Posté le: Sam 09 Mai 2009, 4:58 pm Sujet du message:
Ceci me fait penser à un bout de roman que j'avais lu il y a quelques années. Mais il se termine en plébiscite, pas en échec.
J'aime beaucoup l'usage des points de suspension tout le long du texte, plus encore sur la première partie, ça fait très "hésitation".
Et les rimes, toujours les rimes, je me demande comment tu fais.
J'aime beaucoup.
Posté le: Sam 09 Mai 2009, 5:31 pm Sujet du message:
Tu m'avais demandé une analyse professorale, me voilà
Allons y : Tout d'abord, je vais corriger les fautes; sauf celles de styles.
Je passe beaucoup de temps devant mon écran, je pense au soir notamment, pianotant le clavier, regardant le temps, fuyant, me rendant compte qu'il est tard et que la nuit s'est installée depuis bien longtemps.
J'en ai conscience tu sais, mais pourtant ... ce n’est pas un hasard si je veille autant. Nan.
La nuit ... j'l'attends toujours avec un brin de crainte. La nuit on réfléchit tellement, c'est comme s'emprisonner soi-même dans une douloureuse étreinte.
La nuit laisse une empreinte, et elle est parfois dure à assumer. La nuit ... j'la vois presque comme une contrainte, lors de ces nuits où je ne puis me consoler.
Avant de plonger dans ce monde on l'on côtoie les étoiles, je fais en sorte de me vider de toute force en naviguant sur la toile.
On réfléchit beaucoup moins lorsque que notre esprit est usé, lorsque nos sens sont endormis et ont du mal à s'affirmer.
Je fais en sorte de ne pas avoir de mal à quitter le vrai, au moment où mes paupières se ferment et que les sentiments de la journée commencent à se consumer.
Que ce soit perçu comme une fuite ou un blocage psychologique, mon cas n'est pas unique, et bon nombre d'insomniaques adoptent cette conduite.
C'est vrai que l'on peut voir ça comme un refus catégorique, ne pas accepter la vérité même quand elle nous frappe de sa logique.
J’ai fini par comprendre qu’il n’y avait aucun monstre sous mon lit, j’ai fini par comprendre que le soir, c’est juste moi-même que je fuis.
Prendre conscience que ma peur n'est que le fruit de mes erreurs, et que c'est ma conscience, et elle seule, qui est responsable de ma terreur.
Les bruits que j'entendais petit, et auxquels j'accordais tant de doute, ont été remplacés par des voix qui m'accusent et me dégoûtent.
C'est SEI= NON SENS petites voix présentes en moi que me force à l'écoute. Ces (SEI, tu réitères, attention, ça coute très cher, les non sens.) petites voix présentes en moi ... que je redoute.
Plus jeune je croyais beaucoup aux légendes de loups-garous, aux effets néfastes que la lune peut avoir sur nous.
Aujourd’hui je ne cherche plus à entendre le cri d’un fauve qui communiquerait sa haine, mais je pense sincèrement que l’astre lunaire nous affecte dans notre peine.
C’est comme si la nuit venue, un ensemble de questions nous enlace. C’est comme si soudainement nous devenions perméables à l’angoisse. Les remises en question, ça va un moment, mais à un certain point on s’en lasse.
Si la nuit porte conseil, elle me prive surtout de sommeil. A croire que c’est vrai, on est bien plus heureux au soleil. Mais c’est inévitable, le jour et la nuit se relayent. Un voile noir recouvre nos sens et l’inconnu nous effraie.
Je ne peux m’empêcher d’accorder une pensée à ceux et celle qui trouvent la paix sans éprouver la moindre difficulté. A m’interroger et à envier leur capacité à oublier tout ce qui à rythmé leur journée.
Effacer juste par effort de volonté et sombrer dans un repos réel, quittant ce monde et sa triste réalité.
La nuit j’la vois presque naître et mourir sans un bruit, j’suis là quand elle s’éveille et s’émerveille devant le nombre de personnes qu’elle a séduit.
Puis elle s’arrête remarquant cet être veillant encore et ça l’ennuie. Cet être tapant ce texte bien après avoir écouté sonné les douze coups de minuit.
Le jour se meurent (SEI= Attention, la conjugaison entraîne également un non sens) et le silence me transperce de sa présence.
L’esprit sombre dans un élan sombre, et contraint mes sens à redoubler de vigilance.
Le pire instant, ce moment où je me mens en combattant avec violence. Persuadé d’avoir échoué, sans même avoir pu tenter ma chance.
Puis mon esprit s’use et accuse le poids d’une journée qui a duré bien trop de temps. Mes yeux se ferment, ma vision peine et ne distingue plus ce qui s’affiche sur cet écran.
Soucis et interrogation s’effacent devant une fatigue réelle qui empêche tout égarement. Ma conscience s’éteint sans que m’assaillent tristesse, doute et éternel questionnement.
Puis les nuits s’enchainent dans un éternel recommencement.
