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. La destinée

 
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Shicamaru
Civil


Inscrit le: 02 Mai 2009
Messages: 19

MessagePosté le: Jeu 28 Mai 2009, 10:54 am    Sujet du message: La destinée Répondre en citant

comme je l'avais dit dans ma présentation, j'écris. j'écris beaucoup d'ailleurs. donc je vais vous faire partager un de mes écrits.
comme ça ça me permettra de savoir si ma plume plaie à quelqu'un
je suis parcontre désolé pour ceux qui n'aiment pas lire. je me rend compte que s'est un petit pavé
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Shicamaru
Civil


Inscrit le: 02 Mai 2009
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MessagePosté le: Jeu 28 Mai 2009, 10:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

La destinée

Un écho retentit dans la forêt avoisinant la petite ville de Greentown. Il faisait nuit, la ville était endormie, personne n’entendit le hurlement des loups et le hululement des chouettes, mis à part un vieil ermite, qui vivait en plein milieu de la forêt. Il sortit aussitôt que les braillements des animaux nocturnes se firent entendre. Le vieil homme leva les yeux vers le ciel, toute la vallée était recouverte d’un épais brouillard. D’un geste de la main il fit se disperser le brouillard alentour. Un large couloir se dessina alors devant lui.
Il sursauta sans comprendre quoi que se soit. Il avait heurté un panier en osier. L’ermite se pencha vers le panier et se recula vivement tournant sur lui même en marmonnant des mots incompréhensibles. Il s’arrêta soudain, raide comme un bâton. Il ferma les yeux pour écouter les bruits que faisait la forêt. Il marmonna encore quelques mots insensés, puis fit mine de toucher le brouillard, donna un coup avec son pied sur le sol et le brouillard alentour se dissipa en une onde de choc. L’ermite regarda le ciel et vit de gros nuages noirs annonçant un orage. Il pris le panier et l’emmena dans sa cabane.
Pendant toute la nuit durant, le ciel se déchaîna dans toute la région.
#
L’ermite mit une bûche dans le feu de la cheminée et celle-ci le remercia « Merci maître Eraclis » l’ermite lui répondit « C’est normal Felian, de rien »sans prendre conscience qu’il parlait à une cheminée. Ça avait l’air naturel qu’une cheminée puisse parler à un homme.
La cheminée était réellement vivante, d’ailleurs ce n’était pas le seul objet vivant.
La marmite, le balais et la porte étaient tout aussi vivants que la cheminée.
Maître Eraclis était en fait un enchanteur et un enchanteur hors du commun. Il pratiquait toute sorte de magie, magie noire, magie blanche, illusions, enchantements en tout genre et bien d’autres encore. Il pouvait discuter avec la faune et la flore, faire bien d’autres merveilles encore ! Il y avait une chose qu’il détestait plus que tout, c’était descendre à la ville et il savait que des que la pluie cesserait, il devrait ramener le panier ou était endormis un jeune nourrisson. Qu’il n’aurait de toute façon pas pu s’occuper.
Une question le préoccupait pourtant qui et pourquoi avait-on mis cet enfant près de sa demeure. Il en conclu des tas de solutions dont l’hypothèse qu’il serait tombé du ciel ou que se soit un étranger qui l’ait déposé ici ou que se soit une personne de Greentown qui ne voulait pas du gamin. Pendant tout le reste de la nuit il regarda l’enfant, puis le jour se leva, mais la région restait sombre à cause de l’orage qui persistait. Toute la journée il plut à torrent. La rivière Krisna qui traversait la forêt et la ville sortait de son lit et les éboulements de terrain faisaient de lourds dégâts dans la forêt. La cabane de l’enchanteur quant à elle, était très bien située à l’écart de toute catastrophe.
Il attendit alors toute la journée puis la journée suivante tout en s’occupant de l’enfant avec madame Felle, la marmite qui s’y connaissait en nourrissons.
Pendant toute une semaine durant, la pluie et les rafales de vents accentuées par le brouillard permanant continuaient encore et encore. L’enchanteur ne connaissait pas le pourquoi de cette tempête qu’il trouvait très étrange.
