Posté le: Mar 18 Mai 2010, 7:13 pm Sujet du message: C-N' 1 porte quoi.
Une petite histoire que je suis en train d'écrire, je ne sais pas encore où ça va aller...
Une histoire où certains d'entre vous sont les héros.
S'il y en a qui veulent ajouter des illustrations, donner des conseils ou leur avis, pas d'hésitation à avoir!
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Ma vie se résumait à peu de choses depuis que j’en avais réchappé. Un bout de toile tendue entre deux piquets me servant de hamac, un coussin moelleux rembourré de plume d’eider, mon seul luxe, et un bon bouquin. Un short de laine grossier mais confortable, de couleur indéfinissable, une chemise blanche bouffante au col largement entr’ouvert et aux manches remontées au niveau du coude, des sandales en paille de riz tressée étaient mes seuls vêtements.
Que la vie était douce, qu’il faisait bon se laisser bercer par la brise marine, de celle qui nous rafraîchit pendant les longs jours d’été.
Du haut de mon fief, une tour circulaire de quelques vingt-cinq mètre de haut, je dominais de la tête et des épaules la plupart des habitations. Il faut dire que j’habitais l’un des points culminants de La Barge. La Barge. CaptaiNaruto de son p’tit nom. Un navire conçu pour résister aux pires tempêtes, dont la taille, qui était déjà plus qu’honorable à sa construction, avait été augmentée par les extensions aménagées par les multiples arrivées de réfugiés, de libres-penseurs, d’artistes et de musiciens mais aussi d’assassins adeptes de la dague sous la gorge, de détrousseurs vils-fourbes aux pieds légers, de filous et d’escrocs, de maraudeurs et de pervers… Tous cherchant en ce lieu un foyer, un pied-à-terre, un endroit vers lequel se tourner en cas de coup dur. Un peu comme moi. Une véritable cité flottante de plusieurs milliers d’âmes. On n’avait jamais recensé tout le monde, mais certains avançaient l’hypothèse qu’on était peut-être plus de dix milles. Pour ma part, je trouvais ce nombre un peu exagéré.
Moi, qui me prélassais dans mon hamac, tout en haut de ma tour.
- Hey Jerg’ ! Comment ça va ?
Je tournais la tête pour voir de qui il s’agissait, qui venait, encore, troubler le calme et la quiétude auxquels j’aspirais. Darth Bibi. On le surnommait le Chacal Touffu. Une des seules personnes à se targuer d’avoir été plusieurs fois sur le continent et d’en être revenu indemne, du moins se plaisait-il à le croire. En effet, quelques traits de caractères dont il n’avait pas conscience trahissait son passé : rien ne lui échappait, il jetait des coups d’œil dans tous les angles (ce qui, vous en conviendrez, est un comble lorsqu’on se trouve au sommet d’une tour circulaire), vérifiant l’absence de menace. Il s’adossa contre un des poteaux soutenant la petite toiture en flèche que j’avais construite et sembla s’apaiser un peu. Entre ses mains, une jolie bouteille de rhum vieux.
- On s’la met ?
Cette invitation sonnait comme une délivrance. Je laissai tomber mon livre sur le sol, non sans avoir pris le temps de marquer la page, m’étirai un instant pour dérouiller mes articulations, glissai mes pieds dans mes sandales et souris.
- On s’la met.
Je descendis dans la pièce du bas chercher un pouf, puis remontai l’échelle me séparant de l’air libre. Darth Bibi était désormais assis sur le parapet, s’engageant dans une bataille acharnée qu’il savait gagnée d’avance contre le bouchon de la bouteille. Ce n’était pas la première à subir ses assauts, ce ne serait sans doute pas la dernière. Après quelques mouvements experts, le système de fermeture rendit les armes et mon ami versa un flot d’or directement dans son gosier. Je jetai le pouf sur le sol puis il me tendit la source de ma future ébriété. La première gorgée m’enflamma la bouche, déversant son fiel le long de mon œsophage avant de bruler mon estomac. La seconde libéra les centaines de saveurs propres au rhum, mes papilles découvrant toute la richesse des aromes boisés, sucrés, et sirupeux de l’alcool. Une bien bonne bouteille qu’il m’avait amené là.
- On fête quelque chose ? lui demandai-je.
Il prit la bouteille que je lui tendais puis m’annonça :
- Je repars. On a peut-être un indic capable de nous donner des infos, ou au moins d’écouler nos affiches de propagande.
Mon regard dériva vers l’océan. Je réfléchissais à toute allure, le vent chuchotant à mes oreilles, jouant avec mes cheveux qu’il faudrait que je raccourcisse. Un éclat attira mon attention en direction du sud-est. Je le fixais pendant quelques secondes avant de comprendre de quoi il s’agissait.
- Oh, bordel !
