. Tensai ou Le génie.

[Amo']

Le topique des commentaires se trouve ici:
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Citation:

on nez kan maime pa gren chause deven l'ymancitai deux l'univair

Si vous voyez ce que je veux dire... Vous ne verrez pas ce genre de chose avec moi. Car si mon script n'est pas à la hauteur, je saurai au moins vous satisfaire par mon orthographe et ma syntaxe.
Voici mon projet: une réécriture du manga, en se basant sur une autre approche.
Naruto n'a jamais été un cancre, et ne pourra jamais être traité d'imbécile; c'est au contraire un génie, un shinobi de haute volée, évoluant plus promptement encore que le Naruto que l'on connaît tous. Il ne perdra pas cependant son positivisme et sa détermination.
J'annonce également que l'histoire commencera après le prologue à l'entrée de Naruto à l'académie, sachant qu'il s'est passé des choses auparavant...
Le plus intéressant ici ne seront pas de montrer à quel point Naruto est le ninja le plus doué, mais bien de montrer les changements dans les relations, les psychologies. Concrètement, si Naruto est un génie, qu'est-ce que ça change ?

Vous avez le droit à quelques spoilers, petits veinards.

Spoil: 1) Considérez que Naruto est plus fort à son entrée à l'académie que contre Mizuki dans le manga. Quand je dis génie, Neji peut aller se rhabiller. 2) Tenten va mourir. Elle me servirait autant qu'à Kishimoto, de toute façon, c'est à dire à justifier que Temari se qualifie pour la dernière épreuve de l'examen Chûnin. Quel personnage plat, c'est étonnant de la part de Kishi qui pourtant fait un effort avec les persos féminins... Je cherche juste une manière amusante et horrible pour la faire tuer Twisted Evil 3) Tout ce qu'il s'est passé jusqu'à la naissance de Naruto, naissance comprise, est incontestablement identique à la version de Kishimoto, à un seul détail près: Naruto a gardé en mémoire les conseils de ses parents et s'en rappelle tout le temps. Mettez ce fait sur le compte du sceau à quatre symboles. 4) Ne vous attendez pas à voir Sasuke et Sakura tout de suite. Rappelez-vous, Naruto est un génie. Pensez aux conséquences.

J'ai voulu, il y a de cela quelques milliers d'années, écrire cette histoire; je n'avais à ce moment-là pas étudié la psychologie des personnages. Ce qui me semble relativement important dans ce genre d'exercice. Le fait que le manga touche sûrement à sa fin va laisser quelques zones d'ombres, et c'est tant mieux. Mon récit déviera plus encore.

[Amo']

雨降って地固まる - ame futte ji katamaru
ce dicton japonais signifie, littéralement: "après la pluie, le sol devient ferme."
Ce qui signifie en français: "après la pluie, le beau temps".

Tome 1: Ame futte ji katamaru
Prologue

"Vous m'avez demandé, sensei ?
- Jiraya, assieds-toi. Eh bien, tu as pris des rides, on dirais.
- Je vous retourne le compliment...Hokage-sama.
- Tss..."
Durant son périple, les seuls contacts qu'il avait eu avec le village étaient des échanges d'informations, sur quelque ninja nuisible, sur quelque rumeur, fondée ou non. Jiraya n'avait jamais pensé revenir aussi vite, simplement. Mais la dernière missive envoyée l'avait intrigué: son maître avait besoin de lui, et lui demandait de rentrer au village, séance tenante. Sans plus de précision.
- Jiraya, j'ai une faveur à te demander.
- Et moi qui pensais que vous me regrettiez. J'aurais dû y penser.
- Hum... Il s'agit du petit Naruto. Il a tout juste quatre ans. Je l'avais confié à mon fils*, lui et sa femme ont fait du mieux qu'ils ont pu. Mais leur propre enfant, Konohamaru, vient de naître. Et tu te doutes de la réaction des villageois quand ils voient celui en qui le Kyûbi est scellé. Pour le bien de Konohamaru, ils ne peuvent plus se charger de lui. C'est pourquoi je t'ai appelé.
- Vous n'avez pas l'intention de me donner la charge de cet enfant ? Je ne suis pas doué avec eux. Vous le savez bien. Il y a forcément une personne plus adaptée dans ce village !
- Non, Jiraya. Personne ne veut de lui ici. Nous sommes arrivé à un point de non-retour. Tu as été le maître de son père, et tu as bien connu Kushina. Toi, tu sais ce qu'ils auraient voulu pour lui. Tu es son parrain, après tout. Tu lui as donné son nom. Tu es un maître tout indiqué pour lui.
- ... Je ne peux pas répondre ainsi. Laissez-moi le temps d'y réfléchir... Le gamin est toujours chez votre fils ?
- Il est dans un petit logement social, près de ses anciens tuteurs. On le garde sous surveillance. Jiraya, garde en tête que tu es l'homme le plus approprié; malgré son âge, il se doute déjà de quelque chose. Il est très futé.
- Je vois. Une visite s'impose. J'irais dès demain.