Un soir il alla voir le bébé dans son berceau, après s’être interrogé longuement au coin de la fenêtre placé à coté de la cheminée. Il pris l’enfant par le bras droit et le teint en suspension dans les aires. Sous l’aisselle il y avait la marque des sorciers, une verrue mauve habituellement, mais celle-ci était bleue.
L’enchanteur avait déjà entendu parler des maléfices et des sorts, des sorciers et sorcières et savait désormais pourquoi on lui avait envoyé l’enfant, d’ou il venait et se qu’on lui avait fait.
#
« Une légende raconte que lorsqu’un sorcier est sur le point de mourir, il doit impérativement toucher un être doté de la parole pour continuer ses abomination dans le monde des damnés. S’il ne parvient pas à toucher ne serrasse qu’un être vivant son âme périra dans le néant ».
#
Maître Eraclis connaissait bien les compte et légendes du pays et en conclu comme s’il avait été présent pendant le sacrilège que Greentown avait commis :
- Se sont donc les gens de la ville qui m’ont emmené cet enfant, car il est le dernier être vivant qu’un sorcier a touché avant de mourir.
- Je déteste cette ville et ses habitants, répondit le balais Newton.
- Ils ne font que provoquer des catastrophes, dit à son tour Felian.
- Mais qu’est ce qu’on va faire ? mais qu’est ce qu’on va faire ?s’affola madame Felle
- Nous avons de la visite maître, blanc de neige est ici. Déclara la porte Magëndra.
- Calmez-vous tous ! Ouvre Magëndra. Ordonna Eraclis.
- Soyez le bien venu blanc de neige ! Salua la porte.
- Merci Magëndra. Bonjour Maître Eraclis.
- Bonjour que me vaux se plaisir blanc de neige ?
Eraclis leva sa main vers le beau loup blanc, sa fourrure frissonna et fit sèche en un tour de main du vieil ermite.
- Les hommes de la ville ont fait quelque chose d’horrible, dit le loup.- Ils ont fait vivre un être surpuissant, nous ne savons encore rien de l’affaire mais nous sommes près à partir des que vous voulez.
- Ne soyez pas hâtifs toi et les autres ! lui dit l’enchanteur d’une voix sage et reposée. Cette grande menace n’en est pas vraiment une. Se que tu dis être puissant est dans ce panier. Un enfant humain. Blanc montra les crocs, Eraclis lui demanda d’avoir confiance en ce qu’il faisait.
- Les gens de Greentown sont inconscients, ils ne voient pas l’importance de leurs actes. Jamais personne n’a eut idée plus saugrenue. Continua Eraclis
- Mais pourquoi le ciel est aussi mécontent maître ? Demanda blanc.
- L’enfant qui est dans ce panier est un nourrisson, il n’a pas plus de deux semaines il n’a donc ni la parole, ni l’intelligence pour le moment. Se qui va permettre à son corps d’emmagasiner toute la magie autour de lui, grâce au gêne des sorciers. Malheureusement cet enfant va grandir, apprendre à parler et à réfléchir. Vers l’age de dix ans, il sera le plus puissant des sorcier à cause de l’accumulation de magie qui sommeillera en lui. A quinze ans, sa magie sera inépuisable et je ne peux rien faire contre ça. On peut seulement l’éduquer de façon à lui apprendre le bien et le mal, ce qui est juste ou non. Je ne peux pas le ramener à Greentown ou dans une autre ville.
- Maître je n’ai jamais compris pourquoi les sorciers existent ? Et pourquoi un sorcier qui touche un chat ne transmet pas sa magie au chat ?
- Si il la lui transmet, mais le chat ne possède pas le don de la parole. Si je ne te l’avait pas donné tu ne pourrait pas parler non plus. Quoi qu’il en soit vous devez tous me faire confiance. Mère nature nous donne un défi à relever et nous devons en être digne.
- Que doit-on faire au juste ? Demanda Blanc de neige d’un œil interrogateur.
- Dans un premier temps l’enfant ne devra pas rencontrer d’humains avant qu’il ne soit prêt.
- Quand serons nous qu’il est prêt ? Demanda Mme felle
- Nous le saurons en temps voulu, deuxièmement, il faudra lui donner tout l’amour que nous aurons à lui offrir. Et surtout, une chose essentielle sera de lui apprendre le bien et le mal. Qu’il sache faire la différence avant l’âge de ses 10 ans. Ce temps est très restreint. Il peu paraître long mais il n’en est rien.