Je quittai le parapet et partis à la course en direction de l’échelle pour descendre.
- Pas la peine de te mettre dans des états pareils, mec ! J’y suis déjà allé plusieurs fois et j’en suis toujours revenu…
- C’est pas ça ! le coupai-je.
Je courrai aussi vite que possible. Le temps passé dans l’inaction avait rendu mon corps jadis athlétique mou et gras. Depuis le temps que je voulais me remettre au sport…
Lorsque j’arrivais au bord des quais du quartier du Cinéma, à quelques dizaines de mètres de chez moi, la personne se débattait toujours pour éviter de se noyer. Je ne pris pas le temps de me déshabiller et je sautai de suite dans l’eau. Elle était froide mais lorsque j’émergeai pour reprendre mon souffle, la silhouette avait disparu. J’oubliai vite la température pour nager un crawl quasi-parfait. Arrivé sur ce que j’estimais le lieu où elle avait coulé, je plongeai à sa rescousse. Après plusieurs tentatives, je la découvris flottant entre deux eaux. J’agrippai son poignet et remontai à l’air libre. La première goulée d’air me brula la bouche, déversant son fiel le long de ma trachée, avant de m’enflammer les poumons. La seconde fut la chose la plus douce, la plus agréable au monde. Ma seconde réaction fut de m’enquérir de la santé de ma rescapée et mon désarroi fut grand lorsque je vis qu’elle ne respirait plus. Le bouche à bouche… Pas facile à réaliser en tentant de flotter à la surface. Après quelques essais, elle reprit sa respiration en crachant et vomissant quelques litres d’eau de mer puis reprit un semblant de conscience.
- Merci, murmura-t-elle.
Il s’agissait d’une jeune fille, la vingtaine et jolie comme un cœur.
Le lendemain, alors que j’avais repris ma place en haut de mon sanctuaire, un des contremaîtres vint me chercher. Il s’agissait de Wang Tianjun, un vieil ami que j’avais rencontré lorsque je fréquentais un vieux tripot, le Club Orochimaru. Un type qui pouvait tenir la dragée haute à n’importe qui, lui embrouillant l’esprit si bien que quiconque essayant de débattre avec lui se retrouvait à acquiescer à toutes ses demandes sans comprendre comment il en était arrivé là. J’échangeais donc seulement des banalités avec lui, ne m’engageant dans aucune conversation tendancieuse. Après les formalités d’usage, il m’annonça que ma présence était requise à l’Hôpital. La réfugiée s’était réveillée et venait de subir les différents tests pour savoir si elle n’était pas une espionne.
A mon arrivée dans l’établissement de soin, j’eus la surprise de voir l’une des lieutenants du bâtiment en personne, Je sais pas. Ce n’était pas souvent qu’une pointure de la hiérarchie se déplaçait et bien que j’eusse travaillé avec elle auparavant, je ne l’avais plus rencontré depuis mon retour.
- Jergal, comment ça va ? m’accueilla-t-elle en me tendant la main.
- Plutôt bien, Lieutenant. Et toi ? demandai-je en la lui serrant.
- Ça peut aller. Bien, j’ai quelques nouvelles, dont une ou deux qui ne vont pas te faire plaisir. Néanmoins, ce sont des ordres, venant directement du Capitaine Adri1.
Elle s’effaça devant une porte.
- Entrons dans cette salle que l’hôpital a bien voulu nous laisser. Wang, tu peux nous quitter, je te remercie.
Je lançai un vague signe d’adieu à mon ami puis entrai dans la pièce. J’en fis le tour et attendis qu’elle entre.
- Tu as réussi à persuader Sei de te laisser une chambre ? Tu m’impressionnes.
Sei était le directeur de l’hôpital. Il avait une rigueur, un sens de la discipline toute germanique mais également le cœur sur la main et il n’était pas facile de lui faire céder une chambre qui aurait pu servir à un malade.
- Il n’y a pas beaucoup de problème de santé en ce moment. Et puis tout le monde peut se laisser corrompre quand il y trouve son compte.
- Tu lui as promis quoi encore ?
- Hum… La soirée de ses rêves avec Saha’ au meilleur resto de la Barge.
- C’est tout ?
- C’était déjà trop. Quelques couplets d’Eminem l’ont convaincu d’accepter.
- T’es ultraviolente quand tu t’y mets…
- Je préfère « persuasive ».
Je m’assis sur le lit et demandai :
- Alors, qu’est-ce que tu voulais me dire ?
Elle se planta devant moi, les bras croisés sur sa poitrine.
- La jeune fille que tu as sauvé, ta petite protégée, il faut que tu t’en occupes pendant quelques temps.
Je restai coi durant quelques secondes.
- Tu rigoles ?
- Non. Les circonstances de son arrivée sont assez floues et on préfère la garder à l’œil. Tu l’as sauvée. Elle te fait confiance. Tu es donc le mieux placé pour cette mission.
