Posté le: Mer 02 Fév 2011, 12:49 pm Sujet du message: Sleeping Dogs
Sleeping Dogs
Étant un habitué de la série de True Crime, et de tous open world qui se révèlent être un minimum intéressant, il est bien sûr certain, que j'attends avec grande impatience le prochain opus de True Crime, qui nous réserve, sans nul doute, une expérience et un enrichissement certain, aux vus des différentes informations auxquels on a eu droit, pour le moment.
Après un très bon Street of LA, fun et assez complet, et un bon NYC, accrocheur et plaisant - qui aurait pu devenir bien meilleur que son prédecesseur, si il n'y avait pas eu une flopée de bugs -, True Crime : Hong-Kong se révèle être beaucoup plus prometteur que ses ainés. Pour connaitre un peu l'étendu de la chose, je vous invite à lire la suite de cette présentation, qui vous proposera de nombreuses informations sur ce futur open world typé Action façon John Woo.
Type : Action
Editeur : Square Enix
Développeur : United Front Games
Plates-formes : Xbox 360 - PS3 - PC
Date de sortie : Août 2012
True Crime : Hong Kong, nerveux comme un film de John Woo
Donner enfin du lustre à une licence qui a bien mal démarré sa carrière : le développeur canadien United Front Games est parfaitement conscient de l’ampleur de sa tâche. Sorti en 2003, True Crime : Streets of LA, réalisé par le studio Luxoflux, avait marqué les esprits… par son incroyable manque de finition : son éventail de bugs était resté dans la mémoire des joueurs de la première Xbox.
Sur le papier, le titre ne manquait pourtant pas de panache, se posant à l’époque comme une alternative policière au bad boy qu'était Grand Theft Auto : des graphismes et une gestion de la physique réalistes, un monde ouvert situé dans une vraie ville, une histoire principale digne d’un polar, des missions secondaires, du combat à mains nues ou avec des armes à feu, la possibilité de piloter tous les véhicules que l'on trouve… Il y avait de quoi frémir d’excitation, mais la finition catastrophique de Streets of LA faisait plutôt trembler de rage et de frustration. Activision étant têtu, un second épisode (New York City) sortira deux ans plus tard, et, là encore, le titre passera complètement à côté de son sujet.
Devenez le king de Hong Kong
Mais Activision, en plus d'être très têtu, est aussi très riche. Et il se voit bien tenir entre les mains un succès équivalent à celui de GTA, son concurrent de Rockstar. L'éditeur américain donne donc le feu vert à True Crime 3. Le développement est cette fois confié à United Front, avec pour mission de concevoir ce que l’on appelle un reboot de la franchise, un phénomène à la mode dans l’industrie de l’image : citons Mission impossible, L’Agence tous risques ou Battlestar Galactica.
True Crime : Hong Kong reprend donc les fondamentaux de la série, mais, cette fois, le résultat se révèle extrêmement séduisant. Les fondamentaux sont respectés, avec un monde ouvert situé dans une métropole réelle. Le choix de Hong Kong est astucieux : la cité n’est pas aussi étendue qu’une ville américaine, la densité de population est affolante, il y a des immeubles partout (très pratique lorsque l’on veut ménager la puissance de calcul de la console pour afficher des personnages, au lieu de l’utiliser dans la profondeur de champ)… Sa topographie vallonnée, combinée à un réseau routier labyrinthique, en fait donc un excellent choix pour un jeu où le mot d’ordre est pourchasser les criminels. La population y est omniprésente : où que l’on aille, il y a du monde ! Les développeurs ayant inclus plus de 800 vêtements ou accessoires de mode, les passants affichent des looks variés. On n’a pas l’impression de se retrouver dans une ville peuplée de clones comme dans d'autres titres en monde ouvert.
Chen mou ? Plutôt dur à cuire !
Dans ce nouveau True Crime, on incarne Wei Chen, un agent de police américain chargé d’infiltrer la mafia locale. A cause de ses origines asiatiques – il est né à Hong Kong – et de sa tragique histoire personnelle (sa sœur est morte d’une overdose), Wei Chen accepte cette mission, qui l'amènera souvent à naviguer en eaux troubles.
Afin que les malfrats baissent leur garde, il n’hésite pas à se comporter comme eux en leur rendant de menus services : racket, cambriolages, etc. Chacune de vos exactions aura des conséquences sur le comportement des habitants de Hong Kong à votre égard : le degré de confiance est calculé par le face system. Plus votre réputation sent le soufre, moins vous bénéficiez du soutien de la population. Les marchands peuvent refuser de vous servir, et vous serez peut-être repoussé à l'entrée d'une boîte de nuit.
Pour regagner l’estime des Hongkongais, vous pourrez, par exemple, interpeller un voleur en pleine rue ou rendre de menus services, comme livrer des marchandises – légalement, cette fois ! Chen est un sportif accompli et n’aime rien mieux que courir comme un yamakazi sur les toits de la ville (souvent avec une douzaine de gangsters armés à ses trousses). Le jeu prend alors des allures de titre de plates-formes à la Mirror’s Edge : ça change radicalement de la raideur arthritique de Nico Bellic, le héros de GTA IV !