Il faudra attendre qu’il ait 6 années derrières lui, pour qu’il puisse réellement enregistrer les informations et commencer sa véritable éducation.
- Mais que va t-on faire de lui en attendant ? Demanda newton.
Eraclis se leva de sa chaise et se dirigea vers la seule fenêtre de la cabane située à coté de Magëndra et Felian ou il resta sembla t-il quelques minutes à regarder la pluie tomber et glisser le long des vitres de la fenêtre. Tout cela ne dura en fait que 30 secondes avant que l’enchanteur ne se retourne vers eux.
Se tenant les bras par derrière, les yeux pétillants comme jamais, il leur dit d’une voix angélique :
- L’amour, vous lui donnerez tout l’amour que vous pourrez lui donner !
Mme Felle renchérie les propos d’Eraclis
- Je lui donnerais toute l’affection qu’une mère peu donner à son enfant. Soyez en sur, maître Eraclis !
- Et je n’en doute pas Margueritte. Complimenta t-il.
- Sauf si tu t’en occupe aussi bien que tu fais la cuisine ! Ironisa Newton.
Mme Felle bégaya ne sachant dire mot pour se défendre. Elle finie tout simplement par croiser ses deux poignées en soupirant. Magëndra rit de sur croix à la scène qui venait de se passer, puis elle dit :
- Nous ferons tout notre possible maître, je vous l’assure, Margueritte a raison, nous lui donnerons tout l’amour qu’il aura besoin. Et je suis certaine qu’il appréciera notre compagnie et cela sans compter sur les paroles serpentesques de notre ami Newton. N’est ce pas mon cher.
- Certainement Magëndra ! La porte fit un clin d’œil à la marmite et celle-ci souri de nouveau. Felian et blanc de neige, quant à eux, paressèrent pensifs et ne dirent aucuns mots aux paroles d’Eraclis.
Celui-ci même s’était retourné vers la fenêtre pour admirer la pluie tomber sur les carreaux.
Blanc de neige décida un peu plus tard dans la soirée de prendre congé de ses amis, pour aller soulager le cœur des animaux de la forêt.
Les animaux furent mécontents que Eraclis fasse courir un si grand danger à la forêt. Mais ils furent tout de même soulagés de savoir le danger écarté pour quelques temps.
Justement le temps était l’un des principaux sujet qui préoccupait la flore et la faune. La pluie tombait depuis quelques jours déjà et sans s’arrêter. Blanc ne pu rien promettre aux animaux à se sujet, il leur dit juste qu’il en parlerait à l’enchanteur. Et la foule se dispersa pour retourner à leurs affaires personnelles.
#
pendant cette nuit froide et glaciale, un homme avançait vers la maison de l’enchanteur. Il était vêtu de blanc.
Le voile de brume et la pluie persistaient dans toute la vallée. L’homme tout de blanc vêtu arriva à la porte de la maisonnette puis frappa.
- Aie, doucement messire Estar !
- Mille pardon madame.
- Ce n’est rien, entrez donc. Puis elle s’ouvrit laissant apparaître un feu de cheminée ou siégeait une marmite qui regardait attentivement un panier en osier qu’elle berçait avec sa poignée dépliée.
La marmite se retourna vers Estar.
- Bonsoir messire, ne faites pas trop de bruit le bébé vient de s’endormir.
- Bonsoir, justement je suis ici pour lui, il faut absolument qu’il reparte en ville auprès de sa famille. Ce n’est pas un endroit pour un enfant ici.
Eraclis sorti de l’ombre dans le coin près de la fenêtre, ou la lumière des bougies n’éclairait rien.
- En m’amenant cet enfant, une personne réfléchie a mit en moi sa confiance. Je ne peux décevoir un si grand geste.
- Mais vous ne comprenez pas maître Eraclis. C’est un …
- Sorcier, je sais et la personne qui me l’a envoyé le savait sûrement. Cet enfant restera ici avec moi et mes compagnons que vous le vouliez ou non. Il est beaucoup trop dangereux pour le laisser aller en ville. Quoi qu’en réfléchissant d’avantage, il serait justice que cet enfant revienne à Greentown pour punir ses habitants de leur insouciance et de leur idioties. Mais j’ai un cœur malgré se que certains pensent et je ne veux pas que des vies soient détruites si on peu éviter cela. Ne croyez-vous pas messire Estar ?