Deuxième lecture, sur le style:
- Bonne présentation ; éléments adjectifs mis en valeur par diverses figures ma foi assez bien assemblées .
-Tu personnifies la nuit. L'idée est ainsi d'en faire un être humain. Cela nous renvoie directement à la mythologie. Attention à ne pas abuser non plus de telles figures, pour cause non pas de redondance, mais de répétitif.
- Le texte présente un bon fil conducteur. Tu as l'avantage de savoir écrire ce que tu penses, et mettre les mots là où tu veux qu'ils ailelnt, ce que crois moi, n'est pas donné à tous.
Il s'agit d'un texte qui n'a pas de contrainte comme par exemple celle(s) d'un exam, je ne peux donc pas le noter, où l'apprécier sur des crotères précis non plus.
Pour mon appréciation personnelle, vous l'aurez compris, j'aime beaucoup.
il me semble que tu es jeune, continue ainsi, tu es doué.
Mais ne tombe pas dans le trivial, dans la contraction obligatoire, même s'il est question de style recherché.
La diversité fait l'auteur aussi.
Personnellement, je n'ai jamais été très doué pour l'écriture, il faut, certes un minimum, mais pas obligatoirement être un Baudelaire ou autre génie.
Poursuivez vos efforts. ( ma phrase favorite ^^ )
Posté le: Sam 09 Mai 2009, 5:35 pm Sujet du message:
J'pensais avoir fait plus de fautes que ça.
Merci monsieur le professeur.
Merci de l'effort, et de la lecture, et de la correction, et de la compréhension.
Posté le: Sam 09 Mai 2009, 5:51 pm Sujet du message:
Nan, il n'y a que des fautes de conjugaison.
Je t'avoue qu'elles sont graves, mais je crois décrypter qu'il s'agit d'un premier jet n'est ce pas ?
Si c'est le cas, c'est normal. Lorsque l'on pense, on s'arrête d'écrire, tout se chamboule et le fil "conjugatoire" se brise.
Posté le: Sam 16 Mai 2009, 10:44 am Sujet du message:
Tu me fais du charme l'prof là.
Je le vois.
J'rajoute un petit truc.
J'me suis rendu compte que j'avais oublié un petit truc que j'avais plus ou moins promis à un(e) membre de poster avec le dernier texte.
Des textes très courts, que je fais sur la flood en direct live quand je me fais royalement chier en général.
Rien de sérieux et de prétentieux ici. Des gribouillages :
Spoil:
"Vous avez un but dans la vie ?"
"Hmm. J'imagine que oui. Un but. On en a tous un. Après fois voir s'il rentre dans vos cases ?"
"Dans nos cases ?"
"Dans ce que vous avez coutume d'entendre. Nan parce que il faut avoir une personnalité normalisée de nos jours. Vous ne pensez pas ?"
"C'est moi qui pose les questions."
"Mon but dans la vie ... Hmm. Mon coté provoc' me ferait répondre que c'est d'en avoir un. De but. Marrant non ? ahaha Oh excusez moi, j'annule ma question."
"Vous n'avez que des réponses fuyantes de la sorte ?"
"Je vous demande pardon ?"
"Nan mais ... Peut être vous croyez vous original. Répondre des subtilités, détourner le sujet. Vous vous dites 'wahou, j'lui en mets plein la vue', mais vous êtes affreusement banal. Parce que vous êtes comme les autres. Vous avez juste peur. Vous avez juste honte. De votre but."
"J'ai aucun but dans la vie."
"Ou vous n'en avez plus."
" ... fin de l'entretien."
"C'est moi qui décide de la fin de l'entretien."
"J'peux vous poser une question alors ?"
"Allé, faits preuve de votre pseudo originalité, essayez d'avoir de l'imortance dans cette conversation."
"C'est quoi votre but dans la vie ?"
"Fin de l'entretien."
"Monsieur, pourquoi vous n’êtes pas content ?"
"Parce que je ne suis pas heureux."
"Mais c'est Noël monsieur !! Tout le monde est heureux à Noël."
"Et bien pas moi. Tu connais peut être le coup de "l'exception qui confirme la règle""
"Ma maman m'a dit que vous aimiez Noël."
"Ah oui ? Elle t'a dit ça ? Les adultes racontent vraiment n'importe quoi à leurs enfants."
"Vous n'allez pas fêter Noël ?"
"Non, je ne pense pas."
"..."
"Pourquoi tu es triste petite ?"
"Ben ... si vous fêtez pas Noël, j'aurais pas de cadeau. J'ai été sage tout l'année pourtant vous savez !!"
"Tu crois encore au père Noël petite ?"
"Ben ! J'suis bien obligé, je suis assise sur ses genoux en train de lui parler."
"Allez souris, ta maman va prendre la photo."
Son regard était si saisissant. Si terrifiant.
Il apprenait à me connaître d'un simple regard. Devinant la moindre de mes pensées.
Ne pouvant me détacher de ses deux yeux acharnés sur les miens, je me retrouvais complètement impuissant.
