. Ça sonne creux ...

[Hiei]

Oh !
Mais il y a du potentiel dis donc !
J'adore vraiment t'es texte, particulièrement celui de Noé.

[Deblateur]

Je ?


_________


J'ai ce soir, franchement pas l'envie de vivre Noé. Je cherche au fond de moi, le truc qui fais que je vie, le truc qui fais que je suis quelqu'un, je suis humain, je suis un homme, un homme Noé, un putain d'homme qui vie.



Toi tu pense que je suis ça ?



Ah oui, c'est vrai, les questions, ils n'aiment pas ça, ils n'aiment pas grand choses ces humains ( ces cons ? ), je crois que tous cherchent la facilité, mais tu sais Noé, je me rend compte, avec dégoût, que la facilité, ça n'est pas un mot qui fait partie du vocabulaire de l'adulte, peu d'humains sont adulte, beaucoup sont cons, connards, rats, crevards, mais pas des hommes Noé, pas des hommes ... Juste des grands enfants, des arrivistes dans leurs tripes utopique, leurs foutues espoir de carrière, de se raprocher d'Adam, de se raprocher d'Eve. De se raprocher de Dieu, d'en devenir un même parfois, peut-être y arrivent-ils, peut-être pas, mais ils cherchent tous quelque chose, quelque chose de bon, de mal, de bien, de mauvais, de jour, de nuit, de fille, de garçon, de noir, de blanc, de soleil, de lune, de terre, de ciel ... Quelque chose.



Et nous, les hommes ? Qu'est-ce qu'on cherche Noé ?
La vie, ou du moins, la seule réponse qu'on pourrait donné à un Pourquoi. Ça nous occupe un peu, ça nous occupe beaucoup même tu sais, on aime une fille, on veut des enfants, on veut les voirs grandir, on veut l'amour, l'amour, l'amour, l'amour, l'amour, l'amour, l'amour de l'autre en face, le reste n'est que pourriture ambiante dans une misérable vie mené dans le seule but de prouver sa valeur, son talent, son ambition ... Enfin, montrer sa merde comme tu sais Noé. Et c'est en ça, que je deviens homme, je ne montre ma merde qu'à une seule et même personne, celle qui veut la même chose que moi, qui attend mon retour. Loin de celle-ci, proche de son coeur malgré tout. Nos liens ne sont ni virtuels, ni lassants, ils sont uniques, et forme un coeur. Un seul coeur Noé, qui fait que je vie, que je meurs pas comme un humain, mais comme un homme.

Je suis un homme, et je ne vie pas Noé. J'aime.

[Chakal D. Bibi]

Très joli ce dernier jet mister

Quel dégout de notre humanité dis donc...Mais ça passe bien^^ tu tombes pas spécialement dans l'un ou l'autre des vieux clichés du "tout le monde il est méchant, ouin ouin" donc c'est plutôt flex ^^

[Deblateur]

Voilà, donc gros pavé. Prenez un bon moment.

I hope you enjoy !



________

Ôh monde cruel !



Au monde cruel, je vois des hommes, qui ne partagent pas, qui ne se soucient pas du besoin. Ceux qui vivent du manque, et ceux qui vivent du besoin, mais, en tout point, je vois des hommes.

Je peux voir aussi des femmes, de belles femmes, qui ont de belles formes, je vois des moches, et je ne sais pas si ce sont des hommes ou des femmes ... Ou les deux. Oui, les deux, j'aime pas les duo. J'aime les couple. J'aime pas l'union, j'aime les alliance. J'aime pas les hommes avec les femmes, je préfère voir une femme, avec un homme. Mais dans le monde cruel, il n'y a rien de tout ça, il y a les coureurs de jupons, les déglingué du sexe, les mordus de sentiments, mais incapable de vivre comme il faut. Et bien que je fasse partis d'une des ces trois catégories, au monde cruel, je ne m'y vois pas. Parce que je ne vois personne. Mais j'y vois tout le monde, oui, tout le monde, tout notre monde qui pleure, qui ris, qui meurs, qui vie.

Au monde cruel, j'ai crus apercevoir un joli chat, mais il était noir. Les chats blanc sont rares dans ce monde-ci. Bien qu'il n'aime ni le lait, ni l'eau, le chat noir en consomme, parce qu'il faut bien vivre au monde cruel, parce que la mort en constante approche effraie tout ces êtres vivants, mais mort. Qui ne sont plus qu'un corps, mais qui n'ont plus d'âme.