Technologies de pointe
Fortement influencé par le cinéma de Hong Kong, True Crime propose une mise en scène pour le moins… percutante. C’est certainement l’un des jeux les plus violents que nous ayons vus, les phases de combat à mains nues étant particulièrement agressives. Grâce aux dernières technologies de programmation, le jeu offre une très grande liberté d’action dans les bagarres : la plupart des objets présents à l’écran peuvent être utilisés pour se battre. La démo montrait une baston démarrant dans un salon : deux malfrats occupés à jouer à Guitar Hero se font attaquer par Chen. Les guitares en plastique sont bien entendu mises à profit, mais également l’écran LCD et le mobilier alentour, Chen aimant nettoyer les tables avec les joues des bandits…
Au bout de quelques minutes, la pièce ressemble à un intérieur post-Katrina, tout ou presque ayant été brisé ou déplacé. La castagne se poursuivra jusque dans les toilettes, où l’on achèvera le dernier criminel en le noyant dans la cuvette des WC. Le système de combat permet d’enchaîner les coups de manière fluide, que l’on soit armé ou non. L’intelligence artificielle est excellente : là encore, les dernières technologies font merveille. Sachez en effet que vos adversaires utilisent eux aussi ce qui les entoure pour mieux vous cogner ; on les verra par exemple se jeter au sol pour récupérer un couteau ou reculer pour se mettre hors de portée d’une batte de base-ball. Truands, certes, mais pas idiots. La qualité de programmation est telle qu’il est possible d’afficher une quarantaine de personnages simultanément : on franchit la frontière du beat’em all pour frôler le simulateur d’émeutes !
L’art de la course-poursuite
Le studio United Front accueille d’anciens salariés d’Electronic Arts Black Box ayant travaillé sur la série Need for Speed. Leur savoir-faire se fait vite sentir dans les séquences de course : les véhicules montrent un comportement routier réaliste, et la sensation de vitesse est bien présente. Comme il est possible de les réduire en miettes, les voitures n'affichent pas de marque, mais la qualité de leur modélisation fait oublier ce détail. On reconnaîtra des clones de berlines allemandes et américaines à la mode, ainsi que de gros cubes nippons. Il sera également possible de piloter des bateaux, Hong Kong étant l’un des plus grands ports du monde. Pas d’avion ni d’hélicoptère, en revanche.
Comme dans GTA, il y aura des stations de radio à écouter lorsque l’on sera en voiture : une dizaine d’ambiances musicales sont annoncées par United Front. Activision possédant les droits d’une pléthore d’artistes avec ses Guitar et DJ Hero, on pressent que les playlists seront de haute qualité.
Soliste
Attendu pour cet été – après avoir été retardé de plus d’un an –, True Crime : Hong Kong a le profil du jeu qui va se faire remarquer, tant par ses qualités techniques que par son ultraviolence, certes justifiée par l’ambiance à la Hardboiled (le film de John Woo) qu’il veut véhiculer. Les séquences que nous avons vues nous ont réellement impressionnés, et c’est peu de dire que nous étions frustrés de ne pas pouvoir prendre la manette… Le démonstrateur n’avait pas l’air de suer sang et eau pour diriger efficacement Chen.
True Crime : Hong Kong, cependant, a un très gros talon d’Achille, que ses graphismes sublimes ne pourront pas faire oublier : on peut seulement y jouer en solo. Aucun mode multijoueur n’est prévu pour l'instant ni, semble-t-il, pour plus tard. Lorsque l’on connaît le succès des modes multijoueurs dans les autres jeux à monde ouvert, on ne peut qu’être perplexe devant ce choix. Nous restons tout de même positifs : beau, nerveux et varié, ce nouveau True Crime saura certainement se trouver une place en tête de classement des grands jeux de 2011.
Plus déjanté, plus débridé, True Crime : Hong Kong ne manque pas de caractère et pourrait bien devenir l'une des surprises de l'année.
C'était en mars 2010. Nous étions conviés par Activision pour découvrir True Crime : Hong Kong dans les studios canadiens de United Front Games. A l'époque, nous n'avions pas été convaincus par la version présentée. Une histoire foireuse et trop sérieuse, des graphismes datés, un gameplay trop bancal, le retour de la licence True Crime ne sentait pas très bon. True Crime : Hong Kong n'avait-il pas été montré trop tôt ? Sans aucun doute.
Activision se lance dans le domaine des GTA-like
onscient des lacunes affichées par sa nouvelle production, Activision décide alors d'accorder aux canadiens une année de développement supplémentaire. Un laps de temps clairement nécessaire, surtout quand on boxe dans une catégorie aussi délicate que celle des jeux à monde ouvert.
Aujourd'hui, les ambitions ne sont plus les mêmes. Avec True Crime : Hong Kong, la firme de Bobby Kotick compte clairement se faire une place dorée au côté de GTA en offrant une nouvelle alternative. Alors, quel est vraiment son potentiel ? Pour le vérifier, nous sommes retournés dans les studios de UFG à Vancouver.
