. Inglourious Basterds

[Sechs]

(Mon Dieu, des socialistes nationaux contre nos bons soldats ricains ! Godwin, apparait devant nous !)


Synopsis :

Seconde Guerre Mondiale Uchronique. Les Etats-Unis d'Amérique envoyent en France une bande de timbrés qui ont pour mission de se bouffer du nazis à la pelle pour faire trembler l'Etat Major d'Hitler. Dirigés par Aldo Raine, ces gus ne vont pas y aller de main morte avec le IIIe Reich. Ca va saigner sévère.

(En fait ça n'a pas de rapport avec le film).


Avis :
(Attention ça va spoiler)


J’ai toujours eu du mal avec les films de Tarantino. Non pas qu’ils soient moyens ni mauvais, mais il y a quelque chose qui me gène énormément dans le style du réalisateur. La patte tarantinienne vient essentiellement des dialogues absurdes qui donnent un air conceptuel à ses films, mais si ceux-ci sont un point fort, ils sont aussi pour moi une très grosse faiblesse : Tarantino essaye toujours de nous intéresser le plus possible à ses histoires, de nous emporter à l’intérieur (comme tout bon réalisateur) et les dialogues conceptuels créent des faux rythmes frustrants et pas entièrement justifiés. Il prend toujours son temps dans les scènes, alors que l’ensemble pourrait être par moment plus nerveux.
Le seul film où les dialogues interminables sont justifiés, à mon goût, se trouvent dans PULP FICTION (pour le coup, un chef-d’œuvre) car le film repose sur une absence d’histoire, de temporalité narrative et de personnages (j’aime bien l’appellation qui dit qu’ils sont « durassiens »), et les dialogues finissent d’annihiler le film. Alors que tous ses autres films sont créés sur un scénario qui va se décomposer son l’effet des dialogues. C’est un style ; c’est assez réussi ; je n’en suis pas fan parce que la contradiction me gène profondément.


Arrive donc maintenant INGLOURIOUS BASTERDS, un film qui annonce dès la bande-annonce que, fuck yeah, Brad Pitt va butter du nazi à la machette et à la sulfateuse, genre pas fin du tout, et que ça va être l’orgasme Godwinien du siècle. Yeah yeah yeah yeah. Ca me gonfle par avance, mais quelqu’un de bien me dit que c’est un super bon film, et de toute manière j’avais prévu d’aller le voir pour taper dessus. Discipline naz... de fer, voyons ça en 5 points.


CHAPITRE 1
La vacuité de l’histoire

Hormis PULP FICTION qui va être mis entre parenthèse parce que je l’aime beaucoup, les films de Tarantino c’est avant tout un synopsis cool. Des gangstas qui font un casse qui foire, des nin... samouraïs qui se vengent, des jeunes qui se font dessouder, des hôtesses de l’air qui arnaquent des mormons etc. INGLOURIOUS BASTERDS n’y déroge pas : des bons américains avec des burnes et des couteaux vont taillader des salauds de socialistes nationaux au lance-flamme pour s’en faire des scalps (joie d’un des plus gros cabotinages de Pitt dans la scène où il l’explique).

Sauf que là, premier piège : le synopsis, il est bien stylé, mais est-ce qu’on va VRAIMENT se taper ça pendant deux heures ? Je veux dire, c’est marrant comme situation de départ, mais il n’y aurait pas, genre, ce qui s’appelle une trame ? Et c’est là qu’intervient la grosse feinte de Quentin Tarantino.
A ce niveau, j’ai appris de source sûre que le réalisateur est allé voir Brad Pitt avec ce synopsis, il avait tout écrit, tout était prévu, mais l’acteur a voulu piquer au vif Tata (parce que ce dernier l’avait balancé pour avoir fait une soirée où ils avaient fumé du hasch). Il a dû lui parier de faire ce film sans nazis avec des lance-flammes. Et là, attention ça devient drôle, Quentin il est devenu tout rouge, il a dit que sans ça, le film avait plus aucun intérêt et ça aurait rien eu de marrant. Mais comme c’était une atteinte à son talent, il a dit que pour la peine, il retirerait tout l’action de son film, nah ! Sauf que là il n’y avait plus de scénario, donc il a décidé de filmer que les dialogues, tout en respectant la durée initiale de 2H30.
Voilà pourquoi l’intrigue commence alors qu’une heure a dû se passer ; et qu’on comprend le pourquoi du comment très tard.


