimes… et ça je n’en étais pas convaincue.


If you don't think that you've got the pedigree
That you're not someone who can talk to me
Well I'll tell you straight from my heart
You are you are


Et si un jour tes doutes refont surface, si au temps où mon père parlera de prendre la relève du clan hyuga tu ne te sens pas de taille, saches que je serai toujours là. N’oublies jamais que les gens qui te jugent ne méritent même pas que tu les regardes, et penses bien que je préfèrerai quitter konoha que te quitter toi. Si tu te remets à ne pas voir ta valeur, je te le crierai, de toutes les forces de mon cœur. Je te hurlerai à la face du monde : nul plus que toi ne mérites mon amour.


So I need you :

3 doors down, des vieux souvenirs, et Naruto qui fait ce qu'il peut face à Hinata.

Spoil:
If you could step into my head,
Tell me would you still know me.
If you woke up in my bed,
Tell me then would you hold me
Or would you simply let it lie,
Leaving me to wonder why
I can’t get you out of this head
I call mine
And I will say..



C’est étrange… je n’aurai jamais cru que je te regarderai comme ça, et pourtant… tu as toujours été discrète, mais présente… je n’avais simplement jamais assez ouvert les yeux pour te voir, et maintenant que je l’ai fait je ne peux plus détourner mon regard. Où que j’aille je ne vois que toi, ton visage se dessine dans les nuages, chaque éclat violet me rappelle les reflets de tes cheveux, chaque blancheur me rappelle la pureté incomparable de tes yeux… yeux de lait où je ne cesse de me noyer, focalisé sur toi au point d’en oublier de respirer… j’ai eu tant de mal à te parler, tellement accaparé par ton admiration, je n’avais jamais remarqué que tu ressentais la même chose que moi…


Oh no I can’t let you go, my little girl
Because you’re holding up my world
So I need you.
Your imitation of my walk and the perfect way you talk
It’s just a couple of the million things I love about you



Et j’ai trouvé avec toi un vrai but à ma vie… plus que devenir hokage… tout ce que je veux c’est rester à tes côtés, tu es la seule chose qui donne des couleurs à ce monde qui est le mien… joli monde qui ne vit plus qu’a travers toi…


So I need you
So I need you
So I need you
So I need you


Oui… j’ai tant besoin de toi… de savoir que tu me regardes pour me dire si j’ai raison ou pas. Et je te veux, serrée dans mes bras… je rêve des heures à écouter ta voix. Hinata…


And if I jumped of the Brooklyn Bridge
Tell me would you still follow me
And if I made you mad today,
Tell me would you love me tomorrow?
Please. Or would you say that you don’t care,
And then leave me standing here
Like the fool who is drowning in despair and screamin’


Tu sais, sans toi je ne suis plus rien… rien d’autre qu’un imbécile noyé dans le désespoir à défaut de tes yeux blancs… je ferai n’importe quoi pour toi… même ce que nul ne voudrait faire, j’ai même peur que si tu me demandais de partir, je ne t’obéisse sans rien dire…


Oh no I can’t let you go my little girl
Because you’re holding up my world
So I need you.
Your imitation of my walk and the perfect way you talk
It’s just a couple of the million things that I love about you


Et j’ai peur que tu partes… parce que tu ne sais pas tout… tu ne sais pas ce qui fait maintenant partie de moi… ce dont je tire la force de lutter contre le destin offert par cette même chose… cette puissance inestimable qui grandit en moi… cet être dont l’âme a été condamnée à vivre dans mon corps à défaut du sien… il faudra bien que je te le dise un jour… et ce jour là, peut-être voudra-tu partir… peut-être aura-tu peur de moi et de lui comme tous en ont peur… je dois te le dire, mais je ne veux pas que tu partes… j’ai tant besoin de toi…


I’m on my own
I’m on my own
I’m on my own


Je suis si seul… tu m’as regardé et tes pupilles se sont agrandies… des veines ont pris place autour de tes yeux, et tu m’as regardé, tu l’as regardé, et tu as compris… tu as compris que c’était vrai… et tu m’as tourné le dos, en larmes… tu n’as pas osé partir, mais je n’ai vu que ton dos tremblant de sanglots… j’ai posé ma main sur ton épaule, et tu n’as pas bougé… tu ne t’es pas jetée dans mes bras… tu n’as pas fuit non plus, mais tu n’es pas venue comme tu l’aurai fait avant… je suis seul Hinata… et je préfère fermer les yeux et imaginer que je ne suis pas un monstre…


Oh no I can’t let you go my little girl
Because you’re holding up my world
So I need you.
Your imitation of my walk and the perfect way you talk
It’s just a couple of the million things that I love about you
So I need you…



J’ai tant besoin de toi… et c’est pour ça que les larmes dans mes yeux ont augmenté quand tu as toi aussi posé la main sur mon épaule… c’est pour ça que j’ai tremblé quand j’ai senti tes lèvres sur les miennes… c’est pour ça que je t’ai serrée si fort dans mes bras quand tu m’as dit « et alors, tu es toujours toi »… je ne veux pas que tu partes, j’ai trop besoin de toi… mon monde n’est autre que le tien, si tu pars je ne suis plus rien… reste comme tu es, et je te promet que je serai toujours moi…



Coupé en deux parce que trop long sinon. Je verrai si j'arrive à mettre les commentaires à la suite... Plus tard.

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FCs : Gaara, anti sasouk, HP, D gray-man, Ouran high school, naheulbeuk.
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