Chapitre 0 - Partie 1
L'an 2000, le monde enchaîne catastrophes sur catastrophes. La fin du monde prédite et à laquelle personne ne croyait faillit bien se produire, miraculeusement alors que la Terre arrive à son état le plus critique, tout s'arrête subitement.
Aujourd'hui, nous sommes en 2007. À Tokyo, ville complètement dévastée par les divers cataclysmes, vit un jeune homme nommé Endo Kakengi, il était à peine âgé de 10 ans lorsqu'il perdit son père dans la "presque fin du monde", maintenant il a 15 ans, mais le climat malsain dans lequel il vit ne lui permet pas de devenir mature psychologiquement.
Tokyo est devenue plus que la capitale du Japon, elle est désormais capitale mondiale des trafics mafieux d'armes et de drogues. Ce jeune Endo vit avec sa mère, il ne s'entend pas du tout avec cette dernière et à plusieurs reprises il fugue et pars s'isoler avec son ami d'enfance Izumo Uchida, mais la colérique et indifférente Renda Kakengi ne s'inquiète pas au sujet de son fils et le laisse faire sa vie de son côté.
Chapitre 0 – Partie 2
Le pauvre Endo est de retour, visage éclaboussé de sang, balafré de partout.
- Dans quelle galère t'est encore parti te fourrer, commença sa mère.
Le jeune homme ne réponds pas et fonce tout droit se laver le visage.
- Arrête toi tout de suite! Qui va aller chercher de l'eau après? Demanda la maman sans cœur.
Le jeune homme s'abstint de répondre et sorti dehors, il pleuvait des cordes, la pluie faisait descendre le peu de sang qu'il restait sur son visage vers ses habits souillés de boue. Il en avait marre que sa mère le traite comme un moins que rien, avant que son père meure, sa maman était gentille, douce et soucieuse du bien être de son fils.
C'était décidé, il allait quitter la maison pour ne plus y revenir. Il entra dans la maison prit les derniers habits propres qu'il restait dans l'armoire provisoire et s'en alla, il referma la porte soigneusement et resta pensif quelques secondes. Eclat de sanglots! La mère s'effondre sur la terre battue qui leur sert de sol, des larmes de regret pour son fils, qui endure jour après jour les souffrances de la vie.
- Mon… Mon fils… Dit la maman avec une voix qui perdait en puissance.
Ouvrant la porte vers un paysage sombre et lugubre, la pluie, le tonnerre mais pas la moindre trace de son fils.
Chapitre 0 – Partie 3
Il marchait tout en regardant le sol, il repensait à ce goudron qu'il y avait à la place de cette route de boue, il pensait à son père, à sa sœur, tout les deux morts en cette triste année 2000. Soudain il entends comme un bruit, il lève son volumineux crâne et observe pendant une dizaine de secondes ce qui se passe au loin, puis les 10 secondes passées, il saute sans réfléchir dans ce buisson plein d'épines et continue à observer.
Il voit trois dealers, ils sont réputés pour être les plus grands trafiquants d'armes et de drogue, mais aussi les plus difficiles en ce qui concerne les délais de paiement.
Le plus choquant est que leur client est monsieur Uchida le père d'Izumo. Les dealers lui tendent un sachet transparent et une feuille de papier, mais la seule chose qu'Endo arrive à apercevoir dans ce sac transparent c'est une arme.
Le père d'Izumo semble faire un signe de négation de la tête, les trois hommes insistent pour qu'il prenne leur marchandise, mais comme un véritable homme, monsieur Uchida refuse une nouvelle fois. L'homme du milieu mit sa main dans sa veste et de son autre main il comptait jusqu'à 10, le père d'Izumo se mit à courir, ceci obligea l'homme mafieux à sortir son pistolet de dessous sa veste et de tirer, une hémoglobine rougeâtre éclaboussa les trois hommes et il s'en allèrent.
Endo sorti de son buisson, il était plein d'épines et de sang. Il alla vers le père d'Izumo, se baissa et posa son index et son majeur sur le cou de monsieur Uchida pour tâter son pouls.
Une ombre se profila derrière l'arbre le plus proche, Endo ne manqua pas de repérer ce détail.
- Dévoile ton identité si tu ne veux pas finir comme ce pauvre homme! Cria-t-il.
La personne sortit de sa cache, son aspect familière choqua Endo, son ami Izumo était la!
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Quand le sage montre la Lune, l'imbécile regarde le doigt.
Vise la Lune, car même si tu te rates tu atterriras parmis les étoiles.