Plus décalé, True Crime change de visage
Force est de constater que True Crime : Hong Kong a clairement changé de visage et d'orientation, avec un esprit beaucoup plus délirant. Symbole de ce changement, le héros Wei Chen a subi une opération chirurgicale visant à rendre le personnage plus exubérant. Ancien policier de San Francisco, Wei revient à ses origines et devient un flic infiltré dans les milieux mafieux de Hong-Kong. Regard hargneux, tatouages, Wei bénéficie d'un look beaucoup plus sombre et bad ass, comme diraientt les américains.
D'un point de vu artistique, True Crime : HK dégage enfin une véritable identité visuelle. Quartiers fourmillant de monde, petites ruelles fumantes, grands immeubles modernes, vieux port, la ville de Hong Kong bénéficie d'une grande diversité au niveau des environnements : un terrain de jeu vaste et idéal. Des autoroutes ensoleillés dans les collines de la cité jusqu'au vieux quartier de Kowloon, nous avons pu mesurer un véritable contraste dans le travail des couleurs et des environnements.
Sur le plan technique, True Crime : HK s'est transcendé par rapport à notre précédente rencontre. Décors travaillés, modélisation des voitures réussies, nombreux effets de lumière, le jeu reste fluide malgré un nombre considérable d'éléments présents à l'écran. On note cependant un effet de clipping encore trop présent et des personnages pas assez soignées. On imagine que les petits gars de Vancouver profiteront des prochains mois pour peaufiner également tout ce qui touche à la mise en scène.
Pour les développeurs, l'ossature de True Crime : HK se découpe en cinq parties :
• Hong-Kong : c'est la première fois qu'un jeu du genre propose de se balader librement dans une ville asiatique. De quoi séduire les amateurs de nouvelles expériences, plus exotiques. Il faut aussi noter que les développeurs se sont rendus sur place pour tenter d'apporter un rendu authentique des 4 quartiers représentés. A Hong Kong, les petites ruelles combinées à une foule omniprésente permettent aux fugitifs de s'évaporer rapidement. Aussi, True Crime : HK contient des séquences de free runing ; autrement dit des course-poursuites acrobatiques. Le joueur escalade les murs, esquive la foule et bondit sur les toits pour rattraper les ennemis.
• Combat de rue : naturellement, Wei Chen maitrise les techniques du kung-fu. Le système de combat au corps-à-corps parait à la fois simple et dynamique. Le personnage enchaine les combos de manière spectaculaire et violente. Giclée de sang, bras cassé, True Crime : HK n'hésite pas à amplifier la férocité des coups. Le joueur peut aussi interagir avec les éléments du décor. Exemple : se servir d'une scie automatique pour déchiqueter le bras de son adversaire. Outre les armes de poing, Wei Chen peut aussi compter sur un arsenal plus musclé pour les fusillades. Système de couverture, visée semi-automatique, les séquences de shoot se rapprochent de GTA IV.
• Course poursuite : bien évidemment, le joueur peut emprunter un tas de véhicules parmi une grande diversité de modèles inspirés de la réalité. Les développeurs semblent se concentrer principalement sur les deux roues en proposant des engins parfois très atypiques. On retrouve aussi des bateaux, mais pas d'avion ni d'hélicoptère. Dans la plupart des cas, les ennemis tentent de prendre la fuite sur les routes. On peut alors jouer les cascadeurs en sautant d'une moto à pleine vitesse pour atterrir sur un autre véhicule. Le spectacle s'enchaine ensuite avec des séquences de shoot à bord des véhicules.
• Scénario : l'histoire tourne principalement autour du personnage principal. En tant que flic infiltré, Wei Chen a la liberté d'évoluer du côté obscure de la force et même de tirer sur les forces de l'ordre. Les développeurs comptent ainsi exploiter cette double personnalité pour faire évoluer le scénario de manière plus libre, motivé par les actes du héros. Par exemple, un joueur qui respecte la loi peut recevoir par la suite l'aide de la Police lors des séquences chaudes. Pour ce qui est de la trame principale, Wei Chen est amené à rencontrer de nombreux personnages pour venir à bout de sa mission.
• Système Face : pour progresser dans les triades de la cité, une bonne réputation s'avère essentielle. Aussi, le joueur doit savoir rendre divers services pour gagner le respect des personnages importants. Cela s'articule autour de différentes missions annexes dispersées aux quatre coins de la carte. Grosso modo, plus on évolue, plus on devient puissant et plus les portes s'ouvrent. Certains établissements, comme des clubs privés, ne sont accessibles qu'à un certain niveau.
Hong Kong, la nouvelle cité du vice virtuel ?
Assassin's Creed, The Wheelman, Need For Speed, Stranglehold, les sources d'inspiration sont nombreuses, comme vous avez pu le constater. Reste maintenant à voir si tous les éléments cités ci-dessus réussiront à fonctionner ensemble. « C'est simple en fait, nous avons inclus tout ce qu'un joueur aime faire dans un monde ouvert » nous a déclaré l'un des responsables du projet.
Aussi, on imagine fortement que la plupart des joueurs seront tentés de commettre une succession d'infractions. Exemple : s'il est possible via une mission annexe d'arrêter des voleurs de sac, on peut aussi jouer les malfrats du métro parisien en dérobant à notre tour - à la volée - les sacs des demoiselles. On attend donc de voir comment le scénario saura redonner un peu de cohérence dans tout cela...