"Pourquoi je suis ici ?"
"Pourquoi est il là ?"
"Pourquoi je le regarde ?"
Ce mec était forcement un fou. Il me voulait forcement du mal.
Il me connait. Il me connait même très bien.
"Mais comment ?"
Le moindre de mes mouvements étaient analysé. Décortiqué.
S'il décidait de me foncer dessus, je ne bougerais même pas.
Je ne penserai même pas à le faire. Ce mec me percuterait de plein fouet.
Il n'avait qu'un geste à faire.
Je ne ferais absolument rien.
J'étais terrifié par un regard.
Puis mes pensées retrouvèrent une logique propre. Le temps retrouvait son cheminement.
J'attrapais une serviette pour m'essuyer le visage.
Un dernier regard pour défier le sien.
Puis je quittais cette pièce, fermant la lumière. Son regard disparaissant en même temps que le mien.
C'est ... c'est juste une métaphore qui se veut idéaliste. On nous mitraille de bons sentiments, nous exposant le bonheur comme si le fait de le voir suffit à pouvoir y croire.
Tu consomme, tu vois, tu apprends, et tu imagine. Tu pense.
Tu essaie.
Et tu te brûles la main.
Doucement malheureux.
Ici on regarde avec les yeux, on ne touche pas.
C'est pas pour toi.
L'ennuie avec le temps, c'est qu'il a conscience qu'on dépend de lui. Il sait, il sent que ... qu'importe nos activités, nos envies, nos besoins, il sait qu'il sera toujours un facteur primordial.
L'ennuie avec le temps, c'est qu’il ne prend pas la peine de t'attendre pour te montrer le chemin. Tu lui tends la main, et en retour, il ne te donne rien.
Tu cours dans une rue pour arriver à temps, mais le temps te rattrape, et ... il accélère. Il sait qu'il est important, le temps. Il te dépasse, ça te dépasse, il court même, il est sadique, et c'est pas pratique pour arriver à temps.
Le temps. Tu vis un moment douloureux, ce genre de moment où ... où tu te mens. Tu te dis que tu ne souffre pas. Où on te dit que le temps se chargera de t'aider à oublier, à ne plus te mentir. Mais le temps, il marche, il piétine. Le temps s'écoule doucement, toi tu l'attends, impatient, mais le temps attend. Il se dit qu'il a le temps. Et toi tu vis le moment, en pensant que ... que le temps est méchant. Quand il s'y met.
C'qu'y a d'énervant avec le temps, c'est que quand tu as des projets, que tu te projettes dans ta journée, il ne va jamais dans ton sens. Une sortie, un moment agréable ne verra pas le temps passer, pas un bonjour, pas un regard, rien. Pas un rayon de soleil. De la pluie.
Et puis le temps il prétend tout le temps vouloir t'aider.
On te dit "prend ton temps".
Mais vous ? Vous faites comment pour le prendre ? Le temps ?
Le temps s'écoulent, et toi t'attend. Tu attends quoi ? Si ce n'est le temps.
Posté le: Mer 03 Juin 2009, 9:29 pm Sujet du message:
Double post, ouais.
Texte pas finis à la base, mais tare qui va finalement dans le sens de ce dernier. Bref.
Petite mort.
Spoil:
Quand on ne sait plus vraiment si l'on sombre dans nos peurs ou dans nos pleurs.
Lorsqu'on met tant d'ardeur à décrire son malheur. Mais à cette heure, cette histoire prend beaucoup trop ampleur.
Les souvenirs, bien qu'ils nous tiennent à cœur, devront s'atténuer au coté de la rancœur.
Du "nous" au "je" il n'y a qu'un pas. Une sorte jeu dont je ne me lasse pas.
Ces questionnement intimes qui se trouvent être les mêmes pour tout le monde.
Un trouble collectif où le singulier et le pluriel se confondent.
Chacun vit son drame et lutte avec ses armes.
Mais, tous, nous versons une larme, tous, nous tombons sous le charme.
Chacun se fait prendre au piège de la mort, et siège sur le seuil des remords. Etrange cortège qui, sous la neige, annonce la fin ... de nos efforts.
Une chaleur glacée, et un souffle coupé liés dans une unique danse. C'est comme si le vide te noie de sa présence. Une nuisance des sens, l'insuffisance de son être ... par manque d'expérience.
Très vite la tristesse devient une dépendance. Un paradoxe total lorsque l'on y pense. Mais ... comme le reste on s'y fait, et on retombe en enfance.
La naïveté ne dure qu'un temps face à l'angoisse du moment
Lorsque l'on prétend pouvoir tenir sans trop savoir comment.
Puis très vite l'esprit comprend qu’est venu l'heure du bilan.
Vient la folie précédant le désespoir, puis le noir se repend.
La légende veut qu'une vie entière déferle sous nos yeux.
Chaque image est un trésor, tant le réconfort est précieux.
L'idée même de louper une seule seconde nous rend anxieux.
Mais le cadeau se révèle pervers tant il parait vicieux.