CHAPITRE 2
Le vide humoristique

En principe, ce qui caractérise très bien les Tarantino, c’est la présence prolongée de dialogues humoristiques et complètement délirants sur Superman ou les Big Mac. Voire des situations qui partent en live avec pleins pleins pleins de fuck et nigga qui sont, voyez vous, drôles.

A ce niveau, mes sources deviennent floues, mais à ce qu’il parait, dès que Tarantino a relevé le premier défi de Brad Pitt, ce dernier en a profité pour relancer le jeu en disant « J’parie que tu ne seras jamais capable de faire des dialogues pas délirants ». Donc Quentin, ça l’a énervé parce que son film il commençait à ne plus avoir d’intérêt, mais il a dit OK. Et il ne nous a pas déçus à ce niveau ! Il a à peu prêt tenu son pari parce que les seuls moments où on esquisse un sourire, c’est lorsqu’ils parlent en italien ou que Mélanie Laurent affiche un sourire gêné devant des officiers allemands qui parlent dans leur langue natale.
Le reste des dialogues n’est donc absolument pas drôle, absolument pas exubérant, c’est même d’une platitude extrême (les injures ont été retirées !). Et pour combler cette absence de style tarantinienne, ben il a décidé de faire avancer toute son histoire grâce à eux. Là, on comprend mieux pourquoi ça met trois plombes à démarrer.


CHAPITRE 3
Les acteurs en roue... libre ?

Tarantino n’est pas un manchot pour diriger ses acteurs, il leur donne des répliques qui claquent et après il leur dit d’en faire un maximum avec des cris aiguës parce que ça fera rire le spectateur. Mince, on n’a plus le droit à l’humour dans INGLOURIOUS BASTERDS ! Décidemment, le film va être super naze et ennuyeux. Surtout que Brad Pitt, il avait fait la nique à Tata mais il voulait aussi des scènes où il pourrait s’éclater. Ca va devenir un four, bientôt !

Pas de panique, Quentin il a eu la bonne idée de demander à son acteur principal d’en faire des quintaux dans sa première scène, il l’a mise en bande-annonce pour lui faire plaisir et il a essayé de réparer le désastre par derrière parce que ça commençait à faire beaucoup pour son pauvre film. Vous pensez ! Pour un film comique, ne pas avoir le droit de faire des nazis fous avec des couteaux qui s’attaquent aux innocents, c’est un handicap de taille ! Tarantino demande donc à tous ses acteurs (même Brad Pitt, qui a eu sa petite scène au début et qui est content) de la jouer normalement, même ceux qui sont socialistes nationaux ; et Christoph Waltz il n’a pas pu se lâcher donc il fait tout son jeu en subtilité. Pétard, qu’est-ce qu’il produit son effet dans le film, la récompense est méritée ! Pour une fois qu’on se tape pas un point Godwin, même avec la première scène ! Joli, joli. La seule exception, c’est Hitler, mais de toute manière on ne peut pas y échapper, il faut qu’il soit fou sinon c’est pas bien.


CHAPITRE 4
La réalisation du néant

Ca craint à mort pour ton film, Quentin ! Revoyons tout ce qu’il a fallu retirer à ton style habituel : l’histoire qui est sympa, l’humour qui fait son effet, les acteurs qui s’éclatent dans leur rôle. Autant dire qu’il n’y a plus rien, que c’est le néant.
Mais c’est bien sûr, tout n’est pas perdu ! Il reste quelque chose qu’on ne peut pas retirer, c’est la réalisation !