Mais True Crime : HK ne se prend plus au sérieux : les développeurs ont opté pour des mécaniques de gameplay nettement plus débridées. Voici quelques exemples des activités proposées pour se divertir, gagner ou... perdre de l'argent.
• Combat de coqs : le joueur sélectionne un coq et lance le combat face à différents adversaires. La règle est simple, le dernier animal debout remporte le duel. Brigitte Bardot va être ravie. Original, n'est-ce pas ?
• Discothèque : draguer, boire quelques verres, les discothèques permettent de passer du bon temps avec les filles et même de se payer un petit massage en terminant par un « happy ending ». Avis aux connaisseurs.
• Course de voiture : nous avons pu assister à une course sur les hauteurs de la ville, avec de nombreuses côtes et des virages très serrés. Cela nous fait penser à un certain Need For Speed Underground. Normal étant donné que bon nombre de développeurs ont travaillé pour EA sur cette franchise. La conduite est d'ailleurs très sportive, avec de grosses accélération et ressemble à un certain Midnight Club : LA. En tout cas, la conduite pourrait être l'un des points forts du titre.
• Karaoké : une interface proche d'un Singstar, mais à la manette, permet de chanter sur les derniers tubes du grenier. C'est amusant, même si l'on regrette que les développeurs n'aient pas inclus une compatibilité avec le micro, juste pour le fun.
Conclusion
A l'heure où nous écrivons ces lignes, True Crime : Hong Kong représente clairement une alternative sérieuse aux références du genre. La nouvelle production d'Activision devrait d'ailleurs se retrouver face à Saints Row 3, lui aussi prévu pour cette année. Car avec son esprit décalé, excessif, violent et délirant, True Crime : HK se rapproche davantage du jeu de Volition. Et si l'absence d'un mode multijoueurs pourrait lui porter préjudice lors de sa sortie, on peut d'ores et déjà compter sur un univers vaste, riche et intéressant pour faire la différence. On attend maintenant de le prendre en main pour vous livrer des impressions plus complètes.
À moins d'une surprise de Rockstar cet été, True Crime: Hong Kong est très probablement le plus grand et le plus brillant des jeux d'action à monde ouvert en préparation que nous ayons vu.
Une fois assis aux côtés des développeurs de UFG, l'équipe a tenu à souligner que le jeu fournira une tonne de choses, dans la lignée et même au-delà de ce que la concurrence a pu offrir.
Le jeu repose sur trois piliers de base: une mise en scène façon Hollywood dans un cadre profond, celui de son protagoniste; un gameplay type bac à sable à la fois unique et intelligent; et bien sûr des tas de trucs à faire sauter!
Comme pour ses prédécesseurs, True Crime: Hong Kong nous renvoit dans la peau d'un flic en civil (même si United Front s'est empressé de souligner que le jeu n'aura aucun autre rapport avec les précédents volets).
Vous jouez donc dans la peau de Wei Shen, un agent de police né à Hong Kong, ayant vécu une sorte de mélo-drame de fond qui aurait inspiré plus d'un des personnages de John Woo.
Enfant, Wei fuit Hong Kong avec sa mère après la participation de sa sœur au crime organisé, puis sa mort suite à une overdose. Des années plus tard, nouvellement installé à San Francisco, sa mère s'en est allée, le laissant sans d'autres choix que le retour à sa terre natale, foyer de vieux corrompus qui y font leur loi.
Il va sans dire que, avec la mort de sa sœur encore toute fraiche dans sa tête, c'est avec toutes sortes de motivations personnelles que Wei part à son nouveau travail d'infiltration, chez les triades de Hong-Kong.
UFG espère profiter de ce contraste pour créer une sorte de tension naturelle et permanente tout le long du jeu, au cœur des situations de gangs, alors même qu'il vous sera souvent demandé de prendre des décisions difficiles - qui influeront à la fois sur vos objectifs d'infiltration, et vos résultats dans la police.
De la même manière que Splinter Cell: Double Agent, chaque mission de Wei au sein de la Triade comportera régulièrement des sous-objectifs dont la réalisation débloquera des récompenses particulières. Par exemple, lorsque vous serez chargé par les chefs de gang d'incendier un bâtiment rival, vous devrez en même temps vous assurer qu'aucun civil ne soit blessé, ce qui satisfera vos supérieurs qui vous en récompenseront.
Wei peut aussi effectuer des missions secondaires appelés "Job de flic», dans lesquels il devra porter l'uniforme spéciale anti-émeute de la police afin que les triades ne le reconnaissent pas. Il pourra ainsi sauver des otages, fournir des retours et bien plus encore.
Dans une mission, nous le vîmes monter sur un toit avec un fusil de sniper, qu'il dirigea ensuite vers un membre de gang qui menaçait un civil, fusil sur la tête. Réussir le tir d'une balle en plein visage donna à Wei un bonus supplémentaire, comme la possibilité d'appeler un gestionnaire pour qu'il annule toute poursuite de voitures de police lors de poursuites en civil.