- Certes mais là n’est pas le problème, je peux m’en occuper aussi bien que vous, prendre soin de lui et…
- Tiens, je croyais que vous vouliez le rendre à sa famille ? Eraclis comprenait désormais mieux la venue du seigneur de la région dans sa demeure. Ce vieux seigneur voulait sans doute se servir de l’enfant comme d’une arme pour la guerre ou même pire.
Mais Eraclis voulait jouer la subtilité sans montrer qu’il avait compris se que Estar mijotait.
- Vous feriez mieux de retourner en votre demeure et de vaquer à des occupations de grand seigneur. Ici vous n’obtiendrez rien de nous et se soir est bien frais. Vous devriez sincèrement repartir maintenant, avant qu’un mal quelconque ne vous prenne. Les mots de l’enchanteur sur le seigneur eurent un impact presque immédiat et Estar ne demanda pas son reste. Il parti enragé de ne pas avoir eu satisfaction. De l’extérieur de la maison, il dit a l’ermite :
- Je reviendrais l’enchanteur et cette fois je ne serais pas seul, n’en doutez pas !
- Ho, je n’en doute pas le moins du monde et je vous accueillerais comme il se doit. Eraclis avait le visage joyeux et sa parole l’était elle aussi. Il savait pertinemment que se vieux bougre ne remettrait pas les pieds ici. Quand au seigneur de la région. Il s’en alla en grondant et en maudissant Eraclis.
- pourquoi avoir été aussi dur avec messire Estar ? demanda Mme Felle.
Felian répondit aussitôt de sa voix pierreuse et solennelle :
- Estar voulait l’enfant à des fins militaires, il s’est sans doute dit que le potentiel d’un nourrisson sorcier serait prolifique pour la guerre, une arme secrète par exemple. Se qui me dérange en revanche, c’est de savoir comment il a eu vent de l’existence de l’enfant. Autre chose me dérange aussi, se n’est pas la première fois qu’un nourrisson est touché par un sorcier rendant son dernier souffle. Je pense que cet enfant est une union entre deux sorciers et qu’un troisième sorcier à l’agonie lui a donné plus de magie encore. Nous sommes devant un cas unique qui ne se représentera sans doute jamais plus sur cette terre.
- Vous avez raison Felian, s’est tout à fait là qu’est ma pensée et vous vous posées les même questions et solutions que moi. Je me doutais que cet abruti de Estar allait venir se soir.
- Vous le saviez maître ? Vous avez eu une autre vision ?
- Oui effectivement, mais celle-ci n’était pas pour ce soir. J’ai senti qu’il allait venir, il est tellement prévisible. Allons dormir maintenant, nous en avons tous besoin.
Le feu de Felian s’éteint puis Eraclis souffla les bougies et parti en prenant le panier avec lui. Mme Felle sorti de la cheminée en posant ses lourds pieds au sol et s’installa à sa place habituelle pour dormir. Sous la table. Newton arriva presque aussitôt à coté d’elle. Magëndra qui voyait que tout le monde s’était couché (grâce à sa vision nocturne) souhaita la bonne nuit à tout le monde et ferma à son tour les yeux.
Cette nuit là, la pluie s’arrêta, les nuages se dissipèrent laissant passer la lumière des étoiles. Le vent s’apaisa à son tour ne soufflant qu’une brise légère à travers les branches de la forêt.
A la première lueur du jour suivant Eraclis se leva et prit l’enfant dans ses bras. Il l’amena avec lui dans la forêt jusqu’à un lac ou l’eau était si claire que l’on pouvait voir nettement le fond. Le lac était situé au centre de la grande forêt et était alimenté par une rivière venant des montagnes qui touchaient la forêt.