Fini le calme, fini ma petite vie bien tranquille… Je lachai un soupir de désespoir…
- Combien de temps ?
- Le temps qu’il faudra.
Inscrit le: 02 Nov 2004 Messages: 1937 Localisation: La Tanière du Chakal
Posté le: Mar 18 Mai 2010, 9:18 pm Sujet du message:
Mwhahahaha !! J'adore les bases de l'histoire avec le navire qui receuil tout les paumés du globe xD xD Faut exploiter ça !! Et faut qu'on soit des pirates sinon c'est nul !!
Franchement, ça promet du bon J'aime beaucoup Et ce serait marrant que chacun qui se sente chaud participe en écrivain un chapitre dans son style perso., non ?
Enfin j'sais pas, Jergal t'en penses quoi ?
_________________ [quote="Speed Hunter"]Chakal lui c'est un héros de musicien ![/quote]
Inscrit le: 03 Nov 2006 Messages: 2189 Localisation: comme vous y allez vite :3
Posté le: Mar 18 Mai 2010, 9:22 pm Sujet du message:
Citation:
Sei était le directeur de l’hôpital. Il avait une rigueur, un sens de la discipline toute germanique mais également le cœur sur la main et il n’était pas facile de lui faire céder une chambre qui aurait pu servir à un malade.
XDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDDD
Tu gagnes en réalisme xD
Marrant ton texte, ça avance vite et on se demande qui est celle jeune fille :3
On pourrait parler de détails et description qui manquent mais je suppose que tu n'as pas envie de trop te prendre la tête non ? xD
Posté le: Mar 18 Mai 2010, 10:19 pm Sujet du message:
C'est un de mes passages préféré, avec celui sur Eminem.
Citation:
On pourrait parler de détails et description qui manquent mais je suppose que tu n'as pas envie de trop te prendre la tête non ? xD
Je déteste les livres et les histoires qui nous bourrent la tête de descriptions et je sais que je fais plutôt dans le minimaliste. D'ailleurs, je supporte pas Balzac à cause de ça...
J'suis plutôt dans le style Harlan Coben en ce moment, même si les deux ne sont pas comparables.
Citation:
Franchement, ça promet du bon Very Happy J'aime beaucoup Wink Et ce serait marrant que chacun qui se sente chaud participe en écrivain un chapitre dans son style perso., non ?
Enfin j'sais pas, Jergal t'en penses quoi ?
J'avoue avoir longuement hésité et je pense avoir trouvé un compromis. Si ça tente les gens, on peut écrire à plusieurs. Je donne juste ce à quoi je pensais comme ligne directrice de l'histoire.
Parallèlement, je continue une histoire seul, mais sur mon ordi perso, pas partagée. Après, on pourra comparer...
Je mets sous spoil s'il y a d'hypothétiques rêveurs qui veulent garder la surprise
Spoil:
2 histoires en parallèle:
1/La fille est un nouveau user. Le but c'est de lui faire découvrir CN.
2/ Le monde est régis par une dictature anti mouvements culturels, anti tout, l'archétype de la dictature quoi. A la George Orwell dans 1984. Faut essayer de renverser c'tte dictature.
J'avais pensé que pas mal de navires du type de CN vogueraient et enverraient des flyers, des affiches par des moyens clandestins sur le continent (réf à Good Morning England).
Je me réserve des personnages à qui j'ai dit ce que j'allais faire d'eux:
MF': Gérant de maison close, peut tenir par les testicules tous les clients de son établissement
Bro: Je lui garde un bon perso. On ne l'a jamais vu, son existence même est remise en doute, c'est un "mythe" de rue.
Sarah-sama: Usurière la plus développée sur CN, mais a tendance à être trop naïve et se laisser berner.
Après, vous pouvez les intégrer quand vous voulez à votre histoire, et même en parler en premier. Je demande juste qu'on respecte leur métier... :p
Vous pouvez mettre des choses impossibles, du genre un peu de magie, ... Faut quand même que ce soit légèrement crédible.
Les métiers, ou les caractéristiques, etc... des persos sont assez en adéquation avec ce qui ressort de leur personnalité sur le "Vrai CN".
Genre, Bro n'a jamais dévoilé sa photo et ce malgré toutes les demandes des users (et surtout de Wang)
Le métier de Sarah-sama est directement lié à ce qui lui est arrivé et à sa nature...
Quand on a une idée un peu embarrassante pour un user, on lui demande (cf MF' dans mon cas). Faut pas qu'on provoque des réactions brutales.
Voilà, c'est tout ce que je pouvais dire.
Après, vive l'imagination!
Et pour les histoires, si vous trouvez mieux, partagez vos idées. Mais ce serait mieux que l'on sache où on va.
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