Maintenant qu’il n’a plus rien d’autre à mettre dans INGLOURIOUS BASTERDS, Tarantino il décide qu’il va se concentrer là-dessus, parce que bordel c’est aussi ça le cinéma et être cinéaste. Non pas que d’habitude il ne s’en sert pas, mais là il va mettre le paquet. Parce qu’il a besoin de tenir 2H30 sur un synopsis qui tire la gueule, va falloir meubler !
Donc il passe d’abord par la musique parce que ça ce n’est pas un problème. Il met dans la bande originale de la Lettre à Elise remixée et pleins de chansons connues ou pas mais qui vont vachement bien avec l’ambiance, ça passe comme dans du beurre. Mais en plus, comme un bon cuistre, il se marre bien en rajoutant des gros bruits genre TATIIIIN à certains moments pour réveiller le spectateur et lui dire qu’il va se passer un truc énorme. Ca reprend forme.
Ensuite, il a la bonne idée de laisser les personnages parler dans leur langue natale, histoire qu’il y ait de quoi en tirer quelques passages sympathiques et des quiproquos. Le comble, c’est que le film ne se veut pas crédible, mais il est sur ce point beaucoup plus que tous les films sur la WWII (même BABEL, qui porte son nom d’une tour où le langage humain a été divisé !!) ; et que ce point de détail sert amplement le scénario !!
Après avoir torché ça, de toute manière même en y passant un quart d’heure il gère la BO et les langues ce n’était pas dur à trouver, il se dit que si les scènes sont vides et qu’il y a que des dialogues qui font avancer l’histoire, il va tenter une bonne approche d’excellent réalisateur : il va rendre tout ça intéressant grâce à la caméra. Et donc il te fait des mouvements qui poutrent lors du dialogue entre les Basterds et le soldat allemand prisonnier pour ne pas avoir à couper sa séquence ; il filme Mélanie Laurent qui a fini de se maquiller par le haut de la pièce parce que la scène sert à rien mais ça va donner de l’intérêt ; il dose le moment où il montrera que le bon français de la première scène abrite des juifs, histoire que tu doutes d’abord du fait qu’il en aide et ensuite t’as envie de Wantz se casse parce qu’il est quand même sympathique. Mais ce n’est même pas fini ! Quand Diane Kruger s’est pris une balle dans la jambe, ben Tata il s’éclate à mettre de biais la caméra, ce qui te font mal à l’aise mais t’as du mal à comprendre pourquoi ! Et le must, c’est quand même le plan séquence dans le cinéma, avec tout l’Etat Major nazi, où il ne fait aucun cut et il ballade sa caméra au milieu des gens, genre il n’a pas besoin d’artifices pour que ses acteurs jouent bien plus de trois secondes et pour passer d’un endroit à l’autre de manière fluide. Et tout ça fait qu'on s'emmerde pas une seule seconde devant le film, malgré le vide qui l'habite. Chapeau !
Et quand on voit en plus qu'il te rajoute une analyse symbolique de King Kong, pour le fun ; de la mise en abyme avec la salle de cinéma à la fin (le fantasme de tuer Hitler prend un autre sens), l'apocalypse qui se crée dans cette scène... Mais attendez ! Y en a encore !! Toute la lenteur de la réalisation sert Tata pour qu'il nous fasse douter de l'utilité de ses scènes, on ne sait jamais où il veut en venir, mais il retombe toujours sur ses pieds le bougre, parce qu'il fait sans cesse avancer son histoire ! Finalement, on se dit que la démarche de départ n'est pas si innocente, et que c'est p'têtre pas Pitt qui a parié, mais Tarantino lui-même.