Oui, plus d'âme, au monde cruel, les âmes sont perdues dans les rêves, les rêves sont perdues dans l'oubli, l'oubli se perd sur un chemin. Bien des chemins mènent au monde cruel, mais un seul s'en éloigne. Et celui-ci, beaucoup de gens, croient que la mort les y transporte. La mort n'est pas un guide de montagne, pour aller vers un plus bel endroit. La mort n'est que la fin. La fin d'une vie, la fin des pleures, du mal. Mais la mort n'emmène personne dans un endroit meilleur, la mort vous prend, vous regarde longtemps, et vous annonce, que vous serez privé du vivant au quel vous ne teniez tellement pas. Au monde cruel, la mort s'est faites l'ami de l'oubli.

Mais, au monde cruel, demeurent des gens qui n'ont rien à y faire, ils sont beau. Ce sont des anges. Au monde cruel, les anges font partis des hommes, font partis des femmes. Ils n'aiment que très peu de gens, sûrement parce qu'ils sont cruel. Et tous, ont des élus, des prévenues. Et tous, cherchent les bonnes personnes. Mais peu en trouvent, ce qui condamne certains anges à devenir de simple hommes. Là où certains y verraient une forte faiblesse à l'égard des moches, des malchanceux, d'autres y vois l'évidence. Qui dit évidence, dit prévoyance. Au monde cruel, il y a Dieu, un artefact. Le responsable de tout ça. De toute cette pagaille.

Au monde cruel, j'ai vu des paysages, ravagés par l'air contaminé des hommes. L'air ambiant, polluant, qui détruit ces terres, est un condensé de petites, mauvaise, méchante, cruelle envies. Des envies de morts, des envies de causé du tort, des envies de force. Au monde cruel, la force est aussi un artefact, que l'ont peux posséder, sous forme physique ou mental, sous forme de talent, et d'argent. Il y fait bon. Les hommes ont de la force. Mais si les hommes ont la force, je me demandais ce qu'avait Dieu lui ?

Au monde cruel, on s'habitue à la mauvaise ambiance. Au monde cruel, on a pitié de soi. Au monde cruel, on relativise, on ne change pas, parce que le changement c'est pour les Dieu. Et ce Dieu, non content d'avoir un monde propre à lui, ne change rien. Les hommes, en viennent même à lui rejeter la faute dessus. A lui trouver des reproches, qui au fond, sont inutiles, puisque l'homme est impuissant. Il est fort, mais impuissant.

Au monde cruel, j'ai même pu voir, des héros. Des héros, ou bien, des idoles, des modèles. Des exemples, ils ont des noms, ils naissent de la force de certains, d'autres sont appelés anti-héros. De simples hommes, désireux de devenir plus que Dieu, plus qu'un héros. De simples hommes désireux. Au monde cruel, il y a donc les juges. Les hommes à qui ont donnent une certaines formes de force. A qui ont excuses les erreurs, à qui ont pardonnent leurs torts.






J'ai bien compris tout ceci maître. J'ai bien compris tout ça. Mais j'aimerais vivre tout de même au monde cruel.

Parce qu'au monde cruel, les gens ont toujours le choix. Et c'est mieux que de vivre sans l'avoir. Puisque même certains, qui s'acharnent à créer des sociétés ou il n'y aurait rien à envier au voisins. Mais autant pisser violent dans un violon.
Il y a toujours quelque chose à envier, des gens, pauvres en amour, riche en amour.
Pauvre en talent, riche en talent.
Alors je décide de vivre au monde cruel, pour pouvoir un jour, avoir la fierté de dire :

- J'ai vécu libre, au monde cruel.

[Chakal D. Bibi]

Il est toujours plus appréciable d'avoir le choix de mal agir que d'être forcé de bien agir ^^

J'aime beaucoup ce texte car il soulève cette question de libre arbitre qui est sans fin :p

J'aime aussi la façon dont tu l'a mis en scène, l'ambiance insufflée reflète plutôt bien l'idée exprimée, c'est de la maitrise, sans doute

[Deblateur]

Merci Darth d'être venu jeter un oeil.

Alors, de la maîtrise, n'exagère pas, mais en effet, j'ai essayé de gérer ça au mieux, l'idée du texte, et son ambiance.

Et t'as mis le doigt assez vite sur un point du texte, que je poussais assez implicite, et mine de rien, t'as trouvé de suite. Le libre arbitre, la question de :
- Je subis, tu subis à ma place, ou on subit pas, mais ça n'a plus aucune éthique ....


Alala ! Décidément, y a que toi qui me comprend ! x)

[Saharienne]

Alors jdois être passée totalement à côté du texte parce que je me suis plutôt ennuyée en fait ^^""" Trop de répétition tue la répétition, je suis passé à côté de certaines phrases à force....
Je dis pas que sa problématique est pas interessante, juste que c'est pas le genre de texte qui me plait vraiment ^^" Donc jvais pas m'étaler plus que ça j'espère en voir un prochain qui me plaira plus ^^"

Trop d'observation tue l'observateur, en fait.