Quel meilleur moyen pour se rendre compte de ce que l'on perd ?
Pour comprendre tout ce qu'on laisse, prendre conscience de tout ce qu'il y avait à faire.
L'inquiétude ne porte plus sur les notions de "paradis" ou "d'enfer".
On retrace notre passé, comme si nous n'avions pas assez souffert.
La conscience nous quitte, annonciatrice de notre fin.
Ce soir le ciel accueille un nouveau défunt.
Enfin la page se tourne, et de la scène émane un étrange parfum.
Le livre de la vie se ferme, et le texte se termine sans même un refrain.
Posté le: Jeu 04 Juin 2009, 2:23 pm Sujet du message:
Bah, whaou, j'vois pas d'autres choses à dire en lisant ça...
ça sonne bien, ça rime bien, et la plupart des textes me parlent...
Comment t'fais pour trouver aussi bien les rimes qui vont bien??
Moi, quand j'essaye vaguement d'écrire un truc, c'est soit le son, soit le sens, quand j'trouve un mot qui sonne bien, ça a plus rien à voir avec mon délire^^...
C'est vraiment pas mal, dès que j'ai commencé le premier texte, j'ai lu le reste d'une traite (et étant quelqu'un qui ne lit pas beaucoup, il faut vraiment que j'accroche pour aller jusqu'au bout)...
Le texte "Seul sur scène, face à son public" me rappelle une anecdote perso de quand je jouais au conservatoire de la gratte... J'm'suis retrouvé face au public dans l'incapacité d'aligner deux notes, le méga trac, du coups j'suis sorti au bout d'une minute^^... La seule différence, j'suis pas aller au bout de mon morceau, et les gens ont applaudi par courtoisie... Mais bon, le gros moment à zapper de sa mémoire^^...
Inscrit le: 05 Avr 2008 Messages: 392 Localisation: With ur dad
Posté le: Jeu 04 Juin 2009, 2:23 pm Sujet du message:
fabest a écrit:
J'me suis rendu compte que j'avais oublié un petit truc que j'avais plus ou moins promis à un(e) membre de poster avec le dernier texte.
Honte à moi je n'avais pas vu ces "ptits trucs" que je voulais tant.
J'adore le 1er parce qu'à la fin, les rôles sont totalement inversés et on se rend compte que les deux personnes qui posent la question n'arrive pas eux-mêmes à y répondre.
Le 2ème est mon préféré..je sais pas pourquoi, j'ai l'impression que le gars veut montrer la réalité à la petite fille sans pour autant le lui dire clairement. Il essaye de lui faire comprendre et voit à la fin que rien n'y fait, alors il abandonne. C'est ce que j'ai ressentis quand je l'ai lu la première fois =)
Merci ^^'
Ensuite Petite mort c'est vraiment bon. Petit texte, petite histoire,
qui se lit facilement et qui (me) plaît. On voit qu'en fait ce "livre" c'est ton texte justement, parce qu'à la fin :
Citation:
Le livre de la vie se ferme, et le texte se termine sans même un refrain.
J'aime beaucoup..comme à ton habitude c'est triste, mais j'aime (comme à mon habitude).
Les rimes sont très bien choisies "pense" "enfance" , "yeux" "précieux" "anxieux" "vicieux" etc..
Bref très beaux textes continue comme ça ;]
_________________ « Et si Freud s'était trompé? Et si l'important n'était pas le père et la mère, mais le frère ? »
Posté le: Jeu 04 Juin 2009, 6:56 pm Sujet du message:
En général, j'aime bien voir les textes que font les membres le jour de leur anniversaire. Pourquoi ? Je n'en sais rien, peut-être est-ce davantage personnel. Enfin, je dis ça mais je ne dis rien en fait. Après, je ne sais pas si c'est le cas avec "Petite mort" mais bref...
Personnellement, j'aime beaucoup, en particulier la formule finale, tout comme Lilo. J'adore les rimes internes de tes phrases. Le texte en lui-même est plaisant, pas forcément gai, certes, mais sincère je trouve...
Par contre, tu feras attention, tu as oublié le mot "de" à la cinquième ligne...
Posté le: Jeu 04 Juin 2009, 10:50 pm Sujet du message:
Vu que j'ai particulièrement aimé ton dernier texte, je poste le commentaire que je t'ai envoyé, vu que j'ai jamais posté ici.
C'est bon, c'est bon, arrête de me lécher les pieds.
"D'jà, j'crois que c'est l'un de tes meilleurs textes.
J'ai grave apprécié.
Encore une fois, ça a une portée universelle.
Mais cette fois, c'est plus fouillé, plus creusé. Et tu le dis.
'y'a un glissement qui se fait du "nous" au "je" qui rend bien ; j'aime bien parce que le glissement se fait tout naturellement, on passe harmonieusement du groupe à l'individu et de l'individualité au groupe.
Ce texte est beaucoup plus métaphorique que les autres.
T'arrives à faire d'un malheur individuel, un malheur universel.