Une fois l'ermite parti, le Kage soupira. Pourquoi fallait-il que tout soit aussi compliqué... Puisse un jour les hommes s'entendre entre eux, et connaître leur prochain tel qu'il est. Là est la véritable paix. La décision de confier Naruto à son parrain était bien téméraire...
- Vous avez fait une immense erreur en confiant Kyûbi à Jiraya, Hiruzen. Il ne doit pas sortir du village, c'est bien trop dangereux. En tant que conseillers, nous nous opposons fermement à cette décision.
- Homura, Koharu... Votre présence ne me surprend pas, votre position non plus. Naruto a besoin d'être oublié quelques temps, c'est tout. Personne en dehors du village ne connaît sa véritable identité. Le Kyûbi n'est s'est jamais manifesté, et aucun ninja senseur n'a réussi à sentir son chakra. Et Jiraya n'est pas le premier venu. Je peux vous assurez qu'il est en sécurité. Naruto commençait à se renfermer, il est devenu nécessaire d'agir. Jiraya saura le faire grandir.
- Nous vous aurons prévenu...
- Cette discussion est clause. J'ai toujours pris la peine de vous écouter, et nous avons souvent été en désaccord. Ce soir ma décision est prise. Jiraya acceptera, veuillez ne pas l'en empêcher.

[/center]***[/center]

- C'est votre père qui m'envoie. Je passe récupérer les affaires de Naruto.
- Je vois. C'est bien qu'il soit entre de bonnes mains. Jiraya-sama... Nous avons tout donné. Afin qu'il se sente encadré, il a également reçu les enseignements de mon père en taïjutsu. Il arrive même à faire des clones. Avec eux, il se sent moins seul. Jiraya-sama... Ce garçon sourit toujours devant les autres malgré ce qu'il endure à longueur de journée. mais le soir, lorsqu'il se retrouve dans son lit, il pleure. Nous n'avons pas réussi. Ce n'est pas notre fils. Puissiez-vous l'amener à réaliser son rêve.
- Quel est-il, Fukei ?
- Vous le saurez bien assez tôt. Tenez, voici ses affaires. je vous accompagne jusqu'à sa porte, ce n'est pas loin. Hokage m'a rendu visite hier soir. Il m'a dit que vous ne resterez probablement pas au village, vous deux.
- Ahahah ! On ne peut rien cacher au Sandaime... Dire que je ne lui ai pas encore dit que j'avais accepté.
En regardant son guide, Jiraya se disait que Naruto, au fil des années, avait dû devenir un fardeau pour lui. Malgré son relatif jeune âge, ses joues étaient marquées par la fatigue, et il marchait lentement. Il l'avait pourtant connu très vif, lors d'un mission de sauvetage quelques années auparavant. Plus rapide que lui à son apogée. Sans prétention, c'est pas peu dire...
- Voilà, c'est ici, lâcha Fukei en frappant sur la porte d'une habitation délabrée. Paraît que la première impression est toujours la bonne... Naruto ! C'est Fukei. Ouvre s'il-te-plaît. Vous allez voir, il vous fera penser au Yondaime; peut-être parce que j'ai connu les deux, mais je leur trouve une certaine ressemblance.
- Tu m'étonnes...
Quelques pas feutrés, un objet tombe; l'enfant rale et leur dit de patienter. Puis tourne finalement la poignée de la porte.
- Bonjour Naruto. Voici ton nouveau maître. Son nom est Jiraya, il fait partie du trio légendaire de Konoha. Tache de t'en souvenir.
- Pourquoi ne resterais-je pas avec vous ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ?
- Ca ne dépend pas que de moi. Tu le sais, je t'en ai déjà parlé. Ne revenons pas là-dessus. Naruto... Tout ira bien. Je dois vous laisser. Au revoir, Naruto.
Naruto semblait ignorer Jiraya. Il regardait son ancien tuteur partir, l'air abattu. Comme si jusqu'au bout, il croyait que son maître lui avait fait une blague. Sans doute avait-il été le seul à ses côtés et à l'élever. Et maintenant, il le perdait.
- Hum, euh... Il est midi passé. On m'a dit que les râmen d'Ichiraku étaient ton plat favori, allons nous rassasier. Nous ferons mieux connaissance avec le ventre plein.
- Non merci. je n'ai pas d'argent.
- Tu plaisantes j'espère ? Il n'a jamais été question que tu paies, petit !
- Vraiment ?!
- Ahahah ! Je préfère ce large sourire sur ton visage. Allez, viens par là. Je suis sûr que tu as plein de choses à me dire.
- Que le râmen au miso sont mes préférés ! Après ça, je suis toujours content ! Et je pars m'entraîner avec le Hokage !
- Le Sandaime ?
- Yosh ! Et un jour, je le remplacerais, c'est mon rêve ! Comme ça, tout le monde me reconnaîtra à ma juste valeur !
-A ta... Je vois ce qu'il voulait dire. Tu m'as convaincu, petit.
- De quoi ?

