. poème by me!

[king-gaara]

regard fatidique sur un monde en état critique:



Je suis un grain de poussière,
Une brindille que le vent balaye à la guise de ses brises,
Pas vraiment stréssé de finir au cimetière,
Ici bas il n'y a plus guère que le sexe, l'alcool et la drogue qui grisent...

Un instant possédé, un instinct égaré,
Regardant ce monde qui s'écroule avec mes yeux verts si ternes,
Qui ont perdus leur éclat en voyant ces incapables qui nous gouvernent,
Voila l'époque qui fait de nous une génération blasée...

Questions existantielles, réponses superficielles,
Dans le fond on ignore ce qu'on fout ici,
Bien trop de conneries, de pseudo bonheurs artificiels,
Au final, il n'y a que dans le sommeil qu'on parvient à éviter l'ennui...

[king-gaara]

Ma chère faucheuse:

Tu sème la mort dans une spirale infernale,
Ta faux arracheuse d'âme frappe en rafale,
Tu décime et tue sans le moindre remord,
Et après ton passage tout est sombre et mort.

La morsure de ton arme fatale,
Enlève la vie dans un froid glaciale,
Riches ou pauvres, tous tombent tel des pétales,
Aucune distinction, chacun son heure tu est impartiale.

Plutôt que de lutter il vaut mieux te sourire,
Puisque de ta visite il n'y a qu'une issue possible,
Tout effort contre toi est tellement risible,
Au lieu de t'affronter en vain, plutôt malin, je préfere t'acceuillir

[king-gaara]

Clown en perdition:

A longueur de journée je fais rire les enfants,
Je suis constamment épuisé et je gagne peu d’argent,
Je chante, je danse, j’offre des ballons en souriant,
Je fais couiner mon nez en tapant des pieds inlassablement.

Les bambins m’adorent, en redemandent en m’acclamant,
Je suis la star des anniversaires, aduler un court instant,
Ce qu’ils ignorent, c’est ma douleur, cette déchirure au cœur,
Une fois le maquillage enlever, le sourire effacé, je pleure.

La vie me déprime et j’ai mauvaise mine,
Mais une fois le costume enfilé il faut y aller,
Devant les enfants, mon faux sourire s’illumine,
Alors que dans ma tête, mon désir est clair, me suicider.

J’ai un gros nez rouge,
Deux traits sous les yeux,
Pour cacher mes cernes et mes larmes abondantes comme la vouge,
Et masquer la tristesse de mes iris bleu.

« Doc, psychologiquement sa va pas »,
« Allons monsieur, reposer-vous et riez, allez voir le clown zavatta»
« En voila une bonne idée, j’irais bien de ce pas,
Mais il y a un problème doc… Zavatta c’est moi… »