COMBAT DE KUNG-FU
Il est clair que UFG veut créer davantage que de simple héros anonymes comme nous sommes habitués à le voir dans les jeux open-world; et cela ne signifie pas des cinématiques pleines de dialogue (bien qu'on nous ait annoncé une écriture Hollywoodienne et le talent vocal des acteurs), mais plutôt quelque chose de plus grand, un peu dans le moule de précédents projets auquels certains membres de l'équipe ont participé, comme par exemple Scarface: The World is Yours (UFG comprend également d'anciens développeurs de Prototype, Bully ou encore Saints Row).
True Crime énonce clairement le type de caractère que sera Wei-Shen. Il s'agit d'un homme émotionnellement marqué, mais encore fier et bon flic, où sa moral passe avant tout. Il fera de mauvaises choses s'il le faut, mais il en payera le prix émotionnellement plus tard.
Il est aussi motivé par l'envie de respecter cette ville très commerciale, où vous serez continuellement récompensé pour avoir stimulé son image par des voitures flashis ou bien des habits.
Mais Wei-Shen est aussi un homme qui sait donner du pied, et les combats de mêlée spectaculaires de True Crime, combinés avec un système prometteur de type Parkour, sont sans doute ce qui le caractérise le mieux.
Les développeurs veulent ainsi faire ressentir tous les coups de TC dans la saveur de Hong Kong; la fluidité, le style de caméra, les effets....les sources d'inspiration sont bien plus proches d'un jeu d'action traditionnel, que ce que nous sommes habitués d'un jeu bac à sable.
Une bonne démonstration de combat de haute volée nous a été présenté. Il s'agit d'une mission, environ à mi-chemin du jeu, dans laquelle Wei est tenu en otage dans les appartements d'un immense gratte-ciel .
Il est détenu par la triade Sun Yee dans une scène de torture qui n'aurais certainement pas cherché sa place dans le film précité Al Pacino (couteaux, des marteaux et des perceuses électriques sont impliqués).
Meurtri, notre homme se réveille, un tas de sang sur le sol. Puis -suite à un événement dans le jeu- il se jette sur sa première victime, qui ira rapidement s'étouffer dans un tas de morts sur le sol. Au prochain tour, il trouve «Taking Care of Business» dans les tourbières, avant de noyé horriblement sa victime dans sa propre urine.
Les mouvements de Wei sont brutales, fluides et fidèles à la tradition du cinéma de Hong Kong (en dehors de la pisse), à l'image de l'utilisation de l'environnement. Ils ont fait également le côté un peu «Kill Bill» du personnage, avec sa soif de vengeance contre les assassins de sa sœur, au point de rendre les tueries souvent inhumaines.
Alors que Wei progresse dans les appartements - dont la pluie s'abbat contre les imposantes vitres en verre- il tombe sur une salle pleine de sbire qui vaquent à leurs occupation.
L'environnement est superbe, avec des détails d'intérieur définitivement sur pied d'égalité avec GTA IV et des personnages qui utilisent le paysage; un cuisinier qui rapporte le dîner jusqu'à la cuisine , une autre paire sont au milieu d'une bataille de Guitar Hero. Malheureusement, Wei est sur le point de ruiner leur nuit.
En descendant de son point de vue -le balcon- Wei déferle l'orage vers le plus proche goon Triade et déclenche une avalanche de coups de poing et coups de pieds - qui peuvent être appris et améliorés grâce à des formations dans le jeu (=dojos).
Pendant le combat, les objets utilisables de l'environnement sont mis en évidence et Wei est encouragé à agripper son adversaire pour lui enfoncer les premiers pas d'une mort sanglante.
Dans le feu de l'action Wei électrocute un homme sur une paire de câbles, coupe le visage d'un autre avec une scie électrique et oh oui - bat le troisième à mort avec son propre contrôleur Guitar Hero.
Et il peut être encore pire que ça: jeter un méchant dans un four et courir poursuivre son combat pendant que la fournaise progresse.
Le tout semble bon (et souvent hilarant). De nombreux combos et systèmes de prises sont également promis - ce n'est donc pas du tout automatisé.
L'action est encore plus impressionnante dans une mission plus tard, quand la lutte se déroule sur les toits. De nombreux nouveaux jeux Activision de ce genre disposent déjà d'un système de plate-forme Parkour (Assassin's Creed, Prototype), mais contrairement à ses concurrents True Crime est parti pour quelque chose d'un peu plus habile et d'un peu moins stérile que l'ensemble.
Appuyez sur A et Wei sprint comme un fou - comme dans la poursuite de ce voyou que nous devons chasser sur les toits éclairés au néon. Appuyez sur le bouton à nouveau à des moments clés, comme lorsque vous êtes sur le point de voûte d'une porte ou pour sauter par-dessus une table, et il effectuera le déplacement d'une belle exécution, frappant souvent comme il faut le pauvre type à l'autre extrémité dans la tête.
Pressez la touche trop tardivement et Wei passera maladroitement l'obstacle, ce qui fera perdre un temps précieux à la poursuite.
Les joueurs Hardcore pourront aussi utiliser le système free-running contextuel (nom officiel) pour tuer en un coup et désarmer les ennemis, selon UFG. En cas de glisse ou d'accrochage à une corniche, il ya même une petite séquence QTE pour vous transporter en arrière .