Tu le fais grave bien.
Au niveau des sons, ça gère.
Tu parles aussi du conditionnement au malheur et du fait que la tristesse devient une habitude. Ça, j'ai bien aimé. Parce que c'est trop vrai.
Ton texte est triste.
Il est comme une fatalité.
Mais d'un autre côté, 'y'a des p'tits trous où essaie de se hisser l'espoir. C'est furtif mais présent.
'y'a aussi une sorte de recul.
Comme si la vie était derrière soi.
La mort.
Oh.
J'arrive à la fin.
Ton texte prend une autre dimension.
Je vois une âme mourante.
Qui survole sa vie.
Et un corps mort sur scène, puant de pourriture XD
C'est fort XD
Il te manque un micro."
_________________ Fille du 17 octobre./ "Souvent, mes couplets dépriment/"
Merci les agneaux.
C'est toujours avec plaisir que je lis vos p'tits bouts de commentaires.
J'ai écris ça :
Vague à l'âme
Spoil:
C’n'est qu'un vague à l'âme qui prend corps au cœur d'un slam.
C'n'est qu'une chute de larmes qui m'écœure et me condamne.
C'n'est qu'une série de lettres qui témoigne d'un certains mal être.
C'n'est qu'un amas de phrase qui forme un texte qui vient de naître.
Une coulée de rimes qui, au fond, ne rime à rien.
Je fuis la déprime, je vous assure que je vais bien.
J’attends un simple un signe, juste un regard ou un soutien.
Et puis je me résigne puisque jamais rien ne surviens.
L'on dit parfois que la feuille soulage de certains maux.
Il suffit pour cela de l’embellir avec nos mots.
Pourtant même si je m'efforce de la rendre belle dans mes morceaux.
La douleur reste la même, ne me dispensant pas des ses assauts.
Il me devient de plus en plus difficile de donner un sens à l'écriture.
A mesure que les heures défilent et que s'intensifie la morsure.
J'ai longtemps cherché en construisant sur la mesure.
Mais ... ça n'a jamais marché. Et je ne compte pas essayer jusqu'à l'usure.
Victime d'un trop plein d'espoir, ou tué par une illusion.
On est naïf, on veut y croire, mais arrive la conclusion.
Alors on nage dans le noir et dans nos désillusions.
C'est ça de trop en vouloir, on se retrouve comme un con.
Chaque jour est l’occasion de revivre les mêmes situations.
Toujours la même rengaine, toujours la même chanson.
On fait face au même problème, sans en avoir la solution.
Et on lutte contre nous même quand le moral n’est pas très bon.
Avant même de se lever, la journée est déjà terminée.
On se contente de marcher dans ce qui a déjà été fait.
On s’évertue à essayer puisque trop fier pour accepter.
Mais on a déjà échoué … avant même de commencer.
Les buts et les rêves deviennent aussi rares que les sourires.
On lutte pour une trêve qui met du temps à nous venir.
On chute et on crève de ne pas parvenir à réussir.
La fatalité nous achève lorsqu’on devient un souvenir.
Puis les pages se tournent mais le cœur est affaibli
Et lorsque l’on se retourne nous envahit la nostalgie
C’est plus de la résignation … qu’un réel oublie
Car les sentiments sont une faiblesse et c’est un fait établi.
J'ai envie de dire Félicitations une fois de plus.
Je trouve que tu excelles de plus en plus dans l'art de parler des choses que tout le monde ressent et pourtant dont personnes ne parle.
C'est loin d'être une chose evidente. Surtout de trouver les mots juste à placer sur ces "sentiments" Bonne continuation!
L'on dit parfois que la feuille soulage de certains maux.
Il suffit pour cela de l’embellir avec nos mots.
T'as osé ahah
T'as surtout tout d'un grand et tes textes sont déjà bourrés de musique, n'en on pas vraiment besoin d'ailleurs.
Le rythme, ton rythme, a toujours été ce que je préfère dans tes textes.
Pas deçu celui ci est envoutant.
Tu connais "il n'y a pas d'amour heureux" ? D'aragon ?
Un poeme assez célèbre souvent mis en musique.
Il est parfait et immensement triste.
Ca me fait penser à ton texte.
Il sonne juste.
Et c'est très triste qu'il sonne juste xD
T'as fait quelquechose qui ne ressemble qu'à toi avec ce sens si particulier de la rime (pt un peu trop en "on" mais je chipote), jsusi impressionnée :p
Posté le: Mar 25 Aoû 2009, 3:43 pm Sujet du message:
Il est assez amusant de voir le nombre de personnes sur ce forum qui m'impressionnent avec leurs textes. Je sais pas, Saha', toi... Tu fais des rimes et des rimes internes à merveille. Il y a quelques formulations qui me plaisent beaucoup, par exemple "Une coulée de rimes qui, au fond, ne rime à rien."
C'est juste un détail, mais le seul point négatif que je trouve à redire, c'est que parfois, tu mets des points à la fin de tes vers alors que ça ne s'impose pas, je trouve. Mais je le redis... Détail.
