. Les Incroyables Péripéties d'un Homme Saoul

[Merkurokrome]

Les Incroyables Péripéties d’un Homme Saoul

Je forme une entreprise sans précédent dans le monde de la littérature, tout comme de nombreux écrivaillons médiocres de mon époque. Il s’agit là de ma propre vie, mes propres expériences, et je tiens à préciser qu’elles sont celles de nombreux autres jeunes crétins qui à mon instar ont fait des erreurs de jeunesse et continuent d’en faire tout en le sachant.

C’est pour cela que ce titre me semble tout indiqué et comporte en lui l’essence même de ce qui va faire ce roman unique, à savoir l’autobiographie d’un imbécile qui assume complètement de l’être, mieux encore, qui le revendique. C’est à vous tous, truands, gredins, andouilles ou tout simplement gros pochtrons que je dédie ce livre. Vous pouvez huer, ce discours aussi plat qu’inintéressant prends fin ici.

Un froid jour d’Octobre, de l’année 1991, a vu naître le fruit de l’union d’un humain de sexe mâle aux mœurs dépassées et d’une humaine femelle venant d’un milieu bourge pour choir dans la misère quasi-totale. Ce fruit n’est autre que moi-même, mais je n’ai pas ce gout subtil qu’à une pomme ou une pêche. Non, je suis véritablement amer. On me donna un nom, cela va de soi, bien que « toi là bas » aurai suffit. Je veux dire par la que mon identité n’as que peu d’importance, pour ne pas dire aucune. La mémoire d’un nourrisson n’étant qu’instantanée, je ne pourrai vous raconter cet épisode de ma vie en détail, vous pouvez donc souffler. Je ne suis pas de ces tortionnaires qui tartinent trois pages pour vous raconter qu’ils avaient le cul qui les grattent. Je m’efforce d’être bref comme vous pouvez le constater. Mes premiers souvenirs datant de ma primaire, le CP, il faudra seulement noter que j’étais un enfant très solitaire pour qui les Hommes n’étaient bon qu’à nuire à l’autre. C’est ainsi qu’une passion était née en moi, les livres. J’ai lu encore et toujours, m’enfermant dans un monde imaginaire et faisant ainsi de moi un être rêveur qui devenait facilement violent. Je cassais la figure de tous ceux qui m’importunait sans le moindre remords. Mes résultats scolaires étaient excellents et j’en tirais une grande fierté, mais il y avait un vide en moi. Je n’avais aucun contact. Evidemment, ceci, je ne le savais pas, j’étais un enfant et n’avait donc absolument aucune idée de cela. J’avais quelques camarades d’école, mais rien de très concret.

Le temps passe et qui dit temps qui passe dit vieillissement. A 12 ans, j’étais en quatrième, et je me sentais aussi âgé qu’une montagne, voire même que la Terre. Mon ennui et ma solitude me rongeait et j’étais ce qu’un terme usuel de nos jours définit comme un « geek ». Mais alors que j’entrais dans cette petite classe de sombres idiots, un type se démarquait, il avait un look de premier de classe mais un caractère très fort, très affirmé, tout le monde semblait avoir du respect pour lui, et avec le temps, moi-même finit par le trouver fascinant. J’entrais de plus en plus en contact avec lui et finalement, nous sommes devenus très amis. Ce moment de ma vie marque un tournant et m’as ouvert au monde. Ce garçon si fougueux a réussi à faire sortir l’ours de sa cage virtuelle qu’il s’était lui-même créé.
Puis vint la fin du collège c’est à dire la séparation avec cet adolescent qui m’avait ouvert les yeux et calmer mes pulsions destructrices. J’étais devenu une crème prêt à rendre service aux autres sans se poser la question de savoir s’il le méritait ou non.

A 14 ans, alors que mon apprentissage en pâtisserie se passait aussi posément qu’un ruisseau coule dans son lit, je retombais nez à nez avec un pseudo ami de primaire. Il me fit à son tour découvrir son univers, celui de la débauche. Il essaya de corrompre mon âme pure par le vice de l’alcool et telle la brebis égarée, je l’ai suivi avec plaisir. Il me mena de festivals en festivals et je me menais de canettes en canettes, cherchant une sensation toujours plus forte. Je mis alors à consommer des stupéfiant, des doux à des moins doux, et je me sentais comme un oiseau parcourant le ciel sans contrainte. C’est ainsi que je confiais toute ma confiance à ce type qui était encore plus crétin et rêveur que moi, ce qui n’est pas peu dire.