CHAPITRE 5
Duel final

Ca se complique foutrement, à ce niveau. Reprenons. Quentin Tarantino ne fait pas du Tarantino (pas drôle, pas d’histoire, des acteurs qui sont dans leur rôle) mais qui, en réalité, en fait à mort (dialogues interminables, concept nihiliste du cinéma, réalisation très très impressionnante, folie scénaristique - le Fürher qui se fait tuer, un moment d'anthologie pour cette uchronie : toute la dernière partie repose sur le fait qu'on pense que le plan va foirer, mais finalement...) ! Mais pas tant que ça. Quoique, sa patte est plus que jamais présente depuis PULP FICTON.
Et donc on finit le film sur le cul, parce qu’on s’en fait avoir par la bande-annonce qui nous montrait un truc à l’opposé du vrai film, et finalement le vrai long-métrage il est encore mieux que ça.

Avec ses Basterds, Quentin Tarantino démontre que tu peux avoir le script le plus génial de la terre, si tu sais pas réaliser ton film il sera pourrave ; et inversement, avec un scénario lamos ou vide, ben si t'as une bonne réalisation il pourra être énorme (comme Hitchcock ou Mann l'ont démontré avant). La manière de raconter importe plus que ce qui est raconté. Et si c'était ça le cinéma ?

Très agréablement surpris par le film, cinématographiquement très abouti ! Quand je me dis qu’INGLOURIOUS BASTERDS m’a quasiment réconcilié avec Quentin, c’est que le film est très fort ! Tarantino, MERCI !


It should be my masterpiece. (I think so Quentin)

[Wang tianjun]

Bah moi, tu me casses un peu l'envie d'aller le voir.
Un film ou faut attendre 1H pour comprendre l'Histoire...

Vu la manière dont tu railles le truc du début à la fin...

[nicolas-uzumaki]

Bon j'ai vu les 2 versions du films (la VO au festival de Cannes et la VF mercredi dernier). La VO est bien meilleur car elle plus logique dans le déroulement des dialogues et la voix de Brad Pitt est plus charismatique. La VF passe bien quand même.

J'ai rien capté à ce que tu as dis Sechs... :s En tout cas l'humour est present dans chaques dialogues ce qui fait que les dialogues qui tiennent une grande partit dans l'histoire ne la frenne en rien.
L'humour est très décalé et parfois lourd (la scène où ils jouent aux cartes dans la tavernes) mais qu'est ce que c'est bon.

Ensuite il faut pas 1h pour comprendre l'histoire mais 1h pour que l'histoire se mette en place.
Le premier chapitre présente le colonel Hans Landa, le second présente les batards et le 3ème présente Shosanna Dreyfus et commence à mettre en place l'histoire. Le 4ème et 5ème chapitre sont donc l'histoire.

C'est un très grand Tarantino. Il y a même certains fans qui disent qu'il est au niveau de Pulp Fiction... Moi je peux pas dire j'ai jmais vu ce film.

[Sechs]

Wang tianjun a écrit:

Bah moi, tu me casses un peu l'envie d'aller le voir. Un film ou faut attendre 1H pour comprendre l'Histoire... Vu la manière dont tu railles le truc du début à la fin...

Je ne me souviens pas avoir dit qu'il fallait attendre 1H pour comprendre l'histoire, mais que l'histoire COMMENCAIT au bout d'une heure, comme l'a dit nicolas-uzumaki. En fait, je me suis rendu compte après avoir vu le film, que les bande-annonces (pas les trailers, hein) d'INGLOURIOUS BASTERDS dévoilaient toute l'intrigue, alors qu'un des intérêts du film est justement de voir la manière dont c'est amené ; et le savoir ça gâche forcément un peu l'attrait du film.
Et le fait que je raille le film du début à la fin a un but, mais pas celui de dégoûter la personne qui voudrait aller le voir : ce qui tient tout le film, ce qui fait qu'on peut le considérer comme un très bon long-métrage, c'est sa réalisation est parfaite (le jeu de la caméra est assez fantastique, vraiment). Ensuite, au niveau de l'histoire, le tout se met tellement lentement en place (notez que je ne dis pas longueur : le film est très bien rythmé, un rythme lent mais qui existe) qu'on sent que cet aspect là est quasiment mineur pour Tarantino et qu'il prouve qu'il peut faire un film dont la première heure n'est pas drôle (contrairement à JACKIE BROWN par exemple) mais qui n'en demeure pas moins fascinant. Les personnages sont aussi dans leur rôle, ils sont même très bons, mais ils n'ont pas la folie habituelle, ce qui ne les empêchent pas d'être (à mon goût) meilleurs que dans les autres Tata.
Tout le film a pour but de SURPRENDRE, que le spectateur se questionne sur le pourquoi de la scène, et que cela ne se révèle qu'au dernier moment. Ce qui est très fort.

