. Un peu de poésie...

[Burakkuberi]

Plainte.


Je cours dans la plaine sans âge,
Je foule l’herbe rêche,
Et le vent fouette mon visage.
J’attends que mes larmes s’assèchent.

Hélas je le sais maintenant,
Je ne la reverrai jamais.
Hélas on me l’a dit trop souvent,
Et c’est bien ce que je craignais.

Son souffle ne sera plus,
De même que les battements de son cœur,
Et s’en est finit de sa vue,
Et s’en est finit de sa peur.

Je cours dans la plaine sans visage,
Je foule la terre sèche,
Et j’entends le vent sans âge,
Qui me rappelle ma détresse.

Je savais pourtant que cela finirait ainsi,
Rien ne me permettait de douter.
Mais je ne vit plus depuis qu’elle est partie…
Car j’ai choisit d’espérer.

Elle était ma vie, mon cœur, ma raison,
Contre mes peurs elle me protégea,
Mais contre la mort, cette reine des démons,
Elle ne s’est pas battue, elle est partie dans ses bras.

Je cours dans la plaine, et revoie son sourire sage,
Je butte contre ma détresse.
Je goutte cette violente pluie d’orage,
Qui me pardonne ma détresse,

De ne jamais revoir son visage…



Burakkuberï

[partizan]

J'apprécie!
Je m'en lasse...
Je suis adoration devant l'innocence de ces vers, ils forment a coup sûr, un poème! Il y a ce qu'il faut, cela me touche. Vous voyez un homme touché, oui devant vous se dresse sur votre plancher, un homme touché. Néanmoins, il manque ce je ne sait quoi, ce romantisme est délicieux, mais j'en sort un peu déçu. Je ne peu exprimer ce manque, mais il existe, cette chose qui en ferait une très bonne lecture.
Je finirai par des mots d'un homme touché, je vous dit bravo et continuez.

[Tsoing]

Des points que j'aime bien et d'autres moins. ^^

Le sujet ne sort pas trop de l'ordinaire du coup il est difficile de le rendre vraiment accrocheur. Et ta façon de le traiter n'est pas suffisamment accrocheuse (pour moi). L'image de la plaine desséchée est commune cependant c'est le point que j'ai le plus apprécié dans ton poème : il permet de mettre une image sur ce qu'on lit. La cinquième strophe est celle que j'ai le moins aimé.
Après il y a certaines structures que j'ai bien aimé notamment les effets de symétrie.

Globalement on sent plus de la mélancolie, une tristesse diffuse d'une véritable détresse.
Tu en as écris d'autres pour voir ?

[Burakkuberi]

Que de beaux commentaires !
Merci ! Je vais tâcher de trouver cette chose qui manque à mes textes...

Le sujet est banal... certes ! Mais je n'ai pas cherché vraiment, j'ai pris celui qui venait ! ^.^ Je chercherais quelque chose de mieux la prochaine fois.

Euh, oui, j'en ai écrit d'autres... enfin, un pour l'instant...
Que je vais poster tout de suite, le temps de le taper !

Mais là, le sujet est assez banal, j'était allongée dans l'herbe de mon jardin, alors...
Et la forme aussi; c'est un sonnet. Mais je l'aime bien ! Enfin... moins que le premier. Il n'est pas recherché du tout, je cherchait surtout à travailler les rimes... Il faut maintenant que je travaille les pieds.

[Burakkuberi]

Sonnet d'été.

Comment ne pas savourer ?
Comment ne pas être heureux ?
Quand tout est parfait,
Comme en ce jour merveilleux !

Le soleil est parmi nous,
Éclairant la voûte bleue ;
La douceur est au rendez-vous,
Réchauffant doucement ce lieu.

Alors nous savourons,
Et nos visages sourient,
Saluant le grand soleil rond.

Allongés sur l'herbe grasse,
Nous buvons l'eau claire du matin,
Et c'est comme du bonheur, au fond de la tasse.

Burakkuberi.

[Burakkuberi]

Sur le rebord de la fenêtre,
Se reposent deux chats entremêlés,
L'un dors sur l'autre, bien installé,
L'autre lèche l'un, et le toilette.

Nulle pluie ne guette le ciel,
Jour bien faste pour les reptiles,
Les félins ont abandonné leur fiel,
Et profitent que soit beau le temps versatile,

A la Lézardière*, la sieste bat son plein,
Dans les esprits tout endormis,
C'est jour de fête : il ne se passe rien ;
Les habitants jouissent d'un calme inédit.

Puis tout s'emballe, tout se réveille,
Les chats qui sommeillaient s'égaillent,
Des sensations de fête s'invitent,
La torpeur prend peur et les quitte.

Dans la belle maison isolée,
Un événement attendu à finit par arriver :
Les ventres se sont tordus et ont annoncé :
« C'est maintenant l'heure d'aller manger ! ».

*La lézardière est le nom de ma maison.

[Saharienne]

C'est marrant tes poêmes, ils m'inspirent des choses...
D'un côté un amour de la poêsie et du sérieux.
Trop de sérieux ?
J'ai l'impression qu'il y a en toi de la poésie mais que tu veux trop bien faire peut être ? Je sais pas hein jquestionne :p
J'aimerais savoir quel est l'état d'esprit que tu as quand tu écris, studieux, inspiré comme ça sur le moment, réfléchis, spontané ?

[Burakkuberi]

J'écris quand je m'en sens capable, à vrai dire.
Pour le premier, je venais de me prendre un méchant rateau et je déprimais dans mon lit, le deuxième, j'était contente ^^ et le troisième, j'ai en effet essayé de bien faire puisqu'il était destiné à être le cadeau d'anniversaire de ma môman qui m'énerve mais que j'aime ^^

J'espère ne pas y paraitre trop enfantine.