Il ya foule de mouvements contextuels tels que les esquives et les tissages (en déplaçant le joystick juste avant la collision avec un civil) . Ce sont autant d'ajouts subtils qui servent à ajouter des compétences à un autre pilier du jeu à monde ouvert, et c'est une nouvelle démonstration, à pied au moins, de tout ce que le jeu a d'excitant à offrir.
HONG KONG
Le deuxième pilier de True Crime, nous dit UFG, c'est l'unique et gigantesques bac à sable qu'il proclame avec fierté- la première fois à Hong Kong.
Maintenant, Hong Kong est grand (plus grand que la jungle ... et la jungle est énorme) et une brève visite de la ville met en valeur les collines, les imposants grattes-ciels, les quais du port luxuriantes, les autoroutes sinueuses et une multitude de recoins familiers.
Il ya aussi une multitude d'activités locales, y compris des bars karaoké, des salons de jeu, des clubs de combats, des parties de mah-jong, des courses, des salons de massage (avec fin heureuse qui offrent un bonus de santé), des filles pour lesquels vous pourrez fixer des dates de rendez-vous, et des combats de coqs.
Le studio UFG est riche d'anciens membres des plus grands noms du genre bac à sable, et on ressent toute cette expérience dans la composition de la métropole de True Crime.
La ville s'étend de routes variés pour des pistes de course de fortune, mis en place par d'ex-membres du groupe de EA Black Box Need for Speed, employés à UFG. Les toits en ruine et ruelles étroites ressemblent à un vaste terrain de jeux Parkour - le studio a pris les conseils d'experts en free-running- et, peut-être un autre héritage de gueule Tony Montana, il y aura beaucoup de discussion, puisque vous pourrez parler à littéralement tous ceux que vous trouverez sur le rues (mais tous les personnages n'auront pas forcément beaucoup à dire).
La clé de la dernière partie est le système Face. En fonction de votre notoriété et l'image de Hong Kong, certains habitants se décideront soit de vous ignorer, soit de vous ouvrir des portes, comme par exemple en vous offrant des quêtes secondaires jusque-là inaccessibles.
Beaucoup de choses affectent le Face à Hong Kong; les vêtements qu'il porte, la voiture qu'il conduit (et dans quelle mesure il l'enfonce), la mission qu'il a remplie et bien sûr son niveau dans les triades de la ville (la combinaison jaune vif façon Bruce Lee recueille une tonne de respect dans la ville - nous avons également remarqué les costumes Ong Bak et Kung-Fu Hustle).
Ce système joue même un rôle dans la lutte contre les ennemis qui pourront devenir intimidés voir démoralisés par votre attitude arrogante.
On remarquera enfin que l'apparence de Wei progresse tout au long du jeu, avec des sacs apparaissant sous ses yeux dans les prochaines missions, quand il est visiblement plus stressés.
HONG KONG, BANG BANG
La dernière mission qu'on nous montre est appelée "Le nouveau patron" et se déroule à chemin avec la trame principal. C'est là que le troisième pilier de UFG entre en jeu; Wei est dans l'un de ces bar-discothèques-karaoké mentionné plus tôt, et il est sur le point d'y porter un coup.
À ce stade du jeu Wei a réussi à grimper à un poste de niveau intermédiaire dans les organisations de la triade et grâce aux politiques de gangster de nombreuses triades, il travaille pour avoir été mis dehors par un gang rival.
Apparemment ce n'est pas un problème pour Wei de résoudre les conflits avec ses mains ou ses pieds, alors il a pris un gros flingue à la place et tente actuellement de tirer son chemin hors du bâtiment.
True Crime a emprunté le système des organes de ciblage de GTA IV (avec le système de santé - les développeurs ont définitivement décidé d'innover dans des domaines spécifiques) et tout comme le jeu de Rockstar, il semble facile de cibler les jambes ou la tête pour un effet maximum.
Toutefois, combiné avec ce que le jeu a déjà montré en combats de mêlée et système d'acrobatie, TC dispose de combats plus souples et plus brillant que son rival, avec craquage des coups de feu, paysages destructibles et tout un tas de "bells" et autres "whistles" sur les côtés.
Le système de couverture semble solide et Wei est capable de "blindfire", le système reprend tout ce qui fait désormais de cette fonction une obligation pour tout jeu de ce genre.
La destruction est cependant plus agréable, les balles de notre héros brisent les carreaux de plancher de danse et il est même capable de faire souffler un aquarium de poissons massive, déversant son chargement de poisson à travers une paire de valets.
Un peu plus de possibilités et sensations originales, passionnantes sont exposés - à nouveau - où une fois la lutte déversée à l'extérieur, la fusillade se transforme en une course-poursuite à grande vitesse. True Crime a opté pour une approche plus arcade que la concurrence, avec une multitude de bonnes idées relevées et en pleine action, trouvées dans The Wheelman .
Au volant, Wei peut par exemple venir ébranler d'autres voitures, activer l'auto-accélération pour tirer par la fenêtre ou même sauter sur un autre véhicule pour le détourner.
Exécuter un demi-tour (180°) se fait sans effort. Le rendu sonore et visuel est fun et joli, et dans cette si particulière course-poursuite entre voitures de police et de triades, toutes deux explosent dans un grand et bel abandon.