nicolas-uzumaki a écrit:

J'ai rien capté à ce que tu as dis Sechs... :s En tout cas l'humour est present dans chaques dialogues ce qui fait que les dialogues qui tiennent une grande partit dans l'histoire ne la frenne en rien. L'humour est très décalé et parfois lourd (la scène où ils jouent aux cartes dans la tavernes) mais qu'est ce que c'est bon.

Pour moi le film n'est pas drôle. Bon, IB n'est pas pour autant SOMBRE et RÉALISTE, il y a quelques résidus d'humour, mais dans l'ensemble ça ne fait pas rire, sourire au mieux. Et alors ? Ca n'en a pas forcément la vocation après tout ! Je parie facilement qu'on ne retiendra aucun dialogue humoristique d'anthologie dans IB (contrairement à Like à Virgin de RD, le Big Mac de PF, Superman de KB...), parce qu'il doit y avoir en tout trois vannes qui peuvent faire rire ("Bingo", le dialogue en italien).

Après, tout ceci ne reflète que mon avis, et il est fort possible qu'on s'en fasse un autre en allant le voir, donc ne te prive pas Wang tianjun, le film en vaut certainement la chandelle.

(Puis bon, je pourrais certes faire un avis de trois lignes pour dire que ça poutre, mais j'ai déjà Dexter pour ça alors quel intérêt ?)

[Tchoupi]

J'ai pas tout compris ce que tu a dis ^^ mais dans l'emsemble c'est a peu près ce que je pense ( sauf l'analyse de tarantino où t'as l'air d'etre un expert).

Personnellement j'ai trouvé le film complètement décalé, bien mis en place avec les chapitre comme l'as dis N-U avec la présentation des personnages etc...

Ensuite c'est vrai que je m'attendais a plus d'action ( 2 scène dans un film de 2h30 c'est leger) et donc j'ai été surpris, mais agréablement surpris.

Les dialogues sont très bon ( quand il parle l'italien c'est tout simplement énorme).

Donc j'ai avis favorable sur ce film. Je suis content d'etre aller le voir au lieu de G.I joe.

[Bachi]

J'en sort ^^

Alors, perso, j'ai adoré !

Notre ami "Chasseur de Juif" sous le nom de Hans Landa (Christoph Waltz), réalise une prestation plus que surprenante ! J'ai adoré le personnage, il a presque réussi à me faire devenir nazi xD Nan mais quelle dialogue ! Le personnage en lui même est quelqu'un de sur de lui, extrement fourbe et intelligent. Il réussi à me bluffer ton simplement !

Le passage avec notre Patrick national de Caméra Café (Denis Ménochet) est peut être lent, mais extrêment jouissif ^^ Le passage est trop long c'est vrai, mais au moment où j'ai commencé à lacher, Tarantino nous montre discretement les juifs cachés sous le plancher .... =D


Je passe le Hitler complètement délirant ^^ Un Mike Mayers très moche mais toujours plaisant ... en même temps quand t'as vu tous les Austin Power, rien que sa tête te fait rire ^^

Brad Pitt en fou furieux dans sa quête d'extermination nazi, qui n'a qu'une envie, que les nazies se chient dessus rien qu'en pensant à lui. Mélanie Laurent en juive vengeresse que je n'ai pas très apprécié, mise à part la scène final.