Eraclis dévêtis l’enfant et l’immergea dans le lac pour le baptiser. Le nourrisson pleura en sortant de l’eau, mais Eraclis n’en fit rien et continua son rituel. Il prononça des mots incompréhensibles, dessina un signe sur le sol et déposa l’enfant au milieu du dessin. Le signe sur le sol était en fait un pentagramme. L’enchanteur se mit hors du pentagramme et prononça une incantation. Le dessin se mit à briller et Eraclis leva les yeux vers le ciel. Quand il eu fini son incantation, ses yeux devinrent lumière comme si le soleil était entré en lui. Puis il ferma ses yeux qui redevinrent normaux. Il parla dans la langue courante pour finir :
- Bienvenu à toi Jacquoby, le plus grand parmi les tiens. Il prit l’enfant et retourna chez lui.
Arrivé à l’entrée Magëndra ne put se retenir de demander le nom de l’enfant :
- Il s’appel Jacquoby, nous l’appellerons donc Jack !
Puis il rentra, installa Jack dans son panier en osier et le mena vers Mme Felle qui avait retrouvé sa place dans la cheminée déjà allumée.
- Je pars immédiatement pour les montagnes. Je serais là pour midi. Pendant se temps, occupez vous bien de Jack. Dit l’ermite.
- Mais qu’allez vous faire ? Demanda Newton.
- Je dois aller voir les nains pour qu’ils me confectionnent un lit pour bébé et les fées pour qu’elles me tricotent des vêtement pour enfant.
- Alors bon courage maître. Le repas sera prêt à votre retour. Dit Mme Felle.
- Ho, Eraclis, pouvez vous demander aux fées un fil d’or. Le mien va bientôt lâcher ? Dit Newton en montrant un fil d’or usé qui tenait sa jupe de paille.
- J’y penserai Newton. Personne d’autre n’a besoin de quoi que se soit ?
Ils répondirent tous en même temps.
- Passez le bon jour à magalène.
Puis l’enchanteur s’évapora en un claquement de doigts.
#
Eraclis réapparu à la lisière de la forêt, juste à coté d’un vieux chaîne près des montagnes. Ce vieux chaîne était la demeure des fées de la forêt. Il était immense et son vieil âge se reflétait par son écorce noble et imprégnée du temps passé.
Les fées vivaient dans son feuillage vert, en toute saison. Cela faisait penser à une ruche d’abeilles lumineuses. Les fées rayonnaient d’une lumière vive, seule la mort pouvait les déposséder de cette lumière. Leurs ailes étaient les plus lumineuses.
Eraclis prit une branche au sol et la frappa parterre. Deux soldats fées descendirent d’une des branches en volants autour de l’enchanteur
- Bonjours magicien. Nous avons appris la nouvelle de l’enfant maléfique. Croyez-vous qu’il y ait une once de bonté en lui ? Nous en doutons.
- Je ne viens pas pour parler de ceci, jeunes fées impertinentes. Vous devez néanmoins apprendre que dans chaque être réside l’ombre et la lumière. Ou est magalène je vous pris et j’aurais besoin d’un artisan fée. J’ai un travail à donner.
- Magalène n’est pas ici. Mélisandre en revanche se fera un plaisir de s’occuper de cela. Bonne journée magicien Eraclis !
- Vous de même.
Une jolie petite fée descendit de l’arbre et se présenta sous le nom de Mélisandre.
- bonjours magicien ! Que puis-je pour vous ?
- Je voudrais que vous me fabriquiez des vêtements et des drap pour un nourrisson humain.
- Je vais devoir vous suivre en se cas.
Eraclis regarda la fée surpris par ses dernières paroles.
Les fées détestaient s’aventurer hors de leur territoire à part quelques une bien sur, mais s’était rare.
Eraclis vit une lueur dans les yeux de la jeune fée. Il connaissait bien cette lueur. Magalène avait cette même lueur dans les yeux. Une soif de nouveau, d’excursion, d’aventure.
Il réfléchi un instant contemplant la fée puis il dit :
- En se cas, je reviendrais par ici après avoir été chez les nains. Puis il disparu de nouveau en un claquement de doigt et réapparu à l’entrée d’un village constitué de petites chaumières ressemblants à celles de Greentown, mais en plus petites.
Il était environs dix heures et le village était animé par le bruit des forges et du marché. De petits être barbus circulaient dans toutes les directions. Des nains.
Deux sentinelles naines lui barrèrent le passage avec de longues lances.
- Halte maître Eraclis ! Que venez-vous faire ici ?
- Mon marché pardi !