[Deblateur]

A part les hommes torses nues avec un léger pelage t'aime rien toi !
Non mais je suis preneur Saharienne, c'est bien que tu me le dise, mais faut aussi voir le fait que je répète ça, c'est une description, comme a peu près tout mes texte, je raconte pas une histoire, ou je comte pas les récits des 245 voleurs d'Azim Bawel ou je ne sais quoi.

Mais j'essaierais à l'avenir de prendre en compte ton avertissement.

[koko-kun]

J'fais un passage (très rare) en section littérature, débla' m'a demandé de jeter un coup d'yeux :

Je serai plutôt de l'avis de sahara-girl, je n'ai pas accroché au texte outre mesure. Il manque quelque chose à la description, peut être approfondir la catégorie à laquelle tu tenais le plus. Un manque de détails donc qui fait que le tout paraît assez général. Mais il y a des passages que j'ai aimé, pour finir sur une note plus positive.

[Je sais pas]

Le texte est cool. Mais c'est vrai qu'il en devient lourd.
Je vais te dire pourquoi, selon mon point de vue, ça reste subjectif donc :
- Le texte n'est pas dynamique, le rythme est trop plat, il est trop "linéaire" dans son mouvement ;
- La "leçon de morale" est exaspérante... trop visible et peu cachée ;
- T'as pas su allier la "leçon de morale" (ou le constat, c'est comme tu veux) avec la dérision que t'as voulu faire ressortir à certains passages.

Sinon, j'ai bien aimé l'instant "angélique" qui retombe au terrestre et désillusionne ; particulièrement cette phrase :

Citation:

Et tous, ont des élus, des prévenues.

Edit : jolie référence à la Rumeur.

[Chakal D. Bibi]

Je suis pas tout à fait d'accord JSP pour dire que la platitude du texte est un défaut.

Je vois plutôt le narrateur comme un mec franchement blasé qui nous fait part, comme ça, si ça nous interresse, de son constat de l'humanité et de cette bien étrange chose que le libre arbitre

[Deblateur]

Oui voila, le soucis, c'est que dans ma tête, le texte devait être vraiment d'une atmosphère morose et plate, alors je me suis dis que suivant les mots, l'ambiance devrait pas trop gêner.

Mais je me suis peut-être tromper

[Sei]

J'étais encore jamais venu chez toi Déblatte, alors je vais faire ma critique.

Je me suis pas ennuyé une seconde.
Mais je me suis énervé.
Tu es beaucoup trop répétitif, c'est lassant, ce "monde cruel", trop de concept tue le concept.

N'ayant jamais été trop fan des figures de style dans le genre, j'avoue m'y sentir un peu... Comment dire, étranger.
Le rythme me rappelle En attendant Godot assez rapide, mais très plat dans la construction, jamais nos attentes ne sont trahies.
C'est un bon point empoisonné, ne te repose pas trop là dessus.

Je sais qu'un etxte ne parle de lui même qu'à l'auteur, mais j'avais déjà lu bien mieux de toi, Gouffa
En même temps, dans ton pays, à part lire des chèques bancaires...



Edit: Tiens bah merde, je ne lis jamais les commentaires des autres pour ne pas avoir de pensée préévaluée, mais JSP pense aussi que le texte est plat, comme quoi, ça doit bien se remarquer.

[Deblateur]

J'avais songé au grand récit d'une vie un peu trop belle cette-fois ci.

Et finalement, n'ayant rien à foutre du reste, je m'en allais conter une histoire bien plus banale que les autres, où les gens te chopent des maladies, où les méchants tuent les gentils, où le dernier gentil, tue à sa tour le méchant. Mais hier soir, ce que j'ai pu voir, était beaucoup attractif que ces histoires.

J'ai vu l'homme allongé sur son lit, relatant son passé, et regardant sa fin. Un verre à la main, une cigarette dans l'autre, et le jeu de va et viens entre sa gauche et sa droite. Et ces effets se confondais tel, qu'on aurait pu inverser le verre, et la clope, sans que l'on s'en soit aperçue. C'était fou comme, l'on pouvait confondre tabac et alcool, fumée et odeur. L'homme allongé la, sentais ses poumons devenir enfer, et sa gorge qui brûlais lui rappelant finalement, qu'il y avait un cercle réservé en enfer, à ce qui ne finissait pas leurs Scotch. Et ces brûlures, synonymes de détresse, le garçon ne savait trop dire, si elle venait des taffes qu'il tirait sur sa cigarette, ou du goût prononcé de son Scotch.