Les poursuites policières sont comparables au travail de GTA en Asie, dans Chinatown Wars, avec destruction de vos poursuivants - soit par vos propres mouvements ou en les incitant à la circulation en sens inverse - passage obligé pour redevenir anonyme.
Avec l'année supplémentaire de développement consentis par Activsion, de ce que nous avons vu, True Crime est certainement en voie de devenir l'un des jeux open-world le plus brillant de sa génération. Que ce soit la meilleure à jouer cependant, cela reste à voir.
UFG admet qu'un jeu à monde ouvert est un genre difficile à retranscrire, et c'est pourquoi il se concentre avant tout sur ses principaux atouts. Malgré tout, il devrait parvenir à nous livrer les meilleurs sensations d'action en open world de 2011....sauf surprise d'un autre, bien sûr.
Dans son bilan financier du troisième trimestre de l'année fiscale, Activision nous fait quelques frayeurs.
Tout d'abord, le futur True Crime : Hong Kong ne sortira pas sur PlayStation 3 puisque le jeu est tout bonnement annulé. Ensuite, il n'y aura pas cette année de jeux musicaux (DJ Hero ou Guitar Hero) ni de jeux de skateboard (Tony Hawk) puisque les résultats des derniers volets sont décevants.
A la place, le géant américain va ouvrir un studio spécialement dédié à la création de contenus multijoueurs pour les jeux Call of Duty. Les amateurs de cartes optionnelles à 15 euros vont s'en mettre jusqu'aux yeux.
Ces décisions ont été prises pour continuer à générer un maximum de profits. La firme affiche un chiffre d'affaire de 4,447 milliards de dollars et un bénéfice net de 418 millions cette année. Une excellente année, poussée par World of Warcraft et Black Ops.
Après avoir accordé un délai supplémentaire aux développeurs pour améliorer encore leur jeu, voilà qu'Activision annule...
Dans les faits, vu l'état de développement, ça serait con d'en rester là.
Reste à espérer que les développeurs vont pouvoir trouver quelqu'un d'autre (tout comme Double Fine avait eu la chance de voir Brütal Legend repris par EA).
Posté le: Ven 11 Fév 2011, 7:01 pm Sujet du message:
J'ai vu ça ...
Activision me dégoûte énormément, là.
True Crime : Hong-Kong avait l'air si prometteur. C'est vraiment du gros gâchis ...
Reste plus qu'à espérer que d'UFG trouve un nouvel éditeur.
EDIT: Bon, il paraîtrait d'après certaines sources, que UFG serait à la recherche d'un éditeur. (Ubisoft, EA, etc. tout est possible, et ces entreprises pourraient éventuellement être intéresser, vu ce que suscite le jeu auprès des joueurs, et les previews qui se révèlent être très positives).
Pas encore sûr, et il faudrait une confirmation pour que je puisse y croire complètement. Mais, si il s'avère que ce le jeu revienne vraiment à la vie, ça me ferait un plaisir fou. Après, en ce qui concerne l'exclusivité Microsoft, je trouverais juste un peut dommage que tout le monde ne puisse pas en profiter. Wait and seed, comme dirait l'autre...
Inscrit le: 22 Fév 2007 Messages: 5387 Localisation: Entre Darn'Kaig et Crystälwand...
Posté le: Mer 11 Mai 2011, 9:59 am Sujet du message:
Bon, y a plus d'espoir, là, je crois...
Petite histoire du jeu à ma façon.
Bobby était assis à son bureau, le nez plongé dans une ligne... De bilan financier. Et les résultats semblaient lui plaire.
- Bon, Call of Duty cartonne toujours, il est temps de lancer un nouveau pack de cartes à 15€. Faut fidéliser le client, 2 mois sans nouveautés réseau, c'est un coup à perdre la clientèle avant le prochain, ça.
C'est ce moment que choisit un responsable marketing pour entrer.
- Ah, monsieur Kotick, j'ai eu une idée !
- Si vous pouvez ressusciter Tony Hawk, je prends sans écouter, j'ai déjà des idées pour le vendre en kit.
- Ah oui, pas mal... Mais non, je crois qu'on peut ressusciter True Crime.
[Pour ceux qui dorment, True Crime avait connu alors 2 épisodes. Le très sympathique mais hélas limité Streets of L.A, et le techniquement bâclé New York City]
Bobby releva la tête en se frottant le nez, signe d'intense réflexion. Ou d'un abus de lignes (de bilan), mais ça ne nous... Regarde pas.
- Ouais, ouais, True Crime, le flic infiltré, c'est ça ? Ouais, ça peut être sympa, j'ai déjà des idées pour vendre du multijoueurs en kit à des prix prohibitifs. Et puis, un GTA-Like, ça marche bien. Allons-y.
United Front Games se mit alors au boulot (à ce jour, le seul jeu du studio reste ModNation Racers), avec passion et humilité, et la volonté de faire un très bon jeu.
Premier contrôle qualité, les exécutifs ne furent guère satisfaits. Mais, dans leur grande mansuétude, ils accordèrent un an de développement supplémentaire.