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*: Fukei est l'autre fils du Sandaime, et donc le père de Konohamaru. Il est un peu comme l'Iruka de Kishi pour Naruto. Fukei signifie "tuteur". Il ne sera pas souvent là dans l'histoire, mais sachez qu'il a eu un rôle primordial dans l'établissement de Naruto, puisqu'il s'est occupé de lui dans ces premières années, les plus importantes dans la formation de notre conscience.

[Amo']

Vous en avez rêvé,
voici le chapitre premier !
Bande de glands,
Lisez ce chapitre géant ! Yeeaaaah !

En fait, c'est facile d'être aussi nul que Bee-san pour les rimes.
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Tome 1: Ame futte ji katamaru
Chapitre premier: En arrivant au village.

- J'ai perdu le do, de mon ocaaaaaaaaaaarinaaa-heu,
Ah, si Pa...
- Jiraya-sensei... Loin de moi l'idée que vous avez passé la journée en bonne compagnie dans un bar, pendant que je m'entraînais seul, une fois de plus, mais il faudrait que vous vous reposiez. Car nous partons demain.
- Ah je voouuuaa. Cap'tain Naaruuutoo, on va faire... Dodo.
- Vous m'en voyez ravi. Au moins, j'aurais achevé ce Hari Jizo*. la journée n'aura pas servi à rien...
- Mais de quelle poutre** tu parles ?
Naruto exagérait. Son maître n'était pas si souvent en état d'ébriété. A vrai dire, il supervisait Naruto assidument. Le traitant d'incapable au moindre faux pas. Naruto ne comprenait pas toujours; il semblait bien plus fort que la moyenne des jeunes qu'il rencontrait durant leurs voyages. Mais Jiraya paraissait juste. Du moins c'est tel qu'il le voyait. En dehors des entraînements, ils passaient le plus clair du temps à se relâcher. Ou à écrire ses livres dérisoires. Cela n'intéressait en aucun cas Naruto. Mais il aimait que son maître lui demande son avis.

- rrrrrrrrrrrrrrrrrfffffffffffff...

On a beau être un ninja légendaire, on peut quand même sombre dans l'alcool, les femmes et ronfler bruyamment... Naruto s'était toujours demandé pourquoi il avait choisi ce style de vie. C'était son maître, et pourtant il brisait avec une aisance déconcertante les trois règles du shinobi, que Fukei-san lui avait enseigné juste avant son départ. Mais il ne lui avait jamais rien demandé. Rien qui ne puisse décevoir Ero-Sennin, comme il avait l'habitude de l'appeler après une nuit mémorable. Naruto avait trop peur de perdre la confiance et l'estime de cet homme.
Presque le seul à l'avoir accordé. A Konoha, demain... A quoi peut-il s'attendre ? A retrouver ces regards emplis de haine, sans commune mesure.
- C'est toi Naruto ? Hey, je sais pourquoi t'es aussi fort ! Ouais, t'es rusé comme le renard qui es en toi !
- Arrête, faut pas en parler ! Et toi, va-t-en ! Nos parents ne veulent pas qu'on joue avec toi !
C'est au moment le plus anodin qui soit que tu réalise qui tu es. Ou que tu réalises ce que les autres ont pensé de toi tout ce temps. Kyûbi... Jiraya avait fini par lâcher le nom. Monstre de haine et de destruction. Le Yondaime l'avait scellé en lui avec l'espoir qu'il soit considéré comme un héros. Il en a fait l'égal du bijû. Naruto jusque-là en savait peu. Jamais il n'avait ressenti quelconque présence de ce mastodonte. Selon son poids dans l'attitude des autre. Ero-Sennin lui avait dit qu'il n'était pas encore temps. Voilà pourquoi il se posait encore toutes ces questions. Il espérait juste que ce temps arrive le plus vite possible. Comment réagir quand il reviendra ? Impossible à prévoir. Il lui manquait l'ami à qui poser cette question.