L'action en italien est à se pisser dessus ... vraiment (en plus j'avais envie xD), On nous apprends un Raine à moitié Italien qui à autant l'accent que Bowser, et un marmot qui ne connait rien de l'italien et qui donne des cours à la famille Bros =D

Au final l'humour est fin et agréable, tous juste assez gore pour faire un "ooooh", une intrigue interessante, même si certaine transition m'ont paru trop rapide. L'action n'est pas "abused".

Voilà, moi je le recommande, j'ai vraiment aimé.

[Mat]

Ce n'est pas plutôt le IIIème Reich auquel les Basterds vont s'attaquer ?

Je l'ai vu dimanche soir. Premier point : pour un film durant plus de deux heures le temps s'écoule rapidement. Donc je ne me suis pas ennuyé, le scénario passe bien, dès que l'on admet qu'il s'agit d'une fiction sans véritable rapport avec ce qui s'est réellement passé.

Est-ce que Tarantino envisage de mettre en scène la Fierté de la Nation ? Car ce film avait l'air ô combien intéressant, et avec un scénario ô combien recherché...

Vous n'avez pas parlé de Diane Kruger ! Elle est toujours aussi sublime.

Spoil: Même si elle connaît une fin horrible ! Salaud de "chasseur de juifs" ! Aldo t'auras, en partie, rendu la monnaie de ta pièce ! J'ai aussi bien apprécié la fin de Mélanie Laurent, ça lui apprendra à ne pas tirer dans le dos mais dans le visage de son adversaire !

La scène avec les trois "Italiens" qui rencontrent ce bon Hans est, en effet, plutôt pas mal, surtout qu'ils pensaient s'en tirer sans problème (finalement, c'est peut-être le "troisième meilleur" qui s'en sort le mieux ).

[Hiei]

Il a l'air d'être passionnant ,mais je n'avais pas beaucoup aimait la bande annonce !

Mais bon si il en vaut le détour ,qui sait j'irai le voir !

[maytok]

J'ai bien aimé , le filme n'est pas ennuyeux, il est drôle .
La mise en scène est bien . Ca fait "western" au début je trouve .

[kakashi-senpei-]

Pas mal ce film au début c'est un peut long mais après ça démarre bien ce qui ma bien fait rigoler c'est quand on voit l'acteur qui incarne itler taper sur la table comme un fou

[Space invader]

Tout a quasiment été dit sur ce film, une réussite pour ma part.

J'ai été content de revoir Daniel Brühl que j'avais adoré dans Good bye Lenin, par contre Mike Myers, je l'avais pas reconnu.

Juste, le nazi qui se fait démonter à coup de batte de Base-ball, c'est pas le même acteur qui jouait également le nazi dans le 1er OSS117, le caire nid d'espion ?

[S]

Je suis allé le voir hier soir, et quelle claque !
C'est que la seconde fois que je vois toute la salle applaudir à la fin du film, ça fait du bien ^^
Ce film m'a vraiment surpris, je n'étais pas vraiment chaud pour aller le voir.
J'adore les légendes pendant le film pour présenter les personnages, comment les scènes durent. C'est bien fichu.
Le personnage de Hans Landa m'a vraiment éclaté

Aller le voir !

[Maya-Shimizu]

Je l'ai vu il y a une semaine en VO. Et c'est bien du Tarentino !

Entre le sérieux et l'humour... c'est un film super réussit j'ai bien rit.

Trop fort quand Brad Pitt dit " Grazie " "Arrivederci " avec son accent XD

Très bon film, à voir absolument

[Tchoupi]

a mon avis il faut mieux voir le film en VO sous titré qu'en VF. Car la cenure doit gâcher un peu les dialogues.

[Sei]

Au contraire.
Les doubleurs français sont probablement les meilleurs au monde.
On a de la chance de ne pas avoir des doubleurs à la con comme au Japon, et en Angleterre pour les films français.
Franchement, regarder un film en VF permet d'avoir plein de diversité au niveau du langage, ce que l'anglais permet PEU.
En français, tu peux balancer des insultes à la en veux tu en voilà, alors qu'en Anglais t'as fuck.
Franchement, j'aime profiter de ça.
J'ai aucun problème à regarder un film en anglais, mais s'il y a des sous titres, en fr comme en en, je vais lire les sous titres. Ca, je trouve que c'est un bon point.