C’est sur le premier festival que j’eus ma première relation avec une femme, j’entends par là, relation autre qu’amoureuse évidemment et c’est peut être de ce fait que mon chemin a perduré dans cette voie. Après tout un célèbre dicton dis « L’alcool a été crée pour permettre aux moches un peu de plaisir » (petite censure de peur de choquer les enfants). Car oui, je suis moche, terriblement moche même. Alors quand on est moche et con, autant vous dire que la vie n’est pas des plus simples sentimentalement parlant. Je devenais chaque jour un peu plus vagabond, mais chaque jour je m’éveillais un peu plus, mes opinions se formèrent et c’est de cela qu’est né celui que je suis, c’est donc une période que je ne regrette pas d’avoir vécu.

Dans un même temps, à des kilomètres de cela était né un autre connard du même type, mais pour qui le gout de la bière était plus naturel, manquant d’information pour décrire sa courte existence, cela sera fait par ses soins et retransmis a tout les lecteurs.

Toujours est-il que ce bonhomme là rencontra un jour l’autre couillon que je suis et c’est de la que naquirent toutes les tumultueuses péripéties de nos vies. C’est ceci, oui, ceci que je vais narrer en détail.
En septembre 2009, alors que débile numéro un était à la cafétéria de BIIP (Pub censuré) en compagnie de deux jeunes femmes de son acabit, un type haut en couleur débarqua la dedans tel un cheveu dans une soupe. On parle, et les trois personnes présente des le début en vinrent a la même conclusion, à savoir : « Ce type est le mec le plus con que la Terre ai porté »
Enfin bref, ca nous choque pas, des cons, c’est pas ce qu’il manque au bahut, tandis que mes amis se roulait une cigarette magique (que je ne consommait plus depuis déjà un an car telles étaient mes convictions) j’étais parti claquer mes derniers ronds dans ma consommation de bière quotidienne, et je pris la direction de la maison du temps libre, le Sanctuaire Mystique Divin des Marches, lieu de rassemblement de tout les plus gros pochtrons de la région. Mais v’la que l’autre zigoto m’avait suivi. L’effet attractif du pack peut être ? Non, je peux l’affirmer, il s’agit bien de cela. A peine je pose mon cul qu’il s’assoit en face et s’prends une canette. Ma générosité ne s’étant pas perdu, je discute avec lui, on boit pépère, comme tout bon français (Qui ne picole pas n’est pas français ! Hey !) et au bout de quelques bière, le v’la qui dégueule. J’me dis « Oh lui, c’est un conquérant ». A ce moment là, j’avais bien dans la tête de plus le revoir et j’avais la ferme conviction que c’était ce qui allait se passer.
Et bin j’m’étais foutu le doigt dans l’œil jusqu’au coude ouais. Dès le lendemain l’autre connard rapplique devant moi à la pause clope et viens m’parler. Mais il tint un discours qui m’intéressa fort.
« Putain mec, déjà ton look me donnait envie d’te parler, mais quand j’t’ai vu avec un pack dans les bras, tu m’as paru encore plus sympathique »
« Sérieux ? »
« Bah ouais, ya rien d’mieux qu’la bière dans ce bas monde »
Voila qui faisait déjà un point pour lui. Je lui proposais alors de revenir boire un coup à l’occasion, et ça ne loupa pas, quelques jours plus tard, on était de nouveau face à face, riant comme des phoques à la moindre connerie de dite.
Ce jeune homme devint alors mon disciple et tout maître aime son disciple. Je l’ai formé à la bière, je lui ai fait arrêter la fumette et je l’ai mené sur la Sainte Voie de la Koenigs. Ensemble nous avons formé d’énormes projets, des plus extravagants aux plus sophistiqués, des plus stupides aux plus intéressants, des plus irréalistes aux plus réalisables, rien ne nous échappa et c’est ainsi que se forma l’amitié la plus solide qui ne fus jamais dans la vie d’une jeune couillon. La sèche était et est encore notre principale activité estudiantine mais une certaine réflexion permet de nous démarquer de tout ces jeunes écervelés qui sèche sans raison ou parce que les cours les font chier.
J’ai de nombreuses anecdote à raconter, mais ce soir, mon corps et mes yeux fatiguent je peaufinerai donc le tout très bientôt.

Mais je tiens à conclure sur une phrase percutante :
Gros Cons et Abrutis, Pochtrons et Fumeurs, Puceau et Don Juan, qu’importe ce que vous êtes, je vous aime tous, car telle est la mentalité du Connard.

Le Poney

[Super crapaud]

Alastor* a écrit:

Je forme une entreprise sans précédent

C'est pas du plagiat de Jean-Jacques Rousseau, ça?