Vraiment bien.
Posté le: Sam 29 Aoû 2009, 4:08 pm Sujet du message:
je sais que tu en sauras pas plus si je te dis que t'a un vrai talent d'écriture... et bien que j'n'ai pas assez d'experiences pour critiquer.
Voici un petit debriefing :
petite mort, c'est bien mon préféré,
le bon rythme, et une "vraie histoire" émanent de ce texte.
J'avoue que l'oxymore, c'est mon pêché mignon, et que rare sont les autres figures de styles qui me fascinent autant mais, là je dois avouer que tu m'épates...
"La légende veut qu'une vie entière déferle sous nos yeux.
Chaque image est un trésor, tant le réconfort est précieux."
Fabuleux.
je n'ai pas le temps de terminer mais j'en dirai plus un jour ou l'autre.
Attention, ça n'veut pas dire que tu as tout bon, y'a quelques passages qui me déplaisent mais "j'en dirai plus un jour ou l'autre".
Posté le: Mar 20 Oct 2009, 8:57 pm Sujet du message:
J'aime tes textes.. J'aime ta façon d'écrire.. J'aime ta façon de t'exprimer.. J'aime, j'aime j'aime !
J'ai vraiment accroché dans tout tes textes.. mais j'ai plus particulièrement apprécié tes cinq derniers textes. J'aime cette façon que t'as de nous mettre directement dans ton écrit.. ( j'sais pas si tu m'as comprise -_-" )
Puis les rimes.. chapeau ! Il y a p't'être un problème au niveau des points, mais Mikazuki te l'a déjà dit.
J'aime beaucoup dans le texte " seul sur scène, face à son public " les points de suspension tout le long du texte, qui, pour moi, me met dans la peau du personnage de l'histoire ( l'artiste ). Car quand je lis le texte, c'est comme si j'étais cette artiste qui, malgrès qu'il connaisse son texte par coeur, il begaye ( même si dans ton texte aucun son de sort ) car il a peur. Donc j'ai vraiment beaucoup accroché sur ce texte.
Et ce que j'aime beaucoup dans la plupart de tes textes ( enfin les derniers ) , c'est la fin.. pas'que tout se finit toujours " tragiquement "
Donc voilà voilà, en espérant qu'un nouveau texte est en cours
Posté le: Ven 23 Oct 2009, 1:17 pm Sujet du message:
Merci à vous.
Je ne réponds jamais directement au gens, je sais, mais je lis à chaque fois, bien sûr.
Je retiens, j'apprécie, je prends en compte.
Bref, je survole pas.
Juste pour les points, en effet.
Mais j'crois que je vais garder cette sale manie, ca ferait trop de points à enlever après. (blague) (rires)
Donc.
J'ai deux textes aujourd'hui.
Deux oui, vous ne rêvez pas.
L'un m'a pris beaucoup de temps.
Certains auront vu des passages il y a deux mois de ça, mais bref.
L'autre, je l'ai fais en une demi heure sur la flood.
Les deux ont une "cellule de rime" commune.
Justement une rime avec "rime".
La petite histoire c'est que j'avais deux versions différentes.
Une qui allait avec ce que je voulais dire dans mon texte de base, et l'autre, qui ... que j'ai utilisé dans une idée. Un thème.
J'vais mettre le deuxième en premier.
Il est court et simple. Mais l'idée m'avait plus, alors j'ai essayé.
J'vous décris pas le thème hein, vous interprétez comme vous voulez, même si pour celui ci, c'est simple.
Le crime de la rime
Spoil:
Seul dans la nuit, le coupable guette ses victimes.
Son arme est aiguisée, il est prêt pour le crime.
Il a tout apporté : feuille, stylo et rime.
L'encre va couler, même si l'espoir est infime
Les gestes sont rapides, et s'impriment sur la feuille.
Mais l'écriture est cupide et la feuille devient cercueil.
L'auteur efface et supprime, par pur soucis d'orgueil.
Les lettres venaient de naitre, et on doit en faire le deuil.
A chaque inspiration, nombre de mots succombent.
Je vois tout mes brouillons comme autant de tombes.
Je ne peux qu'être jugé pour toutes ces hécatombes.
Je ne vais même pas nier, car la responsabilité m'incombe.
Je me déclare coupable, et parfaitement sein d'esprit.
Je suis seul responsable des meurtres dans mes écrits.
Ma folie est détestable, et les lettres en paient le prix.
C'est le crime de la rime qui chaque soir se produit.
Un tri sélectif que je juge pourtant nécessaire.
A chaque sacrifice, un mot aide ses congénères.
Un suicide collectif qui a besoin de se faire.
Pour que le texte se construise et puisse vous satisfaire.
Toute ma démarche se construit autour du lecteur.
Alors oui je détruis, mais pas par gaité de cœur.
Et même si tout n'est le fruit que de mes changements d'humeur,
je ne souhaite qu'améliorer, et à rendre meilleur.