Malgré tout ses détails qui initiais la douleur de la fin, le monsieur, allongé comme un chien, Position fœtale du huitième mois, se tordais dans tout les sens. L'agonie prononcé pour toutes les saloperies qu'il avait fait, qu'on lui avait fait, qu'il avait pensé, ou qu'on voulait lui faire. Les blessures moral, les blessures physiques ? On les différencies comment se disait-il ? Une douleur est une douleur, que mon père soit mort, ou qu'on me coupe un bras, ou est la différence ? Et l'homme se dit :

- Tout mon être vibrant au vacarme splendide, sans souci des périls à mon âge inconnu, frissonnant aux embruns du grand large venus, avec la mort sournoise, implacable et stupide.

Et l'homme se mit à prier. Futile me diras-tu ?
Mais l' enfant qui croyait ne pas être entendu, vit Dieu même penché sur son corps glacé, répondre en souriant à l'appel éperdu.

Bien bel fin, pour un fils de Dieu, perdu dans la douleur. Et malgré ses péchés, il échappe aux Enfers, qui se consument à petit feux.

[Saharienne]

Y'a un légeeeeeer cliché.... Mais pas dégeu du tout, crachons par sur la soupe.
Le rythme nonchalant, l'échappée finale, l'évocation des sens est bien faite, le trip "prend"' et réussis à nous rendre curieux : Quel est sont histoire ? Pourquoi il est là ?

Au début je me suis dit : bon, il se renouvelle pas.
La fin m'a très agréablement surprise.
Y'a un truc à creuser de ce côté là je dirais ^^

[Deblateur]

Disons qu'au début oui, on voit le même refrain, mais à la fin j'ai pris un trip avec de la poésie, je sais pas trop ce qui m'as pris x).

Enfin, heureux que ça t'ai plus

[Chakal D. Bibi]

Hey hey !! Stylé ce nouveau texte, le mec sur son lit d'mort c'est cliché mais on s'en fout là c'est bien traité

Citation:

Position fœtale du huitième mois

[Deblateur]

Bonsoir.

J'ai un ami, politiquement " FUCK THE WORLD ". Il est sympathique, et je le vois rarement se foutre de quelque chose, si ce n'est des cons. Ceux-la même qui l'entourent toute la journée, pour lui poser des problèmes, ou qui ne font qu'imposer leurs présence sur sa tête. Il ressemble aux vieux. Ce sont des gens normaux à première vue, c'est de la chair, comme vous et moi. Et pourtant ... C'est bien moins.
C'est un déchet de notre société annexe. Si j'étais vulgaire, je dirais de la merde. Mais comme mon ami est poli, il s'abstiendra.

Il pense ça. Ceux qui ne sont là que dans le but de le lire, ils peuvent fermer le livre. Ceux qui ne sont là que pour prendre du plaisir littéraire, ils peuvent aller jouir sur Rimbaud. Ceux qui ne sont là que pour l'occupation, ils peuvent rallumer la télé, il y aura sûrement quelque chose de plus intéressant. Néanmoins, il admets que celui qui est là pour prendre conscience, est le bienvenue. Tu témoigneras de l'amour qu'il te porte à tes confrères de la lecture.

Le retour au noir, c'était son premier grand pas. C'était une sensation incroyable, quand il est dans l'instruction de la lumière, et qu'elle lui apprend comment pisser droit, et qu'au lieu de ça, il lui crache son mépris dessus. C'est un peu comme se torcher le cul avec de la soie, c'est un plaisir inconnue. On n'y goûte qu'une fois. Maintenant, comment est-ce qu'il a différencié le noir du reste ? Il prend le mauvais, et le matérialise. Il prend le bon, et utilise ses leçons de pisse pour s'en servir sur sa gueule. En écrivant, l'écrivain fait du bien à la lecture, en jonglant, le clown fait du bien à son publique. Mon ami me fait du bien. Il pénètre en moi comme le sirop s'imprègne à l'eau.

Maintenant, qui est-il pour juger mon ami ? N'est-ce pas ? Qui se fait justicier de la raison et du mal, quand on est un homme ? Il est un grand homme, qui trouve la vie plutôt monotone. Qui s'amuserais bien à regarder la putain de Ferme célébrité, mais qui est trop occupé à écrire un texte que personne ne va lire. Ou qui fume seul, parce que seul, c'est toujours plus gratifiant de savourer ses bouffés, celles des autres sentent trop la nicotine à son goût. Il fume son esprit dans chaque cigarettes qu'il roule, pour que sa grandeur s'étale dans l'ozone.

Et ne t'avise jamais de bouffer l'ozone de mon ami, celle-la même qui le rend un temps soit peu intelligent aux yeux des autres.

Aerodynaquoi ?



______


Ce texte est le premier d'une longue suite.

[Chakal D. Bibi]

J'arrive pas bien à voir qui ou quoi pourrait être ton ami mais j'imagine que ça va arriver dans la suite ^^ J'aime beaucoup cette entrée en matière en tout cas

[Je sais pas]

Pareil, j'aime bien.
J'attends la suite.