- Blanc de neige est venu à nous et nous savons quel mal réside désormais en votre demeure.
- Se n’est pas un mal s’est un enfant.
- Sachez maître Eraclis que vous ne serez pas le bienvenu tant que vous protègerez cet enfant.
- Je croix que s’est à votre roi de décider de ceci.
- Et se sont ses paroles.
- Je veux parler avec le roi Dahos immédiatement.
- Bien entendu.
Les deux sentinelles quittèrent leur poste et conduirent le magicien auprès du roi Dahos.
Dahos et Eraclis se mirent dans une pièce pour s’entretenir. Ils se disputèrent puis sortirent de la pièce pour aller jusqu’à la salle du trône. Soudain Dahos parla :
- Quoi que vous fassiez Eraclis, soyez prudent. Vous tenez nos vies à tous entre vos mains. Il ne faut pas jouer avec le feu. S’est là un de vos enseignements à mon égard.
- Ne vous inquiétez pas.
Puis Eraclis s’en alla chercher un menuisier et reparti chercher Mélisandre.
L’ermite arriva comme prévu à l’heure du dîné avec le nain et Mélisandre. Le nain et la fée s’acharnèrent au travail qui leur était confié puis le nain parti si tôt que le lit fut terminé. Mélisandre en revanche continua de travailler encore et encore. Elle fit les vêtements et les drap mais elle raccommoda la cape de l’enchanteur, répara le fil d’or de newton et lava le sol. Puis elle alla voir Eraclis à la tombé de la nuit
- Magicien ! Je voudrais rester ici avec vous et vos compagnons. Je ne veux pas retourner au vieux chaîne.
- Pourquoi donc Mélisandre. Votre place est au près des vôtres.
- Je m’ennuis là bas et j’ai le pressentiment que je vais être d’une grande utilité ici.
- S’est entendu petite fée, je ne vais pas aller contre votre volonté. Ci s’est cela que vous voulez ! Bienvenu parmi nous.
#
Les années passèrent sans que rien ne vienne déranger Jacquoby, dans son apprentissage de la sagesse, de la magie, et de son éducation (faire la différence entre le bien et le mal).
Jusqu’à l’âge de 16 ans tout ce passa pour le mieux. Il avait apprit à maîtriser ses pouvoirs, à entrer en contact avec la nature, à se téléporter aussi bien que pouvait le faire Eraclis et avait même enchanté un râteau pour que celui-ci puisse bouger, marcher et parler. Il avait donné la parole à un écureuil et à une chouette. Depuis qu’il avait eu 10 printemps Eraclis lui avait enseigné l’histoire de sa région et le magicien n’avait rien caché à son protéger sur ses origines.
Jack baignait dans la magie et l’amour de son entourage. Il avait 16 années maintenant et il était devenu un homme, ou plutôt un sorcier.
Eraclis était fier de lui. Il avait réussi se que les nains et les fées pensaient impossibles. Il avait donné un cœur d’or à un être maléfique, dont l’avenir serait sombre et sans chaleur.
Mais Eraclis n’avait pas enseigné la souffrance à Jack. Le sorcier ne connaissait que l’amour, la bienveillance et la joie.
Une erreur qui fut irréparable.
Le jour des 16 ans de Jacquoby Eraclis dit à celui-ci :
- Demain je te donnerais ta dernière leçon. Je veux que tu en soit digne et qu’à l’avenir tu raisonnes avant d’agir. Comme je te l’ai enseigné et comme tu l’as toujours fait.
- Oui père s’est promis. Réfléchir avant d’agir. La parole est souvent plus forte que l’acte.
La journée se déroula sans encombres. Le soir venu Mme Felle prépara le manger puis tout le monde se coucha.
Au matin Jack se réveilla et comme à son habitude il sourit à la maisonnée en leur souhaitant le bon jour, mais rien, aucune réponse ne vint en retour. La maison était froide et sans vie. Jack alla voir l’enchanteur mais celui-ci n’était plus dans son lit. Mme Felle, Newton, Magëndra et Felian étaient inertes comme de simples outils de maison. Il sorti le cœur battant la chamade ne comprenant rien de tout se qui se passait.