***

Ils avaient à peine passés la porte principale.
- Hey, mais c'est Jiraya-sama ! Plusieurs années qu'il n'est pas revenu !
- Et qui est ce jeune garçon avec lui ?
- Tu sais, c'est lui... Je croyais qu'il l'avait pris avec lui pour nous en débarrasser.
Naruto fronça les sourcils. Aucune chance. Aucune chance ne lui sera donnée. Tous ses espoirs accumulés au cours de ces dernières années avaient disparus en un instant. Un groupe se formait devant lui, silencieusement. Regard vides. Ou plutôt, accusateurs. Dans le climat glacial qui venait de s'installer, personne n'avait remarqué la silhouette discrète d'un inconnu pénétrant le village à son tour.
- Iwakui no hayate, la bourrasque des roches perçantes***.
Les pieux sifflèrent avant de se planter dans le mur situé en face de l'inconnu. Par miracle, personne n'avait été blessé; l'attaque semblait contrôlée et dirigée sur Naruto et son maître.
- Eh bien Naruto, je suis content que tu aies remarqué qu'il nous suivait depuis un bon bout de temps !
- Hein, comment ? Non, du tout, j'ai utilisé un clone par mesure de prudence, à cause de l'accueil qu'on pourrait me réserver...
- Heureux hasard alors... Bien, Naruto, regarde la prochaine technique capillaire que je vais t'apprendre... ! Comment ? Des sables mouvants... ! Attention Naruto, c'est un expert en dôton !
- Ça, par contre, je l'avais remarqué. La terre est molle et il n'a pas plu depuis des jours dans la région.
- On dirait que tu vas devoir te débrouiller tout seul...
Jaraya commençait lentement à s'enliser. Naruto, lui et l'inconnu était maintenant isolés par de hautes remparts rocheuses. Un vrai cauchemar.
- Hari Jizo !
C'était de justesse. Il manquait d'expérience en combat réel, ne s'entraînant uniquement avec Jiraya. Mais il avait remarqué que seul la terre les entourait. L'ennemi était à son avantage.
- Tajû Kage Bunshin !
Alors il fallait l'attaquer par les airs. Et faire vite.
"Ne te moque pas de moi gamin ! Je connais bien les limites de ma stratégie. Je savais que tu attaquerais par les airs !"
Pour détourner son intention. Les clones projetés envoyèrent les boules fumantes. Puis Naruto fonça sur lui. Il arma son pied. Droite, gauche. Se baisser. Sauter. Esquiver sur la droite. Puis se décaler avant que les parchemins explosifs lancés par les clones. Il était temps. Fortement diminué, l'inconnu ne put retenir Jiraya dans les sables plus longtemps. La rempart s'effondra. L'ermite le mit définitivement à terre.
- Tu progresses remarquablement. Vu son aisance, c'était sûrement un jeune Jõnin. Mais j'ai cru que tu n'y arriverais pas. Sans doute es-tu trop jeune encore.
- Que s'est-il passé ici ? Pourquoi la place est- saccagée ?
- L'inconscient devant-vous a causé quelques soucis... Hokage-sama. Il est rare que vous vous déplaciez jusque-ici, je me trompe ?
- On m'a prévenu de votre arrivée. Une chance que ce soit sur toi que ce fou est tombé.
- Oh mais non, voyez-vous... Notre jeune pousse est pétrie de talents. Il s'en est sorti tout seul, c'est une chance.
La déclaration avait fait le tour de l'assistance en un instant. Ces gens commençaient à s'éparpiller pour repartir. Il ne semblaient pas soulagés. La peur, toujours présente dans leurs regards, trahissait leurs pensées.
"Alors c'est lui qui l'a terrassé... Ne serait-il pas devenu trop fort ? nous ne devrions pas nous approcher de lui... Pourquoi est-il revenu ?"


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*: Hari Jizo, ou le gardien des aiguilles, est bien la technique de Jiraya consistant à se recouvrir avec ses cheveux. Naruto ne la maîtrise pas encore du feu de Dieu. Pas d’ambiguïté sur le deuxième jutsu capillaire que Jiraya voulait lui montrer, il s'agit des aiguilles capillaires qu'il a notamment utilisé contre Pain.
**: Un jeu de mot pourri; Hari signifie "aiguille" mais aussi "poutre". Jiraya étant bourré, il fait la confusion.
***: Iwakui no hayate. Iwa pour la roche (vous le saviez), kui pour le pieu, hayate pour la bourrasque. Le terme que j'ai écrit ne veut surement rien dire en japonais, mais bon. J'ai pris plus de liberté pour la trad française.