A travers ce texte je rends un hommage.
A toute ces lettres n’ayant jamais vu le rivage.
A tout ces mots qui n’ont pas su prendre le virage.
A tout ces sacrifiés qui ne restent que des mirages.
J'aurais pu en écrire plus, mais j'en ai pas spécialement ressenti l'envie.
=)
Et le deuxième, qui est en fait le premier.
Celui que je pensais poster il y a deux mois. (TT)
Bilan
Spoil:
Nous nous disions curieux. Mais nous étions insouciants.
Car tout n'était qu'un jeu. Une activité d'enfant.
Car entre le "nous" et le "je", il y aura toujours le néant.
C'est tout c'que je ressens, outre mes sentiments.
Mais c'est si simple pourtant, juste paraître bien portant.
Ecourtant les moments d’égarements juste en se mentant.
Quand plus rien n'est important, que plus rien ne nous attend,
juste un regard ou un sourire suffisent à nous rendre plus grand.
J'ai cultivé l'espérance au détour de mon errance.
Fais fie de l'expérience pour un retour en enfance.
C'était stupide quand j'y repense puisqu'exempt de tout sens.
Comme quoi l'absence d'une présence peut avoir son influence.
Mais j'avais besoin d'y croire, de me créer une histoire.
Un sentiment de gloire, bien qu'il n'était qu'illusoire.
Car entre voir et vouloir il n'y a qu'un tout petit écart.
Et je l'ai vu, et l'ai voulu, plus aucuns doutes à son égard.
C'est la magie d'un regard, ou bien sa malédiction.
Quand tout se joue dans ce hasard, dans cette contradiction.
Une addiction qui nous façonne et qui influe nos réactions.
Quand la passion devient pulsion, et se transforme en agression.
La prétention d'une rencontre, et sa triste désillusion.
La défaite est pavée de nos meilleures intentions.
Car entre vouloir et pouvoir il y aura toujours une condition
Et j'ai voulu mais n'ai pas pu, nourrissant ma déception.
Une conclusion tranchante pour une fin écœurante.
Quand le silence nous chante ces mots qui désenchantent.
Tous ces moments qui nous hantent, nous laissant seul dans l'attente.
Quand la mine est tremblante, et que notre mine est troublante.
On se croit dans la tourmente, étonné d'en souffrir.
Il devient si difficile de parvenir à un rire.
Les émotions sont complexes et impossibles à décrire.
Alors un jour, sans prévenir, je me suis mis à écrire.
Primaire est l'écriture, souillée par les ratures.
On mesure ses propos, en évitant la démesure.
Car entre pouvoir et y croire la frontière est obscure.
Et je n’ai pas pu, même si je l’ai cru, n’en ayant pas la carrure.
J'tourne tellement en rond, que j'cours après moi-même.
Toujours les mêmes poèmes, autour des mêmes thèmes.
Ça devient un problème, voir même un dilemme.
Est ce que j'aime vraiment ce que ma plume sème ?
En prime, j'ai été lésé par la rime. Simple victime.
Son crime ? Trop de promesses misent en abîme.
Rapport intime né d'un début de déprime.
Quand la douleur nous anime et que le cœur se comprime.
C’est comme étreindre le vide, avant de s'éteindre.
Juste pour atteindre ce que l'on ne peut plus attendre.
Se contraindre plus que se convaincre, car la vie n'est pas tendre.
En évitant de trop se plaindre, mais en le laissant entendre.
Compenser un manque de compassion par le biais d'une illusion.
En évitant les questions, ou en fuyant les allusions.
Chaque minute est l’occasion de combattre nos émotions.
Et mes différents textes n’en sont que la faible consécration.
Rajoute à ça la disparition de toute conversation :
la répercussion trop rapide d’absence de discussion.
Je ne parle pas de persécution, mais des répercutions
qu’une succession de déceptions peut avoir sur ma vision.
Aussi en suis-je réduit à réduire mes nuits
car le sommeil me nuit, presque autant que l’ennuie.
Car entre croire et voir, il y a la raison et l’envie.
Et j’ai cru l’avoir vu, mais je me suis juste menti.
Une expérience que je romance au service des sentiments.
Sans soucis de performance et sans contraintes de temps.
Quand c’est le silence qui commence à devenir trop envahissant,
réticence et vigilance ne paraissent plus très important.
L’impudence d’un texte pourra paraître choquant.
La confidence a cet aspect qui peut paraitre rebutant.
Aussi ces quelques vers ne se veulent pas envahissants
C’est juste le bilan d’une histoire sans commencement.
Posté le: Mar 10 Nov 2009, 2:01 pm Sujet du message:
Car ce n'est qu'un homme
Spoil:
Tom.
C'est ainsi que tout le monde le nomme.
Tom n'est qu'un Homme. Du moins en a t il tout les symptômes.
Un amas improbable de cellules et d'atomes.
Un homme qu'on assomme et qu'on somme d'être un homme.
Un homme qui, enfant, rêvait d'être astronome et croyait aux fantômes.