Là, adossé à un arbre se trouvait Mélisandre posée sur l’épaule de Eraclis. Elle était en pleur et sa lumière ne brillait que d’un petit filet à travers ses ailes. Jack couru vers l’ermite et essaya de le réveiller avec une telle violence que Mélisandre s’envola dans l’arbre.
- Jack, le magicien n’est plus. Tu ne peux rien contre cela
- Ma magie peu sans doute le réveiller. Dit-il en pleur
- Même la magie la plus puissante du monde ne pourrait le ramener à la vie.
De quoi est ce que tu parles, je ne comprends pas ?
- Eraclis est mort. Comprends-tu ? Il ne reviendra pas.
- Mais pourquoi ? Pourquoi ? et les autres pourquoi ne parlent-ils pas ?
- Le magicien n’est plus, sa magie s’en est allée avec lui, Jack. S’est la vie. Eraclis savait qu’il s’en irait un jour ou l’autre, tout comme toi et moi. Tout est amené à disparaître.
- Je ne veux pas y croire. Maître réveillez-vous vous avez encore une leçon à me donner. Puis il le secoua mais le corps du magicien resta inerte. Il retourna dans la maisonnette pour tenter de faire parler ses quatre compagnons de toujours mais se fut sans espoir. Il s’assit donc sur le lit de son maître contemplant la pièce. Elle était ci sombre. L’enfant avait l’impression que le soleil ne voulait plus éclairer l’intérieur de la bâtisse. Il resta sur le lit de l’enchanteur toute la journée sans manger puis vint le soir et là il eut peur car il était tout seul dans le noir profond de la nuit sans aucune lumière pour le rassurer, à par peut être les ailes de Mélisandre mais il n’est pas dit que Jacquoby les vit. Le lendemain matin il se leva les yeux rouges car il avait pleuré toute la nuit. Il n’acceptait pas que son ami s’en soit allé en le laissant ici et la douleur dans son être était comme une épine en plein cœur. Il regarda autour de lui et se souvint soudain de se que Mélisandre lui avait dit « tout est amené à disparaître » et ces mots lui rongeaient les sangs et plus il pensait à Eraclis et plus les mots de la fée lui revenaient en tête. Il trouva un peut plus tard dans la journée, un petit écureuil mort. Ça lui fit repenser encore et encore aux paroles de la petite fée et Jacquoby se questionna sur se qu’était réellement la mort et il en conclu que tout mourait et que sa n’était pas normal. Car la souffrance pour ceux qui reste était trop pénible selon lui, il voulu donc tout détruire pour que plus aucun autre être ne souffre jamais plus.
Il parti donc en colère et remplit de pitié dans la forêt, il sentait ses yeux le brûler et ses mains le démangeaient. Des flammes s’animèrent soudainement dans ses mains et ses yeux se noircirent de sang.
Il était comme possédé d’une haine que rien ne pourrait arrêter. Il lança des flammes sur les arbres et la forêt commença à brûler.
Mélisandre vola aussi vite quelle le pu et sa lumière se ralluma comme jamais elle n’avait brillé. La fée se faufila entre les flammes et se posa sur l’épaule de Jacquoby.
- Ne fais pas ça, tu dois contenir ta souffrance. Ne laisse pas tes émotions l’emporter.
- Va-t-en petite bestiole. Tu ne connais pas ma souffrance. De toute façon, tout est amené à disparaître, alors autant que se soit maintenant. Il attisa les flammes d’un geste de sa main. Mélisandre recommença à pleurer en voyant les ravages.
- Arrêtes de pleurer. Lui dit Jack en la balayant de son épaule avec sa main.
Mélisandre ne savait plus quoi faire. Puis elle pensa à sa famille. Les flammes feraient périr son peuple si elle ne les prévenait pas rapidement. Il fallait absolument qu’elle les prévienne.
Soudain une voix familière sortie de nul part dit
- Arrêtes Jacquoby.
Le garçon s’arrêta au son de la voix. S’était celle d’Eraclis.
- T’ai-je enseigné ceci mon enfant. Je ne crois pas non. La destruction n’a jamais fait parti de mon enseignement.
- Père ou êtes vous ?
- j’ai toujours été à coté de toi. Depuis que tu as commencer se massacre. Puis Eraclis apparu comme par enchantement à coté de Jack. Mélisandre n’en cru pas ses yeux.
- Pourquoi avoir fait cela.