[sim!]

Tres bon film je suis aller le voir deux fois , deux fois de fous rire grace a notre ami le chasseur de juif , Brad pit pas mal aussi surtout la petite pharse de fin bien décalé , J'avé adoré kill bill , j'adore inglorious basterds ^^
Ps: petite phrase culte de stiglitz "der vilazen a t'es couilles de nazi" xD

[Badgones]

J'en reviens.
Enorme film j'ai vraiment accroché, adoré.
Le coup de l'italien, on était 12 dans la salle on se marrait comme 100, trop fort quoi.
Et le capitaine je sais plus son nom, j'ai bien aimer le personnage, pas mal de charisme et d'ingéniosité.
Une véritable réussite avec des scène vraiment Tanrantinesque (Genre les scènes ralentis ou les gros plan sur les scène violente).

Enfin le meilleur Tarantino pour moi bien que ne connaissant que Pulp Fiction a pars celui ci ;mrgreen: (Pulp Fiction, film auquel j'ai aps vraiment accroché d'ailleurs).

Enfin je le recommande quoi.

[Sasuke37]

J'ai été le voir il y a deux jours et franchement j'ai adoré,c'est vraiment un super film sauf le début qui n'est pas très clair mais bon on comprends vite l'histoire.Ce film est vraiment génial(comme son réalisateur).

[parpaing]

Sei a écrit:

Franchement, regarder un film en VF permet d'avoir plein de diversité au niveau du langage, ce que l'anglais permet PEU. En français, tu peux balancer des insultes à la en veux tu en voilà, alors qu'en Anglais t'as fuck. Franchement, j'aime profiter de ça.

You're so full of shit!

L'anglais comporte nettement plus de mots que le français, même s'il est vrai qu'une grande partie de ces mots n'est pas utilisé couramment, mais c'est également la même chose en français.
En anglais on peut dire que fuck? ok, on peut aussi dire: cunt, prick, asshole, twat, bastard, whore, retard, slut, shit, shithead, fucktard, faggot, fag, wanker, turd... La liste est loin d'être exhaustive.
De plus l'anglais permet de faire bien plus de jeux de mots et autres détournements de language: incredible qui va devenir fuckincredible et autre transformations de ce genre.
Voir Inglorious Basterds en VF, c'est justement se priver de tout le charme de l'accent de bouseux texan typique qu'à concoter Brad Pitt.

Pour ma part j'ai beaucoup aimé le film, que j'ai trouvé justement plus subtile que les dernières productions de merde de Tarentino. Contrairement à Kill Bill, il n'a pas fait qu'un simple hommage à tous les films qu'ils aimaient bien pour aboutir à un parodie bien vide. Il livre cette fois un film plus personnel et nettement plus intéressant, à la hauteur d'un Reservoir Dogs.

Comme Wang, je pense que "l'analyse" de Sechs est un peu trop pompeuse et chargée en sous entendus mal maitrisés, et elle ne donne clairement pas envie d'aller voir le film. Lire pendant 5 minutes que ça, ça et ça c'est de la merde et c'est décevant pour arriver à la conclusion que le film est bien, c'est un peu maladroit...

Le film ne met pas une heure à débuter, le film prend juste le temps de présenter ses personnages et le contexte particulier de cette uchronie.

[suigestsu]

Je suis aussi allé voir ce film, en VO se fut génial, la salle a pu profité de mes éclats de rire, surtout à la fin, fin que j'ai vraiment adoré. Vu que tout a déjà été dit j'en dit pas plus. Il n'empêche que que graver la croix gammée sur les fronts s'est trop fort, avec un bon couteau qui plus est, ça doit être marrant.