Un fin gastronome, amoureux des arômes.
Un homme certes économe.
Qui, devant un démuni, fera l'aveugle, ou fera tout comme.
Contrant les regards de reproches par l'aridité de ses poches.
Par l'enthousiasme de ses proches à son approche.
Les sentiments sont rares alors, lui, il s'y accroche.
En témoignent ces sourires feins qu'il décoche, et toutes ces lunes qu'il décroche.
Et même si Tom n'en a pas l'air, Tom aime cette Terre.
Il aime ses congénères. Malgré le mal qu'ils génèrent.
Il est contre toutes ces guerres, les dénonçant entre deux bières.
Parce que pour une parcelle de terre, trop de soldat promotionnent l'enfer.
Et Tom, dans ses prières, demande l'abolition de toutes les frontières.
Concept qui, pour lui, ne sert à rien.
Avant de se sentir Français, Anglais ou Italien, il se sent avant tout Terrien.
Tom n'a pour unique prétention que d'être lui-même.
De choisir sa route. Encore que parfois il en doute
Et il se perd entre celui qu'il laisse paraître, qu'il aurait voulu être, ou que ses parents ont vu naitre.
Car il est si simple de crier à haute voix qu'on choisit soit même de sa propre voie.
Et même si, parfois, lui aussi il le croit, il fait parti de ceux qui ne choisisse pas.
Alors il accepte son statut. Ou du moins il s'y résigne.
Attendant qu'une opportunité nouvelle lui fasse signe.
Tom consigne dans un journal toutes les choses qui lui font face.
Histoire qu'avant que tout s'effacent, d'autres aient une préface de toutes ses frasques.
Tom fait parti de ces hommes qui se cherchent du soir au matin.
Atteint du "non sens", et des sens en déclin.
Dans une lutte perpétuelle entre ce qu'il est et ce qu'il a,
Tom se perd parfois dans les souvenirs d'autrefois.
Fort d'une expérience qui la conduit sur ce toit,
Tom s'apitoie sur son propre cas.
Lui qui a toujours voulu croquer la vie à pleine dents, a foncé tête baissé et en plein dedans.
En oubliant de rester prudent, victime de son comportement impudent.
Comment vivre sans regarder derrière quand demain ressemble à hier ?
En s'arrêtant en chemin pour en franchir les barrières.
Les deux pieds dans le vide, et les yeux dans les étoiles,
le teint livide devant ce que la nuit lui dévoile,
Tom lève le voile sur ce qui forme son destin : une route goudronnée, et un décor indistinct.
Du haut de son trône où il prône la délivrance, Tom frisonne devant son manque d'assurance.
L'exubérance de sa démarche et cet immeuble insalubre feront de ce triste moment une expérience plutôt lugubre.
Une légère plainte, presque inaudible, face à une tentative de courage, trop faible pour être crédible.
Tom s'interroge sur sa présente position.
Tom refait face à ses remises en questions.
Celles qui par force d'abnégation auront conduit à cette égoïste décision.
Avec un regard blafard défiant le ciel, le choc sourd d'un questionnement existentiel,
Tom avancera d'un simple pas, il quittera ce toit, et ne se retournera pas.
Petit jeu.
Spoil:
Citation:
1. Au clair de la lune, mon ami Pierrot,
Prête-moi ta plume pour écrire un mot.
Ma chandelle est morte, je n’ai plus de feu,
Ouvre-moi ta porte, pour l’amour de Dieu
2. Au clair de la lune, Pierrot répondit :
Je n’ai pas de plume, je suis dans mon lit.
Va chez ma voisine, je crois qu’elle y est
Car dans sa cuisine on bat le briquet.
3. Au clair de la lune l’aimable Lubin
Frappe chez la brune ; elle répond soudain :
Qui frappe de la sorte ? Il dit à son tour :
Ouvrez votre porte, pour le Dieu d’amour !
4. Au clair de la lune on n’y voit qu’un peu !
On chercha la plume, on chercha du feu.
En cherchant d’la sorte je n’sais c’qu’on trouva
Mais j’sais qu’la porte sur eux se ferma !
Au clair de la Lune, où gît mon égo.
J'ai sorti ma plume pour écrire ces mots.
Ma fierté est morte, j'y ai mit le feu.
Quand la haine m'emporte, j'en veux même à Dieu.
Au clair de la Lune, le silence grandit.
Je n'ai que ma plume, tout seul dans mon lit.
La détresse m'avoisine, je la reconnais.
Du bout de ma mine, elle vient s'imbriquer.
Au clair de la Lune, en attendant de demain,
Je cours dans la brume, qui apparait soudain.
J'aimerai faire en sorte de sourire à mon tour
D'ouvrir une porte, et d'y croiser l'amour.
Au claire de la Lune, je m'attriste pour si peu.
J'en perds même ma plume, fatigué du jeu.
A pleurer de la sorte, j'en oublie que parfois,
Une bonne volonté l'emporte sur notre désarroi.
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