- pour t’apprendre se qu’est la souffrance. Une notion que j’ai négligé et la dernière chose que je devais t’apprendre.
Le jeune sorcier n’était plus lui même, ses yeux étaient restés noirs de sang, la magie avait prit le dessus en lui causée par une émotion trop forte.
Désormais il était prêt à tout détruire. Mélisandre lui avait dit que tout était amener à disparaître et ces mots raisonnaient dans sa tête.
- Je vous maudit père. Vous vouliez disparaître ? Qu’il en soit ainsi.
- je ne te laisserais pas faire. N’oubli pas que je t’ai fabriqué un cœur bon et honnête.
- S’est fini tout ça. Pas besoin de bonté ou d’honnêteté si tout est détruit. A ces mots Jack attisa de nouveau les flammes et la forêt brûla de plus belle.
- IL SUFFIT ! Cria Eraclis, je n’ai pas sacrifié 16 années de ma vie pour te voir tout détruire en 5 minutes.
- Eraclis prononça des mots incompréhensibles et un vent se leva.
- Tu veux un combat cher père. Que t’as volonté soit faite !
Eraclis prononça encore quelques mots que lui seul connaissait et des nuages se formèrent pour qu’enfin la pluie tombe. Les flammes s’éteignirent rapidement.
- Mélisandre ! Va prévenir ton roi. S’exclama Eraclis.
Mélisandre s’envola sur le champ. Jack essaya de la pulvériser mais ses deux boules de feu la ratèrent.
- A nous deux mon jeune ami. Voyons si l’élève peu surpasser le maître.
Eraclis prononça un mot étrange et ses doigts projetèrent des éclaires en direction de Jack, qui fut touché de plein fouet et projeté contre un arbre qui se déracina à l’impact. Jacquoby se releva avec une facilité déconcertante.
- A mon tour vieux débris.
Jack lança deux énormes boules de feu qui atteignirent Eraclis. Mais celui-ci créa un bouclier magique.
- Tu as encore beaucoup à apprendre.
Eraclis joignit ses deux mains et les écarta petit à petit formant une boule d’énergie de plus en plus grosse, jusqu’à atteindre la taille d’une tête humaine. Il l’a jeta sur le sorcier qui l’intercepta et la lui renvoya en l’amplifient de deux boules de fau. Eraclis fut mit à terre. En se relevant, il du éviter une boule d’énergie tout en invoquant le pouvoir de l’eau.
Une vague d’eau déferla sur Jack qui fut balayé. En se relevant avec rage, il provoqua une onde de choc qui pulvérisa tout se qui se trouvait à moins de 5 mètres de lui.
La bataille continua longtemps encore. Toute la journée ils s’affrontèrent. A la tombée de la nuit aucun des deux n’était fatigué et les fées, les nains et les animaux regardaient avec effroi le combat.
Leurs puissances étaient telles qu’ils avaient créé un trou dans la forêt.
Eraclis prit soudain la parole. Il parla au roi des nains tout en maintenant son bouclier magique.
- Dahos ! Dites à tout le monde de partir. Je n’aurais jamais le dessus sur lui. Il n’a pas mes connaissances, mais sa magie est plus puissante que la mienne. Nous sommes du coup à forces égales. Je dois me servir de la technique interdite. Je n’ai plus le choix. Pardonnez-moi de ne pas vous avoir cru il y a 16 années de cela. Adieu.
Eraclis stoppa son bouclier et couru vers Jacquoby « DIABLO ESTATE » Eraclis s’enflamma et quand il heurta Jack, cela créa une explosion.
Le grand magicien n’était plus. Emmenant avec lui l’enfant qu’il avait chéri comme un fils.





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La morale de cette histoire, s’est qu’il faut donner à nos enfants, tout se qu’il y a de mieux. Mais il ne faut pas oublier de donner se qui fait mal. La vie n’est pas faite que d’amour et de joie. La colère et la souffrance sont aussi des parties intégrantes de la vie.
Eraclis a voulu faire de son mieux, en pensant qu’avec tout l’amour et la joie du monde, Jacquoby ne serait plus maléfique. Il ne lui a donné en fait, que se qui est bon et paisible, sans lui inculquer la douleur.
Sa première douleur engendra sa destruction.
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