Un report conséquent, mais dans l'intérêt du jeu. Ce qui le faisait arriver en 2011, alors qu'aucun gros GTA-Like ne se profilait cette année-là (à part L.A Noire, mais il tiendra plus de l'aventure à l'ancienne que du pur GTA-Like, semble-t-il).
Le terrain était libre pour True Crime, qui promettait de nous faire passer de grands moments à Hong Kong, au fil des previews.
Mais Bobby Kotick était là. A 3 mois de la sortie, il prend sa décision.
- Hého, c'est quoi, ce True Crime 3, messieurs ? Ah non, c'est pas possible, vous avez vu la qualité ? Le contenu imposant ? Je les vends comment, mes DLC ? Pardon ? Pas de multijoueurs ? Ah non, mais ça, c'est pas possible, on va jamais pouvoir vendre du pack jusqu'à plus soif, non, non, non. Je pensais que vous alliez me faire un jeu de merde, moi, le genre déjà vu et revu par tous les joueurs, mais que tous les kikoos de service achèteraient. C'est eux, la cible. On veut du pigeon prêt à ouvrir son portefeuille, pas du joueur avisé qui achète pour la qualité. Bon, c'est plus rattrapable, là, on annule tout.
- Pardon ? Mais, monsieur Kotick, c'est 3 ans de travail, quelques centaines de milliers de dollars, la possible résurrection d'une licence, un gros contrat pour les développeurs... Sans compter que c'est l'un des jeux les plus attendus des joueurs et de la presse.
- M'en fous, c'est trop risqué, ça fera pas les ventes d'un Call of Duty. On annule, j'ai dit. Et puis, j'ai eu une idée géniale. On va créer un studio spécialement dédié aux contenus téléchargeables de Call of Duty. C'est pas l'idée du siècle pour exploiter la licence jusqu'à la moelle, ça ?
Et ainsi se termina l'histoire de True Crime Hong Kong, finie avant même de vraiment commencer, et dont il ne restera que des images, des vidéos, un site officiel, des impressions enthousiastes de la presse, et des joueurs qui demeurent dans l'incompréhension la plus totale devant une telle annulation, aussi près de la sortie...
C'était une leçon gratuite de management par Bobby Kotick, docteur ès arnaques.
Inscrit le: 22 Nov 2007 Messages: 2947 Localisation: Dans le turfu
Posté le: Mer 11 Mai 2011, 11:49 pm Sujet du message:
Je t'applaudis KHS, j'y etait vraiment, comme ça, avec eux, grace a toi !
Voila comme niquer la sortie d'un bon jeu, voila comment, l'industrie du jeu video commence peu a peu a lasser, et a vouloir faire du fric pour du fric, pour du fric et du fric, blablabla
Tant de bons jeux qui demandent a voir le jour, creer par des gens aux convictions profondes et la passion assumé, fané par .....ça, ce genre de chose ! Tout un amas de DLC a 15 euros.
On prend les joueurs pour des junkies
_________________
Space : Gouki il est intemporel, il change pas, il est immortel, c'est un Mcleod.
Inscrit le: 03 Oct 2004 Messages: 700 Localisation: Deutschland über alles!
Posté le: Ven 13 Mai 2011, 1:40 am Sujet du message:
>On prend les joueurs consoles pour des cons et ils donnent raison à Activision.
fixed.
Faut pas se voiler la face, si la situation a autant dégénéré, c'est surtout à cause de tous les abrutis qui achètent 15€ un pack de 4 cartes pour Call of Duty. Pourquoi se faire chier à sortir de bons jeux sérieusement, alors qu'ils se font un max de blé pour un truc qui a du leur prendre une semaine a réaliser...
Joueurs consoles = pigeons. Il faut dire non au DLC. C'est comme toutes ces conneries avec les pre orders maintenant: commande et tu auras tel ou tel item ou quête supplémentaire. On en est au stade où les développeurs retirent des parties de leur jeu pour les revendre en suppléments, c'est gerbant.
Posté le: Mer 03 Aoû 2011, 9:57 pm Sujet du message:
Très bonne nouvelle ! On ne l'attendait plus...
Je ne pense pas qu'il sortira avant la fin de l'année. Certainement début 2012. Ce qui laisse encore un bon moment aux gars de chez UFG de peaufiner encore plus le jeu, et voir même rajouter du contenu.
EDIT :
Le CEO d’Activision Publishing, Eric Hirshberg, a eu un commentaire plutôt bizarre.
« Notre équipe a travaillé très fort afin de trouver une solution gagnante pour tout le monde. Square Enix profitera de l’investissement important que nous avons fait sur ce projet jusqu’à présent. Et les joueurs pourront essayer un excellent jeu. »
Activision qui à des remords. Si ça c'est pas beau.
Pas plus de précisions, et le nouveau titre n'est pas encore choisi.
On les comprend, ils pourraient lancer une franchise avec ça, autant s'assurer que le titre ait un certain impact :p
Posté le: Ven 02 Mar 2012, 8:25 pm Sujet du message:
Trop bon. Décidément, il s'annonce énorme.
Une bonne dose d'action ; le scénario semble prendre une place importante, et comme prévu, nos choix auront différents impacts sur l'avenir de Wei Shen.
Nous avons la confirmation de la jaquette du jeu (sous spoil).
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